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LES SIXIÈMES DEMEURES
Ce chapitre montre comment, lorsque Dieu accorde de plus grandes faveurs à l’âme, celle-ci subit des afflictions plus graves. Certaines de ces afflictions sont décrites et des instructions sont données aux habitants de cette demeure pour les supporter. Ce chapitre est utile à ceux qui souffrent d’épreuves intérieures.
_1. L’amour allumé par les faveurs divines. 2. Notre Seigneur excite les désirs de l’âme. 3. Le courage nécessaire pour atteindre les dernières demeures. 4. Les épreuves qui accompagnent les faveurs divines. 5. Le cri élevé contre les âmes qui aspirent à la perfection. 6. L’expérience personnelle de sainte Thérèse à ce sujet. 7. Les éloges déplaisants à une âme éclairée. 8. Cela se change en indifférence. 9. L’humilité de telles âmes. 10. Leur zèle pour la gloire de Dieu. 11. L’indifférence parfaite et finale à la louange ou au blâme. 12. L’amour des ennemis. 13. Les souffrances corporelles. 14. Les maux physiques de sainte Thérèse. 15. Un confesseur timoré. 16. L’anxiété à cause des péchés passés. 17. Les craintes et l’aridité. 18. Les scrupules et les craintes suscités par le diable. 19. Perplexité de l’âme. 20. Dieu seul soulage ces troubles. 21. Faiblesse humaine. 22. Les consolations terrestres sont vaines. 23. La prière n’apporte aucun réconfort en de tels moments. 24. Remèdes à ces épreuves intérieures. 25. Épreuves causées par le diable. 26. Autres afflictions. 27. Préparation à l’entrée dans les septièmes demeures.
1. Avec l’aide du Saint-Esprit, je vais maintenant traiter des sixièmes demeures, où l’âme, blessée d’amour pour son Époux, soupire plus que jamais après la solitude, s’éloignant autant que les devoirs de son état le lui permettent de tout ce qui peut l’interrompre. [ p. 155 ] La vue qu’elle a eue de Lui est si profondément imprimée dans l’esprit que son seul désir est de Le revoir. J’ai déjà dit que, [1] même par l’imagination, on ne voit rien dans cette prière qui puisse être appelé vue. Je parle de « vue » à cause de la comparaison que j’ai utilisée.
2. L’âme est désormais déterminée à ne prendre d’autre Époux que notre Seigneur, mais il ignore ses désirs de fiançailles rapides, souhaitant que ces aspirations deviennent encore plus ardentes et que ce bien, qui surpasse de loin tous les autres bienfaits, soit acquis à son détriment. Et bien que pour un si grand gain, tout ce que nous devons endurer ne soit qu’un maigre prix, je vous assure, mes filles, que ce gage de ce qui nous attend est nécessaire pour nous inspirer le courage de porter nos croix.
3. Ô mon Dieu, combien de peines, intérieures et extérieures, faut-il endurer avant d’entrer dans les septièmes demeures ! Parfois, en y réfléchissant, je crains que, si elles étaient connues d’avance, l’infirmité humaine ne pourrait guère en supporter la pensée ni se résoudre à les affronter, si grand que puisse paraître le gain. Si, cependant, l’âme a déjà atteint les septièmes demeures, elle ne craint rien : s’engageant hardiment à tout souffrir pour Dieu, elle puise sa force dans son union presque ininterrompue avec lui.
4. Je crois qu’il serait bon de vous parler de quelques-unes des épreuves qui surviennent inévitablement dans cet état. Il est possible que toutes les âmes ne soient pas ainsi conduites, mais je pense que celles qui jouissent parfois de ces faveurs véritablement célestes ne peuvent être totalement exemptes de certaines difficultés terrestres. C’est pourquoi, bien qu’au début je n’avais pas l’intention de parler de ce sujet, j’ai pensé ensuite qu’il serait très réconfortant pour une âme dans cet état de savoir ce qui arrive habituellement à ceux à qui Dieu accorde de telles grâces, car sur le moment, elles semblent vraiment avoir tout perdu.
