LE LÎ KÎ. RECUEIL DE TRAITÉS SUR LES RÈGLES DE PROPRIÉTÉ OU LES USAGES CÉRÉMONIELS.
LIVRE 1. KHÜ LÎ. RÉSUMÉ DES RÈGLES DE PROPRIÉTÉ.
Ch. 1. 1. Le Sommaire des Règles de la Bienséance dit : « Que la révérence soit toujours et en toutes choses ; que le comportement soit grave comme lorsqu’on réfléchit profondément, et que le discours soit posé et défini. » Cela apaisera les gens.
2. 2. Il ne faut pas laisser l’orgueil grandir ; il ne faut pas satisfaire les désirs ; il ne faut pas satisfaire pleinement la volonté ; il ne faut pas porter le plaisir à l’excès.
4. 6. Si un homme est assis, qu’il le fasse comme s’il se faisait passer pour le défunt[2] ; s’il est debout, qu’il le fasse (avec révérence), comme pour un sacrifice. 7. Dans l’observation des règles de bienséance, il faut suivre ce qui est juste (pour le moment et les circonstances). Lorsqu’on accomplit une mission (dans un autre État), ses coutumes doivent être respectées.
5. 8. Ce sont les règles de bienséance, qui fournissent les moyens de déterminer (les observances envers) les parents, proches et éloignés ; de régler les points qui peuvent susciter la suspicion ou le doute ; de distinguer où il devrait y avoir accord et où il devrait y avoir divergence ; et de clarifier ce qui est bien et ce qui est mal. 9. Selon ces règles, il ne faut pas (chercher à) plaire aux autres d’une manière inappropriée, ni prodiguer ses paroles. 10. Selon elles, il ne faut pas dépasser la mesure définie, ni empiéter ni mépriser les autres, ni aimer (présumer) les familiarités. 11. Cultiver sa personne et tenir ses paroles s’appelle une bonne conduite. Lorsque la conduite est (ainsi) ordonnée, et que les paroles sont en accord avec la (bonne) voie, nous avons la substance des règles de bienséance. 12. J’ai entendu dire que c’est en accord avec ces règles que l’on devrait être choisi par les autres (comme leur modèle) ; Français Je n’ai pas entendu dire qu’il les ait choisis (pour le prendre comme tel). J’ai entendu dire de la même manière que (des érudits) venaient apprendre ; je n’ai pas entendu dire que (le maître) allait enseigner. 13. Le cours (du devoir), la vertu, la bienveillance et la droiture ne peuvent être pleinement accomplis sans les règles de la bienséance ; 14. ni l’entraînement et les leçons orales pour la rectification des mœurs ne sont complets ; 15. ni la clarification des querelles et la discrimination dans les conflits ne peuvent être accomplies ; 16. ni (les devoirs entre) le dirigeant et le ministre, le haut et le bas, le père et le fils, le frère aîné et le cadet, ne peuvent être déterminés ; 17. ni les étudiants pour une fonction et (les autres) apprenants, en servant leurs maîtres, ne peuvent avoir d’attachement pour eux ; 18. ni la majesté et la dignité ne peuvent être montrées dans l’attribution des différentes places à la cour, dans le gouvernement des armées, et dans l’accomplissement des devoirs de la fonction de manière à assurer l’application des lois ; 19. Il ne peut y avoir la sincérité et la gravité nécessaires pour présenter des offrandes aux êtres spirituels lors des supplications, des actions de grâces et des divers sacrifices[1:1]. 20. C’est pourquoi l’homme supérieur est respectueux et révérencieux, assidu à ses devoirs et ne les outrepassant pas, se retirant et cédant ; illustrant ainsi le principe de la bienséance. 21. Le perroquet peut parler, et pourtant n’est rien de plus qu’un oiseau ; le singe peut parler, et pourtant n’est rien de plus qu’une bête. 22. Voici maintenant un homme qui n’observe aucune règle de bienséance ; son cœur n’est-il pas celui d’une bête ? Mais si (les hommes étaient comme) des bêtes, et sans (le principe de) bienséance, père et fils pourraient avoir la même compagne. 22. C’est pourquoi, lorsque les sages se sont levés, ils ont élaboré les règles de bienséance afin d’enseigner aux hommes et de les amener, par leur possession, à faire une distinction entre eux et les brutes.
6. 23. Dans la plus haute antiquité, on appréciait le bien (simplement conférer) ; à une époque plus récente, on s’attachait à donner et à rendre[1:2]. Et ce que valorisent les règles de bienséance, c’est la réciprocité. Si je fais un don sans rien recevoir en retour, c’est contraire aux convenances ; si la chose m’arrive sans que je ne donne rien en retour, c’est également contraire aux convenances. 24. Si un homme observe les règles de bienséance, il est en sécurité ; s’il ne les observe pas, il est en danger. D’où le dicton : « Les règles de bienséance ne doivent en aucun cas être ignorées. » 25. La bienséance se manifeste par l’humilité et l’honneur rendu aux autres. Même les porteurs et les colporteurs ne manquent pas de faire preuve de cet honneur (dans certains cas) ; combien plus les riches et les nobles devraient-ils le faire (en général) ! 26. Quand les riches et les nobles savent aimer la bienséance, ils ne deviennent ni orgueilleux ni débauchés. Quand les pauvres et les humbles savent aimer la bienséance, leur esprit ne devient pas lâche.
7. 27. À dix ans, on l’appelle un garçon ; il va à l’école. À vingt ans, on l’appelle un adolescent ; il est coiffé. À trente ans, on dit : « Il est mûr » ; il a une femme[2:1]. À quarante ans, on dit : « Il est en pleine forme » ; il occupe un poste. À cinquante ans, on dit : « Il grisonne » ; il peut remplir toutes les fonctions d’un officier. À soixante ans, on dit : « Il vieillit » ; il donne des directives et des instructions. À soixante-dix ans, on dit : « Il est vieux » ; il délègue ses fonctions à d’autres. À quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans, on dit : « Il est très vieux ». À sept ans, on dit : « Il est un objet de pitié. Un tel enfant ou un tel vieillard, bien qu’ils puissent être accusés de crime, ne sont pas punis. À cent ans, il est appelé centenaire et doit être nourri. 28. Un grand officier, à soixante-dix ans, doit démissionner de ses fonctions. 29. S’il n’est pas autorisé à démissionner, on doit lui donner un tabouret et un bâton. Lorsqu’il voyage pour le service, il doit être accompagné de sa femme[1:3] ; et lorsqu’il se rend dans un autre État, il voyagera dans une voiture confortable[2:2]. 30. (Dans un autre État) il se qualifiera de « vieil homme » ; dans son propre État, il se désignera par son nom. 31. Lorsqu’on l’interroge d’un autre État (sur son État), il doit lui parler de ses (anciennes) institutions[3].
2. 2. Pour tous les fils, c’est la règle : en hiver, de chauffer (le lit de leurs parents), et de le rafraîchir en été ; le soir, de tout arranger (pour leur repos), et de s’enquérir (de leur santé) le matin ; et, lorsqu’ils sont avec leurs compagnons, de ne pas se quereller.
3. 3. Chaque fois qu’un fils, ayant reçu les trois (premiers) cadeaux (du souverain), refuse (d’utiliser) la voiture et les chevaux, les gens des hameaux et des petits districts, et des plus grands districts et quartiers, le proclameront filial ; ses frères et parents, tant par consanguinité que par affinité, le proclameront aimant ; ses amis qui sont ses collègues officiers le proclameront vertueux ; et ses amis qui sont ses associés le proclameront fidèle[1:5].
5. 17. Un garçon ne doit jamais être autorisé à assister à une tromperie[1:7]. 18. Un jeune homme ne doit porter ni veste de fourrure ni jupe[2:5]. Il doit se tenir droit et droit, sans incliner la tête pour écouter. 19. Lorsqu’un ancien le tient par la main, il doit tenir la main de l’ancien des deux mains. Lorsque l’ancien a déplacé son épée vers son dos et lui parle le visage penché, il doit se couvrir la bouche de la main pour répondre[3:3]. 20. Lorsqu’il suit son maître, il ne doit pas quitter la route pour parler à quelqu’un. Lorsqu’il rencontre son maître en chemin, il doit se hâter vers lui et se tenir debout, les mains jointes sur la poitrine. Si le maître lui parle, il répondra ; sinon, il se retirera précipitamment. 21. Lorsqu’ils suivent un ancien et qu’ils gravitent une hauteur, il doit garder le visage tourné vers le côté que regarde l’ancien. 22. Lorsqu’on escalade les remparts d’une ville, on ne doit ni montrer du doigt ni crier[5:1]. 23. Lorsqu’on se rend dans une maison d’hôtes, on ne doit pas croire qu’on doit obtenir ce qu’on demande. 24. Lorsqu’on s’apprête à monter dans le hall d’une maison, on doit élever la voix. Lorsqu’il y a deux (paires de) chaussures[1:8] devant la porte, si on entend des voix, on entre ; si on n’entend pas de voix, on n’entre pas. 25. Lorsqu’on s’apprête à franchir la porte, on doit garder les yeux baissés. En entrant, on doit (garder les mains levées aussi haut que s’il portait) la barre de la porte. En regardant vers le bas ou vers le haut, on ne doit pas tourner la tête. Si la porte est ouverte, on doit la laisser ouverte ; si elle est fermée, on doit la refermer. Si d’autres personnes entrent après lui, alors qu’il se tourne pour fermer la porte, on ne doit pas le faire précipitamment. 26. Qu’il ne marche pas sur ses chaussures (laissées devant la porte), ni sur le tapis (en allant s’asseoir) ; mais qu’il relève sa robe et se dirige précipitamment vers son coin (du tapis). (Une fois assis), il doit faire attention en répondant ou en acquiesçant.
