© 1998 François Le Rohellec, Jean Royer, Guy Bourhis, Anne-Marie Ronfet, Joseph Le Dain, Séverin Desbuisson
© 1998 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Journal de l'association L'A.F.L.L.U. Association Francophone des Lecteurs du Livre d'URANTIA
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8, Passage de la Bonne Graine
75011 PARIS—France
Ami(e)s lecteurs, Pour l’A.F.L.L.U., c’est un peu la rentrée … et l’occasion d’entreprendre de nouveaux projets.
Ainsi, nous comptons sur chacun de vous pour entamer avec succès un programme de distribution du Livre d’Urantia dans les bibliothèques. Nous projetons aussi de mettre progressivement en place les moyens d’éditer aisément et à moindre frais vos études et travaux d’envergure sur le L.U. qui ne pourraient rentrer dans le lien ; un premier ouvrage vous est d’ores et déjà proposé.
Enfin, c’est avec le souvenir vivace de ce grand moment de fraternité qu’a été la rencontre internationale d’Helsinki — 4 petits jours ont été à peine suffisants pour pénétrer un tant soi peu la richesse des participants et pour se laisser envahir par l’Esprit du lieu — que je vous convie à notre prochaine rencontre nationale qui aura lieu fin novembre dans le sud de Paris.
François Le Rohellec
Président de l’A.F.L.L.U.
❧ 1955 URANTIA Foundation. Tous droits réservés. Ces matériaux tirés du Livre d’URANTIA sont utilisés avec autorisation. Toute(s) représentation(s) artistique(s), interprétation(s), opinion(s) ou conclusion(s) sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) celle(s) de son auteur et ne représente(nt) pas nécessairement les vues de la Fondation URANTIA ou celles de ses sociétés affiliées.
Dépôt légal : Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
Abonnement en 1998: 100 FF par an (environ 4 numéros)
Chez les Urantiens l’an 2000 a été marqué sans excès. Il faut dire que la grande peur avait eu lieu quelques années auparavant et que certains avaient oublié cette parole de Jésus: La chute des nations, l’effondrement des empires, la destruction des Juifs incroyants, la fin d’un âge, ou même la fin du monde, en quoi ces choses concernent-elles celui qui croit à l’évangile et qui a enfoui sa vie dans la sécurité du royaume éternel ? LU 176:3.2
Nous ne sommes donc pas des millénaristes. Pourtant nous n’y échappons pas complètement. D’abord il y a cette comparaison entre le temps écoulé depuis l’effusion de Machiventa et l’effusion de Jésus 1973 ans (LU 93:2.1), et le temps écoulé entre la naissance de Jésus et la parution du Livre d’URANTIA, 1962 ans (1955 +7) et puis il y a cette petite remarque qui laisse à penser, au moins à certains, que le Livre est destiné à avoir un impact direct pendant mille ans: _Une telle expansion conceptuelle priverait les penseurs mortels du prochain millénaire du stimulant… _(LU 30:0.2)
Mise en perspective, l’attente des Urantiens apparaît plus posée que celle des fondamentalistes chrétiens. Le retour en gloire du Fils Créateur ne paraît pas primordial pour la plupart d’entre nous. Curieusement, alors que le chef des séraphins dit attendre le retour de Melchizédek à tout moment, (Attention ‘à tout moment’ a été remplacé par ‘à nouveau’ dans la version vinyl, c’est une erreur!; l’anglais dit littéralement n’importe quel jour à n’importe quelle heure) un autre Melchizédek nous assure qu’il doit revenir « dans un peu plus de mille ans » (LU 93:10.10)
Quand ils ont lu le Livre une ou deux fois nombre d’Urantiens attendent plus volontiers l’ère de lumière et de vie que le retour de Jésus ou de Melchizédek. Cette idée même s’estompe pourtant assez rapidement au regard de la vision de notre planète que nous offre la couverture médiatique. Alors peut-être pouvons-nous faire référence à l’attente des Vanites dans le jardin d’Eden, près de 175000 ans avant l’arrivée promise d’Adam. Quelle somme de foi a-t-il fallu à Van et Amadon pour continuer à cultiver le jardin alors que monde alentour continuait allègrement à se massacrer !