5. Je n’énumérerai pas ces épreuves dans l’ordre, mais je les décrirai au fur et à mesure qu’elles me reviennent à la mémoire, en commençant par la moins grave. C’est un cri lancé contre une telle personne par ceux parmi lesquels elle vit, et même par d’autres qu’elle n’a pas de relations, mais qui s’imaginent l’avoir vue à un moment de sa vie. Ils disent qu’elle veut se faire passer pour une sainte, qu’elle va jusqu’à l’extrême en piété pour tromper le monde et déprécier des gens qui sont meilleurs chrétiens qu’elle sans en faire étalage. Mais remarquez qu’elle ne fait rien d’autre que de s’efforcer de remplir plus parfaitement les devoirs de son état. Ceux qu’elle croyait être ses amis l’abandonnent, lui adressant les remarques les plus amères. Ils prennent très à cœur que son âme soit ruinée – elle est manifestement dans l’illusion – tout est l’œuvre du diable – elle partagera le sort d’un tel qui a été perdu par lui, et elle égare la vertu. Ils crient qu’elle trompe ses confesseurs, et le leur disent, citant des exemples d’autres personnes qui ont connu la même ruine, et multiplient les railleries. [2] [ p. 157 ] 6. Je connais quelqu’un qui craignait de ne pouvoir trouver un prêtre pour la confesser, tant les choses en étaient arrivées à ce point ; mais comme c’est une longue histoire, je ne m’arrêterai pas là. Le pire, c’est que ces ennuis ne s’apaisent pas, mais durent toute sa vie, car l’un avertit l’autre de ne pas avoir affaire à des gens de son espèce. Vous direz que, d’un autre côté, certains parlent en sa faveur. Ô mes filles, combien peu pensent du bien d’elle en comparaison de tous ceux qui la haïssent !
7. De plus, la louange fait plus de peine à une telle âme que le blâme, car elle reconnaît clairement que tout bien qu’elle possède est un don de Dieu et non le sien, vu qu’il y a peu de temps encore elle était faible en vertu et impliquée dans de graves péchés. [3] C’est pourquoi la louange lui cause une souffrance intolérable, du moins au début, bien que plus tard, pour de nombreuses raisons, l’âme soit relativement indifférente à l’une ou à l’autre.
8. La première est que l’expérience a montré à l’esprit que les hommes sont aussi prompts à dire du bien que du mal des autres, de sorte qu’il n’attache pas plus d’importance à l’un qu’à l’autre. Deuxièmement, Notre Seigneur lui ayant accordé une plus grande lumière, il perçoit qu’aucun bien en lui ne lui appartient, mais est son don, et il s’oublie lui-même, louant Dieu pour ses grâces comme si elles provenaient d’une tierce personne.
9. La troisième raison est que, consciente du bienfait que retirent les autres des grâces que Dieu lui accorde, une telle âme pense que c’est à leur profit qu’il leur fait découvrir en elle des vertus qui n’existent pas. [ p. 158 ] 10. Quatrièmement, les âmes qui recherchent l’honneur et la gloire de Dieu plus que les leurs sont guéries de la tentation (qui assaille généralement les débutants) de croire que les louanges humaines leur causeront le tort qu’elles ont vu faire aux autres. Ces âmes ne se soucient guère du mépris des hommes si seulement, par leur moyen, quelqu’un peut louer Dieu au moins une fois, quoi qu’il arrive par la suite.
11. Ces raisons, et d’autres encore, apaisent dans une certaine mesure la grande détresse causée autrefois par les louanges humaines, qui, cependant, causent encore un certain malaise à moins que l’âme ne soit devenue totalement indifférente aux langues des hommes. Elle est infiniment plus peinée d’être estimée injustement par le monde que par la calomnie ; et lorsqu’elle devient enfin presque indifférente aux louanges, elle se soucie encore moins de la censure, qui même lui plaît et résonne comme une musique harmonieuse à l’oreille.