6. 27. Un grand officier ou (autre) officier doit sortir ou entrer par la porte du souverain[2:6], à droite du poteau du milieu, sans marcher sur le seuil.
7. 28. Lorsqu’un hôte reçoit et entre avec un invité, il doit lui céder la place à chaque porte. Lorsque l’invité arrive à la porte la plus intérieure (ou celle menant à la salle de banquet), l’hôte demandera à entrer le premier et disposera les nattes. Cela fait, il sortira pour recevoir l’invité, qui refusera fermement (d’entrer le premier). L’hôte lui ayant fait une profonde révérence, ils entreront (ensemble). 29. Une fois la porte franchie, l’hôte se déplace à droite et l’invité à gauche, le premier se dirigeant vers les marches à l’est, et le second vers celles à l’ouest. Si l’invité est d’un rang inférieur, il se dirige vers les marches de l’hôte (comme pour le suivre). L’hôte décline fermement, et il retourne vers les autres marches à l’ouest[1:9]. 30. Ils s’offrent alors mutuellement la priorité pour monter, mais l’hôte commence le premier, suivi (immédiatement) par l’autre. Ils joignent leurs pieds à chaque marche, montant ainsi par pas successifs. Celui qui monte par les marches du côté opposé doit d’abord avancer son pied droit, et l’autre, sur les marches ouest, son pied gauche. 31. Devant le rideau ou le paravent[2:7] (un visiteur) ne doit pas marcher d’un pas précipité et formel, ni plus haut dans le hall, ni lorsqu’il porte le symbole de jade. Au-dessus, dans le hall surélevé, les empreintes de pas doivent être côte à côte, mais en dessous, libres et séparées. Dans l’appartement, les coudes ne doivent pas être tendus comme des ailes en s’inclinant. 32. Lorsque deux personnes (égales) sont assises côte à côte, leurs coudes ne doivent pas être croisés. On ne doit pas s’agenouiller pour donner quelque chose à un supérieur debout, ni se lever pour le lui donner assis.
1. Dans tous les cas où (un garçon) emporte la saleté qui a été balayée en présence d’un aîné, la règle est qu’il (pose) la brosse sur le panier, en gardant sa manche devant elle lorsqu’il se retire. La poussière ne doit pas atteindre l’aîné, car il porte le panier avec l’ouverture tournée vers lui. 2. Il porte la natte (de l’aîné) dans ses bras comme la traverse d’un chadouf. 3. Si c’est une natte [1:10] pour s’asseoir, il demandera dans quelle direction (l’aîné) va tourner son visage ; si c’est pour dormir, dans quelle direction il va tourner ses pieds. 4. Si une natte est orientée vers le sud ou le nord, le siège à l’ouest est considéré comme celui d’honneur ; si elle est orientée vers l’est ou l’ouest, le siège au sud.
2. 5. Sauf pour les invités qui sont là (simplement) pour manger et boire, il faut laisser un espace de dix coudées entre eux lors de l’étalage des nattes[1:11]. 6. Lorsque l’hôte s’agenouille pour ajuster les nattes (d’un visiteur), l’autre doit s’agenouiller et les tenir, déclinant (l’honneur)[2:8]. Lorsque le visiteur (souhaite) en retirer une ou plusieurs, l’hôte doit refuser catégoriquement de le lui permettre. Lorsque le visiteur marche sur ses nattes, (l’hôte) s’assoit. 7. Si l’hôte n’a pas posé de question, le visiteur ne doit pas entamer la conversation.
3. 8. Lorsqu’un élève s’apprête à se rendre à sa natte, il ne doit pas paraître décomposé. Il doit maintenir son vêtement inférieur à une coudée du sol, de ses deux mains. Ses vêtements ne doivent pas pendre librement, et ses pieds ne doivent pas bouger brusquement. 9. Si des écrits ou des tablettes de son maître, ou son luth ou son cistre, le gênent, il doit s’agenouiller et les retirer, en prenant soin de ne pas les déranger. 10. Lorsqu’il est assis sans rien faire, il doit se tenir à l’arrière (de sa natte) ; lorsqu’il mange, à l’avant[3:4]. Il doit s’asseoir tranquillement et surveiller son visage. S’il y a un sujet que l’aîné n’a pas abordé, qu’il ne l’aborde pas de manière irrégulière. 11. Qu’il garde un comportement correct[1:12] et écoute respectueusement. Qu’il ne s’approprie pas les paroles des autres, ni ne les répète comme l’écho du tonnerre. S’il doit apporter des preuves, qu’elles soient anciennes, avec un appel aux anciens rois. 12. Lorsqu’il est assis à ses côtés et que le professeur pose une question, (l’étudiant) ne doit pas répondre avant que (l’autre) ait terminé. 13. Lorsqu’il demande (des instructions) sur le sujet de ses études, (l’étudiant) doit se lever ; lorsqu’il demande des informations supplémentaires, il doit se lever. 14. Lorsque son père appelle, (un jeune) ne doit pas (simplement) répondre « oui », ni lorsque son professeur appelle. Il doit, avec un « oui » (respectueux), se lever immédiatement (et aller vers eux). 15. Lorsqu’on est assis pour servir quelqu’un qu’on honore et révère, on ne doit laisser aucune partie de sa natte les séparer[2:9], et il ne se lèvera pas non plus lorsqu’il verra d’autres (entrer) du même rang que lui. 16. Quand les torches arrivent, il doit se lever ; et aussi quand arrivent les mets, ou un visiteur de rang supérieur[3:5]. 17. Les torches ne doivent pas brûler jusqu’à ce que leurs extrémités soient visibles. 18. Devant un visiteur honoré, nous ne devons pas crier (même) sur un chien. 19. Lorsqu’on refuse une nourriture, on ne doit pas cracher.
4. 20. Lorsqu’on est assis à côté d’un autre homme de caractère ou de rang supérieur, et que celui-ci bâille, s’étire, saisit son bâton ou ses chaussures, ou regarde vers le soleil pour voir s’il est tôt ou tard, il doit demander à partir. 21. De même, si l’homme supérieur pose une question sur un sujet nouveau, il doit se lever pour répondre. 22. De même, si quelqu’un vient dire (à l’homme supérieur) : « Je souhaite, quand vous aurez un peu de temps, vous faire un rapport », il doit se retirer à gauche ou à droite et attendre. 23. N’écoutez pas la tête penchée, ne répondez pas d’une voix forte et aiguë, ne regardez pas avec un air dissolu, et ne gardez pas le corps affalé[1:13]. 24. Ne flânez pas d’un pas hautain, ne vous tenez pas debout, un pied levé. Ne vous asseyez pas les genoux écartés, et ne dormez pas sur le ventre. 25. Rassemblez vos cheveux et ne portez pas de faux cheveux[2:10]. 26. Que le bonnet ne soit pas déposé, et que la poitrine ne soit pas découverte, même lorsqu’on travaille dur ; et que le vêtement inférieur ne soit pas relevé, même lorsqu’il fait chaud.
5. 2 7. Lorsqu’il s’assoit pour servir un ancien, il ne doit pas monter dans la salle avec ses chaussures, ni oser les enlever devant les marches. 28. Lorsqu’un visiteur s’en va, il ira chercher ses chaussures, s’agenouillera et les prendra, puis se déplacera sur le côté. 29. Lorsque les visiteurs se retirent en groupe, le visage tourné vers l’ancien, ils se tiennent près des chaussures, qu’ils enlèvent ensuite à genoux (à une certaine distance) et, se baissant, remettent[1:14].
6. 30. Lorsque deux hommes sont assis ou debout ensemble, ne les rejoignez pas comme un troisième. Lorsque deux hommes sont debout ensemble, un autre ne doit pas passer entre eux. 31. Homme et femme ne doivent pas s’asseoir ensemble (dans le même appartement), ni avoir le même portant ou étendoir pour leurs vêtements, ni utiliser la même serviette ou le même peigne, ni laisser leurs mains se toucher pour donner et recevoir. 32. Une belle-sœur et un beau-frère ne doivent pas échanger de questions (l’un sur l’autre). Aucune des concubines d’une maison ne doit être employée à laver le sous-vêtement (d’un fils)[2:11]. 33. On ne doit pas parler d’affaires extérieures à l’intérieur (des appartements des femmes), ni d’affaires intérieures (ou féminines) à l’extérieur. 34. Lorsqu’une jeune femme est promise en mariage, elle porte les cordons (pendus jusqu’à son cou)[3:6] ; et sauf occasion importante, aucun (homme) ne franchit la porte de son appartement[4:1]. 35. Lorsqu’une tante, une sœur ou une fille mariée rentre à la maison (en visite), aucun frère (de la famille) ne doit s’asseoir avec elle sur la même natte ni manger avec elle dans le même plat. (Même) le père et la fille ne doivent pas occuper la même natte[5:2]. 36. Homme et femme, sans l’intervention de l’entremetteur, ne connaissent pas leurs noms. Tant que les cadeaux de mariage n’ont pas été reçus, il ne doit y avoir ni communication ni affection entre eux. 37. Par conséquent, le jour et le mois (du mariage) doivent être annoncés au souverain et aux esprits (des ancêtres) avec purification et jeûne ; et (le marié) doit organiser un festin et inviter (ses amis) du district et du voisinage, ainsi que ses collègues officiers, accordant ainsi l’importance qui leur est due à la distinction (de l’homme et de la femme). 38. Il ne faut pas épouser une femme portant le même nom de famille que soi. Par conséquent, lorsqu’on achète une concubine, si l’on ne connaît pas son nom de famille, il doit consulter l’écaille de tortue à ce sujet[1:15]. 39. On ne doit pas s’associer comme ami avec le fils d’une veuve, à moins qu’il ne soit d’une distinction reconnue.
