© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
La pacification est la cure de la méfiance et de la suspicion. LU 140:5.18
La guerre est l’état naturel et l’héritage de l’homme en évolution; la paix est l’étalon social mesurant le développement de la civilisation. LU 70:1.1
La guerre est une réaction animale contre les malentendus et les irritations; la paix accompagne la solution civilisée de tous ces problèmes et difficultés. LU 70:1.2
La paix de Jésus est la joie et la satisfaction d’une personne connaissant Dieu, et qui est parvenue au triomphe d’apprendre pleinement à faire la volonté de Dieu tout en vivant la vie d’un mortel incarné. LU 181:1.8
La paix de Jésus est donc la paix et l’assurance d’un fils qui croit fermement que sa carrière dans le temps et l’éternité est entièrement en sécurité sous la garde et la surveillance d’un Père esprit infiniment sage, aimant et puissant. C’est en vérité une paix qui transcende toute compréhension d’un mental humain, mais qu’un coeur humain peut savourer pleinement. LU 181:1.10
LE PARADIS est un terme qui inclut les Absolus focaux personnels et non personnels de toutes les phases de la réalité d’univers. Qualifié convenablement, le Paradis peut désigner toutes les formes de réalité, Déité, divinité, personnalité et énergie–spirituelle, mentale ou matérielle. Elles partagent toutes le Paradis comme lieu d’origine, de fonction et de destinée en ce qui concerne les valeurs, les significations et l’existence factuelle. LU 0:4.11
L’Ile du Paradis–Le Paradis, sans autre qualification, est l’Absolu du contrôle matériel-gravitationnel de la Source-Centre Première. Le Paradis est sans mouvement et il est la seule chose immobile dans l’univers des univers. L’Ile du Paradis a un emplacement dans l’ univers mais pas de position dans l’espace. Cette Ile éternelle est la source effective des univers physiques–passés, présents et futurs. L’Ile nucléaire de Lumière est dérivée de la Déité, mais on ne saurait dire qu’elle est Déité. Les créations matérielles ne sont pas non plus une partie de la Déité, elles en sont une conséquence.
Le Paradis n’est pas un créateur. Il est un contrôleur unique de nombreuses activités d’univers. Il contrôle bien plus qu’il ne réagit. D’un bout à l’autre des univers matériels, le Paradis influence les réactions et la conduite de tous les êtres ayant à faire avec la force, l’énergie et le pouvoir, mais le Paradis est lui-même unique, exclusif et isolé dans les univers. Le Paradis ne représente rien et rien ne représente le Paradis. Il n’est ni une force ni une présence; il est simplement le Paradis. LU 0:4.12
Mais l’Ile du Paradis est non personnelle et extraspirituelle, étant l’essence du corps universel, la source et le centre de la matière physique et le maitre archétype absolu de la réalité matérielle universelle. LU 0:5.5
Le Paradis est l’archétype de l’infinité; le Dieu d’Action est l’animateur de cet archétype. Le Paradis est le point d’appui matériel de l’infinité; LU 9:3.8
Le Paradis est le centre éternel de l’univers des univers et le lieu où demeurent le Père Universel, le Fils Éternel et l’Esprit Infini, ainsi que leurs coordonnés et associés divins. Cette Ile centrale est le plus gigantesque corps organisé de réalité cosmique dans tout le maitre univers. Le Paradis est une sphère matérielle aussi bien qu’une demeure spirituelle. Toute la création intelligente du Père Universel est domiciliée sur des demeures matérielles; il faut donc que leur centre de contrôle absolu soit également matériel, physique. Et il y a lieu de répéter de nouveau que les choses d’esprit et les êtres spirituels sont réels.
