Le point le plus frappant ici, une fois observées les particularités rhétoriques et morales et religieuses, est le sixième verset ; quant à la question de l’auteur zarathoutrien, c’est celui des Gâthas ou de l’Avesta qui est le plus frappant. Dans ce verset, nous trouvons Zarathustra, non nommé seul, ce qui pourrait facilement être harmonisé [ p. 168 ] dont il est l’auteur personnel, et nous n’avons pas seulement des expressions telles que « à Zarathustra et à nous » (Y. XXVIII, 7), mais nous avons Zarathustra nommé « mahyâ râzeng sâhît », « qu’il déclare mes préceptes », ce qui ne pouvait être dit, sans figure de style, que par un supérieur, sinon par le premier moteur lui-même. Ces versets ont-ils donc été écrits par le premier moteur ? Et était-il autre que Zarathustra ? Si oui, la totalité de la masse des Gâthas a bien sûr été écrite par lui, ou bien leur style et leur caractère peuvent être considérés comme tels qu’ils auraient pu être composés par quatre ou cinq individus étroitement liés. Mais si quelques versets ici et là sont sans doute l’œuvre de personnages secondaires, la masse des Gâthas ne peut être considérée comme l’œuvre de plusieurs compositeurs différents. Ils sont l’œuvre d’un seul homme, directement ou indirectement. Si donc la présente section, particulièrement originale par son ton, n’était pas de Zarathustra, l’homme dont le cœur, l’âme et, ajoutons-le, la puissance résidaient dans le zarathustrianisme, n’était pas Zarathustra, mais un individu anonyme bien plus important. (Voir note sur Y. XXVIII, 7.) La prédominance du nom de Zarathustra était dans ce cas uniquement due à l’activité personnelle de Zarathustra, soutenue par le rang social des Spitâmas. Zarathustra était un disciple princier, selon l’hypothèse mentionnée, et rien de plus. Le véritable auteur du zarathustrianisme n’était, dans ce cas, en aucun cas Zarathustra ; comparer « à Zarathustra et à nous » : ni Vîstâspa ; comparer « à Vîstâspa et à moi » : ni Frashaostra ; comparer « à Frashaostra et à nous » ; et, on peut aussi dire, pas Gâmâspa, car il est adressé au vocatif. Il était mentalement et personnellement le supérieur de tous. En fait, il était la puissance derrière le trône et la maison, et pourtant sans nom ! Mais, dans ce cas, que devient Y. XXIX, 6, 8 ? Est-il probable que le fondateur d’une religion (ou d’une nouvelle religion) décrive un autre comme l’élu de Dieu, s’il n’était pas censé être ainsi éminent ? Ou, si un compositeur religieux populaire et sincèrement enthousiaste s’apprêtait à chanter un hymne lors d’une assemblée de fidèles,Serait-il susceptible de nommer devant la foule animée une personne qu’elle-même ne ressentait pas comme la vie de sa foi religieuse ? Surtout si cette personne n’était pas éminente du fait arbitraire qu’il était le prince régnant ? Je ne pense pas que cela soit du tout probable. Mais si Zarathustra avait, comme décrit, le nom principal et composa une partie des hymnes avec ses compagnons disparus, est-il probable qu’il n’ait pas eu une importance décisive à cet égard au-dessus de Vîstâspa, Frashaostra et Gâmâspa ? N’y avait-il pas de poète central, qui [ p. 169 ]] composa l’essentiel du savoir métrique, dominant par son influence ceux qui ajoutèrent des portions ici et là, ou y eut-il un quaternion de voyants, quatre Zarathustras, pourrait-on dire ? Comme nous l’avons dit, les hymnes en décident. L’âme d’un seul homme y est présente, comme les sentiments d’un compositeur dans ses compositions, ou les sentiments d’un maître dans les vers de ses disciples. Mais s’il y avait une figure centrale au lieu de quatre, et qu’il est mentionné comme Zarathustra, et comme porte-parole dans de nombreuses portions des Gâthas, étant également connu par déduction comme le compositeur de presque toutes, comment pouvons-nous expliquer les mots : « Qu’il, Zarathustra, enseigne ou proclame mes préceptes ? » Peut-on considérer que ce verset a été mis dans la bouche d’Ahura, comme ailleurs ? Difficilement, car