2:4:1
2:4:1:11. Maintenant, après avoir accompli l’Agnihotra, il (facultativement [^788]) s’approche des feux avec (Vâg. S. III, 37), ‘Terre ! éther ! ciel !’ En disant ‘Terre ! éther ! ciel !’ il rend son discours propice au moyen de la vérité, et avec ce (discours) ainsi rendu propice, il invoque une bénédiction : - ‘Puisse-je être bien pourvu en progéniture !’ par lequel il prie pour une progéniture ; ‘- bien pourvu en hommes !’ par lequel il prie pour des hommes (héros) ; ‘- bien pourvu en nourriture !’ par lequel il prie pour la prospérité.
2:4:1:22. Cette longue (forme d’)adoration du feu est une prière de bénédiction, et celle-ci (courte) est également une prière de bénédiction : donc même avec cela, il obtient tout, et il peut donc adorer les feux avec cela. « C’est avec cela, en effet, que nous accomplissons », ainsi dit Âsuri.
2:4:1:33. Or, lorsqu’il est sur le point de partir en voyage [^789], il s’approche d’abord du Gârhapatya, puis de l’Âhavanîya. [ p. 358 ] 2:4:1:44. Il s’approche du Gârhapatya avec le texte (Vâg. S. III, 37 b seq.), « Toi qui es ami de l’homme, protège ma progéniture ! » Il (Agni Gârhapatya), en vérité, est le gardien de la progéniture ; et c’est pourquoi il lui confie maintenant sa progéniture pour protection.
2:4:1:55. Il s’approche alors de l’Âhavanîya, avec « Toi qui es digne de louange, protège mon bétail ! » Il (Agni), vraiment, est le gardien du bétail, et c’est pourquoi il lui confie maintenant son bétail pour protection [^790].
2:4:1:66. Là-dessus, il marche ou conduit ; et, arrivé jusqu’à ce qu’il considère comme la limite [1], il rompt le silence. Et lorsqu’il revient de son voyage, il garde le silence dès qu’il voit ce qu’il considère comme la limite. Et même s’il y a un roi à l’intérieur (de sa maison), on ne doit pas aller vers lui (ni vers aucune autre personne avant d’avoir rendu hommage aux feux).
2:4:1:77. Il s’approche d’abord du feu Âhavanîya, puis du Gârhapatya. Le Gârhapatya est sans aucun doute une maison (grihâh), et une maison est un lieu de repos sûr : de sorte qu’il s’établit ainsi (finalement [2]) dans une maison, c’est-à-dire dans un lieu de repos sûr.
2:4:1:88. Il s’approche du feu Âhavanîya, avec le texte (Vâg. S. III, 38 seq.), ‘Nous nous sommes approchés (de toi), l’omniscient, le plus généreux dispensateur de [ p. 359 ] biens : Ô Agni, seigneur souverain, accorde-nous éclat et force !’ S’étant alors assis, il balaie les brins d’herbe [3] (dans le feu).
2:4:1:99. Là-dessus, il s’approche du Gârhapatya et lui dit : « Lui, Agni Gârhapatya, est le maître de la maison, le plus généreux dispensateur de biens à notre progéniture : Ô Agni, maître de la maison, accorde-nous éclat et force ! » Après s’être assis, il balaie les brins d’herbe. C’est ainsi que les maîtres de maison s’approchent généralement du feu en murmurant une prière.
2:4:1:1010. Cependant, on peut aussi s’approcher des feux en silence, et cela pour cette raison : si dans le lieu (où l’on vit) réside un Brahmane ou un noble, bref, un homme meilleur, on n’ose pas lui dire : « Je pars en voyage, prends soin de ce (bien) qui est à moi [4] ! » Or, dans ce (terrain sacrificiel) résident en effet ceux qui sont supérieurs, à savoir les divins Agnis : qui, alors, oserait leur dire : « Je pars en voyage, prenez soin de ce (bien) qui est à moi ! »
2:4:1:1111. Les dieux voient assurément à travers l’esprit de l’homme : que (Agni) Gârhapatya sait donc qu’il (le maître de maison) s’approche maintenant pour se donner à lui. Silencieusement, il s’approche du feu Âhavanîya : que (Agni) Âhavanîya sait qu’il s’approche maintenant pour se donner à lui.
2:4:1:1212. Alors il s’en va à pied ou en voiture ; et arrivé jusqu’à ce qu’il considère comme la limite, il lâche la parole. Et lorsqu’il revient du voyage, il garde le silence dès qu’il voit ce qu’il considère comme la limite. Et même s’il y a un roi dans (sa maison), il ne faut pas aller vers lui.
2:4:1:1313. Il s’approche d’abord de l’Âhavanîya, puis du Gârhapatya. Silencieusement, il s’approche de l’Âhavanîya ; et silencieusement, il s’assoit et balaie les brins d’herbe. Silencieusement, il s’approche du Gârhapatya ; et silencieusement, il s’assoit et balaie les brins d’herbe.
2:4:1:1414. Quant aux observances relatives à l’entrée dans sa maison, lorsqu’un maître de maison rentre de voyage, sa maison tremble grandement de peur devant lui, pensant : « Que dira-t-il ici ? Que fera-t-il ici ? » C’est donc par peur de celui qui parle ou fait quelque chose à cette occasion que la maison tremble et risque d’écraser sa famille ; mais celui qui ne parle ni ne fait rien, sa maison l’accueille avec confiance, pensant : « Il n’a pas parlé ici, il n’a rien fait ici ! » Et s’il est en colère contre quoi que ce soit à cette occasion, qu’il fasse plutôt le lendemain ce qu’il voudra dire ou faire. Telle est donc l’observance concernant la maison [5].
[ p. 361 ]
2:4:2
2:4:2:11. Les êtres vivants s’approchèrent alors de Pragâpati — des êtres sans doute des créatures mesquines — et dirent : « Ordonne-nous de quelle manière nous devons vivre ! » Alors les dieux, dûment revêtus du cordon sacrificiel [6] et fléchissant le genou droit, s’approchèrent de lui. Il leur dit : « Le sacrifice (sera) votre nourriture ; l’immortalité votre sève ; et le soleil votre lumière ! »
2:4:2:22. Alors les pères s’approchèrent, portant le cordon sur l’épaule droite et fléchissant le genou gauche. Il leur dit : « Votre nourriture (sera) mensuelle ; votre cordial (svadhâ) votre rapidité de pensée ; et la lune votre lumière ! »
2:4:2:33. Alors les hommes s’approchèrent de lui, vêtus et courbés. Il leur dit : « Votre nourriture (aura lieu) le soir et le matin ; votre descendance votre mort ; et le feu (Agni) votre lumière ! »
2:4:2:44. Alors les bêtes s’approchèrent de lui. Il leur accorda leur choix, en disant : « Tout ce que vous trouverez, que ce soit en saison ou hors saison, [ p. 362 ] vous le mangerez ! » C’est pourquoi, tout ce qu’elles trouvent, que ce soit en saison ou hors saison, elles le mangent.
2:4:2:55. Là-dessus, disent-ils, les Asuras aussi [7] s’approchèrent aussitôt de lui. Il leur donna l’obscurité (tamas) et l’illusion (mâyâ) : car il existe bien ce qu’on appelle l’illusion des Asuras. Ces créatures, il est vrai, ont péri ; mais des créatures subsistent encore ici-bas de la manière même que Pragâpati leur a ordonnée.
