[ p. 183 ]
1:7:1
1:7:1:11. Il (l’Adhvaryu) éloigne les veaux (des vaches) avec une branche de parna [^420]. La raison pour laquelle il éloigne les veaux avec une branche de parna est la suivante. Lorsque la Gâyatrî vola vers Soma (la lune), un archer sans pieds la visant pendant qu’elle l’emportait coupa une des plumes (parna) soit de la Gâyatrî, soit du roi Soma [^421] ; et en tombant, elle devint un arbre parna (palâsa) ; d’où son nom parna. Puisse ce [ p. 184 ] qui était alors de nature Soma [^422] sois ici avec nous maintenant ! pense-t-il, et pour cette raison il chasse les veaux avec une branche de parna.
1:7:1:22. Cette (branche) il la coupe [1], avec la formule (Vâg. S. I, 1 a, b), ‘Pour la sève (je te coupe) ! Pour la moelle !’ — ‘pour la pluie’ veut-il dire, quand il dit ‘pour la sève’ ; et quand il dit ‘pour la moelle’, il veut dire ‘pour cette essence-nourriture qui jaillit de la pluie.’
1:7:1:33. Ils laissent alors les veaux rejoindre leurs mères. Il touche alors (chaque) veau (afin de l’éloigner de la vache), avec la formule (Vâg. S. I, 1 c), ‘Les vents, c’est vous !’ — car, en effet, c’est ce vent qui souffle ici [2], c’est ce (vent) qui fait gonfler toute la pluie qui tombe ici ; c’est lui qui fait gonfler ces (vaches) ; et pour cette raison il dit ‘les vents, c’est vous !’ Certains ajoutent ici la formule [3], ‘Vous vous approchez !’ mais qu’il ne dise pas cela, car par là un autre (un ennemi) s’approche (du sacrificateur).
1:7:1:44. Après avoir séparé l’une des mères de son veau, il la touche avec le texte (Vâg. S. I, I d) : « Que le divin Saviri vous anime — » car Saviri est en effet l’impulseur (prasavitri) des dieux : [ p. 185 ] « Puissent-ils, poussés par Saviri, préparer le sacrifice ! » pense-t-il, et c’est pour cette raison qu’il dit : « Que le divin Saviri vous anime ! »
1:7:1:55. ‘— À l’œuvre la plus glorieuse !’ car assurément le sacrifice est l’œuvre la plus glorieuse : donc, quand il dit ‘à l’œuvre la plus glorieuse !’, il veut dire ‘au sacrifice.’
1:7:1:66. ‘Faites grossir, vous les invincibles (ou inviolables), la part d’Indra !’ De la même manière qu’alors [4], prenant la nourriture sacrificielle (le riz), il l’annonce à la divinité, de même maintenant il annonce cela (libation de lait) à la divinité lorsqu’il dit ‘Faites grossir, vous les invincibles, la part d’Indra !’
1:7:1:77. ‘Sur vous qui êtes riches en progéniture, sur vous qui êtes exempts de souffrance et de maladie’ ; il n’y a rien d’obscur en cela ; ‘- aucun voleur, aucun méchant ne peut le dominer !’ - il veut dire par là, ‘que les mauvais esprits, les Rakshas, ne dominent pas sur vous !’ - ‘Puissent-vous être nombreux et constants envers ce seigneur du bétail !’ - il veut dire par là ‘puissiez-vous être nombreux avec ce sacrificateur, et ne pas l’abandonner.’
1:7:1:88. Il cache ensuite la branche sur le côté avant (est) soit de la maison Âhavanîya soit de la maison Gârhapatya, avec la formule (Vâg. S. I, 1 e), ‘Protégez le bétail du sacrificateur !’ il lui remet ainsi le bétail du sacrificateur pour protection au moyen du Brahman (écrit sacré).
1:7:1:99. Il y fixe une passoire (pavitram) [5], avec [ p. 186 ] la formule (Vâg. S. I, 2 a), « Tu es le moyen de purification de Vasu (ventilateur, passoire, pavitram) ! » Vasu, en effet, est le sacrifice : c’est pourquoi il dit : « Tu es le moyen de purification de Vasu ! »
1:7:1:1010. Cette nuit-là, il accomplit l’Agnihotra avec du gruau de riz (yavâgû). Ce lait, à savoir (qu’il trait cette nuit-là) a déjà été annoncé comme nourriture sacrificielle à une divinité (spéciale) ; par conséquent, s’il faisait l’offrande avec du lait, il offrirait à une divinité ce qui a été mis à part comme nourriture sacrificielle pour une autre divinité : c’est la raison pour laquelle, cette nuit-là, il accomplit l’Agnihotra avec du gruau de riz. Dès qu’ils ont accompli l’Agnihotra, le pot est prêt. Il (l’Adhvaryu) dit alors : « Annoncez qu’elle (la vache) a été lâchée (au veau) ! » Lorsqu’il (ou elle, le trayeur [6]) annonce : « Elle a été lâchée ! »
1:7:1:1111. Il pose le pot sur (le foyer de Gârhapatya), avec le texte (Vâg. S. I, 2 b, c) : « Tu es le ciel ! Tu es la terre ! » — il la loue et fait son éloge en disant ainsi : « Tu es le ciel ! Tu es la terre ! » — « Tu es le chaudron (gharma) de Mâtarisvan [7] ! » il en fait ainsi (un moyen de) sacrifice, et le pose comme s’il posait le [ p. 187 ] (pravargya-) chaudron (gharma) [8]. — « Tu es omnipotent ! Reste ferme par la loi suprême ! Ne vacille pas ! » — par là il le stabilise, le rend ferme. — « Que ton Seigneur du Sacrifice ne vacille pas ! » — le Seigneur du Sacrifice, sans aucun doute, est le sacrificateur, c’est donc pour le sacrificateur qu’il prie ainsi pour la stabilité.
1:7:1:1212. Il pose ensuite la passoire (sur le pot). Il la pose avec le haut tourné vers l’est, car l’est est la région des dieux ; ou avec le haut tourné vers le nord, car le nord est la région des hommes ; le moyen de purification (pavitram) est assurément ce (vent) qui souffle ici, il balaie ces mondes : qu’il la pose donc avec le devant vers le nord [9].
1:7:1:1313. De même qu’alors (c’est-à-dire lors du sacrifice du Soma) ils clarifient le roi Soma avec une passoire, de la même manière il clarifie maintenant (le lait) ; et puisque la passoire avec laquelle ils clarifient le roi Soma à cette occasion a sa frange dirigée vers le nord, qu’il la pose donc maintenant aussi avec le haut vers le nord.
1:7:1:1414. Il l’écrit, avec le texte (Vâg. S. I, 3 a), « Tu es le moyen de purification (pavitram) de Vasu ! » — Vasu, en effet, est le sacrifice : c’est pourquoi il dit : « Tu es le moyen de purification de Vasu ! Coulant en cent ruisseaux, coulant en mille ruisseaux ! » — il le loue et le fait l’éloge lorsqu’il dit : « Coulant en cent ruisseaux, coulant en mille ruisseaux. » [ p. 188 ] 1:7:1:1515. Il garde maintenant le silence tant que dure la traite des trois (vaches), car le sacrifice, sans aucun doute, est une parole : « Puis-je accomplir le sacrifice sans être dérangé ! » pense-t-il.
1:7:1:1616. Quand il (le lait de chacune des trois vaches) est versé (par le trayeur du seau en bois à travers la passoire dans le pot), il (l’Adhvaryu) le consacre en (chuchotant à chaque fois) la formule (Vâg. S. I, 3 b), ‘Que le divin Saviri te purifie avec les moyens de purification de Vasu, bien nettoyants et coulant en cent ruisseaux !’ car tout comme alors (au sacrifice du Soma) ils clarifient le roi Soma avec une passoire, ainsi il clarifie ainsi (le lait).
1:7:1:1717. Il dit alors (Vâg. S. I, 3-4) : « Lequel as-tu trait ? » « Un tel », répond le trayeur. « Celui-ci est Visvâyu (contenant toute vie) », dit-il (l’Adhvaryu). Il [10] demande alors à propos du deuxième : « Lequel as-tu trait ? » « Un tel », répond-il. « Celui-ci est Visvakarman (qui fait tout) », dit-il. Il demande alors à propos du troisième : « Lequel as-tu trait ? » « Un tel », répond-il. « Celle-ci est Visvadhâyas (qui soutient tout) », dit-il. La raison pour laquelle il demande ainsi est qu’il leur confère ainsi certaines énergies. Il trait trois (vaches), car trois sont ces mondes : il les rend ainsi aptes à ces mondes. Il est maintenant libre de parler. [ p. 189 ] 1:7:1:1818. Après avoir trait la dernière (vache), et après avoir versé une goutte d’eau dans le seau qu’il a fait utiliser au trayeur, et l’avoir remuée, il la verse (dans le lait) [11], pensant : « Ce qui restait de lait là, qu’il soit aussi ici ! » — (il le fait) pour la complétude de la sève ; Car lorsqu’il pleut ici, les plantes poussent, et lorsque les plantes sont mangées et que l’eau est bue, ce jus est produit : et donc (l’eau est versée au lait) pour la complétude de la sève. L’ayant ensuite retirée (du feu), il la coagule [12] : il la rend ainsi piquante (piquante) ; pour cette raison, il la coagule, après l’avoir retirée (du feu).
