© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
Proposition. La conscience de Dieu progresse de l’idée de Dieu à l’idéal et se termine par la réalité spirituelle de Dieu.
« La conscience de Dieu, telle que l’éprouvent les mortels évoluant des royaumes, doit consister en trois facteurs variables, trois niveaux différentiels de réalisation de la réalité. Il y a d’abord la conscience mentale — la compréhension de l’idée de Dieu. Vient ensuite la conscience de l’âme — la réalisation de l’idéal de Dieu. Enfin se met à poindre la conscience de l’esprit — la réalisation de la réalité spirituelle de Dieu. … » LU 5:5.11
Proposition. La conscience de Dieu conduit à un service social accru.
« Le désir religieux est une quête avide de la réalité divine. L’expérience religieuse est la réalisation de la conscience d’avoir trouvé Dieu. Et, quand un être humain trouve Dieu, le triomphe de sa découverte fait éprouver à son âme une effervescence tellement indescriptible qu’il est poussé à rechercher un affectueux contact de service avec ses compagnons moins éclairés, non pour révéler qu’il a trouvé Dieu, mais plutôt pour permettre au débordement de la bonté éternelle qui surgit dans son âme de réconforter et ennoblir ses compagnons. La religion réelle mène à un service social accru. » LU 102:3.4
Proposition. Trouver Dieu, c’est prendre conscience de son identité avec la réalité.
« La compréhension progressive de la réalité équivaut à s’approcher de Dieu. La découverte de Dieu, la conscience d’être identique à la réalité, équivaut à éprouver le parachèvement de soi — le soi entier, la totalité de soi. L’expérience de la réalité totale est la pleine réalisation de Dieu, la finalité de l’expérience de la connaissance de Dieu. » LU 196:3.3
Proposition. La bonté de Dieu ne se trouve que dans l’expérience religieuse personnelle.
« Nous pouvons voir la beauté divine dans l’univers physique, nous pouvons discerner la vérité éternelle dans le monde intellectuel, mais la bonté de Dieu ne se découvre que dans le monde spirituel de l’expérience religieuse personnelle. … » LU 2:6.1
Proposition. Jésus a révélé un Dieu d’amour - qui embrasse tout la vérité, la beauté et la bonté.
« Les Hébreux basaient leur religion sur la bonté, les Grecs basaient la leur sur la beauté, et toutes deux recherchaient la vérité. Jésus révéla un Dieu d’amour, et l’amour englobe entièrement la vérité, la beauté et la bonté. » LU 5:4.6
Proposition. La vérité se rapporte à la science, la beauté à l’art, la bonté englobe l’éthique, la moralité et la religion.
« La vérité est la base de la science et de la philosophie ; elle présente le fondement intellectuel de la religion. La beauté est marraine de l’art, de la musique et des rythmes significatifs de toute expérience humaine. La bonté embrasse le sens de l’éthique, de la moralité et de la religion — l’appétit de perfection expérientiel. » LU 56:10.10
Proposition. La vérité, la beauté et la bonté représentent l’approche de l’homme vis-à-vis de l’esprit, de la matière et de l’esprit.
« La beauté universelle est la récognition du reflet de l’Ile du Paradis dans la création matérielle, tandis que la vérité éternelle est le ministère spécial des Fils du Paradis, qui non seulement s’effusent sur les races mortelles, mais encore répandent leur Esprit de Vérité sur tous les peuples. La divine bonté ressort encore plus pleinement dans le ministère aimant des multiples personnalités de l’Esprit Infini. Mais l’amour, la somme totale de ces trois qualités, est la perception que l’homme a de Dieu en tant que son Père spirituel. » LU 56:10.17
Proposition. L’amour, la somme de la vérité, de la beauté et de la bonté, est la perception que l’homme a de Dieu.
« La beauté universelle est la récognition du reflet de l’Ile du Paradis dans la création matérielle, tandis que la vérité éternelle est le ministère spécial des Fils du Paradis, qui non seulement s’effusent sur les races mortelles, mais encore répandent leur Esprit de Vérité sur tous les peuples. La divine bonté ressort encore plus pleinement dans le ministère aimant des multiples personnalités de l’Esprit Infini. Mais l’amour, la somme totale de ces trois qualités, est la perception que l’homme a de Dieu en tant que son Père spirituel. » LU 56:10.17
Proposition. La spiritualité améliore la capacité à découvrir la beauté des choses, la vérité dans les significations et la bonté dans les valeurs.
« La spiritualité indique immédiatement votre proximité de Dieu et la mesure de votre utilité pour vos compagnons. La spiritualité rehausse l’aptitude à découvrir la beauté dans les choses, à reconnaitre la vérité dans les significations et à trouver la bonté dans les valeurs. Le développement spirituel est déterminé par cette capacité et il est directement proportionnel à l’élimination des aspects égoïstes de l’amour. » LU 100:2.4
Proposition. L’idéalisation de la vérité, de la beauté et de la bonté ne remplace pas la religion.
« L’idéalisation de la vérité, de la beauté et de la bonté, et la tentative de les servir ne sont pas un substitut à l’expérience religieuse authentique — la réalité spirituelle. La psychologie et l’idéalisme ne sont pas l’équivalent de la réalité religieuse. Les projections de l’intellect humain peuvent, il est vrai, donner naissance à de faux dieux — des dieux à l’image de l’homme — mais le fait d’avoir véritablement conscience de Dieu n’a pas cette origine ; la conscience de Dieu réside dans l’esprit intérieur. Beaucoup de systèmes religieux humains proviennent de formules issues de l’intellect humain, mais le fait d’avoir conscience de Dieu ne fait pas nécessairement partie de ces grotesques systèmes d’esclavage religieux. » LU 196:3.23
Proposition. La religion n’est pas directement concernée par la création de nouveaux ordres sociaux ou par la préservation des anciens.
« Mais la religion ne devrait s’occuper directement ni de créer de nouveaux ordres sociaux, ni de préserver les anciens. La vraie religion s’oppose en fait à la violence comme technique d’évolution sociale, mais ne s’oppose pas aux efforts intelligents de la société pour adapter ses usages et ajuster ses institutions à des conditions économiques et à des exigences culturelles nouvelles. » LU 99:0.2
Proposition. La religion est une influence puissante pour la stabilité morale et la progression spirituelle.
« Il faut que la religion exerce une forte influence en faveur de la stabilité morale et du progrès spirituel ; il faut qu’elle fonctionne dynamiquement au milieu de conditions toujours changeantes et d’ajustements économiques sans fin. » LU 99:1.2
Proposition. La mission primordiale de la religion est la stabilisation des idéaux.
« … La suprême mission de la religion, en tant qu’influence sociale, consiste à stabiliser les idéaux de l’humanité durant ces dangereuses périodes de transition d’une phase de civilisation à une autre, d’un niveau de culture à un autre. » LU 99:1.3
Proposition. La religion est le sel cosmique qui empêche la destruction de la saveur culturelle de la civilisation.
« … Il faut que la religion agisse comme le sel cosmique empêchant les ferments du progrès d’annihiler la saveur culturelle de la civilisation. C’est seulement par le ministère de la religion que les nouvelles relations sociales et les bouleversements économiques peuvent aboutir à une fraternité durable. »
« Humainement parlant, un humanitarisme sans dieu est un noble geste, mais la vraie religion est la seule puissance susceptible d’accroitre, de manière permanente, la sensibilité d’un groupe social aux besoins et aux souffrances d’autres groupes. … » LU 99:1.4-5
Proposition. La religion institutionnelle est maintenant prise dans l’impasse d’un cercle vicieux.
