[ p. 357 ]
4:4:1
4:4:1:11. Saviri, en vérité, est son [^833] mental : c’est pourquoi il aspire la coupe Sâvitra. Et, en vérité, Saviri est son souffle (air vital) ; — lorsqu’il aspire la coupe Upâmsu, alors il met en lui cet air vital devant ; et lorsqu’il aspire la coupe Sâvitra, alors il met en lui cet air vital derrière : ainsi ces deux airs vitaux des deux côtés sont bénéfiques (ou, introduits en lui), à la fois celui qui est au-dessus et celui qui est en dessous.
4:4:1:22. Et le sacrifice, en vérité, ce sont les saisons, l’année. Là, au festin du matin, on s’en occupe ouvertement, en ce sens qu’il tire les coupes pour les saisons ; et au festin de midi, on s’en occupe secrètement, en ce sens qu’il prend les libations Marutvatîya au moyen des deux vases Ritu [^834]. Or, ici (au festin du soir), on ne tire aucune libation expressément pour les saisons, et aucune libation n’est prise avec les deux vases Ritu. [ p. 358 ] 4:4:1:33. Mais Saviri, en vérité, est celui qui brûle là-bas (le soleil) ; et il est en effet toutes les saisons : ainsi les saisons, l’année, sont ouvertement prises en compte lors du festin du soir, - c’est pour cette raison qu’il tire la coupe Sâvitra.
4:4:1:44. Il l’attire avec le récipient Upâmsu. Car Saviri est son esprit, et l’Upâmsu est son souffle : c’est pourquoi il l’attire avec le récipient Upâmsu ; ou avec le récipient Antaryâma, car c’est une seule et même chose, puisque l’Upâmsu et l’Antaryâma sont l’expiration et l’inspiration [^835].
4:4:1:55. Il le tire de l’Âgrayana graha ; car Savitri est son esprit, et l’Âgrayana est son corps (ou soi) : il met ainsi l’esprit dans le corps. Savitri est son souffle, et l’Âgrayana est son corps : il met ainsi le souffle dans le corps.
4:4:1:66. Il en tire ainsi (Vâg. S. VIII, 6 ; Rig-veda VI, 71, 6) : « Apporte-nous des bienfaits aujourd’hui, ô Savitar, des bienfaits demain, des bienfaits jour après jour : ô Dieu, par cette prière, puissions-nous partager des bienfaits, une bonne et abondante demeure ! — Tu es pris avec un soutien ! — Tu es le dispensateur de joie de Saviri, tu es un dispensateur de joie : donne-moi de la joie ! Hâte le sacrifice ; hâte le seigneur du sacrifice à (recevoir) sa part ! »
4:4:1:77. L’ayant tirée, il ne la dépose pas ; car Saviri est son esprit (celui de Yagña), et par conséquent cet esprit est agité. Et Saviri est son souffle : par conséquent ce souffle va et vient sans repos. Il dit alors (au Maitrâvaruna) : « Récite (la prière d’invitation) au dieu Saviri ! » Ayant appelé le [ p. 359 ] Sraushat, dit-il, « Incite (le Hotri à réciter la prière d’offrande) au dieu Saviri ! » Le Vashat ayant été prononcé, il offre. Il (le Hotri) ne prononce pas d’Anuvashat [1], car Saviri est son esprit, « de peur qu’il ne livre son esprit au feu » ; et Saviri étant son souffle, « de peur qu’il ne livre son souffle au feu. »
4:4:1:88. Puis, avec le même récipient, sans en boire [2], il tire le Vaisvadeva graha. La raison pour laquelle il tire le Vaisvadeva graha avec le même récipient, sans en boire, est la suivante : sur le Sâvitra graha, il (le Hotri) ne prononce aucun Anuvashat, et c’est de là qu’il est sur le point de tirer le Vaisvadeva graha, — c’est ainsi au moyen du Vaisvadeva qu’il est approvisionné en Anuvashat pour lui.
4:4:1:99. Et de plus, pourquoi dessine-t-il le Vaisvadeva graha. Saviri, en vérité, est son écorce, et le Visve Devâh (Tous les dieux, ou tous les dieux [3]) sont tout ici : il rend ainsi tout ici subordonné et obéissant à l’esprit, et donc tout ici est subordonné et obéissant à l’esprit.
4:4:1:1010. Et encore pourquoi il attire le Vaisvadeva graha. Saviri, en vérité, est son souffle, et les Tous-Dieux sont tout ici : il met ainsi l’expiration et l’inspiration en tout ici, et [ p. 360 ] ainsi l’expiration et l’inspiration deviennent bénéfiques (ou mises) en tout ici.
4:4:1:1111. Et encore pourquoi dessine-t-il le Vaisvadeva graha. Le festin du soir appartient aux Tous-Dieux : c’est ainsi qu’il est appelé de la part du Sâman, en ce sens que le festin du soir est appelé Vaisvadeva de la part du Rik [4], et de la même manière de la part du Yagus, par voie de rite préparatoire, lorsqu’il dessine ce Mahâ-vaisvadeva graha.
4:4:1:1212. Il le tire du Pûtabhrit ; car le Pûtabhrit appartient aux Tous-Dieux, car ils en tirent (du jus de Soma) pour les dieux, pour les hommes, pour les Pères : par conséquent le Pûtabhrit appartient aux Tous-Dieux.
4:4:1:1313. Il le dessine sans puroruk [5], car il le dessine pour les Tous-dieux, et les Tous-dieux sont tout, les Rik et Yagus et Sâman ; et même en ce qu’il le dessine pour les Tous-dieux, il devient par là même pourvu d’un puroruk pour lui : c’est pourquoi il le dessine sans puroruk.
4:4:1:1414. Il l’en tire ainsi avec (Vâg. S. VIII, 8), « Tu es pris avec un soutien : tu es bien gardé, bien établi », — car bien gardé et bien établi est le souffle, — « hommage au grand taureau ! » — le grand taureau est Pragâpati (le seigneur des créatures) : « hommage à Pragâpati », veut-il dire par là. — « Toi aux Tous-Dieux ! ceci est ton ventre, — toi aux Tous-Dieux ! » Avec cela, il [ p. 361 ] le dépose ; car c’est pour les Dieux Tout-Puissants qu’il le dessine. Là-dessus, il va (vers les Sadas) et s’assoit (devant les Hotri), le visage tourné vers l’est [6].