1:7:1:1919. Il le coagule, avec la formule (Vâg. S. I, 4 d), ‘Avec Soma je te coagule, la portion d’Indra !’ Tout comme dans une occasion précédente [13], en prenant de la nourriture sacrificielle pour une divinité, il l’annonce (à cette divinité), de la même manière il l’annonce maintenant à la divinité, en disant, ‘Toi, la portion d’Indra !’ En disant ‘avec Soma je te coagule’, il le rend acceptable aux dieux.
1:7:1:2020. Il le recouvre ensuite d’un récipient [14], la partie creuse vers le haut et contenant de l’eau, « de peur que les mauvais esprits, les Rakshas, ne le touchent d’en haut » ; car l’eau, en effet, est un coup de foudre ; c’est pourquoi [ p. 190 ] il chasse ainsi les mauvais esprits, les Rakshas, avec un coup de foudre : c’est la raison pour laquelle il le recouvre d’un récipient la partie creuse vers le haut et contenant de l’eau.
1:7:1:2121. Il le recouvre de la formule (Vâg. S. I, 4 e) : « Ô Vishnu, protège l’oblation ! » car Vishnu est en effet le sacrifice ; c’est pourquoi il remet ainsi cette nourriture sacrificielle au sacrifice pour sa protection : c’est pourquoi il dit : « Ô Vishnu, protège l’oblation ! »
1:7:2
1:7:2:11. En vérité, quiconque existe, en naissant, naît en dette envers les dieux, envers les Rishis, envers les pères et envers les hommes [15].
1:7:2:22. Car, dans la mesure où il est tenu de sacrifier, c’est pour cette raison qu’il naît comme (ayant) une dette envers les dieux : c’est pourquoi lorsqu’il leur sacrifie, lorsqu’il leur fait [ p. 191 ] des offrandes, il le fait (en acquittement de sa dette) envers eux.
1:7:2:33. Et de plus, dans la mesure où il est tenu d’étudier (le Véda), pour cette raison il est né comme (ayant) une dette envers les Rishis : c’est donc envers eux qu’il fait cela ; car celui qui a étudié (le Véda) ils l’appellent « le gardien du trésor des Rishis ».
1:7:2:44. De plus, dans la mesure où il est tenu de désirer une descendance, c’est pour cette raison qu’il naît en dette envers ses pères : c’est pourquoi, lorsqu’il a une lignée continue et ininterrompue, c’est pour eux qu’il fait cela.
1:7:2:55. De plus, dans la mesure où il est tenu de pratiquer l’hospitalité, c’est pour cette raison qu’il est né comme ayant une dette envers les hommes : ainsi, lorsqu’il les héberge, lorsqu’il leur offre de la nourriture, c’est (en acquittement de sa dette) envers eux qu’il le fait. Quiconque fait toutes ces choses, a rempli ses devoirs : par lui tout est obtenu, tout est conquis.
1:7:2:66. Et, en conséquence, dans la mesure où il est né comme (ayant) une dette envers les dieux, à cet égard, il les satisfait (ava-day) en sacrifiant ; et quand il fait des offrandes dans le feu, il les satisfait par là à l’égard de cette (dette) : par conséquent, tout ce qu’ils offrent dans le feu est appelé avadânam (portion sacrificielle) [16].
1:7:2:77. Or, cette (oblation) consiste en quatre coupes ; (la raison en est que) il y a ici d’abord la prière d’invitation (anuvâkyâ), puis la prière d’offrande (yâgyâ), puis l’appel vashat, et comme quatrième, la divinité à laquelle la nourriture sacrificielle est [ p. 192 ] (destinée) : car de cette manière les divinités dépendent des portions sacrificielles, ou les portions dépendent des divinités : d’où cette cinquième coupe (faite par certains), qui est superflue, car — pour qui doit-il la couper ? C’est pourquoi elle consiste en quatre coupes.
1:7:2:88. Mais une quintuple coupe a aussi lieu (chez certaines personnes) : quintuple est le sacrifice, quintuple la victime animale, et il y a cinq saisons dans l’année, — telle est la perfection de la quintuple coupe ; et celui, assurément, aura une progéniture et un bétail abondants pour qui, sachant cela, la quintuple coupe est faite. La quadruple coupe, cependant, est la (pratique) approuvée parmi les Kuru-Pañkâlas, et pour cette raison une quadruple coupe a lieu (chez nous [17]). [ p. 193 ] 1:7:2:99. Qu’il ne coupe qu’une quantité modérée ; car s’il coupait une grande quantité, il la rendrait humaine ; et ce qui est humain est néfaste au sacrifice. Qu’il n’en coupe donc qu’une quantité modérée, de peur de faire ce qui est néfaste au sacrifice.
1:7:2:1010. Après avoir fait une sous-couche de beurre (dans la cuillère guhû) et l’avoir coupée deux fois dans le havis, il verse ensuite du beurre dessus. Il y a, en effet, deux (sortes d’) oblations ; l’oblation de Soma étant l’une, et l’oblation de (ou plutôt, avec) du beurre étant l’autre. Or, l’une, à savoir l’oblation de Soma, est (une oblation) en elle-même ; et l’autre, à savoir l’oblation de beurre, est la même que l’offrande de havis (riz, lait, etc.) et l’offrande d’animaux [18] ; par conséquent, il en fait ainsi (le gâteau) du beurre, et par conséquent, du beurre est sur les deux côtés. Le beurre, sans aucun doute, est agréable au goût des dieux ; c’est pourquoi il le rend ainsi agréable aux dieux : c’est pour cela qu’il y a du beurre sur les deux côtés.
1:7:2:1111. La prière d’invitation (anuvâkyâ, f.), sans aucun doute, est là-bas (le ciel), et la prière d’offrande (yâgyâ, f.) est ceci (la terre) — ces deux-là sont des femelles. Avec chacune d’elles, le vashat-appel (vashatkâra, m.) forme une paire [19]. Or le vashat, en effet, [ p. 194 ] n’est autre que celui qui brûle (le soleil). Lorsqu’il se lève, il s’approche de là-bas (le ciel) ; et quand il se couche, il s’approche de cette (terre) : c’est pourquoi tout ce qui est engendré ici par ces deux-là, c’est par ce mâle qu’ils l’engendrent.
1:7:2:1212. Après avoir récité la prière d’invitation et prononcé la prière d’offrande [20], il prononce ensuite (paskât) la formule vashat ; car par derrière (paskât) le mâle s’approche de la femelle : ainsi, après avoir placé ces deux-là devant, il fait en sorte qu’ils soient approchés par ce mâle, le vashat. Pour la même raison, il doit faire l’offrande soit simultanément avec le vashat, soit (immédiatement) après que le vashat a été prononcé.
1:7:2:1313. Un vase des dieux, sans aucun doute, est ce vashat. De même qu’après avoir puisé, on verse (de la nourriture) dans un vase, ainsi ici. Si, d’un autre côté, on faisait l’offrande avant le vashat, elle serait perdue, tout comme le serait la nourriture qui tomberait à terre : c’est pourquoi on doit faire l’offrande soit simultanément au vashat, soit après qu’il ait été prononcé.
1:7:2:1414. Comme la semence est répandue dans le ventre maternel, ainsi en est-il ici. Si, au contraire, il faisait l’offrande avant le vashat, elle serait perdue, tout comme le serait la semence non répandue dans le ventre maternel. C’est pourquoi il doit aussi faire l’offrande soit en même temps que le vashat, soit après qu’il ait été prononcé.
1:7:2:1515. La formule invitatoire est sans aucun doute là-bas (ciel), et la formule d’offrande est ceci (terre). Le mètre gâyatrî est également ceci (terre), et le trishtubh [ p. 195 ] est là-bas (ciel) [21] Il récite le verset gâyatrî, récitant ainsi là-bas (ciel), car la formule invitatoire (anuvâkyâ) est là-bas (ciel). Il récite ceci (terre), car le verset gâyatrî (c’est-à-dire la formule d’offrande) est ceci (terre).
1:7:2:1616. Il présente ensuite l’offrande avec un verset trishtubh [22], la présentant ainsi au moyen de cette [ p. 196 ] (terre), car la formule d’offrande (yâgyâ) est ceci (terre). Là-bas (le ciel) il place le vashat, car là-bas (le ciel) est aussi le trishtubh. Ainsi, il fait de ces deux (ciel et terre) des compagnons de joug ; et ainsi ils se nourrissent ensemble ; et après leur repas commun, toutes ces créatures reçoivent de la nourriture [23].
1:7:2:1717. Qu’il prononce la formule invitatoire en s’attardant, pour ainsi dire : la formule invitatoire, à savoir, est là-bas (le ciel), et le brihat(-sâman) est aussi là-bas (le ciel), puisque sa forme est celle du brihat. Avec la formule d’offrande, qu’il se hâte, pour ainsi dire : la formule d’offrande, sans aucun doute, est ceci (la terre), et le rathantara(-sâman) est aussi ceci (la terre), puisque sa forme est celle du rathantara [24]. Avec la formule invitatoire, il appelle (les dieux), et avec le [ p. 197 ] formule d’offrande, il leur présente (de la nourriture) : d’où la formule d’invitation (anuvâkyâ) a une forme telle que « J’appelle », « Nous appelons », « Venez ici ! » « Assieds-toi sur le barhis ! » car avec elle il appelle. Avec la formule d’offrande (yâgyâ), il offre : d’où la formule d’offrande a une forme telle que « Acceptez la nourriture sacrificielle ! » « Savourez la nourriture sacrificielle ! » « Acceptez la potion (âvrishâyasva) ! » « Mangez ! Buvez ! Là [25] ! » car par elle il offre ce qui (est indiqué par) « là ! »
1:7:2:1818. Que la formule invitatoire soit celle qui a son indication distinctive (sous la forme du nom de la divinité respective) au début (devant) : car la formule invitatoire est là-bas (ciel) ; et ce (ciel) là-bas a la lune, les étoiles et le soleil pour marque en bas [26].