« La religion institutionnelle est maintenant prise dans l’impasse d’un cercle vicieux. Elle ne peut reconstruire la société qu’en se reconstruisant d’abord elle-même et, du fait qu’elle fait largement partie intégrante de l’ordre établi, elle ne peut se reconstruire avant que la société ait été rebâtie radicalement. » LU 99:2.2
Proposition. Les religieux agissent dans les affaires humaines en tant qu’individus - et non en tant que groupes religieux.
« Il faut que les religionistes travaillent dans la société, dans l’industrie et dans la politique en tant qu’individus, et non en tant que groupes, partis ou institutions. Un groupe religieux qui se permet d’agir comme tel en dehors de ses activités religieuses devient immédiatement un parti politique, une organisation économique ou une institution sociale. Le collectivisme religieux doit limiter ses efforts à promouvoir des causes religieuses. » LU 99:2.3
Proposition. Le royaume des cieux n’est ni social ni économique - c’est une fraternité.
« Le royaume des cieux n’est ni un ordre social, ni un ordre économique ; il est une fraternité exclusivement spirituelle d’individus connaissant Dieu. Il n’en est pas moins vrai que cette fraternité constitue par elle-même un phénomène social nouveau et étonnant, accompagné de répercussions économiques et sociales stupéfiantes. » LU 99:3.2
Proposition. Le sectarisme est une maladie de la religion institutionnelle.
« Le sectarisme est une maladie de la religion institutionnelle, et le dogmatisme est un esclavage de la nature spirituelle. Il vaut bien mieux avoir une religion sans Église qu’une Église sans religion. Le tumulte religieux du vingtième siècle n’est pas en lui-même et par lui-même un indice de décadence spirituelle. La confusion apparait aussi bien avant la croissance qu’avant la destruction. » LU 99:6.1
Proposition. Il y a un but réel dans la socialisation de la religion.
« Il y a un but réel dans la socialisation de la religion. Les activités religieuses collectives ont pour but de mettre en scène la fidélité envers la religion ; de magnifier les attraits de la vérité, de la beauté et de la bonté ; d’entretenir l’attirance des valeurs suprêmes ; d’amplifier le service de fraternité désintéressé ; de glorifier les potentiels de la vie de famille ; de promouvoir l’éducation religieuse ; de fournir de sages conseils et des directives spirituelles et d’encourager le culte en commun. Toutes les religions vivantes encouragent l’amitié humaine, préservent la moralité, favorisent le bienêtre du voisinage et facilitent la diffusion de l’évangile essentiel de leurs messages respectifs de salut éternel. » LU 99:6.2
Proposition. La religion est toujours dynamique.
« Nous sommes bien conscients du fait que la religion agit souvent d’une manière peu sage et même irreligieuse, mais elle agit. Des convictions religieuses aberrantes ont conduit à de sanglantes persécutions, mais la religion fait toujours quelque chose ; elle est dynamique ! » LU 102:2.9
Proposition. La religion mène au service, et la révélation à l’aventure éternelle.
« La connaissance amène à donner un rang aux hommes, à faire naitre des couches sociales et des castes. La religion conduit à servir les hommes et à créer ainsi l’éthique et l’altruisme. La sagesse conduit à une meilleure et plus haute communauté dans nos idées et avec nos semblables. La révélation affranchit les hommes et les lance dans l’aventure éternelle. » LU 102:3.6
Proposition. Les principaux inhibiteurs de la croissance spirituelle sont les préjugés et l’ignorance.
« Certaines personnes sont trop affairées pour croitre et se trouvent alors en sérieux danger d’immobilisme spirituel. Il faut prendre des dispositions pour la croissance des significations à différents âges, dans les cultures successives et dans les stades passagers des civilisations progressives. Les principaux inhibiteurs de la croissance sont les préjugés et l’ignorance. » LU 100:1.2
Proposition. La croissance n’est pas indiquée par les produits, mais par le progrès.
« Donnez à tout enfant qui se développe une chance de faire sa propre expérience religieuse et ne lui imposez pas une expérience adulte toute faite. Rappelez-vous que le passage, année après année, par les classes successives d’un régime d’instruction établi ne signifie pas nécessairement qu’il y ait progrès intellectuel, et encore bien moins croissance spirituelle. Élargissement du vocabulaire ne veut pas dire développement du caractère. La croissance ne se reconnait pas vraiment aux simples résultats, mais plutôt aux progrès effectués. … » LU 100:1.3
Proposition. La personne qui grandit est motivée par l’amour, activée par le ministère et dominée par des idéaux.
« La croissance spirituelle est d’abord un éveil aux besoins, ensuite un discernement des significations et enfin une découverte des valeurs. La preuve du vrai développement spirituel consiste dans la manifestation d’une personnalité humaine motivée par l’amour, animée par un esprit de service désintéressé et dominée par l’adoration sincère des idéaux de perfection de la divinité. L’ensemble de cette expérience constitue la réalité de la religion par contraste avec les simples croyances théologiques. » LU 100:2.2
Proposition. Le progrès est significatif, mais la croissance n’est pas un simple progrès.
« L’association des actuels et des potentiels équivaut à la croissance, à la réalisation expérientielle des valeurs. Mais la croissance n’est pas simplement le progrès. Le progrès est toujours significatif, mais, à défaut de croissance, il est relativement sans valeur. La valeur suprême de la vie humaine consiste dans la croissance des valeurs, dans le progrès des significations et dans la réalisation de la corrélation cosmique intime entre ces deux expériences. Et une telle expérience équivaut à avoir conscience de Dieu. Un tel mortel, bien que n’étant pas surnaturel, devient vraiment suprahumain ; une âme immortelle est en évolution. » LU 100:3.6
Proposition. Le bonheur le plus élevé est indissolublement lié au progrès spirituel.
« Cependant, le grand problème de la vie religieuse consiste à unifier les pouvoirs de l’âme de la personnalité par la domination de l’AMOUR. La santé, l’efficacité mentale et le bonheur résultent de l’unification de systèmes physiques, de systèmes mentaux et de systèmes spirituels. L’homme comprend beaucoup de choses concernant la santé physique et la santé mentale, mais il a vraiment des idées très peu claires sur le bonheur. Le plus grand bonheur est indissolublement lié au progrès spirituel. La croissance spirituelle procure une joie durable, une paix qui dépasse toute compréhension. » LU 100:4.3
Proposition. La religion n’enlève rien à la vie - mais elle ajoute de nouvelles significations à tout cela.
« Mais la vraie religion est un amour vivant, une vie de service. Le détachement du religioniste de quantité de choses purement temporelles et insignifiantes, ne conduit jamais à l’isolement social et cela ne devrait pas détruire le sens de l’humour. La religion authentique n’enlève rien à l’existence humaine, mais ajoute au contraire de nouvelles significations à l’ensemble de la vie. Elle engendre de nouveaux types d’enthousiasme, de zèle et de courage, pouvant même aller jusqu’à l’esprit de croisade ; ce dernier est plus que dangereux s’il n’est pas contrôlé par la clairvoyance spirituelle et la dévotion sincère aux obligations sociales ordinaires des allégeances humaines. » LU 100:6.5
Proposition. La religion évolutive anime les hommes, la révélation les séduit.
