1. Nous adorons Ahura Mazda, le saint seigneur de l’ordre rituel, qui dispose (de tout) correctement, le plus grand Yazad, qui est aussi le plus bienfaisant, et celui qui fait avancer les colonies, le créateur de bonnes créatures ; oui, nous l’adorons avec ces Zaothras offerts, et avec des paroles prononcées avec vérité et scrupule ; et nous adorons chaque saint Yazad du ciel (également) !
2. Et nous adorons Zarathustra Spitâma dans notre sacrifice, le saint seigneur de l’ordre rituel avec ces Zaothras et avec des paroles fidèlement prononcées ; et nous adorons chaque saint Yazad terrestre comme nous l’adorons ; et nous adorons aussi le Fravashi de Zarathustra Spitâma, le saint. Et nous adorons les paroles de Zarathustra et sa religion, sa foi et sa tradition.
3. Et nous adorons les anciennes religions du monde [^1072] consacrées à la Justice, qui furent instituées [ p. 256 ] à la création, les saintes religions du Créateur Ahura Mazda, le resplendissant et glorieux. Et nous adorons Vohu Manah (le Bon Esprit), et Asha Vahista (qui est la Justice la Meilleure), et Khshathra-vairya, le Royaume désirable, et le bon et généreux Âramaiti (la vraie piété des croyants), et Haurvatât et Ameretatât (notre Bien-être et notre Immortalité).
4. Oui, nous adorons le Créateur Ahura Mazda et le Feu, le fils d’Ahura Mazda, et les bonnes eaux qui sont faites par Mazda et saintes, et le soleil resplendissant des chevaux rapides, et la lune avec la semence du bétail (dans ses rayons [^1073]) ; et nous adorons l’étoile Tistrya, la brillante et glorieuse ; et nous adorons l’âme du Veau de dotation bénie, (5) et son Créateur Ahura Mazda ; et nous adorons Mithra des vastes pâturages, et Sraosha (Obéissance) le béni, et Rashnu le plus juste, et les bons, héroïques et généreux Fravashis des saints, et le Coup-de-victoire donné par Ahura (tel qu’il est). Et nous adorons Râman Hvâstra, et le Vent généreux du don béni, (6) et (son) Créateur Ahura Mazda, et la bonne Religion Mazdayasnienne, et la bonne Béatitude et Arstât.
Et nous adorons le ciel et la terre de don béni, et la généreuse Mãthra, et les étoiles sans commencement (à leur course), disposées d’elles-mêmes comme elles le sont.
7. Et nous adorons les glorieuses œuvres de Justice dans lesquelles les âmes des morts trouvent satisfaction et délice [(Pâzand) qui sont les Fravashis [ p. 257 ] des saints], et nous adorons (le Ciel) le meilleur monde des saints, brillant, tout glorieux.
8. Et nous adorons les deux, l’offrande de lait et la libation, les deux qui font couler les eaux [^1074] et fleurir les plantes, les deux ennemis qui rencontrent le Dragon [^1074] fabriqué par le démon ; et qui sont destinés à rencontrer, à vaincre et à mettre en fuite ce trompeur [^1075], le Pairika, et à contredire la malice insultante de l’Ashemaogha (l’hérétique persécuteur) et celle du tyran impie plein de mort [^1076].
9. Et nous adorons toutes les eaux et toutes les plantes, et tous les hommes et toutes les femmes de bien. Et nous adorons tous ces Yazads, célestes et terrestres [^1077], qui sont bienfaisants et saints.
10. Et nous t’adorons (notre) demeure, toi qui es la (terre, notre) généreuse Âramaiti [^1078], et toi, ô Ahura Mazda, ô saint Seigneur de cette demeure [^1079]! qui est la demeure des troupeaux sains et des hommes sains, et de ceux qui sont à la fois dotés de santé et amoureux du droit rituel.
(Réponse de l’adorateur individuel (?).) C’est pourquoi, quelle que soit la personne, ou quelle que soit l’influence corporelle, qui est la plus utile et la plus préservatrice dans cette demeure (donc possédée par Mazda), que celle-ci me rencontre dans ma demeure, et qu’elle y demeure été comme hiver. (Ou [1] que celle-là me rencontre dans toute ma maison, [ p. 258 ] en qui se trouvent quelles sont les influences qui ont le pouvoir le plus puissant pour le corps et la vie de la personne ; oui, que celle-là me rencontre là, et qu’elle y demeure été comme hiver (pour mon secours) !)
255:2 Ainsi le traducteur pahlavi, lisant probablement angheus; autrement p. 256 ‘de la conscience qui aime le bien.’ Dans Yast XIII, 118 le mot est un nom propre par erreur. ↩︎