© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
« La religion, la foi-conviction de la personnalité, peut toujours triompher de la logique contradictoire et superficielle du désespoir, logique née dans le mental matériel incroyant. Il existe une voix intérieure vraie et authentique, cette « vraie lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde ». Et cette gouverne de l’esprit est distincte des incitations éthiques de la conscience humaine. Le sentiment de l’assurance religieuse est plus qu’un sentiment émotif. L’assurance de la religion transcende la raison mentale et même la logique philosophique. La religion est la foi, la confiance et l’assurance. » LU 101:0.3 Jean 1:9.
« Nous ne saurions pleinement comprendre comment Dieu peut être primordial, invariant, tout-puissant et parfait, et en même temps entouré d’un univers toujours changeant et apparemment limité par des lois, un univers d’imperfections relatives en constante évolution. Mais nous pouvons connaitre cette vérité dans notre propre expérience personnelle, car nous conservons tous l’identité de notre personnalité et l’unité de notre volonté, malgré les changements constants à la fois en nous-mêmes et dans notre environnement. » LU 1:7.4
« À cause de ce fragment de Dieu qui vous habite, et en vous harmonisant progressivement avec les directives spirituelles de l’Ajusteur, vous pouvez espérer découvrir plus complètement la présence et le pouvoir transformateur des autres influences spirituelles qui vous entourent et empiètent sur vous, sans fonctionner comme partie intégrante de vous. Le fait que vous ne soyez pas intellectuellement conscients d’un contact étroit et intime avec l’Ajusteur intérieur ne contredit aucunement une expérience aussi élevée. La preuve de la fraternité avec l’Ajusteur divin réside entièrement dans la nature et l’étendue des fruits de l’esprit que produit l’expérience de vie du croyant individuel. « Vous les connaitrez à leurs fruits. » » LU 5:2.4 Matt 7:20.
« Il n’y a pas de limitations aux forces et aux personnalités dont le Père peut se servir pour faire observer son dessein et soutenir ses créatures. « Le Dieu éternel est notre refuge, et au-dessous il y a les bras éternels. » « Celui qui habite le lieu secret du Très Haut demeurera à l’ombre du Tout-puissant. » « Voici, jamais celui qui nous garde ne dormira ni ne sommeillera. » « Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, » « car les yeux du Seigneur sont fixés sur les justes, et ses oreilles sont ouvertes à leurs prières. » » [LU 4:1.4](/fr/ The_Urantia_Book/4#p1_4) Deut 33:27. Ps 91:1; 121:3. Rom 8:28. Ps 34:15.
« Bien que l’expérience religieuse soit un phénomène subjectif purement spirituel, cette expérience comporte une attitude de foi positive et vivante envers les domaines les plus élevés de la réalité objective de l’univers. L’idéal de la philosophie religieuse est une foi-confiance capable d’amener l’homme à dépendre sans réserve de l’amour absolu du Père infini de l’univers des univers. Cette authentique expérience religieuse transcende de loin l’objectivation philosophique des désirs idéalistes ; elle considère effectivement le salut comme acquis et s’occupe uniquement d’apprendre et de faire la volonté du Père du Paradis. Cette religion a pour signes distinctifs la foi en une Déité suprême, l’espoir d’une survie éternelle et l’amour, spécialement l’amour de ses semblables. » LU 103:9.5
« La marque intellectuelle particulière de la religion est la certitude ; sa caractéristique philosophique est la cohérence ; ses fruits sociaux sont l’amour et le service. » LU 102:7.5
« Le mortel conscient de Dieu est certain d’être sauvé ; il ne craint pas la vie ; il est loyal et conséquent. Il sait comment supporter courageusement les souffrances inévitables et ne se plaint pas quand il doit affronter des épreuves inéluctables. »