4:4:1:1515. Et quand il (le Hotri) récite ce (verset), ‘Avec un et dix pour toi-même, avec deux et vingt pour offrande, avec trois et trente pour porter (le sacrifice aux dieux) ; avec tes équipes, ô Vâyu, détache-les ici !’ — pendant (la récitation de) ce verset à Vâyu, les vases à boire sont dételés [7], car les bêtes ont Vâyu pour chef ; et Vâyu [ p. 362 ] (le vent) est le souffle, puisque c’est au moyen du souffle que les bêtes se déplacent.
4:4:1:1616. Or, un jour, il s’éloigna des dieux avec les bêtes. Les dieux l’appelèrent à la pression du matin, mais il ne revint pas. Ils l’appelèrent à la pression de midi, mais il ne revint pas. Ils l’appelèrent à la pression du soir.
4:4:1:1717. Étant sur le point de revenir, il dit : « Si je devais revenir à toi, quelle serait ma récompense ? » — « Par toi ces vases seraient attelés, et par toi ils seraient dételés ! » — C’est pourquoi ces vases sont attelés par cela (Vâyu), quand il (l’Adhvaryu) tire les (coupes) pour Indra et Vâyu et ainsi de suite [8]. Et maintenant ces vases sont dételés par lui, quand il dit : « avec tes attelages, ô Vâyu, détele-les ici » — attelages signifie bétail : ainsi il détele ces vases au moyen de bétail.
4:4:1:1818. Or, s’il était revenu à la pression du matin – la pression du matin appartenant aux Gâyatrî, et les Gâyatrî étant la prêtrise [9]\ – alors le bétail ne serait resté qu’avec les prêtres. Et s’il était revenu à la pression de midi – la pression de midi appartenant à Indra, et Indra étant la noblesse – le bétail ne serait resté qu’avec les nobles. Mais comme il est revenu à la pression du soir – la pression du soir appartenant aux Tous-Dieux, et les Tous-Dieux étant tout ici – donc il y a du bétail partout ici.
[ p. 363 ]
4:4:2
4:4:2:11. Il procède à l’offrande de la bouillie de riz de Soma ; car Soma est la nourriture sacrificielle des dieux ; et ici maintenant, de la nourriture sacrificielle est préparée pour Soma de sa part ; et ainsi Soma n’en est pas exclu. C’est une bouillie de riz (karu), car la bouillie de riz est la nourriture des dieux, puisque la bouillie de riz est du riz bouilli, et le riz bouilli est clairement de la nourriture : c’est donc une bouillie de riz.
4:4:2:22. Ni à la fête du matin, ni à la fête de midi, il ne l’offre, car ces deux fêtes pressantes, la fête du matin et la fête de midi, sont les fêtes exclusives des dieux ; et Soma est sacré pour les Pères [10].
4:4:2:33. Mais s’il l’offrait au festin du matin ou à celui de midi, il provoquerait la discorde entre les dieux et les Pères. Il l’offre au festin du soir, car le festin du soir appartient aux Tous-Dieux [11] : ainsi il ne provoque pas de discorde. Il ne récite aucune prière d’invitation (mais seulement une prière d’offrande), car les Pères ont disparu une fois pour toutes : c’est pourquoi il ne récite aucune prière d’invitation.
4:4:2:44. Ayant, en premier lieu, pris du ghee dans quatre louches, et ayant appelé (sur l’Agnîdh) le Sraushat, il dit : « Récitez la prière d’offrande du ghee ! » et offre pendant que le Vashat est prononcé. Quelles que soient les oblations qui ont été offertes auparavant (karu), il en sépare celle-ci (au Soma), et ainsi il ne provoque aucune discorde. [ p. 364 ] 4:4:2:55. Après avoir versé (dans la cuillère) une « sous-couche » de ghee, il fait deux coupes dans la bouillie de riz ; et les arrosent de ghee par-dessus. Après avoir appelé le Sraushat, il dit : « Récitez la prière d’offrande du Saumya (bouillie de riz) ! » et offre pendant que le Vashat est prononcé.
4:4:2:66. Il prend ensuite du ghee une seconde fois par quatre louches, et après avoir appelé le Sraushat, il dit : « Récitez la prière d’offrande du ghee ! » et offre pendant que le Vashat est prononcé. De toutes les oblations qu’il a l’intention d’offrir par la suite, il sépare ainsi celle-ci (au Soma), et ainsi il ne provoque aucune discorde. S’il le souhaite, il peut offrir (du ghee) des deux côtés (avant et après la bouillie de riz du Soma) ; ou, s’il le souhaite, il peut offrir d’un seul côté [12].
4:4:2:77. Il existe maintenant une cuillère d’offrande appelée « prakaranî ». L’Adhvaryu y prend du ghee par quatre louches (avec la cuillère à tremper) et le verse sur les foyers Dhishnya au moyen de fagots (tenus au-dessus). La raison pour laquelle il verse du ghee sur les foyers au moyen de fagots est la suivante. Français Parce que, dans une occasion précédente [13], les dieux ont dit à ces (Gandharva [ p. 365 ] gardiens du Soma) : « Au troisième pressage, une offrande de ghee vous sera donnée, mais pas de Soma, car la boisson de Soma vous a été retirée, c’est pourquoi vous n’êtes pas dignes d’une offrande de Soma », cette même offrande de ghee leur est maintenant donnée au pressage du soir, mais pas de Soma, car il verse du ghee sur les foyers au moyen de fagots. L’un après l’autre, dans l’ordre où ils ont été jetés, et avec les mêmes formules [14], il verse du ghee sur eux ; au Mârgâlîya en dernier.
4:4:2:88. Certains font maintenant une seconde coulée sur le foyer de l’Âgnîdhrîya, pensant : « C’est au Nord (ou plus haut) que notre œuvre sacrée sera accomplie ! » mais qu’il ne le fasse pas de cette manière, mais plutôt le Mârgâlîya en dernier [15].
