[ p. 267 ]
Traité sur le symbolisme des hexagrammes et des explications du duc de Kâu sur les différentes lignes [^189]
[1]. Le ciel, dans son mouvement, (donne l’idée de) force. L’homme supérieur, en accord avec cela, se donne les nerfs d’une activité incessante.
1. « Le dragon se cache dans les profondeurs ; ce n’est pas le moment d’agir activement » : (cela ressort) de la position de la lignée forte et indivise au plus bas niveau.
2. « Le dragon apparaît dans le champ » : la diffusion de l’influence vertueuse a été large.
3. « Actif et vigilant toute la journée » : (cela fait référence) au fait de parcourir sans cesse le (bon) chemin.
4. « Il semble bondir, mais il est encore dans les profondeurs » : (s’il avance, il n’y aura pas d’erreur.)
5. « Le dragon vole dans le ciel » : (le grand homme se réveille pour son travail.)
6. « Le dragon dépasse les limites ; (il y aura lieu de se repentir) : (un état de plénitude, c’est-à-dire qu’il ne faut pas s’abandonner trop longtemps.)
7. « Le même NEUF (indivisé) est utilisé » (à tous les endroits de cet hexagramme),mais l’attribut du ciel (ainsi désigné) ne devrait pas (toujours) prendre la première place.
[ p. 268 ]
[2]. La puissance (de capacité et de soutien) de la terre est ce qui est désigné par Khwăn. L’homme supérieur, conformément à cela, avec sa grande vertu soutient (les hommes et) les choses.
1. « Il marche sur du givre ; la glace épaisse viendra (bientôt) » : l’air froid a commencé à prendre forme. Laissez-le se dérouler tranquillement selon sa nature, et (le givre) se transformera en glace épaisse.
2. Le mouvement indiqué par le deuxième six (divisé) va de la ligne droite au carré. « (Son fonctionnement), sans effort répété, avantageux à tous égards », montre le brillant résultat de la voie terrestre.
3. « Il garde son excellence sous contrôle, mais la maintient fermement » : au moment opportun, il la manifestera. « Il peut avoir l’occasion de s’engager au service du roi : grande est la gloire de sa sagesse. » [ p. 269 ] 4. « Un sac ficelé ; il n’y aura pas d’erreur » : ceci montre comment, grâce à la prudence, aucun dommage ne sera reçu.
S. « Le vêtement inférieur jaune ; il y aura une grande chance » : cela découle du fait que cette couleur ornementale est à la bonne place et au centre. 6. « Les dragons combattent dans la nature : la course (en
avant) (indiquée par Khwăn) est poursuivie jusqu’à l’extrémité.
7. « (Les lignes sont toutes faibles et divisées, comme le montre) l’utilisation du nombre SIX : mais (ceux qui sont ainsi représentés) devenant perpétuellement corrects et fermes, il y aura par là une grande consommation.
» [ p. 270 ]
[3]. Le trigramme représentant les nuages et le tonnerre forment Kun. L’homme supérieur, conformément à cela, ajuste ses mesures de gouvernement comme il trie les fils de la chaîne et de la trame.
Bien qu’il y ait une difficulté à progresser, l’esprit (du sujet de la ligne) est déterminé à faire ce qui est juste. Bien que noble, il s’humilie devant le juste milieu et gagne grandement le peuple.
La difficulté (pour le sujet du) deuxième six, (divisé), provient de sa position au-dessus de la ligne indivise située en dessous. « L’union et les enfants après dix ans » montre que les choses reprennent leur cours normal.
« On poursuit le cerf sans les conseils du forestier » — il le fait dans son empressement à suivre le gibier. « L’homme supérieur abandonne la chasse, (sachant que) s’il continue, il le regrettera » — il serait réduit à l’extrême.
« Aller de l’avant après une telle recherche (d’un secours) » témoigne d’intelligence.
« Le sujet du cinquième vers éprouve des difficultés à accorder ses riches faveurs » : l’étendue de leurs bienfaits n’est pas encore perceptible.
« Il verse des torrents de larmes de sang » : comment l’État (ainsi symbolisé) pourrait-il perdurer ?
[ p. 271 ]
[4]. (Le trigramme représentant) une montagne, et en dessous celle d’une source jaillissant de Măng. L’homme supérieur, conformément à cela, s’efforce d’être résolu dans sa conduite et nourrit sa vertu.
1. « Il sera avantageux d’utiliser la punition » — le but étant de soumettre à l’influence d’une loi correctrice.
2. « Un fils capable de (soutenir le fardeau de) sa famille » — comme le montre la réciprocité entre cette ligne forte et la faible (cinquième ligne).
3. « Une femme (telle qu’elle est représentée ici) ne devrait pas être prise en mariage » — sa conduite n’est pas conforme à ce qui est juste.
4. « Le regret né de l’ignorance enchaînée » est dû à la distance particulière (du sujet de cette ligne) par rapport à la solidité (montrée aux lignes 2 et 6).
5. « La bonne fortune du garçon simple et sans expérience » vient de sa docilité qui évolue vers l’humilité. [ p. 272 ] 6. « L’avantage viendra de la prévention du mal » : (le sujet de cette ligne) en haut et (l’ignorant) en bas, tous agissent et sont traités conformément à leur nature.
[5]. (Le trigramme pour) les nuages s’élevant au-dessus de cela [ p. 273 ] car le ciel forme Hsü. L’homme supérieur, conformément à cela, mange et boit, festoie et s’amuse (comme s’il n’y avait rien d’autre pour l’occuper).
1. « Il attend à la frontière (lointaine) » : il ne fait aucun geste pour affronter imprudemment les difficultés (de la situation). « Il lui sera avantageux de maintenir constamment (le but ainsi affiché), auquel cas il n’y aura pas d’erreur » : il ne manquera pas de suivre cette ligne de conduite régulière.
2. « Il attend sur le sable » : il occupe sa position au centre avec une généreuse indulgence. Bien qu’il « subisse le léger préjudice d’être critiqué », il mènera les choses à une bonne fin.
3. « Il attend dans la boue » : la calamité est (à portée de main, et pour ainsi dire) dans le (trigramme) extérieur. « Il invite lui-même l’approche du mal » : s’il est respectueux et prudent, il ne sera pas vaincu.
4. « Il attend dans (le lieu du) sang » : il s’adapte (aux circonstances du moment) et écoute (à ses exigences).
5. « Les ustensiles d’un festin et la bonne fortune que procure le fait d’être ferme et correct » sont indiqués par (la position dans) la place centrale et correcte.
6. « Les invités viennent sans être pressés (de donner leur aide), et si (le sujet de la ligne) les reçoit respectueusement, il y aura de la bonne fortune à la fin » : bien que l’occupant et le lieu ne soient pas adaptés l’un à l’autre, il n’y a pas eu de grand échec (dans ce qui a été fait).
[ p. 274 ]
[6]. (Le trigramme représentant) le ciel et (celui représentant) l’eau, s’éloignant l’un de l’autre, forment Sung. L’homme supérieur, conformément à cela, dans la transaction des affaires prend de bons conseils sur ses premiers pas.
1. ‘Il ne perpétue pas la question sur laquelle porte (la dispute) :’ — la dispute ne doit pas être prolongée. Bien qu’‘il puisse subir le léger (dommage) d’être critiqué’, son argument est clair.
2. ‘Il n’est pas à la hauteur de la dispute ; il se retire et reste caché, s’en retirant furtivement’ — pour lui, de sa position inférieure, lutter avec (le plus fort) d’en haut, serait (inviter) la calamité, comme s’il la portait de sa main.
3. 'Il se limite au soutien qui lui est assigné [ p. 275 ]] à celui d’autrefois : « (ainsi) en suivant ceux qui sont au-dessus de lui, il aura bonne fortune.
4. « Il retourne à (l’étude des) ordonnances du Ciel, change (son désir de lutter), et se repose en étant ferme et correct : » — il ne manque pas (de faire ce qui est juste).
5. « Il lutte ; — et « avec grande fortune » : — cela se montre par le fait qu’il tient le juste milieu et qu’il est à la bonne place.
6. « Il reçoit la robe par sa lutte : » — mais il ne mérite toujours pas le respect.
[7]. (Le trigramme représentant) la terre et au milieu d’elle celui représentant l’eau, forment Sze. L’homme supérieur, conformément à cela, nourrit et éduque le peuple, et rassemble (parmi eux) les multitudes (des armées).
1. « L’armée avance selon les règles (pour) un tel mouvement : » — si ces règles ne sont pas observées, il y aura du mal. [ p. 276 ] 2. « Il est au milieu de l’armée, et il y aura de la bonne fortune : » — il a reçu la faveur du Ciel. « Le roi lui a transmis trois fois les ordres (de) sa faveur : » — (le roi) chérit les myriades de régions dans son cœur.
3. « L’armée avec la possibilité d’avoir de nombreux chefs oisifs : » — grand sera son manque de succès.
4. « L’armée est en retraite ; mais il n’y a pas d’erreur : » — il n’y a pas eu de défaillance dans le cours régulier.
5. « Le fils aîné mène l’armée : » — ses mouvements sont dirigés par lui conformément à sa position au centre. « Les jeunes hommes occupent leurs postes sans rien faire » : l’emploi de tels hommes est inapproprié.
6. « Le grand dirigeant prononce ses instructions » : il répartit ainsi correctement le mérite. « Les hommes de petite taille ne devraient pas être employés » : ils ne manqueront pas de semer la confusion dans les États.
[ p. 277 ]
[8]. (Le trigramme représentant) la terre, et au-dessus d’elle (celui représentant) l’eau, forment Pî. Les anciens rois, conformément à cela, ont établi les différents États et ont maintenu une relation affectueuse avec leurs princes.
1. De « la recherche de l’union avec son objet » montrée dans le premier SIX, (divisé), il y aura d’autres avantages.
2. « Le mouvement vers l’union et l’attachement procède de l’intérieur (de l’esprit) » : — (la partie concernée) ne manque pas à ce qui lui est propre
3. « L’union est recherchée avec ceux avec qui il ne faut pas s’associer » : — mais n’en résultera-t-il pas un préjudice ?
4. « L’union est recherchée (par la partie visée ici) avec quelqu’un au-delà de lui-même, et (dans ce cas) avec un objet digne : » — il suit (le dirigeant) au-dessus de lui.
5. « La bonne fortune appartenant à l’exemple le plus illustre de recherche d’union et d’attachement » apparaît dans la position correcte et centrale (de la cinquième ligne, indivise).
Le fait que le roi néglige (les animaux) qui l’affrontent (puis s’enfuient), et ne prenne (que) ceux qui se présentent pour ainsi dire docilement, se voit dans [ p. 278 ] « le fait qu’il laisse s’échapper ceux qui sont devant lui. » « Que les gens de ses villes ne s’avertissent pas les uns les autres (pour empêcher une telle fuite) » montre comment il, dans sa haute éminence, les a fait suivre la bonne voie.
6. « Il recherche l’union et l’attachement sans faire le premier (pas dans un tel but) » : « il n’y a aucune possibilité d’une (bonne) issue.
[9]. (Le trigramme représentant) le ciel, et celui représentant le vent se déplaçant au-dessus de lui, forment Hsiâo Khû. L’homme supérieur, conformément à cela, orne la manifestation extérieure de sa vertu.
1. ‘Il revient et poursuit son propre chemin’ : — il est juste qu’il y ait de la bonne fortune.
2. ‘Par l’attraction (du sujet de la ligne précédente), il revient (à son propre cours)’ et est à la place centrale : — il ne se trompera pas non plus dans ce qui lui est dû.
3. ‘Le mari et la femme se regardent en détournant les yeux :’ — (le sujet de la ligne trois est comme un [ p. 279 ] mari qui) ne peut pas entretenir correctement ses relations avec sa femme.
4. ‘Il est possédé de sincérité ; son (motif d’) appréhension est écarté :’ — (les sujets des lignes) ci-dessus sont d’accord avec lui.
« Il est sincère et attire les autres à s’unir à lui » : il n’utilise pas seulement ses propres ressources.
« La pluie est tombée et (la progression) est freinée » : le pouvoir (indiqué sur la figure) s’est pleinement accumulé. « Si l’homme supérieur poursuit ses mesures, le mal surviendra » : il se trouvera entravé.
[ p. 280 ]
[10]. (Le trigramme représentant) le ciel au-dessus, et au-dessous (celui représentant les eaux d’) un marais, forment Lî. L’homme supérieur, conformément à cela, fait la distinction entre le haut et le bas, et donne une solution aux objectifs du peuple.
1. ‘Il marche sur son chemin habituel et va de l’avant’ : — seul et exclusivement, il réalise ses souhaits (longtemps caressés).
2. ‘Un homme tranquille et solitaire, pour qui, étant ferme et correct, il y aura de la bonne fortune’ : — tenant le juste milieu, il ne se laissera pas jeter dans le désordre.
3. ‘Un borgne (qui pense qu’il) peut voir’ : — il n’est pas apte à voir clairement. ‘Un boiteux (qui pense qu’il peut) bien marcher’ : — on ne peut pas marcher avec lui. « Le malheur d’être mordu » vient du fait que la place ne lui convient pas. « Un (simple) bravo jouant le rôle d’un grand dirigeant » : cela est dû à ses visées (trop) violentes.
4. « Il devient plein d’une prudence appréhendée, et à la fin il y aura de la chance » : son but atteint son objectif.
5. « Il marche résolument ; et bien qu’il soit ferme et correct, il y a du péril » : cela est dû au fait qu’il est dans la position qui lui est correcte et appropriée. [ p. 281 ] 6. « Il y aura une grande chance », et cela dans l’occupation de la ligne la plus haute : c’est un grand sujet de félicitations.
[11]. (Les trigrammes pour) le ciel et la terre en communication forment Thâi. Le (sage) souverain, en harmonie avec cela, façonne et complète (ses règles) d’après les cours du ciel et de la terre, et aide à l’application des adaptations qu’ils fournissent, afin d’aider le peuple.
1. « La bonne fortune du progrès, (comme le suggère l’emblème de) l’herbe arrachée », naît de la volonté (du parti visé) fixée sur ce qui est extérieur à lui-même.
2. « Il supporte les incultes et prouve qu’il agit conformément au juste milieu » — car (son intelligence est) brillante et (ses capacités sont) grandes.
3. « Il n’y a pas de départ sans retour » se réfère à cela comme au point où l’interaction du ciel et de la terre a lieu.
4. « Il vient en voletant (descendant), sans compter sur [ p. 282 ] ses propres riches ressources :'— lui et ses voisins sont hors de leur véritable (lieu où ils se trouvent). ‘Ils n’ont pas reçu d’avertissement, mais (viennent) dans la sincérité (de leur cœur) :’— c’est ce qu’ils ont désiré au plus profond de leur cœur.
5. ‘Par un tel chemin il y a le bonheur, et il y aura une grande bonne fortune :’— (le sujet de la ligne) emploie la vertu propre à sa position centrale pour réaliser ses souhaits.
6.« Le mur de la ville est retourné dans les douves » montre à quel point les ordres (gouvernementaux) ont été (depuis longtemps) en désordre.
[12]. (Les trigrammes du) ciel et de la terre, non en communication, forment Phî. L’homme supérieur, conformément à cela, restreint (la manifestation) de sa vertu et évite les calamités (qui le menacent). Il n’y a aucune possibilité de lui conférer la gloire de l’émolument. [ p. 283 ] 1. ‘La bonne fortune par la bonté ferme, (suggérée par) l’arrachage de l’herbe,’ naît de la volonté (des parties visées) d’être déterminée à (servir) le dirigeant.
2. 'Le grand homme, se comportant comme l’exigent la détresse et l’obstruction, aura du succès : — 'il ne se laisse pas déstabiliser par le troupeau (des petits hommes).
3. Que « sa honte soit repliée sur sa poitrine » est dû à l’inadéquation de sa position.
4. « Il agit conformément à l’ordination (du Ciel) et ne commet aucune erreur » : le dessein de son esprit peut être réalisé.
5. La bonne fortune du grand homme découle de la justesse de sa position.
6. « La détresse et l’obstruction ayant atteint leur terme, elles sont renversées et supprimées » : comment pourraient-elles se prolonger ?
[ p. 284 ]
[13]. (Les trigrammes pour) le ciel et le feu forment Thung Zăn. L’homme supérieur, conformément à cela, distingue les choses selon leurs espèces et leurs classes.
1. « (Le représentant de) l’union des hommes sort juste de sa porte » : qui le blâmera ?
2. « (Le représentant de) l’union des hommes apparaît en relation avec ses proches » : tel est le chemin du regret.
3. « Il cache ses armes dans l’herbe épaisse » : à cause de la force de son adversaire. « Pendant trois ans, il ne fait aucune démonstration » : comment peut-il faire quoi que ce soit ?
4. « Il est monté sur les remparts de sa ville » ; mais cédant à la droite, « il ne lance pas l’attaque (qu’il envisageait). » (Lorsqu’il est dit) « Il y aura de la chance », (cela montre comment) il ressent la situation difficile dans laquelle il se trouve et revient à la règle de droit.
5. La première action (du représentant de) l’union des hommes (décrite ici) découle de sa position centrale et de son caractère direct. « La rencontre assurée par sa grande armée » suggère que ses adversaires ont été vaincus.
6. « (Le représentant de) l’union des hommes apparaît dans les faubourgs » : son objectif n’a pas encore été atteint.
[ p. 285 ]
[14]. (Le trigramme pour) le ciel et (celui du) feu au-dessus de lui forment Tâ Yû. L’homme supérieur, conformément à cela, réprime ce qui est mal et donne de la distinction à ce qui est bien,en sympathie avec l’excellente nature conférée par le Ciel.
1. Ce premier NEUF (indivisé) de Tâ Yû ne montre aucune approche de ce qui est nuisible.
2. « Un grand chariot avec sa charge » fait référence à la vertu accumulée (dans le sujet de la lignée), de sorte qu’il ne subira aucune perte (dans la conduite des affaires).
3. « Un prince féodal présente ses offrandes au fils du Ciel » : un homme de petite taille (dans une telle position) se fait du mal.
4. « Il garde ses grandes ressources sous contrôle » : sa sagesse discerne clairement (ce qu’il doit faire).
5. « Sa sincérité est réciproque chez tous les autres » : sa sincérité sert à éveiller et à faire ressortir ce qu’ils ont en tête. « La bonne fortune découlant d’un déploiement de majesté appropriée » montre comment ils pourraient (autrement) se sentir trop à l’aise et ne rien préparer (à le servir). [ p. 286 ] 6. « La bonne fortune attachée à la ligne la plus élevée de Tâ Yû » provient de l’aide du Ciel.
[15]. (Le trigramme pour) la terre et (celui d’) une montagne au milieu d’elle forment Khien. L’homme supérieur, conformément à cela, diminue ce qui est excessif (en lui-même), et augmente là où il y a un défaut, apportant une égalité, selon la nature du cas, dans son traitement (de lui-même et des autres).
1. « L’homme supérieur qui ajoute humilité à humilité » est celui qui nourrit sa (vertu) dans l’humilité.
2. « La bonne fortune qui résulte d’être ferme et correct, lorsque l’humilité s’est fait reconnaître, est due au fait que le possesseur a (la vertu) au fond de son cœur.