2:4:2:66. Ni les dieux, ni les pères, ni les bêtes ne transgressent (cette ordonnance) ; quelques hommes seuls la transgressent. Ainsi, tout homme qui engraisse ; il engraisse dans l’injustice, car il chancelle et est incapable de marcher parce qu’il s’est engraissé en faisant le mal. On ne devrait donc manger que le soir et le matin ; et quiconque, sachant cela, ne mange que le soir et le matin, atteint la pleine mesure de la vie ; et tout ce qu’il dit est (vrai) ; car il observe cette vérité divine. Car, en vérité, c’est là l’éclat brahmanique (tegas), lorsque l’on sait observer Sa (Pragâpati) loi.
2:4:2:77. Or, cet (éclat) appartient en effet à celui qui présente (de la nourriture) aux pères une fois par mois. Lorsque cette (lune) n’est visible ni à l’est ni à l’ouest, alors il leur présente (de la nourriture) ; car cette lune est sans aucun doute le roi Soma, la nourriture des dieux. Or, pendant cette nuit (de nouvelle lune), elle leur manque, et lorsqu’elle manque, il leur présente (de la nourriture), établissant ainsi la concorde (entre les dieux et les pères). Mais s’il leur présentait (de la nourriture) alors qu’elle ne manque pas, il provoquerait certainement une querelle entre les dieux et les pères : c’est pourquoi il leur présente [ p. 363 ] (de la nourriture) lorsque cette (lune) n’est visible ni à l’est ni à l’ouest.
2:4:2:88. Il le présente dans l’après-midi. Le matin, sans aucun doute, appartient aux dieux ; le midi aux hommes ; et l’après-midi aux pères : c’est pourquoi il présente (la nourriture aux pères) dans l’après-midi.
2:4:2:99. Assis derrière le Gârhapatya, le visage tourné vers le sud [8], et le cordon sacrificiel sur son épaule droite, il prend cela (du chariot) [9]. Il se lève ensuite et bat (le riz) en se tenant au nord du feu de Dakshina et face au sud. Il ne nettoie (le riz) qu’une seule fois [10] ; car c’est une fois pour toutes que les pères sont décédés, et donc il ne le nettoie qu’une seule fois.
2:4:2:1010. Il le fait ensuite bouillir. Pendant qu’il repose sur le feu (Dakshina), il verse dessus du beurre clarifié ; pour les dieux, ils versent l’offrande dans le feu ; pour les hommes, ils retirent (la nourriture) du feu ; et pour les pères, ils font de même : c’est pourquoi ils versent du ghee dessus pendant qu’il repose sur le feu.
2:4:2:1111. Après l’avoir retiré (du feu), il offre aux dieux deux libations dans le feu. Car, en établissant ses feux sacrificiels et en accomplissant le sacrifice de la nouvelle lune et de la pleine lune, ce (maître de maison) recourt aux dieux. Ici, cependant, il est engagé dans un [ p. 364 ] sacrifice aux pères : il apaise ainsi les dieux, et, avec la permission des dieux, il présente cette (nourriture) aux pères. C’est pourquoi, en retirant (le riz), il offre aux dieux deux libations dans le feu.
2:4:2:1212. Il offre à la fois à Agni et à Soma [11]. À Agni il offre, car Agni a droit à une part dans chaque (offrande) ; et à Soma il offre, car Soma est sacré pour les pères. C’est pourquoi il offre à la fois à Agni et à Soma.
2:4:2:1313. Il offre [12] avec les formules (Vâg. S. II, 29 a, b), ‘À Agni, le porteur de ce qui convient au sage, svâhâ!’ ‘À Soma, accompagné des pères, svâhâ [13]!’ Il met ensuite la louche sur le feu,—cela tenant lieu de Svishtakrit [14]. Ensuite, il trace (avec l’épée de bois) une ligne (sillon) au sud du feu de Dakshina [15],—ce [ p. 365 ] étant à la place de l’autel : il ne trace qu’une seule ligne, car les pères sont passés une fois pour toutes.
2:4:2:1414. Il pose ensuite un tison à l’extrémité (sud) (de la ligne). Car s’il présentait cette (nourriture) aux pères, sans avoir posé de tison, les Asuras et les Rakshas la manipuleraient certainement. Et ainsi, les Asuras et les Rakshas ne touchent pas à la (nourriture) des pères : c’est pourquoi il pose le tison à l’extrémité (sud) (de la ligne).
2:4:2:1515. Il le pose, avec le texte (Vâg. S. II, 30), ‘Quels que soient les Asuras qui errent à volonté [16], prenant diverses formes [17], — qu’ils soient de grande ou de petite taille [18], — qu’Agni les expulse de ce monde !’ Agni est le répulsif des Rakshas, et c’est pourquoi il pose (le tison) de cette manière.
2:4:2:1616. Il prend ensuite la cruche d’eau et fait laver (les pères) (leurs mains) [19], en disant simplement [20] : « NN, lave-toi ! » (nommant) le père du sacrificateur ; « NN, lave-toi ! » (nommant) son grand-père ; « NN, lave-toi ! » (nommant) son arrière-grand-père. Comme on verse de l’eau (pour un invité) lorsqu’il s’apprête à prendre de la nourriture, ainsi dans ce cas. [ p. 366 ] 2:4:2:1717. Or, ces tiges (d’herbe sacrificielle) sont coupées d’un seul coup, et retranchées près de la racine ; le sommet appartient aux dieux, la partie médiane aux hommes, et la racine aux pères. C’est pourquoi elles sont coupées près de la racine. Et d’un seul coup, elles sont retranchées, car les pères ont disparu une fois pour toutes.
2:4:2:1818. Il les étale (le long de la ligne) avec leurs sommets vers le sud. Il y présente [aux pères les trois gâteaux (ronds) de riz] [21]. Il les présente ainsi [22] ; car aux dieux ils offrent ainsi ; aux hommes ils servent (la nourriture comme bon leur semble) [23] ; et dans le cas des pères ils font de même : c’est pourquoi il leur présente (les gâteaux) ainsi.
2:4:2:1919. Avec « NN, ceci pour toi ! », il présente (un gâteau) au père du sacrificateur. Certains ajoutent « et pour ceux qui viendront après toi ! » mais qu’il ne dise pas cela, puisqu’il est lui-même l’un de ceux à qui (il serait offert) en commun [24] : qu’il [ p. 367 ] dise donc simplement : « NN, ceci pour toi ! » comme au père du sacrificateur ; « NN, ceci pour toi ! » comme à son grand-père ; et « NN, ceci pour toi ! » comme à son arrière-grand-père. Il présente (la nourriture) dans un ordre (dirigé) loin du temps présent, car c’est loin d’ici que les pères sont partis une fois pour toutes.
