© 2006 Michel Rouanet, François Dupont, Dominique Ronfet, Robert Mondange, Johanna Beukers, Samuel Heine, Max Masotti
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Rédacteur en chef
Dominique Ronfet
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Tirage 120 exemplaires
❧ 1955 URANTIA Foundation.
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Dépôt légal : Décembre 1997 — ISSN 1285-1116
Abonnement en 1998 : 100 FF par an (environ 4 numéros)
nº 38
Hiver 2006-2007
Très chers membres de l’Association francophone des lecteurs du livre d’URANTIA, Dans ce numéro, la présence de l’article de François Dupont de l’ABFU et du message au Conseil des représentants de Gaétan Charland, président québécois de l’IUA, nous montre, d’une part, que le rayonnement de la francophonie urantienne dépasse le simple cadre territorial français, en métropole et outre mer, d’autre part que l’AFLLU est totalement intégrée dans un tissu associatif francophone. Outre les relations fraternelles que nous entretenons avec l’association québécoise, l’association belge et l’association sénégalaise, nous accueillons encore en notre sein les adhérents suisses et recevons sporadiquement des demandes en provenance de différents pays francophones d’Afrique (Côte d’Ivoire, Congo, Rwanda, Cameroun, Togo, Bénin, Madagascar, etc…).
Président de l’A.F.L.L.U.
Michel R.
AVANT-PROPOS
J’ai toujours été intrigué par la recherche de la vérité dans n’importe quel domaine. Le Livre d’Urantia en parle beaucoup et particulièrement de la bonne vérité, c’est-à-dire la vérité vivante. Mais le Livre ne la définit pas clairement. C’est comme une invitation pour que le lecteur lui-même se mette au travail et essaie par une étude approfondie de s’impliquer et d’éclaircir par lui-même cette notion tellement importante. Voilà ma motivation pour m’atteler à la tâche.
François Dupont
Le chapitre « La prière et l’alter ego » (Fasc. 91 Chap. 3) nous ouvre certaines portes sur des modes de fonctionnement de la psychologie humaine.
Je voudrais partager avec vous ce que m’a inspiré la lecture de ce chapitre.
Ces réflexions n’engagent évidemment que moi.
Un homme seul ne l’est jamais totalement grâce à son fonctionnement mental particulier. Il a la possibilité de « se réfléchir », de se projeter à travers certaines conversations imaginaires.
Dominique Ronfet
Pourquoi et comment adorer Dieu? Il peut parfois sembler difficile de répondre, simplement, à la question du pourquoi et surtout à celle du comment adorer le Père Universel.
Nous adorons Dieu d’abord parce qu’il est, ensuite parce qu’il est en nous, enfin parce que nous sommes en lui. [LU 16:9.14]
En répondant en apparence à la question du pourquoi, cette explication semble nous proposer une technique d’adoration, un comment : celle d’un triple mouvement de l’âme par rapport à Dieu.
Michel R.
J’ai rencontré le livre d’Urantia en Provence, il y a fort longtemps, c’était à l’époque des fascicules photocopiés. Les anciens lecteurs sauront ce que cela veut dire. J’ai rencontré le livre parce que j’étais avide de lecture et que je cherchais à lire autre chose que des romans et peut être aussi parce que j’étais en recherche spirituelle. Des amis m’ont parlé, d’un livre qui expliquait l’organisation de l’univers et la place de Dieu dans tout ça. Les premières lectures ont été difficiles et s’il n’y avait pas eu un groupe d’étude, avec des lecteurs « confirmés » j’aurai certainement abandonné.
Une mutation d’ordre professionnelle m’a envoyé en Eure et Loir, il n’y avait pas de groupes d’études. Mes lectures sont devenues moins fréquentes, certains mois presque inexistantes.
Robert Mondange
En faisant deux fois 650 km en trois jours qui ont été largement récompensés par notre joie de retrouver nos frères et sœurs, nous nous sommes réunis, 8 femmes et vingt hommes, durant une quarantaine d’heures pour approfondir un thème fort intéressant et toujours actuel : « l’Héritage biologique et culturel de l’espèce humaine » lié aux textes du Livre d’Urantia.
Endroit accueillant à tout point de vue, Max et moi, comme certes beaucoup d’autres, nous avons très apprécié cette rencontre pour de nombreuses raisons :
Johanna Beukers
Un éducateur spirituel partage son vécu individuellement expérimenté dans sa progression vers Dieu et ce par rapport au niveau où il se trouve. Les âmes assoiffées de vérité prennent de par leur propre choix et en conformité avec l’affinité mutuelle ce qu’elles ont besoin pour les faire grandir spirituellement.
La spiritualité vraie ne se formalise pas et ne s’impose pas.
Voilà pourquoi à mon humble avis tout individu consacré de façon vivante et équilibrée à Dieu est très certainement à son niveau un éducateur spirituel pour les frères et sœurs avec qui il est en affinité. Pour donner une image, nous pourrions dire que Dieu se trouve au sommet d’une montagne et qu’au pied de celle-ci part une infinitude de chemins différents, qui en finalité à la cime, se rejoignent en Dieu.