12. Cela est parfaitement vrai ; l’âme est plutôt fortifiée que déprimée par ses épreuves, l’expérience lui ayant appris les grands avantages qu’elles procurent. Elle ne pense pas que les hommes offensent Dieu en la persécutant, mais qu’il le permet pour son plus grand profit. [4] Cette conviction est si forte qu’une telle personne éprouve une affection particulière pour ces personnes, les considérant comme de plus vrais amis et de plus grands bienfaiteurs que ceux qui disent du bien d’elle. [5]
13. Notre Seigneur nous envoie habituellement de graves infirmités physiques. C’est une croix bien plus lourde, surtout si l’on ressent une douleur aiguë : si elle est violente, je pense que c’est la plus dure des épreuves terrestres. Je parle d’épreuves extérieures ; mais les douleurs corporelles, si elles sont les plus graves, pénètrent aussi à l’intérieur de notre être, affectant à la fois l’esprit et le corps, de sorte que l’âme, dans son angoisse, ne sait que faire d’elle-même et préférerait de loin mourir sur-le-champ par un martyre rapide plutôt que de souffrir ainsi. Cependant, ces paroxysmes sont de courte durée, car Dieu ne nous envoie jamais plus que ce que nous pouvons supporter et nous donne toujours la patience d’abord.
14. Parlons maintenant des autres épreuves et maladies de toutes sortes qui frappent généralement les personnes dans cet état. J’ai connu quelqu’un qui, depuis que, il y a quarante ans, [6] Notre-Seigneur commença à lui accorder la faveur décrite, ne pouvait affirmer avec certitude qu’elle avait été un seul jour sans douleur ni autres souffrances : je parle d’infirmités physiques, outre les lourdes croix qui lui étaient envoyées. [7] Il est vrai qu’elle avait mené une vie mauvaise et considérait donc ces souffrances bien légères en comparaison de l’enfer qu’elle avait mérité. [8] Notre-Seigneur conduit ceux qui l’ont moins offensé par une autre voie, mais je choisirais toujours la voie de la souffrance, ne serait-ce que pour imiter Notre-Seigneur Jésus-Christ ; bien qu’en réalité, elle nous soit profitable de bien d’autres manières. Pourtant, oh ! le reste me semblerait insignifiant en comparaison si je pouvais raconter les tourments intérieurs rencontrés ici, mais ils sont impossibles à décrire.
15. Parlons d’abord de l’épreuve de rencontrer un confesseur si timide et si inexpérimenté que rien ne lui semble sûr ; il redoute et soupçonne tout, sauf le vulgaire, surtout dans une âme où il repousse toute imperfection, car il pense que les personnes à qui Dieu accorde de telles faveurs doivent être des anges, ce qui est impossible tant que nous vivons dans notre corps. [9] Il attribue aussitôt tout au diable ou à la mélancolie. Quant à cette dernière, je ne m’en étonne pas ; il y en a tellement dans le monde et le malin fait tant de mal de cette manière que les confesseurs ont les plus fortes raisons de s’inquiéter et d’être vigilants à ce sujet.
16. La pauvre âme, assaillie par les mêmes craintes, cherche son confesseur comme juge, et ressent une torture et un désarroi face à sa condamnation, que seuls ceux qui l’ont vécue peuvent ressentir. [10] Car l’une des plus grandes épreuves de ces âmes, surtout si elles ont vécu une vie mauvaise, est leur croyance que Dieu permet qu’elles soient trompées en punition de leurs péchés. Lorsqu’elles reçoivent ces grâces, elles se sentent en sécurité et ne peuvent s’empêcher de supposer qu’elles proviennent de l’Esprit de Dieu ; mais cet état dure très peu de temps, le souvenir de leurs méfaits étant constamment présent à leur esprit, de sorte que lorsque, comme cela arrive inévitablement, elles découvrent des défauts en elles-mêmes, ces pensées torturantes reviennent. [11]
17. L’âme est apaisée un temps lorsque le confesseur la rassure, bien qu’elle revienne plus tard à ses appréhensions antérieures. Mais lorsqu’il augmente ses craintes, elles deviennent presque insupportables. C’est particulièrement le cas lorsqu’une telle sécheresse spirituelle s’installe [ p. 161 ] que l’esprit a l’impression de n’avoir jamais pensé à Dieu et de ne jamais pouvoir le faire. Quand on parle de Dieu, on a l’impression de parler d’une personne dont on a entendu parler il y a longtemps.