2:4:2:2020. Il murmure alors (Vâg. S. II, 31 a) : « Ici, ô pères, régalez-vous : comme des taureaux, venez ici, chacun sa part ! » par quoi il dit : « Mangez chacun votre part ! »
2:4:2:2121. Il se tourne alors (vers la gauche), de manière à faire face au côté opposé (nord) : car les pères sont loin des hommes ; et par là même, il est loin (des pères). « Qu’il reste (debout, le souffle coupé) jusqu’à ce que son souffle s’éteigne », disent certains, « car jusqu’ici s’étend l’énergie vitale. » Cependant [25], étant resté ainsi un instant…
2:4:2:2222. Il se retourne de nouveau (vers la droite) et murmure (Vâg. S. II, 31 b) : « Les pères se sont régalés : comme des taureaux, ils sont venus chacun à sa part » ; ce par quoi il veut dire : « Ils ont mangé chacun sa part [26]. »
2:4:2:2323. Là-dessus, il prend la cruche d’eau et les fait se laver [27], en disant simplement : [ p. 368 ] ‘NN, lave-toi [28] !’ (nommant) le père du sacrificateur ; ‘NN, lave-toi !’ (nommant) son grand-père ; ‘NN, lave-toi !’ (nommant) son arrière-grand-père. De même qu’on verse (de l’eau pour un invité) après qu’il a pris son repas, ainsi ici.
2:4:2:2424. Il abaisse ensuite le pli [29] (du vêtement du sacrificateur) et s’incline. Le pli est sacré pour les pères (pitridevatyâ) : c’est pourquoi il leur rend hommage après avoir abaissé le pli. Or, l’obéissance signifie adoration (ou sacrifice) : il les rend ainsi dignes d’adoration. Il s’incline six fois ; car il y a six saisons, et les pères sont les saisons : c’est pourquoi il s’incline six fois. Il murmure (Vâg. S. II, 32 g) : « Donnez-nous des maisons, ô pères ! » car les pères sont les gardiens (îsate) des maisons ; et voici la prière pour la bénédiction de cette performance sacrificielle. Après que les gâteaux ont été remis (dans le plat contenant les restes de riz bouilli), il (le sacrificateur) sent (le riz) ; cette (senteur) étant sa part. Les [ p. 369 ] (tiges d’herbe sacrificielle) coupées d’un seul coup, il les met au feu ; et il jette également à nouveau le tison [30].
2:4:3
Français Ce sacrifice est accompli au printemps et en automne, généralement à la nouvelle ou à la pleine lune, au début de la moisson. Les oblations, qui, en règle générale, sont préparées à partir de nouvelles céréales (à savoir l’orge au printemps et le riz en automne), consistent en : 1. un gâteau sacrificiel contenu sur douze tessons de poterie pour Indra et Agni ; 2. un kaaru (plat de grains bouillis) pour le Visve Devâh, préparé avec de l’eau ou du lait ; et 3. un gâteau sur un tesson de poterie pour le ciel et la terre. Kâty. IV, 6 et comm. Selon la Paddhati, l’offrande des prémices a lieu après l’offrande de la nouvelle lune et avant l’offrande de la pleine lune. Au début de la récolte du Panicum Frumentaceum (syâmâka), pendant la saison des pluies ou en automne ; et à celle du bambou [ p. 370 ] en été, des offrandes de prémices sont également faites à Soma sous la forme d’un pot rempli de syâmâka ou de grains de bambou bouillis respectivement.
2:4:3:11. Kahoda Kaushîtaki parla alors : « Cette sève (des plantes) appartient vraiment à ces deux-là, le ciel et la terre : après avoir offert de cette sève aux dieux, nous la mangerons. » « C’est pourquoi l’offrande des prémices est effectuée. »
2:4:3:22. Et Yâgñavalkya parla aussi : Les dieux et les Asuras, tous deux issus de Pragâpati, se disputèrent autrefois la supériorité. Les Asuras souillèrent alors, en partie par magie, en partie par poison, les deux sortes de plantes – celles dont se nourrissent les hommes et les bêtes – espérant ainsi vaincre les dieux. En conséquence, les hommes ne mangèrent plus de nourriture, et les bêtes ne pâturèrent plus ; et faute de nourriture, ces créatures faillirent périr [31].
2:4:3:33. Les dieux apprirent alors que ces créatures périssaient par manque de nourriture. Ils se dirent les uns aux autres : « Allons, débarrassons-les [32] de cela ! » — « Par quel moyen ? » — « Par le sacrifice. » Par le sacrifice, les dieux accomplirent alors tout ce qu’ils voulaient accomplir [33] ; et les Rishis firent de même.
2:4:3:44. Ils dirent alors : « À qui d’entre nous cela appartiendra-t-il ? » Ils ne furent pas d’accord (chacun s’exclamant) : « À moi ! » N’étant pas parvenus à un accord, ils dirent : « Courons une course pour ce (sacrifice) : celui de nous qui battra (les autres), ce sera à lui ! » « Qu’il en soit ainsi ! » dirent-ils, et ils coururent une course. [ p. 371 ] 2:4:3:55. Indra et Agni gagnèrent, et de là ce gâteau Indra-Agni sur douze tessons [34] ; Indra et Agni en ayant gagné une part. Et là où Indra et Agni se tenaient après avoir gagné, tous les dieux les suivirent.
2:4:3:66. Or, Indra et Agni sont les Kshatra (noblesse), et tous les dieux (ou les Tous-dieux) sont les Vis (peuple aryen ordinaire) ; et partout où le Kshatra conquiert, les Vis sont autorisés à partager. Ainsi, ils (Indra et Agni) ont accordé aux Visve Devâh (les Tous-dieux) une part (dans l’offrande) ; d’où cette bouillie de grains (de riz ou d’orge) bouillis (offerts) aux Tous-dieux.
2:4:3:77. 'Qu’il le prépare à partir de vieux (grain) [35]', disent certains ; ‘car Indra et Agni sont les Kshatra (et il devrait donc utiliser de vieux grain pour le Vaisvadeva pap) de peur qu’il (le sacrificateur) n’élève (le Vis) au niveau du Kshatra.’ Néanmoins, que tous deux (le gâteau et le karu) soient constitués de nouveau (grain) ; car (par le fait même que) l’un est un gâteau et l’autre un pap, la noblesse n’est pas égalée (par le peuple) : par conséquent, ils devraient tous deux être constitués de nouveau (grain).
2:4:3:88. Les Dieux de Tous dirent : « Cette sève (des plants de riz et d’orge) appartient vraiment à ces deux-là, le ciel et la terre : accordons-leur donc une part ! » Ils leur attribuèrent donc cette part, à savoir le gâteau sur un tesson offert au ciel [ p. 372 ] et à la terre [36]. C’est pourquoi il y a un gâteau sur un tesson (kapâla) pour le ciel et la terre. Or, cette (terre) est, sans aucun doute, la coupe (réceptacle, kapâla) de cette (sève) [37] ; et elle est en effet une seule : donc (le gâteau) consiste en un seul tesson.
2:4:3:99. Une offense (est ainsi commise) par lui [38] ; puisque, pour n’importe quelle divinité, de la nourriture sacrificielle peut être prélevée, le Svishtakrit (Agni, le faiseur de bonne offrande) est invariablement autorisé à en partager après (la divinité respective). Mais ce (gâteau) il l’offre entier, et il n’en coupe pas une portion pour le Svishtakrit, c’est une offense, et par conséquent (ce gâteau), lorsqu’il est offert, se retourne.
