Ce chapitre se divise tout naturellement en sections. Les sections 1 à 4 vont ensemble, puis les sections 5 et 6, la section 7 semble moins étroitement liée ; puis les sections 8 à 12.
1. Une lutte est évidemment imminente, qu’elle soit identique à celle à laquelle il est fait allusion plus d’une fois, par incitation, comme dans Y. XXXI, 18 ; dans une attente anxieuse, comme dans Y. XLIV, 15, 16 ; ou comme dans un sentiment de victoire, comme dans Y. XLV, 1 ; ou de défaite, comme dans Y. XLIX. Il est difficile, voire impossible, de déterminer. Mais compte tenu des versets 10, 11 et 12, ainsi que du découragement, Y. XLIX, 1, nous dirons d’emblée que, si ce verset était destiné à les relier à eux, une lutte armée était attendue, décisive ou non, il va sans dire.
Le saint, c’est-à-dire le pieux adhérent au Saint Ordre, quel que soit le résultat des luttes préliminaires, est encouragé par la vision de la fin. 2. Mais le fidèle accablé aspire à davantage de réconfort avant que les tempêtes de la bataille ne s’abattent à nouveau sur lui. 3. Car si les assurances d’Ahura sont peu appréciées par l’hérétique [ p. 152 ], pour l’homme qui comprend les véritables relations, ce qu’Ahura déclare par l’intermédiaire de ses prophètes inspirés, les annonciateurs secrets, est, de toutes choses, le meilleur ; (il n’a pas besoin de demander comme ailleurs, Y. XXXI, 17). 4. Et quiconque espère croissance et pureté spirituelles doit tourner son esprit vers cette parole de la Déité et suivre fidèlement ses enseignements, et ainsi, enfin, ses craintes disparaîtront, car ses doutes disparaîtront. Il comprendra comme le Seigneur l’a enseigné.
5. Ce verset semble une prière à Âramaiti ; lorsque les longues luttes auront trouvé leur issue et qu’un parti ou l’autre l’emportera, que ce parti ne soit pas l’allié maléfique de son monarque. Car, si le gouvernement est établi et dirigé avec toute l’exactitude cérémonielle et morale prescrite par le sage Kisti ; si les hommes qui travaillent pour le Veau sacré, et avec la vertu de ceux qui le cultivent, tiennent les rênes du pouvoir et peuvent ainsi réprimer les attaques des prédateurs sur des victimes aussi bien sans défense qu’inoffensives, alors aucun don d’Ahura, depuis que les tribus sont devenues une nation, ne pourrait être considéré comme une plus grande bénédiction, ni comme une aussi grande bénédiction, que l’Autorité véritable et l’Ordre de la Foi.
6. Car ce Veau sacré, comme cela a déjà été si souvent suggéré ou affirmé, était tout pour le pieux adorateur. C’était elle, représentant, comme elle le faisait, toute la richesse des troupeaux, qui seule pouvait soutenir une vie familiale d’industrie heureuse. Et c’est la raison pour laquelle Ahura avait initialement fait pousser l’herbe pour son soutien.
7. Exhortant au renversement de l’esprit de Rapine conformément à la plainte du Kine, il exhorte les masses armées à une valeur énergique et offensive.