18. Tout cela n’est rien sans la douleur supplémentaire de penser que nous ne pouvons pas faire comprendre la situation à nos confesseurs et que nous les trompons. [12] Bien qu’une telle personne puisse examiner sa conscience avec le plus grand soin et sache qu’elle révèle même le premier mouvement de son esprit à son directeur, cela ne lui sert à rien. Son entendement étant trop obscur pour discerner la vérité, elle croit tout ce que son imagination, qui a maintenant le dessus, lui présente, sans compter les mensonges que lui suggère le diable, que Notre-Seigneur permet sans doute de la tenter. L’esprit malin essaie même de lui faire croire que Dieu l’a rejetée. Nombreuses sont les épreuves qui assaillent cette âme, provoquant une angoisse intérieure si douloureuse et si intolérable que je ne peux la comparer à rien d’autre qu’à celle des perdus en enfer, car aucune consolation ne peut être trouvée dans cette tempête de détresse. [13]
19. Si l’âme cherche consolation auprès de son confesseur, tous les démons semblent l’aider à la tourmenter davantage. Un confesseur qui s’occupait d’une personne souffrant ainsi pensait que son état devait être très dangereux, car tant de choses la troublaient ; c’est pourquoi, après qu’elle se fut remise de ses épreuves, il lui demanda de le lui signaler chaque fois qu’elles se reproduisaient. Cependant, il constata que cela aggravait encore les choses. Elle perdit tout contrôle sur elle-même : bien qu’elle eût appris à lire, elle ne pouvait pas plus comprendre un livre en langue vulgaire que si elle n’avait pas connu l’alphabet, car son esprit était incapable d’agir. [14]
20. Bref, il n’y a pas d’autre remède dans une telle tempête que d’attendre la miséricorde de Dieu qui, de manière inattendue, par une parole fortuite ou une circonstance imprévue, dissipe soudain toutes ces douleurs ; alors tout nuage de trouble disparaît et l’esprit est rempli de lumière et bien plus heureux qu’auparavant. [15] Il loue notre Seigneur Dieu comme quelqu’un qui sort victorieux d’une bataille dangereuse, car c’est Lui qui a remporté la victoire. L’âme est pleinement consciente que la victoire ne lui appartenait pas, car toutes les armes de défense semblaient être aux mains de l’ennemi. Elle réalise ainsi sa faiblesse et combien peu l’homme peut se sauver si Dieu l’abandonne.
21. Cette vérité n’a plus besoin d’être démontrée, car l’expérience passée a appris à l’âme sa totale incapacité ; elle réalise le néant de la nature humaine et combien nous sommes de misérables créatures. Bien que dans un état de grâce dont elle n’est pas déchue – car, malgré ces tourments, elle n’a pas offensé Dieu et ne le ferait pour rien au monde [16]\ – cette grâce est pourtant si cachée que la personne qui souffre croit n’avoir jamais possédé, ni maintenant ni par le passé, la plus faible étincelle d’amour pour Dieu. [17] Si, à un moment donné, elle a fait le bien, ou si Sa Majesté lui a jamais accordé [ p. 163 ] des faveurs, elles semblent n’avoir été qu’un rêve ou une chimère, tandis que ses péchés se dressent clairement devant elle.
22. Ô Jésus ! qu’il est triste de voir une âme ainsi abandonnée, et comme, comme je l’ai dit, les consolations terrestres sont de peu d’utilité ! Ne vous imaginez pas, mes sœurs, si jamais vous êtes amenées à un tel état, que des gens riches et indépendants aient plus de ressources que vous dans ces difficultés. Non, non ! offrir de telles consolations serait comme offrir toutes les joies du monde à des condamnés à mort : loin d’atténuer, cela augmenterait leur supplice. Il en va de même pour les âmes dont j’ai parlé : leur consolation doit venir d’en haut ; rien de terrestre ne peut les aider. Ce grand Dieu désire que nous reconnaissions sa souveraineté et notre propre misère – un point important pour ceux qui doivent progresser encore.
23. Que peut faire la pauvre âme si une telle épreuve dure plusieurs jours ? La prière ne sert à rien pour réconforter le cœur, qu’aucune consolation ne peut pénétrer, et l’esprit ne peut même pas saisir le sens des paroles de la prière vocale : la prière mentale est hors de question en un tel moment, car les facultés y sont insuffisantes. La solitude nuit à l’âme, mais la société ou la conversation sont un nouveau tourment. La personne qui souffre a beau s’efforcer de le cacher, elle est si fatiguée et mal à l’aise qu’elle ne peut que manifester son état.