1:7:2:1919. La formule d’offrande doit donc être celle qui a son indication caractéristique (plus loin) en arrière [27] ; car la formule d’offrande est ceci (la terre), et cette même (terre) a des plantes, des arbres, des eaux, du feu et ces créatures pour sa marque ci-dessus.
1:7:2:2020. En vérité, seule cette formule d’invitation est de bon augure, dans le premier mot de laquelle il prononce le (nom de la) divinité ; et seule cette formule d’offrande est de bon augure dans le dernier mot de laquelle il prononce le vashat sur la divinité [28] ; car le (nom [ p. 198 ] de la) divinité constitue la vigueur du Rik (verset) : donc après l’avoir ainsi enfermé [29] des deux côtés avec vigueur, il offre la nourriture sacrificielle à la divinité à laquelle elle est destinée.
1:7:2:2121. Il prononce (la syllabe) vauk [30] ; car, assurément, le vashat-appel est parole ; et parole signifie semence : c’est pourquoi il jette par là la semence. ‘Shat’ (prononce-t-il), parce qu’il y a six saisons : il jette par là cette semence dans les saisons, et les saisons font que cette semence ainsi jetée surgit ici-bas sous forme de créatures. C’est la raison pour laquelle il prononce le vashat.
1:7:2:2222. Or les dieux et les Asuras, tous deux issus de Pragâpati, entrèrent dans l’héritage de leur père Pragâpati [31], à savoir ces deux demi-lunes. Les dieux entrèrent dans celle qui croît, et les Asuras dans celle qui décroît.
1:7:2:2323. Les dieux étaient désireux de savoir comment s’approprier également celui qui était tombé aux mains des Asuras. Ils continuèrent à adorer et à travailler. Ils virent ce haviryagña, à savoir les sacrifices de nouvelle et de pleine lune, et les accomplirent ; et ce faisant, ils s’approprièrent également celui-ci…
1:7:2:2424. Qui appartenait aux Asuras. Or, lorsque ces deux tournent, alors le mois est produit ; et mois (tournant) après mois, l’année (est produite). Mais l’année, sans aucun doute, signifie tout ; c’est pourquoi les dieux se sont ainsi appropriés tout ce qui appartenait aux [ p. 199 ] Asuras, ils ont privé leurs ennemis, les Asuras, de tout. Et de la même manière, celui (le sacrificateur) qui sait cela s’approprie tout ce qui appartient à ses ennemis, prive ses ennemis de tout.
1:7:2:2525. Cette (demi-lune) qui appartenait aux dieux est (appelée) yavan, car les dieux se sont emparés d’elle (yu, ‘se joindre’) ; et celle qui appartenait aux Asuras est ayavan, car les Asuras ne se sont pas emparés d’elle.
1:7:2:2626. Mais ils disent aussi le contraire : — Ce qui appartenait aux dieux est (appelé) ayavan, parce que les Asuras n’en ont pas pris possession ; et ce qui appartenait aux Asuras est yavan, parce que les dieux en ont pris possession. Le jour est (appelé) sabda, la nuit sagarâ, les mois yavya, l’année sumeka [32] : sveka (« éminentement un »), sans aucun doute, est la même chose que sumeka. Et puisque le Hotri s’occupe de ces choses, à savoir le yavan et l’ayavan, qui (selon certains) est yavan, ils appellent (sa fonction) yâvihotram [33].
1:7:3
1:7:3:11. Or, grâce au sacrifice, les dieux montèrent au ciel. Mais le dieu qui règne sur [ p. 200 ] le bétail fut laissé ici : c’est pourquoi on l’appelle Vâstavya, car il fut alors laissé sur le lieu (du sacrifice) [34] (vâstu).
1:7:3:22. Les dieux continuèrent à adorer et à travailler avec le même sacrifice par lequel ils étaient montés au ciel. Or, le dieu qui règne sur le bétail, et qui était resté ici,
1:7:3:33. Il vit (ce qui se passa, et dit) : « J’ai été laissé en arrière : ils m’excluent du sacrifice ! » Il monta après eux, et avec son (arme) levée [35] s’éleva vers le nord — le moment (où cela se produisit) était celui de (l’accomplissement du) Svishtakrit.
1:7:3:44. Les dieux dirent : « Ne lancez pas ! » Il dit : « Ne m’excluez pas du sacrifice ! Mettez-moi une offrande à part ! » Ils répondirent : « Qu’il en soit ainsi ! » Il retira (son arme) et ne la lança pas ; il ne blessa personne.
1:7:3:55. Les dieux se dirent (les uns aux autres) : « Quelles que soient les portions de nourriture sacrificielle que nous avons prélevées, elles ont toutes été offertes. Essayez de découvrir [ p. 201 ] un moyen par lequel nous pourrions lui mettre à part une oblation ! »
1:7:3:66. Ils dirent au prêtre Adhvaryu : « Arrosez les plats sacrificiels (de beurre) en succession appropriée ; et remplissez-les d’une portion (supplémentaire), et rendez-les à nouveau propres à l’usage ; puis coupez une portion pour chacun ! »
1:7:3:77. L’Adhvaryu aspergeait donc les plats sacrificiels successivement, les remplissait pour une portion (supplémentaire), les rendait à nouveau propres à l’usage et en retranchait une portion pour chacun. C’est pourquoi il (Rudra) est appelé Vâstavya [36], car un reste (vâstu) est la partie du sacrifice qui (reste) après que les oblations ont été faites : ainsi, si de la nourriture sacrificielle est offerte à une divinité, le Svishtakrit (Agni, « le faiseur de bonnes offrandes ») en reçoit invariablement ensuite une part ; car les dieux lui en ont invariablement donné une part après eux-mêmes.
1:7:3:88. Cette (offrande) est donc certainement faite à « Agni », car, en effet, Agni est ce dieu ; — ses noms sont : Sarva, comme l’appellent les Orientaux ; Bhava, comme l’appellent les Bâhîkas ; Pasûnâm pati (« seigneur des bêtes », Pasupati), Rudra, Agni [37]. Le nom Agni, sans aucun doute, est le plus propice [ p. 202 ] (sânta), et ses autres noms sont de mauvais augure : c’est pourquoi il lui est offert sous le nom de « Agni », et comme le Svishtakrit.
1:7:3:99. Ils (les dieux) dirent : « Ce que nous t’avons offert, toi qui es là-bas [38], rends-le-nous en offrande bienveillante (svishta) ! » Il le leur rendit en offrande bienveillante ; et c’est la raison pour laquelle il est offert à (Agni en tant que) Svishtakrit.
1:7:3:1010. Après avoir récité la formule invitatoire [39], il (le Hotri) énumère (ces divinités) qui (ont reçu des oblations lors des offrandes préalables, des portions de beurre, etc.), ainsi qu’Agni Svishtakrit : — « Puisse Agni offrir les délices préférés d’Agni ! » il fait ainsi référence à la portion de beurre d’Agni [40]. « Puisse-t-il offrir les délices préférés de Soma ! » il fait ainsi référence à la portion de beurre de Soma. — « Puisse-t-il offrir les délices préférés d’Agni ! » il fait ainsi référence à ce gâteau indispensable pour Agni qui est (offert) aux deux occasions (aux sacrifices de la nouvelle et de la pleine lune).
1:7:3:1111. Et il en est de même pour les différentes divinités. « Puisse-t-il offrir les mets préférés des dieux buveurs de beurre ! » Il fait ainsi référence aux offrandes préalables (prayâga) et postérieures (anuyâga), car, assurément, les dieux buveurs de beurre (représentent) les offrandes préalables et postérieures. — « Puisse-t-il offrir les mets préférés d’Agni le Hotri [ p. 203 ] ! » Il fait ainsi référence à Agni comme Hotri ; car après que les dieux lui eurent réservé cette offrande, ils le rendirent encore plus propice par cette (formule), et l’invitèrent à sa friandise favorite [41] : c’est la raison pour laquelle il énumère ainsi.
1:7:3:1212. Ici maintenant, certains font précéder le « qu’il offre (ayât) ! » du nom de la divinité, ainsi : « Qu’il offre (les mets préférés) d’Agni ! » « Qu’il offre (les mets préférés) de Soma ! » Mais qu’il ne fasse pas cela ; car ceux qui font précéder le « qu’il offre ! » de la divinité violent l’ordre approprié du sacrifice, puisque c’est en prononçant le « qu’il offre » qu’il prononce ce qui vient en premier ici : qu’il place donc le « qu’il offre » en premier.