4:4:2:99. Or, tandis que l’Adhvaryu verse le ghee sur les foyers au moyen de fagots, le Pratiprasthâtri tire la coupe Pâtnîvata [16]. Car du sacrifice naissent des créatures ; et étant produites du sacrifice, elles naissent de l’union ; et étant produites de l’union, elles naissent de la partie postérieure du sacrifice ; c’est pourquoi il les produit ainsi d’une union productive, de la partie postérieure du sacrifice : c’est pourquoi il tire la coupe Pâtnîvata.
4:4:2:1010. Il la tire avec le récipient Upâmsu. S’il [ p. 366 ] tire la libation Sâvitra avec le récipient Upâmsu, (il tire) celle-ci avec le récipient Antaryâma ; et s’il attire le Sâvitra avec le récipient Antaryâma (il attire) celui-ci avec le récipient Upâmsu ; car Upâmsu et Antaryâma sont une seule et même chose, étant le souffle, et ce qui est l’expiration est aussi l’inspiration. Or le souffle (prânâ, masc.) est mâle, et la femme est femelle : une union productive est ainsi réalisée.
4:4:2:1111. Il le dessine sans puroruk [17], — le puroruk étant la virilité, — de peur de conférer la virilité aux femmes : c’est pourquoi il le dessine sans puroruk.
4:4:2:1212. Il le tire ainsi de cela (Âgrayana graha) avec (Vâg. S. VIII, 9), ‘Tu es pris avec un support : De toi, divin Soma, engendré par Brihaspati’ — Brihaspati est le sacerdoce : de toi, divin Soma, le prêtre-engendré’ il veut dire par là — ‘De toi, le jus puissant du jus puissant (viril)’ il veut dire quand il dit ‘de toi, le jus puissant’ — ‘Puisse-je prospérer les gorgées de toi, l’accouplé [18] !’ il ne le tire pas maintenant pour les femmes, de peur de donner la virilité aux femmes ; c’est pourquoi il ne le tire pas maintenant pour les femmes.
4:4:2:1313. Il (l’Adhvaryu) le mélange ensuite avec le résidu (de ghee) qui reste dans la cuillère prakaranî. Il complète ensuite d’autres libations en les mélangeant, mais il diminue celle-ci ; car le ghee est un coup de foudre, [ p. 367 ] et par ce coup de foudre, le ghee, les dieux frappèrent les épouses et les rendirent impuissantes, et ainsi frappées et impuissantes, elles ne possédèrent plus aucun soi ni aucun héritage. Et de la même manière, il frappe maintenant, par ce coup de foudre, le ghee, les épouses et les rendirent impuissantes ; et ainsi frappés et sans hommes, ils ne possèdent [19] aucun soi ni aucun héritage.
4:4:2:1414. Il le mélange avec (Vâg. S. VIII, 9) : « Je suis en haut, je suis en bas ; et l’espace qui se trouve entre les deux, c’était mon père ; j’ai vu le soleil des deux côtés : je suis ce qu’il y a de plus élevé pour les dieux en secret. » En ce qu’il se mélange avec « Je — Je », il confère ainsi la virilité aux hommes.
4:4:2:1515. Il dit alors : « Agnîdh, prononce la prière d’offrande du Pâtnîvata ! » L’Agnîdh est mâle, et l’épouse est femelle : ainsi une union productive est réalisée. Il offre avec (Vâg. S. VIII, 10), « Ô Agni, chef des épouses [20] ! » — Agni est mâle, et l’épouse est femelle : ainsi une union productive est réalisée.
4:4:2:1616. ‘Avec le divin Tvashtri’ — car Tvashtri transforme la semence jetée : ainsi il transforme par là la semence jetée ; — ‘bois le Soma, Salut !’ avec cela il offre sur la partie nord (gauche) (du feu) ; quelles que soient les autres offrandes, ce sont les dieux, et celles-ci sont les épouses : c’est seulement ainsi qu’il s’agit d’une union convenable, puisque la femme est couchée sur le côté gauche (nord) de l’homme. L’Adhvaryu apporte une gorgée de Soma à l’Agnîdh, et ce dernier dit : ‘Adhvaryu, invite-moi !’ [On pourrait dire [ p. 368 ] qu’il ne l’invite pas, car comment pourrait-il y avoir une invitation de quelqu’un frappé et sans assistance ? Il devrait néanmoins l’inviter : ils offrent dans son feu et prononcent le Vashat, c’est pourquoi il devrait l’inviter.
4:4:2:1717. Il donne alors des ordres : « Agnîdh, assieds-toi sur les genoux du Neshtri ! Neshtri, amène la dame et fais-la échanger un regard avec l’Udgâtri ! Unnetri, remplis la coupe du Hotri et qu’il ne reste aucun jus de Soma ! » Ainsi, s’il s’agit d’un sacrifice d’Agnishtoma.
4:4:2:1818. Mais s’il s’agit d’un Ukthya [21], qu’il dise : « Allonge le Soma ! » — Tenant le même récipient (dans lequel la libation de Pâtnîvata a été faite, l’Agnîdh) s’assoit sur les genoux du Neshtri, — car lui, l’Agnîdh, est en réalité Agni, et le Neshtri est femelle : l’Agnîdh est mâle, et le Neshtri femelle, — une union productive est ainsi réalisée. Le Neshtri conduit la dame et la fait échanger un regard avec l’Udgâtri [22], avec « Tu es Pragâpati, le [ p. 369 ] mâle, le dispensateur de semence : dépose ta semence en moi ! » L’Udgâtri est Pragâpati, et la dame est une femme : une union productive est ainsi réalisée.
4:4:3
4:4:3:11. Les mètres, en vérité, sont le bétail (de trait) des dieux. De même que le bétail attelé ici-bas [ p. 370 ] tire pour les hommes, de même les mètres attelés tirent le sacrifice pour les dieux. Et chaque fois que les mètres satisfaisaient les dieux, alors les dieux satisfaisaient les mètres. Or, c’est avant cela que les mètres attelés ont tiré le sacrifice aux dieux, qu’ils les ont satisfaits [23] :
4:4:3:22. Il dessine maintenant le graha Hâriyogana [24] — le Hâriyogana étant les mètres — ce sont les mètres qu’il gratifie ainsi : c’est pourquoi il dessine le graha Hâriyogana.