« La moralité des religions évolutionnaires pousse les hommes en avant dans la recherche de Dieu par le pouvoir moteur de la peur. Les religions de révélation attirent les hommes vers la recherche d’un Dieu d’amour parce qu’ils éprouvent le désir ardent de devenir semblables à lui. Mais la religion n’est pas seulement un sentiment passif de « dépendance absolue » et de « certitude de survie » ; c’est une expérience vivante et dynamique pour atteindre la divinité fondée sur le service de l’humanité. » LU 5:4.1
Proposition. Trop souvent, le matériel subconscient est confondu avec la révélation.
« En contraste avec la recherche de la conversion, la meilleure manière d’approcher les zones morontielles de contact possible avec l’Ajusteur de Pensée serait par la foi vivante et l’adoration sincère, la prière fervente et désintéressée. Dans l’ensemble, une bien trop grande partie de la montée soudaine de souvenirs provenant des niveaux inconscients du mental humain a été considérée à tort comme des révélations divines et des directives spirituelles. » LU 100:5.7
Proposition. La révélation compense l’absence du point de vue morontiel.
« La raison est la méthode de la science ; la foi est la méthode de la religion ; la logique est la technique que tâche d’utiliser la philosophie. La révélation compense l’absence du point de vue morontiel en fournissant une technique pour parvenir à l’unité dans la compréhension de la réalité de la matière et de l’esprit ainsi que de leurs relations par l’intermédiaire du mental. La vraie révélation ne dénature jamais la science ; elle ne rend ni la religion déraisonnable, ni la philosophie illogique. » LU 101:2.2
Proposition. Il faut de la foi et de la révélation pour transformer la cause première de la science en un Dieu de salut.
« Par l’étude de la science, la raison peut, au travers de la nature, conduire à retrouver une Cause Première, mais il faut une foi religieuse pour transformer la Cause Première de la science en un Dieu de salut ; en outre, la révélation est nécessaire pour valider cette foi, cette clairvoyance spirituelle. » LU 101:2.3
Proposition. La révélation n’est validée que par l’expérience humaine.
« La raison est la preuve de la science, la foi est la preuve de la religion, la logique est la preuve de la philosophie, mais la révélation n’est validée que par l’expérience humaine. La science apporte la connaissance, la religion apporte le bonheur, la philosophie apporte l’unité et la révélation confirme l’harmonie expérientielle de cette approche trine de la réalité universelle. » LU 101:2.8
Proposition. Les révélations ne sont pas forcément inspirées. La cosmologie de la révélation Urantia n’est pas inspirée.
« … Qu’il soit bien clair que les révélations ne sont pas nécessairement inspirées. La cosmologie révélée ici n’est pas inspirée. Elle est limitée par l’autorisation que nous avons de coordonner et de trier les connaissances d’aujourd’hui. La clairvoyance divine ou spirituelle est un don, mais la sagesse humaine doit évoluer. » LU 101:4.2
Proposition. Les premières incitations de la nature morale de l’enfant ont à voir avec la justice, l’équité et la bonté.
« Le terrain évolutionnaire du mental humain dans lequel germe la semence de la religion révélée est la nature morale qui donne de si bonne heure naissance à une conscience sociale. Les premières incitations de la nature morale d’un enfant ne concernent pas la sexualité, la culpabilité ou l’orgueil personnel, mais plutôt des impulsions de justice et d’équité, un besoin de bienveillance — de ministère secourable auprès de ses compagnons. … » LU 103:2.3
Proposition. La foi - la perspicacité spirituelle - ne peut être instruite que par la révélation.
« La science est soutenue par la raison, la religion l’est par la foi. Bien que la foi ne soit pas fondée sur la raison, elle est raisonnable, et, bien qu’elle soit indépendante de la logique, elle est néanmoins encouragée par une saine logique. Même une philosophie idéale ne peut nourrir la foi ; en vérité, avec la science, c’est la foi qui est la source même de cette philosophie. La foi, la clairvoyance religieuse des hommes, ne peut être enseignée avec certitude que par révélation ; elle ne peut être accrue avec certitude que par l’expérience personnelle des mortels avec la présence de l’Ajusteur spirituel du Dieu qui est esprit. » LU 103:7.1
Proposition. Le religieux est conscient de la citoyenneté universelle et conscient du contact avec le surnaturel.
« Les signes de la réaction humaine aux impulsions religieuses comprennent les qualités de noblesse et de grandeur. Le religioniste sincère est conscient d’être un citoyen de l’univers et se rend compte qu’il établit un contact avec des sources de pouvoir suprahumain. Il est exalté et stimulé par l’assurance qu’il appartient à une fraternité supérieure et ennoblie de fils de Dieu. La conscience de sa valeur propre s’est accrue du stimulant de la recherche des objectifs universels les plus élevés — des buts suprêmes. » LU 100:6.3
Proposition. Les caractéristiques les plus étonnantes de la religion sont la paix dynamique et l’équilibre cosmique.
« L’un des signes les plus remarquables de la vie religieuse est une paix dynamique et sublime, cette paix qui dépasse toute compréhension humaine, cet équilibre cosmique qui dénote l’absence de tout doute et de toute agitation. Ces niveaux de stabilité spirituelle sont immunisés contre les déceptions. De tels religionistes ressemblent à l’apôtre Paul qui disait : « Je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les pouvoirs, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni hauteur, ni profondeur, ni rien d’autre ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu. » » LU 100:6.6
Proposition. En dernière analyse, la religion se juge à ses fruits.
« En dernière analyse, la religion doit être jugée à ses fruits, selon la manière dont elle démontre son excellence divine inhérente et l’étendue de cette démonstration. » LU 101:4.4
Proposition. La foi religieuse authentique est attestée par douze caractéristiques.
« Par la foi religieuse, l’âme de l’homme se révèle et démontre la divinité potentielle de sa nature émergente par la manière caractéristique dont elle incite la personnalité mortelle à réagir à certaines situations intellectuellement et socialement éprouvantes. La foi spirituelle authentique (la vraie conscience morale) se révèle en ceci : »
« 1. Elle fait progresser l’éthique et la morale malgré les tendances animales inhérentes et adverses. »
« 2. Elle produit une sublime confiance dans la bonté de Dieu, même en face de déceptions amères et de défaites écrasantes. »
« 3. Elle engendre une confiance et un courage profonds malgré l’adversité naturelle et les calamités physiques. »
« 4. Elle fait preuve d’un équilibre inexplicable et d’une tranquillité fortifiante, en dépit de maladies déconcertantes et même de souffrances physiques aigües. »
« 5. Elle conserve à la personnalité un sang-froid et un équilibre mystérieux en face des mauvais traitements et des plus flagrantes injustices. »
« 6. Elle maintient une confiance divine dans la victoire finale, malgré les cruautés d’un destin apparemment aveugle et l’indifférence apparemment complète des forces naturelles envers le bienêtre humain. »
« 7. Elle persiste à croire inébranlablement en Dieu malgré toutes les démonstrations contraires de la logique, et résiste avec succès à tous les autres sophismes intellectuels. »
« 8. Elle continue à montrer une foi indomptable en la survie de l’âme, sans se soucier des enseignements trompeurs de la fausse science ni des illusions persuasives d’une philosophie spécieuse. »
« 9. Elle vit et triomphe indépendamment du fardeau écrasant des civilisations complexes et partielles des temps modernes. »
« 10. Elle contribue à la survivance continue de l’altruisme en dépit de l’égoïsme humain, des antagonismes sociaux, des convoitises industrielles et des dérèglements politiques. »
« 11. Elle adhère fermement à une croyance sublime à l’unité de l’univers et à la gouverne divine, sans se préoccuper de la présence troublante du mal et du péché. »
« 12. Elle continue imperturbablement à adorer Dieu en dépit de tout, et quoi qu’il arrive. Elle ose déclarer : « Même s’il m’immole, je le servirai. » » LU 101:3.4-16
Proposition. La religion est toujours et toujours enracinée et fondée sur l’expérience personnelle.