8. Il demande ensuite avec véhémence, quoique seulement rhétoriquement, comment il peut utiliser les prières appropriées pour rallier les coadjuteurs nécessaires parmi les chefs (Y. XLVI, 9) afin de poursuivre la lutte. 9. De nouveau, il lance un appel au soulagement dans son suspense, et implore la lumière sur les récompenses, qui ne concernaient pas cette vie en elle-même (verset 1) simplement ou principalement ; mais qui étaient des bénédictions spirituelles reçues ici-bas en préparation au monde spirituel. 10. « Quand », répète-t-il comme l’une des questions similaires répétées quatre fois, « quand apparaîtront les hommes idéaux dont les plans réfléchis (Y. XLVI, 3) chasseront les plans souillés des faux prêtres et des tyrans (Y. XLVI, 1) ? 11. Et quand apparaîtra Âramaiti, la piété bienveillante du foyer, celle qui, comme la terre, étend des pâturages pour le bétail paisible ? Quand apparaîtra-t-elle avec le saint Khshathra (plus tard appelé à juste titre ange ou archange), l’Autorité personnifiée de Dieu sur le foyer et l’État, sans laquelle une anarchie aussi grave que celle de l’Autorité du Mal (verset 5) pourrait perdurer ou réapparaître ? Et qui était le chef-champion qui leur donnerait la paix par le sang (Y. XLVI, 4 ; LIII, 9) ? En un mot, à qui, parmi les coadjuteurs d’un tel chef, la lumière de la raison et la vraie foi viendraient-elles inspirer et guider ? 12. Il n’y a qu’une seule classe de combattants humains qu’il voudrait ainsi opposer à ce Démon de Rapine furieuse (v. 6), vers lequel la méchanceté de leur part, lors de leur première création, s’est précipitée comme vers leur chef (Y. XXX, 6), et ce sont les Saoshyants sauveurs, les vice-gérants des Immortels sur terre, les princes religieux Vîstâspa, Gâmâspa, Frashaostra, et avec eux, comme le plus grand d’entre tous, celui qui était, avec beaucoup de probabilité, l’orateur du passage, c’est-à-dire le Ratu désigné par Ahura pour les vaches et pour les hommes, Zarathustra Spitâma ailleurs et appelé plus tard, par hyperbole, le premier laboureur, guerrier et prêtre.
Traduction.
1. Français Si par son action [^677] dans l’offrande de dons en accord avec l’Ordre Juste, (Ton saint [^678]) frappe le Démon-du-Mensonge (l’esprit inspirant de nos ennemis), quand cela viendra en toute vérité [1], qui a été (et est encore) proclamé comme une tromperie [2], (quand il viendra) dans la vie immortelle, concernant (comme il le fait à la fois) les hommes (pour bénir), et les Daêvas [3] (pour les affliger), alors (Ton fidèle adorateur) augmentera par là la célébration de Ta louange, ô Seigneur ! et avec elle les bénédictions [4] (pour Ton peuple).
2. Dis-moi donc, Seigneur ? (la fin), car Tu la connais. (Dis-moi de m’accorder force et courage) avant que ne viennent les conflits auxquels je serai confronté [5] (en tant que chef de Tes tribus) ; le champion de Ton saint Ordre, ô Ahura ! frappera-t-il (enfin) le mauvais hérétique, et quand ? (Je Te le demande) ; car ceci, s’il est acquis (est connu), est la (seule) bonne consommation [6] de (notre) vie.
3. (Oui, dis-moi donc ceci), car à l’homme éclairé [^685] est le meilleur des enseignements que proclame le bienfaisant Ahura, et à travers (les révélations de) Son saint Ordre, généreux comme lui et sage de Son intelligence, aussi bien que ceux [^686] qui nous déclarent (encore d’autres) paroles secrètes (en Son nom). Celui qui est comme Toi (leur chef [^687]) est, ô Mazda ! doté des pensées compréhensives de Ton Bon Esprit. [ p. 155 ] 4. (Oui, dis-moi le secret de la lutte future [^688] ; car cet homme éclairé) doit [7] suivre de près [8] la sainte Foi (pour laquelle cette lutte a eu son labeur et ses efforts). Oui, ô Mazda ! Celui qui veut incliner son esprit (jusqu’à ce qu’il atteigne) ce qui est le meilleur et le plus saint, doit poursuivre la Daêna de près en paroles et en actes. Sa volonté et son souhait doivent être cohérents avec sa croyance et sa fidélité choisies, et dans Ta Compréhension (qui discerne tout) il sera enfin, de bien des manières [9] (versé) !
5. (Mais bien que je ne connaisse pas encore l’issue, je peux encore espérer et prier.) Que les bons rois obtiennent le pouvoir. Que les mauvais monarques ne nous gouvernent pas [10], (mais que les justes l’emportent et nous gouvernent), par des actes accomplis avec un bon discernement, ô toi, pieuse sagesse, Âramaiti ! sanctifiant dans l’esprit des hommes les meilleures bénédictions pour (leur) progéniture [11]. Oui, pour le Veau, (Âramaiti [12] !) [ p. 156 ] que (Ton) travail soit donné [13], et puisses-Tu la faire prospérer pour notre vie.
6. Car elle nous accordera des foyers agréables [14], et, (tant que nous vivrons) dans cette prière ardente de Ton Bon Esprit [15] (pour obtenir son bien-être), elle nous accorde également une force durable (pour chaque acte que Ton Bon Esprit nous pousse à accomplir), et c’est pourquoi Mazda a fait fleurir les plantes [16] pour elle (nourrir), Lui, Ahura, dans la génération de la vie primitive.
