© 1999 François Le Rohellec, Michel Rouanet, Raymonde et Jean Davier, Dominique Ronfet, Christine Baussain, Jeanmarie Chaise, Philippe D'Amore, Sébastien Pavan, Guy Eckstein, Severin Desbuisson, Seppo Karneva
© 1999 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
Journal de l'association L'A.F.L.L.U. Association Francophone des Lecteurs du Livre d'URANTIA
Membre de l'I.U.A.
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48, rue Douy Delcupe
93110 MONTREUIL SOUS BOIS
FRANCE
En ce début d’année 2000, je voudrais profiter de cette tribune pour exprimer mes plus vifs remerciements à toux ceux et celles qui, simplement en accord avec leur temps et leurs compétences mais de manière très responsable, se sont mis au service de la cinquième révélation et de son lectorat.
C’est aussi avec une grande joie et une immense gratitude que je regarde ces dernières années passées au sein de l’organisation de l’I.U.A. tout à la fois émaillées de multiples rencontres extraordinaires de gens en apparence ordinaires, enrichies par un travail d’équipe en perpétuelle progression et enfin marquées de nombreux et importants développements extrêmement positifs tant au niveau national qu’international.
C’est donc avec une grande confiance en chacun de vous et en la puissance transformatrice de cette cinquième révélation que je vous adresse mes vœux de joies et de paix pour cette nouvelle année.
François Le Rohellec
Président de l’A.F.L.L.U.
❧ 1955 URANTIA Foundation. Tous droits réservés. Ces matériaux tirés du Livre d’URANTIA sont utilisés avec autorisation. Toute(s) représentation(s) artistique(s), interprétation(s), opinion(s) ou conclusion(s) sous-entendue(s) ou affirmée(s) est (sont) celle(s) de son auteur et ne représente(nt) pas nécessairement les vues de la Fondation URANTIA ou celles de ses sociétés affiliées.
Dépôt légal : Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
Abonnement en 1998 : 100 FF par an (environ 4 numéros)
Les 12,13 et 14 novembre dernier s’est tenue la deuxième rencontre nationale, pour l’année 1999, de l’Association francophone des lecteurs du livre d’URANTIA. C’est en effet la première année que les responsables du mouvement organisent 2 rencontres annuelles (la première s’étant déroulée au mois de juin dans le sud de la France, à GOULT) et malgré la multiplication du nombre de rencontres, force est de constater que le volume des participants ne fléchit pas (plus d’une vingtaine). En effet, adhérent ou non à l’AFLLU, le nombre de lecteurs du LIVRE, désireux, souvent après une première lecture individuelle, de partager avec d’autres, son étude et sa foi dans les richesses du livre ne cesse de croître.
Le week-end s’est donc déroulé à ARMEAU, petit village paisible en bordure de l’YONNE. Il a rassemblé non seulement des membres des 2 groupes d’étude de Paris et du sudest, mais aussi des lecteurs isolés des 4 coins de France et des pays francophones limitrophes.
Le dîner d’accueil, fut l’occasion pour certains de se retrouver et pour d’autres de se rencontrer pour la première fois. Il nous permit aussi de découvrir que nous comptions parmi nous une harpiste celtique qui nous a enchantés de sa voix et de son instrument tout au long de la rencontre.
La première réunion du week-end fut consacrée aux traditionnelles présentations ou chacun a pu témoigner, parfois avec beaucoup d’émotion, de son propre cheminement et de sa découverte du LIVRE.
La fatigue des différents trajets disparue après une nuit réparatrice, les premières réunions de partage purent débuter.
Les thèmes abordés furent les suivants :
Les réunions duraient environ 1h15 et deux types d’organisation des groupes d’études furent adoptés :
Il faut noter que 2 méthodes d’étude se dégagèrent des différents groupes du samedi :
Certaines réunions furent ponctuées d’une minute de silence permettant à chacun des participants d’aborder les travaux dans de meilleures dispositions d’écoute et de respect à la fois des autres et de leur Ajusteur.