7. 40. Lorsqu’on félicite (un ami) pour son mariage, son messager dit : « Untel m’envoie. Ayant appris que tu reçois des invités, il m’envoie avec ce présent. »
8. 41. On ne peut pas s’attendre à des biens et à des richesses de la part des pauvres lorsqu’ils s’acquittent des règles de la bienséance, ni à une démonstration de vigueur et de force de la part des vieux.
9. 42. En donnant un nom à un fils, ce ne doit pas être celui d’un état, ni d’un jour ou d’un mois, ni d’une maladie cachée, ni d’une colline ou d’une rivière[2:12]. 43. Les fils et les filles doivent avoir leurs âges (relatifs) distingués[1:16]. 44. Un fils à vingt ans est coiffé et reçoit son appellation[2:13]. 45. Devant son père, un fils doit être appelé par son nom, et devant son souverain, un ministre[3:7]. 46. Lorsqu’une fille est promise en mariage, elle prend l’épingle à cheveux et reçoit son appellation.
10. 47. Les règles pour apporter les plats lors d’un repas sont les suivantes : la viande cuite sur les os est placée à gauche et la viande tranchée à droite ; le riz est placé à gauche des convives sur la natte, et la soupe à leur droite ; la viande hachée et rôtie est placée à l’extérieur (côtelettes et viande tranchée), et les marinades et les sauces à l’intérieur ; les oignons et les oignons cuits à la vapeur leur succèdent, et la boisson et les sirops sont à droite. Lorsque les tranches de viande séchée et épicée sont déposées, l’endroit où elles sont pliées est tourné vers la gauche et leurs extrémités vers la droite. 48. Si un invité est d’un rang inférieur (à celui de son hôte), il doit prendre le riz[4:2], se lever et décliner (l’honneur qu’il reçoit). L’hôte se lève alors et refuse de laisser l’invité (se retirer). Après cela, l’invité reprend sa place. 49. Lorsque l’hôte amène les invités à présenter une offrande (au père de la cuisine), ils commenceront par les plats qui ont été apportés en premier. En partant de la viande cuite sur les os, ils offriront de tous (les autres plats)[1:17]. 50. Après avoir mangé trois fois, l’hôte amènera les invités à prendre de la viande tranchée, à partir de laquelle ils passeront à tous les autres plats. 51. Un invité ne doit pas se rincer la bouche avec de l’alcool avant que l’hôte n’ait passé en revue tous les plats.
11. 52. Lorsqu’un jeune homme est au service d’un aîné à un repas, si l’hôte lui donne quelque chose de sa propre main, il doit s’incliner devant lui et le manger. S’il ne lui donne rien de la sorte, il doit manger sans s’incliner.
12. 53. Lorsqu’on mange avec d’autres personnes les mêmes plats, il ne faut pas chercher à manger (à la hâte) jusqu’à satiété. Lorsqu’on mange avec d’autres personnes le même plat de riz, il ne faut pas se laver les mains[2:14].
13. 54. Ne roulez pas le riz en boule ; ne dévorez pas les différents plats ; ne dévorez pas (la soupe). 55. Ne faites pas de bruit en mangeant ; ne croquez pas les arêtes avec les dents ; ne remettez pas le poisson que vous avez mangé ; ne jetez pas les arêtes aux chiens ; ne saisissez pas (ce que vous voulez). 56. N’étalez pas le riz (pour le refroidir) ; n’utilisez pas de baguettes pour manger du mil[3:8]. 57. N’avalez pas de soupe contenant des légumes, n’y ajoutez pas de condiments ; ne vous grattez pas les dents sans cesse, et n’avalez pas les sauces. Si un invité ajoute des condiments, l’hôte s’excusera de ne pas avoir mieux préparé la soupe. S’il avale les sauces, l’hôte s’excusera de sa pauvreté[1:18]. 58. La viande humide (et tendre) peut être coupée avec les dents, mais la chair séchée ne peut pas l’être. Ne coupez pas la viande rôtie en gros morceaux.
14. 59. Après avoir mangé, les invités s’agenouilleront devant la natte et commenceront à retirer les plats de riz et de sauces pour les donner aux serviteurs. L’hôte se lèvera alors et refusera ce service aux invités, qui reprendront leur place.
15. 60. Si un jeune homme est au service d’un aîné et boit avec lui, lorsqu’on lui apporte la coupe d’alcool, il se lève, s’incline et va la recevoir à l’endroit où se trouve le vase à alcool. L’aîné refuse de le laisser faire lorsqu’il retourne sur sa natte et se prépare à boire. L’aîné lève alors sa coupe ; mais tant qu’il ne l’a pas vidée, l’autre ne se permet pas de boire la sienne.
16. 61. Lorsqu’un ancien offre un cadeau, ni un jeune homme, ni une personne de condition modeste, n’ose le refuser.
17. 62. Lorsqu’un fruit est donné par le souverain et en sa présence, s’il contient un noyau, (le destinataire) doit le placer dans son sein[2:15].
18. 63. Lorsqu’on sert le souverain à un repas et que le souverain lui donne quelque chose qui reste, si c’est dans un récipient qui peut être facilement récuré, il ne le transfère pas (dans un autre récipient qui lui appartient) ; mais de n’importe quel autre récipient, il doit le transférer ainsi[1:19].
19. 64. De telles portions de nourriture ne doivent pas être utilisées comme offrandes (aux défunts). Un père ne doit pas les utiliser pour offrir, même à son fils (décédé), ni un mari pour offrir à sa femme (décédée)[2:16].
20. 65. Lorsqu’on est invité à partager un repas avec un ancien, même si les mets sont doubles, on ne doit pas les refuser. S’il s’assoit comme simple compagnon, on ne doit pas les refuser.
21. 66. Si la soupe est faite avec des légumes, il faut utiliser des baguettes ; mais pas s’il n’y a pas de légumes.
22. 67. Celui qui épluche un melon pour le fils du Ciel le divisera en quatre, puis en huit, et les couvrira d’un linge fin. Pour le chef d’un État, il le divisera en quatre et les couvrira d’un linge grossier. À un haut fonctionnaire, il présentera les quatre parts à découvert. Un officier subalterne le recevra simplement, la tige coupée. Un homme du commun le traitera avec ses dents.
2. 3. En cas de fortes pluies, il ne faut pas offrir de poissons ou de tortues (à un supérieur)[2:17]. 4. Celui qui présente un oiseau doit tourner sa tête sur le côté ; s’il s’agit d’un oiseau domestique, cela n’est pas nécessaire. 5. Celui qui présente une voiture et des chevaux doit porter à la main (à la salle) le fouet et la sangle pour monter[3:9]. 6. Celui qui présente une cotte de mailles doit porter le casque (à la salle). Celui qui présente un bâton doit le tenir par son extrémité[4:3]. 7. Celui qui présente un captif doit le tenir par la manche droite[5:3]. 8. Celui qui présente du grain non décortiqué doit porter avec lui le côté gauche de la facture (de la quantité) ; si la coque est enlevée, il doit porter avec lui un tambour gradué[6]. 9. Celui qui présente un plat cuit doit porter avec lui la sauce et les cornichons qui l’accompagnent. 10. Celui qui présente des champs et des propriétés doit emporter avec lui les écrits les concernant et les remettre (au supérieur). 11. Dans chaque cas où l’on donne un arc à quelqu’un, s’il est plié, le tendon doit être levé ; mais s’il est déplié, le cor.
(Le donateur) doit saisir l’extrémité de l’arc de la main droite et maintenir la gauche sous le milieu du dos. Les (parties, sans égard à leur rang,) haut et bas, (s’inclinent les unes devant les autres) jusqu’à ce que les serviettes (à leurs ceintures) pendent (jusqu’au sol). Si l’hôte (souhaite) s’incliner (encore plus bas), l’autre se déplace d’un côté pour éviter la salutation. L’hôte prend alors l’arc, se tenant à la gauche de l’autre. Mettant sa main sous celle du visiteur, il saisit le milieu du dos, ayant son visage dans la même direction que l’autre ; et ainsi il reçoit (l’arc). 12. Celui qui donne une épée doit le faire avec la poignée à son côté gauche[1:22]. 13. Celui qui donne une lance à un crochet doit le faire avec l’extrémité métallique de la hampe devant et le tranchant derrière. 14. Celui qui présente un objet à deux crochets, ou un objet à un seul crochet et deux pointes acérées, doit le faire avec la tige émoussée devant. 15. Celui qui présente un tabouret ou un bâton doit (d’abord) l’essuyer. 16. Celui qui présente un cheval ou un mouton doit le conduire de la main droite. 17. Celui qui présente un chien doit le conduire de la main gauche. 18. Celui qui porte un oiseau (en guise de cadeau de présentation) doit le faire avec la tête à gauche[2:18]. 19. Pour la couverture ornementale d’un agneau ou d’une oie, on utilisera un tissu brodé. 20. Celui qui reçoit une perle ou un morceau de jade doit le faire avec ses deux mains. 21. Celui qui reçoit un arc ou une épée doit le faire (en ayant les mains couvertes) avec ses manches[3:10]. 22. Celui qui a bu dans une coupe de jade ne doit pas (continuer à) la secouer[1:23]. 23. Chaque fois que des messages amicaux sont sur le point d’être envoyés, avec le présent d’une épée ou d’un arc, ou de (fruits, chair et autres choses, enveloppés dans) des nattes de jonc, avec des nattes d’herbe, et dans des paniers, ronds et carrés, (le messager) a ces objets (emportés avec lui, lorsqu’il part) pour recevoir sa commission, et se comporte comme s’il allait s’en acquitter[2:19]. 24. Chaque fois que quelqu’un est chargé d’une mission par son souverain, après avoir reçu de lui ses ordres, et (entendre tout) ce qu’il a à dire, il ne doit pas passer la nuit dans sa maison. 25. Lorsqu’un message du souverain arrive (à un ministre), ce dernier doit sortir et s’incliner (devant le porteur), en reconnaissance de l’honneur qu’il en a. Lorsque le messager est sur le point de revenir, (l’autre) doit le saluer (à nouveau) et l’escorter hors de la porte. 26. Si (un ministre) envoie un message à son souverain, il doit porter ses vêtements de cour lorsqu’il le communique au porteur ; et à son retour, il doit descendre de la salle, pour recevoir les ordres (du souverain).
