[ p. 389 ]
1. (Une incitation au prêtre ou au fidèle.) Tandis que tu fréquentes le Bon Esprit, la Meilleure Droiture et Khshathra-vairya (le Royaume à désirer), parle aux disciples hommes et femmes de Zarathustra Spitama le saint, (et déclare) la louange qui doit être dite, celle du Yasna, même les mots contre lesquels aucune colère [1] ne prévaudra.
2. Et toi, ô Zarathustra [2] ! déclare nos paroles pour le sacrifice et l’adoration, les nôtres, les Immortels Généreux, afin que les eaux puissent (ainsi) être sacrifiées par toi, et les plantes, les Fravashis des saints, et les Yazads créés, célestes et terrestres, qui sont saints et bienfaisants.
1. Je me confesse adorateur de Mazda, pour la louange de Thraêtaona, l’Âthwyan. Qu’ils le déclarent : Propitiation au Fravashi de Thraêtaona, l’Âthwyan, le saint. 2. Nous sacrifions à Thraêtaona, l’Âthwyan, le saint seigneur de l’ordre rituel ; et puissions-nous être libérés du chien Kuro [3], du Tarewani [3:1] et du Karpan, (nous qui sommes) de [4] ceux qui sacrifient dans l’ordre. 3. (L’Ahuna [ p. 390 ] suit.) Sacrifice, hommage, force et rapidité soient au Fravashi de Thraêtaona, le saint. (Les raêska Ahem et Ahmâi suivent.)
1. Toutes les bonnes pensées, toutes les bonnes paroles et toutes les bonnes actions sont pensées, dites et faites avec intelligence, et toutes les mauvaises pensées, paroles et actions sont pensées, dites et faites avec folie. 2. Et que (les hommes qui pensent, parlent et font) toutes les bonnes pensées, paroles et actions habitent [5] le Ciel (comme leur demeure). Et que ceux qui pensent, parlent et font de mauvaises pensées, paroles et actions demeurent en Enfer. Car à tous ceux qui pensent de bonnes pensées, disent de bonnes paroles et font de bonnes actions, appartient le Ciel, le meilleur des mondes. Et cela est évident, et comme bien sûr (?) (ou, « et avec cela leur descendance »).
1. Je proclame l’Airyemâ-ishyô comme la plus grande de toutes les prières faisant autorité, ô Spitama ! comme la plus influente et la plus utile pour le progrès ; et puissent les Saoshyants (qui veulent nous faire progresser) l’utiliser et la vénérer.
2. Je parle en accord avec cela, ô Spitama ! et c’est pourquoi je régnerai en souverain sur les créatures qui sont miennes, moi qui suis Ahura Mazda. Que personne ne règne en tant qu’Angra Mainyu [6] sur des royaumes qui lui appartiennent, ô Zarathustra Spitama ! 3. Qu’Angra Mainyu soit caché sous la terre [7]. Que les Daêvas disparaissent également [ p. 391 ]. Que les morts ressuscitent (sans être gênés par ces ennemis), et que la vie corporelle soit maintenue dans ces corps désormais sans vie.
1. À Ahura Mazda, le radieux, le glorieux, aux Immortels Généreux, à la Force bien formée et majestueuse, au Coup de Victoire, donné par Ahura, à l’Ascendance Victorieuse (qu’il assure), au chemin de la douceur, au bon Zarenumant [8], à la Montagne « Lumineuse » faite par Mazda, et à tous les Yazads ! 2. Nous sacrifions à Ahura Mazda, le radieux, le glorieux, et aux Immortels Généreux qui gouvernent avec droiture, qui disposent (de tout) avec droiture, et à la Force bien formée et majestueuse, et au Coup de Victoire, et à l’Ascendance de la Victoire, et au chemin de la douceur, et à Zarenumant, le bien, que Mazda a créé, et à la Montagne « Lumineuse », et à chaque saint.
[9].
Que la propitiation soit faite au corps créé du Veau béni et à son âme (ainsi, s’il n’y a qu’une seule vache présentée [10]). Que la propitiation soit faite à votre corps et à votre âme à tous les deux (ainsi, s’il y en a deux [10:1]). — À votre corps et à votre âme (s’il y en a trois, ou à tout le troupeau [10:2]). (L’Ahuna suit.)