4:4:3:33. Il le dessine comme une libation additionnelle ; car [ p. 371 ] il le dessine lorsqu’il (le Hotri) prononce le « Salut et bénédiction [25]. » Car il y a ici les dieux, et les mètres en plus d’eux ; et il y a les hommes, et les bêtes en plus d’eux : c’est pourquoi il le dessine comme une libation additionnelle.
4:4:3:44. Il le puise dans le Dronakalasa. Or Soma était Vritra. Quand les dieux le tuèrent, sa tête roula [26] : elle devint le Dronakalasa. Là coula autant de jus qu’il pouvait en contenir [27] ; c’était en excès ; et ce graha est également en excès : il met ainsi l’excès. à l’excès, donc il le puise dans le Dronakalasa.
4:4:3:55. Il le dessine sans formule puroruk, car il le dessine pour les mètres ; et en cela il le dessine pour les mètres, même par là celui (graha) qui est le sien est pourvu d’un puroruk : donc il le dessine sans puroruk.
4:4:3:66. Il le tire maintenant de cela (Âgrayana graha) avec (Vâg. S. VIII, it), ‘Tu es pris avec un soutien : de couleur bai es-tu, digne de l’attelage de coursiers bais, — toi de la paire de coursiers bais !’ Or, les deux chevaux bais sont le Rik et le Sâman : c’est pour le Rik et le Sâman qu’il le tire.
4:4:3:77. Il y verse ensuite du grain grillé en disant : « Vous êtes les grains de laurier, unis au Soma pour [ p. 372 ] Indra ! » Quels que soient les mètres, mesurés ou non, ils boivent tous (du Soma [28]).
4:4:3:88. Pour cette (libation) l’Unnetri [29] appelle le Sraushat ; — car l’Unnetri est en excès (supplémentaire), puisqu’il n’appelle le Sraushat pour aucune autre (libation) ; et cette libation aussi est en excès : ainsi il ajoute l’excès à l’excès, — donc l’Unnetri appelle le Sraushat.
4:4:3:99. Plaçant (le Dronakalasa) sur sa tête, il appelle le Sraushat, car ce (récipient) est sa tête (celle de Soma). Il dit d’abord (au Maitrâvaruna) : « Récite (la prière d’invitation) pour les breuvages de Soma avec des grains ! » Après avoir appelé le Sraushat, il dit : « Incite (le Hotri à prononcer la prière d’offrande sur) les breuvages de Soma avec des grains apportés [30] ! » et les offrandes, tandis que le Vashat et l’Anuvashat sont prononcés. Ils se partagent ensuite le grain pour la boisson du Soma.
4:4:3:1010. Certains apportent le Dronakalasa au Hotri, sous prétexte que « la boisson appartient à celui qui prononce le Vashat ». Mais qu’il ne le fasse pas ainsi ; car les autres boissons sont (prises par les prêtres respectifs) selon les coupes kamasa, mais celle-ci est en excès : il y a donc une boisson pour chacun d’eux, — c’est pourquoi ils partagent le grain entre eux pour la boisson Soma. [ p. 373 ] 4:4:3:1111. Français Ils ne doivent pas les mordre avec leurs dents, car ces (grains) signifient du bétail, pensant « de peur que nous ne fassions quoi que ce soit pour écraser notre bétail ! » Ils ne font que le boire avec leur haleine [31], avec (Vâ,;. S. VIII, 12), « Quel breuvage gagnant des chevaux, quel breuvage gagnant des vaches est à toi [32] » ; car ce sont des bovins : c’est pourquoi il dit : « Quel breuvage gagnant des chevaux, quel breuvage gagnant des vaches est à toi » ; — « De ce breuvage, offert avec Yagus, loué par des chants [33] », — car des prières de Yagus ont en effet été offertes, et des chants ont été chantés ; — « chanté par des hymnes », — car des chants (sastras) ont été chantés ; — « De l’invité [34] je bois, invité », — car invité, il boit maintenant de l’invité.
4:4:3:1212. Ils ne doivent pas les jeter au feu, de peur d’y offrir des restes (d’offrandes). Ils les jettent plutôt sur le maître-autel : ainsi ils ne sont pas exclus du sacrifice.
4:4:3:1313. Là-dessus, ils touchent les récipients remplis (d’eau [35]) que certains appellent Apsushomâh (Soma-boisson dans l’eau). Car de même qu’un (animal) attelé aspire, ainsi [ p. 374 ] font ceux qui accomplissent les devoirs sacerdotaux. Mais l’(animal) attelé se ronge ou se gratte ; et l’eau est un moyen d’apaisement, un médicament : ainsi, partout où dans ce (sacrifice) ils se rongent ou se grattent – l’eau étant un moyen d’apaisement – ils apaisent par ce moyen d’apaisement, l’eau ; ils guérissent par l’eau. C’est pourquoi ils touchent les récipients remplis (d’eau).
4:4:3:1414. Ils les touchent avec (Vâg. S. VIII, 14), ‘Avec l’éclat, avec la sève, avec les corps [36] nous sommes unis, - avec l’esprit heureux : puisse Tvashtri, le dispensateur de bienfaits, nous accorder la richesse, et puisse-t-il apaiser ce qui a été blessé dans notre corps !’ ainsi ils guérissent ce qui a été déchiré.
4:4:3:1515. Ils se touchent alors le visage. Il y a une double raison à cela : l’eau, en effet, est l’élixir d’immortalité : c’est avec cet élixir d’immortalité qu’ils se touchent ainsi eux-mêmes. Et, de plus, ils déposent ainsi cette œuvre sainte en eux-mêmes : c’est pourquoi ils se touchent le visage.
4:4:4:11. Or, ce sont neuf Samishtayagus [37] qu’il offre à cette occasion. La raison pour laquelle il offre neuf Samishtayagus est que ces stotra-verses du chant Bahishpavamâna [38] s’élèvent à neuf. Il y a donc aux deux extrémités un virâg inférieur (incomplet) [39], car le [ p. 375 ] pour la production : c’est à partir de cette même source inférieure de production, des deux côtés, que Pragâpati a produit les créatures : de l’une (il a créé) les créatures droites, et de l’autre celles qui tendent vers le sol. Et de la même manière, il (l’Adhvaryu) crée maintenant des créatures à partir de cette source inférieure de production, des deux côtés : de l’une les créatures droites, et de l’autre celles qui tendent vers le sol.