2:4:3:1010. C’est pourquoi ils disent : « Ce gâteau contenu sur un tesson s’est renversé : il jettera le désordre dans le royaume. » Il ne commet cependant aucune offense, car l’Âhavanîya est le support des oblations ; et si, après avoir atteint l’Âhavanîya, le gâteau se renversait dix fois, il n’a pas à en tenir compte. Et si d’autres se demandent qui se soucierait d’encourir le résultat d’une telle combinaison (d’erreurs), qu’il n’offre que du beurre ; car le beurre clarifié est manifestement la sève de [ p. 373 ] ces deux-là, le ciel et la terre, de sorte qu’il réjouit manifestement ces deux-là avec leur propre sève ou essence : il n’a donc besoin d’offrir que du beurre.
2:4:3:1111. En accomplissant ce même sacrifice, les dieux ont supprimé le sortilège ainsi que le poison des deux sortes de plantes, celles dont les hommes et les bêtes subsistent ; et désormais les hommes ont mangé de la nourriture et le bétail a pâturé.
2:4:3:1212. Or, lorsqu’il accomplit ce sacrifice, il le fait soit parce que personne ne souillera alors (les plantes) ni par magie ni par poison, soit parce que les dieux l’ont fait. Et quelle que soit la part que les dieux se sont attribuée, il la leur cède par là. De plus, il rend ainsi saines et irréprochables les deux espèces de plantes, celles dont les hommes et les bêtes subsistent ; et ces créatures subsistent de ses plantes saines et irréprochables : c’est pourquoi il accomplit ce sacrifice.
2:4:3:1313. Le salaire du prêtre pour ce (sacrifice) consiste en le veau premier-né (de la saison) ; car c’est, pour ainsi dire, les prémices (du bétail). S’il a déjà accompli les offrandes de nouvelle lune et de pleine lune, qu’il accomplisse d’abord ces offrandes [39], puis le présent (offrande des prémices). Si, par contre, il n’a pas encore accompli (les offrandes de nouvelle lune et de pleine lune), qu’ils cuisent une bouillie de kâtushprâsya [40] sur le feu du sud, et que les prêtres la mangent. [ p. 374 ] 2:4:3:1414. En vérité, il existe deux sortes de dieux : car les dieux eux-mêmes sont assurément des dieux ; et les prêtres qui ont étudié et enseignent la tradition védique sont les dieux humains. Et de la même manière que l’offrande sur laquelle le Vashat a été prononcé, ainsi l’offrande des prémices consacrée par le repas des prêtres l’est aussi. Qu’il donne aussi, lors de ce sacrifice, autant qu’il est en son pouvoir, car aucune offrande, dit-on, ne devrait être sans dakshinâ. À l’Agnihotra (effectué au moment de l’Âgrayaneshti), qu’il n’offre pas (de lait obtenu en mangeant du maïs nouveau) [41] ; car s’il offrait un tel lait à l’Agnihotra, il provoquerait un conflit (entre les divinités des deux offrandes). L’Âgrayana est une chose, et l’Agnihotra en est une autre : qu’il n’offre donc pas (de nouveaux matériaux) à l’Agnihotra.
2:4:4
Cette modification particulière du sacrifice de la nouvelle lune et de la pleine lune semble avoir été inventée et généralement pratiquée parmi les Dâkshâyanas, une famille royale qui était manifestement encore florissante à l’époque de notre auteur [42].
Ici aussi, deux jours étaient, en règle générale, nécessaires à la célébration, à la fois à la pleine lune et à la nouvelle lune ; mais tandis que, lors du sacrifice ordinaire, [ p. 375 ] le premier jour était entièrement consacré aux cérémonies préliminaires, les Dâkshâyanas répartissaient les offrandes spéciales sur les deux jours, en faisant à chaque fois deux ishtis distincts. Les havis spéciaux, ou plats sacrificiels, étaient, lors du sacrifice ordinaire de la pleine lune, un gâteau de riz (à Agni, et un autre) à Agni et Soma ; et lors du sacrifice des nouvelles landes, un gâteau (à Agni, et un autre) à Indra et Agni, ou, en variante, un plat de lait caillé (sânnâyya) préparé à partir de lait aigre-doux, offert à Indra (ou Mahendra). Les Dâkshâyanas, quant à eux, offraient les gâteaux d’Agni-Soma et d’Indra-Agni dans la matinée du premier jour, celui de la pleine et de la nouvelle lune respectivement. Les après-midi de ces mêmes jours étaient ensuite consacrés à des rites préliminaires, tels que la consommation de la nourriture du jour de jeûne, la coupe d’une branche de palâsa, l’éloignement des veaux des vaches, etc. La cérémonie du deuxième jour commence (après l’Agnihotra) par l’élection du Brahman. Les principales oblations de la journée sont (un gâteau à Agni, et) du lait aigre et du lait sucré, offerts séparément à Indra à la pleine lune ; et mélangés (sânnâyya ou payasyâ) à Mitra et Varuna à la nouvelle lune.
À la pleine lune, certaines autorités ajoutent un ishti spécial à Indra Vimridh (« celui qui écarte le mal »). La cérémonie de la nouvelle lune se conclut par des libations de petit-lait aux coursiers divins (les chevaux des dieux) ; et, facultativement, par un ishti à Âditya.
L’accomplissement du sacrifice de la Dâkshâyana n’était tenu pour obligatoire que pendant une période de quinze ans (voir XI, 1, 2, 13), tandis que les offrandes ordinaires de nouvelle lune et de pleine lune devaient être effectuées pendant le double de cette période à compter de l’allumage des feux sacrés. Même son accomplissement quotidien, avec certaines modifications, pendant une année entière, était censé libérer le maître de maison de toute obligation ultérieure à cet égard ; ses devoirs sacrificiels se limitaient désormais à l’accomplissement de l’Agnihotra, ou libations du matin et du soir. L’accomplissement quotidien de la Dâkshâyana est réglementé de telle sorte qu’un après-midi et la matinée suivante sont alternativement consacrés aux deux jours de cérémonie du sacrifice bimensuel ordinaire de la Dâkshâyana.
2:4:4:11. Au commencement, Pragâpati, désireux d’avoir une progéniture, sacrifia ce sacrifice : « Puis-je abonder en progéniture et en bétail ; puis-je obtenir la prospérité ; puis-je devenir glorieux ; puis-je devenir un mangeur de nourriture ! » pensa-t-il.
2:4:4:22. Or, il était en effet Daksha : et parce qu’[ p. 376 ] il sacrifia au début avec ce sacrifice, on l’appelle Dâkshâyana-sacrifice. Certains, cependant, l’appellent le sacrifice Vasishtha-sacrifice ; car il (Pragâpati) est en effet vasishtha (le meilleur) [43], et après lui ils l’appellent. Il sacrifia avec ce sacrifice ; et quelle race, quelle prospérité de Pragâpati fut alors produite par l’accomplissement de ce sacrifice, cette même race il procrée, cette même prospérité il obtient, quiconque, sachant cela, accomplit ce sacrifice : qu’il accomplisse donc ce sacrifice.
2:4:4:33. Or, ce même sacrifice fut plus tard accompli par Pratîdarsa Svaikna ; et il était en vérité une autorité [44] pour ceux qui l’imitaient. Une autorité, par conséquent, il deviendra une autorité, quiconque, sachant cela, accomplit ce sacrifice : qu’il accomplisse donc ce sacrifice.