3. « L’homme supérieur au mérite (reconnu), et pourtant humble » : les myriades de gens se soumettront à lui.
4. « Celui dont l’action serait avantageuse à tous égards excite d’autant plus son humilité » : (mais ce faisant) il n’agit pas contrairement à la règle (appropriée).
5. « Il peut avantageusement utiliser la force des armes » : c’est-à-dire corriger ceux qui ne se soumettent pas. [ p. 287 ] 6. « Son humilité s’est fait reconnaître » : (mais) tous ses objectifs n’ont pas encore été atteints. Il peut employer la force des armes, (mais seulement) pour corriger (ses propres) villes et son État. »
[16]. (Les trigrammes pour) la terre et le tonnerre qui en sort avec son bruit fracassant forment Yü. Les anciens rois, conformément à cela, composaient leur musique et rendaient honneur à la vertu, la présentant spécialement et très majestueusement à Dieu, [ p. 288 ] lorsqu’ils associaient à Lui (au service) leur plus haut ancêtre et leur père.
1. ‘Le (sujet des) six premiers proclame son plaisir et sa satisfaction :’ — il y aura du mal ; ses désirs ont été satisfaits à l’excès.
2.« (Il voit une chose) sans attendre qu’elle se produise ; avec sa ferme correction, il y aura de la bonne fortune » : cela est montré par la position centrale et correcte (de la ligne).
3. « Il lève les yeux (sur les faveurs), tout en se livrant à un sentiment de satisfaction ; il y aura lieu au repentir » : ceci est suggéré par le fait que la position n’est pas la bonne.
4. « De lui viennent l’harmonie et la satisfaction ; grand est le succès qu’il obtient » : ses objectifs se concrétisent à grande échelle.
5. « (Le sujet du) cinquième six souffre d’une maladie chronique » : ceci est démontré par le fait qu’il est monté sur la (ligne) forte. « Il vit toujours sans mourir » : il est en position centrale, (et ses souvenirs du passé) n’ont pas encore péri.
6. « Avec un esprit obscurci consacré à l’harmonie et à la satisfaction (du temps), » comme le montre la (ligne) supérieure : comment peut-on rester longtemps dans une telle condition ?
[ p. 289 ]
[17]. (Le trigramme pour les eaux d’) un marais et (celui pour) le tonnerre (caché) en son milieu forment Sui. L’homme supérieur, conformément à cela, lorsque la nuit approche, entre (sa maison) et se repose.
1. ‘Il change l’objet de sa poursuite’ — mais s’il suit ce qui est correct, il aura de la chance. ‘Il va au-delà (de sa propre) porte pour trouver des associés’ — il n’échouera pas (dans la méthode qu’il poursuit).
2. ‘Il s’attache au petit garçon’ — il ne peut être avec les deux en même temps.
3. ‘Il s’attache à l’homme d’âge et d’expérience’ — par la décision de sa volonté, il abandonne (le jeune) en bas.
4. « Il est suivi et obtient des adhérents » : selon l’idée (de l’hexagramme), c’est mauvais. « Il est sincère dans sa démarche » : montrant son intelligence et menant à la réussite.
5. « Il est sincère dans la promotion de l’excellence » : sa position est correcte et au centre. [ p. 290 ] 6. « La sincérité est fermement maintenue et maintenue, comme le montre la ligne supérieure » : (l’idée de l’hexagramme) a atteint son développement extrême.
[18]. (Le trigramme pour) une montagne, et en dessous celui pour le vent, forment Kû. L’homme supérieur, conformément à cela, (s’adresse à) aider le peuple et nourrir sa propre vertu.
1. « Il s’occupe des ennuis causés par son père » : il sent qu’il est entré dans l’œuvre de son père.
2. « Il s’occupe des ennuis causés par sa mère » : il s’en tient au juste milieu.
3. « Il s’occupe des ennuis causés par son père » : à la fin, il n’y aura pas d’erreur.
4. « Il considère avec indulgence les ennuis causés par son père » : s’il continue, il ne réussira pas.
5. « Il s’occupe des problèmes causés par son père et obtient des éloges » : il est répondu (par le sujet du deuxième vers) avec toute sa vertu. [ p. 291 ] 6. « Il ne sert ni roi ni seigneur féodal » : mais son but peut être un modèle (pour les autres).
[19] (Le trigramme pour) les eaux d’un marais et celui pour la terre au-dessus forment Lin. L’homme supérieur, conformément à cela, a des objectifs d’instruction qui sont inépuisables, et nourrit et soutient le peuple sans limite.
1. « La bonne fortune grâce à la ferme correction (du sujet du premier vers) avançant en compagnie (du sujet du second) » est due à sa volonté déterminée à faire ce qui est juste.
2. « La bonne fortune et tous les avantages possibles qui accompagnent l’avancement (du sujet de la deuxième ligne), en compagnie (du sujet de la première), » proviennent du fait que ceux (à qui l’avancement est fait) ne sont pas encore obéissants aux ordonnances (du Ciel).
3. « Il (se montre) bien heureux d’avancer » : sa position ne lui convient pas. « S’il s’inquiète, cependant, de son action », son erreur ne sera pas poursuivie.
4. « L’absence d’erreur résultant de l’avancement dans le mode le plus élevé » est due à la (diverse) adéquation de la position.
5. « Ce qui convient au grand dirigeant » signifie poursuivre la voie du juste milieu.
6. « La bonne fortune qui résulte de l’avancement de l’honnêteté et de la générosité » est due à la volonté (du sujet de la ligne) placée sur les sujets (des deux premières lignes du) (trigramme) intérieur.
[20]. (Le trigramme représentant) la terre, et celui du vent qui se déplace au-dessus d’elle, forment Kwan. Les anciens rois, conformément à cela, examinaient les (différentes) régions (du royaume), pour voir les (moyens) du peuple, et énonçaient leurs instructions.
1. « Le regard d’un jeune homme montré par les six premiers, (divisés) ; indique la voie du peuple inférieur. [ p. 293 ] 2. « La ferme correction d’une femme, en regardant par une porte » est aussi une chose dont il faut avoir honte (chez un homme supérieur).
3. « Il regarde le cours de sa propre vie, pour avancer ou reculer (en conséquence) : » — il ne s’égarera pas dans le chemin (à suivre).
4. « Il contemple la gloire du royaume : » (de là) naît le désir d’être un invité (à la cour).
5. « Il contemple sa propre vie (-cours) : » — il devrait (à cette fin) contempler (la condition du) peuple.
6. « Il contemple son propre caractère : » — il ne peut même pas encore laisser son esprit se reposer.
[21]. (Les trigrammes représentant) le tonnerre et l’éclair forment Shih Ho. Les anciens rois, conformément à cela, élaboraient leurs peines avec intelligence et promulguaient leurs lois.
1. « Ses pieds sont dans les ceps, et il est privé de ses orteils » : il n’y a pas de marche (pour faire le mal).
2. « Il mord à travers la chair tendre, et (continue) [ p. 294 ] pour mordre le nez » : (le sujet du vers) est monté sur le fort (premier vers).
3. « Il rencontre ce qui est désagréable et nuisible » : sa position ne lui convient pas.
4. « Il lui sera avantageux de se rendre compte de la difficulté de sa tâche et d’être ferme, auquel cas il aura de la chance » : sa lumière n’a pas encore été suffisamment déployée.
5. « Qu’il soit ferme et correct, conscient du péril (de sa position), et il n’y aura pas d’erreur » : il possédera toutes les qualités appropriées (à sa position et à sa tâche).
6. « Il porte la cangue et est privé d’oreilles » : il entend, mais ne comprend pas.
[22]. (Le trigramme représentant) une montagne et celui du feu en dessous forment Pî. L’homme supérieur, conformément à cela, jette un éclat autour de ses divers processus de gouvernement, mais n’ose pas (de la même manière) trancher des affaires de litige criminel. [ p. 295 ] 1. « Il peut abandonner une voiture et marcher à pied » : la droiture exige qu’il ne monte pas à cheval.
2. « Il orne sa barbe » : il se réveille à l’action (uniquement) avec le (sujet du) vers ci-dessus.
3. « La bonne fortune qui résulte de son maintien constant d’une correction ferme » est due à ceci : jusqu’à la fin, personne ne l’insultera.
4. « La place occupée par le quatrième six (divisé) » laisse planer le doute (quant à son sujet) ; mais « (comme le sujet du troisième poursuit) non pas comme un voleur, mais comme désireux d’une alliance matrimoniale », il n’aura finalement aucune rancune contre lui.
5. « La bonne fortune échue au cinquième six (divisé) ; offre une occasion de joie.
6. « L’absence d’erreur attachée (au sujet de) la ligne la plus haute, sans autre ornement que le (simple blanc) », montre comment il a atteint son but.
[ p. 296 ]
[23]. (Les trigrammes représentant) la terre, et (au-dessus) celui d’une montagne, qui adhère à la terre, forment Po. Les supérieurs, conformément à cela, cherchent à renforcer ceux qui sont en dessous d’eux, pour assurer la paix et la stabilité de leur propre position.
1. 'Il renverse le lit en blessant ses pieds :« — ainsi (il commence) son œuvre de ruine avec ce qu’il y a de plus bas (dans l’homme supérieur).
2. « Il détruit le lit en endommageant son cadre » : « (l’homme supérieur) n’a pas encore d’associés.
3. Qu’« il n’y aura pas d’erreur de la part de celui-ci parmi les renverseurs » découle de la différence entre lui et les autres d’en haut et d’en bas.
4. « Il a renversé le lit et (se met à blesser) la peau (de celui qui est couché dessus) » — la calamité est très proche.
5. « Il obtient pour eux la faveur qui tombe sur les habitants du palais » — à la fin, il n’y aura plus de rancune contre lui.
6. « L’homme supérieur se retrouve dans un carrosse » — il est emporté par le peuple. « Les petits hommes (par leur conduite) renversent leurs propres demeures » — ils ne peuvent plus jamais leur être utiles.
[ p. 297 ]
[24]. (Le trigramme représentant) la terre et celui du tonnerre en son sein forment Fû. Les anciens rois, conformément à cela, le jour du solstice (d’hiver), fermaient les portes des passages (d’un état à un autre), de sorte que les marchands itinérants ne pouvaient (alors) poursuivre leurs voyages, ni les princes poursuivre l’inspection de leurs états.
1. « Revenir (d’une erreur) de peu d’ampleur » est le prélude à la culture de la personne.
2. « La bonne fortune qui accompagne le retour admirable (du sujet de la deuxième ligne) » est due à sa condescendance envers le vertueux (sujet de la ligne) ci-dessous.
3. Malgré « la position périlleuse de celui [ p. 298 ] qui a fait de nombreux retours », il n’y aura pas d’erreur (parce qu’il vise la droiture).
4. « Il se déplace en plein centre (parmi ceux représentés par les autres lignes divisées), et pourtant revient seul » — son objectif est de suivre le (bon) chemin.
5. « Le noble retour, ne donnant aucun motif de repentir », est dû au fait que (le sujet de la ligne) s’efforce de se perfectionner conformément à sa position centrale.
6. « Le mal qui résulte d’un égarement total sur la question du retour » est dû au fait que la voie suivie est contraire à la voie appropriée pour un dirigeant.
[ p. 299 ]
[25]. Le tonnerre gronde partout sous le ciel, et à (chaque) chose est donnée (sa nature), libre de toute insincérité. Les anciens rois, conformément à cela, (établissaient leurs règlements) en parfaite harmonie avec les saisons, nourrissant ainsi toutes choses.
1. Quand « celui qui est exempt d’insincérité fait un geste », il obtient ce qu’il désire.
2. « Il moissonne sans avoir labouré » : (la pensée de) richesses à acquérir ne lui était pas venue à l’esprit.
3. « Le passant attrape le bœuf » : (cela s’avère une calamité pour les gens du quartier.)
4.« S’il peut rester ferme et correct, il n’y aura pas d’erreur » : il tient fermement (sa correction).
5. « La médecine dans le cas de celui qui est exempt d’insincérité ! » — il ne faut pas l’essayer (du tout).
6. « L’action (dans ce cas) de celui qui est exempt d’insincérité » provoquera la calamité découlant de l’action (lorsque le temps pour elle est) épuisé.
[ p. 300 ]
[26]. (Le trigramme représentant) une montagne, et au milieu d’elle celui (représentant) le ciel, forment Tâ Khû. L’homme supérieur, conformément à cela, stocke largement dans sa mémoire les paroles et les actes des hommes passés, pour servir à l’accumulation de sa vertu.
1. « Il est dans une position périlleuse ; il lui sera avantageux d’arrêter son avance : il ne devrait pas s’exposer imprudemment à la calamité.
2. « (Il est) comme une voiture dont la sangle a été retirée : » étant en position centrale, il n’encourra aucun blâme.
3. « Il y aura un avantage dans n’importe quelle direction où il avancera : » (le sujet de) la ligne la plus haute est du même avis que lui.
4. « La grande chance indiquée par le quatrième six, (divisé), » montre qu’il y a lieu de se réjouir.
5. « La bonne fortune indiquée par le cinquième six, (divisé), » montre qu’il y a lieu de se féliciter.
6. « Aux commandes du firmament du ciel : » la voie est magnifiquement ouverte au mouvement.
[ p. 301 ]
[27]. (Le trigramme représentant) une montagne et en dessous celle du tonnerre forme Î. L’homme supérieur, conformément à cela, (enjoint) la vigilance sur nos paroles et la régulation tempérée de notre alimentation et de notre boisson.
1. ‘Tu me regardes jusqu’à ce que ta mâchoire (inférieure) pende’ : (le sujet du vers) est ainsi montré indigne d’être considéré comme noble.
2. ‘Le mal de l’avancement du sujet du deuxième SIX, (divisé),’ est dû au fait qu’il laisse dans ses mouvements ses propres associés.
3. ‘Pendant dix ans, qu’il n’entreprenne aucune action’ : sa conduite est grandement opposée (à ce qui est juste).
4. « La bonne fortune attachée au fait de regarder vers le bas pour (le pouvoir de) nourrir » montre combien brillante sera la diffusion (de ce pouvoir) à partir de la position supérieure (du sujet de la ligne).
5. « La bonne fortune de demeurer dans la fermeté » est due à la docilité (du sujet de la ligne) à suivre (le sujet de la ligne) ci-dessus.
6. « La bonne fortune, malgré le péril [ p. 302 ] de sa position, de celui de qui vient la nourriture », offre un grand motif de félicitations.
[28].Le trigramme représentant les arbres cachés sous les eaux d’un marais forme Tâ Kwo. L’homme supérieur, conformément à cela, se tient seul, sans crainte, et se retire du monde sans regret.
1. « Il place des nattes d’herbe mâo blanche sous les objets posés à terre » — il sent sa faiblesse et son abaissement (et prend des précautions extraordinaires).
2. « Un vieux mari et une jeune femme » — une telle association est extraordinaire.
3. « Le mal lié à la poutre faible » vient de ce qu’aucune aide ne peut être apportée (à la condition ainsi représentée).
4. « La chance liée à la poutre courbée vers le haut » vient de ce qu’elle ne se courbe pas vers ce qui est en dessous.
5. « Un saule pourri produit des fleurs » — mais comment cela peut-il assurer sa longévité ? « Une vieille [ p. 303 ] femme et un jeune mari » — c’est aussi une chose dont il faut avoir honte.
6. « Le mal suit celui qui patauge avec une audace (extraordinaire) (à travers le ruisseau) : » — mais (l’acte) ne fournit aucun motif de blâme.
[29]. (La représentation de) l’eau qui coule continuellement forme le Khan répété. L’homme supérieur, conformément à cela, maintient constamment la vertu (de son cœur) et (l’intégrité de) sa conduite, et pratique l’activité d’instruction.
1. « Dans le double défilé, il entre dans une caverne à l’intérieur » : » — il a égaré son chemin (correct), et il y aura du mal.
2. « Il obtiendra un peu (de la délivrance) qu’il recherche » : » — il n’échappera pas encore à sa position environnante.
3. « Qu’il vienne ou qu’il parte, il est confronté à un défilé » : » — il n’obtiendra jamais (dans de telles circonstances) aucun succès. [ p. 304 ] 4. ‘(Rien d’autre qu’) une bouteille d’alcool et un panier de riz subsidiaire :’ — (ceux-ci décrivent) la rencontre à ce point de (ceux qui sont représentés par) les lignes fortes et faibles.
5. ‘L’eau du défilé n’est pas pleine (au point de s’écouler) :’ — (la vertu indiquée par) la situation centrale n’est pas encore (suffisamment) grande.
6. ‘La sixième ligne, divisée, montre son sujet manquant sa (bonne) voie :’ — ‘il y aura du mal pendant trois ans.’
[30]. (Le trigramme pour) la luminosité, répété, forme Lî. Le grand homme, conformément à cela, cultive de plus en plus sa brillante (vertu) et diffuse son éclat sur les quatre quarts (du pays).
1. ‘L’attention respectueuse dirigée vers ses pas confus’ est le moyen par lequel l’erreur est évitée.
2. « La grande chance (du sujet du deuxième vers) d’occuper sa place en jaune » est due au fait qu’il a maintenu le cours du juste milieu.
3. « Une position comme celle du soleil déclinant » : comment peut-elle durer longtemps ?
4. « Quelle est la manière abrupte dont il arrive ! » – personne ne peut le supporter.
5. ‘La bonne fortune attachée au cinquième SIX, [ p. 305 ] divisé),’ est due à son occupation de la place d’un roi ou d’un prince.
6. ‘Le roi l’emploie dans ses expéditions punitives’ : le but est de ramener les régions à un état correct.
[31]. (Le trigramme représentant) une montagne et au-dessus d’elle celle (des eaux d’) un marais forment Hsien. L’homme supérieur, conformément à cela, garde son esprit libre de toute préoccupation et ouvert à recevoir (les influences des) autres.
1. ‘Il bouge son gros orteil’ : son esprit est fixé sur ce qui est au-delà de (lui-même).
2. Bien qu’il y ait du mal ; Pourtant, s’il demeure (tranquille) à sa place, il y aura de la bonne fortune : — grâce à la conformité (aux circonstances de sa condition et de son lieu), il n’y aura pas de préjudice.
3. « Il remue ses cuisses » : — il ne (veut) toujours pas se reposer à sa place. Sa volonté est fixée sur « suivre les autres » : — ce qu’il tient dans sa main est bas.
4. « Une correction ferme mènera à la bonne fortune, [ p. 306 ] et empêchera toute occasion de repentir : » — il n’y a pas encore eu de préjudice dû (à un désir égoïste d’) influencer. « Il est instable dans ses mouvements : » (son pouvoir d’influence) n’est pas encore brillant ou grand.
5. « Il (essaie de) déplacer la chair le long de la colonne vertébrale au-dessus du cœur : » — son but est trivial.
6. « Il remue ses mâchoires et sa langue » : il parle (seulement) d’une bouche loquace.
[ p. 307 ]
[32]. (Le trigramme représentant) le tonnerre et celui du vent forment Hăng. L’homme supérieur, conformément à cela, reste ferme et ne change pas sa méthode (d’opération).
1. « Le mal attaché au profond désir de longue durée (dans le sujet du premier vers) » naît de la profonde recherche de celle-ci au commencement (des choses).