il s’adresse à Ahura. Je ne peux donc que répéter, à propos de ce verset, comme des autres qui posent des questions analogues dans Y. XXVIII (avec lesquels ce chapitre L est en étroite relation), que cette pièce tout à fait originale a été composée par Zarathustra, de loin l’individu le plus éminent dans la lutte religieuse, dominant son parti de manière essentielle et positive, et que ces versets (6-11) ont été simplement mis rhétoriquement dans la bouche du monarque, compte tenu des exigences du style de composition. Et je conclus que Vîstâspa était censé les prononcer, car, en présence de Zarathustra, il est extrêmement improbable qu’un autre que le chef titulaire de l’État ait été représenté disant de Zarathustra : « mahyâ râzeng sâhît ».et Gâmâspa ? N’y avait-il pas de poète central, qui [ p. 169 ] composa l’essentiel de la tradition métrique, dominant par son influence ceux qui y ajoutèrent des portions çà et là, ou y avait-il un quaternion de voyants, quatre Zarathustras, pourrait-on dire ? Comme nous l’avons dit, les hymnes décident. L’âme d’un homme y est, comme les sentiments d’un compositeur sont dans ses compositions, ou les sentiments d’un maître dans les vers de ses disciples. Mais s’il y avait un personnage central au lieu de quatre, et qu’il soit mentionné comme Zarathustra, et comme porte-parole dans de nombreuses parties des Gâthas, étant également connu par déduction comme le compositeur de presque toutes, comment pouvons-nous expliquer les mots : « Qu’il enseigne ou proclame mes préceptes, Zarathustra ? » Peut-on considérer ce verset comme mis dans la bouche d’Ahura, comme ailleurs ? Difficilement, car il s’adresse à Ahura. Je ne peux donc que répéter de ce verset, comme des autres qui posent des questions analogues dans Y. XXVIII (avec lequel ce chapitre L est en étroite relation), que cette pièce entièrement originale a été composée par Zarathustra, de loin l’individu le plus éminent dans la lutte religieuse, dominant son parti de manière essentielle et positive, et que ces versets (6-11) ont été simplement mis rhétoriquement dans la bouche du monarque en raison des exigences du style de composition. Et je conclus que Vîstâspa était censé les prononcer, car en présence de Zarathustra, il est extrêmement improbable que quelqu’un d’autre que le chef titulaire de l’État ait été représenté comme disant de Zarathustra : « mahyâ râzeng sâhît. »et Gâmâspa ? N’y avait-il pas de poète central, qui [ p. 169 ] composa l’essentiel de la tradition métrique, dominant par son influence ceux qui y ajoutèrent des portions çà et là, ou y avait-il un quaternion de voyants, quatre Zarathustras, pourrait-on dire ? Comme nous l’avons dit, les hymnes décident. L’âme d’un homme y est, comme les sentiments d’un compositeur sont dans ses compositions, ou les sentiments d’un maître dans les vers de ses disciples. Mais s’il y avait un personnage central au lieu de quatre, et qu’il soit mentionné comme Zarathustra, et comme porte-parole dans de nombreuses parties des Gâthas, étant également connu par déduction comme le compositeur de presque toutes, comment pouvons-nous expliquer les mots : « Qu’il enseigne ou proclame mes préceptes, Zarathustra ? » Peut-on considérer ce verset comme mis dans la bouche d’Ahura, comme ailleurs ? Difficilement, car il s’adresse à Ahura. Je ne peux donc que répéter de ce verset, comme des autres qui posent des questions analogues dans Y. XXVIII (avec lequel ce chapitre L est en étroite relation), que cette pièce entièrement originale a été composée par Zarathustra, de loin l’individu le plus éminent dans la lutte religieuse, dominant son parti de manière essentielle et positive, et que ces versets (6-11) ont été simplement mis rhétoriquement dans la bouche du monarque en raison des exigences du style de composition. Et je conclus que Vîstâspa était censé les prononcer, car en présence de Zarathustra, il est extrêmement improbable que quelqu’un d’autre que le chef titulaire de l’État ait