3. 27. Acquérir une connaissance approfondie et se souvenir avec rétention, tout en étant modeste ; faire sincèrement ce qui est bien et ne pas s’en lasser : telles sont les caractéristiques de celui que nous appelons l’homme supérieur. 28. Un homme supérieur n’accepte pas tout ce par quoi un autre voudrait exprimer sa joie ou son dévouement à son égard[3:11] ; et ainsi il préserve leurs relations amicales sans interruption.
4. 29. Une règle de bienséance dit : « Un homme supérieur peut porter son petit-fils dans ses bras, mais pas son fils. » Cela nous apprend qu’un petit-fils peut incarner son grand-père décédé (lors des sacrifices), mais un fils ne peut l’être de son père[1:24]. 30. Lorsqu’un grand officier ou (autre) officier voit quelqu’un qui doit incarner le mort (en route vers le temple ancestral), il doit descendre de son char pour aller le rejoindre. Le souverain lui-même, lorsqu’il le reconnaît, doit faire de même[2:20]. Le personnificateur (en même temps) doit s’incliner devant la barre transversale. Pour monter sur le char, il doit utiliser un tabouret.
5. 31. Celui qui jeûne (en préparation d’un sacrifice) ne doit ni écouter de musique ni présenter ses condoléances aux personnes en deuil[3:12].
6. 32. Selon les règles du deuil (d’un père), un fils ne doit pas s’émacier jusqu’à ce que ses os apparaissent, ni laisser sa vue et son ouïe être affectées (par ses privations). Il ne doit ni monter ni descendre de la maison par les marches à l’est (que son père utilisait), ni entrer ni sortir par le chemin juste en face de la porte (au centre). 33. Selon les mêmes règles, s’il a une croûte sur la tête, il doit la laver ; s’il a une plaie sur le corps, il doit la baigner. S’il est malade, il doit boire de l’alcool et manger de la viande, revenant à son ancienne (abstinence) lorsqu’il se sent mieux. S’il se rend incapable d’accomplir ses devoirs de deuil, c’est comme être méchant et manquer de piété filiale. 34. S’il a cinquante ans, il ne doit pas se laisser trop réduire (par son abstinence) ; et, s’il a soixante ans, pas du tout. À soixante-dix ans, il ne portera plus que la robe sans ourlet d’un sac, boira et mangera de la viande, et occupera (l’appartement habituel) à l’intérieur (de sa maison).
7. 35. Les relations avec les vivants (seront poursuivies) dans le futur ; les relations avec les morts (amis) étaient une chose du passé[1:25]. 36. Celui qui connaît les vivants devrait envoyer (un message de) condoléances ; et celui qui a connu les morts (un message aussi de sa) douleur. Celui qui connaît les vivants, mais n’a pas connu les morts, enverra ses condoléances sans (cette expression de) douleur ; celui qui a connu les morts, mais ne connaît pas les vivants, enverra (l’expression de) douleur, mais ne poursuivra pas ses condoléances.
8. 37. Celui qui présente ses condoléances à quelqu’un qui a des rites de deuil en cours et qui ne peut lui offrir un cadeau ne doit pas s’interroger sur ses dépenses. Celui qui s’enquiert d’un malade et ne peut rien lui envoyer ne doit pas lui demander ce qu’il désire. Celui qui voit un voyageur et ne peut le loger ne doit pas lui demander où il s’arrête. 38. Celui qui veut donner quelque chose à quelqu’un ne doit pas dire : « Viens et prends-le. » Celui qui veut donner quelque chose ne doit pas lui demander ce qu’il désire.
9. 39. Lorsqu’on se rend à un cimetière, on ne doit pas monter sur les tombes. Lorsqu’on assiste à un enterrement, on doit (se joindre à) la corde attachée au cercueil[1:26]. 40. Dans une maison de deuil, on ne doit pas rire. 41. Pour saluer quelqu’un, on doit quitter sa place. 42. Lorsqu’on aperçoit de loin un cercueil contenant le corps, on ne doit pas chanter. Lorsqu’on entre parmi les personnes en deuil, on ne doit pas tendre les bras. Lorsqu’on mange (avec d’autres), on ne doit pas soupirer. 43. Lorsqu’il y a des rites de deuil dans son quartier, on ne doit pas accompagner son pilon de sa voix. Lorsqu’il y a un corps enveloppé et enseveli dans son village, on ne doit pas chanter dans les ruelles. 44. Lorsqu’on se rend à un cimetière, on ne doit pas chanter, ni le jour même où l’on a pleuré (avec les personnes en deuil). 45. Lorsqu’on accompagne un enterrement, il ne faut pas emprunter un chemin détourné. Lorsqu’on participe à l’enterrement, il ne faut pas éviter la boue ni les flaques d’eau. Lorsqu’on se présente à un rite de deuil, il faut avoir un visage triste. Lorsqu’on tient la corde, il ne faut pas rire. 46. Lorsqu’on assiste à une occasion joyeuse, il ne faut pas soupirer. 47. Lorsqu’on porte sa cotte de mailles et son casque, son visage doit dire : « Qui ose se mêler de moi ? » 48. C’est pourquoi l’homme noble veille à conserver une expression correcte devant les autres.
10. 49. Là où le dirigeant d’un État saisit la barre transversale et se penche vers elle, un officier important descendra de sa voiture. Là où un officier important lève la barre et se penche, un autre officier descendra. 50. Les règles de cérémonie ne sont pas transmises au peuple[1:27]. 51. Les lois pénales ne sont pas transmises aux officiers importants[2:21]. 52. Les hommes qui ont subi une punition ne devraient pas être autorisés à se tenir aux côtés du dirigeant[3:13].
1. 1. Un char de combat n’a pas de traverse pour aider ses occupants à s’incliner ; dans un char de guerre, la bannière [1:28] est entièrement déployée ; dans un char de paix, elle est maintenue pliée autour du mât. 2. Un greffier doit emporter avec lui dans sa voiture ses instruments d’écriture[1:29] ; ses subordonnés les paroles (enregistrées) (des anciennes alliances et autres documents). 3. Lorsqu’il y a de l’eau devant, le drapeau avec l’oiseau vert[2:22] doit être déployé. 4. Lorsqu’il y a (un nuage de) poussière devant, celui avec les cerfs-volants hurlants. 5. Pour les chars et les cavaliers, celui avec les oies sauvages en vol[3:14]. 6. Pour un corps de troupes, celui avec une (peau de tigre). 7. Pour une bête de proie, celui avec une (peau de léopard). 8. En marche, la (bannière avec l’)Oiseau Rouge doit être devant ; celle avec le Guerrier Noir derrière ; celle avec le Dragon d’Azur à gauche ; et celui avec le Tigre Blanc à droite ; celui avec le Pointeur du Boisseau du Nord devrait être élevé en hauteur (au centre de l’armée) : tout cela pour exciter et diriger la fureur (des troupes)[1:30]. 9. Il y a des règles pour avancer et reculer ; il y a les différents arrangements à gauche et à droite, chacun avec son officier (propre) pour s’en occuper.
2. 10. On ne doit pas vivre sous le même ciel que l’ennemi qui a tué son père. On ne doit jamais chercher vengeance avec l’ennemi qui a tué son frère. On ne doit pas vivre sous le même toit que l’ennemi qui a tué son ami intime.
3. 11. De nombreux remparts dans les environs (d’une capitale) sont une honte pour ses hauts ministres et ses hauts fonctionnaires[2:23]. Là où le vaste pays est négligé et inculte, c’est une honte pour les officiers (qui en ont la charge).
4. 12. Lorsqu’on participe à un sacrifice, on ne doit pas faire preuve d’indifférence. 13. Lorsque les robes sacrificielles sont usées, on doit les brûler ; les vases sacrificiels dans le même état doivent être enterrés, de même que l’écaille de tortue, les tiges de divination et une victime décédée. 14. Tous ceux qui participent avec le souverain à un sacrifice doivent eux-mêmes retirer les supports (de leurs offrandes).
5. 15. Une fois la cérémonie des lamentations terminée[1:31], un fils ne doit plus prononcer le nom de son père défunt. Les règles n’exigent pas d’éviter les noms dont la sonorité est simplement similaire à ceux qui ne doivent pas être prononcés. Lorsqu’un parent portait un double nom, il n’est pas nécessaire d’éviter l’un ou l’autre terme (utilisé seul). 16. Tant que ses parents sont en vie et qu’un fils est en mesure de les servir, il ne doit pas prononcer les noms de ses grands-parents ; lorsqu’il ne peut plus servir ses parents (en raison de leur décès), il n’est pas tenu d’éviter les noms de ses grands-parents. 17. Les noms qui ne seraient pas prononcés (dans sa propre famille) n’ont pas besoin d’être évités (par un haut fonctionnaire) devant son souverain ; chez le haut fonctionnaire, en revanche, les noms propres à être supprimés par le souverain ne doivent pas être prononcés. 18. Dans la lecture des recueils de poésie et d’histoire, il n’est pas nécessaire d’éviter les noms, ni dans l’écriture des compositions. 19. Dans le temple des ancêtres, une telle éviction n’existe pas. 20. Même en sa présence, un ministre n’est pas tenu d’éviter les noms inconvenants prononcés par l’épouse du souverain. Les noms qu’une épouse doit éviter ne doivent pas être tenus secrets hors de la porte du harem. Les noms des personnes dont le deuil est de neuf ou cinq mois ne sont pas évités[2:24]. 21. Lorsqu’on franchit les frontières (d’un État), on doit s’enquérir des lois qui l’interdisent ; lorsqu’on y est entré, on doit s’enquérir de ses coutumes ; avant de franchir la porte (d’une maison), on doit s’enquérir des noms à éviter.
