Introduction | Page de titre | Shih King : Odes du Temple et de l'Autel : II. Les Odes Sacrificielles de Kâu |
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Ces Odes de Shang constituent le dernier livre des éditions ordinaires du Shih. Je les ai placées ici en premier lieu, car ce sont les pièces les plus anciennes du recueil. Il n’en existe que cinq.
Les souverains de la dynastie des Shang, qui occupèrent le trône de 1766 à 1123 av. J.-C., et dont la lignée descendait de Hsieh, apparaissent dans le Shû comme ministre de l’Instruction de Shun. Par Yâo ou par Shun, Hsieh fut investi de la principauté de Shang, correspondant au petit département ainsi nommé dans le Shen-hsî. Quatorzième descendant de lui, Thien-Yî, plus connu sous le nom de Khăng Thang, ou Thang le Réussi, détrôna le dernier descendant de la lignée de Hsiâ et fonda une nouvelle dynastie. Nous le rencontrons d’abord à une distance considérable du fief ancestral (qui, cependant, donna son nom à la dynastie), ayant pour capitale le Pô méridional, qui semble correctement correspondre à l’actuel district de Shang-_kh_iû, dans le département de Kwei-teh, Ho-nan. Parmi les vingt-sept souverains qui succédèrent à Thang, trois se distinguèrent particulièrement : Thâi Kiâ, son petit-fils et successeur (1753 av. J.-C. à 1721), qui reçut le titre de Thai Ȝung ; Thai Mâu (1637 av. J.-C. à 1563), canonisé sous le nom de Kung Ȝung ; et Wû-ting (1324 à 1266 av. J.-C.), connu sous le nom de Kâo Ȝung. Les sanctuaires de ces trois souverains et celui de Thang conservèrent leur place dans le temple ancestral après leur construction, et si toutes les odes sacrificielles de la dynastie avaient été préservées, la plupart d’entre elles auraient été à la gloire de l’un ou l’autre des quatre. Or, il se trouve qu’au moins toutes les odes dont Thai Ȝung était le sujet furent perdues ; et des autres, nous ne possédons que la petite partie mentionnée plus haut.
Comment se fait-il que nous possédions ces éléments ? Le récit suivant, dans les Récits des États, compilés probablement par un contemporain de Confucius, nous le rapporte. Le comte de Wei fut fait duc de Song par le roi Wû de Kâu, comme le rapporte le Shû, V, viii, pour y perpétuer les sacrifices de la maison de Shang ; mais le gouvernement de Song tomba par la suite en désordre, et les monuments commémoratifs de la dynastie furent perdus. À l’époque du duc Tâi (799 à 766 av. J.-C.), l’un de ses ministres, Kăng-khâo, ancêtre de Confucius, reçut du Grand Maître de Musique de la cour de Kâu douze [ p. 304 ] des odes sacrificielles de Shang, qu’il rapporta à Song, où elles furent utilisées pour sacrifier aux anciens rois Shang. On suppose que sept d’entre elles furent perdues par la suite, avant la constitution du recueil des Shih.
[^318].
APPROPRIÉ À UN SACRIFICE À THANG, LE FONDATEUR DE LA DYNASTIE SHANG, S’ATTAQUANT PARTICULIÈREMENT À LA MUSIQUE ET À LA RÉVÉRENCE AVEC LESQUELLES LE SACRIFICE A ÉTÉ ACCOMPLI.
Nous ne pouvons pas dire par lequel des rois Shang le sacrifice mentionné ici fut accompli en premier. Il est simplement présenté comme un « descendant de Thang ». L’ode semble avoir été composée par quelqu’un, probablement un membre de la maison royale, ayant participé à la cérémonie.
Que c’est admirable ! Que c’est complet ! Ici sont installés nos tambours à main et nos tambours. Les tambours résonnent harmonieusement et bruyamment, pour le plus grand plaisir de notre méritant ancêtre [^319].