7. (Alors dans notre conflit à venir [17], que ses deux ennemis mortels soient tués.) Que le démon de la colère de la rapine soit chassé. Frappez l’envie (qui comploterait contre notre Trône [18]), ô vous qui, fidèles au Bon Esprit et en accord avec notre saint Ordre, désirez conserver fermement ce refuge [19], auquel appartient le lien sacré de l’homme généreux. Et donc, [p.157] Ô Ahura ! (pour sauver ton saint qui lutte avec un sort changeant) je placerai (ce refuge) pour lui dans ton monde.
8. (Et comment Te supplierai-je pour cette victoire et ce don ?) Quelle est la (puissante [20]) prière pour amener Ton saint Règne [21] ? Qu’en est-il de Ta récompense sacrée et de Ta bénédiction pour mon (âme) ? Comment chercherai-je les aides ouvertes pour (la propagation et le maintien de) Ton (grand) Ordre [22], alors que je vis moi-même [23] dans les actions de Ton Bon Esprit ?
9. (Oui, quand la foi sera-t-elle changée en vue [24]) ; et quand discernerai-je en vérité si Tu as vraiment pouvoir sur quoi que ce soit, ô Seigneur ! et par Ton Ordre juste (qui garde ici sur terre), ô Toi dans (le pouvoir duquel résident) mes chagrins [25] et mes doutes ? Que ton prophète sauveur trouve et obtienne juste (pour) mon plaisir [26] la grâce miraculeuse de ton bon esprit [[ p. 158 ] [27] ; oui, que ton Saoshyant voie comment les dons de récompense peuvent être les siens.
10. Quand, Mazda ! les hommes d’esprit parviendront-ils à la perfection [28] ? Et quand chasseront-ils [29] d’ici, le sol de cette joie ivre (polluée) [30], par laquelle les Karpans avec (leur) zèle furieux voudraient nous écraser [31], et par l’inspiration de qui les tyrans des provinces (maintiennent) leur règne maléfique [32] ?
11. Oui, quand notre piété parfaite apparaîtra-t-elle [span id=“p159”>[p. 159] avec [33] Ta Justice ? Quand viendra-t-elle, ayant pour nous les commodités d’une maison, et pourvue (comme notre terre) de pâturages [34] (pour les vaches) ? Et qui nous donnera la paix [35] loin des (hommes) cruels de la vie et de la foi mauvaises ? À qui viendra la sagesse sacrée de Ton Bon Esprit (pour les guider dans leur labeur pour nous sauver et nous venger) ?
12. (À qui ? La réponse est proche.) Tels seront les Sauveurs des Provinces, et ceux qui, par la grâce de Ton Bon Esprit, iront de pair avec la vivacité d’esprit [36] (comme elle se répand parmi Tes saints) en accomplissant chaque acte de Ton commandement, ô Ahura ! avec l’aide de, et conformément à, Ton Saint Ordre ; car de tels êtres sont placés (pour nous), comme des ennemis inébranlables de la haine !
de bas de page [^678]: 153:1 Le Pahlavi a aussi pavan zak dahisnŏ; mais une fausse glose donne un concret erroné [pavan tanû î pasînŏ]. Rappelons âdâi paitî.
[^685] : 154:2 Pahlavi kardârîh.
[^686] : 154:3 Voir Y. XLIII, 14.
[^687] : 154:4 Yaêkît gûzrâ-senghaunghô. Ou, « connaissant aussi ceux qui sont les enseignants de doctrines secrètes. »
[^688] : 154:5 Nous pouvons, avec un certain effort, relier thwâvãs à vaêdemnâi. Spentô vîdvau, cependant, doit se référer à l’Ahurô immédiatement précédent, surtout au vu du tvem vîdvau, Ahurâ, du verset 2. ‘Celui qui est comme Toi’ pourrait même, comme dans d’autres cas, n’être qu’une manière oblique de rendre ‘Toi-même’ ; mais l’expression ‘avec la compréhension de Vohu Manah’ m’incite à rapporter le mot Thwâvãs au serviteur d’Ahura ; dans ce cas, cependant, cette dernière ligne doit bien sûr être tirée au verset 4, bien qu’elle ne soit pas mécaniquement séparée du verset 3.