été représenté comme disant de Zarathustra : « mahyâ râzeng sâhît. »XXVIII (avec lequel ce chapitre L est en étroite relation), que cette pièce tout à fait originale fut composée par Zarathustra, de loin l’individu le plus éminent de la lutte religieuse, dominant son parti de manière essentielle et positive, et que ces versets (6-11) furent simplement mis rhétoriquement dans la bouche du monarque, compte tenu des exigences du style de composition. Et j’en conclus que Vîstâspa était censé les prononcer, car, en présence de Zarathustra, il est extrêmement improbable qu’un autre que le chef titulaire de l’État ait été représenté disant de Zarathustra : « mahyâ râzeng sâhît ».XXVIII (avec lequel ce chapitre L est en étroite relation), que cette pièce tout à fait originale fut composée par Zarathustra, de loin l’individu le plus éminent de la lutte religieuse, dominant son parti de manière essentielle et positive, et que ces versets (6-11) furent simplement mis rhétoriquement dans la bouche du monarque, compte tenu des exigences du style de composition. Et j’en conclus que Vîstâspa était censé les prononcer, car, en présence de Zarathustra, il est extrêmement improbable qu’un autre que le chef titulaire de l’État ait été représenté disant de Zarathustra : « mahyâ râzeng sâhît ».
1. Le morceau de Y. XLIX, 52 à Y. L, 1-5 s’inscrit bien dans la continuité de Y. XLIX, bien que le ton soit plus joyeux. De même qu’il commence par des questions dans Y. XLVIII, 8-11, après les prières prospectives de Y. XLVIII, 1-7, où il anticipe une crise dans la lutte armée, de même, après que le chef hostile a pris le dessus, il lance à nouveau des interrogatoires, posant des questions non pas par curiosité, mais par dévotion mélancolique.
« La tempête s’est abattue sur nous », semble-t-il dire, « et j’ai prié pour savoir comment nous pouvons administrer (Y. XLIV, 9) le moyen tout-puissant de secours, le Daêna, dans lequel ton ordre juste est établi (Y. XLIX, 3). Je t’ai imploré pour être mon chef et mon égal (verset 7), nommant Frashaostra, Gâmâspa et le Yâhin, et maintenant, tandis que je t’invoque, priant pour ce que tu as choisi de meilleur (Y. XXVIII, 11 ; Y. XLIV, 10), je voudrais plus que jamais déclarer que je n’ai d’autre secours que toi et ton ordre salvateur. » 2. Et il demande une fois de plus comment celui qui cherche à promouvoir les troupeaux sacrés, emblème de l’économie morale des provinces, doit procéder dans la tâche qui lui est assignée. 3. Répondant à sa propre question, il dit que c’est en avançant sur l’ennemi ; il déclare [ p. 170 ] que le colon héroïque qui pousse le système sacré jusqu’à la limite extrême du territoire sacré ou même plus loin, était l’homme qui « gagnerait le bétail » pour le prophète en quête. 4. Mais au milieu des luttes, il anticipe Garôdman avec ses louanges. 5. Car ils étaient tous prêts à la fois pour le culte et pour le travail, puisque Dieu s’était approché pour aider son prophète, encourageant son esprit découragé. 6. Ici, Vîstâspa est représenté comme intervenant ; et il s’adresse littéralement à Ahura, mais en réalité à Zarathustra, l’exhortant indirectement à poursuivre son œuvre de propagation, sans se laisser décourager par les circonstances présentes. 7. Et avec Zarathustra, il réengagerait les autres puissants assistants, qu’il attellerait comme des chevaux pour gagner la louange de Dieu au Ciel en franchissant chaque pont d’épreuve en toute sécurité. 8. Ayant entendu de Zarathustra ses paroles métriques, il s’approchera avec eux pour prier, et, comme dans Y. XXVIII, 2, 3, « les mains tendues » avec hommage et vigueur. 9. Et il s’efforce d’atteindre l’objet de ses prières par une maîtrise de soi religieuse et une action fidèle. 10. Ses efforts rivalisent avec les corps célestes dans leur louange de Dieu. 11. C’est pourquoi il persévérera, et comme un roi loueur (ainsi les Pahlavi en un endroit) ; et il implore qu’Ahura, le dispensateur de vie, puisse aider à la cause qui captive tout.