La beauté matérielle du Paradis consiste dans la magnificence de sa perfection physique; la grandeur de l’Ile de Dieu ressort des accomplissements intellectuels et du développement mental splendides de ses habitants; la gloire de l’Ile centrale se manifeste par le don infini de la personnalité spirituelle divine—la lumière de la vie. Mais les profondeurs de la beauté spirituelle et les merveilles de cet ensemble éblouissant dépassent complètement la compréhension du mental fini des créatures matérielles. La gloire et la splendeur spirituelle de la demeure divine sont inaccessibles à la compréhension des mortels. Et le Paradis existe de toute éternité; il n’y a ni archives ni traditions concernant l’origine de cette Ile nucléaire de Lumière et de Vie. LU 11:0.1
Le Paradis est le centre géographique de l’infinité. Il n’est pas une fraction de la création universelle, ni même une véritable partie de l’éternel univers de Havona. Nous nous référons communément à l’Ile centrale comme appartenant à l’univers divin, mais ce n’est pas la réalité. Le Paradis est une existence éternelle et exclusive. LU 11:9.2
Le Paradis n’est ancestral à aucun être ou entité vivante; il n’est pas un créateur. La personnalité et les relations mental-esprit sont transmissibles, mais les archétypes ne le sont pas. Les modèles ne sont jamais des reflets; ce sont des copies—des reproductions. Le Paradis est l’absolu des archétypes. Havona est une exposition de ces potentiels en actualité.
La résidence de Dieu est centrale et éternelle, glorieuse et idéale. Sa demeure est l’archétype splendide de tous les mondes-sièges des univers; et l’univers central de son habitation immédiate est l’archétype de tous les univers pour leurs idéaux, leurs organisations et leur destinée ultime.
Le Paradis est le siège universel de toutes les activités concernant la personnalité, et la source-centre de toutes les manifestations de force d’espace et d’énergie. Tout ce qui a été, qui est maintenant ou qui sera, est venu, vient maintenant ou viendra plus tard de ce lieu central d’habitat des Dieux éternels. Le Paradis est le centre de toute la création, la source de toutes les énergies et le lieu d’origine primitif de toutes les personnalités. LU 11:9.5
Et le Paradis est la source actuelle de tous les univers matériels—passés, présents et futurs—mais le fait que ceux-ci en dérivent cosmiquement est un évènement d’éternité; en aucun temps — passé, présent ou futur—ni l’espace ni le cosmos matériel ne sont issus de l’Ile nucléaire de Lumière. En tant que source cosmique, le Paradis fonctionne préalablement à l’espace et antérieurement au temps. Ses dérivations paraîtraient donc dépourvues d’origine dans le temps et l’espace si elles n’émergeaient pas au travers de l’Absolu Non Qualifié, leur dépositaire ultime dans l’espace, leur révélateur et régulateur dans le temps. LU 56:1.1
Il existe de nombreuses façons d’envisager le péché, mais, du point de vue philosophique universel, le péché est le comportement d’une personnalité qui résiste sciemment à la réalité cosmique. LU 67:1.4
Le péché étant une attitude de la personne vis-à-vis de la réalité, il est destiné à faire apparaître sa moisson inhérente négative sur tous les niveaux connexes de valeurs universelles. LU 67:7.4
Le péché n’est chargé de conséquences fatales pour la survie de la personnalité que s’il représente l’attitude de l’être tout entier, le choix de son mental et la volonté de son âme. LU 67:7.4
Nul ne subit jamais une privation spirituelle essentielle à cause du péché d’autrui. Le péché est pleinement personnel pour ce qui est de la culpabilité morale ou des conséquences spirituelles, nonobstant ses profondes répercussions dans le domaine social, intellectuel et administratif. LU 67:7.7
Il faut redéfinir le péché comme une infidélité délibérée envers la Déité. L’infidélité comporte des degrés : la fidélité partielle due à l’indécision, la fidélité divisée due à un conflit, la fidélité évanescente due à l’indifférence et la mort de la fidélité due à la consécration à des idéaux impies.