« Le vrai croyant ne se lasse pas de bien faire, simplement parce qu’il est contrecarré. Les difficultés fouettent l’ardeur des amants de la vérité et les obstacles ne font que mettre au défi les efforts des intrépides bâtisseurs du royaume. » LU 156:5.20-21
« Le temps est un élément invariable pour atteindre la connaissance ; la religion rend ses dons immédiatement accessibles, bien que subsiste le facteur important de la croissance en grâce, un progrès caractérisé dans toutes les phases de l’expérience religieuse. La connaissance est une quête éternelle ; vous apprenez toujours, mais vous n’êtes jamais capable d’arriver à la connaissance complète de la vérité absolue. La connaissance seule ne donne jamais une certitude absolue, mais seulement une probabilité approximative croissante. Par contre, l’âme religieuse spirituellement illuminée sait, et elle sait maintenant. Cette certitude profonde et positive ne conduit cependant pas ce religioniste mentalement sain à prendre moins d’intérêt aux avances et aux reculs du progrès de la sagesse humaine, liée dans le domaine matériel aux lents développements de la science. » LU 102:2.4
« La vraie religion est une pénétration dans la réalité, l’enfant par la foi de la conscience morale, et non un simple assentiment intellectuel à un quelconque corps de doctrines dogmatiques. La vraie religion consiste à éprouver expérimentalement que « l’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes les enfants de Dieu ». La religion ne consiste pas en des propositions théologiques, mais dans la clairvoyance spirituelle et la sublimité de la confiance de l’âme. » LU 101:2.13 Rom 8:16.
« Les enseignements de Jésus constituèrent la première religion d’Urantia embrassant si pleinement une coordination harmonieuse de connaissance, de sagesse, de foi, de vérité et d’amour pour fournir complètement et simultanément la tranquillité temporelle, la certitude intellectuelle, l’illumination morale, la stabilité philosophique, la sensibilité éthique, la conscience de Dieu et l’assurance formelle de la survie personnelle. La foi de Jésus indiqua le chemin vers la finalité du salut humain, vers l’ultimité de l’aboutissement universel des mortels, puisqu’elle assurait : »
« 1. La délivrance des entraves matérielles dans la réalisation personnelle de la filiation avec Dieu, qui est esprit. »
« 2. La délivrance de l’esclavage intellectuel : l’homme connaitra la vérité, et la vérité l’affranchira. »
« 3. La délivrance de l’aveuglement spirituel, la réalisation humaine de la fraternité des êtres mortels et la conscience morontienne de la fraternité de toutes les créatures de l’univers ; la découverte de la réalité spirituelle par le service et la révélation de la bonté des valeurs spirituelles par le ministère. »
« 4. La délivrance de l’incomplétude du moi, par le fait d’atteindre les niveaux spirituels de l’univers et finalement par la réalisation de l’harmonie de Havona et de la perfection du Paradis. »
« 5. La délivrance du moi, échappant aux limitations de la conscience de soi par l’aboutissement aux niveaux cosmiques du mental Suprême et par la coordination avec les accomplissements de tous les autres êtres conscients de soi. »
« 6. La délivrance du temps, par l’accomplissement d’une vie éternelle de progrès sans fin dans la reconnaissance de Dieu et le service de Dieu. »
« 7. La délivrance du fini, par une unité devenue parfaite avec la Déité dans et par le Suprême, au moyen de laquelle la créature essaye de découvrir transcendantalement l’Ultime sur les niveaux postfinalitaires absonites. » LU 101:6.8
