[1].
(Le YêNhê. (À celui) des êtres nous offrons, dont Ahura Mazda reconnaît la supériorité (fidélité) dans le sacrifice en raison de la sainteté (en lui ; oui, même à ces saintes femmes nous sacrifions aussi) dont (la fidélité supérieure est ainsi également connue ; ainsi) nous sacrifions à (tous, aux deux) les hommes et les femmes (des saints) !) [ p. 269 ] 1. Un mot pour le Yasna par Zarathustra, le saint. YêNhê, etc. Ici l’adorateur indique et offre le Yasna (qui est le culte sacrificiel) de Mazda comme par le commandement (ou comme l’institution) d’Ahura [2]. Hâtãm. Ici, l’adorateur offre le culte sacrificiel comme s’il s’agissait des êtres qui sont parmi ceux qui sont destinés à vivre [3]. 2. Yaunghãm. Ici, il indique et offre le culte sacrificiel de ces saintes femmes qui ont Âramaiti à leur tête [4], en hommage aux Immortels. Ce sont les trois phrases qui comprennent tout le discours yasnien. (Question.) À qui ce Yasna est-il adressé ? (Réponse.) Aux Immortels Généreux (au cours du Yasna). 3. Alors Mazda parla : Le salut à celui-ci, qui qu’il soit ! Puisse le souverain absolu Ahura l’accorder. (Question.) 4. À qui a-t-il répondu par cette réponse ? (Réponse.) Il répondit : L’état de salut ; et avec cette réponse, « l’état de salut », il a répondu à chaque saint qui existe, à chaque personne qui vient à l’existence, et à chaque personne qui existera dans le futur. (Question. Qui a répondu ainsi ? Réponse.) Le meilleur. (Question. Qu’a-t-il répondu ?) (Réponse.) La meilleure chose. (C’est-à-dire) le meilleur, Mazda, a répondu le meilleur et le saint (réponse) pour l’homme meilleur et saint. 5. Nous sacrifions à cette pièce, le YêNhê hâtãm, le Yast éminent et saint.
268:2 Les expressions de cette prière ont été suggérées par Y. LI, 22 ; mais le Zand ne suit pas systématiquement les pensées du Gâtha. Tem compris doit être fourni comme objet pour yazamaidê en relation avec yêNhê, ainsi que tauskâ pour yaunghãm. Dans Y. LI, 22, il n’est cependant nullement certain que yazâi s’applique à un tem yêhyâ. Gardant le vingt et unième verset à l’esprit, je suis obligé de référer yêhyâ à nâ spentô. Ici, cependant, hommes et femmes sont adorés, car il est improbable que les « Immortels » dont les noms sont au féminin soient visés. La prière est en dialecte gâtique, et le mètre ancien ne pourrait guère contenir une formation aussi artificielle. Elle ne peut être défendue que par le teng yazâi hvâis nâmenîs de Y. LI, 22.
Ou bien le compositeur de la prière a-t-il correctement traduit Y. LI, 22, et a-t-il hardiment écrit ses paroles succinctes comme étant claires pour ses auditeurs à partir d’explications aujourd’hui perdues ? De telles explications (orales ou écrites) existaient naturellement dès le début. Aucun compositeur ne manque d’analyser ses œuvres. ↩︎
269 : 1 faisant référence à yêNhê à Ahura (?). ↩︎
269:2 Apte à vivre, pur. ↩︎
269:3 Les Ameshôspends dont les noms sont au féminin ; ainsi les Zandistes à tort. ↩︎