2:4:4:44. Lui Suplan Sârñgaya s’approcha par amour de la sainteté ; et en conséquence, on lui enseigna ce sacrifice et un autre [45] ; et l’ayant appris, il retourna vers les Sriñgayas. Maintenant, ils savaient qu’il venait à eux après avoir étudié le sacrifice pour eux. Ils dirent : « En vérité, avec les dieux (saha devaih) il est venu à nous celui qui est venu après avoir étudié le sacrifice » : ainsi il (était appelé) Sahadeva Sârñgaya ; et même maintenant, le dicton est : « Voici, Suplan a pris un autre nom ! » Il accomplit ce sacrifice ; et quelle race et quelle prospérité des Sriñgayas furent alors produites par l’accomplissement de ce sacrifice, cette même race qu’il procrée, cette même prospérité qu’il obtient, quiconque, [ p. 377 ] sachant cela, accomplit ce sacrifice : qu’il accomplisse donc ce sacrifice.
2:4:4:55. Ce même sacrifice fut ensuite accompli par Devabhâga Srautarsha. Il était Purohita à la fois pour les Kurus et pour les Sriñgayas. Or, une position très élevée (est détenue par celui qui est le Purohita d’un royaume : combien plus élevée alors est la position (de celui qui est le Purohita) de deux (royaumes) ! Une position très élevée est donc obtenue par quiconque, sachant cela, accomplit ce sacrifice : qu’il accomplisse donc ce sacrifice.
2:4:4:66. Ce même sacrifice fut plus tard accompli par Daksha Pârvati ; et même à ce jour, ces (descendants de lui) les Dâkshâyanas possèdent la dignité royale : dignité royale, il l’obtient donc ici, quiconque, sachant cela, accomplit ce sacrifice : qu’il accomplisse donc ce sacrifice. — Jour après jour, il y a un gâteau [46] : ainsi la Fortune (srî) lui est (mariée) sans épouse rivale et sans être dérangée. Il offre deux jours de pleine lune et deux jours de nouvelle lune : car deux signifie un couple, de sorte qu’un couple productif est ainsi obtenu.
2:4:4:77. Maintenant, lorsque [47], à la pleine lune, il offre un (gâteau) à Agni et Soma le premier jour, ce sont deux divinités, et deux signifie une paire : par conséquent, une paire productive est ainsi obtenue.
2:4:4:88. Et le lendemain, il y a le gâteau d’Agni et le Sânnâyya d’Indra [48], ce sont deux divinités, et deux signifie une paire, de sorte qu’une paire productive est ainsi obtenue. [ p. 378 ] 2:4:4:99. De même, lorsqu’à la nouvelle lune, il offre un (gâteau) à Indra et Agni le premier jour, ce sont deux divinités, et deux signifie une paire, de sorte qu’une paire productive est ainsi obtenue.
2:4:4:1010. Puis, le lendemain, il y a le gâteau d’Agni et le lait caillé de Mitra et Varuna. Maintenant, le gâteau d’Agni (est offert), dans le seul but qu’il ne renonce pas au sacrifice [49]. Alors ces deux, Mitra et Varuna, sont deux divinités, et deux signifie une paire : par conséquent, une paire productive est ainsi obtenue ; et ainsi est (produite) cette forme (du sacrifice) par laquelle il devient multiple, par laquelle il est reproduit.
2:4:4:1111. Et quand, à la pleine lune, il offre l’Agni-Soma (gâteau) le premier jour, alors c’est pour lui la victime qu’ils égorgent pour Agni et Soma le jour du jeûne (du sacrifice du Soma) [50].
2:4:4:1212. Et le lendemain, il y a le gâteau d’Agni et le Sânnâyya d’Indra. Or, le gâteau d’Agni est pour lui ce qu’est la libation du matin (au sacrifice du Soma), car la libation du matin est en effet sacrée pour Agni ; et le Sânnâyya est pour lui la libation de midi, car la libation de midi est en effet sacrée pour Indra.
2:4:4:1313. Et encore, quand, à la nouvelle lune, il offre l’Indra-Agni (gâteau) le premier jour, c’est pour lui la même chose que la troisième libation (ou du soir) ; car la troisième libation est sacrée pour les Tous-Dieux, et Indra et Agni sont vraiment tous les dieux [51].
2:4:4:1414. Et le lendemain, il y a le gâteau d’Agni et le lait caillé de Mitra et Varuna. Or, le gâteau d’Agni est (offert) dans le seul but de ne pas [ p. 379 ] abandonner le sacrifice et ce plat de lait caillé (payasyâ) est pour lui le même que cette vache stérile, l’anûbandhyâ, qui doit être abattue pour Mitra et Varuna (au sacrifice du Soma) [52] : ainsi, en accomplissant l’offrande de pleine lune et de nouvelle lune, on gagne autant qu’en accomplissant un sacrifice du Soma ; et cette (offrande) est en effet un grand sacrifice.
2:4:4:1515. Et encore, quand, à la pleine lune, il offre l’Agni-Soma (gâteau) le premier jour, c’est par cette (offrande) qu’Indra tua Vritra [53] ; c’est par là qu’il gagna cette autorité suprême qu’il exerce maintenant [54] : et c’est ainsi qu’il (le sacrificateur) tue par là son méchant et méchant ennemi et gagne la supériorité. Quant à son mélange (de lait aigre-doux), le Sânnâyya est (l’oblation) de la nouvelle lune (amâ-vâsyâ) [55], et la nouvelle lune [56] signifie être loin : à celui qui avait tué Vritra, cela fut immédiatement (offert), et ils le régalèrent de ce breuvage. Celui donc qui, sachant cela, prépare le Sânnâyya à la pleine lune, chasse aussitôt le mal. Or, cette lune est sans aucun doute le roi Soma, la nourriture des dieux : ils l’extraient le premier jour, avec l’intention de la consommer le lendemain ; par conséquent, lorsque cette (lune) décroît, elle est consommée par eux.
2:4:4:1616. Et quand, à la pleine lune, il offre l’Agni-Soma (gâteau) le premier jour, il en extrait (pour ainsi dire) ce (Soma) ; et, une fois extrait, il y ajoute ce jus, et le rend fort au moyen de ce jus [57]. Quiconque, sachant cela, prépare le Sânnâyya à la pleine lune, rend son offrande agréable aux dieux, et son offrande est agréable aux dieux.
2:4:4:1717. Et encore, quant à la raison pour laquelle, à la nouvelle lune, il offre l’Indra-Agni (gâteau) le premier jour. Indra et Agni sont sans aucun doute les divinités de la nouvelle et de la pleine lune : c’est donc à elles qu’il offre directement et expressément ; et c’est directement à la nouvelle et à la pleine lune que l’offrande est faite par celui qui sait ainsi cela.
2:4:4:1818. Et le lendemain, il y a le gâteau d’Agni et le lait caillé de Mitra et Varuna. Or, le gâteau d’Agni est (offert) dans le seul but de ne pas abandonner le sacrifice. Mitra et Varuna, d’autre part, sont les deux demi-lunes : la croissante est Varuna, et la décroissante est Mitra. Pendant cette nuit (de nouvelle lune) ces deux se rencontrent, et lorsqu’ils sont ainsi ensemble, il leur fait plaisir avec cette (offrande de gâteau) : et, en vérité, tout lui est agréable, tout est obtenu par celui qui sait ainsi cela.
2:4:4:1919. Cette même nuit, Mitra implante une graine dans Varuna, et lorsque celle-ci (la lune) décroît, elle est [ p. 381 ] produite à partir de cette graine. Maintenant, pourquoi cette oblation de lait caillé (payasyâ) à Mitra et Varuna est-elle ici exactement analogue (à la Sânnâyya offerte à la nouvelle lune) [58].