« C’est précisément parce que l’évangile de Jésus présentait tant d’aspects différents qu’en l’espace de quelques siècles, ceux qui étudièrent les récits de ses enseignements se divisèrent en tant de cultes et de sectes. Cette pitoyable subdivision des croyants chrétiens résulte de leur incapacité de discerner, dans les aspects multiples des enseignements du Maitre, la divine unité de sa vie incomparable. Mais il viendra un jour où les vrais croyants en Jésus ne seront pas spirituellement divisés de la sorte dans leur attitude devant les incroyants. Nous pouvons toujours avoir une diversité de compréhension et d’interprétation intellectuelles, et même divers degrés de socialisation, mais le défaut de fraternité spirituelle est à la fois inexcusable et répréhensible. »
« Ne vous y trompez pas ! Il y a, dans les enseignements de Jésus, une nature éternelle qui ne leur permettra pas de rester indéfiniment stériles dans le cœur des hommes réfléchis. Le royaume tel que Jésus le concevait a échoué dans une grande mesure sur terre ; pour l’instant, une Église extérieure a pris sa place ; mais vous devriez comprendre que cette Église est seulement l’état larvaire du royaume spirituel contrecarré ; elle fera traverser au royaume le présent âge matériel et le conduira jusqu’à une dispensation plus spirituelle où les enseignements du Maitre trouveront l’occasion de se développer plus pleinement. L’Église dite chrétienne devient de cette manière la chrysalide où sommeille maintenant le concept du royaume selon Jésus. Le royaume de la fraternité divine est toujours vivant ; il est sûr de sortir finalement et certainement de sa longue submersion, tout aussi surement que le papillon finit par émerger en tant que magnifique développement de sa chrysalide métamorphique moins attrayante. » LU 170:5.20
« « Simon, certaines personnes sont par nature plus heureuses que d’autres. Cela dépend beaucoup, vraiment beaucoup, de la bonne volonté de l’homme à se laisser conduire et diriger par l’esprit du Père qui vit en lui. N’as-tu pas lu dans les Écritures ces paroles du sage : ‘L’esprit de l’homme est la lampe du Seigneur scrutant tout son domaine intérieur’ ? Et aussi que ces mortels ainsi guidés par l’esprit disent : ‘Les cordeaux sont tombés sur moi en des lieux agréables ; oui, un bon héritage m’est échu.’ ‘Le peu que possède un juste vaut mieux que les richesses de beaucoup de méchants’, car ‘un homme de bien tirera sa satisfaction de lui-même’. ‘Un cœur joyeux rend le visage serein ; il est une fête continuelle. Mieux vaut un peu de biens avec le respect du Seigneur qu’un grand trésor accompagné d’ennuis. Mieux vaut un repas de légumes avec de l’amour qu’un bœuf gras accompagné de haine. Mieux valent de petites ressources avec droiture que de grands revenus sans rectitude.’ ‘Un cœur joyeux fait du bien comme un médicament.’ ‘Mieux vaut posséder une poignée de grains avec quiétude qu’une surabondance de biens avec des chagrins et des vexations d’esprit.’ » LU 149:5.2 Prov 20:27; Ps 16:6; 37:16; Prov 14:14; 15:13-17; 16:8; 17:22; Qo 4:6.
« « Les chagrins des hommes proviennent, en grande partie, de leurs ambitions déçues et des blessures infligées à leur orgueil. Les hommes se doivent à eux-mêmes de mener aussi bien que possible leur vie sur terre, mais, lorsqu’ils ont fait de sincères efforts dans ce sens, ils devraient accepter gaiment leur sort et faire montre d’ingéniosité pour tirer le meilleur parti de ce qui leur est échu. Une trop grande partie des difficultés des hommes tire son origine de la profonde peur instinctive de leur cœur. ‘Le méchant s’enfuit alors que nul ne le poursuit.’ ‘Les méchants ressemblent à une mer agitée, car elle ne peut se reposer, mais ses eaux rejettent de la boue et de la vase ; il n’y a pas de paix, dit Dieu, pour les méchants.’ »
« « Ne recherchez donc pas une paix trompeuse et une joie temporaire, mais plutôt l’assurance de la foi et la sécurité de la filiation divine, qui donnent la quiétude, le contentement et la joie suprême dans l’esprit. » » LU 149:5.3 Prov 28:1. Is 57:20-21.