2. « Toute occasion de repentir de la part du sujet du deuxième NEUF (indivisé) disparaît » : il peut demeurer longtemps dans le juste milieu.
3. « Il ne maintient pas continuellement sa vertu » : il ne sera supporté nulle part.
4. S’il va longtemps à ce qui n’est pas sa place, comment peut-il obtenir du gibier ?
5. « Une femme aussi ferme et correcte sera une bénédiction » : il lui appartient de la suivre sans changer d’avis jusqu’à la fin de ses jours. Le mari doit décider de ce qui est juste et établir la règle en conséquence : suivre une femme est un mal.
6. « L’objectif principal est de s’exciter à la persévérance » : il sera loin d’atteindre le mérite.
[p.308]
[33]. (Le trigramme représentant) le ciel et en dessous celui d’une montagne forme Thoune. L’homme supérieur, conformément à cela, maintient les petits hommes à distance, non pas en montrant qu’il les hait, mais par sa propre gravité digne.
1. Il y a « le danger de la position indiquée par la queue qui se retire » : mais si « aucun mouvement » n’est effectué, quel désastre peut-il y avoir ?
2. « Il la tient comme par (une lanière de la peau d’) un bœuf jaune » : son objectif est ferme.
3. « Le péril lié au cas de quelqu’un qui se retire, bien que lié », est dû à la détresse et à l’épuisement (conséquents). « S’il devait (agir comme en) nourrissant une servante ou une concubine, ce serait heureux pour lui » : mais une grande affaire ne peut être traitée de cette façon.
4. « Un homme supérieur se retire malgré ses goûts ; un homme petit ne peut y parvenir. »
5. « Il se retire d’une manière admirable, et avec une correction ferme, il y aura de la bonne fortune » : cela est dû à la rectitude de son objectif.
6. « Il se retire d’une manière noble, et ce faisant sera avantageux à tous égards » : celui qui agit ainsi n’a aucun doute sur sa conduite.
[ p. 309 ]
[34]. (Le trigramme représentant) le ciel et au-dessus de lui celui du tonnerre forment Tâ Kwang. L’homme supérieur, conformément à cela, ne fait pas un pas qui ne soit pas conforme à la convenance.
1. « Il manifeste sa vigueur dans ses orteils » : cela conduira certainement à l’épuisement.
2. « Le deuxième NEUF (indivisé) montre qu’avec une correction ferme, la bonne fortune sera au rendez-vous » : cela est dû à sa position centrale (et à son sujet illustrant le juste milieu).
3. « L’homme petit utilise toute sa force ; dans le cas de l’homme supérieur, sa règle est de ne pas le faire. »
4. « La clôture est ouverte et les cornes ne sont pas emmêlées » : (le sujet de la ligne) avance toujours.
5. « Il perd son bélier et s’en aperçoit à peine » : il n’est pas à sa place.
6. « Il est incapable de reculer ou d’avancer » : cela est dû à son manque de prudence. « S’il se rend compte de la difficulté (de sa position), la bonne fortune sera au rendez-vous » : son erreur ne se prolongera pas.
[ p. 310 ]
[35]. (Le trigramme représentant) la terre et celui du brillant (soleil) s’élevant au-dessus d’elle forment Žin. L’homme supérieur, selon cela, se donne pour rendre plus brillante sa brillante vertu.
1. ‘Il semble vouloir progresser, mais (en même temps) être retenu’ — tout seul, il poursuit la bonne voie. ‘Qu’il garde un esprit large et généreux, et il n’y aura pas d’erreur’ — il n’a pas encore reçu de charge officielle.
2. « Il recevra cette grande bénédiction » — car il occupe la place centrale et la position qui lui convient.
3. « Tous (autour) lui font confiance » — leur objectif (commun) est de progresser et d’agir.
4. « (Il avance comme) une marmotte. Aussi ferme et correct soit-il, sa position est périlleuse » — sa place ne lui convient pas.
5. « Qu’il ne se soucie pas de savoir s’il échoue ou réussit » — son avancée sera un motif de félicitations.
6. « Il n’utilise ses cornes que pour punir (les rebelles de) sa ville » — sa façon de procéder n’est pas encore brillante.
[ p. 311 ]
[36]. (Le trigramme représentant) la terre et celui du brillant (soleil) qui y pénètre forment Ming Î. L’homme supérieur, conformément à cela, conduit sa gestion des hommes ; il montre son intelligence en la gardant obscure.
1. « L’homme supérieur (tourne son) départ » : (dans un tel cas) il estime qu’il est juste de ne pas manger.
2. « La bonne fortune (du sujet du) deuxième SIX, divisé », est due à la manière appropriée dont il agit selon les circonstances.
3. Avec le but représenté par « chasser dans le sud », un grand exploit est accompli.
4. « Il vient (de) pénétrer dans le côté gauche du ventre (du pays obscur) » : il est encore capable de réaliser l’idée dans son esprit (intérieur).
5. « Avec la ferme justesse du compte de Kî », sa clarté ne pouvait être (complètement) éteinte.
6. « Il était d’abord monté au sommet du ciel » : il aurait pu illuminer les quatre coins du royaume. « Son avenir sera d’aller sur terre » : il n’a pas réussi à satisfaire au modèle (d’un dirigeant).
[37]. (Le trigramme représentant) le feu, et celui du vent qui en sort, forment Kiâ Zăn. L’homme supérieur, conformément à cela, ordonne ses paroles selon (la vérité des) choses, et sa conduite de telle sorte qu’elle soit uniformément cohérente.
1. « Il établit des règles restrictives dans sa maisonnée : (il le fait), avant qu’aucun changement n’ait eu lieu dans leurs volontés.
2. « La bonne fortune attachée au second six (divisé) » est due à la docilité (de son sujet), opérant avec humilité.
3. Lorsque « les membres du foyer sont traités avec une sévérité sévère », il n’y a pas eu de (grand) échec (dans la régulation de la famille). Lorsque « femme et enfants sourient et bavardent », l’économie (appropriée) de la famille est perdue.
4. « La famille est enrichie, et il y a une grande [p.313] bonne fortune : '— cela est dû à la docilité (appartenant au sujet de la ligne), et à sa place correcte.
5. « L’influence du roi s’étend à sa famille » : les relations entre eux sont celles d’un amour mutuel.
6. « La bonne fortune liée à l’étalage de majesté » décrit (le résultat de) la restauration du vrai caractère.
[ p. 314 ]
[38]. (Le trigramme représentant) le feu en haut, et celui représentant (les eaux d’) un marais en bas, forment Khwei. L’homme supérieur, conformément à cela, là où il y a un accord général, admet pourtant la diversité.
1. « Il rencontre des hommes mauvais (et communique avec eux) » : (il le fait), pour éviter le mal de leur condamnation.
2. « Il rencontre son seigneur par hasard dans un passage détourné » — mais il n’a pas dévié (pour cette rencontre) de la route (appropriée).
3. « Nous voyons sa voiture traînée en arrière » — ceci est indiqué par l’inadéquation de la position (du vers).
« Il n’y a pas de (bon) début, mais il y aura une (bonne) fin » — cela découle de sa rencontre avec le fort (sujet du vers le plus élevé).
4. « Ils fusionnent leurs désirs sincères, et il n’y aura pas d’erreur » — leur objectif (commun) est réalisé.
5. « Avec son ministre héréditaire (il s’unit étroitement et facilement) comme s’il mordait un morceau de peau » — son avancée sera un motif de félicitations.
6. « La bonne fortune symbolisée par la rencontre avec une pluie (géniale) » naît de la disparition de tous les doutes.
[ p. 315 ]
[39]. (Le trigramme représentant) une montagne, et au-dessus d’elle celui de l’eau, forment Kien. L’homme supérieur, conformément à cela, se retourne (et s’examine) et cultive sa vertu.
1. ‘Avancer mènera à de (plus grandes) difficultés, tandis que rester stationnaire donnera lieu à des éloges’ — la bonne conduite est d’attendre.
2. ‘Le ministre du roi lutte difficulté sur difficulté’ — en fin de compte, aucun blâme ne lui sera attribué.
3. ‘Il avance, (mais seulement) vers de (plus grandes) difficultés ; il reste stationnaire et retourne à ses anciens associés :’ — ceux-ci, (représentés dans) le (trigramme) intérieur, se réjouissent de lui. 4. ’
Avancer ne sera (que) rencontrer de (plus grandes) difficultés ; il reste stationnaire et s’unit (au sujet du vers ci-dessus) : « c’est-à-dire qu’il est à sa place et possède la solidité (qui lui est due dans cette position). »
» 6. « Avancer ne fera qu’accroître les difficultés, tandis que son maintien stationnaire sera (productif de) grand (mérite) :« — son but est d’aider le (sujet de la ligne) à l’intérieur de lui.
« Il sera avantageux de rencontrer le grand homme » : par sa conduite, il suit ce noble (seigneur de la figure).
[ p. 316 ]
[40]. (Le trigramme représentant) le tonnerre et celui de la pluie, avec ces phénomènes en état de manifestation, forment Kieh. L’homme supérieur, conformément à cela, pardonne les erreurs et traite les crimes avec douceur.
1. La ligne forte (quatrième) et la ligne faible sont ici en corrélation : nous jugeons juste en disant que « son sujet ne commettra aucune erreur ».
2. « La bonne fortune découlant de la ferme exactitude du deuxième NEUF (indivisé) » est due au fait que son sujet tient le juste milieu.
3. Car « un porteur avec son fardeau voyageant en voiture » est une chose dont il faut avoir honte. « C’est lui-même qui incite les voleurs à venir » : à qui d’autre pouvons-nous imputer la faute ? (Voir Appendice III, i, 48.)
4. « Enlevez vos orteils » : les endroits (de ce vers [ p. 317 ] et du troisième et du premier) leur sont tous inappropriés.
5. Lorsque « l’homme supérieur exécute sa fonction d’éliminer (tout ce qui est nuisible à l’idée de l’hexagramme) », les hommes de petite taille se retireront d’eux-mêmes.
6. « Un prince tire un faucon avec son arc » : ainsi il élimine (les promoteurs de) la rébellion.
[41]. (Le trigramme représentant) une montagne et en dessous celle des eaux d’un marais formant le Soleil. L’homme supérieur, conformément à cela, retient sa colère et réprime ses désirs.
1. « Il suspend ses propres affaires et se précipite (pour aider le sujet de la quatrième ligne) : » — le (sujet de cette) (ligne) supérieure mêle ses désirs aux siens. [ p. 318 ] 2. « Il sera avantageux pour (le sujet du) deuxième NEUF, (indivisé), de maintenir sa ferme exactitude : » — sa position centrale donne son caractère à son objectif.
3. « Un homme, marchant, » (trouve son ami) : — quand trois sont ensemble, des doutes s’élèvent parmi eux.
4. « Il diminue le mal dont il souffre : » — c’est matière à joie.
5. « La grande bonne fortune attachée au cinquième six, (divisé), » est due à la bénédiction d’en haut.
6. « Il donne aux autres ce qu’ils possèdent sans rien prendre de ce qui est à lui » : il obtient son désir à grande échelle.
[ p. 319 ]
[42]. (Le trigramme représentant) le vent et celui du tonnerre forment Yî. L’homme supérieur, conformément à cela, lorsqu’il voit ce qui est bien, s’y dirige ; et lorsqu’il voit ses erreurs, il s’en détourne.
1. « Si le mouvement est très heureux, aucun blâme ne lui sera imputé » — bien qu’il ne soit pas du ressort d’une personne d’une position aussi basse d’avoir à s’occuper de grandes affaires.
2. « Les partis ajoutent à ses réserves » : ils viennent d’au-delà (de son cercle immédiat) pour le faire.
3. « L’accroissement est donné au moyen de ce qui est mauvais et difficile » : comme il a en lui-même (les qualités invoquées).
4. « Ses conseils à son prince sont suivis » : son (seul) objectif étant l’accroissement (du bien général).
5. « (Le dirigeant) cherche d’un cœur sincère à bénéficier (à tous ceux qui sont en bas) : il n’y a pas lieu de douter (du résultat). « (Tous ceux qui sont en bas) reconnaissent d’un cœur sincère (sa bonté) : il obtient ce qu’il désire à grande échelle.
6. « Personne ne contribuera à son accroissement » : cela n’exprime que la moitié du résultat. « Beaucoup chercheront à l’attaquer » : ils viendront d’au-delà (de son cercle immédiat) pour le faire.
[ p. 320 ]
[43]. (Le trigramme représentant) le ciel et celui des eaux d’un marais qui le surplombe forment Kwâi. L’homme supérieur, conformément à cela, accorde des émoluments à ceux qui sont au-dessous de lui et n’aime pas laisser ses dons s’accumuler (sans être dispensés).
1. ‘Sans (pouvoir) réussir, il va de l’avant’ : c’est une erreur. 2
. ‘Bien que des mesures hostiles soient prises contre lui, il n’a pas à s’inquiéter’ : il poursuit la voie du juste milieu. 3\
. ‘L’homme supérieur semble déterminé à éliminer le coupable’ : il n’y aura finalement pas d’erreur.
4. ‘Il marche lentement et avec difficulté’ : il n’est pas à l’endroit qui lui convient.
‘Il entend ces paroles, mais n’y croit pas’ : il entend, mais ne comprend pas.
5. « Si son action est en harmonie avec sa position centrale [ p. 321 ], il n’y aura pas d’erreur » — mais sa position dans le juste milieu n’est pas encore clairement affichée.
6. « Il y a la misère de n’avoir personne à qui s’adresser » — la fin sera qu’il ne pourra plus continuer.
[44]. (Le trigramme représentant) le vent et celui du ciel au-dessus forment Kâu. Le souverain, conformément à cela, délivre ses instructions et promulgue ses annonces dans les quatre quartiers (du royaume).
1. « Attaché et attaché à un câble métallique » — (cette [ p. 322 ] décrit l’arrestation de) la (ligne) faible dans sa progression.
2. « Il a une besace pleine de poissons » — il est juste qu’il ne permette pas (au sujet de la première ligne) d’atteindre les invités.
3. « Il marche avec difficulté » — mais ses pas n’ont pas encore été entraînés (dans le cours de la première ligne).
4. « Le mal » indiqué par l’absence de « poisson dans la besace » est dû au fait que (le sujet de la ligne) se tient à l’écart des gens.
5.« Le sujet du cinquième NEUF (indivisé) garde ses brillantes qualités cachées » — comme l’indique sa position centrale et correcte.
'(Le bon enfant) descend (comme) du Ciel : — son but ne néglige pas les ordonnances (du Ciel).
6. ‘Il reçoit les autres sur ses cornes’ : — il est épuisé à sa plus grande hauteur, et il y aura lieu de le regretter.
[ p. 323 ]
[45]. (Le trigramme représentant la) terre et celui des eaux d’un marais élevé au-dessus d’elle forment Žhui. L’homme supérieur, conformément à cela, a ses armes de guerre mises en bon état, pour être prêt à faire face aux contingences imprévues.
1. ‘En conséquence, le désordre est introduit dans la sphère de son union :’ — son esprit et son but sont jetés dans la confusion.
2. 'Il est mené en avant ; il y aura de la bonne fortune et l’absence d’erreur : » — (la vertu propre à) sa place centrale n’a subi aucun changement.
3. « S’il avance, il ne se trompera pas » : — dans le sujet de la ligne la plus élevée, il y a de l’humilité et de la condescendance.
4. « S’il est grandement chanceux, il ne recevra aucun blâme » : (cette condition est nécessaire, car) sa position n’est pas celle qui lui est propre.
5. « Il y a l’union (de tous) sous lui dans la place de la dignité » : (mais) son esprit et son but n’ont pas encore été brillamment déployés. [ p. 324 ] 6. « Il soupire et pleure » : — il ne se repose pas encore dans sa position la plus élevée.
[46]. (Le trigramme représentant) le bois et celui de la terre, avec le bois poussant en son sein, forment Shăng. L’homme supérieur, conformément à cela, accorde une attention particulière à sa vertu et en accumule les petits développements jusqu’à ce qu’elle soit élevée et grande.
1. « Il est accueilli dans son ascension, et il y aura une grande chance » : (les sujets du) (trigramme) supérieur sont du même avis que lui.
2. « La sincérité du sujet du deuxième NEUF, indivisible », est source de joie.
3. « Il s’avance vers le haut (comme dans) une ville vide » : (il n’a ni doute ni hésitation).
4. « Le roi l’emploie pour empêcher ses offrandes sur le mont Khî » : (un tel service (des Êtres spirituels) est selon (leur esprit). [ p. 325 ] 5. « Il a parfaitement raison et jouira donc de la bonne fortune. Il monte les marches (avec toute la cérémonie requise) : il atteint son but avec majesté.
6. « Il s’avance aveuglément vers le haut » et occupe la place la plus élevée : mais la décadence l’attend, et il ne préservera pas ses richesses.
[47]. (Le trigramme représentant) un marais, et (en dessous celui d’un défilé, qui a asséché l’autre à sec, de sorte qu’il n’y a) plus d’eau, forment Khwăn. L’homme supérieur,conformément à cela, il sacrifiera sa vie afin de réaliser son dessein.
1. « Il entre dans une vallée obscure » : il est tellement plongé dans les ténèbres et sans vision claire.
2. « Il est à l’étroit au milieu de son vin et de ses mets » — (mais) sa position est centrale, et il y aura matière à se féliciter. [ p. 326 ] 3. « Il s’empare d’épines » — (ceci est suggéré par la position du vers) au-dessus du (vers) fort.
« Il entre dans son palais et ne voit pas sa femme » — (ceci est de mauvais augure).
4. « Il avance très lentement (pour aider le sujet du premier vers) — (son objectif est dirigé vers (aider) ce (vers) inférieur. Bien qu’il ne soit pas à sa place appropriée, lui et cet autre seront (à la fin) ensemble.
5. « Son nez et ses pieds sont coupés » — (son objectif n’a pas encore été atteint).
« Il est cependant tranquille dans ses mouvements et satisfait » : sa position est centrale et (sa vertu) est correcte.
« Il lui sera bon d’être (aussi sincère) dans le sacrifice » : ainsi recevra-t-il la bénédiction.
6. « Il est à l’étroit comme s’il était lié par des lianes : (son esprit et son action) sont inadaptés.
» (Il dit) : « Si je bouge, je m’en repentirai. » Et il se repent (de ses erreurs passées), ce qui mène à la bonne fortune : » — ainsi continue-t-il (maintenant).
[ p. 327 ]
[48]. (Le trigramme représentant) le bois et au-dessus celui de l’eau forment Žing. L’homme supérieur, conformément à cela, réconforte les gens et les stimule à l’entraide.
1. « Un puits si boueux que les hommes n’en boiront pas » : ceci est indiqué par la position basse (du vers).
« Un vieux puits où les oiseaux ne viennent pas » : il a été abandonné au fil du temps.
2. « Un puits d’où l’eau s’échappe par un trou et s’écoule vers les crevettes » : (le sujet de ce deuxième vers n’a) personne pour coopérer avec lui (ci-dessus).
3. « Le puits a été nettoyé, mais n’est pas utilisé » : (même) les passants le regretteraient.
On prie « que le roi soit intelligent » : car alors la bénédiction serait reçue.
