© 1993 Meredith Sprunger
© 1993 La Communauté Chrétienne des Étudiants du Le Livre d'Urantia
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Il existe un degré remarquable d’unanimité à propos de Jésus parmi les chrétiens contemporains. L’année dernière, Interchurch Features a commandé une enquête de sélection aléatoire auprès de 6 000 lecteurs des publications officielles de huit confessions principales. Au sein du cercle commun d’accord, il existe cependant quelques différences intéressantes.
L’Église Unie du Christ, qui se targue d’être une confession sans croyance et sans hiérarchie, était le groupe le plus souvent en désaccord avec la norme. Ils étaient plus que d’autres en désaccord sur les questions : Jésus est-il le fils de Dieu ? Est-il ressuscité des morts ? et, Reviendra-t-il ? Les membres de l’Église Unie du Christ ont tendance à considérer Jésus comme plus humain que les membres d’autres confessions. Plus de 50 % des membres de l’Église Unie du Christ et des catholiques croient qu’il existe d’autres chemins vers le salut que de croire en Jésus.
Au fil des siècles, la stature de Jésus ne cesse de croître à travers le monde. Les gens de toutes les religions du monde, comme le Mahatma Gandhi, reconnaissent la grande qualité de la vie de Jésus, même s’ils sont en désaccord avec les dogmes du christianisme. Depuis les théologiens de la « Mort de Dieu » jusqu’aux humanistes laïcs, tout le monde magnifie l’importance de Jésus dans notre vie commune. Plus de romans à succès ont été écrits sur Jésus que sur toute autre personnalité.
Cela m’amène à réfléchir à la question de savoir pourquoi la vie de 700 pages et les enseignements de Jésus dans le Livre d’Urantia, la vie la plus inspirante de Jésus jamais écrite, sont pratiquement inconnus dans notre culture ? La réponse, je crois, est évidente. Il s’agit d’une partie d’un livre prétendant à la Cinquième Révélation d’Époque à l’humanité. En tant que tel, il est craint et évité.
Si cette vie et ces enseignements de Jésus avaient été publiés seuls sous la forme d’un roman écrit par un auteur bien connu, cela susciterait la colère des dirigeants d’église ainsi que des laïcs et des littéraires ! Malheureusement, tel a été le sort de la nouvelle vérité et de la révélation d’époque sur notre monde. Mais n’en doutez pas, elle deviendra un jour la pierre de touche d’une nouvelle renaissance spirituelle !
Si cette vie et ces enseignements de Jésus avaient été publiés seuls sous la forme d’un roman écrit par un auteur bien connu, cela ferait fureur parmi les dirigeants de l’Église ainsi que parmi les laïcs et les littéraires !
« Les temps sont murs pour constater la résurrection symbolique du Jésus humain, sortant du tombeau des traditions théologiques et des dogmes religieux de dix-neuf siècles. Jésus de Nazareth ne doit plus être sacrifié, même au concept splendide du Christ glorifié. Quel service transcendant rendrait la présente révélation si, par elle, le Fils de l’Homme pouvait être retiré de la tombe de la théologie traditionnelle et présenté, en tant que Jésus vivant, à l’Église qui porte son nom et à toutes les autres religions ! » (LU 196:1.2)
Si nous sommes tentés d’exagérer notre importance, nous n’avons qu’à contempler l’infinité de la noblesse et de la grandeur de nos Créateurs ; notre propre glorification devient alors sublimement ridicule et frise même l’humour. L’une des fonctions de l’humour est de nous aider tous à nous prendre moins au sérieux. L’humour est l’antidote divin contre l’exaltation de l’égo. (LU 48:4.15)
« Nous ne pouvons juger une religion par le statut de la civilisation qui l’accompagne ; nous ferions mieux d’apprécier la vraie nature d’une civilisation d’après la pureté et la noblesse de sa religion. Beaucoup d’éducateurs religieux parmi les plus remarquables du monde furent pratiquement des illettrés. La sagesse du monde n’est pas nécessaire pour manifester une foi salvatrice dans les réalités éternelles. » (LU 102:8.2)
« Un jour, une réforme dans l’Église chrétienne pourrait avoir un impact assez profond pour revenir aux purs enseignements religieux de Jésus, source et aboutissement de notre foi. On peut prêcher une religion à propos de Jésus, mais obligatoirement, on doit vivre la religion de Jésus. » (LU 196:2.1)
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