Le sens ou sentiment de culpabilité est la conscience d’avoir contrevenu aux moeurs; ce n’est pas nécessairement le péché. Il n’y a pas réellement péché en l’absence d’une infidélité consciente envers la Déité. LU 89:10.2
Le péché est la transgression consciente, connue et délibérée, de la loi divine, de la volonté du Père. Le péché mesure la mauvaise volonté à se laisser conduire divinement et diriger spirituellement. LU 148:4.4
Jésus enseigna que le péché n’est pas la conséquence d’une nature défectueuse, mais plutôt le fruit d’un mental conscient dominé par une volonté rebelle. En ce qui concerne le péché, il enseigna que Dieu a pardonné, et c’est par l’acte de pardonner à notre prochain que nous rendons le pardon de Dieu disponible en notre faveur personnelle. Quand vous pardonnez à votre frère incarné, vous créez ainsi dans votre propre âme, la capacité de recevoir la réalité du pardon de Dieu pour vos propres méfaits. LU 170:2.23
La nature animale—la tendance à la malfaisance—peut être héréditaire, mais le péché ne se transmet pas de parent à enfant. Le péché est un acte de rébellion consciente et délibérée contre la volonté du Père et les lois des Fils, commis par une créature volitive individuelle. LU 188:4.5
Les chefs des secteurs majeurs du superunivers. LU 15:10.14
La personnalité n’est jamais spontanée; elle est le don du Père du Paradis. La personnalité est surimposée à l’énergie et n’est associée qu’à des systèmes d’énergie vivants; l’identité peut être associée à des archétypes d’énergie non vivants. LU 0:5.4
Le Père Universel est le secret de la réalité de la personnalité, du don de la personnalité et de la destinée de la personnalité. Le Fils Éternel est la personnalité absolue, le secret de l’énergie spirituelle, des esprits morontiels et des esprits rendus parfaits. L’Acteur Conjoint est la personnalité du mental-esprit, la source de l’intelligence, de la raison et du mental universel.
La personnalité de l’homme mortel n’est ni corps, ni mental, ni esprit; elle n’est pas non plus l’âme. La personnalité est la seule réalité invariante dans l’expérience constamment changeante d’une créature; et elle unifie tous les autres facteurs associés de l’individualité. La personnalité est le don unique conféré par le Père Universel aux énergies vivantes et associées de la matière, du mental et de l’esprit, et qui survit avec la survivance de l’âme morontielle. LU 0:5.11
En contemplant la Déité, il faut dépouiller le concept de personnalité de l’idée de corporéité. Ni chez l’homme ni chez Dieu, un corps matériel n’est indispensable pour une personnalité. L’erreur de la corporéité apparaît dans les deux extrêmes de la philosophie humaine. Dans le matérialisme, l’homme cesse d’exister en tant que personnalité puisqu’il perd son corps à son décès. Dans le panthéisme, Dieu n’est pas une personne puisqu’il n’a pas de corps. Le type suprahumain de personnalité progressive fonctionne dans une union de mental et d’esprit.
La personnalité n’est pas simplement un attribut de Dieu. Elle représente plutôt la totalité de la nature infinie coordonnée et de la volonté divine unifiée, parfaitement exprimée en éternité et universalité. Au sens suprême, la personnalité est la révélation de Dieu à l’univers des univers. LU 1:5.12
La personnalité est l’un des mystères impénétrés des univers. Nous pouvons former des concepts adéquats des facteurs qui entrent dans la composition de divers ordres et niveaux de personnalités, mais nous ne comprenons pas entièrement la nature réelle de la personnalité elle-même. Nous percevons clairement les nombreux facteurs qui, une fois réunis, constituent le véhicule de la personnalité humaine, mais nous ne saisissons pas pleinement la nature et la signification de cette personnalité finie.
La personnalité est potentielle chez toutes les créatures douées d’un mental, depuis le minimum de conscience de soi jusqu’au maximum de conscience de Dieu. Mais, à lui seul, le fait de posséder un mental n’est pas la personnalité, et l’esprit ou l’énergie physique non plus. La personnalité est la qualité et la valeur de réalité cosmique qui est conférée exclusivement par Dieu le Père à ces systèmes vivants où les énergies de la matière, du mental et de l’esprit sont associées et coordonnées. La personnalité n’est pas non plus un aboutissement progressif. La personnalité peut être matérielle ou spirituelle, mais elle existe ou n’existe pas. LU 5:6.2
La personnalité est un don unique de nature originale dont l’existence est indépendante de l’octroi des Ajusteurs de Pensée et antérieure à cet octroi. Néanmoins, la présence de l’Ajusteur accroit effectivement la manifestation qualitative de la personnalité. Au moment où les Ajusteurs de Pensée émanent du Père, ils sont identiques en nature, mais la personnalité est variée, originale et exclusive, et la manifestation de la personnalité est en outre conditionnée par la nature et les qualités des énergies associées de nature matérielle, mentale et spirituelle qui constituent le véhicule organique pour la manifestation de la personnalité.