« Mais la religion n’est jamais rehaussée par un appel à de prétendus miracles. La recherche des miracles est un recul vers les religions primitives de magie. La vraie religion n’a rien à faire avec de prétendus miracles, et la religion révélée ne fait jamais appel à des miracles comme preuve de son autorité. La religion est toujours enracinée et fondée sur l’expérience personnelle. … » LU 102:8.7
Proposition. Nos sens nous disent des choses, l’esprit découvre des significations, mais l’expérience spirituelle révèle de vraies valeurs.
« Dans la vie physique, les sens révèlent l’existence des choses et le mental découvre la réalité des significations ; mais c’est l’expérience spirituelle qui révèle aux individus les vraies valeurs de la vie. On atteint ces niveaux supérieurs de vie dans l’amour suprême de Dieu et dans l’amour désintéressé des hommes. … » LU 100:4.4
Proposition. Vous devez avoir la foi ainsi que le sentiment.
« Mais l’émotion seule est une fausse conversion ; il faut avoir la foi aussi bien que la sensation. Dans la mesure où la mobilisation psychique est partielle et où les mobiles de la loyauté humaine sont incomplets, l’expérience de la conversion sera dans la même mesure une réalité mixte, intellectuelle, émotionnelle et spirituelle. » LU 100:5.5
Proposition. Nos orientations religieuses nous convainquent que nous devons croire en Dieu.
« On voit, ainsi, que les aspirations religieuses et les impulsions spirituelles ne sont pas de nature à simplement conduire les hommes à vouloir croire en Dieu ; leur nature et leur puissance ont plutôt pour effet d’inculquer profondément aux hommes la conviction qu’ils devraient croire en Dieu. … » LU 101:1.7
Proposition. Dans le morontiel, l’assurance de la vérité remplace l’assurance de la foi.
« Pendant toute la progression morontielle, l’assurance de la vérité remplace de plus en plus l’assurance de la foi. Quand vous serez finalement enrôlés dans le monde spirituel effectif, les assurances de la pure clairvoyance spirituelle opèreront alors à la place de la foi et de la vérité, ou plutôt en conjonction avec elles et en se surimposant sur ces anciennes techniques d’assurance de la personnalité. » LU 101:5.14
Proposition. La croyance est devenue foi quand elle motive la vie. La croyance fixe, la foi libère.
« La croyance a atteint le niveau de la foi quand elle motive la vie et façonne la manière de vivre. Le fait d’accepter un enseignement comme vrai n’est pas la foi, c’est une simple croyance. La certitude et la conviction ne sont pas non plus la foi. Une disposition mentale n’atteint les niveaux de la foi que si elle domine effectivement la manière de vivre. La foi est un attribut vivant de l’expérience religieuse personnelle authentique. On croit la vérité, on admire la beauté, on respecte la bonté, mais on ne les adore pas. Une telle attitude de foi salvatrice est centrée sur Dieu seul, qui personnifie la vérité, la beauté, la bonté et infiniment plus encore. »
« La croyance limite et enchaine toujours ; la foi se déploie et libère. La croyance attache, la foi affranchit. … » LU 101:8.1-2
Proposition. La foi vivifie la religion et vit la règle d’or.
« La foi n’entrave pas l’imagination créatrice, elle n’entretient pas non plus de préjugés irraisonnés contre les découvertes de la recherche scientifique. La foi vivifie la religion et oblige le religioniste à vivre héroïquement la règle d’or. Le zèle de la foi est proportionné à la connaissance, et ses efforts sont le prélude d’une paix sublime. » LU 101:8.4
Proposition. La foi est le pont entre la conscience morale et la réalité spirituelle.
« La foi devient le trait d’union entre la conscience morale et le concept spirituel de la réalité permanente. La religion devient la voie par laquelle l’homme échappe aux limitations matérielles du monde temporel et naturel, et s’oriente vers les réalités célestes du monde éternel et spirituel en utilisant, à cet effet, la technique du salut, la transformation morontielle progressive. » LU 101:9.9
Proposition. L’assurance religieuse authentique ne mène jamais à l’affirmation de soi ou à l’exaltation égoïste.
« L’une des particularités caractéristiques de l’assurance religieuse authentique est que, malgré le caractère absolu de ses affirmations et la fermeté de son attitude, l’esprit de son expression est assez équilibré et tempéré pour ne jamais donner la plus petite impression d’affirmation de soi ou d’exaltation de l’égo. …» LU 102:2.2
Proposition. Il y a une grande différence entre la volonté de croire et la volonté qui croit.
« En science, l’idée précède l’expression de sa réalisation ; en religion, l’expérience de la réalisation précède l’expression de l’idée. Il y a une immense différence entre d’une part la volonté-de-croire évolutionnaire, et d’autre part le produit de la raison éclairée, de la clairvoyance religieuse et de la révélation — la volonté qui croit. » LU 102:3.13
Proposition. La foi transforme un Dieu de probabilité en un Dieu de certitude.
« Dans l’expérience religieuse personnelle, la foi transforme le Dieu de la probabilité philosophique en un Dieu de salut certain. Le scepticisme peut défier les théories de la théologie, mais la conviction que l’on peut se fier à l’expérience personnelle affirme la vérité des croyances qui ont grandi jusqu’à la foi. » LU 102:6.4
Proposition. L’individu ne devient connaisseur de Dieu que par la foi.
« On peut arriver à des convictions sur Dieu par de sages raisonnements, mais on n’apprend individuellement à connaitre Dieu que par la foi, par l’expérience personnelle. Dans beaucoup de choses qui ont trait à la vie, il faut tenir compte des probabilités, mais, dans le contact avec la réalité cosmique, on peut éprouver des certitudes quand on aborde leurs significations et leurs valeurs à l’aide d’une foi vivante. Une âme qui connait Dieu ose dire « je sais », même quand sa connaissance de Dieu est contestée par l’incroyant qui nie cette certitude parce qu’elle n’est pas entièrement étayée par la logique intellectuelle. Le croyant se borne à répliquer à un tel incroyant ; « Comment savez-vous que je ne sais pas ? » » LU 102:6.5
Proposition. Les religieux devraient faire face aux scientifiques dogmatiques avec le super-dogmatisme de l’expérience spirituelle personnelle.
« Si la science, la philosophie ou la sociologie osaient devenir dogmatiques en s’opposant aux prophètes de la vraie religion, alors les hommes connaissant Dieu devraient répliquer à ce dogmatisme injustifié par le dogmatisme à plus longue vue de la certitude provenant de l’expérience spirituelle personnelle ; « Je sais ce que j’ai expérimenté parce que je suis un fils du JE SUIS. » Si l’expérience personnelle d’une personne qui a foi dans le Père expérimentable devait être contestée par un dogme, ce fils né de la foi pourrait répondre par le dogme irrécusable affirmant sa filiation effective avec le Père Universel. » LU 102:7.7
Proposition. De toutes les expériences de l’univers, nous avons le droit d’être les plus certains du spirituel.