Face à la somme de guerres, de famines, d’attentats, de destructions en tous genres, saurons-nous garder une vision positive de l’évolution? Saurons-nous continuer à être des agondontaires?
Jean Royer
Texte d’une conférence donnée par Guy Bourhis à Paris en 1984. Ce texte est une sorte d’introduction pour une étude nettement plus longue sur le même sujet. Cette étude intitulée « Voyage dans le cœur d’un enfant » sera prochainement disponible.
Micaël, au cours de sa 7ème et dernière effusion nous a délivré un message que nous devons ne pas perdre de vue dans la préparation de notre survie. Ce message est l’exemple.
En effet, inlassablement, Micaël a montré aux hommes d’Urantia et aux êtres évolutionnaires des systèmes de Nébadon ce qu’il fallait faire pour mériter cette survie et marcher vers la maison du Père, le Paradis.
Guy Bourhis
Ce texte a sans doute suscité un intérêt très fort chez les lecteurs qui ont des enfants. Il invite à une réflexion sur l’expérience parentale mais aussi sur le libre-arbitre. Bien des lecteurs du LU n’ont pas imposé ni même favorisé la lecture du Livre chez leurs enfants. Parce qu’ils n’ont pas senti que le moment pouvait être favorable. En sont-ils pour cela de piètres parents? Un individu chemine parfois si longtemps avant de trouver un semblant de vérité… De plus un enfant élevé dans un climat serein et ouvert à des valeurs plus élevées, même s’il ne lit pas le Livre en perçoit inconsciemment la valeur et un jour, peut être beaucoup plus tard, y viendra-t-il de lui-même quand ses parents ne seront plus là pour l’influencer…Sinon, tant pis. A chacun son chemin. Il est vrai que les enfants de Guy étaient vraiment très petits et que c’est un âge magique. Il paraîtrait que les grandes questions de la vie sont déjà posées pour un enfant de sept ans, l’âge de raison. Pourquoi ne pas poser certains jalons à ce moment là ? L’idée du guide intérieur par exemple peut être intéressante et elle est commune a beaucoup d’enseignement religieux (L’esprit qui nous habite…) mais parler à son Ajusteur même pour un enfant peut s’avérer un peu dangereux… Cela ne se passe pas comme cela…Et puis pourquoi créer un clivage entre nos enfants et leurs camarades de classe ou leurs petits voisins. Cela serait merveilleux dans un monde baigné de lumière mais cela n’est pas le cas et nous vivons dans une sorte de tension entre le monde tel qu’il est et ce que nous aimerions qu’il soit. Les enfants doivent l’apprendre aussi et se positionner par eux-mêmes face à leurs petits amis non pas parce que ceux ci ne connaissent pas l’Ajusteur mais parce qu’ils découvrent que chaque individu a son propre caractère. Nous pouvons être attentifs à leurs problèmes, répondre le mieux possible à leurs questions quand ils nous les posent, éveiller leur curiosité en étant nous-mêmes curieux. La globalité du LU est immense et elle est encore il faut le dire marginale dans nos sociétés. Nous devons composer avec fraternité et ne pas devenir des intégristes. Nos enfants sont comme ceux des autres.
Anne-Marie Ronfet
(Qu’est-ce que la fusion personnelle avec l’Ajusteur)
« Dans le temps, la pensée conduit à la sagesse et la sagesse mène à l’adoration. Dans l’éternité, l’adoration conduit à la sagesse aboutit à la finalité de la pensée. »
| Il nous est donné de penser que : si l’effort de la Personnalité pour fusionner avec l’Ajusteur ne peut s’accomplir que par l’action coordonnée de l’adoration et de la sagesse, cette action elle-même ne s’opérera réellement qu’avec le concours, oh combien efficace, de l’Ajusteur. La Personnalité et l’Ajusteur sont alliés dès que la Personnalité prend acte de la présence de l’Ajusteur.