Les personnalités peuvent être semblables, mais ne sont jamais les mêmes. Des personnes appartenant à une série, un type, un ordre, ou un modèle donné peuvent se ressembler, et il y en a qui se ressemblent, mais elles ne sont jamais identiques. La personnalité est cette caractéristique de l’individu que nous connaissons et qui nous permettra de l’identifier dans un avenir indéterminé indépendamment de la nature et de l’étendue des changements qui se sont produits dans sa forme, son mental ou son statut spirituel. La personnalité est cette part de l’individu qui nous permet de reconnaître et d’identifier positivement cette personne comme celle que nous avons précédemment connue, même si elle a beaucoup changé par suite de modifications dans le véhicule d’expression et de manifestation de sa personnalité. LU 16:8.3
La personnalité humaine est l’ombre-image projetée dans l’espace-temps par la personnalité du divin Créateur. Or, nulle actualité ne saurait être comprise convenablement par l’examen de son ombre. Il faudrait interpréter les ombres en fonction de la vraie substance. LU 1:6.1
La personnalité est conçue et conférée par le Père Universel. LU 21:2.6
La personnalité est cette dotation cosmique, cette phase de réalité universelle, qui peut coexister avec des changements illimités et, en même temps, conserver son individualité en présence même de tous ces changements, et indéfiniment après eux. LU 130:4.6
Nous appelons personnel tout ce qui réagit au circuit de personnalité du Père. LU 0:6.1
On appelait pharisiens les scribes et les rabbis pris dans leur ensemble. Eux-mêmes se dénommaient « les associés ». Sous beaucoup de rapports, ils représentaient le groupe progressiste parmi les Juifs. En effet, ils avaient adopté de nombreux enseignements ne figurant pas clairement dans les Écritures hébraïques, tels que la croyance à la résurrection des morts, doctrine qui avait simplement été mentionnée par Daniel, l’un des derniers prophètes. LU 137:7.6
La philosophie est sa tentative pour unifier l’expérience humaine. LU 196:3.30
La satisfaction du bonheur. LU 3:5.14
La polygamie est la survivance du concept d’esclavage de la femme dans le mariage. LU 69:9.7
(9) de Une Étude du Maitre Univers
Qui existe en puissance, n’a pas d’effet actuel; qui devient, par opposition à qui est; possible, ou qui est en cours de développement, par opposition à actuel ou réalisé; latent…
La soif d’être le maitre. LU 69:5.8
L’emploi du mot pouvoir ne sert habituellement qu’à désigner le niveau électronique de la matière, la matière du grand univers qui réagit à la gravité linéaire. Pouvoir est également utilisé pour désigner la souveraineté. LU 0:6.2
Le pouvoir d’univers inclut toutes les formes d’énergie qui réagissent directement à la gravité linéaire tout en réagissant encore à la gravité du Paradis. C’est le niveau électronique de l’énergie-matière et de toutes ses évolutions subséquentes. LU 0:6.7
La force d’espace a été changée en énergie d’espace et ensuite en énergie sous contrôle gravitationnel. L’énergie physique a été ainsi murie au point de pouvoir être dirigée dans des canaux de pouvoir et mise au service des multiples desseins des Créateurs d’univers.
Sur Uversa, nous appelons GRAVITA le domaine du pouvoir d’univers. LU 42:2.14
Les préjugés aveuglent l’âme et l’empêchent de reconnaître la vérité. Seule peut les écarter une dévotion sincère de l’âme à l’adoration d’une cause embrassant tout et incluant tous nos semblables humains. Les préjugés sont inséparablement liés à l’égoïsme. On ne peut les éliminer qu’en abandonnant l’égocentrisme et en y substituant la recherche de la satisfaction de servir une cause non seulement plus grande que soi, mais plus vaste que toute l’humanité—la recherche de Dieu, l’aboutissement à la divinité. La preuve de la maturité de la personnalité réside dans la transformation des désirs humains en une recherche constante de la réalisation des valeurs les plus élevées et les plus divinement réelles. LU 160:1.13
La prière la plus authentique est en réalité une communion entre l’homme et son Auteur. LU 91:2.3
C’est ainsi que la prière fonctionne bel et bien comme le plus puissant acte religieux pour conserver les valeurs et les idéaux supérieurs de ceux qui prient. LU 91:3.3
La prière a toujours été et sera toujours une expérience humaine double : un processus psychologique associé à une technique spirituelle. LU 91:3.6
Quand la prière ne recherche rien pour celui qui prie ni pour ses compagnons, alors une telle attitude de l’âme tend vers les niveaux de la véritable adoration. LU 91:4.3
La prière est la technique par laquelle toute religion devient tôt ou tard une institution. Avec le temps, la prière s’associe à de nombreux facteurs secondaires dont quelques-uns sont utiles et d’autres nettement nuisibles, tels que prêtres, livres sacrés, rituels d’adoration et cérémonies. LU 91:5.6
Ne soyez pas paresseux au point de demander à Dieu de résoudre vos difficultés, mais n’hésitez jamais à lui demander sagesse et force spirituelle pour vous guider et vous soutenir pendant que vous attaquez résolument et courageusement les problèmes à traiter. LU 91:6.5
La prière n’est pas une évolution de la magie; les deux ont surgi indépendamment l’une de l’autre. La vraie prière est à la fois morale et religieuse; la magie n’est ni l’une ni l’autre. LU 91:8.2
La prière authentique contribue à la croissance spirituelle, modifie les attitudes et procure la satisfaction qui vient de la communion avec la divinité. Elle est un débordement spontané de conscience de Dieu.