« Si quelqu’un aborde de façon non religieuse la réalité cosmique en prétendant contester la certitude de la foi sous prétexte que son statut n’est pas prouvé, alors celui qui a l’expérience de l’esprit peut aussi avoir recours à la contestation dogmatique des faits de la science et des croyances de la philosophie en disant qu’ils ne sont pas non plus prouvés, qu’ils sont également des expériences dans la conscience du savant ou du philosophe. »
« De ce Dieu qui est la plus inéluctable de toutes les présences, le plus réel de tous les faits, la plus vivante de toutes les vérités, le plus aimant de tous les amis, la plus divine de toutes les valeurs, nous avons le droit d’être certains comme de la plus certaine de toutes les expériences de l’univers. » LU 102:7.9-10
Proposition. L’homme est éduqué par les faits, anobli par la sagesse et sauvé par la foi.
« Le résumé complet de la vie humaine consiste à savoir que l’homme est éduqué par le fait, ennobli par la sagesse et sauvé — justifié — par la foi religieuse. » LU 196:3.4
Proposition. La religion persiste en l’absence de savoir.
« La religion est tellement vitale qu’elle persiste en l’absence de savoir. Elle vit, en dépit de sa contamination par des cosmologies erronées et des fausses philosophies. Elle survit même à la confusion de la métaphysique. À travers toutes les vicissitudes historiques de la religion persiste toujours ce qui est indispensable au progrès et à la survie des hommes : la conscience éthique et la conscience morale. » LU 101:3.1
Proposition. La religion peut être le sentiment de l’expérience, mais ce n’est pas l’expérience du sentiment.
« Les savants rassemblent des faits, les philosophes coordonnent des idées, tandis que les prophètes exaltent des idéaux. Les sentiments et les émotions accompagnent invariablement la religion, mais ne sont pas la religion. La religion peut être le sentiment de l’expérience, mais difficilement l’expérience des sentiments. Ni la logique (la rationalisation) ni les émotions (les sentiments) ne font nécessairement partie de l’expérience religieuse ; bien que toutes deux puissent être diversement associées à l’exercice de la foi pour faire progresser la clairvoyance spirituelle dans la réalité, le tout selon le statut et les tendances tempéramentales du mental individuel. » LU 101:5.9
Proposition. L’âme religieuse libérée commence à se sentir chez elle dans l’univers.
« La religion guérit efficacement le sentiment humain d’isolement idéaliste ou de solitude spirituelle. Elle fait admettre le croyant comme fils de Dieu, comme citoyen d’un univers nouveau et significatif. La religion certifie à l’homme que, s’il suit la lueur de droiture discernable dans son âme, il s’identifie par là même avec le plan de l’Infini et le dessein de l’Éternel. Une âme ainsi libérée commence immédiatement à se sentir chez elle dans ce nouvel univers, son univers. » LU 101:10.7
Proposition. Comparez la libération spirituelle avec le désespoir du matérialisme.
« POUR LE matérialiste incroyant, l’homme est simplement un accident évolutionnaire. Ses espoirs de survivance sont liés à une fiction de son imagination de mortel ; ses frayeurs, ses amours, ses désirs et ses croyances ne sont que les réactions de la juxtaposition accidentelle de certains atomes de matière dépourvus de vie. Nul déploiement d’énergie, nulle expression de confiance ne peuvent le transporter au-delà du tombeau. Les œuvres de dévotion et le génie inspirant les meilleurs hommes sont condamnés à l’annihilation par la mort, à la longue nuit solitaire de l’éternel oubli et de l’anéantissement de l’âme. Un désespoir sans nom est la seule récompense de l’homme pour avoir vécu et travaillé sous le soleil temporel de l’existence mortelle. Chaque jour de la vie resserre lentement et surement l’emprise d’un destin impitoyable qu’un univers de matière, hostile et implacable, a décrété comme insulte suprême à tout ce qui est beau, noble, élevé et bon dans les désirs humains. » LU 102:0.1
Proposition. L’expérience religieuse ne peut jamais être entièrement comprise par l’esprit matériel.
« L’expérience religieuse étant essentiellement spirituelle ne peut jamais être pleinement comprise par le mental matériel, d’où la fonction de la théologie, qui est la psychologie de la religion. … » LU 5:5.6
Proposition. Il y a trois grandes satisfactions dans l’expérience religieuse.
« L’homme mortel retire trois grandes satisfactions de son expérience religieuse, même au cours de son passage temporel sur terre : »
« 1. Intellectuellement, il acquiert la satisfaction d’une conscience humaine mieux unifiée. »
« 2. Philosophiquement, il prend plaisir à voir se justifier ses idéaux de valeurs morales. »
« 3. Spirituellement, il prospère dans l’expérience de l’amitié divine et les satisfactions spirituelles de la véritable adoration. » LU 5:5.7-10
Proposition. L’expérience religieuse va du primitif à la superbe conscience de filiation avec Dieu.
« LA religion, en tant qu’expérience humaine, s’étend depuis l’esclavage primitif de la peur, chez les sauvages en évolution, jusqu’à la sublime et magnifique liberté de la foi chez les mortels civilisés, splendidement conscients de leur filiation avec le Dieu éternel. » LU 101:0.1
Proposition. Évitez de laisser votre expérience religieuse devenir égocentrique.
« Bien que votre religion soit une affaire d’expérience personnelle, il est très important que vous soyez amené à connaitre un grand nombre d’autres expériences religieuses (les interprétations diverses de différents mortels) afin d’empêcher votre vie religieuse de devenir égocentrique — étroite, égoïste et insociable. » LU 103:1.3
Proposition. La naissance spirituelle peut être soit complaisante, soit « orageuse ».
« La religion est fonctionnelle dans le mental humain. Elle est réalisée en expérience avant d’apparaitre dans la conscience humaine. Un enfant existe environ neuf mois avant de faire l’expérience de la naissance. Mais la « naissance » de la religion n’est pas soudaine ; c’est plutôt une émergence graduelle. Néanmoins, il y a tôt ou tard un « jour de naissance ». On n’entre pas dans le royaume des cieux sans être « né à nouveau » — né de l’Esprit. Bien des naissances spirituelles sont accompagnées d’une grande angoisse spirituelle et de troubles psychologiques marqués, de même que beaucoup de naissances physiques sont caractérisées par des « couches laborieuses » et par d’autres anomalies de la « délivrance ». D’autres naissances spirituelles représentent une croissance normale et naturelle de la récognition de valeurs suprêmes avec un rehaussement de l’expérience spirituelle, bien qu’aucun développement religieux ne se produise sans un effort conscient et des résolutions positives et individuelles. La religion n’est jamais une expérience passive, une attitude négative. Ce que l’on appelle la « naissance de la religion » n’est pas directement associé aux expériences dites de conversion, qui caractérisent habituellement des épisodes religieux se produisant plus tard dans la vie par suite de conflits mentaux, de refoulements émotionnels ou de bouleversements du tempérament. » LU 103:2.1
Proposition. L’expérience de Dieu peut être valide, même lorsque sa théologie est fallacieuse.
« Le désarroi au sujet de la certitude expérientielle de Dieu provient des interprétations et descriptions dissemblables de cette expérience par des individus distincts et par des hommes de races différentes. On peut avoir très valablement fait l’expérience de Dieu, mais les discours au sujet de Dieu sont intellectuels et philosophiques, donc divergents et souvent spécieux au point que l’on s’y perd. » LU 103:8.2
Proposition. L’amour d’un homme pour sa femme ne peut être jugé par un examen psychologique de l’affection conjugale.