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[11].
1. Aux bonnes eaux, à toutes les eaux que Mazda a créées, à ce noble seigneur, Apãm-napât, et à toi, ô Ahurien d’Ahura, cette eau que Mazda a créée ! Soient sacrifice, hommage, propitiation et louange. (L’Ahuna suit.) 2. Nous te louons, ô Ahurien d’Ahura ! et nous complétons les bons sacrifices et les actes d’adoration par de belles offrandes et des offrandes accompagnées de louanges, qui te conviennent parmi les saints Yazads. Je m’efforcerai de te satisfaire. Je te répandrai. [Qu’ils récitent maintenant les nobles Gâthas qui appartiennent au rituel.]
[12].
1. Les lunes de la saison décroîtront. Que les Mazdayasniens (prient) pour un frappeur qui puisse détruire rapidement (le démon qui cause leur déclin). Et que le malin meure rapidement, en effet. Car aucun de ses adeptes ne peut maintenir ce Druga par la prière.
2. Frappant férocement [13] de son arme, elle, la Drug(k), continue son chemin, et elle a été la plus puissante. Et elle erre, ô Zarathustra ! Aussi consciente de sa puissance, et forte [14] à mesure qu’elle avance [ p. 393 ] que la pécheresse Drug(k). Mais que Khshathra [15] soit avec moi, afin que… le mortel puisse mourir, car alors le coup de destruction s’abattra sur la Drug(k) [16].
1. L’Ahuna-vairya est une prière pour être (vénéré et) choisi comme l’élu de Mazda. Le Khshathra-vairya est pareil, ainsi que le Yâ daêna [17]. Ils (elle) obtiendront la récompense. Yathâ ahû vairyô. C’est la parole de Mazda. Ce sont les paroles de saison. C’est la parole Mãthra-spenta, l’insoumise, l’introuvable, la victorieuse, l’adversaire de la malice, la parole guérisseuse et victorieuse de Mazda, qui, telle qu’elle est prononcée [18], donne la plus grande victoire à celui qui la prononce. 2. J’ai déclaré l’hymne le plus utile et le plus victorieux contre les paroles d’Aêshma, qui est salutaire et guérisseur, et propice au progrès, le multiplicateur et le promoteur de la croissance. Et que l’adorateur le présente avec une offrande généreuse… . avec ses paroles agréables. Que cela soit fait par la véritable grâce qui nous aide le plus [19]. Le Royaume (appartient) à Ahura, qui peut accorder au pauvre un nourricier [20].
389:1 Autres « les mots sans restriction ». ↩︎
389:2 Peut-être que « Zarathoustra » est ici simplement l’équivalent de prêtre. ↩︎
389:4 Formations maladroites. ↩︎
390:1 Ashaêta = â + shaêta employé au subjonctif. ↩︎
390:2 Insérer « de la mauvaise foi ». ↩︎
390:3 Dans Y. IX, 14, 15, c’est l’Ahuna-vairya qui précipite les Daêvas sous terre. ↩︎
391:1 Selon les Bundahis, le nom d’un lac. ↩︎
391:2 Ce fragment était prononcé lorsque l’on tirait le lait de la vache, ou des vaches, pour l’offrande, et lorsque l’on recevait l’eau avec laquelle on devait laver le pis de la vache. (Trad. espagnole, vol. III, p. 254.) ↩︎
391:3 Ces mots sont introduits en persan comme rubrique. ↩︎ ↩︎ ↩︎
392:1 Ces paroles devaient être prononcées lorsque le vase contenant le Zaothras serait pris en main (Esp.). ↩︎
392:2 Ce fragment est très fragmentaire et grammaticalement très corrompu. La traduction est entièrement conjecturale. La section IX présente également des irrégularités. ↩︎
392:3 On peut supposer qu’il s’agit d’une forme de dva. ↩︎
392:4 « Avec son arme. » ↩︎
393:1 Khshathraka ? ↩︎
393:2 Voir Y. XXX, 10. ↩︎
393:3 Je suppose donc qu’il s’agit des premiers mots d’une pièce. ↩︎
393:4 « Pour la guérison. » ↩︎
393:5 Y. L, 11. ↩︎
393:6 Dernière ligne de l’Ahuna. ↩︎