4. « Un puits dont le revêtement est bien posé. Il n’y aura pas d’erreur » : le puits a été remis en bon état.
5. « Les eaux de la source froide sont (librement) bues » : ceci est indiqué par la position centrale et correcte (du vers).
6. « La grande bonne fortune » à l’endroit le plus élevé [ p. 328 ] indique le grand accomplissement (de l’idée dans l’hexagramme).
[49]. (Le trigramme représentant les eaux d’) un marais et celui du feu au milieu d’eux forment Ko. L’homme supérieur, conformément à cela, règle ses calculs (astronomiques) et précise les saisons et les temps.
1.« Il est lié avec (la peau d’un) bœuf jaune » : il devrait, dans ses circonstances, agir.
2. « Il opère ses changements après un certain temps » : ce qu’il fait sera matière à admiration.
3. « Le changement (envisagé) a été longuement discuté trois fois » : vers quoi d’autre devrait-on (maintenant) porter son attention ?
4. « La bonne fortune qui résulte du changement des ordonnances (existantes) » est due à la foi placée en ses objectifs.
5. « Le grand homme opère ses changements comme le tigre lorsqu’il change ses rayures » : leur beauté devient plus éclatante. [ p. 329 ] 6. « L’homme supérieur opère ses changements comme le léopard lorsqu’il change ses taches » : leur beauté devient plus élégante.
« Les petits hommes changent de visage » : ils se montrent prêts à suivre leur souverain.
[50]. (Le trigramme représentant) le bois et au-dessus celui du feu forment Ting. L’homme supérieur, conformément à cela, maintient chaque position correcte et maintient en sécurité la nomination (du Ciel).
1. « Le chaudron est renversé et ses pieds tournés vers le haut » — mais ce n’est pas (entièrement) contraire (à ce qui est juste).
« Il y aura avantage à se débarrasser de ce qui était mauvais » — ainsi (le sujet du vers) suivra le plus noble (sujet du quatrième vers).
2. « Voici le chaudron avec les choses (à cuire) dedans » — que (le sujet du vers) fasse attention où il va.
« Mon ennemi me déteste » — mais il n’y aura finalement aucune faute (qu’il puisse pointer du doigt).
3. « Voici le chaudron avec (les emplacements pour) ses [ p. 330 ] oreilles changées : » — (son sujet) a manqué à ce qui lui était demandé (dans sa situation).
4. « Le contenu destiné à l’usage du souverain est renversé et répandu : » — comment peut-on faire confiance (au sujet de la ligne) ?
5. « Le chaudron a des oreilles jaunes : » — la position centrale (de la ligne) est considérée comme (une preuve de) la solide (vertu de son sujet).
6. « Les anneaux de jade » sont tout en haut : — le fort et le faible se rencontrent dans leurs proportions appropriées.
[51]. (Le trigramme représentant) le tonnerre, étant répété, forme Kăn. L’homme supérieur, conformément à cela, est craintif et appréhensif, cultive (sa vertu) et examine (ses défauts).
1. « Quand le moment du mouvement arrive, il sera trouvé regardant dehors avec appréhension » — ce sentiment de terreur mène au bonheur.
[ p. 331 ]
« Il sourit pourtant et parle gaiement » — le résultat (de sa terreur) est qu’il adopte des lois (appropriées) (pour son cours).
2. « Quand le mouvement approche, il est en position de péril » — (une ligne faible) est montée sur une ligne forte.
3. « Il est désemparé au milieu des mouvements surprenants qui se produisent » — (la troisième ligne) est dans une position qui ne lui convient pas.
4. « Au milieu des mouvements surprenants, il s’enfonce, couché, dans la boue » : la lumière en lui ne s’est pas encore brillamment développée.
5. « Il va et vient au milieu des mouvements surprenants, et (toujours) en péril » : ses actions sont pleines de risques.
« Ce qu’il doit faire doit être fait dans sa position centrale » : loin de toute perte.
6. « Au milieu des mouvements surprenants, il est dans un désarroi haletant » : il n’a pas trouvé (le cours) du juste milieu.
« Bien que le mal (menace), il ne tombera pas dans l’erreur » : il a peur d’être averti par ses voisins.
[52]. (Deux trigrammes représentant) une montagne, l’un au-dessus de l’autre, forment Kăn. L’homme supérieur, dans
0 [ p. 332 ] conformément à cela, ne va pas dans ses pensées au-delà des (devoirs de la) position dans laquelle il se trouve.
1. ‘Il garde ses orteils au repos’ : il ne manque pas à ce qui est correct (selon l’idée de la figure).
2. ‘Il ne peut pas aider celui qu’il suit’ : (celui qu’il suit) ne reculera pas pour l’écouter.
3. ‘Il garde les reins au repos’ : le danger (qu’il encourt) produit une chaleur ardente dans le cœur.
4. ‘Il garde le tronc de son corps au repos’ : il se maintient libre (de l’agitation).
5. ‘Il garde les os de ses pommettes au repos’ : en harmonie avec sa position centrale, il agit correctement.
6. ‘Il y a de la bonne fortune à maintenir son repos avec dévouement’ : jusqu’à la fin, il se montre généreux et bon.
[ p. 333 ]
[53]. (Le trigramme représentant) une montagne et au-dessus d’elle celui pour un arbre forment Kien. L’homme supérieur, conformément à cela, atteint et maintient sa vertu extraordinaire, et rend les manières du peuple bonnes.
1. ‘Le danger d’un petit officier (tel que représenté dans la première ligne)’ n’est dû à aucune faute de sa part en matière de ce qui est juste.
2. ‘Ils mangent et boivent joyeusement et à l’aise’ — mais non sans avoir gagné leur nourriture.
3. ‘Un mari s’en va et ne revient pas’ — il se sépare de ses camarades.
‘Une femme est enceinte, mais ne veut pas nourrir son enfant’ — elle a failli à sa (bonne) voie.
‘Il pourrait être avantageux de résister aux pillards’ — en agissant comme indiqué ici, les hommes se préserveraient les uns les autres.
4. « Ils peuvent se poser sur les branches plates » : il y a de la docilité (dans le vers) qui mène à une pénétration souple.
5. « Finalement, l’issue naturelle ne peut être empêchée. La chance sera au rendez-vous » : (le sujet du vers) obtiendra ce qu’il désire.
6. « Leurs plumes peuvent servir d’ornements. La chance sera au rendez-vous » :« — (l’objet et le caractère du sujet de la ligne) ne peuvent pas être perturbés.
[ p. 334 ]
[54]. (Le trigramme représentant les eaux d’) un marais et au-dessus de lui, celui du tonnerre forme Kwei Mei. L’homme supérieur, conformément à cela, ayant égard à la fin lointaine, connaît le mal (qui peut être fait au début).
1. ‘La sœur cadette est mariée dans une position auxiliaire à celle de la vraie épouse’ — c’est la pratique constante (dans un tel cas).
‘Boiteuse d’une jambe, elle est capable de marcher’ — elle peut rendre un service utile.
2. « Il y aura avantage à maintenir la ferme correction d’une veuve solitaire » — (le sujet de [ p. 335 ] le vers) n’a pas changé par rapport à la constance (propre à une épouse).
3. « La sœur cadette qui devait être mariée est dans une position médiocre » — cela est démontré par les irrégularités (indiquées dans le vers).
4. (Le but de) « prolonger le temps » est qu’après avoir attendu, la chose puisse être faite (d’autant mieux).
5. « Les manches de la sœur cadette du (roi) Tî-yî, lorsqu’elle fut mariée, n’étaient pas égales à celles de sa (demi-)sœur, qui l’accompagnait » — tel était son caractère noble, indiqué par la position centrale du vers.
6. « (Ce qui est dit dans) le sixième SIX, (divisé), à propos du fait qu’il n’y a rien dans le panier » montre que le sujet porte un panier vide.
[55]. (Les trigrammes représentant) le tonnerre et l’éclair se combinent pour former Făng. L’homme supérieur, conformément à cela, tranche les litiges et répartit les punitions avec exactitude.
1. « Bien qu’ils soient tous deux de même nature, il n’y aura pas d’erreur » : si le sujet de cette [ p. 336 ] ligne cherche à outrepasser cette similitude, il y aura calamité.
2. « Qu’il chérisse son sentiment de dévotion sincère, afin qu’il paraisse être exprimé » : c’est par la sincérité que l’esprit est affecté.
3. « Il y a un écran (supplémentaire) d’une bannière large et épaisse » — il ne faut pas tenter de grandes choses (dans de telles circonstances).
« Il se casse le bras droit » — il ne sera finalement pas apte à être employé.
4. « Il est entouré d’un écran large et épais » — la position de la ligne est inappropriée.
« À midi, il voit la constellation du Boisseau » — il y a obscurité et absence de lumière.
« Il rencontre le sujet de la ligne, indivisible comme lui. La chance sera au rendez-vous » — l’action peut être entreprise.
5. « La bonne fortune indiquée par le cinquième six (divisé) est la félicitation (qui ne manquera pas de surgir).
6. « Il a agrandi sa maison »« — il s’élève (dans sa fierté) vers les cieux.
« Il regarde sa porte, qui est silencieuse, sans personne autour » : il se tient (seulement) à l’écart de tous les autres.
[ p. 337 ]
[56]. (Le trigramme représentant) une montagne et au-dessus d’elle celle du feu forme Lü. L’homme supérieur, conformément à cela, exerce sa sagesse et sa prudence dans l’utilisation des punitions et ne permet pas aux litiges de continuer.
1. « L’étranger est mesquin et mesquinement occupé » : son but est devenu du plus bas caractère, et la calamité s’ensuivra.
2. « Il est pourvu de bons et fidèles serviteurs » : il n’aura finalement rien à se plaindre.
3. « L’étranger brûle sa maison d’hébergement » : et lui-même en souffre également. Français Quand, en étranger, il traite ceux qui sont au-dessous de lui (comme l’indique la ligne), la bonne relation entre lui et eux est perdue.
4. « L’étranger est dans un lieu de repos » : mais il n’a pas obtenu sa position appropriée.
« Il a les moyens de subsistance et la hache » : mais son esprit n’est pas tranquille.
5. « À la fin, il obtiendra des éloges et une (haute) charge » : il a atteint un haut lieu.
6. « Considérant que l’étranger est ici au plus haut (de la distinction), » avec l’esprit qui le possède, il est juste qu’il (soit symbolisé par un oiseau) brûle (son nid).
[ p. 338 ]
« Il perd sa docilité de bœuf trop facilement et trop facilement » : au point de ne pas vouloir écouter (la vérité sur la voie à suivre).
[57]. (Deux trigrammes représentant) le vent, se suivant l’un l’autre, forment le Soleil. L’homme supérieur, conformément à cela, réitère ses ordres et assure la pratique de ses affaires.
1. ‘(Maintenant) il avance, (maintenant) il recule’ : son esprit est perplexe.
Il lui serait avantageux d’avoir la [ p. 339 ] fermeté d’un brave soldat :’ — son esprit serait dans ce cas bien gouverné.
2. ‘La bonne fortune née de ce qui confine à la confusion’ est due à la position (de la ligne) au centre.
3. ‘Le regret né des efforts violents et répétés pour pénétrer’ montre l’épuisement de la volonté.
4. ‘Il prend du gibier à sa chasse, assez pour le triple usage de celui-ci :’ — il atteint le mérite.
« La bonne fortune du sujet du cinquième NEUF, indivis », est due à sa position correcte et à sa position centrale.
« Le représentant de la pénétration est sous un divan » — bien qu’occupant la place la plus élevée, ses pouvoirs sont épuisés.
« Il a perdu la hache avec laquelle il exécutait ses décisions » — bien qu’il essaie d’être correct,il y aura du mal.
[ p. 340 ]
[58]. (Deux symboles représentant) les eaux d’un marais, l’un au-dessus de l’autre, forment Tui. L’homme supérieur, conformément à cela, (encourage) la conversation des amis et (la stimulation de) leur pratique (commune).
1. ‘La bonne fortune attachée au plaisir de l’harmonie (intérieure)’ naît du fait qu’il n’y a rien dans la conduite (du sujet de la ligne) qui puisse éveiller le doute.
2. ‘La bonne fortune attachée au plaisir découlant de (la sincérité intérieure)’ est due à la confiance ressentie dans l’objet (du sujet de la ligne).
3. ‘Le mal prédiqué de quelqu’un qui amène autour de lui tout ce qui peut donner du plaisir’ est montré par l’inadéquation de la place (de la ligne).
4. 'La joie en rapport avec (le sujet du) quatrième NEUF, (indivisé) : est due au bonheur (qu’il produira).
5. « Il fait confiance à celui qui lui ferait du mal » : sa place est celle qui est correcte et appropriée.
6. « Le SIX supérieur, (divisé), montre le plaisir (de son sujet) à diriger et à attirer les autres » : sa (vertu) n’est pas encore éclatante.
[ p. 341 ]
[59]. (Le trigramme représentant) l’eau et celui du vent se déplaçant au-dessus de l’eau forment Hwân. Les anciens rois, conformément à cela, présentaient des offrandes à Dieu et établissaient le temple ancestral.
1. « La bonne fortune attachée aux six premiers, divisés), » est due au cours naturel (suivi par son sujet).
2. « Au milieu de la dispersion ambiante, il se précipite vers son stratagème (pour la sécurité) » : « il obtient ce qu’il désire.
3. « Il n’a aucun égard pour sa propre personne » : son but est dirigé vers ce qui est extérieur à lui-même.
4. « Il disperse les (différents) partis (dans l’État), et il y a une grande bonne fortune » : brillants et grands (sont sa vertu et son service).
5. « Les accumulations des (greniers) royaux sont dispersées, et il n’y a pas d’erreur » : cela est dû à la justesse de la position.
6. « Ses blessures sanglantes ont disparu » : il est loin du danger de blessure.
[ p. 342 ]
[60]. (Le trigramme représentant) un lac, et au-dessus celui pour l’eau, forment Kieh. L’homme supérieur, conformément à cela, construit ses méthodes de comptage et de mesure, et discute des points de vertu et de conduite.
« Il ne quitte pas la cour devant sa porte » : il sait quand il a libre cours et quand il est gêné.
« Il ne quitte pas la cour à l’intérieur de sa porte. Le mal surviendra » : il perd le temps (d’agir) à un degré extrême.
3.Dans « la lamentation pour ne pas avoir respecté les (bonnes) règles », qui faut-il blâmer ?
4. « Le progrès et le succès de l’attention tranquille et naturelle à tous les règlements » sont dus à la déférence qui accepte les voies (du dirigeant) d’en haut.
5. « La bonne fortune découlant des règlements édictés avec douceur et acceptation » est due au fait que (la ligne) [ p. 343 ] occupe la place (d’autorité) et est au centre.
6. « Les règlements sont sévères et difficiles. Même avec une correction ferme, il y aura du mal » : la voie (indiquée par l’hexagramme) est arrivée à son terme.
[61]. (Le trigramme représentant les eaux d’) un marais et celui du vent au-dessus forment Kung Fû. L’homme supérieur, conformément à cela, délibère sur les cas de litige et retarde (l’infliction de) la mort.
1. « Le premier NEUF, (indivis), montre son sujet se reposant (en lui-même). Il y aura de la bonne fortune » : aucun changement n’a encore eu lieu dans son dessein.
2. « Ses jeunes lui répondent » : du souhait (commun) du plus profond de son cœur.
3. « Tantôt il bat son tambour, tantôt il s’arrête » : la position (du vers) lui convient. [ p. 344 ] 4. « Un cheval dont le compagnon disparaît » : il se détache de ses (anciens) compagnons et monte plus haut.
5. « Il est parfaitement sincère et lie les autres à lui dans une union étroite » : la place (du vers) est la bonne et appropriée.
6. « Chanticleer (tente de) monter au ciel » : mais comment (un tel effort) peut-il durer longtemps ?
[62]. (Le trigramme représentant) une colline et celui du tonnerre au-dessus d’elle forment Hsiâo Kwo. L’homme supérieur, conformément à cela, dans sa conduite dépasse en humilité, dans le deuil dépasse en tristesse, et dans ses dépenses dépasse en économie.
1. « Il y a un oiseau qui vole (et monte) jusqu’à ce que le résultat soit mauvais » : rien ne peut être fait pour éviter ce problème.
2. « Il ne tente pas d’atteindre son dirigeant » : [ p. 345 ] un ministre ne devrait pas dépasser la distance (entre son dirigeant et lui-même).
3. « Certains en conséquence trouvent l’occasion de l’attaquer et de le blesser. Il y aura du mal » : combien sera-t-il grand !
4. « Il fait face aux exigences (de sa situation), sans excéder (la ligne appropriée) » — (il le fait), la position étant inappropriée (pour une ligne forte).
« S’il avance, il y aura un danger, et il doit être prudent » — le résultat serait que sa course ne durerait pas longtemps.
5. « Il y a des nuages épais, mais pas de pluie » — (la ligne) est trop élevée.
6. « Il ne fait pas face aux exigences (de sa situation) et excède (la ligne appropriée) » —« — (la position indique) l’habitude de dominer.
[63]. (Le trigramme représentant) le feu et celui de l’eau au-dessus forment Kî Žî. L’homme supérieur, conformément à cela, pense au mal (qui peut arriver) et s’en prémunit à l’avance.
1. « Il traîne sa roue en arrière » : comme nous pouvons le juger à juste titre, il n’y aura pas d’erreur.
2. « Dans sept jours, elle le trouvera » : car la voie suivie est celle indiquée par la position centrale (de la ligne).
3. « Il a mis trois ans à le maîtriser » : de quoi le fatiguer.
4. « Il est sur ses gardes toute la journée » : il est dans le doute à propos de quelque chose.
5. « L’abattage d’un bœuf par le voisin de l’est n’est pas égal au (petit sacrifice) du voisin de l’ouest » — parce que le moment (dans ce dernier cas est plus important et plus opportun).
« Sa sincérité reçoit la bénédiction » — la bonne fortune arrive à grande échelle.
6. « Sa tête est immergée ; la position est périlleuse » — comment un tel état pourrait-il durer longtemps ?
[64]. (Le trigramme représentant) l’eau et celui du feu au-dessus forment Wei Žî. L’homme supérieur, conformément à cela, distingue soigneusement les (qualités des) choses et les (différentes) positions qu’elles occupent (naturellement).
1. « Sa queue est immergée » — c’est le comble de l’ignorance. [ p. 347 ] 2. « Le deuxième NEUF, (indivisé), montre la bonne fortune née de la fermeté et de la correction : » — il est à la place centrale, et l’action de son sujet devient ainsi correcte.
3. « (L’état des choses) n’est pas encore corrigé. Progresser mènera au mal : » — la place (de la ligne) ne lui est pas appropriée.
4. (Par la correction ferme, il y a de la bonne fortune, et la cause du repentir disparaît : » — le but (du sujet de la ligne) est réalisé.
5. « (Nous voyons) l’éclat d’un homme supérieur : » la diffusion de cet éclat tend à la bonne fortune.
6. « Il boit et se fait tremper la tête : » — il ne sait pas se soumettre aux (bonnes) règles.