La ballade du samedi après-midi nous permit de découvrir la nature des alentours tout en discutant librement avec les différentes personnes.
Le samedi soir fut consacré à la présentation de l’état d’avancement du projet de rencontre internationale de 2002 et permit au groupe organisateur de réitérer son appel à toutes les bonnes volontés susceptibles d’apporter leur contribution à l’édification de cette entreprise.
Enfin, et grâce aux solides bras d’un organisateur que le métro parisien n’a pas arrêté, quelques livres (« Une étude du Maître Univers », « Le voile se lève »…) et CDROM (livre d’Urantia électronique) étaient disponibles à la vente pour ceux que les délais des réseaux classiques de distribution classique impatientent.
Finalement, l’heure du départ arriva; chacun dût repartir, non sans avoir échangé quelques adresses, vers le petit monde qui est le sien, à la fois triste de se séparer de ceux avec qui tant de choses avaient été partagées et heureux de retourner auprès de ceux qu’il avait laissé le temps d’un week-end ; en tout cas pleinement rassuré de se sentir accompagné de cet Etre intérieur parfaitement dévoué.
Puisse cette rencontre nous avoir rapproché de LUI et de nos frères humains
Fraternellement.
Michel Rouanet
Beaucoup d’ouvrages ont commenté l’œuvre de Paul, principal fondateur, avec les apôtres, de la religion chrétienne.
Paul est né à Tarse en Cilicie tout au début du 1er millénaire. Il est contemporain des apôtres de Jésus et des disciples de Jean le Baptiste qu’il a rencontré et côtoyé. Il appartient à la communauté juive de sa cité d’origine et il jouit de la citoyenneté romaine. Sa famille doit appartenir à la classe dirigeante, cette situation incline à une romanisation progressive exprimée par ses deux noms: Saül est son nom hébraïque et Paul son nom de consonance romaine. Sa première langue est l’araméen qui convient à l’exercice de la théologie hébraïque : c’est un pharisien érudit. Mais c’est en grec qu’il adresse ses lettres aux premières communautés chrétiennes. Il semblerait que deux influences principales aient orienté sa pensée religieuse : celle du mithriacisme, culte dominant dans sa ville natale et celle du stoïcisme. Il exerce le métier de fabricant de tentes afin de survivre au cours de ses nombreux et éprouvants voyages dans tout le bassin méditerranéen.
Raymonde et Jean Davier
L’idée de cette étude m’est venue suite à une intervention de notre ami Jean Royer sur le forum de discussion électronique. Celui-ci faisait remarquer que certains nombres donnés dans le Livre d’Urantia étaient très étonnants. Par exemple celui approximatif de 187 millions d’ascendeurs présents sur Jérusem (LU 53:7.12) au moment de la rébellion. En prenant comme rapport 619 mondes habités et le nombre de personnes décédées sur Terre en 1990, soit 90 millions (source: Quid 1990) се nombre de 187 millions peut paraître en effet insignifiant. Mon propos n’est pas de lever un inutile débat sur le lieu et le pourcentage des survivants lors de leur ascension ainsi que le taux de réussite à la fusion.
Par contre il me parait très intéressant de s’interroger sur le sens profond de cette décision cruciale qu’est le choix de survivre, et cela à quelque niveau dans l’évolution que nous placions cette décision.
J’utiliserai pour illustrer mes réflexions bien sûr des extraits des Fascicules d’Urantia mais aussi de textes soufis [1] tels que je les ai découverts à travers l’écrivain Idries Shah.
Dominique Ronfet
Lire — bien sûr ; étudier évidemment ; mais pratiquer ? cela devient pour moi de plus en plus un besoin, un besoin pour l’instant encore bien embarrassant. Sans ajouter une religion au catalogue, sans créer de toute pièce un rituel forcément artificiel, il doit bien exister un moyen de communier entre nous dans l’amour de notre Père ? D’autres lecteurs se sentent-ils concernés par cette recherche ? Si oui, parlons-en ! Contactez-moi, contactons-nous, et il se passera forcément quelque chose de beau.