Le descendant de Thang l’invite avec cette musique, afin qu’il puisse nous apaiser par la réalisation de nos pensées [^320]. Profond est le son de nos tambours à main [ p. 305 ] et de nos tambours ; les flûtes résonnent d’une voix stridente ; toutes harmonieuses et se fondant ensemble, selon les notes du joyau sonore. Oh ! majestueux est le descendant de Thang ; très admirable est sa musique.
Les grosses cloches et les tambours emplissent l’oreille ; les diverses danses sont exécutées avec grandeur [^321]. Nous avons les admirables visiteurs [^322], qui sont ravis et ravis.
Depuis toujours, avant notre époque, les premiers hommes nous ont donné l’exemple : comment être doux et humble du matin au soir, et être respectueux dans l’accomplissement du service.
Qu’il considère nos sacrifices d’hiver et d’automne [^323], (Ainsi) offerts par le descendant de Thang !
PROBABLEMENT COMME LA DERNIÈRE ODE, APPROPRIÉE À UN SACRIFICE À THANG, S’ATTENDANT SUR LES ESPRITS, LA SOUPE ET LA GRAVITÉ DU SERVICE, ET SUR LES PRINCES ASSISTANTS.
Nous ne pouvons pas non plus dire par lequel des rois Shang cette ode fut utilisée en premier. Kû Hsî dit que l’objet du sacrifice était Thang. La préface l’attribue à Thâi Mâu, le Roi Ȝung, ou deuxième des trois « Honorés ». Mais il n’y a pas un seul mot à la louange du Roi Ȝung, et l’« ancêtre méritant » du premier vers est indéniable. Plus clairement encore que dans le cas de l’ode précédente, celle-ci semble avoir été prononcée par quelqu’un ayant pris part au service, car au vers 4, il s’adresse au roi sacrifiant en l’appelant « toi ».
Ah ! ah ! notre méritant ancêtre ! Permanentes sont les bénédictions qui viennent de lui, conférées sans cesse ; — elles sont parvenues jusqu’à toi en ce lieu.
Les esprits purs sont dans nos vases, et la réalisation de nos pensées nous est accordée. Il y a aussi les soupes bien tempérées, préparées à l’avance, avec des ingrédients bien dosés. Par ces offrandes, nous invitions sa présence, sans un mot, sans dispute (inconvenante) (parmi les fidèles). Il nous bénira des sourcils de longévité, des cheveux gris et du visage ridé à l’infini.
Avec les moyeux de leurs roues ceinturés de cuir, et leurs jougs ornés, avec les huit cloches qui tintent au mors de leurs chevaux, (les princes) viennent assister aux offrandes [^324]. Nous avons reçu la mission dans toute sa grandeur, et du Ciel est descendue notre prospérité, des années fructueuses de grande abondance. (Notre ancêtre) viendra et profitera (de nos offrandes), et nous conférera un bonheur sans limite.
Qu’il considère nos sacrifices d’hiver et d’automne, (Ainsi) offerts par le descendant de Thang !
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CONVIENT À UN SACRIFICE DANS LE TEMPLE ANCESTRAL DE SHANG ; SPÉCIALEMENT DESTINÉ À HONNEUR AU ROI WÛ-TING.
Si cette ode n’était pas destinée à honorer Wû-ting, le Kâo Ȝung des Shang, nous ne pouvons expliquer sa mention répétée. Kû Hsî, cependant, dans sa note, ne dit rien de Wû-ting, mais simplement que la pièce appartenait aux sacrifices du temple ancestral, remontant la lignée des rois des Shang jusqu’à son origine et à son accession à la souveraineté du royaume. Il n’est pas du tout improbable que Kăng Hsüan pense que le sacrifice eut lieu la troisième année après la mort de Wû-ting et lui fut offert dans le temple de Hsieh, l’ancêtre de la dynastie Shang.
Le ciel a chargé l’hirondelle de descendre et de donner naissance à (le père de notre) Shang [^325]. (Ses descendants) ont habité dans le pays de Yin et sont devenus grands. (Puis) il y a longtemps, Dieu a désigné le Thang martial, pour réguler les frontières dans les quatre quartiers (du royaume).