1:7:3:1313. [Le Hotri continue de réciter] : « Puisse-t-il sacrifier à sa propre grandeur ! » Lorsque, à cette occasion [42], il lui demande (à Agni) d’amener ici les divinités, il lui fait également apporter ici sa propre grandeur ; mais auparavant, aucun culte d’aucune sorte n’a été offert à « sa propre grandeur (à Agni) » : et il le gratifie donc maintenant, et ainsi ce (feu) a été établi de manière à empêcher l’échec de sa part (du sacrificateur). C’est la raison pour laquelle il dit : « Puisse-t-il sacrifier à sa propre grandeur. »
1:7:3:1414. ‘Par le sacrifice, puisse-t-il obtenir pour lui-même une nourriture digne du sacrifice [43] !’ la nourriture, sans aucun doute, ce sont ces créatures : il les rend ainsi désireuses de se sacrifier, et ces créatures continuent à sacrifier, à adorer et à accomplir des austérités. [ p. 204 ] 1:7:3:1515. ‘Que lui, le connaisseur des êtres, (accomplisse) [44] le culte sacré ; qu’il accepte gracieusement la nourriture sacrificielle !’ Par là, il prie pour le succès de ce sacrifice ; car lorsque les dieux acceptent gracieusement la nourriture sacrificielle, alors il (le sacrificateur) gagne de grandes choses [45] : c’est pourquoi il dit : « qu’il accepte gracieusement la nourriture sacrificielle ! »
1:7:3:1616. La raison pour laquelle, à cette occasion, les formules d’invitation et d’offrande sont faites pour correspondre étroitement l’une à l’autre (avakliptatama), est que le svishtakrit (équivaut à) la libation du soir, et la libation du soir appartient sans aucun doute au Visve Devâh (le « Tous-dieux ») [46]. « Réjouis les dieux ardents, ô le plus jeune ! » cette partie de la formule d’invitation se réfère au Visve Devâh [47]. « Ô Agni, Hotri du culte ! quand ce jour (tu viendras) aux hommes [48] ; ceci dans la formule d’offrande se réfère au Visve Devâh. Et parce que telle est la forme de ces deux (formules), elles sont donc de la forme de la libation du soir ; et c’est pourquoi les formules d’invitation et d’offrande à cette occasion sont faites pour correspondre étroitement l’une à l’autre.
1:7:3:1717. Ce sont tous deux des versets trishtubh ; car le svishtakrit est, pour ainsi dire, le résidu (ou site, vâstu) du sacrifice, et le résidu (ou un site vacant) est sans énergie [49]. Or, le trishtubh signifie puissance virile [50], énergie : il communique donc ainsi puissance virile, énergie à ce résidu, le svishtakrit. C’est pourquoi ce sont tous deux des versets trishtubh.
1:7:3:1818. Ou bien ce sont tous deux des versets anushtubh. L’anushtubh est résidu (ou site, vastu), et le svishtakrit est également résidu : il ajoute donc ainsi un résidu à un résidu [51]. Et, en vérité, celui qui sait cela, et dont les formules d’invitation et d’offrande sont deux versets anushtubh, sa propriété (vâstu) est prospère, et lui-même prospère en ce qui concerne sa progéniture et son bétail. [ p. 206 ] 1:7:3:1919. Or, ici, Bhâllabeya [52] fit en sorte que la formule d’invitation (contienne) un verset anushtubh, et la formule d’offrande un verset trishtubh, pensant : « J’obtiens ainsi (les bénéfices) des deux. » Il tomba du chariot et, en tombant, se cassa le bras. Il réfléchit : « Ceci est arrivé à cause de quelque chose que j’ai fait. » Il se rappela alors ceci : « (Cela est arrivé) à cause d’une violation, de ma part, du cours normal du sacrifice. » Il ne faut donc pas violer le cours normal (de l’accomplissement sacrificiel) ; mais que les deux (formules) soient des versets de même mesure, soit tous deux des versets anushtubh, soit tous deux des versets trishtubh.
1:7:3:2020. Il coupe (les portions pour Agni Svishtakrit) de la partie nord (des plats sacrificiels) [53], et les offre sur la partie nord (du feu) : car c’est la région de ce dieu, et c’est pourquoi il coupe de la partie nord et offre sur la partie nord. De ce côté, en effet, il s’est levé [54], et là ils (les dieux) l’ont apaisé : c’est pourquoi il coupe de la partie nord et offre sur la partie nord.
1:7:3:2121. Il offre de ce côté (devant), pour ainsi dire, les autres oblations. Après les autres oblations, du bétail est produit, et le Svishtakrit représente le pouvoir de Rudra : il imposerait le pouvoir de Rudra sur [ p. 207 ] le bétail s’il le mettait (le Svishtakrit) en contact avec les autres oblations ; et sa maisonnée (celle du sacrificateur) et son bétail seraient détruits. Pour cette raison, il offre de ce côté, pour ainsi dire, les autres oblations.
1:7:3:2222. Ce (feu) - à savoir, l’Âhavanîya - est, en effet, ce sacrifice par lequel les dieux sont alors montés au ciel ; et cet (autre feu) qui a été laissé ici, est le Gârhapatya : c’est pourquoi ils sortent le premier du Gârhapatya, (de manière à être) devant (à l’est) de lui.
1:7:3:2323. Il peut le poser (l’Âhavanîya) à une distance de huit pas (du Gârhapatya) ; car de huit syllabes, sans aucun doute, se compose le gâyatrî, c’est pourquoi il monte ainsi au ciel au moyen du gâyatrî.
1:7:3:2424. Ou il peut le poser à la distance de onze pas [55] ; car le trishtubh est en effet composé de onze syllabes : c’est ainsi qu’il monte au ciel au moyen du trishtubh.
1:7:3:2525. Ou bien il peut le poser à une distance de douze pas ; car de douze syllabes, en effet, est constitué le gaga : il monte ainsi au ciel au moyen du gagatî. Ici, cependant, il n’y a pas de mesure (fixe) : qu’il le pose donc où, dans son esprit, il le juge approprié [56]. S’il le prend un peu à l’est (du Gârhapatya), il monte au ciel par lui.
1:7:3:2626. Ils disent maintenant : « Qu’ils cuisent les plats sacrificiels [ p. 208 ] sur l’Âhavanîya ; car de là, assurément, les dieux sont montés au ciel, et c’est là qu’ils ont continué à adorer et à travailler : c’est là que nous cuisinerons les plats sacrificiels ; c’est là que nous accomplirons le sacrifice ! Car, pour ainsi dire, un déplacement [57] des plats sacrificiels aurait lieu, s’ils les cuisinaient sur le Gârhapatya. L’Âhavanîya est le sacrifice : nous accomplirons le sacrifice dans le sacrifice ! »
1:7:3:2727. Cependant, ils cuisinent aussi sur le Gârhapatya, arguant : « Le premier est en effet âhavanîya (c’est-à-dire « convenable pour un holocauste ») ; mais celui-ci, assurément, n’est pas (destiné) à cela, à savoir qu’ils doivent cuire (de la nourriture) crue dessus ; mais il est (destiné) à cela, à savoir qu’ils doivent offrir (de la nourriture) cuite dessus. » Il peut donc le faire sur le (feu) qu’il veut.
1:7:3:2828. Ce sacrifice dit : « Je crains la nudité. » « Qu’est-ce que la nudité pour toi ? » « Qu’ils jonchent (l’herbe sacrificielle) tout autour de moi ! » C’est pourquoi ils jonchent (l’herbe sacrificielle) tout autour du feu. « Je crains la soif. » « Comment seras-tu rassasié ? » « Puis-je me rassasier moi-même après que le prêtre aura été rassasié ! » Qu’il ordonne donc, une fois le sacrifice achevé, que le prêtre soit rassasié ; car alors il satisfait le sacrifice.
1:7:4
1:7:4:11. Pragâpati conçut une passion pour sa propre [ p. 209 ] fille, soit le Ciel, soit l’Aurore [58]. « Puis-je m’accoupler avec elle ! » ainsi (pensant) il s’unit à elle.
1:7:4:22. C’était assurément un péché aux yeux des dieux. « Celui qui agit ainsi envers sa propre fille, notre sœur, commet un péché », pensaient-ils.
1:7:4:33. Les dieux dirent alors à ce dieu qui règne sur les bêtes (Rudra) [59] : « Celui-ci, sûrement, commet un péché qui agit ainsi envers sa propre fille, notre sœur. Perce-le ! » Rudra, visant, le transperça. La moitié de sa semence tomba au sol. Et c’est ainsi qu’il arriva.
1:7:4:44. En conséquence, il a été dit par le Rishi [60] en référence à cet (incident) : « Lorsque le père embrassa sa fille, s’unissant à elle, il laissa tomber sa semence sur la terre. » Ceci (devint) le chant (uktha) appelé âgnimâruta [61] ; en (lien avec) [ p. 210 ] il est exposé comment les dieux firent germer cette semence [62]. Lorsque la colère des dieux s’apaisa, ils guérirent Pragâpati et coupèrent ce dard de ceci. (Rudra) ; car Pragâpati, sans aucun doute, est ce sacrifice.
1:7:4:55. Ils se dirent : « Pensez à un moyen par lequel cette partie du sacrifice arrachée par la fléchette ne soit pas perdue, et qu’elle ne soit qu’une petite partie de l’offrande elle-même ! »
1:7:4:66. Ils dirent : « Apportez-le à Bhaga (Savitri, le Patron), qui est assis du côté sud (du lieu du sacrifice) : Bhaga le mangera en guise de portion [63], afin que ce soit comme s’il avait été offert. » Ils l’apportèrent donc à Bhaga, qui était assis du côté sud. Bhaga (Savitri) le regarda : cela lui brûla les yeux [64]. Et c’est ainsi qu’il arriva. C’est pourquoi ils disent : « Bhaga est aveugle. »
1:7:4:77. Ils dirent : « Le mal n’est pas encore apaisé ici : apportez-le à Pûshan ! » Ils en apportèrent donc [ p. 211 ] à Pûshan. Pûshan y goûta : il lui fit perdre des dents. Et c’est ainsi qu’il arriva. C’est pourquoi ils disent : « Pûshan est édenté » ; et c’est pourquoi, lorsqu’ils préparent un plat de riz bouilli (karu) [65] pour Pûshan, ils le préparent à partir de riz moulu, comme on le fait pour un édenté.