Jean-Marie Chaise
(Transcrit [et traduit] d’après une conférence par Bill Sadler au cours d’un study-groupe)
Jésus aurait-il pu se sauver lui-même de la croix, et partir pour mourir d’une mort naturelle et quand même obtenir la somme totale de l’expérience humaine ?
Non, pas sans violer les décisions qu’il fit pendant les quarante jours dans le désert après son baptême. Jésus prit des décisions qui, en partie, se résument en ceci : Il n’emploierait pas ses pouvoirs de créateur pour s’aider lui-même. Il pourrait les employer pour aider ses frères humains, mais il ne les emploierait jamais pour s’aider lui-même — et il ne le fit jamais.
Je pense qu’il aurait pu humainement éviter le supplice de la croix, mais il choisit de ne pas le faire. Et ayant invoqué cette chaîne de circonstances, il en accepta les conséquences. Il n’aurait pas eu à entrer dans Jérusalem le Dimanche des Rameaux, et y enseigner pendant cette dernière semaine, ni s’attarder à Gethsemane. Et ayant fait ces choses, il accepta le cours des événements humains.
Et je crois qu’il faisait ceci pour prouver quelque chose. Je crois qu’il essayait de montrer à tous les êtres humains qu’il comprend ce que c’est que de subir un « coup dur » dans la vie — un coup vraiment dur. Et cela fait mal aussi.
Quand il pria dans Gethsemane, ce n’était pas une prière en l’air. C’était une prière d’un être humain qui n’aimait pas ce qui se présentait dans le futur immédiat, et être crucifié était la manière la plus ignoble qu’ils avaient pour mettre à mort un être humain. Un citoyen romain ne pouvait pas être crucifié. Il pouvait être décapité, mais il ne pouvait être crucifié. Le Jésus humain était un peu atterré par ce qui l’attendait et il voulait seulement vérifier, vous savez — est-ce vraiment maintenant le traitement que l’on me réserve ? J’ai toujours été très content qu’il ait posé cette question. Il ne faisait que vérifier pour en être sure.
Quand il pria dans Gethsemane et dit « Père, dois-je boire cette coupe ?» Excusez-moi d’employer un langage ordinaire. « Est-ce vraiment le traitement final ?» Non, il n’aurait pas pu se sauver lui-même de la croix dans la situation dans laquelle il se trouvait, sans violer sa propre position fondamentale, qu’il avait faite au commencement de sa carrière publique.
sont connues, mais méritent, je crois d’être lues, surtout à la lumière du Livre d’Urantia. En voici une traduction libre.
Je n’ai pas l’âme couarde,
Tremblant au sein d’un monde livré à la tempête !
Je vois briller les Merveilles célestes,
Et la Foi y brille qui m’arme contre la peur.
O Dieu qui est en moi,
Déité Eternelle et Toute-Puissante !
Vie qui a élu domicile en moi,
Comme moi, Vie éternelle, trouve en toi sa puissance.
Vaines sont les milliers de croyances
Qui agitent les cœurs humains, indiciblement vaines ;
Sans plus de validité que des herbes fanées
Ou l’écume la plus oiseuse de l’océan sans limites
Pour éveiller le doute en quelqu’un
Qui participe si sûrement à ton infinité,
Qui est si fermement ancré
Au roc inébranlable de l’Immortalité.
Dans l’étreinte de l’amour
Ton esprit engendre d’éternelles années,
Les imprègne et les couve
Change, maintient, dissout, crée et protège.