6. 22. Les entreprises extérieures doivent être commencées les jours impairs et les entreprises intérieures les jours pairs[1:32]. 23. Dans tous les cas de divination concernant un jour, que ce soit par l’écaille ou les tiges, si c’est au-delà de la décade, on dit : « à tel jour éloigné », et si c’est dans la décade, « à tel jour proche ». Pour les questions de deuil, un jour éloigné est préféré ; pour les questions de fête, un jour proche[2:25]. 24. Il est dit : « Pour le jour, nous dépendons de toi, ô grande Écaille de tortue, qui donnes les indications régulières ; nous dépendons de vous, ô grandes Tiges de divination, qui donnez les indications régulières. » 25. La divination par la coquille ou les tiges ne doit pas aller plus de trois fois. 26. La coquille et les tiges ne doivent pas être utilisées toutes les deux sur le même sujet[3:15]. 27. La divination par la coquille est appelée pû ; Par les tiges, shih. Ces deux méthodes étaient celles par lesquelles les anciens rois sages incitaient le peuple à croire aux saisons et aux jours, à révérer les êtres spirituels, à respecter leurs lois et leurs ordres ; elles les aidaient également à résoudre leurs perplexités et à dissiper leurs doutes. C’est pourquoi il est dit : « Si vous avez douté et consulté les tiges, vous n’avez plus à penser que vous ferez le mal. Si le jour est clairement indiqué, faites-le hardiment. »
7. 28. Lorsque la voiture du souverain est sur le point d’être attelée, le cocher se tiendra devant eux, fouet à la main. 29. Lorsqu’ils seront attelés, il inspectera la goupille d’attelage et signalera que la voiture est prête. 30. (En ressortant), il secouera la poussière de ses vêtements et montera du côté droit, saisissant la deuxième sangle[1:33]. Il s’agenouillera ensuite dans la voiture[2:26]. 31. Tenant son fouet et prenant les rênes séparément, il conduira les chevaux sur cinq pas, puis s’arrêtera. 32. Lorsque le souverain sortira et s’approchera de la voiture, le cocher prendra toutes les rênes d’une main et (de l’autre) lui remettra la sangle. Les serviteurs s’écarteront alors du chemin. 33. Ils suivront rapidement la voiture qui avance. Lorsqu’il atteint la grande porte, le souverain pose la main sur celle du cocher (pour qu’il conduise doucement) et, regardant autour de lui, ordonne au guerrier assis à droite de monter dans la voiture[3:16]. En franchissant les portes (d’une ville) ou d’un village, et en traversant les canaux, le pas doit être réduit à la marche.
8. 34. Dans tous les cas, la règle veut que le cocher remette la sangle (à la personne qui monte dans la voiture). Si le cocher est d’un rang inférieur (au sien), cette autre personne la reçoit. Sinon, il ne doit pas le faire[4:4]. 35. Si le cocher est d’un rang inférieur, l’autre doit (tout de même) poser sa main sur la sienne (comme pour l’arrêter). Si ce n’est pas le cas (et que le cocher insiste pour la remettre), l’autre doit saisir la sangle en dessous (la main du cocher).
9. 36. La voiture d’un invité n’entre pas par la grande porte ; une femme ne se lève pas dans sa voiture ; les chiens et les chevaux ne sont pas conduits jusqu’à la salle[1:34].
10. 37. Ainsi[2:27], le souverain s’incline devant sa croix devant (un vieillard aux) cheveux blonds ; il descend de cheval (et marche à pied) devant les places de ses hauts nobles (dans la cour d’audience)[3:17]. Il ne fait pas galoper les chevaux de sa voiture dans la capitale ; et devrait s’incliner en entrant dans un village. 38. Lorsqu’il est appelé par l’ordre du souverain, même par l’intermédiaire d’un homme de rang inférieur, un grand officier, ou (un autre) officier, doit le rencontrer en personne, 39. Un homme en armure ne s’incline pas, il fait certes une révérence, mais c’est une révérence contenue. 40, Lorsque la voiture d’un souverain défunt suit son enterrement, la place de gauche doit être vacante. Français Lorsque (l’un de ses ministres en d’autres occasions) voyage dans (l’un des) carrosses du souverain, ils ne présument pas de laisser le siège de gauche vacant, mais celui qui l’occupe doit se pencher en avant vers la traverse[4:5]. 41. Un cocher conduisant une femme doit garder sa main gauche avancée (avec les rênes dedans), et sa main droite derrière lui[1:35]. 42. Lorsqu’il conduit le souverain d’un État, (le cocher) doit avoir sa main droite avancée, la gauche maintenue en arrière et la tête penchée. 43. Le souverain d’un État ne doit pas voyager dans un carrosse à une seule roue[2:28]. Dans son carrosse, il ne faut pas tousser bruyamment, ni pointer de la main de manière irrégulière. 44. Debout (dans son carrosse), il doit regarder (en avant seulement) à la distance de cinq tours des roues. En se penchant en avant, il doit (ne le faire que jusqu’à ce qu’il) voie les queues des chevaux. Il ne doit pas tourner la tête au-delà de la ligne des nefs. 45. Dans les rues de la capitale, il faut effleurer les chevaux avec le bout de la baguette. Il ne faut pas les pousser à la vitesse. La poussière ne doit pas voler au-delà des ornières. 46. Le dirigeant d’un État doit se pencher vers la traverse lorsqu’il rencontre une victime sacrificielle et descendre de cheval (en passant) devant le temple ancestral. Un haut officier ou un autre officier doit descendre (en arrivant à) la porte du dirigeant et se pencher vers ses chevaux[3:18]. 47. (Un ministre) voyageant dans l’un des carrosses du dirigeant doit porter ses vêtements de cour. Il doit avoir le fouet dans la voiture avec lui, (mais ne pas l’utiliser). Il ne doit pas présumer qu’on lui tende la courroie. De sa place à gauche, il doit s’incliner vers la traverse. 48. (Un officier) conduisant les chevaux du dirigeant doit le faire au milieu de la route. S’il piétine leur fourrage, il doit être puni, et aussi s’il regarde leurs dents (et continue à calculer leur âge).
2. 6. Le dirigeant d’un État ne doit pas appeler par leur nom ses plus hauts ministres, ni les deux nobles dames de son nom, qui accompagnaient sa femme au harem[3:19]. Un grand officier ne doit pas appeler de cette manière un officier qui a été employé par son père, ni la nièce et la sœur cadette de sa femme (membres de son harem)[1:38]. (Un autre) officier ne doit pas appeler par leur nom l’intendant de sa famille, ni sa principale concubine[2:30].
3. 7. Le fils d’un grand officier (du roi, lui-même égal à) un dirigeant ne doit pas se permettre de parler de lui-même comme « moi, le petit fils »[3:20]. Le fils d’un grand officier ou (d’un autre) officier (d’un État) ne doit pas se permettre de parler de lui-même comme « moi, le fils héritier, untel[4:6]. » Ils ne doivent pas se permettre de parler d’eux-mêmes comme le font leurs fils héritiers. 8. Lorsque son dirigeant souhaite qu’un officier prenne place à une réunion de tir à l’arc et qu’il ne peut le faire, il doit décliner l’invitation en disant qu’il est malade et dire : « Moi, untel, je souffre en portant du bois de chauffage[5:4]. »
4. 9. Lorsqu’une personne, à la suite d’un homme supérieur, répond à une question sans regarder autour d’elle pour voir (si quelqu’un d’autre va répondre), cela est contraire à la règle[6:1].
5. 10. Un homme supérieur[7], dans sa pratique des cérémonies (dans un autre État), ne devrait pas chercher à modifier ses (anciennes) coutumes. Ses cérémonies de sacrifice, sa tenue vestimentaire pendant la période de deuil et ses positions lors des lamentations et des pleurs, seront toutes conformes aux modes de son ancien (État). Il étudiera attentivement ses règles et les appliquera scrupuleusement. 11. (Mais) si lui (ou ses descendants) a été absent de l’État pendant trois générations, et si sa dignité et ses émoluments lui sont (toujours) imputés (à lui ou à son représentant) à la cour, et si ses dépenses et ses revenus sont annoncés à l’État, et si ses frères, cousins et autres membres de sa maison sont toujours là, il devrait (continuer à) informer le représentant de son ancêtre de sa situation. (Même) après les trois générations, si sa dignité et ses émoluments ne lui sont pas imputés à la cour, et que ses dépenses et ses recettes ne sont (plus) annoncées dans l’État, ce n’est qu’au jour de son élévation (au rang officiel) qu’il doit suivre les voies de son nouvel État.
6. 12. Un homme noble, orphelin, ne changera pas de nom. Et s’il devient soudainement noble, il ne donnera pas non plus un titre honorifique à son père[1:39].
7. 13. Lorsqu’il est occupé par les devoirs du deuil et avant l’enterrement (d’un parent), (un fils) doit étudier les cérémonies du deuil, et après l’enterrement, celles du sacrifice. Une fois le deuil terminé, qu’il reprenne ses habitudes et étudie les morceaux de musique. 14. Lorsqu’il est occupé par les devoirs du deuil, il ne faut pas parler de musique. Lors d’un sacrifice, il ne faut pas parler de ce qui est de mauvais augure. À la cour du souverain, on ne doit pas parler d’épouses et de filles.