[^189] : 267:1 Comme le Texte sous chaque hexagramme, ce qui est dit sous chacun dans ce traité sur son symbolisme est divisé en deux parties. La première p. 267 est appelée « le Grand Symbolisme » et traite de la composition trigrammatique de l’hexagramme, à l’énoncé de laquelle est toujours jointe une exposition de l’usage qui devrait être fait, ou qui a été fait, de la leçon suggérée par la signification de la figure entière dans l’administration des affaires ou dans l’auto-gouvernance. Si le traité est à juste titre attribué à Confucius, cette application pratique de l’enseignement des symboles est éminemment caractéristique de sa méthode pour inculquer la vérité et le devoir ; bien que nous ayons souvent du mal à établir le lien entre sa prémisse et sa conclusion. Cette partie du traité sera séparée par un double espace de ce qui suit, « le Petit Symbolisme », dans les explications des différentes lignes.
Français Il est dit au paragraphe 1 : « Ceux qui ont l’intention de faire quelque chose dans le monde, lorsqu’ils regardent cette ligne et son symbolisme, apprendront comment ils doivent s’y prendre. »
Plutôt en opposition à ce que j’ai dit sur le Texte de la ligne 4, la « Conférence quotidienne » observe ici : « La culture de soi-même, qui est représentée ici, est fondamentale pour le gouvernement des autres. »
268:I Khien est formé en redoublant le trigramme du même nom. Dans le cas d’autres hexagrammes de formation similaire, la répétition du trigramme est soulignée. Cela n’est pas fait ici, selon Kû Hsî, « car il n’y a qu’un seul ciel ». Mais le mouvement du ciel est une révolution complète chaque jour, reprise le lendemain ; ainsi se déplace « le soleil infatigable de jour en jour », ce qui en fait un bon symbole d’effort renouvelé et infatigable. ↩︎
269:II Khwăn est formé en redoublant le trigramme du même nom et ayant « la terre pour symbole ». Comme dans l’hexagramme précédent, la répétition est emphatique, sans autre effet sur le sens de l’hexagramme. « Comme il n’y a qu’un seul ciel », dit Kû Hsî, « ainsi il n’y a qu’une seule terre. » La première partie du « Grand Symbolisme » apparaît dans la version du chanoine McClatchie ainsi : « Khwăn est la partie génératrice de la terre. » Par « partie génératrice », il entend probablement « la faculté productive ou prolifique ». S’il entend autre chose, il en résulte une conclusion contraire à sa propre vision de la « mythologie » des Yî. Le caractère Shî, qu’il traduit par « partie génératrice », est défini dans le dictionnaire du Dr Williams comme « la virilité des mâles ». Telle est sa signification particulière. S’il était utilisé ainsi ici, la terre serait masculine.
Il est difficile de dire exactement ce que l’auteur voulait dire par : « L’homme supérieur, conformément à cela et à sa grande nature, soutient (les hommes et) les choses. » Lin Hsî-yüan (dynastie Ming) dit : « L’homme supérieur, dans sa seule personne, supporte le fardeau de tout ce qui est sous le ciel. Les gens du commun dépendent de lui pour leur repos et leur plaisir. Les oiseaux, les bêtes et les créatures rampantes, ainsi que les tribus du règne végétal, dépendent de lui pour l’accomplissement de leur destinée. S’il est d’un esprit étroit et d’une vertu froide, comment peut-il les aider ? Leur espoir en lui serait vain. »
Le « Petit Symbolisme » est suffisamment traité dans les notes sur le Texte. ↩︎
270:III Khan représente l’eau, notamment sous la forme de la pluie. Ici, son symbole est un nuage. L’hexagramme tout entier semble nous placer dans l’atmosphère d’un ciel orageux surplombé d’épais et sombres nuages, lorsque nous nous sentons oppressés et angoissés. Ce n’est pas un mauvais emblème de l’état politique dans l’esprit de l’auteur. Lorsque le tonnerre a grondé et que les nuages ont déchargé leur charge de pluie, l’atmosphère s’éclaircit et un sentiment de soulagement se fait sentir. Mais je ne parviens pas à discerner clairement le lien entre le symbolisme et la leçon sur la gestion des affaires par l’homme supérieur.
Le sujet du premier vers du Petit Symbolisme est représenté par le vers indivis, et est donc ferme et correct. Il est noble, mais sa place se situe sous les vers divisés, symboles des faibles et des mesquins (voir Annexe IV, i, 1).
Vers 2. « Les choses reprennent leur cours régulier » : le sujet est alors libre de chercher une union avec le sujet du vers 5, selon les règles du symbolisme. Les vers 1 et 4, 2 et 5, 3 et 6, les lys correspondants des trigrammes, sont corrélats.
Le sujet de la ligne 4 renvoie naturellement au corrélat de la ligne 1. Il est l’assistant naturel dans ce cas, et il en a la capacité. ↩︎
272:IV « La source jaillissant ici » est différent du défilé traversé par un ruisseau, dans l’explication du Thwan ; différent en outre de la « pluie », mentionnée également comme le phénomène symbole naturel de Khan. La présence d’eau, cependant, est commune aux trois. Mais l’eau de la source, ou du ruisseau, s’écoulerait loin de la colline, sans être arrêtée par elle ; en tant qu’emblème de l’ignorance et de l’inexpérience dénotées par Măng, elle ne convient donc pas. Kû Hsî dit que « l’eau d’une source est sûre de continuer et de progresser progressivement. » Cela peut servir de symbole du processus général et du progrès de l’éducation, bien que cela ne rende pas compte du symbolisme de la colline. Cela sert également à expliquer en partie la transition de l’auteur vers le sujet de l’homme supérieur, et son rapport apparent à lui-même.
La ligne 1 présente-t-elle le recours à la punition comme le dernier recours, indésirable, mais peut-être inévitable, pour soumettre les hommes à la loi ?
La force du vers 2 transparaît pleinement dans le Thwan.
Qu’une femme telle que celle représentée au vers 3 ne doive pas être prise en mariage est assez clair ; mais je ne vois pas le rapport de cette illustration avec la leçon propre à l’hexagramme. Le
vers 3 sépare le 4 du 2, et le 5 du 6. Faible en lui-même, il est plus éloigné que tout autre des deux vers forts de l’hexagramme, et est représenté comme « entrave » par son ignorance.
Le cinquième est la place la plus honorable de la figure, et il est ici occupé par un vers faible. Celui-ci paraît cependant moins honorable à l’occupant du vers 2, et est marqué par les deux attributs nommés. Comparez ce qui est dit au vers 2.
Un vers fort à la place la plus haute doit représenter, selon le schéma de l’hexagramme, celui qui use de la force pour l’éducation ; mais la force est exercée non pas sur les ignorants, mais sur ceux qui cherchent à les maintenir dans l’ignorance ou à accroître leur ignorance. Français Le sujet de ce vers agit donc selon sa nature, et les sujets de tous les vers faibles ci-dessous sont traités comme il est le mieux pour eux. ↩︎
273:V « Le nuage », dit-on, « qui s’est élevé au sommet du ciel, n’a plus rien à faire jusqu’à ce qu’il soit appelé, dans l’harmonie du ciel et de la terre, à décharger sa réserve de pluie. » Cela donne à l’écrivain l’idée d’attendre ; et l’homme supérieur est censé être enseigné par ce symbolisme à profiter de son temps libre, tandis qu’il attend l’approche du danger et l’occasion d’agir.
« Le cours régulier » du sujet du vers 1 semble être la détermination d’attendre, à distance du danger, le moment opportun pour agir.
Le sujet du vers 2, qui est indivisible et au centre, est ainsi montré comme possédant une grande et généreuse patience.
La reconnaissance des circonstances de l’époque et l’écoute de ses exigences expliquent, au paragraphe 4, « la retraite de la caverne », qui n’est pas reprise ici dans le Texte. Le vers étant faible et divisé, son sujet est conscient de son incompétence et prend cette mesure prudente.
Kû dit ne pas comprendre ce qui est dit au vers 6 : l’occupant et le lieu ne sont pas compatibles, car le vers yin, situé au sixième rang, semble être là où il devrait être. Nous sommes seulement surpris que les cas d’incohérence dans ces explications ne soient pas plus nombreux. ↩︎
275:VI Le symbolisme est ici différent de celui du Texte du Thwan. Nous avons le ciel visible qui s’élève et l’eau ou la pluie qui descend, ce qui indique, on voit mal comment, l’opposition et la dispute. La leçon quant à la conduite de l’homme supérieur est pertinente, mais pourrait tout aussi bien être déduite de nombreux autres hexagrammes.
Hsiang An-shih (dynastie Song) dit que la première partie du paragraphe 2 doit être entièrement prise comme le langage du duc de Kâu, les caractères étant variés ; le reste est la remarque de l’auteur de ce traité.
On observe que le retour aux ordonnances (du Ciel) et le changement du désir de lutter, dans le paragraphe 4, ne sont pas deux choses, mais une seule ; « les ordonnances (ming) signifiant ce qui est juste en principe. » Le désir de lutter était erroné en principe et est maintenant abandonné.
« La robe » remplace « la ceinture de cuir » dans le paragraphe 6 ; mais la ceinture n’était qu’un appendice de la robe. ↩︎
276:VII « Le Grand Symbolisme » n’est pas ici plus satisfaisant que dans d’autres paragraphes qui nous ont déjà été présentés. Kû Hsî dit : « De même que l’eau n’est pas hors de la terre, de même les soldats ne sont pas hors du peuple. Par conséquent, si (un dirigeant) peut nourrir le peuple, il peut attirer les multitudes (de ses armées). » Le sens est-il le suivant : à l’origine, le peuple et les soldats ne font qu’un ; qu’une partie du peuple est prélevée parmi la masse, selon les besoins, pour accomplir le devoir de soldat ; et que la nourriture et l’éducation du peuple sont le meilleur moyen d’avoir de bons soldats prêts à être utilisés en toute urgence ? Comparez la parole de Confucius dans les Entretiens XIII, xxx.
Ce qui est dit à la deuxième ligne, que le général « a reçu la faveur du Ciel », fait bien sûr référence à l’entière confiance que lui accorde le dirigeant ou le roi, sujet de la ligne 5. De cette façon, Thien ici est égal à Thien wang, si fréquent dans les « Printemps et Automnes », et qui signifie « Roi par la grâce du Ciel ». Mais les grands pouvoirs conférés au général découlent de la volonté du roi, par son intermédiaire, de promouvoir le bien de toute la nation.
Dans les opérations militaires, une volonté et un esprit communs doivent prévaloir. Une autorité divisée est vouée à l’échec. Mais une « retraite » n’est pas une preuve d’échec dans une campagne. Lorsqu’une avancée mènerait au désastre, la retraite est la voie à suivre.
D’autres moyens peuvent être trouvés pour récompenser les hommes modestes. Ils ne doivent pas être placés dans des situations où la condition d’autrui dépendrait d’eux. ↩︎
278:VIII « L’eau sur la surface de la terre » est censée être un emblème d’union étroite. Du simple fait d’une union étroite, cela peut être considéré comme une illustration juste et complète. Un autre symbolisme pourrait mieux illustrer la tendance des partis à l’union et leur recherche de celle-ci. Ce qui est dit des rois antiques est plus pertinent pour la signification de l’hexagramme que dans de nombreuses autres applications du « Grand Symbolisme ». Le roi y apparaît non seulement comme le centre, mais comme la cause de l’union.
Les « autres avantages » sous la ligne 1 se réfèrent à tous les bénéfices qui résulteront de la sincérité et de l’union, qui sont en elles-mêmes bonnes.
Il est difficile de faire concorder ce qui est dit à la ligne 5, sur les chasses royales, avec le récit qui en est donné à la même ligne dans le texte du duc de Kâu. Je soupçonne une certaine corruption du texte. Les deux verbes « négliger » et « prendre » semblent être utilisés l’un pour l’autre. ↩︎
279:IX La pertinence du symbolisme ici est entièrement tournée vers le vent. « Le vent », dit Kâu, « est simplement l’air, sans substance solide ; il peut retenir, mais pas pour longtemps. » Le vent se déplace dans le ciel pendant un certain temps, puis cesse. Le processus de pensée du symbole à la leçon n’est pas facile à retracer. Est-ce à dire que la vertu se manifestant extérieurement – dans le maintien et le langage – est, aussi bonne soit-elle, une chose mineure, admirable chez un officier, voire un seigneur féodal, mais que nous en attendons davantage chez un roi, chef d’une nation ?
Khăng-žze attire l’attention sur l’ajout à l’explication du duc de Kâu dans la notice de la ligne 2, selon laquelle « elle est au centre », ajoutant que cela explique comment le sujet de la ligne se retient et ne va pas au-delà de ce qui lui est dû.
Seule la moitié du symbolisme du texte de la ligne 3 est reprise ici. La ligne 1, dit-on, est éloignée de la ligne 4, le mauvais sujet de l’hexagramme, et peu affectée par elle ; la ligne 2 est plus proche, mais, étant au centre, souffre peu ; la ligne 3 est proche de lui, et, n’étant pas au centre, subit sa mauvaise influence ; tandis que la ligne 6 n’apporte aucun secours.
Le vers 4 est faible et, à un endroit régulier, lui convient parfaitement ; c’est pourquoi son sujet est dit « sincère ». Étant le premier vers de Sun, les deux autres en tirent leur caractère.
Le vers 5, indivisible et occupant la place la plus importante dans la figure, selon la valeur généralement accordée aux vers, est dit (p. 280) « riche » ou « doté de ressources abondantes ». Avec ces éléments, il s’unit aux « sujets » du vers 4 pour atteindre leur objectif commun.
Le vers 6 nous indique que la contrainte est à son comble et que ceux qui sont contraints doivent se tenir tranquilles un moment. Le paragraphe est métrique. Les paragraphes des vers 1, 2 et 3 riment tous ensemble. Il en va de même pour les vers 4 et 5 ; et maintenant, sous le vers 6, nous avons un distique : «
Voilà ! pluie, voilà ! repos, la puissance est pleine !
Homme de bien ! tiens bon. Les obstacles règnent. » ↩︎
281:X « Le ciel au-dessus et un marais en dessous sont vrais », dit Khăng-žze, « dans la nature et la raison ; et il devrait en être de même des règles de bienséance sur lesquelles les hommes marchent. » Ce symbolisme est tiré par les cheveux ; et son application l’est aussi, si elle en est tirée de quelque façon que ce soit. Mais il est vrai que les membres d’une communauté ou d’une nation doivent conserver leurs différentes places et devoirs afin qu’elle soit dans un état de bon ordre.
Pour les lignes 1, 2, 3 et 4, voir les notes sur le texte.
Français Si nous pouvions traduire la conclusion de ce qui est dit à la ligne 5, par « dans la position qui lui est correctement appropriée », le sens serait plus clair, bien que l’hypothèse que j’ai soulignée sur le Texte sous-tende toujours l’affirmation ; et aussi évidemment qu’ici, ce qui est dit à la ligne 6 n’est qu’un truisme. ↩︎
282:XI Il est difficile de traduire l’application du « Grand Symbolisme » ici, de manière à ce qu’elle soit intelligible pour un lecteur. Khăng-žze dit : « Un dirigeant devrait établir ses lois et ses règlements afin que le peuple puisse profiter des saisons du ciel et des avantages offerts par la terre, aidant leurs services transformateurs et nourriciers, et complétant leurs abondants et admirables bienfaits. Ainsi, le souffle du printemps, appelant toute vie végétale, donne la loi pour semer et planter ; le souffle de l’automne, complétant et solidifiant toutes choses, donne la loi pour récolter et stocker, etc.
Le sujet du vers 1 exprime « sa volonté sur ce qui est extérieur à lui-même » : il est déterminé à aller de l’avant.
Kû Hsî explique ce qui est dit au paragraphe 4, selon lequel les vers supérieurs « ont perdu leur place réelle », ou, littéralement, « ont perdu leur substance », par la remarque que « leur place véritable, étant des vers faibles, est en dessous ». Les éditeurs de l’édition impériale préfèrent une autre explication, sur laquelle je n’ai pas besoin d’entrer. ↩︎
283:XII « Le Grand Symbolisme » est ici suffisamment expliqué dans le premier appendice. L’application, cependant, est ici encore difficile, bien que nous puissions essayer d’y trouver un exemple particulier d’interruption de communication, – dans un grand mérite qui n’a pas été récompensé.
Le sujet du premier vers fait partie de ce groupe d’hommes modestes capables de changer d’avis et de mettre leur cœur à aimer leur dirigeant.
Le sujet du deuxième vers est un « grand homme » et occupe la place centrale.
Le sujet du troisième vers est faible et n’occupe pas sa position correcte ; d’où le symbolisme.
Le quatrième vers est proche du cinquième, la place du souverain. C’est un vers fort en un lieu stable ; mais agissant selon la volonté du Ciel ou du souverain, son sujet réalise son dessein.
Le sujet du cinquième vers est le grand homme, le souverain à sa juste place. Il réussit donc, et dans le dernier vers, nous voyons p. 284 comment la détresse et l’obstruction prennent fin. C’était dans l’ordre du changement qu’ils devaient le faire. ↩︎
284:XIII Le style de « ciel et feu forment Thung Zăn » est tel qu’il suggère l’apparence du feu s’élevant, flamboyant vers le ciel et s’unissant à lui. L’application du symbolisme est à nouveau déroutante.
Au vers 1, le groupe qui sort de sa porte a le monde entier p. 285 devant lui, avec lequel s’unir. Les pensées égoïstes qui poussent à l’union n’ont pas leur place en lui.
Français À la ligne 2, l’union (uniquement) avec la parenté implique une étroitesse d’esprit. Pour la ligne 3, voir la note sur le texte.
À la ligne 4, l’accent doit être mis sur « céder à droite ».
Pour la ligne 5, voir la note sur le texte.
Les éditeurs de Khang-hsî ajoutent la note suivante au dernier paragraphe : — « À la ligne 1, il est dit que « l’union en rase campagne indique le progrès et le succès », alors qu’ici il est seulement dit que « avec l’union dans les faubourgs, il n’y a pas de raison de se repentir ». Au-delà des faubourgs se trouvait la rase campagne, et tant que l’union n’était pas parvenue à ce point, l’objectif de l’hexagramme n’était pas atteint. Nous pouvons vraiment dire que Confucius était un habile lecteur du duc de Kâu. » Bien sûr, les éditeurs ne doutaient pas que Confucius soit l’auteur de tous les appendices. ↩︎
286:XIV « Le feu au-dessus du ciel » brillera au loin ; et ceci est censé symboliser l’immensité du territoire ou de la richesse impliquée dans la possession de ce qui est grand. L’homme supérieur, en gouvernant les hommes, surtout en période de prospérité et de richesse, doit s’efforcer de développer ce qu’il y a de bon en eux et de réprimer ce qui est mauvais. Et cela sera en accord avec la volonté du Ciel, qui a donné à tous les hommes une nature apte à la bonté.