1:7:4:88. Ils dirent : « Ce n’est pas encore apaisé ici : portez-le à Brihaspati [66] ! » Ils le portèrent donc à Brihaspati. Brihaspati se hâta vers Saviri pour son impulsion (influence, prasava [67]), car assurément Saviri est l’impulseur (prasavitri) des dieux. « Impulez (influencez) ceci pour moi ! » dit-il. Savitri, en tant qu’impulseur, l’a donc poussé pour lui, et, ainsi poussé par Savitri, il ne lui a pas porté préjudice ; et ainsi, il a été apaisé. Ceci est donc essentiellement identique à la partie précédente.
1:7:4:99. Maintenant, lorsqu’il coupe la partie antérieure, il coupe ce qui est blessé dans le sacrifice, ce qui appartient à Rudra. Ensuite, il touche à l’eau : l’eau est (un moyen) de lustration, c’est pourquoi il lustre au moyen de l’eau [68]. Il coupe maintenant morceau par morceau l’idâ [69], (qui représente) le bétail. [ p. 212 ] 1:7:4:1010. Qu’il coupe (pour la partie antérieure) un morceau aussi petit soit-il [70] : ainsi le dard sort ; qu’il coupe donc un morceau aussi petit soit-il. Il devrait (selon certains) mettre le beurre clarifié d’un seul côté, soit en dessous, soit au-dessus : ainsi ce qui est dur devient mou et coule ; et pour cette raison il devrait mettre le beurre d’un seul côté, soit en dessous, soit au-dessus.
1:7:4:1111. Ayant (néanmoins [71]) fait une sous-couche de beurre [72] et une double coupe de l’oblation (havis), il verse du beurre sur la face supérieure ; car c’est seulement de cette manière que cela devient une partie du sacrifice.
1:7:4:1212. Qu’il ne le porte pas (au Brahman) le long du côté avant (est) du feu Âhavanîya) ; (bien que) certains, il est vrai, le portent le long du côté avant. Car le bétail se tient le long du côté avant face au sacrificateur : par conséquent, il imposerait le pouvoir de Rudra sur le bétail, s’il le portait le long du côté avant, et sa maison (celle du sacrificateur) et son bétail seraient submergés. Qu’il traverse donc de cette manière (derrière les paridhis) ; car ainsi il n’impose pas le pouvoir de Rudra sur le bétail et il éloigne ce (dard) latéralement [73]. [ p. 213 ] 1:7:4:1313. Il (le Brahman) le reçoit [74], avec le texte (Vâg. S. II, 11 b, c), ‘A l’impulsion (prasava) du divin Saviri je te reçois avec les bras des Asvins, avec les mains de Pûshan !’
1:7:4:1414. Et de la même manière que Brihaspati se hâta alors vers Saviri pour son impulsion — car, assurément, Saviri est l’impulsion des dieux — et dit : « Impulse ceci pour moi ! » et Saviri, l’impulsion, l’impulsa pour lui ; et, poussé par Saviri, cela ne lui fit aucun mal ; de même maintenant celui-ci (le Brahman) se hâta vers Saviri pour son impulsion — car, assurément, Saviri est l’impulsion des dieux — et dit : « Impulse ceci pour moi ! » et Savitri, l’impulseur, le pousse pour lui ; et, poussé par Savitri, il ne lui fait aucun mal.
1:7:4:1515. Il mange [75] la partie antérieure, avec le texte (Vâ;. S. II, 11 d), ‘Avec la bouche d’Agni je te mange !’ car Agni, assurément, cela ne nuit en aucune façon ; et donc cela ne lui nuit pas non plus (au Brahman).
1:7:4:1616. Il ne doit pas le mâcher avec ses dents : « de peur que ce pouvoir de Rudra ne blesse mes dents ! » ainsi (pense-t-il), et par conséquent il ne doit pas le mâcher avec ses dents.
1:7:4:1717. Il se rince ensuite la bouche avec de l’eau ; l’eau est (un moyen de) purification : il se purifie donc avec de l’eau, (c’est-à-dire un moyen de) purification. Après avoir rincé le récipient [76], - [ p. 214 ] 1:7:4:1818. Ils lui apportent la portion du Brahman [77]. Le Brahman, en vérité, est assis au sud du sacrifice, comme son gardien. Il est assis face à cette portion. Quant à la portion antérieure, ils lui ont déjà apportée et il l’a mangée. Dans la portion du Brahman qu’ils lui apportent maintenant, il obtient sa propre part ; et désormais il veille sur ce qui reste incomplet du sacrifice : c’est pour cela qu’on lui apporte la portion du Brahman.
1:7:4:1919. Il (le Brahmane) doit garder le silence (depuis le moment où il prend place après avoir été élu) [78] jusqu’à ce discours (de l’Adhvaryu), « Brahmane, dois-je m’avancer ? » Ceux (les prêtres) qui, au milieu du sacrifice, accomplissent l’idâ, qui représente les offrandes domestiques (pâkayagña) [79], déchirent le sacrifice en morceaux, le blessent. Or, le Brahmane, assurément, est le meilleur médecin : c’est pourquoi le Brahmane restaure ainsi le sacrifice ; mais, s’il restait assis là à parler, il ne le restaurerait pas : il doit donc garder le silence.
1:7:4:2020. S’il émet un son humain avant ce moment, qu’il murmure immédiatement un texte en Rik ou en Yagus adressé à Vishnu ; car Vishnu est le sacrifice, de sorte qu’il obtient ainsi à nouveau prise sur le sacrifice : et c’est l’expiation de cette (rupture du silence).
1:7:4:2121. Lorsqu’il (l’Adhvaryu) dit : « Brahman, dois-je m’avancer ? » le Brahman murmure ainsi (Vâg. S. II, 12) : « C’est ton sacrifice, ô divin Saviri, qu’ils ont annoncé… .,’ — par là il a recours à Saviri pour son impulsion (prasava), car il est l’impulseur (prasavitri) des dieux ; — ‘à Birhaspati, le Brahman,’ — car Birhaspati, assurément, est le Brahman des dieux : c’est pourquoi il annonce ce (sacrifice) à celui qui est le Brahman des dieux ; et en conséquence il dit, ‘à Birhaspati, le Brahman.’ — ‘Par conséquent, prospère le sacrifice, prospère le seigneur du sacrifice, prospère-moi !’ Il n’y a rien en cela qui nécessite une explication.
1:7:4:2222. [Il continue, Vâg. S. II, 13] : « Que son esprit se délecte du jaillissement (du) beurre [80] ! » Par l’esprit, assurément, tout cela (l’univers) est obtenu (ou imprégné, âptam) : donc il obtient par là ce Tout par l’esprit. — « Que Brihaspati étende (réalise) ce sacrifice ! Puisse-t-il restaurer le sacrifice intact ! » — il restaure par là ce qui a été déchiré. — « Que tous les dieux se réjouissent ici ! » — « tous les dieux », sans aucun doute, signifie le Tout : donc il restaure par là (le sacrifice) au moyen du Tout. Il peut ajouter : « Avance ! » s’il le souhaite ; ou, s’il le souhaite, il peut l’omettre.