8. 15. Dépoussiérer sa collection de tablettes écrites ou les ajuster devant le souverain est une infraction punissable ; il en est de même d’avoir les tiges de divination renversées ou l’écaille de tortue retournée devant soi[1:40]. 16. Il est interdit d’entrer dans la porte du souverain en portant une écaille de tortue ou des tiges de divination, un tabouret ou un bâton, des nattes ou des ombrelles, ou en portant ses vêtements de dessus et de dessous blancs, ou une seule robe de chanvre fin ou grossier[2:31]. Il ne faut pas non plus le faire en sandales de jonc, ni avec les pans de son vêtement de dessous rentrés à la taille, ni avec la casquette portée lors des courtes périodes de deuil. De même, sans annonce préalable (et autorisation), il est interdit d’apporter les tablettes carrées avec les listes écrites (d’articles pour des funérailles), ni le sac effiloché, ni le cercueil et ses accessoires[3:21]. 17. Les affaires publiques ne doivent pas être discutées en privé.
9. 18. Lorsqu’un homme de rang élevé s’apprête à entreprendre des travaux de construction, il doit s’occuper en premier du temple ancestral, puis des écuries et de l’arsenal, et enfin des résidences. Dans tous les préparatifs du chef de clan, les vases de sacrifice doivent être en première place ; les victimes fournies par ses revenus viennent ensuite ; et les vases destinés aux repas viennent en dernier. Ceux qui ne disposent pas de revenus fonciers ne fournissent pas de vases de sacrifice. Ceux qui en ont préparent d’abord leurs vêtements sacrificiels. Un homme de rang élevé, même pauvre, ne vendra pas ses vases de sacrifice ; même s’il souffre du froid, il ne portera pas ses robes sacrificielles ; pour construire une maison, il n’abattra pas les arbres de ses tumulus.
10. 19. Un Grand ou un autre officier, quittant son état[1:41], ne doit pas emporter ses vases de sacrifice avec lui au-delà de la frontière. Le premier laissera temporairement ses vases à un autre Grand officier, et le second les siens à un autre officier. 20. Un Grand ou un autre officier, quittant son état[2:32], en traversant la frontière, doit préparer un emplacement pour un autel et y pleurer, le regard tourné vers l’état. Il doit porter ses vêtements de dessus et de dessous, ainsi que sa casquette, entièrement blancs ; retirer son col (ornemental), porter des chaussures de cuir non tanné, avoir une couverture de fourrure blanche (de chien) pour sa traverse, et laisser la crinière de ses chevaux nue. Il ne doit ni se couper les ongles ni la barbe, ni faire d’offrande lors de ses repas (de rechange). Il ne doit dire à personne qu’il n’est pas coupable, ni se laisser approcher par aucune de ses femmes. Au bout de trois mois, il reprendra sa tenue habituelle. 21. Lorsqu’un grand ou un autre officier rencontre le dirigeant de l’État (auprès duquel il a été envoyé), si ce dernier lui présente ses condoléances pour les difficultés de son voyage, il doit se retirer pour éviter de recevoir l’honneur, puis s’incliner deux fois, la tête à terre. Si le dirigeant le rencontre (devant la porte) et s’incline devant lui, il doit se retirer pour éviter de recevoir l’honneur, et ne pas oser lui rendre la révérence.
11. 22. Lorsque des officiers, grands ou autres, s’entretiennent, même s’ils ne sont pas de même rang, si l’hôte respecte la valeur supérieure de son invité, il doit d’abord s’incliner devant lui ; et si l’invité respecte la valeur supérieure de son hôte, il doit d’abord s’incliner. 23. Dans tous les cas, sauf lors de visites de condoléances à l’occasion d’un décès, et lors de la rencontre avec le dirigeant de son État, les parties doivent s’assurer de se rendre la révérence. Lorsqu’un officier important a un entretien avec le dirigeant d’un autre État, ce dernier doit s’incliner en signe d’honneur (du message qu’il apporte) ; lorsqu’un officier a un entretien avec un officier important (de cet État), ce dernier doit s’incliner devant lui de la même manière. Lorsque deux personnes se rencontrent pour la première fois dans leur propre État, (au retour de mission de l’un), l’autre, en tant qu’hôte, doit s’incliner en signe de reconnaissance (du service). Un dirigeant ne s’incline pas devant un officier (simple) ; mais s’il s’agit d’un officier d’un autre État, il doit s’incliner devant son arc. Un grand officier doit rendre la révérence à n’importe lequel de ses officiers, aussi bas soit-il. Les hommes et les femmes ne se saluent pas (?)[1:42].
12. 24. Le souverain d’un État, lors d’une chasse printanière, n’encerclera pas un fourré marécageux, ni les grands officiers ne tenteront de surprendre un troupeau entier, ni ne prendront de jeunes animaux ou d’œufs. 25. Les mauvaises années, lorsque le grain de la saison n’est pas mûr, le souverain, lors de ses repas, ne fera pas l’offrande (habituelle) des poumons[1:43], et ses chevaux ne seront pas nourris de grain. Sa route spéciale ne sera pas maintenue propre et balayée[2:33], et lors des sacrifices, ses instruments de musique ne seront pas suspendus à leurs supports. Les grands officiers ne mangeront pas de mil à gros grains ; et (les autres) officiers n’auront pas de musique (même) à boire. 26. Sans raison (triste), un souverain ne laissera pas les pierres précieuses (pendues à sa ceinture) quitter sa personne, ni un grand officier retirer son pupitre, ni un officier (inférieur) ses luths.
13. 27. Lorsqu’un officier présente quelque chose au dirigeant de son État, et qu’un autre jour le dirigeant lui demande : « Où avez-vous trouvé cela ? », il s’inclinera deux fois, la tête contre terre, et répondra ensuite[3:22].
14. 28. Lorsqu’un haut fonctionnaire souhaite sortir de l’État pour affaires privées, il doit demander la permission et, à son retour, présenter une offrande. Un officier (inférieur) dans des circonstances similaires doit également demander la permission et, à son retour, annoncer son retour. Si le souverain les excuse pour leurs peines, ils doivent s’incliner. S’il les interroge sur leur voyage, ils doivent s’incliner et répondre ensuite.
15. 29. Quand le dirigeant d’un État se propose de le quitter, ils doivent l’en empêcher en lui disant : « Pourquoi abandonnes-tu les autels des esprits de la terre et du blé ? » (Dans le cas similaire d’un) grand officier, ils doivent dire : « Pourquoi abandonnes-tu le temple de tes ancêtres ? » Dans celui d’un officier (inférieur), ils doivent dire : « Pourquoi abandonnes-tu les tombes (de tes ancêtres) ? » Un dirigeant doit mourir pour ses autels ; un grand officier, avec l’armée (qu’il commande) ; un officier inférieur, pour sa charge.
16. 30. Comme il règne sur tout, sous le ciel, (le roi) est appelé « Le fils du Ciel[1:44]. » Comme il reçoit à la cour les princes féodaux, leur assigne leurs différentes fonctions, distribue (les lois et ordonnances) du gouvernement et emploie les services des personnes compétentes, il se nomme lui-même « Moi, l’homme unique[2:34]. » 31. Lorsqu’il monte par les marches orientales et préside à un sacrifice, s’il est personnel pour lui et sa famille[3:23], son titre est : « Moi, un tel, le roi filial » ; s’il est extérieur à lui-même[4:7], « Moi, un tel, le roi héritier ». Lorsqu’il rend visite aux princes féodaux[5:5] et envoie annoncer (sa présence) aux esprits (de leurs collines et de leurs ruisseaux), on dit : « Voici celui-ci, un tel, qui est roi par (la grâce du) Ciel. » 32. Sa mort est annoncée par ces mots : « Le roi par (la grâce du) Ciel est tombé[1:45]. » En rappelant (son esprit), ils disent : « Reviens, ô fils du Ciel[2:35]. » Lorsque l’annonce est faite (à tous les États) du deuil pour lui, il est dit : « Le roi par (la grâce du) Ciel est monté très haut[3:24]. » Lorsque sa place lui est donnée dans le temple ancestral et que sa tablette spirituelle est dressée, il y est appelé « le dieu[4:8]. » 33. Le fils du Ciel, tant qu’il n’a pas quitté son deuil, s’appelle lui-même « Moi, le petit enfant ». De son vivant, il est appelé ainsi ; et s’il meurt (pendant ce temps), il continue d’être désigné ainsi.
1. Le fils du Ciel a sa reine, ses compagnes, ses femmes de famille et ses dames d’honneur. (Celles-ci) constituent son épouse et ses concubines[1:46].
2. 2. Le fils du Ciel nomme les officiers de l’institution du Ciel[2:36], la préséance parmi eux appartenant aux six grands : le Grand-gouverneur ; le Grand-ministre du temple ancestral ; le Grand-historiographe ; le Grand-ministre des prières ; le Grand-ministre de la justice ; et le Grand-divin. Ceux-ci sont les gardiens et les surintendants des six départements des statuts. 3. Les cinq officiers (administratifs) du fils du Ciel sont : le ministre de l’instruction ; le ministre de la guerre ; le [1:47] ministre des travaux ; le ministre des offices ; et le ministre du crime. Ceux-ci président la multitude dans (chacune de) leurs cinq charges. 4. Les six trésors du fils du Ciel sont sous la responsabilité du surintendant des terres ; du surintendant des bois ; du surintendant des eaux ; du surintendant de l’herbe ; du surintendant des articles de travail ; et le surintendant des marchandises. Ceux-ci président les six départements dont ils ont la charge. 5. Les six manufactures du fils du Ciel sont sous la garde (des surintendants) des ouvriers de la terre ; des ouvriers du métal ; des ouvriers de la pierre ; des ouvriers du bois ; des ouvriers des (peaux d’)animaux ; et des ouvriers des brindilles. Ceux-ci président les six départements des magasins. 6. Lorsque les cinq officiers donnent leurs contributions, on dit qu’ils « présentent leurs offrandes[1:48] ».