Dieu répond à la prière de l’homme en lui donnant une révélation accrue de la vérité, une appréciation rehaussée de la beauté et un concept élargi de la bonté. La prière est un geste subjectif, mais elle établit le contact avec de puissantes réalités objectives sur les niveaux spirituels de l’expérience humaine; elle est un essai significatif de l’humain pour atteindre des valeurs suprahumaines. Elle est le plus puissant stimulant de la croissance spirituelle.
Les mots n’ont pas d’importance dans la prière; ils sont simplement le chenal intellectuel dans lequel la rivière des supplications spirituelles se trouve coulé par hasard. La valeur verbale d’une prière est purement autosuggestive dans les dévotions individuelles, et sociosuggestives dans les dévotions collectives. Dieu répond à l’attitude de l’âme et non aux paroles.
La prière n’est pas une technique pour échapper à des conflits, mais plutôt un stimulant pour croitre en face du conflit. Ne priez que pour des valeurs, non pour des choses; pour la croissance, et non pour la satisfaction. LU 91:8.10
La prière fait assurément partie de l’expérience religieuse, mais les religions modernes ont mis à tort l’accent sur elle, au détriment de la communion d’adoration qui est plus essentielle. Les pouvoirs réflectifs du mental s’approfondissent et s’élargissent par l’adoration. La prière peut enrichir la vie, mais l’adoration illumine la destinée. LU 102:4.5
La prière est destinée à faire penser moins les hommes et à leur faire réaliser plus. Elle n’est pas destinée à provoquer l’accroissement des connaissances, mais plutôt l’expansion de la clairvoyance. ( LU 143:7.4
La prière est un rappel du moi—une pensée sublime. L’adoration est l’oubli du moi—une superpensée. L’adoration est l’attention sans effort, le vrai repos idéal de l’âme, une forme d’exercice spirituel reposant. LU 143:7.7
La prière est entièrement une expression personnelle et spontanée de l’attitude de l’âme envers l’esprit; la prière devrait être la communion de filiation et l’expression de la fraternité. Quand elle est dictée par l’esprit, la prière mène au progrès spirituel coopératif. La prière idéale est une forme de communion spirituelle qui conduit à l’adoration intelligente. La vraie prière est l’attitude sincère d’un élan vers le ciel pour atteindre vos idéaux. LU 144:2.2
La prière est le souffle de l’âme et devrait vous inciter à persévérer dans vos tentatives pour mieux connaître la volonté du Père. LU 144:2.3
La prière est le souffle de la vie de l’esprit au milieu de la civilisation matérielle des races de l’humanité. L’adoration constitue le salut pour les générations de mortels qui recherchent le plaisir. De même que l’on peut assimiler la prière à la recharge des batteries spirituelles de l’âme, de même on peut comparer l’adoration au fait d’accorder l’écoute de l’âme sur les émissions universelles de l’esprit infini du Père Universel. La prière est le regard sincère et plein de désir jeté par l’enfant sur son Père spirituel; c’est un processus psychologique consistant à échanger la volonté humaine contre la volonté divine. La prière fait partie du plan divin pour remodeler ce qui existe en ce qui devrait exister. LU 144:4.7
1. La prière est une expression du mental fini s’efforçant de s’approcher de l’Infini. La formulation d’une prière est donc nécessairement limitée par les connaissances, la sagesse et les attributs du fini. De même, la réponse doit être conditionnée par la vision, les buts, les idéaux et les prérogatives de l’Infini. Jamais on ne peut observer une continuité ininterrompue de phénomènes matériels entre la formulation d’une prière et la réception de la pleine réponse spirituelle qui y est faite.