2:4:4:2020. La nouvelle lune a sans doute droit au Sânnâyya : elle est préparée à la fois à cette heure-là et à la pleine lune. Or, s’il était également ici (à l’offrande de la pleine lune) pour mélanger (le lait doux et le lait aigre), il commettrait une répétition et provoquerait une querelle (entre les dieux respectifs) [59]. Ayant recueilli ce (Soma ou lune) des eaux et des plantes, il le fait naître des oblations ; et en naissant des oblations, il est visible à l’ouest (du ciel).
2:4:4:2121. C’est par l’union qu’il le produit : le caillé (payasyâ, fem.) est femelle, et le petit-lait est la semence. Or, ce qui est produit par l’union est (produit) proprement : donc il le produit ainsi par une union productive ; et donc il y a une offrande de caillé. [ p. 382 ] 2:4:4:2222. Il offre ensuite le petit-lait [60] aux Coursiers (divins). Or, les Coursiers sont les saisons, et le petit-lait est la semence : et ainsi la semence est jetée proprement, et les saisons produisent la semence ainsi jetée sous la forme de ces créatures. C’est pourquoi il offre le petit-lait aux Coursiers.
2:4:4:2323. Il offre, pour ainsi dire, derrière le sacrifice : car c’est par derrière que le mâle s’approche et féconde la femelle. Il offre d’abord à l’est. Avec « Ô Agni, accepte… ! », il répète le Vashat, — c’est à la place du Svishtakrit ; et (ce dernier) [61] il offre à l’est.
2:4:4:2424. Il asperge ensuite (le petit-lait) les différents quartiers, avec les textes (Vâg’. S. VI, 19 bg), ‘Les quartiers ! — Les quartiers avant (pra-dis) ! — Les quartiers secondaires (â-dis) ! — Les quartiers intermédiaires (vi-dis) ! Les quartiers supérieurs (ud-dis) ! — Aux quartiers, — Svâhâ [62] !’ Cinq sont les quartiers, et cinq les [ p. 383 ] saisons : il réalise ainsi une union entre les quartiers et les saisons [63].
2:4:4:2525. Cinq personnes prennent part à cela (le petit-lait restant dans la cuillère), à savoir le Hotri, l’Adhvaryu, le Brahman, l’Âgnîdhra et le Sacrificateur ; car cinq sont les saisons, de sorte que la nature caractéristique des saisons est ainsi obtenue ; et la graine qui est jetée est fermement implantée dans les saisons. Le sacrificateur y prend part en premier, pensant : « Puissé-je d’abord obtenir de la graine ! » Mais aussi en dernier (il y prend part) [64], pensant : « Puissé la graine rester en moi en dernier ! » En disant : « Invité, invite-moi [65] ! » ils le font (le petit-lait) ressembler au Soma.
357:1 Voir I, 9, 3, 21 ↩︎
357:2 Pour cette forme plus courte d’adoration des feux, voir p. 349, note 2. ↩︎
357:3 C’est-à-dire un voyage qui l’obligera à passer la nuit au-delà des limites du village. ↩︎
358:1 Le Vâg. S. donne aussi les formules avec lesquelles le maître de maison doit s’approcher du Dakshinâgni, après les deux autres feux, aussi bien au départ qu’au retour de son voyage. Voir Kâty. IV, 12, 13 ; 18. Le texte de Kânva ne fait pas plus allusion au feu de Dakshina que le nôtre. ↩︎
358:2 Selon la Paddhati sur Katy. IV, 12, il doit garder le silence aussi longtemps qu’il peut voir le toit d’une de ses casernes de pompiers ; mais selon la Sâṅkhâyana sâkhâ il doit le faire seulement aussi longtemps qu’il peut voir l’un des feux. ↩︎
358:3 Le texte Kânva dit « antatah ». ↩︎
359:1 Selon Kâty. IV, 12, 18-19, il [après avoir fait ses ablutions, et lustré les foyers de l’Âhavanîya et de la Dakshina, et avoir retiré ces feux du Gârhapatya] s’approche de l’Âhavanîya, tout en tenant des morceaux de bois à la main, et murmure la formule donnée ci-dessus. Il s’assoit ensuite et met silencieusement sur le feu un morceau de bois et l’herbe tombée autour du feu. Selon le texte de Kânva, il murmure la seconde moitié de la formule (« Ô Agni », etc.) tout en balayant l’herbe (dans le feu). ↩︎
359:2 Dans Taitt. Br. I, 1, 10, 6, il est apparemment recommandé à un chef de famille qui est sur le point de partir en voyage de confier sa maison à un Brâhmane, qui y séjourne peut-être. ↩︎
360:1 Le texte Kânva ajoute ici les formules Vâg. S. III, 41-43, lignes 1 et 2, avec lesquelles il s’approche (upatishthate) de la maison. Voir Katy. IV, 12, 22. Selon Katy. ib. 23, il entre ensuite p. 361 dans la maison avec la formule Vâg. S. III, 43, ligne 3, « Pour la sécurité, pour la paix, je recourt à toi : que la bonté, le bonheur, la salutation et la bénédiction soient là ! » Ensuite, selon le Schol., il doit procéder conformément aux règles établies dans les Grihya-sûtras ; cf. Pârask. G. I, 18 ; Âsv. G. I, 15, 9. ↩︎
361:1 Yagñopavîtin, « investi de manière sacrificielle », c’est-à-dire porter le cordon sacrificiel de manière ordinaire, sur l’épaule gauche et sous le bras droit. Lors de toute cérémonie liée aux ancêtres décédés, le cordon doit être déplacé de l’épaule gauche à l’épaule droite et sous le bras gauche (prâkînopavîtin, littéralement « investi vers l’est »). ↩︎
362:1 Sasvat = ‘à plusieurs reprises’, Comm.; sasvad api, ‘endlich auch (enfin aussi),’ St. Petersb. Dict. ↩︎
363:1 Dakshinâsînah; le commentateur l’interprète par « assis au sud du chariot ». ↩︎
363:2 Le texte Kânva dit : etaṣmṣaruṣmṣgīnṣâti, « il prend ce pot, ou ce pot plein, (de riz). » Il doit sans aucun doute prendre de la charrette la quantité de riz suffisante pour les offrandes et la mettre dans le pot (kāru). Selon Kâty. IV, I, 5-7, il doit prendre le pot partiellement rempli, ou une cuillerée (ou, selon les Schol., plutôt moins qu’une cuillerée). ↩︎
363:3 Comparez le compte rendu détaillé dans I, 1, 4, 1 seq. ↩︎
364:1 Selon Taitt. Br. I, 3, 10, 3, certains font une troisième oblation, à savoir, comme le dit Sâyana, à Yama (le chef des pères), avec la formule : « À Yama, accompagné des Aṅgiras et des pères, svadhâ! namah! » voir note 3. ↩︎