183:1 Parna = palâsa, Butea Frondosa. ↩︎
183:2 Gâyatryai vâ somasya vâ=‘à la fois de G. et de S.’, Sâyana. Apâd astâ, ‘un tireur sans pieds’, est une lecture douteuse et peut-être une ancienne corruption ; Sâyana lit apâdhastâ (? adhastât) ; cf. Weber, diverses lectures, p. 133. Le manuscrit Kânva dit : ‘devebhyas tasyâ âharantyâ avâdastâbhyâyatya parnam prakikheda’. Selon le Rig-veda IV, 27, 3, c’est l’archer Krisânu qui frappa le faucon alors qu’il emportait le Soma du ciel, et en fit tomber une plume. Sur l’ensemble du mythe, voir A. Kuhn, Herabkunft des Feuers and des Göttertranks, p. 137 seq. Cf. Taitt. S. III, 5, 7, 1 ; Taitt. Br. I, 1, 3, 10, « Soma était au troisième ciel à partir d’ici ; Gâyatrî le ramena ; une de ses plumes fut coupée, elle devint un arbre parna (palâsa). » De même, Taitt. Br. I, 2, 1, 6 ; voir aussi Sat. Br. I, 8, 2, 10. ↩︎
184:2 Cet acte, ainsi que celui consistant à laisser les veaux rejoindre les vaches, précède bien sûr l’éloignement des veaux. Ces cérémonies ont lieu la veille de la nouvelle lune, après l’agnyanvâdhâna. Selon Kâty, le sacrificateur fait vœu d’abstinence après la coupe de la branche. Cependant, avant ces rites, il faut effectuer le Pinda-pitriyagña, ou oblation de pindas (boulettes, raviolis) obséquieux aux ancêtres décédés ; voir à ce sujet II, 4, 2, 1 ss. ↩︎
184:3 Pavate, ‘souffle, purifie’. ↩︎
184:4 Ainsi Taitt. S. I, 1, 1, 1. ↩︎
185:1 C’est-à-dire à l’occasion de la prise du riz pour les oblations dans la charrette, voir I, 1, 2, 17-19. ↩︎
185:2 Voir p. 19, note 1. Selon Karka, cela a lieu avant la dissimulation de la branche, Scholl. sur Kâty. IV, 2, 15. Selon Kâty. IV, 2, 12, 13, l’upavesha (voir I, 2, 1, 3) est coupé à cette jonction — avec le texte, ‘Tu es accomplissant (vesha)’ — de la partie inférieure de la branche de palâsa sur la partie restante p. 186 de laquelle il fixe ensuite la passoire. Lorsque l’oblation sânnâyya n’est pas faite (et par conséquent aucune branche de palâsa n’est utilisée), l’upavesha est fait de bois de varana. ↩︎
186:1 Le trayeur peut être n’importe qui sauf un Sûdra, Taitt. Br. III, 2, 3, 9 ; Kâty. IV, 2, 22 ; Âpast. I, 12, 25. ↩︎
186:2 Le chaudron de Mâtarisvan est identifié dans Taitt. Br. III, 2, 3, 2 à l’atmosphère. Mâtarisvan, bien que parfois identifié au vent, est plus généralement soit un nom d’Agni, soit le nom d’un personnage mythique qui (à la manière de Prométhée) est censé avoir apporté le feu du ciel au Bhirigus, qui l’a communiqué à l’homme. Voir Roth, Nir. p. 111 ; Kuhn, Herabkunft des Feuers and des Göttertranks, p. 5 seq. ↩︎
187 : 1 Voir I, 2, 2, 7 et note. Comparez également l’intéressante introduction à l’édition et à la traduction du Dr Garbe des aphorismes d’Âpastamba sur la cérémonie de Pravargya, Zeitsch. der D.Morg. Ges. XXXIV, p. 319 suiv. ↩︎
187:2 La direction de l’ouest vers l’est est la principale dans tous les arrangements sacrificiels : c’est pourquoi celle du sud vers le nord est celle qui se trouve à travers la première. ↩︎
188:1 C’est-à-dire, lorsque le lait a été versé à travers la passoire comme précédemment. L’école Taittirîya donne aux trois vaches des noms mystiques (ou épithètes) : Visvâyu, Visvavyakas (qui embrasse tout) et Visvakarman, cf. Taitt. S. I, 1, 3 ; Taitt. Br. III, 2, 3, 7. Dans ce dernier passage, ces noms sont, comme ici, identifiés respectivement à la terre, à l’atmosphère et aux cieux. Le trayeur, en répondant à l’Adhvaryu, appelle apparemment les vaches par leurs noms ordinaires. Cf. p. 178, note 4. ↩︎
189:1 Selon Taitt. S. I, 1, 3, Kâty. IV, 2, 32, etc., il prononce, ce faisant, le texte : « Unissez-vous, vous qui suivez la loi éternelle, vous qui agitez (avec la vague, Katy.), vous les plus doux, — [remplissant le lait de miel, Kâty. ], — vous les délicieux, pour l’obtention de la richesse ! » ↩︎
189:2 C’est-à-dire en y ajoutant le lait (aigre) qui reste de l’accomplissement de l’Agnihotra. ↩︎
189:3 Voir I, 1, 2, 18. ↩︎
189:4 Selon Taitt. Br. III, 2, 3, 11, il peut s’agir d’un récipient en métal ou en bois, mais pas en terre (Kâty. IV, 2, 34). ↩︎
190:1 La formulation de ce passage est très ambiguë ; à tel point qu’elle pourrait aussi être prise dans le sens que « quiconque existe, naît comme (quelqu’un à qui) une dette (est due) des dieux », etc. ; cf. I, 1, 2, 19 : « Quelles que soient les divinités choisies (pour les oblations), elles considèrent comme une dette (indice de leur part), qu’elles sont tenues d’exaucer tout souhait qu’il nourrit en recevant l’oblation. » Mais voir Taitt. Br. VI, 3, 10, 5 : « En vérité, un Brâhmana qui naît, naît comme ayant une dette à l’égard de trois choses : sous la forme d’une étude sacrée (brahmakarya) envers les Rishis, sous la forme d’un sacrifice envers les dieux, et sous la forme d’une progéniture envers les pères. « Libre de dettes, en vérité, est celui qui a un fils, qui est un sacrificateur, qui vit (pour un temps avec un gourou) en tant qu’étudiant religieux. » Ath.-veda VI, 117, 3 (Taitt. Br. III, 7, 9, 8) : « Puissions-nous être sans dettes dans ce monde, sans dettes dans l’autre, sans dettes dans le troisième ! Quels mondes (chemins, Taitt. Br.) sont foulés par les dieux et foulés par les pères, puissions-nous demeurer sans dettes sur tous (ces) chemins ! » ↩︎
191:1 Le mot est en réalité dérivé de ava-dâ (do), « couper ». Le Taitt. Br. donne la même explication étymologique fantaisiste du terme qu’ici. ↩︎
192:1 Les quatre « morceaux » qui composent chaque oblation de gâteau de riz sont faits de la manière suivante : premièrement, du beurre clarifié, « découpé » ou tiré du beurre dans la cuillère dhruvâ au moyen du sruva (cuillère à tremper) et versé dans le guhû (ceci est appelé l’upastarana ou sous-couche de beurre) ; deuxièmement et troisièmement, deux morceaux de la taille d’une articulation du pouce, découpés au centre et à l’avant du gâteau de riz et posés sur ce beurre ; et quatrièmement, du beurre clarifié versé sur ces morceaux de gâteau (le nom technique de cet arrosage de beurre étant abhighârana). La famille des Gamadagnis, qui est mentionnée comme faisant toujours cinq coupes (Kâty. I, 9, 3-4), prend trois morceaux de gâteau au lieu de deux, à savoir un morceau supplémentaire de la partie arrière (ou ouest) du gâteau. Yâgñika Deva sur Kâty. cite un distique de certains Smriti, dans lequel les Vatsas, les Vidas et les Ârshtishenas sont mentionnés à côté des Gamadagnis, comme pañkâvattinah ou faisant cinq coupes. Français À l’Upâmsuyâga (offrande à voix basse), qui est effectuée entre l’oblation du gâteau à Agni et celle à Agni-Soma à la pleine lune, et entre l’oblation du gâteau à Agni et celle à Indra-Agni (ou le sânnâyya, ou oblation de lait aigre-doux, à Indra) à la nouvelle lune, et qui est entièrement constituée de beurre, les quatre coupes sont effectuées de la même manière que celle décrite p. 193 page 174 note. À la sânnâyya, deux (ou trois) sruva-fuls de lait aigre-doux remplacent les deux (ou trois) morceaux de gâteau. ↩︎
193:1 Voir page 26, note 1. Les parties des gâteaux ou du sânnâyya, dont on a fait des découpes, il les arrose, une fois, de beurre pris avec le sruva du beurrier ; et chaque fois que du beurre est versé avec le sruva du dhruvâ dans le guhû, le premier est réapprovisionné à partir du beurrier. ↩︎ ↩︎
193:2 Tayor mithunam asti vashatkâra eva, ‘pour ces deux-là, l’appel vashat est le complément dans la formation d’une paire.’ Sur le vashat (vaushat) et les deux autres formules, voir la note sur I, 5, 2, 16. ↩︎ ↩︎
194:1 Les formalités habituelles, qui ont été détaillées auparavant (voir page 174 note), doivent, bien entendu, être accomplies à chaque oblation. ↩︎
195:1 Dans ce passage, la formule invitatoire (anuvâkyâ ou puro’nuvâkyâ), qui est dans le mètre gâyatrî, est identifiée au ciel, et la formule d’offrande (yâgyâ), qui est dans le mètre trishtubh, à la terre. D’autre part, le gâyatrî est aussi la terre (cf. I, 4, I, 34), et le trishtubh le ciel ; de sorte que, selon ce mode de raisonnement, il y a non seulement un lien intime entre les deux mètres, mais une identité réelle. Français Le verset gâyatrî, utilisé comme formule d’invitation, à l’occasion de l’offrande du gâteau de riz à Agni, est Rig-veda VIII, 4.4, 16 [agnir mûrdhâ divah kakut, ‘Agni, la tête et le sommet du ciel’, etc.]; avec celui à Agni et Soma, lors du sacrifice de la pleine lune, Rig-veda I, 93, 3 [agnîshomau savedasau, sahûtî vanatam girah, ‘Ô Agni et Soma, de même richesse et de même invocation, acceptez ce chant !’, etc.]; et à Indra et Agni, à la nouvelle lune, Rig-veda VII, 94, 7 [indrâgnî avasâ gatam, ‘Ô Indra et Agni, venez à nous avec faveur I’ &c.] ou avec l’offrande de lait (facultative) (sânnâyyam), à la nouvelle lune, Rig-veda I, 8, 1 [endra sânasim rayim, ici, ô Indra, apporte un trésor abondant !!’ &c.], si à Indra ; ou Rig-veda VIII, 6, 1 [mahâṅ indro ya ogasâ parganyo vrishtimâṅ iva, ‘le Grand Indra, qui en puissance est égal au nuage d’orage pluvieux’, &c.], si à Mahendra. ↩︎