4:4:4:22. L’appel ‘Him’ est le dixième des stotra-vers, et le ‘Svâhâ’ (le dixième) de ceux-ci (Samishtayagus) : et ainsi ce virâg incomplet en vient à se composer de dizaines et de dizaines.
4:4:4:33. Et pourquoi sont-ils appelés Samishtayagus ? Quelles que soient les divinités qu’il invite à ce sacrifice, et quelles que soient les divinités pour lesquelles ce sacrifice est accompli, elles sont toutes ainsi « sacrifiées ensemble » (sam-ishta) ; et parce qu’après que toutes ces (divinités) ont été « sacrifiées ensemble », il offre maintenant ces (libations), c’est pourquoi elles sont appelées Samishtayagus.
4:4:4:44. Et quant à la raison pour laquelle il offre les Samishtayagus. Or, l’être de celui qui a sacrifié s’est, pour ainsi dire, vidé, puisqu’il donne tout ce qui lui appartient : c’est lui qu’il remplit à nouveau par trois de ces (oblations).
4:4:4:55. Et quant aux trois divinités suivantes qu’il offre, quelles que soient les divinités qu’il invite à ce sacrifice, et pour quelles divinités ce sacrifice est accompli, elles continuent à attendre que les Samishtayagus soient accomplis, pensant : « Ceux-là, en vérité, il doit nous les offrir ! » Ce sont ces mêmes divinités qu’il renvoie ainsi en bonne et due forme, quelle que soit leur destination.
4:4:4:66. Et quant aux trois derniers qu’il offre, en accomplissant le sacrifice, il l’a produit, et, [ p. 376 ] l’ayant produit, il l’établit fermement là où il y a un lieu de repos sûr pour lui : c’est pourquoi il accomplit le Samishtayagus.
4:4:4:77. Il offre (le premier) avec (Vâg. S. VIII, 15 ; Rig-veda V, 42, 4) : « Par la pensée, conduis-nous, ô Indra, à la rencontre des vaches » — « par la pensée, celui qui a été vidé, il le remplit par la pensée ; de vaches » ; celui qui a été vidé, il le remplit par la même de vaches ; — « de protecteurs, ô puissant Seigneur, de bien-être ; de prière qui est divinement inspirée [40] » — « de prière » : celui qui a été vidé, il le remplit par la même de prière ; — « de la faveur des dieux adorables ! Salut ! »
4:4:4:88. [Le second avec Vâg. S. VIII, 16], ‘Avec l’éclat, avec la sève, avec les corps’ — ‘avec l’éclat celui qui était vidé, il le remplit ainsi d’éclat ; avec la sève’ — la sève est la vigueur — celui qui était vidé, il le remplit ainsi de sève ; — ‘Nous nous sommes unis, avec l’esprit heureux : que Tvashtri, le dispensateur de bienfaits, nous accorde les richesses, et qu’il apaise ce qui était blessé dans notre corps !’ Ainsi ils guérissent ce qui était déchiré.
4:4:4:99. [Le troisième avec Vâg. S. VIII, I7; Atharva-veda VII, 17, 4], ‘Puissent les gracieux Dhâtri, Saviri, Pragâpati, le gardien des trésors, et le divin Agni accepter cette (offrande) ; et Tvashtri et Vishnu : accordez volontairement au sacrificateur la richesse avec des enfants ! Salut !’ Celui qui a été vidé, il le remplit à nouveau, lorsqu’il dit : ‘accordez la richesse au sacrificateur, Salut !’ [ p. 377 ] 4:4:4:1010. [^876]], « Nous avons préparé des maisons accessibles pour vous, ô dieux, qui êtes venus gracieusement à ce festin de Soma » ; par là il veut dire : « Nous avons préparé des sièges faciles d’accès pour vous, ô dieux, qui êtes venus gracieusement à ce festin de Soma » ; « Portant et conduisant les offrandes », par là il congédie les différentes divinités ; « Ceux qui n’ont pas de voiture peuvent s’en aller en portant ; et ceux qui ont des voitures peuvent s’en aller en conduisant », voilà ce qu’il veut dire ; c’est pourquoi il dit : « Portant et conduisant les offrandes » ; « Donnez-lui des biens, vous les bons ! Salut ! »
4:4:4:1111. [Le cinquième avec Vâg. S. VIII, 19 ; Atharva-veda VII, 97, 3], ‘Les dieux volontaires que toi, ô Dieu, tu as amenés ici, hâte-les chacun vers sa propre demeure, ô Agni !’ Car à Agni il dit : ‘Amenez ici tels et tels dieux ! Amenez ici tels et tels dieux !’ et à lui il dit maintenant : ‘Quels que soient les dieux que tu as amenés ici, fais-les aller où qu’ils soient !’ — ‘Vous avez tous mangé et bu’ — car ils ont mangé les gâteaux de l’offrande animale, et ils ont bu le roi Soma : c’est pourquoi il dit : ‘Vous avez tous mangé et bu’ ; — ‘Approchez-vous de l’air, de la chaleur, de la lumière !’ « Salut ! » Par là, il congédie les divinités.