« Un homme bon et noble peut être parfaitement amoureux de sa femme, mais absolument incapable de passer d’une manière satisfaisante un examen écrit sur la psychologie de l’amour conjugal. Un autre homme aimant peu ou n’aimant pas son épouse peut passer très honorablement cet examen. La manière imparfaite dont celui qui aime perçoit la vraie nature de l’objet aimé n’invalide pas le moins du monde la réalité ou la sincérité de son amour. » LU 103:8.3
Proposition. La foi n’est pas influencée par les chicanes et les doutes de la science et de la philosophie.
« Si vous croyez vraiment en Dieu — si vous le connaissez et l’aimez par la foi — ne permettez en aucune manière que la réalité de cette expérience soit minimisée ou dépréciée par les insinuations dubitatives de la science, les chicanes de la logique, les postulats de la philosophie ou les adroites suggestions d’âmes bien intentionnées qui voudraient créer une religion sans Dieu. » LU 103:8.4
Proposition. La réalité de l’expérience religieuse transcende la raison, la science, la philosophie et la sagesse.
« Il y a, dans l’expérience religieuse, une réalité qui est proportionnelle à son contenu spirituel, et cette réalité est transcendante par rapport à la raison, à la science, à la philosophie, à la sagesse et à tous les autres accomplissements humains. Les convictions résultant de cette expérience sont inébranlables ; la logique de la vie religieuse défie toute contradiction ; la certitude de sa connaissance est suprahumaine ; les satisfactions qui l’accompagnent sont magnifiquement divines ; le courage est indomptable, les dévouements sont inconditionnels, les fidélités sont suprêmes et les destinées sont finales — éternelles, ultimes et universelles. » LU 103:9.12
Proposition. L’expérience religieuse personnelle est un dissolvant efficace pour la plupart des difficultés mortelles.
« L’expérience religieuse personnelle, spirituelle, résout efficacement la plupart des difficultés des mortels ; elle sélectionne, évalue et ajuste efficacement tous les problèmes humains. La religion n’écarte ni ne supprime les ennuis humains, mais elle les dissout, les absorbe, les illumine et les transcende. La véritable religion unifie la personnalité pour qu’elle s’ajuste efficacement à toutes les nécessités des mortels. La foi religieuse — la gouverne positive de la divine présence intérieure — permet infailliblement à l’homme qui connait Dieu de jeter un pont sur l’abime qui existe entre d’une part la logique intellectuelle qui reconnait la Cause Première Universelle comme étant Cela, et d’autre part les affirmations positives de l’âme qui déclarent que cette Première Cause est Lui, le Père céleste de l’évangile de Jésus, le Dieu personnel du salut humain. » LU 196:3.1
Proposition. La survie humaine est une question de choix des valeurs divines.
« L’évaluation morale avec une signification religieuse — la clairvoyance spirituelle — implique le choix individuel entre le bien et le mal, la vérité et l’erreur, le matériel et le spirituel, l’humain et le divin, le temps et l’éternité. La survie humaine dépend, dans une grande mesure, de la consécration de la volonté humaine à choisir les valeurs triées par le sélecteur des valeurs spirituelles — l’interprète et l’unificateur intérieur. L’expérience religieuse personnelle comporte deux phases : la découverte dans le mental humain, et la révélation par le divin esprit intérieur. Par un excès de raisonnements sophistiqués ou par suite de la conduite impie de prétendus religionistes, il se peut qu’un homme, ou même une génération d’hommes, suspende ses efforts pour découvrir le Dieu qui les habite ; ces hommes peuvent cesser de progresser et ne pas aboutir à la révélation divine. Mais de telles attitudes dépourvues de progrès spirituel ne peuvent durer longtemps à cause de la présence et de l’influence des Ajusteurs de Pensée intérieurs. » LU 196:3.17
Proposition. L’expérience religieuse connaît Dieu comme Père et l’homme comme frère.
« La religion est exclusivement une expérience spirituelle personnelle — connaitre Dieu comme un Père — mais le corolaire de cette expérience — connaitre l’homme comme son frère — entraine l’ajustement du « moi » à d’autres « moi », ce qui implique l’aspect social ou collectif de la vie religieuse. La religion est d’abord un ajustement intérieur ou personnel ; elle devient ensuite une affaire de service social ou d’ajustement à un groupe. … » LU 99:5.1
Proposition. La religion dynamique transforme l’individu médiocre en une personne au pouvoir idéaliste.
« La religion ne peut être ni conférée, ni reçue, ni prêtée, ni apprise, ni perdue. Elle est une expérience personnelle qui grandit proportionnellement à la recherche croissante des valeurs finales. La croissance cosmique accompagne donc l’accumulation des significations et l’élévation toujours plus poussée des valeurs. Mais la noblesse en elle-même est toujours une croissance inconsciente. » LU 100:1.7
Proposition. La religion est une expérience personnelle - elle ne peut être apprise, prêtée ou perdue.
« L’expérience d’une vie religieuse dynamique transforme un individu médiocre en une personnalité douée d’un pouvoir idéaliste. La religion contribue au progrès de tous en encourageant le progrès de chaque individu, et le progrès de chacun est accru par l’accomplissement de tous. » LU 100:0.1
Proposition. La religion est l’expérience d’expérimenter la réalité de croire en Dieu comme la réalité d’une telle expérience purement personnelle.
« La religion vit et prospère donc, non par la vue et les sentiments, mais plutôt par la foi et la clairvoyance. Elle ne consiste ni dans la découverte de faits nouveaux, ni dans la rencontre d’une expérience exceptionnelle ; elle consiste plutôt dans la découverte de nouvelles significations spirituelles dans des faits déjà bien connus de l’humanité. La plus haute expérience religieuse ne dépend pas d’actes préalables guidés par la croyance, la tradition et l’autorité ; elle n’est pas non plus issue de sentiments sublimes ou d’émotions purement mystiques. Elle est plutôt une expérience profondément grave et effective de communion spirituelle avec les influences d’esprit qui résident dans le mental humain. Dans la mesure où l’on peut définir cette expérience en termes de psychologie, elle consiste simplement à savoir expérimentalement que la réalité de la croyance en Dieu est la réalité d’une telle expérience purement personnelle. » LU 101:1.4
Proposition. Par l’expérience religieuse, les concepts humains d’idéalité sont dotés de réalité.
« Le but de la religion n’est pas de satisfaire la curiosité au sujet de Dieu, mais plutôt d’apporter la constance intellectuelle et la sécurité philosophique, de stabiliser et d’enrichir la vie humaine en mêlant le mortel au divin, le partiel au parfait, l’homme à Dieu. C’est par l’expérience religieuse que les concepts humains de l’idéalité sont dotés de réalité. » LU 101:10.5
Proposition. La raison et la logique ne peuvent jamais valider les valeurs de l’expérience religieuse.
« Il ne peut jamais y avoir de preuves scientifiques ou logiques de la divinité. La raison seule ne peut jamais valider les valeurs et les bienfaits de l’expérience religieuse. Par contre, il restera toujours vrai que quiconque veut faire la volonté de Dieu comprendra la validité des valeurs spirituelles ; c’est ainsi que, sur le niveau mortel, on s’approche le plus de la possibilité de prouver la réalité de l’expérience religieuse. … » LU 101:10.6
Proposition. Dans la lutte triomphale du fils de la foi, “Même le temps lui-même ne devient que l’ombre de l’éternité projetée par les réalités paradisiaques sur la panoplie mouvante de l’espace.”