195:2 Le verset trishtubh, utilisé comme formule d’offrande avec l’oblation du gâteau à Agni, à la fois à la nouvelle et à la pleine lune, est Rig-veda X, 8, 6 [bhuvo yagñasya ragasas ka netâ . . . agne . . ., ‘sois le chef du sacrifice et du ciel, . . . Ô Agni !’ &c.]; avec celui à Agni et Soma, à la pleine lune, Rig-veda I, 93, 5 [yuvam etâni divi rokanâni . . . agnîshomau . . ., ‘vous, ô Agni et Soma, (avez fixé) ces lumières dans le ciel’, etc.]; avec cela à Indra et Agni, à la nouvelle lune, Rig-veda VII, 93 4 [gîrbhir viprah pramatim ikkhamâna, … indrâgnî . . ., ‘le barde, recherchant votre grâce par des chants . . ., ô Indra et Agni,’ &c.]; et avec l’offrande de lait, lors du même sacrifice, si à Indra, Rig-veda X, 180, 1 [pra sasâhishe puruhûta satrûn . . . indrâ . . ., toi, ô Indra, le très invoqué, tu as vaincu les ennemis !’ &c.]; ou, si c’est à Mahendra, Rig-veda X, 50, 4 [bhuvas p. 196 tvam indra brahmanâ mahân, ‘puissant, ô Indra, puisses-tu être par (notre) prière !’ &c.]. ↩︎
196:1 Pour la notion qu’il y a de la pluie (et par conséquent de la nourriture) lorsque le ciel et la terre sont en bons termes l’un avec l’autre, voir I, 8, 3, 12. La pluie est la nourriture de la terre ; et la nourriture, produite par elle, fournit à son tour de la nourriture au ciel (ou aux dieux) sous forme d’oblations. ↩︎
196:2 Le brihat-sâman (tvam id dhi havâmahe, « à toi, en effet, nous appelons », etc., Sâma-veda II, 159-160 = Rig-veda VI, 46, 1-2) et le rathantara-sâman (abhi tvâ sûra nonumah, « à toi, ô héros, nous appelons », etc., Sâma-veda II, 30-31 = Rig-veda VII, 32, 22-23) sont deux des hymnes Sâma les plus prisés, qui sont particulièrement utilisés pour former ce qu’on appelle les prishthas, ou combinaisons de deux hymnes de telle sorte que l’un d’eux (étant une représentation mystique de l’embryon) est enfermé dans l’autre, qui est censé représenter l’utérus. Dans ces combinaisons symboliques, le brihat et le rathantara, qui ne doivent jamais être utilisés ensemble, sont souvent employés comme chants d’enceinte, représentatifs de l’utérus. Ils sont déjà mentionnés dans le Rig-veda X, 181. Voir aussi Sat. Br. IX, 1, 2, 36-37. Taitt. S. VII, 1, I, 4, Pragâpati est censé avoir d’abord créé de sa bouche Agni avec le Gâyatrî, le Rathantara-sâman, le Brâhmana et la chèvre ; puis de sa poitrine et de ses bras Indra, le Trishtubh, le Brihat-sâman, le Râganya et le bélier. ↩︎
197:1 Littéralement, « en avant, là (pra). » ↩︎
197:2 Avastâllakshma, ‘le signe en dessous ou sur ce côté (le, pour nous, le plus proche ou devant).’ Voir les formules ci-dessus, p. 195, note [21:1]. ↩︎
197:3 Ou vers le haut, sur le côté supérieur, uparishtâllakshanam. Voir les formules d’offrande ci-dessus, p. 195, note [22:1]. ↩︎
197:4 Vashat, ou plutôt vâushat [‘qu’il (Agni) le porte (aux dieux) !’], est prononcé après chaque yâgyâ ou formule d’offrande, qui contient le nom de la divinité vers la fin, ou du moins pas au tout début. ↩︎
198:1 À savoir les formules d’invitation et d’offrande. ↩︎
198:2 L’appel sacrificiel vaushat (pour vashat, aoriste irrégulier de vah, ‘porter’, cf. p. 88, note 2) est ici expliqué de manière fantaisiste comme composé de vauk, pour vâk, ‘parole’, + shat, ‘six’. ↩︎
198:3 Pragâpati, ou Seigneur des Créatures, est ici, comme souvent (cf. I, 2, 5, 13), pris comme représentant l’année, ou le Temps. ↩︎
199:1 Sumeka est interprété par le Dictionnaire de Saint-Pétersbourg comme signifiant « fermement établi » ; par Grassmann, « abondant », littéralement « qui abonde ». Notre auteur l’identifie à su-eka. Les mots sabdam (sabdam, Kânva rec., ? = celui qui sonne) et sagarâ sont obscurs ; yavya signifie ici apparemment « constitué des yavas ou demi-mois ». ↩︎
199:2 Le terme yâvihotram est obscur et ne semble apparaître nulle part ailleurs. Le manuscrit Kânva lit yâmihotram (? = gâmihotram). Le commentaire de Sâyana est corrompu à plusieurs endroits et n’apporte que peu d’aide. ↩︎
200:1 Ou peut-être a-t-il été laissé avec, ou dans, les restes (du sacrifice) ; vastu étant évidemment également pris dans ce sens par notre auteur, au par. 7. ↩︎
200:2 Le texte ne contient qu’ayatayâ, qui, pour être intelligible, requiert clairement un nom, qui a peut-être été perdu ici. Sâyana est muet sur ce point. Dans la version de la légende du Dr Muir, Original Sanskrit Texts, IV, p. 202, le mot n’est pas traduit. Je suis enclin à fournir un nom tel que heti, « arme » ; cf. XII, 7, 3, 20, où ce même mot est utilisé en rapport avec Rudra : plus tard, il est aussi spécialement appliqué à l’arme ou à la flamme d’Agni (gihvâ, « langue »). Il n’est pas impossible, cependant, que nous devions fournir tanvâ (« avec son corps levé, ou soi »). À mâ vi srâkshîh (pour lequel la recension de Kânva lit mâ 'sthâh), « ne pas lancer », et à samvivarha (« il a reculé »), Sâyana fournit yagñam, « sacrifice » : il le prend donc apparemment ainsi : « ne pas disperser (le sacrifice) », « il a gardé (le sacrifice) ensemble et ne l’a blessé d’aucune façon ». ↩︎
201:1 Sur l’identification d’Agni avec Rudra, voir aussi VI, 1, 3, 7 ; et Muir, Original Sanskrit Texts, IV, p. 339 seq. ↩︎
201:2 Des passages tels que celui-ci et VI, 1, 3, 7 seq. sont d’un intérêt considérable, car ils montrent, d’une part, la tendance à identifier et à fusionner des dieux védiques originellement distincts et apparemment locaux, en particulier Rudra, avec la personne d’Agni, le représentant du pouvoir divin sur terre dans la triade védique ultérieure ; et, d’autre part, l’origine de la conception de Shiva, dans le système panthéiste de la période post-védique. Sur notre passage, voir aussi Weber, Ind. Stud. II, p. 37 ; I, p. 189 ; Muir, Original Sanskrit Texts, IV, p. 328. ↩︎ ↩︎
202:1 C’est-à-dire, selon Sâyana, sur le foyer Âhavanîya. ↩︎
202:2 L’anuvâkyâ pour le Svishtakrit est le Rig-veda X, 2, 1 : piprîhi devân̐ usato yavishtha (« réjouis les dieux ardents, ô plus jeune ! ») etc. Âsv. S. I, 6, 2. ↩︎
202:3 Voir I, 4, 2, 16-17. Ces formules (nigada) d’énumération (ayad agnir agneh priyâ dhâmâni, etc. — yakshad agner hotuh priyâ dhâmâni, etc.) font partie de la formule d’offrande. Le yâgyâ proprement dit, cependant, qu’elles précèdent est Rig-veda VI, 15, 14, agne yad adya viso adhvarasya hotah ['Ô Agni, Hotri du culte ! quand ce jour (tu viendras) aux hommes '], etc. ↩︎
203:1 Ou, recours, demeure, dhâman. ↩︎
203:2 C’est-à-dire au ‘devatânâm âvahanam’, cf. I, 4, 2, 17; p. 118, n. 1. ↩︎
203:3 ‘Âyagatâm egyâ ishah.’ Mahîdhara, sur Vâg. S. XXI, 47, l’interprète ainsi : ‘Puissent ces (ishah) (créatures) désireuses, aptes au sacrifice, sacrifier correctement !’ De même peut-être Sâyana sur notre passage. ↩︎
204:1 Ici, krintotu est omis dans le texte, mais cf. Vâg. S. XXI, 47; Taitt. Br. III, 5, 7, 6; Âsv. S. I, 6, 5. Le Dr Hillebrandt, Altind. Neu- and Vollmondsopfer, p. 11, l’interprète avec la formule précédente : « er mache darbringungswerth die Speisen; er, der Wesenkenner, nehme beim Opfer das havis an. » (?) ↩︎
204 : 2 Mahat, « brut ». ↩︎
204:3 Voir Vâg. S. XIX, 26. Ici l’auteur, comme d’habitude (cf. p. 5 note), tente de rehausser la solennité de la cérémonie en l’identifiant avec la tritîya-savana, ou libation du soir lors du sacrifice du Soma, les deux offrandes constituant les cérémonies finales de l’accomplissement principal des sacrifices respectifs. Nous verrons cependant (cf. I, 8, 3, 25) que, de même qu’à la libation du soir les restes du Soma sont offerts, de même les restes de havis sont offerts au vis devâh à la conclusion du présent sacrifice. Aux versets IV, 4, 5, 17, c’est plus particulièrement l’offrande de gâteau de riz à Agni et Varuna, lors de la libation du soir, qui est identifiée au svishtakrit. ↩︎