(Dans ces) quartiers, il nomma les princes, et posséda majestueusement les neuf régions [^326]. Le [ p. 308 ] premier souverain de Shang [^327] reçut cette nomination sans aucun élément d’instabilité, et elle est (maintenant) détenue par le descendant de Wû-ting [^328].
Le descendant de Wû-ting est un souverain martial, à la hauteur de toutes les urgences. Dix princes, (venus) avec leurs bannières ornées de dragons, portent les grands plats de millet.
Le domaine royal de mille lî est le lieu où repose le peuple ; mais les frontières qui atteignent les quatre mers commencent là.
Des quatre mers [^329] ils viennent (à nos sacrifices) ; ils viennent en multitude. Le roi a le Ho pour frontière extérieure [1]. Que Yin [2] ait reçu la nomination (du Ciel) était tout à fait juste ; (son souverain) soutient toutes ses dignités.
CÉLÉBRANT HSIEH, L’ANCÊTRE DE LA MAISON DE SHANG ; HSIANG-THÛ, SON PETIT-FILS ; THANG, LE FONDATEUR DE LA DYNASTIE ; ET Î-YIN, MINISTRE EN CHEF ET CONSEILLER DE THANG.
On ne sait pas à quelle occasion ce morceau fut sacrifié. L’opinion la plus probable est celle de Mâo, selon laquelle il s’agissait du [ p. 309 ] « grand sacrifice Tî », lorsque le principal objet d’honneur était l’ancien Khû, le père de Hsieh, avec Hsieh comme corrélat, et tous les rois de la dynastie, ainsi que les premiers seigneurs de Shang, et leurs célèbres ministres et conseillers, auraient leur place au service. Je pense que c’est la plus ancienne des odes de Shang.
Les seigneurs de Shang étaient profondément sages, et depuis longtemps les présages (de leur dignité) étaient apparus.
Lorsque les eaux du déluge se répandirent largement, Yû organisa et divisa les régions du pays, et assigna aux grands états extérieurs leurs limites, avec leurs frontières s’étendant sur tout (le royaume). (Même) alors le chef de Sung commençait à être grand, et Dieu suscita le fils (de sa fille), et fonda (la lignée de) Shang [3].
Le roi des ténèbres exerçait une influence efficace [4]. Chargé d’un petit État, il commandait le succès : Chargé d’un grand État, il commandait le succès [5]. Il suivait ses règles de conduite sans erreur ; partout où il inspectait (le peuple), ils répondaient (à ses instructions [6]. (Alors vint) Hsiang-thû tout ardent [7], Et tous ceux qui se trouvaient dans les quatre mers, au-delà (des régions médianes), reconnaissaient ses restrictions.}
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La faveur divine ne le quitta pas (Shang), et Thang trouva l’objet idéal pour sa manifestation. Thang naquit à temps, et sa sagesse et sa révérence progressèrent chaque jour : son caractère exerça une influence brillante sur le Ciel pendant longtemps. Il révérait Dieu, et Dieu le désigna comme modèle pour les neuf régions.
Il reçut les insignes des États, petits et grands, qui dépendaient de lui comme les pendants d’une bannière : ainsi reçut-il la bénédiction du Ciel. Il n’était ni violent ni négligent, ni dur ni mou. Doucement, il répandit ses instructions, et toutes les dignités et toutes les richesses étaient concentrées en lui.
Il reçut le tribut des États, petits et grands, et les soutint comme un puissant coursier (chargeant son fardeau) : ainsi reçut-il la faveur du Ciel. Il déploya partout sa valeur, inébranlable, imperturbable, sans terreur, sans effroi : toutes les dignités étaient réunies en lui.
Le roi martial déploya sa bannière et saisit sa hache avec révérence. C’était comme un feu ardent que nul ne peut réprimer. La racine, avec ses trois pousses, ne pouvait faire aucun progrès, aucune croissance [8]. Les neuf régions furent efficacement sécurisées par Thang. Après avoir frappé les princes de Wei et de Kû, il s’en prit à Kün-wû et à Kieh de Hsiâ.