Christine Baussain
S A T O R
A R E P O
T E N E T
O P E R A
R O T A S
Au premier siècle après la venue de Jésus, les Chrétiens furent obligés de dissimuler leur foi et se reconnaître entre eux au moyen de cryptogrammes tels que celui inscrit dans le célèbre carré magique ci-dessus, dans lequel était inscrite dans tous les sens une certaine phrase composée de cinq mots latins :
SATOR — AREPO — TENET — OPERA — ROTAS
Les Romains qui avaient gardé de leurs origines une mentalité d’agriculteurs, y lisaient tout naturellement la signification suivante :
Le semeur — Arepo — retient — avec soin — les roues (de la charrue)
Tandis que les Chrétiens pouvaient y lire le premier sens de Sator et y lire :
Le Créateur — Arepo — maintient — avec soin — les roues (de l’évolution)
On ne sait pas si Arepo avait une signification ou si ce mot ne représentait qu’une nécessité d’ajustement du carré magique, auquel cas il fait figure de nom propre attribué au semeur. Mais pour ceux qui étaient véritablement initiés, ils pouvaient y voir les doubles inscriptions angulaires de l’« Alpha » et de l’« Omega » de ce nom que joignaient en croix les quatre « Epsilons » du mot « tenet » (il tient). Faisant alors abstraction de quatre de ces voyelles ( 2 « Alpha » et 2 « Omega », ou plutôt les considérant comme équivalents au reste de toutes les lettres restantes du carré, ils pouvaient composer deux fois, (une fois pour l’« Alpha », une fois pour l’« Omega »), leur équivalent.
Question: Qu’est-ce qui est l’équivalent de l’Alpha et de l’Omega ? La réponse est à trouver à la fin de ce numéro du LIEN URANTIEN. Mais il serait préférable que vous trouviez la solution par vous-mêmes, car c’est là le but fondamental de votre existence.
Jeanmarie Chaise
Comme tous les lecteurs du livre d’Urantia, je tente sans prétention de me rapprocher de mon ajusteur de pensée, de rentrer en contact avec lui, pour cela j’ai ma méthode, je ne sais pas si j’y parviens mais je veux y croire.
Je le cherche à travers l’amour, car l’amour sanctifie la vie, il nous laisse entrevoir ce qu’est le sacré. Il nous met sur un promontoire pour considérer le monde et les autres d’un regard céleste, c’est aussi l’opportunité d’un profond éveil spirituel. Ainsi lorsqu’on aime. toutes les frontières habituelles tombent, se dissolvent, et soudain nous ne nous sentons plus seul dans l’univers.
L’amour est notre porte d’entrée dans le divin.
Philippe D’Amore
Témoignage de Sébastien Pavan.
Le livre d’Urantia est actuellement pour moi un soutien et un point d’appui essentiel de la Vie telle que nous pouvons la mener. La Vie de Jésus nous aide et nous réconforte à chaque épreuve que nous traversons, en se disant que c’est peut-être un défi qui nous est lancé, un test de nos capacités à réagir. Cela nous rend plus fort par la suite, nous acquérons plus de maturité, quand bien même certaines épreuves sont parfois très difficilement supportables. Ce n’est peut-être pas nouveau, car Nietzsche disait : « Ce qui ne me tue pas me fortifie ». Voici un peu ma perception du Livre, avec un élargissement de notre vision matérielle à une vision plus spirituelle.
