1. Avec un Baresman amené à son lieu désigné accompagné du Zaothra au moment de Hâvani, je désire approcher l’offrande de Myazda avec ma louange, pendant qu’elle est consommée, et de même Ameretatât [^926] (en tant que gardien des plantes et du bois) et Haurvatât (qui garde l’eau), avec la viande (fraîche) [^927], pour la propitiation d’Ahura Mazda, et des Immortels Généreux [ p. 208 ], et pour la propitiation de Sraosha (qui est l’Obéissance) le béni, qui est doté de sainteté, et qui frappe du coup de la victoire, et fait avancer les colonies.
2. Et je désire m’approcher de Haoma et Parahaoma [^928] avec mes louanges pour la propitiation du Fravashi de Spitâma Zarathustra, le saint. Et je désire m’approcher du bois (sacré) avec mes louanges, avec le parfum, pour la propitiation de toi, le Feu, ô fils d’Ahura Mazda !
3. Et je désire m’approcher des Haomas avec mes louanges pour la propitiation des bonnes eaux que Mazda a créées ; et je désire m’approcher de l’eau Haoma, et du lait frais [1] avec mes louanges, et de la plante Hadhânaêpata, offerte avec sainteté pour la propitiation des eaux qui sont faites par Mazda.
4. Et je désire approcher ce Baresman avec le Zaothra avec mes louanges, avec son lien [2] et sa sainteté répandue pour la propitiation des Immortels Généreux. Et je désire avec (?) ma voix les pensées bien pensées, les paroles bien dites, les actes bien accomplis, et la récitation des Gâthas tels qu’ils sont entendus. Et je désire approcher les Mãthras bien dits avec mes louanges, et cette seigneurie (supérieure) avec cette sainteté, et cette réglementation exacte [3] (du Ratu), et la prière révérencieuse pour les bénédictions (prononcée à l’heure appropriée) ; et je désire les approcher pour le contentement et la propitiation [ p. 209 ] des saints Yazads, célestes et terrestres, et pour le contentement de l’âme de chaque homme.
5. Et je désire m’approcher avec mes louanges des Asnya, des seigneurs de l’ordre rituel, et des Hâvani, Sâvanghi et Vîsya, les saints seigneurs de l’ordre rituel. Et je désire m’approcher avec le Yast [4] de Mithra aux vastes pâturages, aux mille épis, aux myriades d’yeux, le Yazad au nom prononcé, et avec lui Raman Hvâstra.
6. Et je désire approcher Rapithwina avec mes louanges, le saint seigneur de l’ordre rituel, et Frâdat-fshu et Zantuma, et la Meilleure Justice, et le Feu d’Ahura Mazda.
7. Et je désire approcher Uzayêirina, et Frâdat-vîra et Dahvyuma* avec mes louanges, avec ce majestueux Ahura Napât-apãm, et les eaux faites par Mazda,
8. Et Aiwisrûthrima, et Aibigaya, et Frâdat-vîspãm-hugaiti, et Zarathustrôtema avec le Yast des Fravashis des saints [5], et des femmes qui ont beaucoup de fils, et la prospérité inchangée tout au long de l’année, et de la Puissance, bien formée et majestueuse, frappant victorieusement, faite par Ahura et de l’Ascendance Victorieuse (qu’elle assure).
9. Et je désire approcher Ushahina, Beregya et Nmânya avec le Yast de Sraosha (Obéissance) le sacré, le saint, qui frappe du coup de la victoire et fait avancer les colonies, et avec celui de Rashnu, le plus juste, et Arstât [ p. 210 ] qui favorise les colonies et les fait croître.
10. Et je désire approcher les fêtes mensuelles, les seigneurs de l’ordre rituel, et la nouvelle lune et la lune décroissante, et la pleine lune qui disperse la nuit,
11. Et les fêtes annuelles, Maidhyô-zaremaya, Maidhyô-shema, Paitishahya, et Ayâthrima l’engendreuse qui dépense la force des mâles, et Maidhyâirya, et Hamaspathmaêdhaya, et les saisons, seigneurs de l’ordre rituel, (12) et tous ces seigneurs qui sont les trente-trois, qui s’approchent le plus près au temps de Hâvani, qui sont les Seigneurs d’Asha appelés Vahishta (et dont les services furent) inculqués par Mazda, et prononcés par Zarathustra, comme les fêtes de la Justice, le Meilleur.
13. Et je désire m’approcher d’Ahura et de Mithra, les deux sublimes et impérissables, les saints, et avec le Yast de ces étoiles qui sont les créatures de Spenta Mainyu, et avec le Yast de l’étoile Tistrya, le radieux, le glorieux, et avec celui de la lune qui contient la semence du bétail, et avec celui du soleil resplendissant, l’œil d’Ahura Mazda, et de Mithra, seigneur des provinces, et avec celui d’Ahura Mazda (tel qu’Il règne en ce jour) le radieux, le glorieux, et avec celui des Fravashis des saints (qui règnent ce mois),
14. Et avec ton Yast, le Feu, ô Ahura fils d’Ahura Mazda ! avec tous les feux, et aux bonnes eaux avec le Yast de toutes les eaux qui sont faites par Mazda, et avec celui de toutes les plantes que Mazda a faites.