Autrefois, au milieu de la période (avant [ p. 311 ] Thang), il y eut un temps de tremblement et de péril [9]. Mais le Ciel le traita alors comme un fils, et lui envoya un haut ministre, à savoir Â-hăng [10], qui apporta son aide au roi de Shang.
CÉLÉBRANT LA GUERRE DE WÛ-TING CONTRE LE ROI ING-KHÛ, SON SUCCÈS ET LE BONHEUR ET LA VERTU GÉNÉRAUX DE SON RÈGNE ; — RÉALISÉ, PROBABLEMENT, LORSQU’UN TEMPLE SPÉCIAL ET PERMANENT FUT CONSTRUIT POUR LUI EN TANT QUE ROI « HAUT ET HONORÉ » DE SHANG.
Les dernières lignes indiquent que le temple fut construit à l’occasion que je lui attribue. Après la mort de Wû-ting, sa tablette spirituelle serait conservée dans le temple ancestral, et il participerait aux sacrifices saisonniers ; mais plusieurs règnes s’écouleraient avant qu’il soit nécessaire de prendre d’autres dispositions, afin que sa tablette ne soit pas retirée et que sa participation aux sacrifices ne soit pas interrompue. C’est pourquoi la composition de ce morceau a été attribuée à l’époque de Tî-yî, l’avant-dernier des rois Shang.
Rapide était l’énergie guerrière de (notre roi de) Yin, Et vigoureusement il attaqua le Roi-Khû [11]. [ p. 312 ] Il entra hardiment dans ses passages dangereux, Et rassembla les multitudes du Roi ing, Jusqu’à ce que le pays soit réduit sous une contrainte complète : Tel fut l’exploit mérité du descendant de Thang !
« Vous, peuple », dit-il, « du Roi Khû, habitez la partie sud de mon royaume. Autrefois, à l’époque de Thang le Réussi, même du Roi de Tî [12], ils n’osaient pas s’empêcher de venir avec leurs offrandes ; (leurs chefs) n’osaient pas s’empêcher de venir chercher reconnaissance [13] : telle est la règle régulière des Shang. »
Le ciel avait donné leurs nominations (aux princes), mais là où leurs capitales avaient été assignées dans la sphère des travaux de Yü, pour les affaires de chaque année, ils se présentaient devant notre roi [14], (en disant) : « Ne nous punissez pas et ne nous réprimandez pas ; nous n’avons pas été négligents dans notre agriculture. »
Quand le Ciel, par sa volonté, inspecte (le royaume), les gens du peuple sont à craindre. (Notre roi) ne montra aucune partialité (en récompensant), aucun excès (en punissant) ; il n’osa pas se permettre l’indolence : — ainsi fut établie sa nomination (établie)} [ p. 313 ] sur les États, et il assura magnifiquement son bonheur.
La capitale des Shang était pleine d’ordre, modèle pour toutes les régions du royaume. Sa renommée était glorieuse ; son énergie était éclatante. Il vécut longtemps et jouit de la tranquillité, et c’est ainsi qu’il nous préserve, nous, ses descendants.
Nous avons gravi la colline de King [15], où les pins et les cyprès poussaient symétriquement. Nous les avons abattus et transportés ici ; nous les avons taillés avec révérence à l’équerre. Longues sont les poutres de pin en saillie ; larges sont les nombreux piliers. Le temple était achevé, la paisible demeure (du roi martial de Yin).