Si disparaissaient la terre et la lune,
Et que les soleils et les univers cessaient d’être,
Toi subsistant seul,
Il n’y a pas place pour la Mort,
Il n’y a pas un atome qu’elle puisse anéantir ;
Puisque tu es l’Etre et le Souffle
Et que ce que tu es ne saurait être détruit.
Les 7,8,9 et 10 août 1998 se déroulait à Helsinki la première conférence internationale de l’IUA en dehors des États-Unis. Environ cent cinquante lecteurs s’étaient donnés rendez-vous pour se retrouver et aborder le thème : faits, significations, et valeurs.
Dès le jeudi soir la plupart d’entre nous était déjà arrivée au centre de congrès Unitas. Situé à l’Est de la ville, ce complexe dédié aux conférences est agréablement bordé par la mer et les forêts alentours. Après s’être acquitté avec soulagement du fardeau que représente de lourdes valises nous avons joint les autres participants pour découvrir leurs itinéraires de voyages et profiter du buffet qui nous attendait. Mais déjà, il fallait nous séparer ; la raison nous rappelait les contraintes de l’ordre du jour du lendemain. Ce soir là, le clair de lune et le regard de la mer nous observant de son œil calme, à travers la lisière d’arbres fut notre dernier souvenir.
Joseph et Séverin.
Dans le nº 6 du Lien, nous posions la question suivante : A la page 330§2, l’auteur indique le Livre d’urantia est sans doute une révélation qui nous est donnée pour mille an. Que vous inspire cette information?
Christine Baussain nous livre ses réflexions concernant ceci :
« Je pense qu’il est délicat de traduire LU 30:0.2-3ème phrase comme une indication du fait que «la révélation nous est donnée pour mille ans». Cette formulation tendrait à signifier que la révélation serait «valable» pour mille ans, ce qui serait absurde. Mais si l’on prend simplement la phrase au premier degré, à savoir qu’une information excessive risquerait de tarir l’imagination du public concerné pour mille ans, alors il nous reste juste à accepter que nous ayons encore mille ans de travail devant nous avant d’être prêts pour un complément d’information. Ce qui signifie en d’autres termes, pour un livre de 2000 pages, que les Puissants Messagers nous attribuent une vitesse intellectuelle de croisière de deux pages par an.
On leur répond quoi ?
P.S. Quand à moi je lis ½ heure à 1 heure chaque soir, mais je pense que cette question du rythme ne peut être que très personnelle. Pour la deuxième question, je réfléchis…"
Claude Castel, de Genève, y répond en partie :
« Au rythme du développement parmi la population vraiment intéressée, cela ne m’étonne pas que 1000 ans soient nécessaires au plein aboutissement de cette révélation. Prévue donc pour au moins un millénaire, il ne faut donc plus craindre une possible destruction massive de la planète, ni un hypothétique Armaguedon… » Il faudra donc ce laps de temps pour que toute la planète puisse être mise « au courant » du Livre d’Urantia, d’une part, et d’autre part former les centaines de milliers de groupes d’études qui travailleront avec les dizaines de traductions. Il y a sans aucun doute d’autres raisons qui petit à petit se feront jour. Rythme de lecture : Chacun peut lire à son rythme et suivant ses disponibilités aussi bien mentales que temporelles. Il y a dans le Livre d’Urantia des passages qui demandent une concentration plus ou moins grande, aussi la faculté de concentration de chacun se traduira par un effort forcément variable dans le temps.
Autre question :
Jésus à Judas :
« Judas je t’ai aimé et j’ai prié pour que tu aimes tes frères… » LU 174:0.2
Question : Que dire de cette prière d’un créateur d’univers ?
Que dire de Dieu priant pour qu’une de ses créatures obéisse à sa règle d’or ?
Que dire de la prière de Dieu qui manifestement n’aboutit pas lorsqu’on sait par ailleurs que le moindre de ses désirs était suivi de son exécution « miraculeuse » ?
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