15. Et je désire m’approcher avec le Yast du [ p. 211 ] Mãthra Spenta, le saint, l’efficace, la loi composée contre les Daêvas, les Zarathustriens, et avec celle de la longue descendance de la Religion que Mazda a donnée.
16. Et je désire m’approcher avec le Yast du Mont Ushi-darena, fait par Mazda, et de tous, glorieux de sainteté, et abondant en éclat, et avec celui de la Gloire Royale, faite par Mazda ; oui, avec celui de la gloire non consommée que Mazda a faite, et avec celui d’Ashi Vanguhi, et de Kisti Vanguhi, et avec celui du bon Erethe, et du bon Rasãstât, et de la bonne Gloire, et du Bienfait que Mazda a donné.
17. Et je désire m’approcher avec le Yast de la bonne et pieuse Bénédiction de l’homme pieux et du saint, et avec celui de la terrible et rapide Malédiction du sage, la malédiction Yazad, (18) et de ces lieux, régions, pâturages et demeures, avec leurs sources d’eau, et avec celui des eaux, et des terres, et des plantes, et avec celui de cette terre et de ce ciel, et avec celui du vent sacré et des étoiles, de la lune et du soleil, et avec celui des étoiles sans commencement, autodéterminées et auto-muées, et avec celui de toutes les saintes créatures qui sont celles de Spenta Mainyu, mâle et femelle, régulateurs de l’ordre rituel, (19) et avec celui du haut seigneur qui est la Justice (lui-même, l’essence du rituel), et avec celui des jours dans leur durée, et des jours pendant la lumière du jour, et avec celui du mensuel fêtes, et les fêtes annuelles, et avec celles des différentes saisons qui sont seigneuriales du rituel au moment de Hâvani.
20. Et je désire m’approcher de l’offrande de viande avec un Yast, et Haurvatât (qui garde l’eau), et Ameretatât (qui garde les plantes et le bois), avec [ p. 212 ] le Yast de la chair sacrée pour la propitiation de Sraosha (Obéissance) le béni et le puissant, dont le corps est le Mãthra, de celui à la lance audacieuse, le seigneurial, le Yazad du nom prononcé.
21. Et je désire approcher à la fois Haoma et le jus de Haoma avec un Yast pour la propitiation du Fravashi de Zarathustra Spitâma, le saint, le Yazad du nom prononcé. Et je désire approcher les billettes de bois avec un Yast, avec le parfum pour la propitiation de toi, le Feu, ô fils d’Ahura Mazda ! le Yazad du nom prononcé.
22. Et je désire m’approcher avec un Yast pour les puissants Fravashis des saints, les écrasants, les Fravashis de ceux qui s’en tenaient à l’ancienne tradition, et de ceux de leurs proches.
23. Et je désire m’approcher de tous les seigneurs de l’ordre rituel avec un Yast, de tous les bons Yazads, célestes et terrestres, qui sont (établis) pour l’adoration et la louange à cause d’Asha Vahista (de la meilleure justice).
24. Je me confesserai Mazdayasnien, de l’ordre de Zarathustra, ennemi des Daêvas, dévoué à la tradition du Seigneur pour Hâvani, le saint seigneur de l’ordre rituel, pour le sacrifice, l’hommage, la propitiation et la louange, et pour Sâvanghi et Vîsya, le(s) saint(s) seigneur(s) de l’ordre rituel, et pour le sacrifice, l’hommage, la propitiation et la louange des seigneurs du jour dans leur durée, et des jours pendant la lumière du jour, et pour les régulateurs du mois, et les régulateurs de l’année, et pour ceux des (plusieurs) saisons, pour leur sacrifice, et leur hommage, leur propitiation et leur louange.
(Le Zaotar parle [6]) : En tant qu’Ahû à [ p. 213 ] (vénéré et) choisi, que le prêtre me parle [7].
(Le Ratu répond) : En tant qu’Ahû à (vénérer et) choisir, que celui qui est le Zaotar parle [7:1] à moi.
(Le Zaotar à nouveau) : Alors que le Ratu, de sa Justice, saint et savant, parle !
207:1 Voir note sur Y. I, 16. ↩︎
207:2 Spiegel a observé avec vérité qu’Ameretatât et Haurvatât peuvent représenter séparément tous les fruits et les liquides offerts. ↩︎
207:3 Les Parsis modernes, suivis par Haug, traduisent par « beurre » ; mais Spiegel est enclin à discréditer cette tradition ultérieure, soutenant que « chair » était à l’origine prévu ; mais lorsqu’il est devenu désuet en Inde, le lait a été substitué, d’où l’erreur.
Gaus hudhau, dans son sens premier, signifiait bien sûr « le Kine de la dotation bénie ». (Les répétitions sont à nouveau écourtées.) ↩︎
208:1 Le jus Haoma. ↩︎
208:2 C’est donc mieux que « viande fraîche ». Les fluides sont ici les principaux objets d’attention. ↩︎
208:3 Avec sa ceinture. ↩︎
208:4 Anghuyãm—rathwãm sont apparentés à ahû et ratu ; de même pour les Pahlavi ahûŏîh et radîh, et Ner. svâmitâmka gurutâmka. ↩︎ ↩︎