153:2 Voir ashaônô, ashâunê (sic) (Y. XLVII, 4, 5). ↩︎
153:3 Lire ‘as âshûtâ’ — a été poussé, promulgué. Je corrige ici car cela semble si évidemment nécessaire; mais le Pahlavi anticipe avec son amat zak yâmtûnêd. ↩︎
153:4 Pavan friftârîh. ↩︎
153:5 Voir Y. XXIX, 4. ↩︎
153:6 Voir Y. XXX, 11, savakâ ashavabyô. ↩︎
154:1 Meng = mãm ou homme ; -eng est la voyelle nasalisée. Man est ici d’une signification suspecte ; « batailles mentales » est plutôt avancé dans les circonstances. Ce n’est cependant pas impossible. Le Pahlavi privilégie mãm (?) ici ; il a avŏ li. Nous pourrions même lire menâ sur son évidence. Le Pahlavi indique le sens de « crises » sous la figure du « Pont », qui fut la dernière grande crise pour chaque homme aux yeux de la Foi antérieure, comme de la Foi postérieure ; Français ainsi aussi dans Y. LI, 12. Les « difficultés de la vie » seraient une signification admirable ; je suis en désaccord avec hésitation. ↩︎
155:1 Voir le verset 2. ↩︎
155:2 Présent à l’impératif, comme parfois dans les langues modernes pour donner des instructions. ↩︎
155:3 Les mots sont anticipés à partir de la troisième ligne. ↩︎
155:6 Le Pahlavi a, avec une liberté admirable, zakatŏ hû-khûdâî pâdakhshâyînisn, va al lanman zak î dûs-khûdâî salîtâ yehavûnâdŏ. Je lis hukhshathrâ khshayeñtãm, mâ ne dûs-khshathrâ, pour mettre un peu d’ordre dans le mètre, car une irrégularité grossière est présente ; seule la césure, et non le sens, est affectée par le changement. ↩︎
155:7 Ou, ‘à partir de l’heure de naissance’ ; ainsi le Pahlavi. Français Sa glose se lit [akhar min zerkhûnisnŏ avinâsîh pâhlûm]. ↩︎
155:4 Je suis ici le sens indien avec beaucoup de réticence. Nanâ pourrait bien être, en iranien, l’équivalent de « chacun plusieurs un », et en fait, il pourrait nous apprendre l’origine du mot (« homme, homme », comp. narem,* narem*). Le terme pahl. est ainsi défini pour un sens personnel,qu’il traduit gabrâ nêsman = homme et femme. A-t-il supposé que « femme » était littéralement (!) exprimé dans le texte ? ↩︎
155:5 Âramaiti est adressé, à moins qu’un instrumental soit lu sans MSS. Un instrumental est bien sûr préférable. ↩︎
156:1 Ainsi Bartholomae, qui s’en tient maintenant à un troisième singulier ici, laissant le texte inchangé et expliquant comme un optatif. ↩︎
156:2 Le Pahlavi semble rendre ici « réconfort », en utilisant khvârîh dans ce sens. ↩︎
156:3 Ainsi le Pahlavi indique correctement par son arzûk ; Ner. priyataram. ↩︎
156:4 Comparez Y. LI, 7. Les plantes mentionnées ici sont-elles en rapport avec Âramaiti dans son association figurative avec la terre ? ↩︎
156:5 Voir versets 1, 2. ↩︎
156:6 Ou, ‘contre le coup’, Y. XXIX, 1. Le traducteur pahlavi rend ici padîrak î arêshak, tandis que dans Y. XXIX, 1 il rend î rêshkûn. Les variations ne sont probablement pas réelles ; les traductions se réfèrent à des différences de texte oubliées ; ou, comme souvent, il a peut-être anticipé la liberté moderne et « changé son texte », c’est-à-dire, l’a rendu comme s’il avait été changé en une forme apparemment plus intelligible ; ainsi dans une foule de cas similaires. C’est la seule explication rationnelle de certaines de ses erreurs. (Il était capable de rendre, et a rendu, la plupart des formes grammaticales à différents endroits.) ↩︎
156:7 Le Pahlavi a, cependant, navîdîh. A-t-il lu vidhyãm, en soi un texte très possible ? ↩︎