3. 7. Parmi les cinq officiers, les présidents[2:37] sont les plus importants, chargés de la surveillance des quartiers (du royaume). Dans tout message qu’ils transmettent au fils du Ciel, ils sont appelés « ministres du fils du Ciel ». S’ils portent le même nom de famille que lui, il les appelle « oncles paternels » ; s’ils portent un nom différent, « oncles maternels ». Pour les princes féodaux, ils se désignent eux-mêmes comme « les anciens du fils du Ciel ». Hors de leurs États, ils sont appelés « duc » ; dans leurs États, « souverain ». 8. Le prince principal de chacune des neuf provinces, lorsqu’il entre dans l’État du fils du Ciel, est appelé « pasteur ». S’il porte le même nom de famille que lui, le fils du Ciel l’appelle « mon oncle paternel » ; s’il porte un nom différent, « mon oncle maternel ». Hors de ses États, il est appelé « marquis » ; 9. Les (chefs) parmi (les tribus sauvages) des Î à l’est, des Tî au nord, des Zung à l’ouest et des Man au sud, aussi grands que soient (leurs territoires), sont appelés « comtes ». Dans ses propres territoires, chacun s’appelle lui-même « l’indigne » ; en dehors d’eux, « l’ancien du roi ». 10. N’importe lequel des princes de leurs diverses régions[1:49], en entrant dans l’état de fils du Ciel, est appelé « telle ou telle personne ». En dehors de celui-ci, il est appelé « comte » et s’appelle lui-même « le solitaire ».
4. 11. Lorsque le fils du Ciel se tient dos à l’écran orné de figures de haches, et que les princes se présentent devant lui, le visage tourné vers le nord, on parle de kin (audience d’automne). Lorsqu’il se tient au point (habituel) (de réception) entre la porte et l’écran, et que les ducs ont le visage tourné vers l’est, et les princes féodaux le visage tourné vers l’ouest, on parle de Khâo (audience de printemps)[2:38]. 12. Lorsque des princes féodaux se rencontrent à un endroit et à une heure non convenus à l’avance, l’entrevue est appelée « réunion ». Lorsqu’ils se tiennent dans un lieu ouvert convenu à l’avance, on parle d’« assemblée ».
Lorsqu’un prince envoie un haut officier s’enquérir d’un autre, on parle de « message d’enquête amicale ». Lorsqu’il y a un engagement de foi mutuelle, on parle de « déclaration solennelle ». Lorsqu’ils utilisent une victime, on parle d’« alliance ». 13. Lorsqu’un prince féodal est sur le point d’être présenté au fils du Ciel, on l’annonce comme « votre sujet un tel, prince de tel État ». Il se présente au peuple comme « l’homme de peu de vertu ». 14. S’il est en deuil (de son père), il est qualifié de « fils aîné légitime, orphelin » ; s’il participe à un sacrifice dans son temple ancestral, de « fils filial, prince de tel État, prince un tel ». S’il s’agit d’un autre sacrifice ailleurs, on parle de « un tel, prince de tel État, le lointain descendant ». 15. Sa mort est décrite par le personnage pendu (disparu). En rappelant (son esprit), on dit : « Revenez, monsieur un tel. » Lorsqu’il a été enterré et que (son fils) est présenté au fils du Ciel, l’entrevue, (bien que spéciale), est dite « du même genre que les entrevues habituelles ». Le titre honorifique qui lui a été donné est (également) dit être « de la manière habituelle ». 16. Lorsqu’un prince envoie un message à un autre, le messager se présente comme « l’ancien de mon pauvre souverain ».
5. 17. Le comportement du fils du Ciel doit être caractérisé par la majesté ; celui des princes, par la gravité ; celui des grands officiers, par un calme réglé ; celui des officiers (inférieurs), par une vigilance aisée ; et celui du peuple, par la simplicité et l’humilité.
6. 18. La compagne du fils du Ciel est appelée « la reine » ; celle d’un prince féodal, « l’aide » ; celle d’un grand officier, « la servante » ; celle d’un officier (inférieur), « la servante » ; et celle d’un homme du commun, « la compagne[1:50]. » 19. Un duc et (l’un des) princes féodaux avaient leur aide, et leurs femmes honorables, (qui) étaient leurs compagnes et concubines. L’aide s’appelait, devant le fils du Ciel, « la servante âgée » ; et devant le prince (d’un autre État), « la petite et indigne dirigeante ». Devant son propre dirigeant, elle s’appelait « la petite servante ». Des femmes honorables jusqu’aux membres inférieurs (chaque membre du harem) s’appelait « votre servante ».
7. 20. Fils et filles s’appelaient leurs parents par leur nom. Un grand officier de n’importe quel État, entrant dans l’État du Fils du Ciel, était appelé « l’officier de tel ou tel État » et se faisait appeler « votre ministre auxiliaire ». Hors de (son propre État), on l’appelait « monsieur » ; et dans cet État, « l’ancien de notre pauvre souverain ». Un messager (de n’importe quel État) s’appelait « untel ».
8. 21. On ne doit pas dire du fils du Ciel qu’il « sort (de son État)[2:39]. » On ne doit pas appeler un prince féodal par son nom de son vivant. (Quand l’une ou l’autre de ces choses est faite), c’est parce que l’homme supérieur[3:25] ne fera pas cas de la méchanceté. On nomme un prince qui perd son territoire, ainsi que celui qui détruit (un autre État gouverné par) des seigneurs du même nom que lui.
2. 3. En comparant des hommes (différents), nous ne pouvons le faire que lorsque leurs (circonstances et conditions) sont de la même classe. [1:51]
3. 4. Lorsqu’on s’enquiert de l’âge du fils du Ciel, la réponse devrait être : « J’ai entendu dire qu’il a commencé à porter une robe de tant de pieds de long[1:52]. » À une question similaire concernant le dirigeant d’un État, la réponse devrait être : « Il est capable d’assister aux offices dans le temple ancestral et aux autels des esprits de la terre et du grain », s’il est adulte ; et, s’il est encore jeune, « Il n’est pas encore capable d’assister aux offices dans le temple ancestral et aux autels des esprits de la terre et du grain. » À une question concernant le fils d’un grand officier, la réponse, s’il est adulte, devrait être : « Il est capable de conduire ; » et, s’il est encore jeune, « Il n’est pas encore capable de conduire. » À une question concernant le fils d’un officier (ordinaire), la réponse, s’il est adulte, devrait être : « Il peut transmettre une salutation ou un message ; » et, s’il est encore jeune, « Il ne peut pas encore gérer une telle chose. » À une question sur le fils d’un homme ordinaire, la réponse, s’il est adulte, devrait être : « Il est capable de porter (un fagot de) bois de chauffage ; » et, s’il est encore jeune, « Il n’est pas encore capable de porter (un tel fagot). » 5. Lorsqu’on s’enquiert de la richesse du dirigeant d’un État, la réponse devrait être donnée en indiquant l’étendue de son territoire et les productions de ses collines et de ses lacs. À une question similaire sur un grand officier, il faudrait dire : « Il a les terres qui lui sont attribuées et est soutenu par le travail (de son peuple). Il n’a pas besoin d’emprunter les vases ou les vêtements pour ses occasions sacrificielles. » À la même question sur un officier (ordinaire), la réponse devrait être en donnant le nombre de ses chariots ; et à celle sur un homme ordinaire, en indiquant le nombre d’animaux qu’il garde.
4. 6. Le fils du Ciel sacrifie (ou présente des oblations) au Ciel et à la Terre[1:53] ; aux (esprits présidant aux) quatre quartiers ; aux (esprits des) collines et des rivières ; et offre les cinq sacrifices de la maison, tous au cours de l’année. Les princes féodaux présentent des oblations, chacun à (l’esprit présidant à) son propre quartier ; aux (esprits de) ses collines et rivières ; et offrent les cinq sacrifices de la maison, tous au cours de l’année. Les grands officiers présentent les oblations des cinq sacrifices de la maison, tous au cours de l’année. (D’autres) officiers présentent des oblations à leurs ancêtres[2:40]. 7. Il ne faut pas avoir la prétention de reprendre un sacrifice qui a été aboli (par une autorité compétente)[3:26], ni d’en abolir un qui a été ainsi établi. Un sacrifice qu’il n’est pas convenable d’offrir, et qui est pourtant offert, est appelé un sacrifice licencieux. Français Un sacrifice licencieux n’apporte aucune bénédiction. 8. Le fils du Ciel utilise un bœuf d’une seule couleur, pur et sans mélange ; un prince féodal, un bœuf gras ; un Grand officier, un bœuf choisi pour l’occasion ; un officier (ordinaire), un mouton ou un cochon. 9. Le fils d’un membre inférieur du harem ne peut pas offrir le sacrifice (à son grand-père ou à son père) ; si (pour une raison quelconque) il doit le faire, il doit le signaler au fils honoré, (le chef de famille). 10. Selon les « règles pour tous les sacrifices dans le temple ancestral », le bœuf est appelé « la créature au grand pied » ; le cochon, « les soies dures » ; un cochon de lait, « l’engraissé » ; un mouton, « le poil doux » ; un coq, « la voix forte » ; un chien, « l’offrande de soupe » ; un faisan, « les orteils larges » ; un lièvre, « le clairvoyant » ; Les tiges de chair séchée, « les oblations exactement coupées » ; le poisson séché, « l’oblation bien réfléchie » ; le poisson frais, « l’oblation directe ». L’eau est appelée « le pur nettoyant » ; les spiritueux, « la coupe claire » ; le millet, « la masse parfumée » ; le millet à gros grains, « le (grain) parfumé » ; le millet sacrificiel, « le grain brillant » ; le riz, « le légume admirable » ; les oignons verts, « les racines riches » ; le sel, « la substance saline et saumâtre » ; le jade, « le jade admirable » ; et les soies, « les soies exactes ».