Tous les commentaires nécessaires sur le symbolisme des différentes lignes peuvent être tirés des commentaires sur le Texte. ↩︎
287:XV La terre est basse, et au milieu d’elle se trouve une haute montagne ; mais je ne vois pas comment cela peut symboliser l’humilité. La représentation de Regis n’améliore pas non plus beaucoup la situation : « Monte » (ait glossa) « nihil est altius in terra, quae est summe abjecta. At cum is declivis sit, imago esse potest humilis modestiae. » Je trouve la note suivante sur le paragraphe de mon exemplaire des « Leçons quotidiennes » (voir Préface) : « Les cinq lignes yin, au-dessus et au-dessous, symbolisent la terre ; la ligne yang, au centre, est « la montagne au milieu de la terre ». Les nombreuses lignes yin représentent les désirs humains ; la ligne yang, le principe céleste. L’homme supérieur, observant ce symbolisme, diminue la multitude de désirs humains en lui et accroît la pousse unique du principe céleste ; il devient ainsi d’une justice majestueuse et peut traiter toutes choses équitablement selon la nature de chacune. Quels que soient les circonstances et le lieu où il se trouve, il fera ce qui est juste. » C’est certainement très ingénieux, mais on répugne à accepter une vision qui ne repose pas sur les trigrammes qui le composent.
À la ligne 1, « nourrit sa (vertu) » signifie littéralement « se nourrit lui-même ». Il est tout humilité. C’est ce qui fait de lui ce qu’il est.
À la ligne 4, « la règle (appropriée) » est la règle qui s’applique au sujet de la ligne dans sa situation si proche du lieu du souverain.
À la ligne 5, « le refus de se soumettre » rend nécessaire le recours à la force. Même le meilleur et le plus humble des souverains porte l’épée, et ne doit pas la porter en vain.
Kû Hsî fonde tout ce qui est dit sous la ligne 6 sur le fait qu’il s’agit d’une ligne faible ; de sorte que l’humble souverain est incapable, même à la fin de l’action décrite dans la figure, d’accomplir tous ses objectifs, et doit limiter son champ même en faisant appel aux armes. ↩︎
288:XVI « Le Grand Symbolisme » est ici plus obscur que d’habitude. Un orage purifie l’air et supprime le sentiment d’oppression, dont on est conscient avant qu’il ne se produise. Est-ce tout ce que l’on entend en faisant des trigrammes de la terre et du tonnerre former Yü, l’hexagramme de l’harmonie et de la satisfaction ? Que signifie, d’ailleurs, en faisant du tonnerre « sortir », comme le dit le texte chinois, de la terre ? Quant à l’application de ce symbolisme, je ne peux retracer l’idée de l’auteur qu’imparfaitement. Dire que le coup de tonnerre a suggéré l’utilisation de la musique, comme le font certains critiques, est absurde (p. 289). L’utilisation de la musique lors des sacrifices, cependant, comme moyen d’unifier Dieu et ses adorateurs, ainsi que les générations présentes et passées, concorde avec l’idée générale de la figure. Je suppose que l’auteur avait à l’esprit les sacrifices institués par le duc de Kâu, relatés dans le Hsiâo King, chap. ix.
Le plaisir a eu un effet néfaste sur le sujet du vers 1. Il attire l’attention sur lui-même.
Seule une partie du symbolisme du vers 2 est évoquée ici. Une telle omission n’est pas rare, comme aux vers 3 et 4 également.
Avec « les souvenirs du passé ne périssent pas », comparer Mencius, II, Section i, chap. 1. 6-13.
Au vers 6, l’action de l’hexagramme est terminée. Si l’on tarde encore à changer de mauvaise voie, il ne reste plus d’espoir. ↩︎
290:XVII Une explosion de tonnerre au milieu des eaux d’un marais serait suivie d’une agitation tremblante de ces eaux ; dans cette mesure, il y aurait une suite du mouvement du trigramme inférieur par le supérieur. Ensuite, dans l’application du symbolisme, nous avons une illustration de l’action suivant le temps, c’est-à-dire selon le temps ; ce qui est un usage courant du caractère chinois Sui. Ni le symbolisme, cependant, ni son application n’ajoutent beaucoup à notre compréhension du texte.
Le paragraphe 1 se compose de deux lignes qui riment ; et les paragraphes 4 (deux lignes), 5 et 6 font de même. Selon Kû Yen-wû, les paragraphes 2 et 3 riment également ; mais cela me paraît douteux. Le symbolisme de ces paragraphes est suffisamment expliqué dans les notes sur le Texte. Certaines particularités de leur style (en chinois) sont dues aux liens de la rime. ↩︎
291:XVIII ‘Quand le vent’, dit Khăng-žze, ‘rencontre la montagne, elle est repoussée, et les choses alentour sont toutes dispersées en désordre ; tel est l’emblème de l’état désigné par Kû.’
‘La nourriture de la vertu’ apparaît surtout au vers 6 ; tous les autres vers appartiennent à ‘l’aide au peuple’.
Le sujet du vers 1 s’est immiscé dans l’œuvre de son père, ce qui fait que ce dernier est considéré comme irréprochable. Le juste milieu du vers 2 est conforme à la mise en garde du Texte. Les éditeurs de Khang-hsî interprètent l’explication du vers 5 comme « il reprend (la voie de son père) avec toute sa vertu ». Je pense qu’ils se trompent. ↩︎
292:XIX « La terre descendant ou s’approchant du marais » est, selon Kû Hsî, symbolique de l’approche des supérieurs vers les inférieurs, et les deux prédicats concernant l’homme supérieur le décrivent dans cette approche, l’instruction étant symbolisée par Tui et le soutien par Khwăn. Les éditeurs de Khang-hsî, souhaitant défendre l’explication de lin par « grand », dans l’Appendice VI, qu’ils attribuent à Confucius, disent : « Lin signifie « grand ». » La terre au-dessus des eaux du marais montre combien ces eaux sont pleines, s’élevant jusqu’au niveau de la terre, exprimant ainsi l’idée de grandeur. Cette représentation est boiteuse et impuissante.
Kû Hsî dit ne pas comprendre ce qui est dit à la ligne 2. L’interprétation dans ma version est l’interprétation ordinaire, mais je n’en suis pas satisfait. Les éditeurs de Khang-hsî tentent de résoudre la difficulté ; mais je ne parviens pas à les suivre.
Les mêmes éditeurs comparent la conclusion du paragraphe 6 au symbolisme de l’hexagramme 11. « Ce qui est extérieur » là, et « ce qui est intérieur ici », ont, disent-ils, la même référence : l’état, à savoir, du royaume tout entier, les expressions différant selon les différents points de vue à partir desquels elles sont formulées. Le point de vue de la traduction est celui de Kû Hsî. Il est difficile de maintenir l’équilibre entre les deux. Le point de vue le plus récent est peut-être le préférable. ↩︎
293:XX Le vent qui se déplace au-dessus de la terre a la plus grande portée, et rien n’échappe à son influence ; il pénètre partout. Ce symbolisme est plus approprié au sujet traité que celui de nombreux autres hexagrammes. L’influence personnelle d’un souverain est très importante ; mais les anciens rois souhaitaient y ajouter le pouvoir des instructions publiées, spécialement adaptées au caractère et à la situation du peuple. Le Soleil, représentant le vent, est bien adapté pour désigner cette influence ; voir les Analectes, XII, xix.
Le regard du vers 1 est superficiel et ne porte pas loin.
Vers 3. « Il ne s’égarera pas dans le chemin à suivre » ; avançant ou reculant selon le mieux.
Vers 4. « La gloire du royaume » est la vertu du souverain et le caractère de son administration. Avec ce sentiment, comparer Mencius, VII, i, chap. 21. 2. ↩︎
294:XXI Khăng-žze dit que le tonnerre et l’éclair se rencontrent toujours ensemble, et que leurs trigrammes s’associent donc pour donner l’idée d’union voulue dans Shih Ho. L’un des trigrammes symbolisant la majesté et l’autre la luminosité ou l’intelligence, l’application de l’hexagramme est ici plus facile et plus naturelle que dans beaucoup d’autres cas.
1. « Il n’y a pas de marche » : c’est-à-dire que le sujet de la ligne n’osera plus offenser.
2. « « Être monté sur la première ligne forte » signifie », dit Khăng-žze, « punir un homme fort et véhément, lorsque la sévérité est requise, comme l’indique la position centrale de la ligne. »
4. « Sa lumière n’a pas été suffisamment déployée » ; c’est-à-dire qu’il lui reste encore quelque chose à faire : il doit se rendre compte de la difficulté de sa position et être ferme. ↩︎
295:XXII « Une montagne », dit Khăng-žze, « est un endroit où l’on trouve de l’herbe, des arbres et cent autres choses. Un feu brûlant en dessous projette sa lumière et les fait toutes ressortir en beauté ; et cela donne l’idée d’ornement, ou d’être orné. Les divers processus de gouvernement sont des questions mineures, et l’élégance et l’ornement aident à leur déroulement ; mais les grandes questions de jugement exigent la vérité simple et sans ornement.
Le sujet du vers 1 ne se soucie pas de l’ornement et n’en a pas besoin. Il marchera dans la voie de la droiture sans lui.
Le paragraphe 3 nous dit que ce n’est pas l’ornement, mais la fermeté correcte, qui assure le respect des autres.
En quatrième lieu, et coupé du vers 1 par les vers 2 et 3, nous pourrions douter de la mesure dans laquelle le sujet du vers 4 resterait fidèle à son sujet. Mais il reste fidèle, à travers le caractère et l’objet du sujet du vers 3.
Les éditeurs de Khang-hsî disent : « Le vers 5 occupe la place d’honneur, et pourtant préfère la simplicité et exalte l’économie ; son sujet p. 296 pourrait changer et transformer les mœurs et les coutumes ; c’est peu de dire de lui qu’il offre une occasion de joie.
Le sujet du vers 6 a plus de l’esprit de l’hexagramme que dans la plupart des hexagrammes. Le fait qu’il soit vêtu de simples couronnes blanches nous apprend que l’ornement doit être gardé à une place secondaire. ↩︎
296:XXIII Une montagne, L’application pourrait être déduite de l’un ou l’autre point de vue.
Il est difficile de dire si « le plus bas » du paragraphe 1 doit être complété comme je l’ai fait. Si ce n’est pas le cas, alors l’explication n’est qu’un truisme.
Khăng-žze est précis et décisif en complétant l’explication du paragraphe 2 comme dans la traduction.
Voir sur le texte des lignes 3 et 4.
Au paragraphe 5, les éditeurs de Khang-hsî disent admirablement : « La cinquième ligne est faible, et pourtant occupe la place la plus honorable dans la figure, emblématique d’une reine ; et comme son sujet incite les sujets des autres lignes à obtenir les faveurs accordées aux habitants du palais, elle, il est clair, n’a ni jalousie ni aucun autre tempérament nuisible qui pourrait encourir le blâme pour avoir tendance à renverser le souverain. » Le
paragraphe 6 montre le souverain restauré dans la faveur du peuple et le rétablissement de la concorde dans l’État. Les petits hommes ont fait de leur pire, et leurs tentatives sont terminées pour un temps. ↩︎
298:XXIV « Le tonnerre au cœur de la terre » est un tonnerre silencieux, capable de se faire sentir. Il en est de même des premiers frémissements de la vie après le solstice d’hiver ; ainsi en est-il des premiers pas du voyageur qui retourne à la vertu. De même que la source de la vie doit être nourrie dans le calme, ainsi doit l’être le but du bien. Les anciens statuts mentionnés ici devaient ressembler à la cessation actuelle des affaires publiques et privées au moment du nouvel an, lorsque tout le peuple chinois est pour un temps plongé dans les festivités et la joie. Le
chanoine McClatchie traduit ici : « Les anciens rois, en ce jour culminant (le septième), fermèrent leurs portes », etc. « Jour culminant » ne nous donne pas le même sens que « le jour du solstice » ; mais où le traducteur trouve-t-il l’explication du « septième », qu’il met entre parenthèses ? À l’époque où je connaissais le chinois, j’imaginais qu’il pourrait y avoir dans le paragraphe 1 du Texte une allusion à un sabbat primitif ; mais il n’y a aucune raison d’introduire « sept jours » ou « le septième jour » dans ce paragraphe du Grand Symbolisme.
Le sujet vertueux de la première ligne est appelé dans le paragraphe 2 zăn, « le bienveillant » ou « aimant ». C’est le seul cas dans tout le symbolisme du Yî où nous trouvons ce terme utilisé comme adjectif. Il est ici emphatique pour « l’humanité », l’homme dans son idéal.
Les autres paragraphes ne présentent rien à remarquer au-delà de ce qui a été dit sur le Texte du duc de Kâu. ↩︎
299:XXV La composition de l’hexagramme est donnée ici d’une manière différente de ce que nous avons rencontré dans le récit de l’une des figures précédentes ; et comme le texte n’est pas remis en question, j’ai fait de mon mieux pour traduire les deux propositions initiales. L’application du symbolisme aux actions des anciens rois est également difficile à comprendre.
Le paragraphe de la ligne 1 est une autre façon de dire qu’au cours des choses, la véritable bonté peut être attendue comme une chance, « par la volonté du Ciel ».
Paragraphe 2. « L’idée de s’enrichir ne lui était pas venue à l’esprit » : il a agi ainsi parce que c’était juste, et non pour le gain que cela lui apporterait.
Au paragraphe 3, il est dit : « L’homme supérieur cherche simplement à se libérer de l’insincérité et laisse au Ciel le soin de décider du bonheur et du malheur. »
Paragraphe 5. La maladie ne devrait pas toucher celui qui est parfaitement sincère. Si elle survient, il doit en référer à une volonté inexplicable du Ciel. Comme cela a affligé, cela guérira.
Paragraphe 6. « Lorsqu’une chose est terminée, ce qui est requis, c’est la soumission et l’acquiescement, et non de nouvelles tentatives d’action. » ↩︎
300:XXVI J’ai cité, dans l’Introduction, p. 37, la remarque de Kû Hsî sur le Grand Symbolisme ici. Khăng-žze dit : — ‘Le ciel est la plus grande de toutes les choses, et sa présence au milieu d’une montagne nous donne l’idée d’une très grande accumulation. Et si grand est p. 301 le travail de l’homme supérieur pour apprendre, acquérir et se souvenir, pour accumuler sa vertu.’
Paragraphe 1. La ‘calamité’ est celle de l’opposition ou de la répression par le sujet de la ligne 4.
Paragraphe 3. Lorsque l’action de l’hexagramme a atteint la ligne 6, son travail est terminé. Le sujet de 6 n’exercera plus de répression, mais se joindra à celui de 3, l’aidant à progresser.
Paragraphe 4. Le sujet de la ligne 4 a en effet lieu de se réjouir. Sans recourir à la punition pour les crimes commis, par précaution les anticipant, sans aucun trouble, il a réprimé le mal. La « joie » fait place au paragraphe 5 à la « félicitation », le peuple étant tout intéressé par l’action du dirigeant. ↩︎
302:XXVII Je ne pense pas que le Grand Symbolisme ici soit autre chose que celui d’un orage, dissipant l’oppression qui frappe la nature, et suivi d’airs bienfaisants, et de la renaissance de toute la végétation. Mais il n’y a rien d’analogue au tonnerre dans l’application. « Les mots », dit-on, « nourrissent la vertu ; la nourriture et la boisson nourrissent le corps. »
Paragraphe 1. Comme le disait Mencius, « Celui qui nourrit le peu qui lui appartient est un petit homme. »
Paragraphe 2. Ni le sujet de la ligne 1, ni de la ligne 6, ne sont l’associé approprié de 2.
Les autres paragraphes sont suffisamment illustrés dans les notes sur le Texte. ↩︎
303:XXVIII Khăng-žze dit à propos du Grand Symbolisme : « Les eaux d’un marais humidifient et nourrissent les arbres. Lorsqu’il est dit ici qu’elles détruisent et éteignent les arbres, leur action est très extraordinaire. » Cette explication est très tirée par les cheveux ; et ce que le même érudit dit sur son application l’est tout autant. Je n’ai pas besoin de la donner ici, et je n’en ai pas trouvé, ni moi-même conçu, d’autre plus facile et naturelle.
Paragraphe 2. « Une telle association est extraordinaire » : les caractères impliquent aussi, peut-être, qu’elle est réussie.
Paragraphe 3. La poutre étant brisée, toute tentative de la soutenir n’aura aucun effet sur le toit.
Paragraphe 5. Les pousses produites au vers 2 donneront un nouvel arbre vigoureux. Les fleurs ici se faneront bientôt, et le tronc desséché restera le même. Car pourquoi un jeune homme épouserait-il une vieille femme ? Il n’y aura pas d’enfants ; cela ne peut être que par intérêt personnel. ↩︎
304:XXIX L’application du Grand Symbolisme est ici encore plus déroutante que d’habitude. Ce qui est dit de l’homme supérieur est bon, mais il n’y a aucune référence au sujet du danger.
Français Le sujet du vers 3 va et vient, monte et descend, recule et avance ; n’avançant pas. Cela ne peut être d’aucune utilité pour le sortir du danger.
Ceux représentés au vers 4 par les lignes fortes et faibles sont le souverain et son ministre. ↩︎
305:XXX Dans le Grand Symbolisme, Lî est utilisé dans le sens de luminosité. Il n’y avait aucune occasion de se référer à son autre sens. « Le grand homme » confirme plutôt l’interprétation de la « double luminosité » dans le traité sur le Thwan comme indiquant le souverain.
Paragraphe 2. De même que le jaune est une couleur « correcte », de même le dû signifie la bonne direction.
Paragraphe 3. « Le soleil déclinant », disent les éditeurs de Khang-hsî, « est un emblème de l’obscurcissement venant sur la vertu de l’esprit. »
Paragraphe 4. « Personne ne peut le supporter » se réfère à la deuxième partie du symbolisme du vers, qui n’est pas donnée ici. ↩︎
306:XXXI De diverses manières, les eaux d’un marais, placé haut au-dessus des terres adjacentes, descendront pour les arroser et les fertiliser. Ce symbolisme s’accorde suffisamment bien avec l’idée d’influence passant entre une partie supérieure et une partie inférieure en relation l’une avec l’autre. Il n’y a cependant rien dans la représentation qui suggère particulièrement la relation entre mari et femme ; et plus j’y pense, plus il me semble douteux que le roi Wan ait voulu, par les trigrammes de cette figure, donner l’idée d’un homme et d’une femme. L’application du symbolisme est suffisamment appropriée. Les commentateurs y voient surtout la leçon d’humilité – le vide de soi, ou la pauvreté d’esprit – afin que les influences auxquelles nous sommes soumis puissent avoir libre cours.
Paragraphe 1. Ce qui est au-delà de soi est représenté par la ligne 4, un corrélat approprié de 1. Il y a le désir d’influencer ; mais il est montré de manière inefficace.
Paragraphe 2. « Se conformer (aux circonstances de sa condition et de son lieu) » n’est qu’une autre façon d’« être ferme et correct ».
Paragraphe 3. L’expression « Ce qu’il tient est bas » fait que K_û Hsî et les commentateurs plus anciens comprennent généralement bas les lignes 1 et 2, et leurs sujets faibles. Mais « suivre » ramène l’esprit aux lignes ci-dessus, comme le soulignent les éditeurs de Khang-hsî. « Bas » doit être compris au sens de « moyen ».
Paragraphe 4. « Être ferme et correct » apparaît ici comme l’équivalent de l’absence d’un « désir égoïste d’influencer ».