157:1 Comparer emavantem aêshem, également peresâ nau yâ tôi ehmâ parstâ. Observez que le traducteur pahlavi distingue les deux sens de îsti. Dans Y. XLVI, 2, il transcrit le mot gâtique, la traduction persane 'hezânah ; Ner. punyalakshmîm ; ici, cependant, il a : Kadâr lak, Aûharmazd, zak î sapîr khvahîsn î khûdâyîh. ↩︎
157:2 Comparer au verset 5. ↩︎
157:3 Ashâ pourrait certainement être égal à ákhâ ici (donc Bartholomae) si la répétition constante et intentionnelle du nom et de l’idée d’Asha, = l’Ordre personnifié, n’avait pas causé de confusion. ↩︎
157:4 Le traducteur pahlavi rend un mot qui occupait la place de gavarô par yakhsenunîdârîh ; Ner. suivant quant à la racine (librement quant à la forme). Comme il, cependant,rend les formes apparentées ailleurs par « vivant », « vivre », notre seule conclusion sûre est qu’il avait un mot différent de gavarô (givarô) avant lui dans son manuscrit. ↩︎
157:5 Comparez Y. XXVIII, 6. ↩︎
157:6 Je suis très loin d’être certain que nous ne commettons pas une grave erreur en ne suivant pas ici l’indication des Pahlavi. Voir les remarques Y. XXXII, 16. ↩︎
157:7 Ou, ‘laissez-moi jouir comme si c’était le mien’ ; mais môi est difficile. Ûkãm pourrait autrement être une première forme personnelle au sens du uk védique. p. 158 Le troisième singulier imp. de Bartholomae est aussi bien sûr tout à fait possible ; mais les troisièmes singuliers anormaux à l’origine dans -âm, duhâ´m sayâm, vidâm, repris du troisième sujet pluriel ‘-âm’ n’équivalaient-ils pas vraiment à la voyelle nasale simplement* ? Comp. également indien ádrisram, ábudhram, ásrigram, Zend vavazirem, -am = an. ‘Tradition’ a, Pahl. zîvisnîh ; Ner. gîvitam ; Pers. zîstan, pour ûkãm, comme pour traduire ‘jouissance’, ‘expérience de la vie’. *(âm = tâm est plus difficile.) ↩︎
158:1 Comparaison de vápus ; autrement, avec le Pahlavi, ‘connaître la destruction (du mal) que Vohûman opère’ ; voir Y. XXIX, 6, où la traduction du Pahlavi est étayée par le verset précédent. ↩︎
158:2 Comp. Y. XLVI, 3. Kadâ Mazda ; frârentê*—saoshyantãm khratavô? ↩︎
158:3 Comparer Y. XXXII, 15. ↩︎
158:4 L’ivresse du Soma est-elle ici mentionnée ? Et le culte du Haoma était-il en suspens à l’époque ? Les Pahlavi semblent avoir compris ici le mot « magie », et dans le mauvais sens, c’est-à-dire, à en juger par la glose peut-être plus tardive. Cependant, outre la glose, les Pahlavi pourraient bien avoir été, ou plus probablement, destinés à être lus madîh comme = madahyâ. ↩︎
158:5 Quant à ce mot, nous ne pouvons faire mieux que de suivre Justi (bien que son ouvrage soit maintenant vieux d’une vingtaine d’années). Le várpas indien, dans le sens de tromperie, a également été comparé. Français Le dernier traducteur Pahlavi a probablement été dérouté en trouvant ce mot, comme si souvent, divisé dans son manuscrit. Il a traduit du mieux qu’il a pu, ou plutôt il a transmis les documents brisés, ou les enseignements oraux, de ses prédécesseurs avec ses propres ajouts trop souvent boiteux, l’ensemble étant riche des reliques de la vérité. ↩︎
158:6 Voir le verset 5. ↩︎
159:1 Mat suivant Ashâ montre que nous pouvons également avoir la préposition dans pôi mat. ↩︎
159:2 Comme Âramaiti est ici décrite comme « ayant des pâturages », c’est-à-dire comme inspirant les agriculteurs économes qui cultivent les prairies par irrigation ou drainage, elle s’est associée à ces prairies, et donc plus tard à la terre ; voir Y. XLVII, 2. ↩︎
159:3 Le Pahlavi voit dans le râmãm un calme imposé non pas « par » mais « pour » les méchants ; « qui portera le coup final aux méchants ? » ↩︎