24. Comment l’âme peut-elle dire ce qui la ronge ? Ses souffrances sont indescriptibles ; elle est rongée par une angoisse et une souffrance spirituelle indicibles. Le meilleur remède à ces croix (je ne parle pas d’en être délivré, car je ne connais rien qui puisse y parvenir, mais de permettre de les supporter) est d’accomplir des œuvres extérieures de charité et de se fier à la miséricorde de Dieu, qui ne déçoit jamais ceux qui espèrent en lui. [18] Qu’il soit béni à jamais ! Amen
25. Les démons provoquent aussi des épreuves extérieures qui, étant plus inhabituelles, n’ont pas besoin d’être mentionnées. Elles sont bien moins douloureuses, car, quoi qu’ils fassent, je crois qu’ils ne parviennent jamais à paralyser les facultés ni à troubler l’âme de la manière précédente. En fait, la raison est capable de discerner que les esprits mauvais ne peuvent faire plus de mal que Dieu ne le permet ; et tant que l’esprit n’a pas perdu ses pouvoirs, toutes les souffrances sont relativement insignifiantes.
26. Je traiterai d’autres afflictions intérieures rencontrées dans cette demeure, lorsque je décrirai les différentes sortes de prières et de faveurs que Notre-Seigneur y accorde. Bien que certaines de ces dernières soient plus difficiles à supporter, comme le montrent leurs effets physiques, elles ne méritent pas le nom de croix, et nous n’avons pas le droit de les appeler ainsi. En vérité, ce sont de grandes grâces de Dieu, comme l’âme le reconnaît au milieu de ses tourments, consciente qu’elle est loin de mériter de telles grâces.
27. Cette terrible torture ressentie par les âmes à l’entrée de la septième demeure s’accompagne de bien d’autres souffrances, dont je mentionnerai quelques-unes : il serait impossible de toutes les énumérer, et je ne pourrais les décrire, car elles proviennent d’une source bien plus élevée que les autres. Si j’ai si mal réussi à décrire les épreuves d’un genre inférieur, je pourrais encore moins traiter des autres. Que Dieu m’assiste en toutes choses, par les mérites de son Fils ! Ainsi soit-il.
155:1 Château, M. v. ch. i. 9. Vie, ch. xxviii. 5. ↩︎
156:3 La sainte a vécu tout cela elle-même ; chaque détail est tiré de sa propre expérience. Voir Vie, ch. xxv. 20 ; xxviii. 20-24 ; xxx. 6 ; xxiii. 2. Anton. a Sp. S. l.c. tract, ii. n. 268. ↩︎
157:4 Vie, ch. xxviii. 19. ↩︎
158:5 Rel. ii. 4. ↩︎
158:6 Anton. a Sp. S. l.c. ii. n. 272. Chemin de Perf. ch. xv. i; xvii. 4. Trouvé. ch. xxvii. 19, 20. Vie, ch. xix. 12; xxxi. 13-17, 25. ↩︎
159:7 « Il y a quarante ans. » La sainte semble faire allusion à sa première expérience de vie mystique, survenue durant sa maladie, durant l’hiver 1537-1538. Voir Vie, ch. iv. 9. ↩︎
159:8 Vie, ch. iv. 6; v; vi; vii. 18; xi. 23; XXX. 9. ↩︎
159:9 Ibid. ch. iii. 6, 7. ↩︎
160:10 Vie, ch. xiii. 21-27. Chemin de la Perfection. ch. v. 1, 2. ↩︎
160:11 Ibid, ch. xxx. 15. ↩︎
160:12 Ibid, ch. xxxviii. 21. Chemin de fer. ii. 15. ↩︎
161:13 Vie, ch. xxviii. 20 sqq. ↩︎
161:14 Anton. a Sp. S. l.c. tr. ii. n. 313. Sur ce sujet qu’on appelle communément la purification passive de l’intellect, il serait judicieux de consulter quelque bon auteur tel que Philippus a SS. Trinitate, l.c. part. i. tr. iii. disc. iii.-v., spécialement disc. iv. art. 5, 6. ↩︎
162:15 Vie, ch. xxv. 21. ↩︎
162:16 Ibid. ch. xxv. 23. ↩︎
162:17 Ibid. ch. xxiv. 3. Chemin de Perf. ch. xli. 5. Château, M. vii. ch. iv. 1. ↩︎
162:18 Excl. xvi. 4. ↩︎
164:19 Vie, ch. xxxi. 27. ↩︎