Traduction.
Y. XLIX, 12 [^755]. Quelles grâces as-tu pour invoquer Zarathoustra, (ô Ahura Mazda !) afin de le lui accorder par ton ordre juste ? Oui, quelles grâces as-tu pour moi, données par ton bon esprit (dans mon âme), pour moi qui te prie (encore) avec des louanges, ô Grand Créateur ! Implorant ce qui est le meilleur en accord avec ton but souhaité ?
Y. L, 1. Oui, mon âme obtient vraiment l’assistance [ p. 171 ] grâce, et laquelle de Tes bénédictions m’est donnée, ô Seigneur ? Quel champion sauveur se trouve pour sauver les brebis et les bœufs ? Et qui pour moi, sinon Ton Ordre Juste et Toi-même, Ahura ? Dites-moi [1], ô (vous) invoqués ! Ou quelle grâce y a-t-il pour moi, sinon Ton Meilleur Esprit (lui-même) ?
2. (Et si Ton gardien doit vraiment sauver nos richesses) comment obtiendra-t-il, et par quels moyens recherchera-t-il [2] ce Veau créateur de joie (qui est le symbole vivant de notre paix [3]) ? (Comment cet homme obtiendra-t-il son souhait) qui désirera voir cette terre pourvue de pâturages pour (le bien-être de) ? (Ce seul moyen est la justice.) Accorde-moi donc des terres (ainsi Te le demanderais-je) qui vivent dans la justice dans les nombreuses [4] splendeurs du soleil, et des terres qui vivent ouvertement [5] ainsi, et qui doivent être [ p. 172 ] recherchées et gagnées par moi (comme des conquêtes pour la cause). Accorde-moi ce don !
3. (Oui, que ce créateur de joie) soit sa possession par l’Ordre Juste (qu’il aide à apporter, ce signe vivant) que (le citoyen le plus vaillant) peut lui donner (à la fois récompense et charge), et en accord avec Ton Autorité Souveraine. (Que ce colon héroïque lui accorde ce don) celui qui peut faire prospérer la ferme (dernière en péril) dans la vigueur de Ta prospérité bénie, la parcelle qui se trouve la plus proche (des champs) que notre ennemi tient pour sienne [6].
4. (Et donc, à la fois dans la reconnaissance et l’espoir) je Te ferai un sacrifice avec des louanges, ô Ahura Mazda ! avec Ton Ordre et Ton Meilleur Esprit (dans Tes saints), et conformément à Ton Pouvoir Souverain sacré, par l’aide duquel le souhaitant (lié au ciel) peut se tenir sur le (certain) chemin [^763], et dans Ta Demeure-du-chant j’entendrai (au moyen de ces Yasnas offerts ici) les louanges de Tes saints offrandes qui voient Ton visage [^764].
5. Et nous [7] sommes également prêts (à accomplir Tes louanges et à déclarer Tes paroles), ô Ahura Mazda ! par Ta (grâce, et) conformément à Ton Saint Ordre, puisque Tu avances avec amitié [8] pour encourager l’orateur de Ta parole Mãthra par des actes ouverts de soulagement visible, comme si tu tendais la main, [ p. 173 ] par lesquels cet orateur Mãthra de Ta vérité peut nous amener et nous établir dans le bien-être et la félicité [9].
6. (C’est pourquoi je l’inciterai davantage à sa tâche. Qu’il proclame en effet la voie juste [10]) celui qui élève déjà sa voix dans Mãthras, ô Ahura Mazda ! lui, Zarathustra [11], l’ami fidèle en accord avec l’Ordre Saint, et avec un culte humiliant, donneur de compréhension pour cette terre, guide vocal (du chemin vers la gloire [12]), qu’il proclame et enseigne en effet mes règlements, et en accord avec Ton Bon Esprit (comme sa loi).