4:4:4:1212. [Le sixième avec Vâg. S. VIII, 20], ‘Toi, ô Agni, nous t’avons choisi ici pour notre Hotri à l’ouverture de ce sacrifice : tu leur as offert chacun, et tu as travaillé chacun ; connaissant bien le sacrifice, approche-toi [41], toi le sage ! Salut !’ par ce (verset) il libère Agni, congédie Agni. [ p. 378 ] 4:4:4:1313. [Le septième avec Vâg. S. VIII, 21], « Vous, dieux qui cherchez le chemin », — car les dieux sont, en effet, les trouveurs du chemin ; — « ayant trouvé le chemin », — « ayant trouvé le sacrifice », veut-il dire par là ; — « allez dans le chemin ! » par là, il les congédie en bonne et due forme ; — « Ô divin Seigneur de l’esprit, ce sacrifice — Svâhâ ! — donne-le au vent ! » car le sacrifice, en effet, c’est là-bas qui souffle (le vent) : ayant ainsi accompli ce sacrifice, il l’établit dans ce sacrifice, et unit ainsi sacrifice au sacrifice, — d’où il dit : « Svâhâ ! donne-le au vent ! »
4:4:4:1414. [Le huitième avec Vâg. S. VIII, 22], ‘Ô sacrifice, va au sacrifice, va au maître du sacrifice, va dans ton propre sein, Salut !’ — le sacrifice ainsi établi, il l’établit ainsi dans son propre sein. [Le neuvième, il l’offre avec], ‘Ceci est ton sacrifice, ô maître du sacrifice, qui confère de nombreux héros, avec le chant de louange : accepte-le, Salut !’ le sacrifice ainsi établi, qui confère de nombreux héros, avec le chant de louange, il l’établit ainsi finalement dans le sacrificateur.
4:4:5
4:4:5:11. Il se rend alors au bain expiatoire (avabhritha). La raison pour laquelle il se rend au bain expiatoire est la suivante. Quelle que soit la sève vitale qu’il y avait en lui (Soma et le sacrificateur), cette (sève) de son corps, il (le prêtre) l’a produite (extraite) pour les offrandes. Or, ce corps (de Soma, c’est-à-dire [ p. 379 ] les enveloppes de Soma), il n’y a pas de sève en lui ; (pourtant) il ne doit pas être jeté : ils le descendent dans l’eau et, l’eau étant de la sève, il y met cette sève. Ainsi il l’unit à cette sève, et ainsi il le produit à partir d’elle, — lui (Soma), même lorsqu’il est produit, le produit (le sacrificateur) [42] : et parce qu’ils le font descendre (ava-hri [43]) dans l’eau, c’est pourquoi (le bain est appelé) avabhritha.
4:4:5:22. En premier lieu, il accomplit les offrandes de Samishtayagus, car les Samishtayagus constituent l’extrémité du sacrifice. Dès qu’il a accompli les Samishtayagus, ils vont ensemble à la kâtvâla (fosse) avec tout ce qu’il (le sacrificateur) a sur lui [44] : la corne de cerf noir [45] et la ceinture qu’il jette dans la fosse,
4:4:5:33. Avec (Vâg. S. VIII, 23), ‘Ne sois ni vipère ni couleuvre !’ Or, lorsqu’ils descendent les cosses de Soma jusqu’à l’eau, c’est en vérité le souhait de ‘bon vent [46] !’ pour elle, et c’est maintenant le ‘bon vent !’ pour lui (le sacrificateur) ; car les serpents sont comme des cordes, et les repaires des serpents sont comme des puits (fosses), et il y a comme une querelle entre les hommes et les serpents : ‘De peur que cela n’en jaillisse’, pense-t-il, et c’est pourquoi il dit : ‘Ne sois ni vipère ni couleuvre !’ [ p. 380 ] 4:4:5:44. Il fait alors dire (au sacrificateur) (Rig-veda I, 24, 8) : « Large est en vérité le chemin que le roi Varuna a tracé pour que le soleil puisse y marcher », ce qui signifie : « De même qu’il existe pour le soleil un large chemin, exempt de danger et de blessure, de même puisse-t-il y avoir ici pour moi un large chemin, exempt de danger et de blessure. »
4:4:5:55. 'Car il a fait des pieds à ceux qui n’ont pas de pieds pour se reposer [47]', car, bien qu’il (le soleil) soit sans pieds, il est néanmoins capable de marcher ; - ‘Et il interdit tout ce qui blesse le cœur’, - ainsi il le libère de toute culpabilité et de tout mal du cœur.
4:4:5:66. Il dit alors : « Chantez le Sâman ! » ou « Parlez le Sâman ! » mais qu’il dise plutôt « Chantez », car ils chantent le Sâman. La raison pour laquelle il chante le Sâman est que les mauvais esprits ne peuvent pas nuire à son corps en dehors du sacrifice, car le Sâman est un répulsif contre les mauvais esprits.
4:4:5:77. Il (le Prastotri) chante un (verset) à Agni, car Agni est un répulsif des mauvais esprits. Il chante dans l’Atikhandas ; car cela, l’Atikhandas, est toute la métrique [48] : c’est pourquoi il chante dans l’Atikhandas.
4:4:5:88. Il chante : « Agni brûle, Agni rencontre les flammes, — Ahâvah ! Ahâvah [49] ! » Ainsi, il chasse les mauvais esprits d’ici. [ p. 381 ] 4:4:5:99. Ils sortent (du terrain sacrificiel) vers le nord, le long de l’arrière de la fosse et du devant de l’Âgnîdhra : puis ils continuent dans la direction où se trouve l’eau.
4:4:5:1010. Là où il y a un bassin d’eau courante, qu’il (le sacrifiant) y descende ; car les parties de l’eau courante qui ne coulent pas sont retenues par Varuna ; et le bain expiatoire appartient à Varuna, pour se libérer de Varuna. Mais s’il n’en trouve pas, il peut descendre dans n’importe quelle eau.
4:4:5:1111. Tandis qu’il le fait descendre dans l’eau, il lui ordonne de dire : « Hommage à Varuna : le piège de Varuna est piétiné ! » ainsi il le délivre de tous les pièges de Varuna, de toutes les (inflictions [50]) de Varuna.
4:4:5:1212. Là-dessus, prenant du ghee dans quatre louches, et jetant un petit bois (sur l’eau), il offre dessus, avec (Vâg. S. VIII, 24), « La face d’Agni, les eaux, je suis entré, échappant au pouvoir des démons, ô fils des eaux ! Dans chaque maison, offre la bûche, ô Agni ! Que ta langue s’élance vers le ghee, — Salut ! »
4:4:5:1313. Or, autrefois, les dieux firent d’Agni une telle quantité qu’elle entra [51] dans l’eau, afin que les mauvais esprits n’en sortent pas ; car Agni est le répulsif des mauvais esprits. C’est lui qu’il allume avec ce petit bois et par cette oblation [ p. 382 ], pensant : « Sur le feu allumé, j’offrirai aux dieux ! »
4:4:5:1414. Puis, ayant pris du ghee une seconde fois dans quatre louches, et ayant appelé le Sraushat (de l’Âgnîdhra), il dit : « Prononcez la prière d’offrande aux Bûches d’allumage ! » Il offre quatre offrandes préalables, omettant celle aux Barhis [52]\ — les Barhis étant la progéniture, et le bain expiatoire appartenant à Varuna — de peur que Varuna ne s’empare de sa progéniture. C’est pourquoi il offre quatre offrandes préalables, omettant celle aux Barhis.