Samuel Heine
Membres distingués du Conseil des Représentants
C’est avec beaucoup d’espoir et d’anticipation pour le progrès de notre mission que je vous annonce cette nouvelle très importante. Durant le dernier week-end, quelques représentants du Bureau du Service de l’UAI ont été invités à assister à une réunion avec les Fiduciaires de la Fondation Urantia à Chicago. Beaucoup de personnes étaient présentes pour cette occasion importante, les Fiduciaires réguliers, Seppo Kanerva, président, Georges Michelson Dupont, Richard Keeler, Mo Siegel, Gard Jamieson, un Fiduciaire honoraire, Neal Waldrop et les Fiduciaires associés, Nancy Shaffer, Jane Ploetz, Sue Tennant, Jay Peregrine et également des représentants de l’UAI, Gaétan Charland, président, Eddie King, président du comité des conférence, James Woodward, directeur exécutif et Olga Lopez de l’association espagnole Urantia d’Espagne.
Les représentants de l’UAI ont été chaleureusement accueillis par les représentants de la Fondation et nous avons été informé par leur Président Seppo Kanerva qu’ils parlaient tous d’un même esprit, ils avaient atteint le consensus dans leur décision. Dans sa première déclaration, Seppo Kanerva, pour paraphraser l’énonciation d’une de nos membres, a dit simplement « la guerre est finie ». Il a continué en expliquant qu’une des raisons pour lesquelles l’UAI avait été créé, celle de la supporter dans la défense des droits d’auteur, n’était plus. Il a alors procédé en reconnaissant et en remerciant l’UAI et tous ses membres pour leur appui fidèle à la Fondation pendant sa bataille pour les droits d’auteur. Il a clairement et simplement souligné que le rôle de l’UAI comme défenseur de la Fondation n’était plus nécessaire ; la Fondation Urantia peut maintenant s’occuper à résoudre elle-même ses problèmes de License et de droits d’auteur.
Après cette déclaration importante, les autres fiduciaires ont été invités à partager avec nous leur opinion sur cette décision. Nous pouvions clairement voir qu’ils étaient vraiment tous d’un même esprit. Ils nous ont tous invités à nous engager dans notre mission pour disséminer les enseignements du Livre d’Urantia. Ils ne nous ont pas de quelque façon que ce soit demandé de nous engager dans des activités qui favoriseraient l’unité organisationnelle entre nous et la Fellowship, mais ils nous ont enjoints de faire la paix comme eux au bénéfice de la révélation. Ils connaissent très bien la différence entre unité spirituelle et unité organisationnelle.
Nous avons alors été invités à faire des commentaires ou à poser des questions. L’un de nous, Eddie King des É.-U. a abordé les questions qui étaient au cœur du conflit entre la Fondation et la Fellowship. Nous avons été informés que ces issues étaient du domaine des affaires de la Fondation et qu’elles ne devraient pas de quelque façon que ce soit nous distraire de notre mission. Les Fiduciaires se sont rendu compte que le conflit continuel entre eux et la Fellowship mettait en danger la mission de la révélation et qu’il était temps de ranger ces différends et de passer à autre chose. Une réunion semblable a eu lieu entre la Fellowship et la Fondation en août dernier et beaucoup de changements découleront de ces rencontres.
Ces actions, en aucune façon ne contredisent ou n’interfèrent avec la résolution qui a été passée par le CR au sujet de la coopération avec d’autres organismes. Quand nous avons demandé à la Fondation sa position sur les références de nouveaux lecteurs, nous avons été informés que rien ne changerait. Quant à l’accord de licence, nous avons été informés qu’ils n’ont pas encore fini sa réédition et nous ne devrions pas nous en inquiéter. Les Fiduciaires ont promis de faire tout ce qu’ils pourraient pour nous aider dans notre mission à former des chefs et des éducateurs et ces derniers ont déjà manifesté leur intention pour créer un comité à cet effet qui se rencontrera à Chicago en janvier prochain pour lancer un projet de formation de chefs et d’éducateurs.
Je sais qu’une telle décision de la Fondation est nécessaire pour le succès de notre mission et j’invite tous les membres à le voir de cette façon. Je sais également comment certains de nos frères et sœurs des É.-U. pourraient se sentir face à cette décision et je leur dis, merci pour tout ce que vous avez fait dans le passé, vous avez été immuables dans votre fidélité à la Fondation et on se rappellera toujours de vous comme tels. C’est maintenant l’heure pour vous de joindre les rangs pour une autre bataille, celle d’amener la lumière à ce monde obscurci, de se battre et de gagner la grande bataille de la vérité à côté de vos frères et sæurs du reste du monde.
Je demande à chacun de vous de partager ce message avec vos membres et de les encourager à maintenir leur soutien pour la Fondation dans tous ses projets. Ceci ne change pas notre statut avec la Fondation; nous jouissons toujours d’une relation d’interdépendance.
Gaétan Charland
Président de l’UAI
Après une courte interruption de la régularité de notre réunion d’automne en Bourgogne, nous avons été heureux de retrouver, du 10 au 12 novembre 2006, le petit village d’Armeau, niché dans une des boucles de l’Yonne.
Étymologiquement, le nom d’Armeau se confond avec l’histoire de son paysage. Terre frontalière partagée entre comté de Joigny et fief du roi, il semble qu’Armeau soit souvent demeuré un « désert », un finage abandonné cycliquement ou inexploité. Longtemps orthographié « Ermeau », il provient du latin « eremus ». Sa signification serait donc « le petit désert ». Aujourd’hui encore, effectivement, Armeau est un village tranquille où rien d’importance ne semble jamais devoir se passer, à part le flot régulier des vacanciers parisiens sur la nationale 6, qui traverse le village, et les réunions automnales de l’AFLLU.
Max Masotti et Johanna Beukers