Comment ai-je connu ce livre ? Grâce à mon père qui me le fit connaître vers l’âge de 18 ans. Il faut dire que depuis mes 4 ans jusqu’à mes 13 ans, nous étions (ma famille) impliqués dans une association fraternelle: l’Ecole de l’Essentialisme. Ce groupement était présidé par une dame que l’on nommait Sundari, oratrice hors pair et auteur de plusieurs livres. J’étais d’ailleurs toujours intrigué et en admiration devant une telle personne. Une des conditions était d’être végétarien, pratique que j’ai partiellement abandonné par commodité. Nous nous rendions régulièrement à des réunions où se déroulaient des séances de chants d’adoration religieuse, des causeries et des entretiens individuels. Cela m’a beaucoup apporté jusqu’au jour où mon père quitta cette association qui penchait vers un certain sectarisme. C’est un très proche ami d’enfance s’intéressant aux questions spirituelles qui l’avait initié et lui faisait part de ses découvertes en matière de lecture. C’est comme cela que je lus un jour «La Vie des Maîtres» , ouvrage troublant, me conduisant directement vers le Livre d’Urantia (à l’époque «La Cosmogonie d’Urantia» en 3 tomes). C’est, je pense, le plus beau cadeau qu’il m’ait offert, car depuis, ma vision de la Vie a bien changé. Les questions sur la Mort et l’au-delà trouvaient à mon goût leurs réponses dans ce livre, d’autant plus que j’avais perdu ma mère à 14 ans et qu’un besoin de réponses concrètes me travaillait beaucoup. Je ne dis pas qu’il faut croire tout ce qu’il est écrit, mais il y a une telle logique et un tel discernement que l’on est invité à y croire. Mais gardons toujours notre esprit critique, ne faisons pas du Livre d’Urantia «un nouveau livre fétiche» comme M. Raymond Barilari nous l’affirmait dans le Lien n¹0, et je le rejoins sur cette idée.
C’est, il est vrai, passionnant de pouvoir discuter des éléments de ce livre, échanger des points de vue avec d’autres personnes. Mais il ne faut pas tomber dans ce piège qui consiste à intellectualiser les réunions et en oublier notre part d’expérience personnelle en matière d’application des idées et concept du livre. J’ai pu le constater à plusieurs reprises dans le passé comme certains d’ailleurs. Le plus important n’est-il pas, et cela est certes beaucoup plus difficile, de vivre les enseignements contenus dans ce livre? Je n’ai aucune prétention en ce sens mais j’avoue essayer parfois de modifier certaines attitudes après avoir lu un passage particulier comme, et j’en suis certain, d’autres le font (même sans connaître le Livre). Je resterais par moments plus friand des expériences que certains traversent avec l’aide des enseignements du Livre d’Urantia. Peut-être cela ferait-il l’objet d’une nouvelle rubrique qui pourrait s’intituler: « Partageons nos expériences », avec une possibilité d’anonymat pour certains cas. Mais cela reste une suggestion.
Témoignage, de Guy Eckstein
Comment j’ai connu Le Livre d’Urantia
Au début des années 1970, j’étais étudiant à Strasbourg.
Un soir, avec un ami, nous avons décidé d’assister à une conférence sur les extraterrestres donnée par les rose-croix « Max Heindel ». Alors que nous nous attendions à ce qu’on nous parle de soucoupes volantes et d’ovnis, la conférencière nous a parlé d’entités spirituelles !!..
Mais la graine avait été semée, l’intérêt était là, une ouverture nouvelle vers la spiritualité a commencé à s’installer, et à la sortie de la conférence j’ai acheté le livre « La Cosmogonie des Rose-Croix » de Max Heindel. J’y ai trouvé quelque chose qui me parlait. Je me souviens d’avoir presque lu en cachette.
Quelques années plus tard, pendant des vacances passées en France (avec ma famille nous habitions alors en Afrique), lors d’un stage à Montpellier, un conférencier nous fit un exposé très intéressant sur la cosmogonie d’une ethnie bantoue d’Afrique de l’Ouest. J’en ai gardé un souvenir durable.
J’ai ensuite été mis en contact avec l’anthroposophie de Rudolph Steiner, à laquelle je me suis intéressé pendant une bonne décennie.