4:4:5:1515. Suit ensuite un gâteau sur un tesson pour Varuna. Car quelle que soit la sève qu’il y avait en lui (Soma), cette sève, il l’a produite (extraite) pour les offrandes. Or, ce corps : il n’y a pas de sève en lui. Mais le gâteau est de la sève : cette sève, il la met en lui. Ainsi, il l’unit à cette sève, et ainsi le produit d’elle ; lui (Soma), même lorsqu’il est produit, le produit (le sacrificateur) : d’où il y a un gâteau sur un tesson pour Varuna.
4:4:5:1616. Ayant fait une « sous-couche » de ghee (dans la cuillère d’offrande), il dit, tout en faisant les boutures du gâteau [53], « Récitez (la prière d’invitation) à Varuna ! » Voici maintenant que certains font deux boutures des enveloppes de Soma, mais qu’il ne le fasse pas ; car ce (tas d’enveloppes) est un corps vide, impropre à l’offrande. Il fait deux boutures (du gâteau) et les arrose une fois de ghee, et oint (remplit les endroits d’où) les boutures (ont été faites). Ayant appelé le Sraushat, il dit : « Récitez le [ p. 383 ] offrant une prière à Varuna ! et l’offre tandis que le Vashat est prononcé.
4:4:5:1717. Puis, après avoir fait une sous-couche de ghee, il dit, tout en mettant le (reste du) gâteau (dans la cuillère), « Récitez la prière d’invitation à Agni et Varuna ! » Ceci est pour (Agni) Svishtakrit [54] ; et quant à la raison pour laquelle il ne dit pas « À Agni », c’est de peur que Varuna ne s’empare d’Agni. S’il a auparavant coupé deux fois dans les enveloppes de Soma, il le fait maintenant une fois, mais s’il ne l’a pas fait, il n’a pas besoin d’en tenir compte. Il l’arrose ensuite deux fois de beurre sur la face supérieure ; et ayant appelé le Sraushat, il dit : « Récitez la prière d’offrande à Agni et Varuna ! » et offre pendant que le Vashat est prononcé.
4:4:5:1818. Or, ce sont là six oblations ; car il y a six saisons dans l’année, et Varuna est l’année : il y a donc six oblations.
4:4:5:1919. Telle est la conduite des Âdityas [55] ; et ces Yagus, disent-ils, appartiennent aux Âdityas. Que (l’Adhvaryu) s’efforce d’en accomplir autant que son (le sacrificateur) le souhaite. Et si le sacrificateur lui dit de faire autrement, alors il doit faire autrement. Il peut également accomplir ces mêmes quatre offrandes préalables, en omettant celle aux Barhis : deux portions de beurre (les oblations de gâteau) à Varuna et Agni-Varuna, et deux offrandes postérieures, en omettant celle aux Barhis ; cela fait dix. Or la virâg se compose [ p. 384 ] de dix syllabes, et le sacrifice est virâg : ainsi il fait en sorte que le sacrifice soit semblable à la virâg.
4:4:5:2020. Voici le cours des Aṅgiras. Après avoir effectué les offrandes d’une manière ou d’une autre, (l’Adhvaryu) fait flotter le pot, dans lequel se trouvent les cosses, avec (Vâg. S. VIII, 25), « Dans l’océan, dans les eaux, est ton cœur (Ô Soma) » — car l’océan est les eaux, et l’eau est la sève : cette sève, il la met maintenant en lui (Soma), et ainsi il l’unit à cette sève, et le produit de là ; et il (Soma), même lorsqu’il est produit, le produit (le sacrificateur) : « Que les plantes et les eaux s’unissent à toi ! » — par là il met en lui deux sortes de sève, celle qui est dans les plantes et celle qui est dans l’eau, — « afin que nous puissions te servir, ô seigneur du sacrifice, dans le chant des louanges et la prononciation de l’adoration [56], avec Svâhâ ! » Tout ce qu’il y a de bon dans le sacrifice, il le met ainsi en lui.
4:4:5:2121. Là-dessus, le lâchant, il se tient à côté de lui avec (Vâg. S. VIII, 26), « Ô eaux divines, ceci est votre enfant », — car il (Soma) est en effet l’enfant des eaux, — « portez-le, bien-aimé, bien nourri ! » il le confie ainsi à la protection des eaux — « Ceci, ô divin Soma, est ta demeure : prospère-y bien, et prospère-y complètement ! » par quoi il veut dire : « Sois-y pour notre bonheur, et protège-nous de toutes les inflictions ! » [ p. 385 ] 4:4:5:2222. Il l’immerge ensuite avec (Vâg. S. VIII, 27), « Ô bain lavant, lavant tu glisses : avec l’aide des dieux, puis-je effacer le péché commis contre les dieux ; et avec l’aide des mortels, celui commis contre les mortels ! » — car le péché commis contre les dieux, il l’a en effet effacé avec l’aide des dieux, à savoir avec l’aide du roi Soma ; et le péché commis contre les mortels, il l’a effacé avec l’aide des mortels, à savoir au moyen de la victime animale et du gâteau sacrificiel — « Préserve-moi, ô dieu, des blessures du (démon) aux hurlements féroces ! » par quoi il veut dire : « Préserve-moi de toutes les inflictions ! »
4:4:5:2323. Là-dessus, tous deux (le sacrificateur et sa femme) étant descendus, se baignent et se lavent mutuellement le dos. S’étant enveloppés de vêtements frais [57], ils sortent : de même qu’un serpent jette sa peau, ainsi il jette tous ses péchés, — il n’y a pas en lui autant de péchés qu’il y en a chez un enfant édenté. Par le même chemin par lequel ils sont sortis (du lieu du sacrifice), ils y retournent [58] ; et, étant revenus, il place un bâton d’allumage sur l’Âhavanîya (à la porte d’entrée) en disant : « Tu es l’allumeur des dieux ! » Il allume ainsi le sacrificateur lui-même, [ p. 386 ] car avec l’allumage des dieux, le sacrificateur est allumé [59].