205:1 Avîryam; cf. II, 1, 2, 9, où le corps vide (sarîra) (de Pragâpati) est appelé un vâstu ayagñiyam avîryam. Voir aussi ci-dessus, I, 7, 3, 7, où nous avons rencontré vâstu dans le sens de « reste, ce qui demeure », comme Sâyana semble aussi le prendre ici. ↩︎
205:2 Indriyam, littéralement « pouvoir d’Indra ». Le trishtubh apparaît souvent (par exemple Rig-veda X, 130, 5) spécialement lié à Indra ; et les hymnes qui lui sont adressés sont presque entièrement dans ce mètre. Taitt. S. VII, 1, 1, 4, il est dit qu’il a été créé par Pragâpati à partir de sa propre poitrine et de ses bras, immédiatement après Indra, et avec le Brihat-sâman, le Râganya et le bélier ; et que ceux-ci sont donc vîryâvant, ayant été créés à partir de vîrya (c’est-à-dire les sièges du « pouvoir viril »). ↩︎
205:3 Pour cette explication symbolique, voir Taitt. S. VII, 1, 1, 5, où l’anushtubh est censé avoir été créé par Pragâpati, par son quatrième et dernier acte créateur, à partir de ses pieds, avec le Vairâga-sâman, le Sûdra et le cheval ; les deux derniers nommés étant, par conséquent, appelés « bhûta-saṅkrâmin (? soumis aux créatures). » Je ne trouve indiqué nulle part quels versets de l’anushtubh peuvent facultativement être pris pour l’anuvâkyâ et le yâgyâ du svishtakrit. ↩︎
206:1 C’est-à-dire Indradyumna Bhâllabeya, comme le dit la recension de Kânva ici et II, 1, 4, 6. Cf. X, 6, 1, 1. ↩︎
206:2 Il fait, comme d’habitude, une sous-couche (upastarana) de beurre dans le guhû; coupe un morceau de la partie nord de chacun des deux gâteaux (ou du gâteau unique et du lait doux et du lait aigre constituant le sânnâyya); et ensuite arrose les morceaux deux fois (et non une fois) de beurre. ↩︎
206:3 Voir ci-dessus, par. 3. Le même quartier est attribué à Rudra, IX, 1, 1, 10. Voir aussi Weber, Ind. Stud, I, p. 225. ↩︎
207:1 Le Baudhây. Sulvas. (66) établit comme règle que le Brâhmana doit construire son feu Âhavanîya à une distance de huit prakramas (pas de deux padas ou pieds chacun) à l’est du Gârhapatya, le Râganya à une distance de onze pas, et le Vaisya à une distance de douze pas. Thibaut, Pandit X, p. 22. ↩︎
207:2 Voir 1, 2, 5, 14. ↩︎
208:1 Apaskhala. Sâyana prend skhala pour signifier aire de vannage (ou de battage) (? khala) : apaskhala signifierait donc « le saut (de la balle, etc.) hors de l’aire de vannage ». Le manuscrit Kânva dit : « apaskhala iva sa havishâm yad gârhapatyah » (? « Le Gârhapatya est, pour la nourriture sacrificielle, l’extérieur d’une aire de vannage, en quelque sorte. ») ↩︎
209:1 Pour d’autres versions de cette légende sur la passion illicite de Pragâpati (Brahman) pour sa fille, qui, comme le suggère le Dr Muir, fait probablement référence à un phénomène atmosphérique, voir Ait. Br. III, 33, et Tândya Br. VIII, 2, 10 ; cf. Muir, Original Sanskrit Texts, IV, p. 45 ; I, p. 107. Voir aussi Sat. Br. II, 1, 2, 9, avec note. ↩︎
209:2 La construction ici est irrégulière. Peut-être s’agit-il d’une partie du discours des dieux, une sorte d’adresse indirecte à Rudra afin d’éviter de nommer le dieu terrible. Le Dr Muir traduit : Les dieux dirent : « Ce dieu, qui règne sur les bêtes, commet une transgression en agissant ainsi envers sa propre fille, notre sœur : transperce-le. » Dans le manuscrit Kânva, certains mots semblent avoir été omis à cet endroit particulier. Selon l’Ait. Br., les dieux créèrent un dieu Bhûtavat, composé de leurs formes les plus effrayantes. Après avoir transpercé l’incarnation du péché de Pragâpati, il demanda et obtint la faveur d’être désormais le souverain du bétail. ↩︎
209:3 Soit, Rig-veda X, 61, 7, où les versets 5-7 contiennent la première allusion à cette légende. ↩︎
209:4 L’âgnimâruta est l’un des sâstras récités lors de la libation du soir du sacrifice du Soma ; et composé principalement d’un hymne adressé à Agni Vaisvânara et d’un aux Maruts ; et [après le stotriya et l’anurûpa pragâtha] un hymne aux Gâtavedas ; [et un aux Âpas, suivi de divers versets ou distiques détaillés p. 210] ; à savoir, Rig-veda III, 3, ‘vaisvânarâya prithupâgase’, etc., et I, 87, ‘pratvakshasah pratavaso’, etc. [Rig-veda I, 168, 1-2, stotriya ; VII, 16, II-32, anurûpa] ; et Rig-veda I, 143, ‘pratavyasîm navyasîm’, etc. (et X, 9, ‘âpo hi shthâ mayobhuvas’, etc.) respectivement, à l’Agnishtoma (et au premier jour du dvâdasâha). Voir Âsv. Sr. V, 20, 5 ; Ait. Br. III, 35 ; IV, 30. ↩︎
210:1 Selon Ait. Br. III, 35, où cette légende est également donnée en rapport avec l’âgnimâruta sâstra, Agni Vaisvânara, aidé par les Maruts, remua (et chauffa) la graine ; et d’elle jaillirent successivement Âditya (le soleil), Bhrigu et les Âdityas ; tandis que les charbons (aṅgâra) restés derrière devinrent les Aṅgiras et les Brihaspati, et la poussière de charbon, la terre brûlée et les cendres furent changées en diverses espèces d’animaux. Selon Harisvâmin, il semblerait que notre passage doive être compris comme si la composition de l’âgnimâruta sâstra montrait l’ordre des êtres que les dieux firent surgir de la graine. Voir aussi IV, 5, I, 8. ↩︎
210:2 Voir note sur I, 7, 4, 18. ↩︎
210:3 ‘Nirdadâha.’ Le Kaushît. Br. VI, 10 (Ind. Stud. II, 306) et Yâska Nir. 1 2, 14 ont nirgaghâna, ‘il lui a crevé les yeux.’ Le Kaushît. Br. leur fait aussi d’abord apporter le prâsitra à Saviri, et quand il lui a coupé les mains, ils lui en ont donné deux en or. ↩︎
211:1 Karu, au sens ordinaire du terme, est un pot rempli de grains de riz (orge, etc.) bouillis, ou plutôt cuits à la vapeur (antarûshmapakva), de manière à rester entiers, comme dans le curry indien. Cf. Weber, Ind. Stud. IX, p. 216. ↩︎
211:2 Selon Kaushît. Br. VI, 10, ils l’ont apporté de Pûshan à Indra, comme le plus puissant et le plus fort des dieux ; et il l’a apaisé par la prière (brahman) ; d’où le Brahman (en prenant le prâsitra) dit : « Indra est Brahman. » Weber, Ind. Stud. II, p. 307. ↩︎
211:3 L’utilisation cohérente de dérivations d’une seule et même racine (pra-su) dans ce passage et d’autres similaires est, bien sûr, tout aussi artificielle en sanskrit que doit l’être toute imitation de celle-ci en anglais. ↩︎
211:4 Il prévient ainsi les effets néfastes de l’acte lié à Rudra, « le dieu terrible » ; voir p. 2, note 2. De plus, l’idâ avec lequel il procède maintenant représente le bétail, il le protège ainsi du rudriya, cf. ci-dessus I, 7, 3, 21. ↩︎
211:5 Voir I, 8, 1, 12, 13. ↩︎
212:1 Selon Kâty. III, 4, 7, le prâsitra, ou partie antérieure (du Brahman), doit être de la taille d’un grain d’orge ou d’une baie de pippala (Ficus Religiosa). ↩︎
212:2 Le texte n’indique pas qu’il soit fait ici référence à deux pratiques différentes. La recension de Kânva, cependant, ajoute ici : « mais qu’il ne fasse pas cela », ce qui est évidemment compris également dans notre texte. ↩︎
212:3 C’est-à-dire dans le prâsitraharanâ, ou poêle, destiné à recevoir la part du Brahman. La partie creuse du récipient doit avoir la forme d’un miroir (à main), c’est-à-dire un bol rond, ou celle d’un kamasa ou cruche, c’est-à-dire un bol carré (p. 7, note 1). Kâty. I, 3, 40, 42. Sur la sous-couche de beurre, voir I, 7, 2, 8. ↩︎
212:4 ‘Tiryag evainam nirmimîte.’ Je doute que la p. 213 enam (omise dans le texte de Kânva) fasse réellement référence au dard de Rudra. Cf. par. 9. ↩︎
213:1 Selon Kâty. II, 2, 15, il le regarde d’abord, avec le texte (Vâg. S. p. 58) : « Avec l’œil de Mitra je te regarde ! » ↩︎
213:2 Selon Kâty. II, 2, 17, il le dépose auparavant sur l’épaule de l’autel, avec le texte (Vâg. S. p. 58), ‘Je te dépose, sur le nombril de la terre, sur les genoux d’Aditi !’ Selon 19, cependant, cela est facultatif (sauf lorsque le Brahmane ne mange pas le prâsitra immédiatement). ↩︎
213:3 Selon Kâty. II, 2, 20, le Brahmane, après avoir rincé le récipient p. 214 [ou, selon le commentaire, les deux prâsitraharana, dont l’un sert de couvercle à l’autre], touche son nombril, avec le texte (Vâg. S. p. 58), ‘Puissent les divinités qui sont dans les eaux purifier ceci ! Entre dans l’estomac d’Indra, étant offert avec « Salut ! Ne te mêle pas à ma nourriture ! Pose-toi au-dessus de mon nombril ! Dans l’estomac d’Indra, je te fais poser !’ ↩︎
214:1 La portion régulière du Brahman (brahmabhâga) de la nourriture sacrificielle est coupée, comme le prâsitra ou portion antérieure (qu’il reçoit apparemment en tant que représentant de Brihaspati), dans le gâteau d’Agni. ↩︎