5. 11. La mort du fils du Ciel est exprimée par pang (est tombé) ; celle d’un prince féodal, par hung (s’est écrasé) ; celle d’un grand officier, par zû (a pris fin) ; celle d’un officier (ordinaire), par pû lû (n’est plus rémunéré) ; et celle d’un homme ordinaire, par sze (est décédé). (Le cadavre) sur le divan est appelé shih (le couché), lorsqu’il est mis dans le cercueil, cela est appelé kiû (être dans la longue demeure). 12. (La mort d’) un oiseau ailé est exprimée par hsiang (est tombé) ; celle d’un quadrupède, par zhze (est désorganisé). La mort d’un ennemi au combat est appelée ping (est tué par l’épée).
6. 13. En leur sacrifiant, un grand-père est appelé « le grand-père souverain » ; une grand-mère, « la grand-mère souveraine » ; un père, « le père souverain » ; une mère, « la mère souveraine » ; un mari, « le modèle souverain ». 14. De leur vivant, les noms de père (fû), mère (mû) et épouse (khî) sont utilisés ; lorsqu’ils sont morts, ceux de « celui qui est accompli (khâo) », « celui qui correspond (pî) » et « celui qui est honoré (pin). » La mort dans la vieillesse est appelée « un cours achevé (zû) » ; une mort prématurée, « être sans salaire (pû lû).
7. 15. Le fils du Ciel ne regarde pas une personne au-dessus de son col ou en dessous de sa ceinture ; le chef d’un État la regarde un peu plus bas (que le col) ; un grand officier, dans l’axe de son cœur ; et un officier ordinaire, à moins de cinq pas de distance. Dans tous les cas, les regards dirigés vers le haut, vers le visage, dénotent l’orgueil, et vers le bas, la tristesse ; dirigés de travers, ils dénotent la méchanceté.
8. 16. Lorsque le souverain ordonne (une affaire particulière) à un grand officier ou à un autre officier, il doit s’en acquitter assidûment ; dans leurs bureaux, parler (uniquement) des affaires officielles ; au trésor, des affaires du trésor ; aux arsenaux, des affaires de l’arsenal ; et à la cour, des affaires de la cour. 17. À la cour, il ne faut pas parler de chiens et de chevaux. Une fois l’audience terminée, et que l’on regarde autour de soi, si l’on n’est pas attiré par quelque chose d’étrange, il doit avoir d’étranges pensées en tête. Si l’on continue à regarder autour de soi après la fin des affaires de la cour, un homme supérieur le déclarera inculte. À la cour, la conversation doit se dérouler selon les règles de la bienséance ; chaque question doit être posée ainsi, et chaque réponse doit être donnée ainsi.
9. 18. Pour les grands divertissements[1:54], il ne faut pas consulter la carapace de tortue, ni faire de grands étalages de richesses.
10. 19. En guise de cadeaux d’introduction, le fils du Ciel utilise des esprits de millet noir ; les princes féodaux, leurs symboles de jade ; un haut ministre, un agneau ; un grand officier, une oie ; un officier (ordinaire), un faisan ; un homme du commun, un canard. Les garçons doivent apporter leur objet et se retirer. En rase campagne, à l’armée, on n’utilise pas de tels présents ; un gland de poitrail de cheval, un brassard d’archer ou une flèche peuvent faire l’affaire. Pour ces présents, les femmes utilisent des fruits de l’hovenia dulcis ou du noisetier, des chapelets de viande séchée, des dattes de jujube et des châtaignes.
11. 20. En présentant une fille pour (le harem du) fils du Ciel, il est dit : « Ceci est pour compléter les pourvoyeurs de fils pour vous » ; pour celui du dirigeant d’un État, « Ceci est pour compléter les pourvoyeurs de vos spiritueux et de vos sauces » ; pour celui d’un Grand officier, « Ceci est pour compléter le nombre de ceux qui aspergent et balayent pour vous ».
[2:41] : La deuxième phrase ici est difficile à interpréter, et les critiques diffèrent beaucoup quant à son traitement. La version de Zottoli est : « Si e dorso vel latere transverso ore (supérieur) eloquatur ei, tunc obducto ore responsebit ».
Ch. 1. 1-4, décrit la manière dont un jeune homme balaie pour un aîné et porte et place ses nattes. 2. 5-7, se rapporte à l’hôte et à l’invité. 3. 8-19, parle d’un jeune homme, en particulier d’un élève, au service de ses aînés. 4. 20-26, parle de sa manière de servir un supérieur. 5. 27-29, parle des chaussures lors des visites. 6. 30-39, donne des règles sur le fait de ne pas s’immiscer dans les affaires privées des gens et d’éviter, entre hommes et femmes, ce qui pourrait susciter des soupçons. 7. 40, est un message de félicitations à un ami pour son mariage. 8: 41, parle de considération pour les pauvres et les personnes âgées. 9. 42-46, donne des règles pour nommer les fils et les filles. 10. 47-51, décrit la disposition des plats et le comportement de l’hôte et des invités lors d’un divertissement. 11. 52, un jeune homme et son hôte mangent ensemble. 12. 53, montre comment les gens mangent ensemble. 13. 54-58, traite des choses à éviter en mangeant. 14. 59, montre l’hôte et son invité à la fin du repas. 15. 60, un jeune homme et un aîné boivent ensemble. 16. 61, traite d’un cadeau d’un aîné. 17. 62, montre comment le noyau d’un fruit offert par un aîné doit être traité en sa présence. 18. 63, 64, traitent des cadeaux offerts par le souverain lors d’un festin et de leur utilisation. 19. 65, traite d’un souverain demandant à un serviteur de partager un festin. 20. 66, traite de l’utilisation des baguettes dans la soupe. 21. 67, donne les règles pour éplucher un melon pour le souverain et les autres.
[1:55] : Ici, et à quelques autres endroits, on trouve le deuxième pronom personnel, comme si le texte était composé de sources différentes. J’ai cependant traduit comme si nous n’avions que la troisième personne.
[1:56] : Comme primus, prima ; secundus, secunda, etc.
[1:57] : Ceci donne les raisons des instructions du paragraphe suivant. Nous présentons nos condoléances aux vivants - pour les consoler ; pour les morts, nous n’avons qu’à exprimer notre chagrin pour notre propre perte. La traduction de P. Zottoli est : « Vivis computatur subsequens meurt ; mortuo computatur praecedens meurt ; » et il dit dans une note : « Vivorum luctus incipit quarta a morte die, et praecedente die seu tertia fit mortui in feretrum depositio ; luctus igitur et depositio, die intercipiuntur; haec precedit ille subsequetur. Cela fait suite à de nombreuses critiques, depuis Kang Khang-khang jusqu’en bas ; mais cela fait une grande violence au texte. J’ai suivi le point de vue des éditeurs de Khien-lung.
[3:27] : Un troupeau d’oies vole en ordre régulier et symbolise des lignes de chars et de cavaliers. Khung Ying-tâ observe que les chars étaient utilisés sur le terrain avant la cavalerie, et que la mention de cavaliers évoque ici la fin de la dynastie Kin. L’un des premiers exemples de chevauchée se trouve dans le Zo Kwan, vers 517 av. J.-C.
[2:42] : Courant autrefois comme aujourd’hui, mais considéré comme indigne d’un dirigeant. Ainsi, Wang Tâo. Voir aussi le dictionnaire Khang-hsî ### sous (kî).
[2:43] :p. Zottoli traduit ce paragraphe par : « Deferens gemmas, si eae habent sustentaculum, tunc apertam indues diploidem ; si non habent sustentaculum, tunc clausam.’ Le texte n’est pas facile à interpréter ; et les commentaires, très diffus, ne sont pas encore clairs.
[2:44] : Une expression d’humilité telle qu’elle est utilisée par lui-même : « Moi, qui ne suis qu’un homme » ; telle qu’elle est utilisée de lui : « Celui qui est l’unique homme ».
Au lieu de « pour de grands divertissements », p. Zottoli a « summo sacrificio » ; mais les éditeurs de Khien-lung décident en faveur du sens que j’ai suivi. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Le roi offrit tous les sacrifices mentionnés dans ce paragraphe. Les autres parties n’offrirent que ceux qui leur étaient assignés ici, et les sacrifices furent accordés à ceux de rang inférieur. Les cinq sacrifices de la maison seront présentés au lecteur au Livre IV et ailleurs. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
L’« autorité appropriée » serait les statuts de chaque dynastie. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
La tablette spirituelle était un morceau de bois rectangulaire, dans le cas d’un roi, d’une coudée et de deux pouces de long, censé être un lieu de repos pour l’esprit lors des services religieux dans le temple. Mang dit que le roi défunt était désormais traité comme « un esprit céleste » — il était désormais déifié. p. Zottoli traduit ici le caractère — Tî — par imperator ; mais il n’y avait pas d’« empereur » en Chine à cette époque. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
L’action de Dze-lû dans les Analectes 9, 5. 4, est citée comme un exemple concret de cette violation de la règle. ↩︎ ↩︎
L’« homme supérieur » ici doit être un officier, probablement le chef d’un clan ou d’une famille. L’esprit de ce chapitre ne transparaît-il pas encore dans la réticence des émigrants de Chine à oublier les coutumes de leur pays et à apprendre celles d’autres pays ? ↩︎