7. (Et avec ce principal orateur de ta parole, j’en engagerais d’autres encore dans la cause). Tes [13] (serviteurs) bien incités et rapides [14], ô Ahura ! je voudrais les atteler [15] (comme des coursiers pour prendre leur sainte course vers le ciel), gagnant [15:1] ainsi (enfin) les Ponts [^774] où [ p. 174 ] Ton adoration (règne et est complète). Oui, je (?) m’attache à tes puissants, et à Ton Saint Ordre, et à Ton Bon Esprit. Et avec ceux-ci puissiez-Vous continuer ; oui, soyez-Vous pour mon secours !
8. (Et comme je m’attache à Tes locuteurs de Mãthra pour leur course, alors) je m’approcherais (moi-même) de Toi dans l’acte (le plus élevé) d’adoration [16], et avec ces pieds métriques sacrés (de Zarathustra et de ses pairs [17]), ceux qui sont entendus et célèbres au loin, comme les pieds métriques d’une adoration zélée, et avec mes mains tendues [^777] (en prière suppliante). Oui, Toi (je m’approcherais), ô Mazda ! en union avec Ta Vérité rituelle sacrée, et avec l’hommage d’un aide généreux [^778], et avec la bonne vertu de (Ton) Bon Esprit (dans mon âme).
9. Oui, avec ces Yasnas de Ton sacrifice, je voudrais m’approcher de Toi, Te louant en retour (en réponse à Tes miséricordes), ô Ahura ! et Toi, ô Justice ! dans (les saintes) actions de Ton Bon Esprit, (alors qu’il se meut en nous), aussi longtemps en effet que j’en aurai le pouvoir, commandant à ma volonté sur ce mon sacré (privilège) et ce don. (Et faisant comme) l’homme sage (ainsi), puis-je (comme lui) devenir un suppliant qui atteint [^779] ses fins.
10. (Mon souhait et ma prière sont tous ceux-ci), alors donc tout ce que je ferai, et toutes les actions [ p. 175 ] (de rituel et de vérité que je ferai encore) à cause de, (et pour compléter [18]) ces (actes antérieurs d’adoration), oui, toutes (les œuvres saintes) brillent [19] comme ayant de la valeur aux yeux (de tous) les hommes à travers Ton Bon Esprit (dont elles partagent le caractère ; celles-ci comme) les étoiles, les soleils et l’Aurore qui apporte la lumière [20] des jours, sont toutes, par leur Ordre Juste, (les orateurs) de Ta [21] louange, ô Toi Grand Donateur, Seigneur !
11. Je serais donc appelé ton louange, et plus encore, tant que par ta justice j’en serai capable et en aurai le pouvoir. Que le Créateur du monde m’aide par sa bonté (implantée) en mes compagnons de service. Et que tout cela soit fait [22] (pour notre bien) qui, par sa véritable grâce, est le plus favorable (à la cause) !
[^763] : 172:1 La traduction Pahlavi, comme d’habitude, pas littéralement exacte, fournit toujours l’indice correct, Zak î nazdistô (1) gêhânŏ min valman î darvand bakhshêd [aîgas zak dên dârisn barâ yansegûnyên].
[^764] : 172:2 Frô tâis vîspâis Kinvatô frâ, peretûm.
« Lorsque l’âme du pieux franchit ce pont, sa largeur atteint environ une lieue » (West, Mainyô-î Khard, p. 134). L’extension du pont pour les pieux est peut-être due à l’emploi du pluriel ici.
[^777] : 174 : 1 Comparez Y. XXVIII, 3.
[^778] : 174 : 2 Voir Y. XXVIII, 9.
[^779] : 174 : 3 Voir Y. XXVIII, 2.
