© 2001 Jean Royer
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Nous avons vu dans la première partie le cas d’Anova, première planète habitée de Nébadon et nous avons estimé qu’elle devait maintenant être au septième stade de lumière et de vie. Pouvons-nous étendre nos estimations?
On nous dit que Lucifer était devenu Souverain Systémique 500000 ans auparavant, mais attention, il s’agit bien d’années nébadoniennes (valant approximativement 5 de nos années) et non d’années urantiennes, sinon Lucifer n’aurait jamais pu envoyer de message lors de la reconnaissance de notre planète comme terre habitée (LU 62:7.5) Nous savons que 37 Princes Planétaires ont été pris dans la Rébellion de Lucifer (LU 53:7.1). Or cette rébellion a eu lieu il y a environ 200 000 ans et le livre nous précise ici qu’il s’agit bien de nos années (LU 53:4.1).
On nous précise aussi que Lucifer était administrateur en chef de 607 mondes habités (LU 53:1.1)
Cela doit vouloir dire au moment de la rébellion et non quand il a été nommé. Mais cela veut aussi dire qu’il n’y a eu qu’un seul nouveau monde dans Satania en 200000 ans. Nous sommes loin de notre moyenne de 71428 ans par planète. Une conclusion s’impose, c’est que les planètes ne deviennent pas habitables de manière régulière mais plutôt en groupe, c’est ce que semble confirmer la référence suivante: « Plus de deux cent autres planètes de ce système évoluent favorablement pour devenir des mondes habités dans un avenir encore indéterminé. » (LU 15:14.5)
Il nous faut donc revenir aux statistiques générales. Les calculs de Sadler sont-ils confirmés ?
Selon W. Sadler Jr l’âge d’Orvonton serait d’environ 40000 billions d’années (4 x 1016) (Voir Appendices Nº XVII)
Nous pourrions le calculer d’une autre manière, comme suit :
Il y a 5 342 482 337 666 planètes habitées dans les sept superunivers (LU 15:14.8) Si nous disons que Nébadon est un univers normal et que le temps moyen pour qu’apparaisse un nouveau monde est de 52081 ans, arrondi à 52 000 ans, cela nous donne un univers vieux de 277 809 071 558 632 ans, mais c’est pour les sept superunivers. Contrairement aux univers locaux, on peut penser qu’ils se développent à peu près en même temps, même si Orvonton est un peu en retard. Or le chiffre précédent divisé par 7 nous donne en gros 39 687 billions d’années, ce qui est finalement assez proche des 40 000 billions de Sadler.
S’il y a encore un certain désaccord, outre le fait que nous ayons arrondi nos chiffres, c’est peut-être parce que Sadler compte le temps physique et non le temps d’habitation. A mon avis, prendre un tiers du temps pour l’organisation physique c’est trop. En effet nous ne sommes pas au niveau des milliards d’années comme dans le cas des univers locaux, mais au niveau des billions, ce qui fait une différence. De toute façon, nous sommes bien dans le même ORDRE de temps. Que celui qui en est à un billion près nous jette la première nébuleuse.
Après cette incursion dans les grands nombres revenons un peu à notre système.
Les 37 Princes rebelles doivent être parmi ceux dont les planètes n’étaient pas encore ancrées dans la lumière et dans la vie, par conséquent des planètes qui avaient moins de 2000000 d’années. On imagine mal en effet des planètes ancrées entrer en rébellion. Mais si on estime que les 37 mondes ont été habités au cours de ces deux millions d’années on aura : 2 000 000 : 37 = 54 054, soit quelque chose d’assez proche de la moyenne de Nébadon ;
Nous pouvons spéculer un peu plus loin encore et estimer que dans ces conditions les 607 - 37 = 570 mondes restants étaient déjà tous ancrés dans la lumière et dans la vie et que si Satania, le numéro 24 de la 70 ème constellation avait ce contingent c’est aussi que des systèmes complets dans Nébadon pouvaient être ancrés dans la lumière et dans la vie.
Jean Royer
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