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304:1 Le morceau est appelé le Nâ, car un caractère ainsi nommé constitue une partie importante de la première ligne. Ainsi, les morceaux du Shih reçoivent généralement leur nom d’un caractère ou d’une phrase qui y figure. Ce point ne sera pas abordé à nouveau. ↩︎
304:2 L’« ancêtre méritant » est Thang. Les sacrifices de la dynastie Shang commençaient par de la musique ; ceux des Kâu par des libations d’esprits parfumés ; dans les deux cas, le but était le même : attirer l’esprit ou les esprits sacrifiés et s’assurer de leur présence au service. Khăn Hâo (dynastie Ming) dit : « Les esprits défunts planent entre ciel et terre, et un son se fait entendre, emplissant l’air. C’est pourquoi, lors des sacrifices, le peuple Yin commençait par une interprétation musicale. » ↩︎
304:3 Le Lî Kî, XXIV, i, parr. 2, 3, nous dit que le sacrificateur, comme préliminaire au service, devait jeûner pendant quelques jours, et penser à la personne de son ancêtre, où il s’était tenu et assis, comment il avait souri et parlé, quels avaient été ses buts chéris, p. 305 ses plaisirs et ses délices ; et le troisième jour, il aurait une image complète de lui dans son esprit. Puis, le jour du sacrifice, lorsqu’il entrerait dans le temple, il lui semblerait le voir dans son sanctuaire, et l’entendre, tandis qu’il se promenait dans l’accomplissement du service. Ce vers semble indiquer la réalisation de tout cela. ↩︎
305:1 La danse est ainsi entrée dans le service comme accompagnement de la musique. Deux termes sont employés ; l’un désignant les mouvements propres à une danse de guerre, l’autre ceux propres à une danse de paix. ↩︎
305:2 Les visiteurs seraient les représentants des lignées de Hsiâ, Shun et Yâo. ↩︎
305:3 Deux des sacrifices saisonniers sont ainsi spécifiés, par synecdoque, pour tous les quatre. ↩︎
306:1 Ces lignes décrivent les princes féodaux qui étaient présents et assistaient au service sacrificiel. Le char de chacun était tiré par quatre chevaux attelés côte à côte, deux à l’intérieur et deux à l’extérieur, de chaque côté des mors desquels étaient fixées de petites clochettes. ↩︎
307:1 Le père de Shang est Hsieh, déjà mentionné. Sa mère était une fille de la Maison de l’ancien État de Song, et une concubine de l’ancien souverain Khû (2435 av. J.-C.). Selon Mâo, elle accompagna Khû, au moment de l’équinoxe de printemps, lorsque l’hirondelle fit son apparition, pour sacrifier et prier la première marieuse, et le résultat fut la naissance de Hsieh. Sze-mâ Khien et Kăng rendent la naissance de Hsieh plus merveilleuse encore : la dame se baignait en plein air, lorsqu’une hirondelle fit son apparition et laissa tomber un œuf qu’elle prit et avala ; et de là naquit Hsieh. Les éditeurs de l’édition impériale du Shih, de la dynastie actuelle, disent que nous ne devons pas croire les légendes ; l’important est de croire que la naissance de Hsieh fut spécialement ordonnée par le Ciel. ↩︎
307:2 « Les neuf régions » sont les neuf provinces dans lesquelles Yü a divisé le royaume. ↩︎
308:1 C’est-à-dire Thang. ↩︎
308:2 Si cette ode était utilisée, comme le suppose Kăng, dans la troisième année après la mort de Wû-ting, ce « descendant » serait son fils Zû-kang, 1265 à 1259 av. J.-C. ↩︎
308:3 Cette expression, qui apparaît également dans le Shû, indique que les premiers Chinois croyaient que leur pays s’étendait jusqu’à la mer, à l’est, à l’ouest, au nord et au sud. ↩︎
308:4 Kû Hsî Dit qu’il n’a pas compris cette ligne ; mais il y a des raisons dans le Ȝo Kwan de croire que King était le nom d’une colline dans la région où se trouvait la capitale de Shang. ↩︎
308:5 Nous avons vu dans le Shû que le nom Shang a fait place à Yin après l’époque de Pan-kăng, de 1401 à 1374 av. J.-C. Le règne de Wû-ting fut postérieur à celui de Pan-kăng. ↩︎
309:1 Cette ligne fait référence à la naissance de Hsieh, comme décrit dans l’ode précédente, et à son accession au trône de Shang. ↩︎