170:2 Une autre traduction, considérant kat comme un participe purement interrogatif, serait : « Sont-ils (tôi) utiles à l’invocation de Zarathustra ? » Mais kat tôi est une forme familière ; voir Y. XXXIV, 12, où cela doit signifier quid tibi. ↩︎
171:1 Je serais loin de nier qu’azdâ puisse être égal à addhâ´, mais un adverbe renforçant ne me semble pas particulièrement pertinent ici. Je m’en tenais auparavant à la simple explication az + dâ = dhâ = excitant le désir, très désiré. Mais le traducteur pahlavi propose une explication qui pourrait surpasser celle de ses successeurs. Il en voit le sens : « Quand je t’invoquerai » (c’est-à-dire librement, « étant invoqué »), « fais-moi comprendre pleinement ». C’est le vestige de l’œuvre d’un prédécesseur qui traduisait « dis-moi » ; az = ah, autrement perdu dans le zend. Le pluriel suit trop souvent le singulier pour susciter beaucoup de doute ; azdâ = dis-moi ; ainsi zdî vient de az, comme syôdûm vient de as (rappelons les analogies indiennes bien connues). Voir aussi l’explication du Pahlavi à Y. XXXI, 17. Si un pluriel ne peut être admis, alors considérez une forme étendue par d. ↩︎
171:2 Le Pahlavi traduit librement, bavîhûnam. ↩︎
171:3 Les vaches doivent représenter le peuple autant que son bétail. Les raids concernaient davantage les propriétaires que leur bétail. En réponse au cri des vaches, Zarathustra fut envoyé vers le peuple. ↩︎
171:4 Je peux difficilement accepter la traduction « parmi ceux qui voient le soleil » sans une reconstruction inutile du texte. Le Pahlavi a également pavan khvârîh ; pour le sens général, comparer Khshathrôi hveng daresôi, mais pas comme équivalent. ↩︎
171:5 Âskârak stî. ↩︎
172:3 Âkau (comparer avec l’indien âkê) ; ‘qui s’approchent de Dieu et sont donc évidents (âshkârak) et Le voient.’ Comp. âkau dans Y. LI, 13, qui a été considéré comme un loc. ↩︎
172:4 Voir nau. ↩︎
172:5 À vrag. ↩︎
173:1 Voir le verset précédent, où le demandeur se tient sur le chemin, cherchant à atteindre Garôdman. Il semble donc probable que hvâthrê se réfère à demânê garô. ↩︎
173:2 Comparer Y. LIII, 2, daunghô erezûs pathô. ↩︎
173:3 Comme indiqué précédemment, cette pièce entière rappelle Y. XXVIII. Le monarque y est représenté parlant exactement comme le font les porte-parole dans toute autre composition. Rien ne nous porte à croire que cette pièce soit l’œuvre d’un autre personnage important que Zarathustra, compte tenu des mots « Que Zarathustra énonce mes règles ». (Voir page 169.) ↩︎
173:4 Îshô staunghat â paithî. ↩︎
173:5 Considérons un suffixe ishti. ↩︎
173:6 Ici, le traducteur Pahlavi nous donne à la fois le texte et la traduction, aurvatô = arvand. ↩︎ ↩︎
173:7 Ou, « Mets un joug, tu pourras gagner ». ↩︎
173:8 Le Pont Kinvat, au sens propre comme au sens figuré. Comparer à « le pont de la terre » (Y. LI, 12). Les crises de l’effort, ou de la tentation, sont visées, car le Pont Kinvat était la dernière crise avant le salut ou la perdition. Les âmes des bons et des mauvais étaient accueillies par leur propre conscience sur le Pont, et encouragées ou injuriées. ↩︎
174:4 Voir Y. XLVI, 9. ↩︎
174:5 Le traducteur pahlavi accepte ici un sens d’acquisition ainsi que de désir : Aêtûnŏ zak î valman î avŏ hû-dânâk pavan khvahîsnŏ grîftâr hômanânî [mozd]. J’admets son indication, estimant que gardh a certainement un tel élément dans sa signification. ↩︎
175:1 Je ne peux ici que suivre les mots tels qu’ils sont écrits ; le sens est assez clair, bien qu’assez avancé. Les reconstructions à grande échelle sont rarement utiles. ↩︎
175:2 À en juger par le contexte, nous pouvons rendre argat ainsi. ↩︎
175:3 Le traducteur pahlavi traduit ici comme s’il lisait ushâ. Dans Y. XLVI, 3, il traduit ukhshânô. Le professeur Wilhelm, préférant comme ci-dessus, rappelle encore l’usage homérique favorisant « augmentateur ». Le Pahlavi a vakhshînîdâr dans Y. XLVI, 3. Ici hôsh zak î arûs dên bâm I. Ner. seul a compris arûs. ↩︎