Plus de 10 ans après, je travaillais dans une librairie de Strasbourg. Mon poste me permettait l’accès à tous les secteurs de la librairie, et entre autres la réception des livres. C’est là qu’en 1984 je vis passer commande par une cliente de la : « La Cosmogonie d’Urantia », en trois volumes. C’est en voyant le mot « cosmogonie » que ma curiosité a été une fois de plus éveillée. J’ai rapidement parcouru cet ouvrage, et sans attendre l’ai acheté. Pour passer des commandes de l’ouvrage à Paris, j’ai plusieurs fois été en contact avec M Jacques Weiss qui s’occupait de sa distribution pour les libraires, et avec qui, au téléphone, j’ai eu quelques fois de brefs échanges d’idées sur le contenu du Livre. La première lecture fut solitaire, longue et ardue. Mais depuis, chaque relecture me procure une compréhension plus grande, davantage de plaisir et de joie.
Au fil des années, j’ai pris conscience de cette lente maturation intérieure, de ce cheminement où chaque étape de l’évolution intérieure procure un grand contentement. Au début, le tout était de rester en éveil, de savoir recevoir et reconnaître ces messages. Le mot « cosmogonie » a était pour moi le déclic. A présent je ne cherche plus, je me sens en route pour cette longue ascension grâce à l’effort volontaire, par la connaissance et l’approfondissement du Livre d’Urantia.
Réponse à « l’Enigme » article de Jean-Marie Chaise du présent « Lien »
Les lettres restantes permettent, en tenant compte du « N » central employé deux fois (une fois horizontalement, et une fois verticalement, pour commencer le mot latin « Noster ») de trouver: PATER (N)OSTER qui est l’« Alpha » et l’« Omega », le Commencement et la Fin.
Jeanmarie Chaise
Les 27,28 et 29 novembre derniers au-delà du froid, de la neige et du vent se tint près de Göteborg (seconde ville de Suède) le premier rassemblement de lecteurs des pays scandinaves (à l’exception de la Finlande). Les nationalités représentées étaient : Norvégiens, Danois, Suédois, Américain et Français. Et même si, comme vous vous en rendez compte, tous n’étaient pas scandinaves, le paysage était très typique de ces régions. La rencontre se déroula dans le cadre chaleureux d’une petite maison de campagne plantée au milieu des bois et absolument toutes les conversations se déroulèrent en anglais (les autochtones étant tous parfaitement bilingues) ! C’est dans ce cadre authentique et propice à la réflexion que deux thèmes principaux furent abordés : les activités des lecteurs en Suède ; l’étude du fascicule 84 « Mariage et vie de famille ». Un peu plus d’une journée fut consacré aux questions brûlantes de la traduction suédoise bientôt achevée mais irrecevable pour les suédois car écrite dans une langue, certes correcte, mais trop académique et abandonnée par les habitants depuis plusieurs décennies. Plusieurs volontaires se proposèrent pour aider ou reprendre cette traduction, mais les traducteurs norvégiens et danois rappelèrent la complexité et la durée d’une telle entreprise. Quelques suggestions et propositions ont néanmoins été transmises au responsable des traductions pour la Fondation : Seppo Kanerva. A l’issue de cette première conférence Johan Ahlèn prit la décision d’instaurer le premier groupe d’étude en Suède et lidée de tenir d’autres conférences de ce type fut également accueillie avec succès, certains lecteurs proposant même leur résidence à cet effet. Quelques jours plus tard, de retour à Göteborg, je croisais par hasard Johan qui m’apprit qu’un nouveau lecteur suédois intéressé par les groupes d’étude venait précisément d’être recensé par la Fondation! C’est sur cette note d’optimisme que se conclut mon séjour à Göteborg, quelques jours plus tard, de l’autre côté de la mer Baltique, je me retrouvais à Tallinn capitale de l’Estonie pour une autre conférence.