Paragraphe 5. La trivialité de l’objectif explique l’inefficacité du mouvement, mais pas le fait qu’il ne donne aucune occasion de repentir. Que les mei qui sont déplacés soient derrière et au-dessus de la région du cœur semble une explication trop mécanique et triviale. ↩︎
307:XXXII Comment l’interaction du vent et du tonnerre symbolise la leçon de l’hexagramme, et en particulier l’application dans ce paragraphe de ce symbolisme, est une question que je n’ai pas pu résoudre.
Paragraphe 1. L’accent de ce qui est dit sous la ligne 1 est ici mis sur le fait qu’il s’agit de la première ligne de la figure.
Paragraphe 2. La ligne 2 est au centre de son trigramme, et cette position, ici comme souvent ailleurs, symbolise le cours de son sujet.
Paragraphe 3. Les éditeurs de Khang-hsî font ici l’application = ‘nulle part il ne peut supporter (de rester).’ [ p. 308 ]
Du paragraphe 5, il apparaît que ce qui est juste variera selon les cas. La leçon de l’hexagramme est la persévérance dans ce qui est juste dans chaque cas particulier. ↩︎
308:XXXIII Kû Hsî dit : — ‘Le ciel est illimité ; une montagne est haute, mais a ses limites ; l’union de ces deux éléments est un emblème de retrait.’ Je ne comprends pas un tel emblème. Khăng-žze dit : « Sous le ciel se trouve une montagne. La montagne s’élève sous le ciel, et sa hauteur est arrêtée, tandis que le ciel monte de plus en plus haut, jusqu’à ce qu’ils finissent par s’éloigner l’un de l’autre. Nous avons là un emblème de retrait et d’évitement. » Nous avons un peu le sentiment, comme p. 309, qu’il y avait un sens à cela ; mais, comme dans beaucoup d’autres cas, le symbolisme et son application ne sont que vaguement appréhendés.
Le symbolisme des différentes lignes est suffisamment expliqué dans le Texte. Le paragraphe 5 n’est qu’une répétition du Texte sans explication supplémentaire. ↩︎
309:XXXIV Pour illustrer le symbolisme des trigrammes ici, Khăng-žze dit bien : « Le tonnerre roulant au-dessus du ciel et faisant trembler toutes choses est l’emblème d’une grande puissance. » Passant à son application, il commence par un beau dicton de l’Antiquité, selon lequel « l’homme fort est celui qui se surmonte lui-même ». Je peux bien croire que cette pensée était présente à l’esprit de l’auteur du paragraphe sur le Grand Symbolisme ; mais l’analogie entre les mondes naturel, moral et spirituel, en passant du phénomène du tonnerre à cette vérité, est une chose palpable, et qui peut difficilement être décrite. [ p. 310 ]
Paragraphe 1. « Cela mènera à l’épuisement » ; et de là s’ensuivront la détresse et d’autres maux.
La position centrale et le juste milieu moral du paragraphe 2 sont un autre exemple de l’analogie ressentie mentionnée ci-dessus.
Au paragraphe 3, rien n’est ajouté au Texte ; et rien n’est dit sur le symbolisme.
Paragraphe 5. « Il n’est pas à sa place appropriée » : ceci est dit simplement parce qu’une place étrange devrait être remplie par un trait fort. ↩︎
310:XXXV Le soleil se levant au-dessus de la terre, puis voyageant jusqu’à sa hauteur méridionale, suggère facilement l’idée d’avancement. À la page 311 de l’application de ce symbolisme, Hû Ping-wăn (dynastie Yüan) dit : « Parmi les choses fortes, aucune n’est aussi forte que le ciel ; et donc l’homme supérieur, selon son modèle, se rend fort ; parmi les choses brillantes, aucune n’est aussi brillante que le soleil, et selon son modèle, il se rend brillant. »
Si le sujet de la ligne 1 avait reçu une charge officielle, alors, lorsqu’il n’était pas reconnu par son souverain et qu’il était entravé dans sa progression, sa bonne conduite aurait été de cesser d’avancer et de se retirer de la fonction dans laquelle il n’était pas autorisé à mettre en œuvre ses principes.
Il n’y a rien dit à la ligne 2 pour expliquer particulièrement le symbolisme de « la grand-mère » dans le Texte.
« Le déroulement de la procédure » au paragraphe 6 comporte encore un élément de force, qui est plus que « la ferme correction » qui était pour le roi Wăn le caractère idéal d’un seigneur féodal, et par conséquent sa lumière n’est pas encore celle du soleil à l’orbe plein. ↩︎
312:XXXVI L’application du Grand Symbolisme ici est en elle-même suffisamment naturelle ; mais cette signification de l’hexagramme apparaît à peine dans le texte, jusqu’à ce que nous arrivions à la sixième ligne.
Paragraphe 1. « Il pense qu’il est juste de ne pas manger » ; il ne jeûne pas volontairement ; mais lorsqu’il n’a rien à manger, il ne se plaint pas. Il pense qu’il est juste qu’il en soit ainsi dans ce cas.
Paragraphe 2. « La bonne manière d’agir » est suggérée par la position centrale de la ligne faible. Paragraphe 3.
« La grande réalisation est accomplie » ; mais une telle réalisation n’est pas ce qui a poussé à l’action.
Paragraphe 4. « L’idée dans son esprit intérieur » est l’idée de se retirer de la position et de s’échapper ; mais le sens est obscur. Voir sur le Texte. ↩︎
313:XXXVII Le symbolisme ici est certainement tiré par les cheveux. « Comme le vent », dit-on, « vient d’abord du feu, ainsi l’influence transformatrice émane de la famille. » Mais le sujet de l’hexagramme est la réglementation et non l’influence de la famille. Alors l’application est bonne pour la culture de l’homme supérieur ; mais cela n’est encore qu’indirectement lié à la réglementation de la famille.
Plus tôt les mesures préventives sont présentées à l’esprit jeune, mieux c’est ; mais l’interdiction n’implique-t-elle pas qu’un changement dans la bonne volonté a eu lieu ?
Dans le paragraphe 2, la « docilité » est suggérée par la ligne faible. « L’humilité » vient du Soleil, le trigramme supérieur, dont l’attribut est la flexibilité souple.
Yü Yen (dynastie Yüan) observe ingénieusement au paragraphe 4 que les richesses d’une famille ne doivent pas être recherchées dans sa richesse, mais dans l’affection et l’harmonie de ses membres. Là où ces conditions prévalent, la famille ne risque pas d’être pauvre et tout ce qu’elle possède sera bien préservé.
Français La mention de « l’amour mutuel » est inhabituelle dans les écrits chinois et doit être considérée comme remarquable ici. « Le mari », dit Khăng-žze, « aime son aide dans la maison ; la femme aime celui qui est le modèle de la famille. » Mais si admirable que soit le sentiment, il vient de l’esprit de l’écrivain et n’est pas tiré du Texte.
Paragraphe 6. Il est dit à ce sujet que la majesté n’est pas intentionnellement assumée ou mise en scène ; mais l’effet du caractère remodelé et perfectionné. Les mots de Mencius sont judicieusement cités pour illustrer la leçon : « Si un homme lui-même ne marche pas dans le (bon) chemin, il ne sera pas suivi (même) par sa femme et ses enfants. » ↩︎
314:XXXVIII L’application ici du Symbolisme est correcte, mais aucun d’eux n’atteint l’idée de désunion qui est dans Khwei.
Français Les différents paragraphes ne semblent pas avoir besoin d’illustration au-delà de ce que l’on peut trouver dans les notes sur le texte. ↩︎
315:XXXIX Le symbolisme est décrit ici un peu différemment de la forme qu’il présente dans l’appendice I. Khăng-žze en tire cependant le même sens de la manière suivante : « Nous avons ici une montagne escarpée et difficile, et de nouveau au sommet de celle-ci il y a de l’eau ; chacun des deux trigrammes est un emblème de péril. Il y a du péril, à la fois au-dessus et au-dessous, dans la figure ; et par conséquent, il représente les difficultés de l’État. » L’application du symbolisme est illustrée par les mots de Mencius : « Lorsque nous ne réalisons pas, par ce que nous faisons, (ce que nous désirons), nous devons nous tourner vers l’intérieur et nous examiner en chaque point. »
De la leçon du paragraphe 2, nous avons vu que la valeur morale de la conduite est indépendante de l’échec ou du succès. Français On dit : « Bien que les difficultés soient trop grandes pour lui à surmonter, le sage accepte son désir, afin de stimuler les autres à un dévouement loyal. »
Au paragraphe 3, Khung Ying-tâ dit : « Des trois lignes du trigramme inférieur, seule la troisième est yang, au-dessus des deux autres qui sont de nature yin. Ils s’y accrochent et sont représentés comme s’ils s’en réjouissaient. »
Le point de vue donné au paragraphe 4 est celui des éditeurs de Khang-hsî.
« Les amis » au paragraphe 5 sont les sujets de la deuxième ligne, le corrélat de la 5, et aussi des deux autres lignes du trigramme inférieur.
Sû Shih (1036-1101 après J.-C.) remarque au paragraphe 6 que par « l’intérieur » et « le noble », nous devons comprendre le sujet de la ligne 5. ↩︎
317:XL On dit souvent que le tonnerre et la pluie purifient l’atmosphère et soulagent un sentiment d’oppression. Le dernier paragraphe de l’appendice I nous permet cependant de comprendre le symbolisme du phénomène printanier. L’application semble faire référence à la politique de douceur d’un conquérant qui s’efforce de pardonner l’opposition de ceux qui n’opposent plus de résistance.
Le sujet de la ligne 2 est un ministre ou un officier ; et les éditeurs de Khang-hsî affirment que si la droiture, symbolisée par la flèche, est le premier devoir d’un officier, s’il ne tempère pas cette qualité en suivant le juste milieu, symbolisé par la couleur jaune de la flèche, mais procède par la force, et ce seul but, pour éliminer le mal, il provoquera l’indignation et la rébellion. Les « trois renards » ne sont pas mentionnés dans ce deuxième paragraphe.
Au paragraphe 4, les mêmes éditeurs écrivent : « Le sujet de cette ligne n’est ni central ni isolé ; il a pour corrélat le sujet de la ligne 1 et pour proche associé celui de la ligne 3, deux lignes faibles dans des endroits forts. C’est pourquoi on dit qu’elles sont toutes dans des endroits qui ne leur conviennent pas. »
Ce que dit le paragraphe 5, « les petits hommes se retirent », signifie que, convaincus de la sincérité de la détermination du dirigeant à éliminer tous les hommes mauvais, ils se retirent d’eux-mêmes ou s’efforcent de se conformer à ses souhaits. ↩︎
318:XLI « Les eaux d’un marais s’élèvent continuellement en vapeur pour arroser la colline qui le surplombe et ainsi augmenter sa verdure ; ce qui est pris au marais fait croître la colline. » C’est très tiré par les cheveux. Dans l’application, encore une fois, l’homme supérieur n’agit que sur lui-même et pour lui-même ; ce qui n’a rien à voir avec ceux de bas rang donnant à ceux qui sont au-dessus d’eux. Cette application, cependant, concorde avec ce que, comme nous l’avons vu dans le Texte, était la vision de Khăng-žze sur la signification de l’hexagramme.
L’explication annexée au paragraphe 1 semble expliquer pourquoi le sujet de la ligne 1 se précipite au secours de la ligne 4.
« Son but » est de demeurer là où il est et d’aider le sujet de 5 en faisant preuve d’une « correction ferme ».
Les éditeurs de Khang-hsî observent que le paragraphe 3 est vrai en effet pour trois hommes ; et non pas seulement pour trois hommes, mais pour de nombreuses répétitions de pensée ou d’action.
Les mêmes éditeurs disent au paragraphe 5 que « la bénédiction d’en haut est expliquée, par beaucoup, par les oracles obtenus par la divination avec l’écaille de tortue ; mais qu’en regardant le texte de la ligne 2 de l’hexagramme suivant, et que Tî (dont il est question ici) est le seigneur de tous les esprits, le terme « d’en haut » ici s’explique le plus naturellement par l’esprit du Ciel, dont l’acceptation ne peut être contestée par les hommes ou les esprits. »
Khăng-žze dit au paragraphe 6, bien que je ne voie pas la pertinence de la page 319 de ses remarques : « Demeurant en haut, et ne prenant rien à ceux qui sont en dessous de lui, mais au contraire leur donnant davantage, l’homme supérieur accomplit son but à grande échelle. Le but de l’homme supérieur est simplement d’accroître ce que les autres ont ; cela et rien d’autre. » ↩︎
319:XLII Le symbolisme ici est différent de ce que nous comprenons de l’appendice précédent. Le soleil ne symbolise plus le bois, mais, comme c’est plus communément le cas à la p. 320, le vent. Le tonnerre et le vent, suppose-t-on, s’accroissent mutuellement ; et leur combinaison donne l’idée d’augmentation. Ensuite, l’application, bonne en elle-même, doit être traitée très délicatement, comme c’est le cas par les éditeurs de Khang-hsî, afin d’établir un lien entre elle et le symbolisme.
Paragraphe 1. « Celui qui occupe une position inférieure ne devrait pas intervenir dans les grandes affaires » ; — pas un fils, dit-on, tant que son père est vivant ; ni un ministre, tant que son souverain gouverne ; ni un membre d’un département officiel, tant que son chef dirige ses affaires. Si une telle personne initie une telle affaire, seul un grand succès excusera sa témérité.
Paragraphe 2. La ligne 5 est le corrélat approprié de la 2 ; et son sujet sera parmi les parties contributives. Mais d’autres « au-delà » seront gagnés à prendre part à lui.
Paragraphe 3. Il y a une âme de bien même chez les hommes qui ne semblent que mauvais ; et l’adversité peut l’accélérer.
Paragraphe 6. De même que la ligne 2 montre le pouvoir attractif de la bienveillance, la ligne 6 montre le pouvoir répulsif de l’égoïsme. Notez le « d’au-delà » dans les deux paragraphes. ↩︎
321:XLIII Nous ne pouvons comprendre la montée des eaux d’un marais vers le ciel que par le phénomène de l’évaporation ; et certainement les eaux ainsi formées en nuages se condenseront et retomberont sous forme de pluie. Cela peut être pris comme une image de dispersion, mais pas de déplacement au sens du Texte de l’hexagramme.
La première clause de l’application découle assez naturellement de l’interprétation ci-dessus du Symbolisme. Kû Hsî dit qu’il ne comprend pas la deuxième clause. De nombreux critiques adoptent le point de vue qui apparaît dans la traduction.
Le paragraphe 2 ne mentionne pas les mesures de précaution prises dans le texte par le sujet du vers, dont la conclusion découlerait tout aussi naturellement que de sa position centrale. Les éditeurs de Khang-hsî, cependant, affirment que le fait de ne pas recourir à la force à la légère est en soi la bonne conduite.
Le vers 3, répondant seul à 6, peut paraître irrésolu et peu préparé à des mesures décisives ; mais « en fin de compte », son sujet fait ce qu’on attend de lui.
La contiguïté du vers 5 avec le 6 divisé est censée avoir un effet néfaste sur son sujet, de sorte que, même s’il fait ce que sa position centrale exige, ce n’est pas sans effort. « Si un homme », dit Khăng-žze, « nourrit un seul désir illicite dans son esprit, il a quitté le droit chemin. L’avertissement ici transmis est profond. » ↩︎
322:XLIV Le vent, soufflant sous le ciel, pénètre partout et produit son effet naturel ; et c’est une bonne application de ce phénomène qui suit ; mais cela n’a rien à voir avec la signification de Kâu et l’interprétation de l’hexagramme, telles qu’enseignées dans le Texte. Les éditeurs du Khang-hsî le perçoivent et traitent le Symbolisme selon une méthode qui leur est propre, sur laquelle il est inutile d’entrer.
Paragraphe 1. Mon supplément, « Ceci décrit l’arrestation de », est une conclusion de l’ensemble du Texte sur cette ligne. Tous les commentaires la contiennent.
Dans la « Conférence quotidienne », il est dit que la leçon du paragraphe 2 est que « le sujet de la ligne devrait faire de la répression de 1 son propre travail exclusif, et ne pas permettre qu’elle passe au sujet d’aucune des autres lignes. » Ce point de vue est assez différent de celui indiqué dans mon supplément.
« Ses pas n’ont pas été entraînés dans le cours de la première p. Ligne 323 : « — nous devons fournir, terre, donc il n’y aura pas de grande erreur. »
Paragraphe 4. Voir ce qui est dit sur le Texte. Mais si le sujet de la ligne est isolé, c’est, comme on le sous-entend ici, dû à sa propre impatience. S’il pouvait faire preuve de patience, il trouverait une occasion propice pour freiner la progression du sujet de la ligne 1.
Le sujet de la ligne 5, tout en étant conscient de sa tâche dans l’hexagramme – réprimer la progression symbolisée par le 1 – garde cependant ses sages plans cachés jusqu’à ce que le moment de leur mise à exécution, déterminé par les ordonnances du Ciel, soit arrivé. Alors survient le coup de grâce de sa politique, comme s’il venait directement du Ciel. Le sujet de la ligne 6 ne fait rien pour freiner la progression des indignes ; mais il se préserve de toute mauvaise communication avec eux. Il ne doit pas être accusé d’erreur blâmable, même si on aurait pu attendre plus et mieux de lui. ↩︎
324:XLV Quel est le rapport entre ce Grand Symbolisme et l’idée et la préservation de l’union ? La réponse à la question est la suivante : un marais dont les eaux sont très hautes doit être maintenu par des digues et des digues, afin de les maintenir ensemble et de les préserver de toute dispersion. Ainsi, l’union d’un peuple doit être préservée par des précautions contre ce qui pourrait le perturber et le détruire. De telles précautions, le chef doit être prêt à résister aux attaques extérieures et à réprimer les séditions internes.
Paragraphe 3. Le trait le plus élevé est le dernier chez Tui, dont l’attribut est la satisfaction complaisante, se manifestant par la souplesse ou la docilité.
Paragraphe 5. « Son esprit et son but n’ont pas encore été brillamment déployés » : ceci explique que certains peuvent encore ne pas avoir confiance en lui.
Paragraphe 6. La position la plus élevée est celle du trigramme ; le sujet du trait pourrait dire adieu à tout le travail de l’hexagramme ; mais il ne peut le supporter. ↩︎
325:XLVI Voir ce qui a été dit sur le Grand Symbolisme dans l’Appendice I. L’application qui en est faite ici peut être acceptée, bien qu’elle n’ait rien à voir avec l’enseignement du Texte sur l’ascension graduelle d’un bon officier vers une haute distinction sociale et une grande influence.
Paragraphe x. Au lieu de trouver ici les trois lignes de Khwăn et de leurs sujets, Khăng-žze fait que « le supérieur » désigne uniquement la ligne 2.
Paragraphe 2. Le sujet de la ligne 2, dans sa dévotion loyale à 5, fera beaucoup de bien et bénéficiera à beaucoup ; d’où les mots, offre une occasion de joie.
Paragraphe 3. « Il n’a aucun doute ni hésitation » : — mais c’est plutôt présumer de sa force.