2. Quand une prière reste apparemment sans réponse, le retard est souvent le présage d’une meilleure réponse, bien que, pour certaines bonnes raisons cette réponse soit considérablement retardée. Quand Jésus a dit que la maladie de Lazare n’irait pas réellement jusqu’à la mort, Lazare était déjà mort depuis onze heures. Aucune prière sincère ne reste sans réponse, sauf quand le point de vue supérieur du monde spirituel a conçu une meilleure réponse, une réponse qui satisfait la requête de l’esprit de l’homme, par contraste avec la prière du simple mental de l’homme.
3. Quand les prières temporelles sont composées par l’esprit et exprimées avec foi, elles sont souvent si vastes et si inclusives qu’elles ne peuvent recevoir de réponse que dans l’éternité. Une supplique finie est parfois tellement imprégnée de l’emprise de l’Infini que la réponse doit être longtemps différée pour attendre la création de la capacité réceptrice adéquate. La prière de la foi peut englober tant d’éléments que la réponse ne peut être reçue qu’au Paradis.
4. Les réponses à la prière du mental humain sont souvent d’une nature telle que ce mental en prière ne peut les recevoir et les reconnaître qu’après avoir lui-même atteint l’état d’immortalité. Bien souvent, il faut attendre que l’être matériel ait progressé au niveau spirituel pour qu’il puisse recevoir une réponse à sa prière.
5. Il se peut que la prière d’une personne qui connaît Dieu soit tellement déformée par l’ignorance et la superstition qu’il serait fort peu désirable d’y répondre. Alors, les êtres spirituels intermédiaires sont obligés de traduire cette prière d’une telle manière qu’au moment où la réponse arrive, le suppliant ne reconnaît pas que cette réponse s’applique à sa prière.
6. Toutes les vraies prières sont adressées à des êtres spirituels, et il faut que la réponse à toutes ces suppliques soit formulée en termes spirituels; les réponses doivent consister en réalités spirituelles. Les êtres spirituels ne peuvent offrir de réponses matérielles aux prières spirituelles, même si elles émanent d’êtres matériels. Ces derniers ne peuvent prier efficacement que s’ils « prient dans l’esprit ».
7. Nulle prière ne peut espérer une réponse à moins d’être née de l’esprit et nourrie par la foi. La sincérité de votre foi implique que vous avez virtuellement accordé d’avance, aux destinataires de votre prière le plein droit de répondre à vos suppliques conformément à cette sagesse suprême et à cet amour divin qui, selon la description de votre foi, animent toujours ces êtres auxquels vous adressez vos prières.
8. L’enfant est toujours dans son droit quand il se risque à adresser une prière à ses parents. Et les parents restent dans le domaine de leurs obligations envers l’enfant dépourvu de maturité quand leur sagesse supérieure leur dicte qu’il faut retarder la réponse à la prière de l’enfant, la modifier, la passer au crible, la transcender, ou la reporter à un autre stade de l’ascension spirituelle.
9. N’hésitez pas à formuler les prières exprimant un désir spirituel ardent; ne doutez pas qu’elles recevront une réponse. Ces réponses seront conservées en dépôt, en attendant que vous ayez effectivement atteint, sur ce monde-ci ou sur d’autres, les niveaux spirituels futurs d’épanouissement cosmique, où il vous deviendra possible de reconnaître et d’assimiler les réponses longtemps attendues à vos suppliques antérieures mais prématurées.
10. Toutes les suppliques authentiquement nées d’esprit sont certaines de recevoir une réponse. Demandez, et vous recevrez, mais n’oubliez pas que vous êtes des créatures qui progressent dans le temps et l’espace. Il vous faut donc constamment tenir compte du facteur espace-temps pour recevoir personnellement des réponses complètes à vos multiples prières et suppliques. LU 168:4.4