« Maintenant, les fils de Dieu sont plutôt enrôlés ensemble pour mener le combat où la réalité triomphe des ombres partielles de l’existence. Enfin, toutes les créatures deviennent conscientes du fait que Dieu et toutes les armées divines d’un univers à peu près infini sont à leur côté dans la lutte céleste pour atteindre l’éternité de vie et la divinité de statut. Ces fils affranchis par la foi se sont certainement engagés dans les luttes du temps du côté des forces suprêmes et des personnalités divines de l’éternité ; même les étoiles dans leur course combattent maintenant pour eux. Enfin, ils contemplent l’univers depuis l’intérieur, du point de vue de Dieu, et toutes les incertitudes de l’isolement matériel sont transformées en sécurités de la progression spirituelle éternelle. Le temps lui-même ne devient plus que l’ombre de l’éternité projetée par les réalités du Paradis sur la panoplie mouvante de l’espace. » LU 101:10.9
Proposition. Les religieux vivent comme s’ils étaient déjà en présence de l’Éternel.
« Il est difficile d’identifier et d’analyser les facteurs d’une expérience religieuse, mais il est facile d’observer que les pratiquants religieux vivent et persévèrent comme s’ils étaient déjà en présence de l’Éternel. Les croyants réagissent à la vie temporelle comme si l’immortalité était déjà à portée de leur main. … » LU 102:2.3
Proposition. La plus haute preuve de la réalité de la religion consiste dans le fait de l’expérience humaine transformée.
« La meilleure preuve de la réalité et de l’efficacité de la religion consiste dans le fait de l’expérience humaine. Voici des hommes naturellement craintifs et soupçonneux, doués par naissance d’un fort instinct de conservation et ardemment désireux de survivre à la mort ; ils acceptent pleinement de confier les plus profonds intérêts de leur présent et de leur avenir à la garde et à la direction du pouvoir et de la personne que leur foi appelle Dieu. Telle est l’unique vérité centrale de toute religion. Quant à ce que ce pouvoir ou cette personne exige de l’homme en échange de cette garde et de ce salut final, il n’y a pas deux religions qui soient d’accord ; en fait, elles sont toutes plus ou moins en désaccord. » LU 102:8.1
Proposition. Il y a trois façons de savoir que l’Ajusteur vit en nous.
« Le mental humain peut atteindre de hauts niveaux de clairvoyance spirituelle et les sphères correspondantes de divinité des valeurs, parce qu’il n’est pas entièrement matériel. Il existe un noyau d’esprit dans le mental de l’homme — l’Ajusteur de la présence divine. Il y a trois preuves distinctes que cet esprit habite le mental humain : »
« 1. La communion humanitaire — l’amour. Le mental purement animal peut être grégaire pour se protéger, mais seul l’intellect habité par l’esprit est généreusement altruiste et inconditionnellement aimant. »
« 2. L’interprétation de l’univers — la sagesse. Seul le mental habité par l’esprit peut comprendre que l’univers est amical pour l’individu. »
« 3. L’évaluation spirituelle de la vie — l’adoration. Seul l’homme habité par l’esprit peut réaliser la divine présence et chercher à atteindre une expérience plus complète dans et avec cet avant-gout de divinité. » LU 196:3.6-9
Proposition. Le grand défi pour l’homme est d’atteindre une meilleure communion avec le Moniteur intérieur.
« Le grand défi lancé à l’homme moderne consiste à établir de meilleures communications avec le divin Moniteur qui habite le mental humain. La plus grande aventure de l’homme dans la chair est son effort sain et équilibré pour repousser les frontières de la conscience de soi à travers les domaines imprécis de la conscience embryonnaire de l’âme, dans un effort sincère pour atteindre la région frontière de la conscience de l’esprit — le contact avec la divine présence. Une telle expérience constitue la conscience de Dieu, c’est une expérience qui confirme puissamment la vérité préexistante de l’expérience religieuse consistant à connaitre Dieu. Cette conscience de l’esprit équivaut à connaitre effectivement la filiation avec Dieu. À défaut, l’assurance de cette filiation est l’expérience de la foi… » LU 196:3.34
Proposition. Ni la science ni la philosophie ne peuvent valider la personnalité de Dieu, seule l’expérience personnelle des fils de foi.
« Ni mathématiques, ni logique, ni philosophie ne peuvent saisir la réalité ultime de l’univers, seule peut y parvenir l’expérience personnelle se conformant progressivement à la volonté divine d’un Dieu personnel. Ni science, ni philosophie, ni théologie ne peuvent valider la personnalité de Dieu. Seule l’expérience personnelle des fils du Père céleste par la foi peut amener la réalisation actuelle et spirituelle de la personnalité de Dieu. » LU 1:7.5
Proposition. Quelle que soit la façon dont les hommes voient Dieu, le religieux croit en un Dieu qui favorise la survie.
« Le savant qui recherche les faits conçoit Dieu comme la Cause Première, un Dieu de force. L’artiste qui exprime l’émotion voit Dieu comme un idéal de beauté, un dieu d’esthétique. Le philosophe raisonneur incline parfois à poser le principe d’un Dieu d’unité universelle, voire d’une Déité panthéiste. La personne religieuse ayant la foi croit en un Dieu qui entretient la survie, au Père dans les cieux, au Dieu d’amour. » LU 5:5.3
Proposition. La nature ne permet pas de croire à la survie humaine.
« … La nature ne fournit pas de base à une croyance logique en la survie de la personnalité humaine. L’homme religieux qui trouve Dieu dans la nature a d’abord et déjà trouvé ce même Dieu personnel dans sa propre âme. » LU 101:2.9
Proposition. Pour la science et la philosophie, Dieu peut être possible et probable, mais pour la religion, il est une certitude.
« Pour la science, Dieu est une possibilité ; pour la psychologie, il est désirable ; pour la philosophie, il est une probabilité ; pour la religion, il est une certitude, une actualité de l’expérience religieuse. La raison exige qu’une philosophie incapable de trouver le Dieu de la probabilité soit très respectueuse de la foi religieuse qui peut trouver le Dieu de la certitude et y parvient. La science ne devrait pas non plus dédaigner l’expérience religieuse en invoquant la crédulité, au moins tant que la science persiste à supposer que les dons intellectuels et philosophiques de l’homme sont issus d’intelligences d’autant moindres que l’on s’éloigne davantage dans le passé, et finalement que ces dons ont pris origine dans la vie primitive qui était totalement dépourvue de pensée et de sentiment. » LU 102:6.8
Proposition. Il n’y a pas de religion sans Dieu - et dans l’expérience personnelle, il doit être un Dieu personnel.
« Ceux qui voudraient inventer une religion sans Dieu ressemblent à ceux qui voudraient récolter des fruits sans arbres ou avoir des enfants sans parents. On ne peut obtenir d’effets sans causes, et seul le JE SUIS est sans cause. Le fait de l’expérience religieuse implique Dieu, et un tel Dieu d’expérience personnelle doit être une Déité personnelle. On ne peut adresser une prière à une formule chimique, supplier une équation mathématique, adorer une hypothèse, se confier à un postulat, communier avec un processus, servir une abstraction ou entretenir une camaraderie affectueuse avec une loi. » LU 102:7.3
Proposition. La religion devient l’unification de tout ce qui est bon, vrai et beau dans l’expérience humaine.