364:2 Le commentaire sur Kâty. IV, 1, 7 fournit les détails suivants : — Après avoir retiré le pot du feu de Dakshina du côté sud, l’Adhvaryu le porte, le long de l’est, du côté nord du feu. Il déplace ensuite le cordon sacrificiel sur son épaule gauche (alors qu’il s’apprête à l’offrir aux dieux), pose trois bâtons sur le feu et, assis, le visage tourné vers l’est, offre du riz bouilli avec la louche (mekshana). ↩︎
364:3 Les Taittirîyas utilisent svadhâ! namah au lieu de svâhâ! Ils offrent aussi d’abord à Soma, avec « À Soma, bu par les pères » (mais cf. Taitt. Br. I, 6, 9, 5), puis à (Yama, et finalement à) Agni. Taitt. Br. I, 3, 10, 2-3. ↩︎
364:4 Voir I, 7, 3, 1 seq. ↩︎
364:5 Ou à l’ouest (gaghanena) du feu [du nord au sud], selon le texte de Kânva ; facultativement, selon Kâty. IV, 1, 8. Kâty. donne également le texte ‘Expulsés sont les Asuras, les Rakshas, assis sur l’autel’ (Vâg. S. II, 29 c) à murmurer pendant l’acte. ↩︎ ↩︎
365:1 Ou, comme le Commentateur prend svadhayâ, ‘(attiré) par le svadhâ (offrande aux pères).’ ↩︎
365:2 C’est-à-dire, selon les Schol., prendre la forme d’ancêtres décédés. ↩︎
365:3 Cette explication des mots parâpurah et nipurah, proposée par le Scholiaste, est douteuse. ↩︎
365:4 L’Adhvaryu (ayant de nouveau déplacé le cordon sacrificiel vers son épaule droite) verse de l’eau à travers « l’espace des pères » (pitritîrtha, c’est-à-dire l’espace entre le pouce et l’index), de droite à gauche, dans la ligne, à son début, son centre et sa fin. Kâty. IV, 1, 10 et Schol. ↩︎
365:5 Voir paragraphe 19. ↩︎
366:1 Selon la Paddhati sur Kâty. la première boule doit être de la taille d’un âmalaka frais, ou fruit de l’emblématique Myrobalan, et chacune des deux autres doit être plus grande que la précédente. ↩︎
366:2 Ici le maître indiquait par geste la partie de la main sacrée aux pères (voir p. 365, note [19:1]) ; puis de la même manière celle dédiée aux dieux, à savoir le bout des doigts. ↩︎
366:3 La recension Kânva dit ici aussi « ainsi ils sortent (la nourriture) pour les hommes » ; la partie de la main dédiée à l’homme étant, selon le commentaire sur Kâty. IV, 1, 10, la partie autour du petit doigt (kanishthikâpradea). ↩︎
366:4 Svayam vai teshâm saha yeshâm saha. D’après le commentaire, l’auteur semble vouloir dire que s’il ajoutait « et ceux qui viennent après toi (c’est-à-dire après son père) », il inclurait le sacrificateur lui-même, et ce dernier s’offrirait par conséquent le pinda. La forme de la formule de présentation rejetée par notre auteur est celle adoptée dans Âsval. Sr. II, 6, 15, sauf que « atra » y est ajouté (« qui viennent ici après toi »). p. 367 Le texte de Kânva mentionne et rejette les deux lectures alternatives, « ye k a tvâm anvâñ k a h » et « yâ m s k a tvam an vaṅ asi » (« et ceux que tu suis »). Dans Taitt. Br. I, 3, 10, aucune formule de présentation n’est mentionnée. ↩︎
367:1 La recension de Kânva a tad u au lieu de sa vai. ↩︎
367:2 ‘Autrefois, les dieux, les hommes et les pères (deva-manushyâh pitarah) buvaient visiblement ensemble, mais maintenant ils le font invisiblement.’ Sat. Br. III, 6, 2, 26. ↩︎
367:3 C’est-à-dire en versant de l’eau sur les gâteaux d’obséquies. Selon Âsval. Sr. II, 7, 5, et d’autres traités, il dépose également p. 368 de l’onguent, de l’huile ou du beurre sur les pindas, en disant : « (Père), NN, oins-toi ! » etc. ; voir Donner, Pindap., p. 25. ↩︎
368:1 Voir paragraphe 19. ↩︎
368:2 Nîvim udvrihya = paridhânîyasya vâsaso dasâ tâm udvrihya visramsya, Sâyana. Selon Mahâdeva, celui (qui présente les pindas, c’est-à-dire l’Adhvaryu ou le sacrificateur) doit au préalable revêtir un vêtement avec un pli (nîvimat paridhânam), c’est-à-dire avec le dasâ, ou bord non tissé du vêtement supérieur, replié sous la ceinture. Il doit le retirer. Kâtyâyana a les règles suivantes : IV, I, 15, Après les avoir fait se laver comme auparavant, et après avoir desserré (visramsya) le pli, il fait obéissance avec « adoration à votre vigueur, ô pères ! » etc. (Vâg. S. II, 32 af). [Selon la Comm., il ajoute la formule, « Donnez-nous des maisons, ô pères ! nous vous donnerons de ce qui est (à nous). » Vâg. S. II, 32, 9.] 16, Avec « Mettez ce vêtement, ô pères ! » (Vâg. S. II, 32 h), il jette trois fils (morceaux de fil p. 369), un sur chaque gâteau. 17, Ou, frange de laine [ou, laine ou frange (dasâ), selon d’autres]. 18, Ou, cheveux du sacrificateur (arrachés de la poitrine près du cœur), s’il est avancé en âge. 19, Il verse [l’eau, restée dans la cruche, sur les gâteaux] avec ‘Vous (ô eaux) êtes une boisson rafraîchissante, vous, qui apportez la sève, le ghee immortel et le lait et l’hydromel écumant : réjouissez mes pères !’ (Vâg. S. II, 34.) 20, [L’Adhvaryu] ayant posé (les gâteaux sur le plat) le sacrificateur les sent. 21, Le tison et les tiges d’herbe une fois coupées (il jette) dans le feu. 22. Si l’épouse désire un fils, elle mange le gâteau du milieu en disant : « Donnez-moi, ô pères, une descendance, un garçon couronné de lotus ; qu’il y ait ici un homme ! » (Vâg. S. II, 33.) [Selon le commentaire, les deux autres gâteaux sont jetés dans l’eau ou le feu ; ou mangés par un prêtre.] Pour d’autres variantes, voir Donner, Pindapitriyagña. La recension de Kânva, dans l’ensemble, concorde avec notre texte. ↩︎
369:1 Le texte du Kânva dit ceci : « C’est pourquoi il dit : Donnez-nous des maisons, ô pères ! » Il hume ensuite le pot (ukhâ) : c’est la part du sacrifiant. Ils déposent à nouveau les gâteaux ensemble (avec le riz dans le pot ! samavadadhati). Les tiges d’herbe une fois coupées, ils les mettent au feu. Il déplace à nouveau le tison vers (le feu ; apy-argati). ↩︎
370:1 Le texte Kânva dit : Tâ etâ ubhayyah pragâ anasanena et non parâbabhûvuh. ↩︎
370:2 À savoir les plantes, selon la lecture du texte Kânva : Hantâsâm oshadhînâm krityâm tvad visham tvad apahanâmeti. ↩︎
370:3 Le texte Kânva lit kalpyam au lieu de kalpam. ↩︎
371:1 Le manuscrit de la recension de Kânva dit : Tasmâd esha aindrâgno daṃsakapâlaṃh purolâṃso bhavati. Le commentaire sur Kâty. IV, 6, 1, en revanche, en fait un gâteau sur onze tessons. ↩︎