Une semaine plus tard, les 4 et 5 décembre se tenait à Tallinn un séminaire intitulé « Secrets de l’univers » et préparé par l’organisation SCO (Successful Children Organization) en collaboration avec quelques lecteurs.
Veikko, lecteur de longue date, profita, après la chute du régime communiste, de la réorganisation de ce mouvement pour jeunes (comparable au Scoutisme chez nous) pour introduire les enseignements du Livre d’Urantia auprès des jeunes. C’est ainsi qu’il embaucha Helen Anvelt, une autre lectrice, et introduisit un cours intitulé « Les secrets de l’univers », servant d’introduction au livre et présenté à plus des 1000 enfants de l’organisation partout dans le pays. SCO est indépendante de toute religion ou mouvement politique et prône la paix d’esprit, la bonne santé, l’harmonie avec l’entourage, la poursuite de buts et d’idéaux, l’honnêteté intellectuelle et la haute conscience, elle s’adresse à des enfants de 12 à 18 ans. La présentation à laquelle j’ai assisté chapeautait une série d’autres conférences sur le livre et rassemblait les élèves les plus intéressés par le sujet, ils venaient de tout le pays et, n’étaient pas moins d’une centaine ! Quelques lecteurs locaux dont Peep Sõber abordèrent des sujets tels que : « La carrière cosmique », « L’homme dans l’univers », « La vie et les enseignements de Jésus », « Origine du livre et du mouvement Urantia en Estonie et dans le monde » et répondirent à de nombreuses questions. Je fis également un petit exposé sur l’existence de nombreux autres jeunes lecteurs au niveau mondial facilement contactables par Internet et je répondis à quelques questions posées directement en anglais et même en français par des enfants de moins de 15 ans. Malgré les terribles problèmes financiers de cette organisation (vu la situation économique les cotisations, comme les salaires des professeurs, sont réduits au minimum) nous prîmes un sympathique goûter en commun dans une ambiance délicieuse avant de nous séparer.
Séverin Desbuisson
Du 4 au 7 novembre 1999, Seppo Kanerva en tant que Président du Conseil des Présidents nationaux de l’I.U.A., Georges Michelson-Dupont ainsi que sa femme Marlène, se sont rendus en Israël.
Cette première visite avait pour but de rencontrer le lectorat israélien et d’envisager la possibilité de création d’une association IUA en Israël.
"Nous avons rencontré 30 à 40 lecteurs juifs pour la plupart récemment naturalisés originaire de l’ancienne Union Soviétique, de l’Ukraine et de la Russie. Le rendez-vous a eu lieu à Bat Yam, un secteur de la grande ville de Tel Aviv.
Il nous a été rapporté qu’il existe des lecteurs du Livre d’Urantia partout en Israël mais que la concentration la plus importante se trouve à Bat Yam.
Compte tenu que la majorité des lecteurs sont vraiment des lecteurs récents (seulement 1 ou 2 ont terminé une première lecture du Livre), il ne nous a même pas semblé sage de suggérer la formation maintenant d’une association en Israël. Ce n’est tout simplement pas le moment. Pour autant, nous sommes convaincus, qu’une fois que le lectorat actuel aura terminé la lecture du Livre, une solide association pourra se créer en Israël."
N’hésitez pas à nous écrire pour un article, ou pour la rubrique « questions-réponses »
Nous vous demandons de nous communiquer vos noms (utiliser vos vrais noms, pas de pseudos) et adresse, date et aussi essayez de ne pas dépasser 2 pages dactylographiées…
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A.F.L.L.U. — 48, rue Douy Delcupe — 93110 MONTREUIL SOUS BOIS France
Téléphone : 01.56.93.35.13
Fax :01.56.93.35.11
Soufisme : nom donné à l’enseignement de certaines écoles ‘mystiques’, celles-ci sont principalement établies dans des pays de religion islamique. ↩︎