« « Considérez les lis et comment ils croissent ; ils ne travaillent ni ne filent, et cependant je vous dis que, dans toute sa gloire, Salomon lui-même n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui aujourd’hui est vivante et demain sera coupée et jetée au feu, combien mieux vous vêtira-t-il, vous, les ambassadeurs du royaume céleste. Hommes de peu de foi ! Quand vous vous consacrez de tout cœur à proclamer l’évangile du royaume, vous ne devriez pas avoir de pensées de doute sur la subsistance de vos personnes ou des familles que vous avez abandonnées. Si vous donnez vraiment votre vie à l’évangile, vous vivrez par l’évangile. Si vous êtes simplement des disciples croyants, il vous faut gagner votre propre pain et contribuer à l’entretien de tous ceux qui enseignent, prêchent et guérissent. Si vous êtes inquiets de votre nourriture et de votre boisson, en quoi êtes-vous différents des nations du monde qui recherchent ces nécessités avec tant de diligence ? Consacrez-vous à votre travail avec la conviction que mon Père et moi, nous savons tous deux que vous avez besoin de toutes ces choses. Laissez-moi vous assurer, une fois pour toutes que, si vous dédiez votre vie à l’œuvre du royaume, tous vos besoins réels seront satisfaits. Cherchez la grande chose, et vous trouverez que les moindres y sont contenues ; demandez les choses célestes, et les choses terrestres y seront incluses. L’ombre est certaine de suivre la substance. » LU 165:5.3 [LukLU 12:27.28.
“Mon espoir est en toi.” Ps 39:7.
“L’œil du Seigneur est sur… ceux qui espèrent en son amour inébranlable.” Ps 33:18.
“Mais j’espère continuellement.” Ps 71:14.
“J’espère en ta parole.” Ps 119:81.
“Le Seigneur prend plaisir à … ceux qui espèrent en son amour inébranlable.” Ps 147:11.
“L’espérance des justes se termine par la joie.” Prov 10:28.
“Que le Dieu d’espérance vous comble de toute joie et de toute paix.” Rom 15:13.
“Réjouis-toi dans ton espérance, sois patient dans la tribulation.” Rom 12:12.
“Afin que vous sachiez quelle est l’espérance à laquelle il vous a appelés.” Eph 1:18.
“C’est dans le calme et la confiance que sera ta force.” Isa 30:15.
“Celui qui se confie au Seigneur est en sécurité.” Prov 29:25.
“Dans l’espoir de la vie éternelle que Dieu… a promise il y a des siècles.” Tite 1:2.
“Et devenez héritiers dans l’espérance de la vie éternelle.” Tite 3:7.
“Or la foi est l’assurance des choses qu’on espère.” Héb 11:1.
“Alors la foi, l’espoir, l’amour demeurent.” 1 Co 13:13. (Ceci est la TRIADE de Paul - diversement arrangée.)
“Je ferai confiance et je n’aurai pas peur.” Isa 12:2.
« Confiez votre chemin au Seigneur ; fais-lui confiance, et il agira. Ps 37:5.
“Et vous aurez confiance, car il y a de l’espoir.” Job 11:18.
“Ce mystère, qui est le Christ en vous, l’espérance de la gloire.” Col 1:27.
“Car c’est dans cette espérance que nous sommes sauvés.” Rom 8:24.
“L’amour supporte tout, croit tout, espère tout, supporte tout.” 1 Cor 13:7.
“L’endurance produit le caractère, et le caractère produit l’espoir.” Rom 5:4.
“L’espoir différé rend le cœur malade.” Prov 13:12.
Remarque : L’arc-en-ciel était un symbole d’espoir dans l’Ancien Testament. Dans l’Ancien Testament, la foi et l’espérance ne sont pas bien différenciées. La confiance et la confiance sont utilisées à la place de l’espoir.
Eschyle— “La nourriture des exilés.”
Euripide— “La malédiction de l’homme.”
A. Cowley (1647) - “L’espoir - la loterie trompeuse de la fortune, où pour un prix il y a cent blancs.”
B. Shelley (1819)— “Pire que le désespoir, pire que l’amertume de la mort, c’est l’espoir.”
C. Nietzsche (1819) - “L’espoir est le pire des maux, car il prolonge le tourment de l’homme.”