371:2 Ou bien, il peut le faire. Kâty. IV, 6, 7 laisse le choix entre le grain nouveau et le grain ancien. ↩︎
372:1 Il s’agit d’une oblation « à voix basse », les prières d’invitation et d’offrande (à l’exception des prières finales « Vaushat » et « Om ») étant prononcées à voix basse. Voir p. 171, note 1 ; p. 192, note 1. ↩︎
372:2 Le texte Kânva dit : « La raison pour laquelle il est constitué d’un seul kapâla est que cette terre est un kapâla, et qu’elle n’est qu’une. » ↩︎
372:3 La recension de Kânva est la suivante : — À ce propos, ils disent : « Ce ne devrait pas être un gâteau d’une seule tasse, car cela implique une négligence. » De même (idam nu) : quelle que soit la divinité à laquelle ils offrent la nourriture sacrificielle, le Svishtakrit est invariablement amené à la partager après (la divinité concernée). Ce gâteau, ils l’offrent entier : c’est par conséquent une négligence. De plus, il se retourne (paryâbhavati). À ce propos, ils disent : « Ce gâteau est retourné », etc. ↩︎
373:1 Je ne sais pas comment expliquer le vâ. Sâyana semble interpréter le passage ainsi : « S’il sacrifie le Soma, ou s’il accomplit le Darsapûrnamâsa, [qu’il accomplisse d’abord ce sacrifice, et] qu’il accomplisse ensuite le présent. » Le manuscrit d’Oxford du texte de Kânva a : — Etat tasya karma ya îgâno vâ syâd dar apûr namâsâbhyâ m vâ ya getâtha yo 'nî gâno nvâhâryapa kana evaudanam kâtushprâ syam pa k et tam brâhma ebhya upanidadhyât. ↩︎
373:2 Voir II, 1, 4, 4 seq. ↩︎
374:1 Kâty. a les règles IV, 6, II : ‘Dans le cas de celui qui accomplit seulement l’Agnihotra (et non plus le Darsapûrnamâsa), l’oblation de l’Agnihotra du soir et du matin (au moment de l’Âgrayana) est accomplie avec du nouveau (maïs).’ 12, ‘Ou avec le lait (d’une vache) qui a été nourrie avec un tel (nouveau maïs).’ Le texte Kânva dit : ‘Maintenant, à l’Agnihotra aussi, certains offrent (du lait obtenu à partir de nouveau maïs), mais qu’il ne le fasse pas ; car il susciterait une querelle s’il offrait (un tel lait).’ ↩︎
374:2 Voir Weber, Ind. Stud. I, p. 223; IV, p. 358; Ludwig, Rig-veda III, p, 595. ↩︎
376:1 Le texte Kânva dit : — Sa u vâ ekena nâmnâ vasishthas, ‘et avec l’un de ses noms il (Pragâpati) est en effet (appelé) Vasishtha.’ ↩︎
376:2 Vivakanam; vivâkanam, Kânva recension. ↩︎
376:3 Soit le sacrifice Sautrâmanî, selon XII, 8, 2, 3. ↩︎
377:1 À savoir, le premier jour de la pleine lune, un gâteau à Agni-Soma ; le jour de la nouvelle lune, un gâteau à Indra-Agni ; et le deuxième jour de l’une ou l’autre cérémonie, le gâteau (ordinaire) à Agni. ↩︎
377:2 Ou, « Maintenant, quant à la raison pour laquelle » (yad) ici et dans la suite. ↩︎
377:3 Voir I, 6, 4, 9 seq. ↩︎
378:1 Voir I, 6, 2, 6, avec note. ↩︎
378:2 Le jour de l’upavasatha (jour de jeûne ou jour de préparation) précédant le sacrifice du Soma, un bouc est sacrifié à Agni et à Soma. ↩︎
378:3 Comparer II, 4, 3, 5 seq. ↩︎
379:1 En rapport avec ce qu’on appelle l’udayanîyâ ishti, ou offrande finale du sacrifice du Soma, une vache stérile, appelée anûbandhyâ (littéralement « à lier ensuite »), est offerte à Mitra et Varuna. À défaut d’une telle vache, un bœuf, ou même un plat de lait caillé (payasyâ), remplit le même rôle. Voir Katy. Sr. X, 9, 12-15 ; Sat. Br. IV, 5, 2, 1 ss. ↩︎
379:2 Voir I, 6, 4, 1 2. ↩︎
379:3 Ainsi, l’expression fréquemment utilisée « vyagayata yâsyeyam vigitis tâm » (littéralement, « il a conquis cette conquête qui est maintenant la leur ») a été traduite partout. ↩︎
379:4 Sur la dérivation de amâ-vâsyâ (« habiter à la maison, ou ensemble »), voir I, 6, 4, 3 seq. ↩︎
379:5 Ou, « demeurer à la maison », ou « demeurer (d’Indra) avec (Agni) signifie (Indra, le tueur de Vritra) être loin. » ↩︎
380:1 Voir I, 6, 4, 6 seq. ↩︎
381:1 Ou, à l’offrande de lait aigre et doux à la pleine lune ; voir la note suivante. Le texte de Kânva dit : « Maintenant, pourquoi l’oblation de lait caillé est ici faite exactement de manière analogue (aux cérémonies de pleine et de nouvelle lune). » Peut-être cela peut-il aussi faire référence à la correspondance exacte de l’offrande de lait caillé à Mitra et Varuna à la nouvelle lune et au sacrifice du Soma. ↩︎
381:2 Lors de l’offrande de la nouvelle lune du Dâkshâyana, le sânnâyya ou payasyâ offert à Mitra et Varuna est préparé de manière ordinaire (comme lors de la cérémonie de la nouvelle lune), en ajoutant du lait frais (bouilli ou non) au lait aigre de la traite de la nuit précédente. Lors de l’offrande de la pleine lune, en revanche, le lait aigre et le lait sucré restent séparés et constituent deux havis différents, ou plats sacrificiels, dédiés à Indra. Les termes san-nî (« rassembler ») et sânnâyya s’appliquent ici également à l’offrande des substances séparées. ↩︎
382:1 Avant de faire les oblations de caillé, le petit-lait est versé dans un récipient (puis éventuellement arrosé de beurre) et placé sur l’utkara, ou tas d’ordures. Après avoir jeté la tige d’herbe au feu (voir I, 8, 3, 19), ou après avoir renvoyé les cuillères (I, 8, 3, 27), l’Adhvaryu prend le petit-lait et en asperge le barhis (l’herbe qui recouvre l’autel). Il verse ensuite le petit-lait restant dans la cuillère guhû et appelle le Hotri à réciter la prière d’invitation aux Coursiers. Il se dirige alors avec la cuillère vers le nord du feu, appelle le Hotri pour la formule d’offrande et, aux deux derniers Vashats, verse un peu de petit-lait dans la partie est du feu. Il s’assoit ensuite et asperge le petit-lait sur le feu selon les différents quartiers, en commençant par l’est et en se déplaçant de gauche à droite (pradakshinam), avec les textes respectifs, Vâg. S. VI, 19 be ; après quoi il fait deux autres libations au centre et à l’est du feu, avec VI, 19 f et g. ↩︎
382:2 Le texte de Kânva utilise tadu au lieu de sa vai. Sur l’oblation à Agni en tant que « faiseur de bonnes offrandes », voir I, 7, 3, 1 ss. ↩︎