« Les zoroastriens avaient une religion de morale, les Hindous une religion de métaphysique, les confucianistes une religion d’éthique. Jésus vécut une religion de service. Toutes ces religions ont de la valeur parce qu’elles sont des approches valables de celle de Jésus. La religion est destinée à devenir la réalité de l’unification spirituelle de tout ce qui est bon, beau et vrai dans l’expérience humaine. » LU 5:4.7
Proposition. La religion est un domaine indépendant de la réponse humaine aux situations de la vie.
« La religion ne se base ni sur les faits de la science, ni sur les obligations de la société, ni sur les hypothèses de la philosophie, ni sur les devoirs que la moralité implique. La religion est un domaine indépendant de réaction des hommes aux situations de la vie, … » LU 5:5.2
Proposition. La religion devient réelle lorsqu’elle émerge de l’esclavage de la peur et de l’esclavage de la superstition.
« Votre religion devient réelle parce qu’elle émerge de l’esclavage de la peur et de l’asservissement des superstitions. Votre philosophie lutte pour s’émanciper des dogmes et de la tradition. Votre science s’est engagée dans le combat millénaire entre la vérité et l’erreur en luttant pour délivrer l’homme des liens de l’abstraction, de l’esclavage des mathématiques et de l’aveuglement relatif du matérialisme mécaniste. » LU 12:9.5
Proposition. Il faut du courage pour envahir de nouveaux niveaux et des domaines d’expérience inconnus.
« … Les êtres moralement lâches n’atteignent jamais des niveaux élevés de pensée philosophique. Il faut du courage pour pénétrer de nouveaux plans d’expérience et pour tenter l’exploration des domaines inconnus de la vie intellectuelle. » LU 101:7.2
Proposition. La philosophie transforme la religion primitive en valeurs ascendantes de la réalité.
« La philosophie transforme la religion primitive, qui était largement un conte de fées de la conscience, en une expérience vivante des valeurs ascendantes de la réalité cosmique. » LU 101:7.6
Proposition. Les mortels peuvent expérimenter l’unité spirituelle, mais pas l’uniformité philosophique.
« … Les membres d’un groupe de mortels peuvent ressentir une unité spirituelle, mais ne peuvent jamais atteindre l’uniformité philosophique. Cette diversité d’interprétation de la pensée et de l’expérience religieuse est démontrée par le fait que les théologiens et les philosophes du vingtième siècle ont formulé plus de cinq-cents définitions différentes de la religion. En réalité, chaque être humain définit la religion dans les termes de sa propre interprétation fondée sur l’expérience des impulsions divines émanant de l’esprit de Dieu qui l’habite. Cette interprétation est nécessairement unique et complètement différente de la philosophie religieuse de tous les autres êtres humains. » LU 103:1.1
Proposition. La science et la religion sont fondées sur l’hypothèse de certaines validités.
« Toutes les divisions de la pensée humaine sont basées sur certaines hypothèses qui, malgré l’absence de preuves, sont acceptées par la sensibilité à la réalité inhérente à la dotation mentale de l’homme. La science entreprend sa carrière de raisonnement tant vantée en supposant la réalité de trois choses : la matière, le mouvement et la vie. La religion commence par l’hypothèse sur la validité de trois choses : le mental, l’esprit et l’univers — l’Être Suprême. » LU 103:7.11
Proposition. La raison, la logique et la foi ont toutes leur place dans l’expérience humaine.
« La raison est l’acte de reconnaitre les conclusions de la conscience concernant l’expérience dans et avec le monde physique d’énergie et de matière. La foi est l’acte de reconnaitre la validité de la conscience spirituelle — chose non susceptible d’être humainement prouvée d’une autre manière. La logique est la progression synthétique de l’unité entre la foi et la raison à la recherche de la vérité ; elle est basée sur les dotations mentales constitutives des mortels, la reconnaissance innée des choses, des significations et des valeurs. » LU 103:7.13
Proposition. Quand la théologie maîtrise la religion, la religion meurt. La raison, la sagesse et la foi introduisent l’homme aux faits, à la vérité et à la religion.
« Quand la théologie domine la religion, la religion meurt ; elle devient une doctrine au lieu d’être une vie. La mission de la théologie consiste simplement à faciliter la prise de conscience d’une expérience spirituelle personnelle. La théologie constitue l’effort religieux pour définir, clarifier, exposer et justifier les prétentions expérientielles de la religion qui, en dernière analyse, ne peuvent être validées que par une foi vivante. Dans la philosophie supérieure de l’univers, la sagesse comme la raison s’allient à la foi. La raison, la sagesse et la foi sont les accomplissements humains les plus élevés. La raison fait pénétrer l’homme dans le monde des faits, des choses ; la sagesse le fait pénétrer dans un monde de vérité, de relations ; la foi l’initie à un monde de divinité, d’expérience spirituelle. » LU 103:9.6
Proposition. La foi va de pair avec la raison et la sagesse jusqu’à leur pleine limite, puis procède en la seule compagnie de la vérité.
« La foi emmène bien volontiers la raison aussi loin que la raison peut aller ; la foi continue ensuite son chemin avec la sagesse jusqu’à sa pleine limite philosophique ; après cela, elle ose se lancer dans le voyage sans limites et sans fin de l’univers, en seule compagnie de la VÉRITÉ. » LU 103:9.7
Proposition. L’âme religieuse de l’illumination spirituelle sait, et sait maintenant.
« Le temps est un élément invariable pour atteindre la connaissance ; la religion rend ses dons immédiatement accessibles, bien que subsiste le facteur important de la croissance en grâce, un progrès caractérisé dans toutes les phases de l’expérience religieuse. La connaissance est une quête éternelle ; vous apprenez toujours, mais vous n’êtes jamais capable d’arriver à la connaissance complète de la vérité absolue. La connaissance seule ne donne jamais une certitude absolue, mais seulement une probabilité approximative croissante. Par contre, l’âme religieuse spirituellement illuminée sait, et elle sait maintenant. Cette certitude profonde et positive ne conduit cependant pas ce religioniste mentalement sain à prendre moins d’intérêt aux avances et aux reculs du progrès de la sagesse humaine, liée dans le domaine matériel aux lents développements de la science. » LU 102:2.4
Proposition. C’est la mission de la religion de préparer l’homme à affronter courageusement et héroïquement les vicissitudes de la vie.
« … Quand certains mortels vacillants et timides cherchent à échapper à la pression incessante de la vie évolutionnaire, la religion telle qu’ils la conçoivent semble leur offrir le refuge le plus proche, la meilleure échappatoire. Mais la mission de la religion consiste à préparer l’homme à faire face courageusement, et même héroïquement, aux vicissitudes de la vie. … » LU 102:2.8
Proposition. La religion est au-dessus de la science, de l’art, de la morale et de la philosophie, mais n’en est pas indépendante.
« La religion se tient au-dessus de la science, de l’art, de la philosophie, de l’éthique et de la morale, mais sans en être indépendante. Toutes sont indissolublement liées dans l’expérience humaine personnelle et sociale. La religion est l’expérience suprême de l’homme dans sa nature de mortel, mais le caractère fini du langage rend impossible à la théologie de jamais dépeindre d’une manière appropriée l’expérience religieuse réelle. » LU 196:3.28