Paragraphe 4. Les éditeurs de Khang-hsî disent : — « Un tel emploi d’hommes de valeur pour rendre service à des Êtres spirituels, c’est les servir selon leur esprit. »
Paragraphe 6. Quand on a atteint le plus haut sommet, on devrait penser à se retirer. Autrement, l’ambition risque de se dépasser. ↩︎
326:XLVII La première phrase du Grand Symbolisme est construite différemment de toutes celles qui se sont présentées dans les 46 hexagrammes précédents. Traduite littéralement, elle serait « un marais sans eau est Khwăn » ; et cela pourrait certainement nous suggérer un état de détresse. Mais comment cela ressort-il des trigrammes ? Le supérieur est Tui, représentant un marais ; et l’inférieur est Khân, représentant l’eau dans un défilé. La collocation des deux suggère l’écoulement de l’eau du marais ou du lac dans le ruisseau, qui videra bientôt l’autre. Telle est l’opinion qui m’est venue ; et c’est la même que celle donnée par Kû Hsî : « L’eau descendant et s’écoulant, le marais au-dessus deviendra sec. » L’application est bonne en soi, mais la concaténation entre elle et le Symbolisme est à peine discernable. [ p. 327 ]
Le sujet de la ligne 1 est si stupide qu’il accroît sa détresse par son propre acte.
Les éditeurs de Khang-hsî disent que « le motif de félicitations du paragraphe 2 est le banquet et le sacrifice ». Je pense plutôt que c’est la mesure de l’aide que le sujet est censé apporter pour sortir de la détresse et de la détresse du moment.
Voir l’extrait des éditeurs de Khang-hsî sur le symbolisme de la troisième ligne du Texte.
Les difficultés liées au symbolisme du Texte des lignes 4, 5 et 6 ne sont pas allégées par ce que nous trouvons dans cet appendice. ↩︎
328:XLVIII Le Grand Symbolisme ici peut très bien représenter un puits, étant entendu que l’eau qui se trouve au-dessus du bois est celle qu’il soulève pour l’irrigation et d’autres usages. De plus, ce qui est dit dans l’application s’apparente davantage à l’idée de l’hexagramme que dans la plupart des autres cas. C’est certainement une façon pour le souverain de nourrir son peuple. ↩︎
329:XLIX Les sages, s’occupant de la détermination des saisons et des questions de temps, ont de tout temps fondé leurs jugements sur l’observation des corps célestes. Nous trouvons cela insisté dans le premier livre du Shû, par l’ancien Yâo. Mais comment cette application du Grand Symbolisme en découle réellement, je dois avouer que je ne peux pas le découvrir. Un jour, cependant, alors que je conversais sur le Yî avec un haut dignitaire chinois, qui était également un érudit cultivé en ce qui concerne sa propre littérature, il fit référence à ce paragraphe comme prouvant que toute notre science occidentale était connue de Fû-hsî et de Confucius !
Ce qui est dit sur les différentes lignes est suffisamment illustré dans les notes du Texte. ↩︎
330:L Le Grand Symbolisme nous est présenté ici dans le traité sur le Thwan. Quant à l’application de ce symbolisme, je peux seulement dire que, comme on l’a vu dans de nombreux autres hexagrammes, bien que suffisamment bonne en soi, elle est tirée par les cheveux.
La même remarque s’applique à l’explication du Texte de la première ligne. Je ne peux personnellement guère faire plus que deviner sa signification. Les éditeurs du Khang-hsî observent que le cas de la « concubine » n’est pas mentionné dans le Texte ; mais qu’il est couvert par la phrase suivante : « Les plus nobles sont les paroles du sage ! »
Les mêmes éditeurs trouvent un sens profond dans la conclusion du paragraphe 2 : « Il n’y aura en moi aucune faute que mon ennemi puisse pointer, et sa disposition à trouver des fautes sera diminuée. »
« Ce qui était exigé du chaudron de la troisième ligne était que cette ligne et la ligne 5, au lieu de la 6, soient corrélatives ; » mais une telle affirmation est peu significative.
On ne peut plus se fier au sujet de la ligne 4. Il a failli à son devoir. ↩︎
331:LI Le récit du Grand Symbolisme ici n’appelle aucune remarque. Son application non plus ; mais n’est-il pas trop tard pour craindre et réorganiser ses pensées et ses actions lorsque les châtiments providentiels ont lieu ? Les commentateurs sont hantés par l’ombre de cette question ; mais ils sont incapables d’y répondre correctement.
Le paragraphe 1 est identique au paragraphe 2 de l’Annexe I.
Paragraphe 4. Comparer le paragraphe 4 de l’hexagramme 21, Annexe II. ↩︎
332:LII Selon l’avis des éditeurs de Khang-hsî, l’application devrait être traduite ainsi : « L’homme supérieur, conformément à cela, réfléchit anxieusement à la manière dont il ne doit pas outrepasser les devoirs de sa position. » Il est difficile de décider entre cette nuance de sens et celle plus courante que j’ai suivie.
Les orteils jouent un grand rôle dans la marche ; mais ils sont ici maintenus au repos, et ainsi ne perdent pas l’idée correcte de Kăn.
Il n’y a pas de corrélation entre les lignes 2 et 3, et donc le sujet de 3 maintiendra son chemin ascendant sans condescendre à 2.
Khăng-žze trouve un auspice insatisfaisant dans le paragraphe 4. La ligne 4 représente un grand ministre qui devrait être capable de guider tous les gens vers le repos où ils devraient être ; mais il ne peut que se maintenir de l’agitation.
Yü Păn (dynastie Ming) dit au paragraphe 5 : « Les mots ne doivent pas être prononcés à la légère. Alors, une fois prononcés, ils seront jugés p. 333 conformes au principe. Mais seul le maître de la vertu appartenant au juste milieu peut y parvenir. » ↩︎
333:LIII Les éditeurs de Khang-hsî, pour faire ressortir la pertinence du Grand Symbolisme et de son application, disent : « Un arbre qui pousse sur le sol est un arbre qui commence à pousser. Un arbre sur une colline est haut et grand. Chaque arbre, lorsqu’il commence à pousser, montre ses p. 334 branches et ses rameaux qui deviennent progressivement longs. Chaque matin et chaque soir montrent une différence ; et lorsque l’arbre est haut et grand, qu’il soit d’une taille ordinaire ou extraordinaire, il lui a fallu des années pour atteindre ses dimensions. Ceci illustre la différence entre l’avancée de Shăng (46) et celle de K_ien. Français Le maintien d’une vertu extraordinaire dans l’application et l’amélioration des manières est un processus graduel. L’amélioration des manières découle, de plus, du maintien de cette vertu extraordinaire ; ce qui implique également une opération et un progrès graduels.
Paragraphe 1. Le danger est le résultat des circonstances ; le petit officier ne l’a pas provoqué lui-même.
Paragraphe 2. Seules les oies apparaissent dans ce paragraphe ; mais l’auteur pense à l’officier qui progresse. Je ne peux m’empêcher de penser que dans le langage et le sentiment, il y a aussi un écho du Shih King, 1, ix, ode 6.
La « séparation d’avec ses camarades » a trait au vers 3, qui ne trouve pas son corrélat dans le vers 6. « L’épouse manque à sa bonne voie » a trait au fait que le vers est indivisible et non central.
Khăng-žze dit, au paragraphe 4, que l’humilité et la bonne action trouveront repos et paix en tous lieux et en toutes circonstances.
Paragraphe 5. « L’issue naturelle est inévitable » : la femme aura un enfant, le ministre et le souverain se rencontreront heureux.
Paragraphe 6. Voir le texte. Mais il est difficile de saisir la pertinence du symbolisme. ↩︎
335:LIV Le tonnerre qui gronde au-dessus est censé produire du mouvement dans les eaux du marais en contrebas. La combinaison de ce symbolisme dans Kwei Mei est reconnue comme un mauvais présage dans le cas que le nom désigne. Son application n’est pas inappropriée.
Paragraphe 1. « C’est la pratique constante (dans un tel cas) » semble signifier qu’une épouse auxiliaire n’a aucun droit à la disposition d’elle-même, mais doit faire ce qu’on lui dit. Ainsi, la position mesquine de la sœur cadette n’interfère pas avec le service qu’elle peut rendre.
L’ajout au Texte de « le but » au paragraphe 4 est de montrer que le report du mariage est du côté de la dame et non de l’autre côté. ↩︎
336:LV La foudre apparaît ici comme le phénomène naturel dont Lî est le symbole. Les vertus attribuées aux deux trigrammes sont certainement requises dans leur application qui est ci-dessous ; mais cette application n’a que peu ou rien à voir avec l’explication de l’hexagramme fournie par le Texte.
Je comprends à peine la conclusion du paragraphe 1. Ma traduction est conforme à l’opinion de Kû Hsî, si je la comprends bien.
Paragraphe 2. C’est par une telle sincérité que l’esprit est affecté, c’est-à-dire l’esprit du dirigeant occupant la ligne 5. [ p. 337 ]
La ligne 3 a un corrélat dans la 6, qui est faible, et comme hors jeu. La lumière dans la 3 est de plus cachée. D’où le symbolisme ; et par l’aveuglement de son sujet sa blessure, qui le rend impropre à être employé.
La ligne indivise comme la 4 est la 1 ; peut-être pourrions-nous traduire : « Il rencontre le sujet de la ligne parallèle. »
Personne d’autre que lui-même n’a confiance dans le sujet de la ligne 6. Il se tient à l’écart des autres, et ils le laissent à lui-même. ↩︎
338:LVI Différentes tentatives sont faites pour extraire l’idée d’un étranger voyageur des trigrammes Kăn et Lî ; mais aucune n’est satisfaisante. Que l’on prenne pour exemple le point de vue de Khung Ying-tâ : « Un feu sur une montagne s’empare de l’herbe et court avec elle sur tout l’espace, ne s’arrêtant nulle part longtemps et disparaissant bientôt ; tel est l’emblème du voyageur. » L’application peut être assez bien déduite des attributs des trigrammes ; mais elle ne cadre pas avec les leçons du Thwan et du Hsiang.
La mesquinerie du sujet du vers 1 ne provient pas de la nature de son occupation ; mais du fait que son esprit et son but sont vidés de tout ce qui est bon et noble.
Des serviteurs forts et fidèles sont la condition la plus importante pour le confort et le progrès du voyageur ; c’est pourquoi elle seule est reprise et développée.
Le sujet du vers 3 traite ceux qui sont au-dessous de lui avec violence et arrogance, ce qui bien sûr les éloigne de lui.
« Il n’a pas atteint sa position appropriée » ne semble rien dire de plus que le 4 est un trait fort dans un lieu égal.
Il est difficile de dire ce que « il a atteint une place élevée » signifie. Le cinquième trait n’est pas dans cet hexagramme le siège du souverain ; mais par ses qualités et ses dons, le sujet de celui-ci attire l’attention et le respect de ses amis et de son souverain.
L’esprit qui possède le sujet du trait 6 est celui d’une arrogance hautaine, avec laquelle l’humilité qui devrait le caractériser ne peut coexister. Son autosuffisance insouciante a fermé son esprit à toute leçon de sagesse. ↩︎
339:LVII J’ai dit sur le Thwan que certains commentateurs font du trigramme supérieur le symbole des ordonnances du souverain et du trigramme inférieur celui de l’obéissance du peuple. Par exemple, Khăng-žze dit : « Les supérieurs, en harmonie avec le devoir des inférieurs, donnent leurs ordres ; Les inférieurs, en harmonie avec les souhaits de leurs supérieurs, les suivent. Au-dessus et en dessous règnent cette harmonie et cette déférence ; et c’est la signification du Soleil redoublé. Lorsque les ordres et les affaires du gouvernement sont conformes à ce qui est juste, ils concordent avec les tendances d’esprit de ceux qui les suivent. Le
paragraphe 2 semble dire que la sincérité de l’intention indiquée par la position centrale de la deuxième ligne conduit son sujet sur la bonne voie, malgré les nombreuses considérations qui pourraient le distraire.
« La volonté est épuisée » au paragraphe 3 suggère que « les efforts répétés » de son sujet l’ont épuisé. Il ne peut désormais que regretter ses échecs. [ p. 340 ]
Ce qui est dit au paragraphe 6 procède d’une interprétation du Texte différente de celle que j’ai suivie. ↩︎
340:LVIII L’application du Grand Symbolisme ici rappellera à de nombreux lecteurs les maximes hébraïques de Proverbes xxvii. 17, 19. Le sentiment qui en découle, cependant, ne s’intègre pas facilement à l’enseignement de l’hexagramme tel qu’il est exposé dans le Texte.
Il n’y a rien dans la conduite du sujet de la ligne 1 qui puisse éveiller des soupçons. Il n’a jusqu’à présent pris aucune mesure ; mais il n’était pas nécessaire de dire quelque chose de tel à propos du sujet de la ligne 2, sa position centrale étant l’assurance qu’il ne ferait jamais rien de douteux. [ p. 314 ]
La ligne 3 devrait être forte, et le désir de plaisir qui est l’idée de l’hexagramme conduit son faible sujet à la voie qui est si catégoriquement condamnée.
Le paragraphe 5 est incomplet. La justesse et la pertinence de la position du sujet de la ligne expliquent-elles sa confiance envers le sujet de la ligne faible située au-dessus, qui ne ferait que lui nuire ? Cela devrait au contraire l’en dissuader. Les commentateurs l’ont constaté.et dire que le paragraphe est destiné à servir de mise en garde.
L’action de l’hexagramme devrait culminer et se terminer au vers 5. Mais son sujet n’a pas atteint avec brio la fermeté et la justesse nécessaires pour contrôler l’amour du plaisir. ↩︎
341:LIX Le « conformément à cela » doit être équivalent à « pour remédier à l’état de choses ainsi symbolisé ». Ce qui suit, p. 342, revient certainement à dire que les anciens rois considéraient les services religieux, accomplis avec sincérité et sérieux, comme destinés à contrecarrer la tendance à l’aliénation mutuelle et à l’égoïsme dans l’esprit des hommes. On ne nous dit pas comment ils ont agi pour obtenir cet effet bénéfique. Il est également difficile d’expliquer l’extension de ce qui est dit dans le Texte concernant l’établissement du temple ancestral à la présentation d’offrandes à Dieu. L’auteur avait probablement la même idée en tête que dans le Grand Symbolisme de l’hexagramme 16, qv.
« Le cours naturel » suivi par le sujet du vers 1 est probablement celui exigé par l’époque.
« Ce que le sujet de la ligne 2 désirait », c’était de réussir à contrecarrer la tendance dominante à la désunion.
Le point de vue exprimé au paragraphe 5 est celui de Kû Hsî.
Pour le paragraphe 6, voir la note à la ligne 6 sous le Texte. ↩︎
343:LX Diverses explications du Grand Symbolisme ont été tentées. Par exemple, Khăng-žze dit : « L’eau que contient un lac ou un marais est limitée à une certaine quantité. Si l’eau qui s’y écoule dépasse cette quantité, elle déborde. Cela nous donne l’idée de Kieh. » Ce que l’on trouve sur son application est, à mon avis, tout aussi insatisfaisant.
Le sujet de la ligne 1 sait quand il pourrait avoir libre cours et quand il est gêné, et agit en conséquence. Il est guidé par une considération du temps.
Le sujet de la ligne 1 ne devrait pas agir, et il est immobile. Le sujet de la ligne 2 devrait agir, et il est également immobile. L’erreur et ses conséquences sont considérables.
Le sujet de la ligne 3 montre, par ses lamentations, comment il se blâme.
Les trois autres paragraphes sont suffisamment expliqués par ce qui est dit sur le Texte. ↩︎
344:LXI Insatisfaits des tentatives précédentes pour expliquer le Grand Symbolisme, les éditeurs du Khang-hsî disent : « Le vent pénètre les choses. L’herbe et les arbres du sol plat sont secoués et ballottés par lui ; les vallées rocheuses et les cavernes de leurs flancs le font souffler tout autour d’eux ; et il agit aussi sur les profondeurs des eaux accumulées, dont le froid disparaît et la glace fond devant lui. C’est ce qui en fait l’emblème de cette parfaite sincérité qui pénètre partout. Les litiges du peuple sont comme les endroits profonds et sombres de la terre. Les rois examinent avec discernement toutes les affaires secrètes qui les concernent… même celles qui sont mentionnées ici, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien qui ne soit pénétré par leur parfaite sincérité. » Mais tout cela est grandement tendu. Le symbolisme des huit trigrammes est assez bien mis en valeur au cours des 64 hexagrammes.
1. « Aucun changement n’est intervenu dans le but » : la sincérité, c’est-à-dire parfaite en elle-même et par elle-même, perdure.
2. Un lien d’amour affectueux unit la mère oiseau et son petit ; ainsi répond le cœur de l’homme à l’homme. ↩︎
345:LXII Les éditeurs de Khang-hsî s’efforcent de démontrer la pertinence du Grand Symbolisme de cette manière : « Lorsque le tonnerre sort de la terre, son bruit est violent et fort ; mais lorsqu’il atteint le sommet d’une colline, il commence à s’éteindre et est faible. » Il n’y a rien dans le chinois sur la hauteur des collines ; et les lecteurs ne feront que sourire à la tentative d’explication. L’application du symbolisme, ou plutôt de l’idée de l’hexagramme, est bonne et en parfait accord avec ce que j’ai présenté comme étant cette idée. Rien
ne peut être fait pour éviter le problème mentionné au paragraphe 1, car le sujet du vers l’attire lui-même.
Français Le paragraphe 2 ne traite que du symbolisme dans la conclusion de ce qui est énoncé sous la ligne 2. L’auteur adopte le point de vue que j’ai donné sur le Texte.
Pour les paragraphes 3 et 4, voir les notes sur le Texte.
À la ligne 5, la ligne yin est trop haute. Si la ligne était yang, l’auspice serait différent. ↩︎
346:LXIII L’eau et le feu se rejoignant comme ici, le feu sous l’eau, chaque élément occupe sa place propre, et leur interaction sera bénéfique. Telle est l’explication courante du Grand Symbolisme ; mais le lien entre lui et son application, qui est également bonne en soi, n’est en aucun cas clair.
Les notes sur les différentes lignes ne présentent rien qui n’ait été traité dans les notes sur le Texte. ↩︎
347:LXIV Dans ce dernier hexagramme, nous avons l’eau en dessous et le feu au-dessus, de sorte que les deux ne peuvent pas agir l’un sur l’autre, et le Symbolisme peut représenter l’état non réglementé des affaires générales, les différentes classes de la société ne s’harmonisant pas ni n’agissant ensemble. L’application suit naturellement.
Kû Hsî et d’autres soupçonnent une erreur dans le texte du paragraphe 1 ; pourtant, tel qu’il est, il en ressort un sens acceptable.
Les éditeurs de Khang-hsî observent, au paragraphe 2, qu’une ligne indivise à la deuxième place et une ligne divisée à la cinquième place sont toutes deux incorrectes, et pourtant on dit souvent d’elles qu’une correction ferme dans leurs sujets apportera la bonne fortune ; telle est la vertu de la position centrale. Ce principe est enfin clairement énoncé dans ce paragraphe.
Khăng-žze dit : « Le sujet de la ligne 4 possède les capacités requises par le temps et une ferme solidité. Il peut donc mener à bien son projet. La bonne fortune sera au rendez-vous, et toute raison de repentir disparaîtra. La destruction de la région démoniaque était le plus bel exemple de correction ferme. »
Les deux symboles du paragraphe 6 indiquent un manque de prudence et une réticence à soumettre ses impulsions à la raison et à la prudence. ↩︎