357:1 À savoir celui de Yagña, l’homme sacrificiel, représentant le sacrificateur lui-même, en vue de la préparation d’un nouveau corps dans une existence future. ↩︎
357:2 Voir IV, 3, 3, 12. ↩︎
358:1 Voir IV, 1, 1, 1. ↩︎
359:2 Littéralement « avec le récipient dont on n’a pas bu ». Il ne doit pas boire avec le Hotri les restes du Sâvitra graha, qui doit être offert entièrement (holocauste). ↩︎
359:3 Dans Ait. Br. III, 31 cinq classes d’êtres, à savoir les dieux et les hommes, les Gandharva-Apsaras, les serpents et les mânes, sont inclus dans le terme Visve Devâh. ↩︎
360:1 Le premier sastra du Tritîya-savana, qui est maintenant sur le point d’être récité par le Hotri (prêtre du Rig-veda), est le Vaisvadeva sastra ; par conséquent aussi, soutient-il, c’est le Vaisvadeva de la part du Sâman, en raison du lien intime des chants du Sâman (ici le Tritîya, ou Ârbhava, pavamâna stotra ; voir p. 325, note 2) avec les sastras. ↩︎
361:1 Il reste ainsi assis jusqu’à ce que le Hotri prononce l’Âhâva ‘Adhvaryo sosamsâvom’ (Adhvaryu, chantons !), lorsqu’il se retourne et fait sa réponse (pratigara) ‘Samsâmo daivom’. Voir p. 326, note 1.
Le Vaisvadeva sastra se compose des parties suivantes :
Pratipad (triolet d’ouverture), Rig-veda V, 82, 1-3.
Anukara (suite), ib. 4-7.
Sûkta (hymne) à Savitri, IV, 54. Avant le dernier verset est inséré le Nivid (« Que le dieu Savitri boive du Soma ! », etc.) ; auquel est ajouté le verset à Vâyu, mentionné au paragraphe 15.
Sûkta au Ciel et à la Terre, I, 159, avec le Nivid « Que le Ciel et la Terre se réjouissent du Soma ! », etc., inséré avant le dernier verset ; la réponse de l’Adhvaryu étant trois fois « Madâmo daiva », voir p. 330, note 3.
Verset Dhâyya, I, 4, 1.
Sûkta aux Ribhus, I, 111; avec Nivid avant le dernier verset.
Trois Dhâyâs, X, 123, 1 ; X, 63, 3; IV, 50, 6.
Sûkta à Visve Devâh, I, 89 ; avec Nivid avant le dernier verset.
Le verset conclusif (paridhânîyâ) est récité trois fois ; la première fois avec des arrêts à chaque demi-verset, la deuxième et la troisième fois à chaque pâda.
Ukthavîrya, « Des louanges ont été chantées à Indra, aux dieux, pour t’entendre ! »
Ensuite suit la récitation de la prière d’offrande VI, 52, 13, après quoi on fait la libation, le jus restant étant alors bu, ainsi que celui des kamasas. ↩︎
361:2 C’est-à-dire qu’après avoir été rincés dans le Mârgâlîya, les trois dvidevatya sont déposés sur le khara par le Pratiprasthâtri. ↩︎
362:2 Peut-être devrions-nous lire, avec le texte de Kânva, gâyatram vai prâtahsavanam gâyatram agneskhando brahma vâ agnir, brâhmaeshu haiva pasavo ‘bhavishyan’, ‘la pression du matin relative au gâyatrî, et le mètre du gâyatrî appartenant à Agni, et Agni étant la prêtrise.’ ↩︎
363:1 Probablement parce que Soma est tué en étant sacrifié (voir IV, 3, 4, 1), et appartient donc aux Pères ou aux Esprits Défunts. ↩︎
363:2 Et les Tous-Dieux (ou tous les dieux) signifient tout. Voir IV, 4, 1, 4. ↩︎
364:1 Le homa de ghee, fait avant l’oblation de bouillie de riz à Soma, appartient à Agni, et celui fait après l’oblation, à Vishnu. Si un seul homa est fait, il appartient à Agni et à Vishnu. Le texte du Kânva dit : « Tad vâ âhur anyatarata eva pariyaget purastâd eveti », maintenant ils disent : « Il ne doit offrir que d’un seul côté, et celui devant (auparavant au karu). » Pour les formules d’offrande, voir Âsv. V, 19, 3 ; Ait. Br. III, 32. Après avoir terminé ces offrandes, l’Adhvaryu verse du ghee ordinaire sur la bouillie de riz et la présente au Hotri, qui la regarde tout en prononçant quelques formules (Âsv. V, 19, 4, 5), et il enduit ses yeux avec le ghee sur la bouillie, après quoi cette dernière est remise aux chantres (udgâtri) pour être mangée par eux. ↩︎
364:2 Voir III, 6, 2, 19. ↩︎
365:1 Soit, Vâg. S. V, 31, 32. Le foyer de l’Âgnîdhra est préparé en premier, et le Mârgâlîya en dernier des huit dhishnyas. Voir p. 148, note 4. ↩︎
365:2 Ou, le plus élevé (uttamam ; les Kânvas lisent ‘antamâm’). ↩︎ ↩︎
365:3 Le sens du terme pâtnîvata est « relatif au patnîvant (c’est-à-dire celui qui est marié ou accouplé), » le « patnîvant » étant probablement Soma avec l’eau mélangée avec lui ; ou Agni avec les épouses des dieux, (avec une référence spéciale à l’épouse du sacrificateur) ; cf. Taitt. S. VI, 5, 8, I, 2. Selon le texte de Kânva, Agni associé à la déesse Parole (Vâk patnî) semble être compris. ↩︎
366:2 Dans le dictionnaire de Saint-Pétersbourg, « patnîvatah » semble être pris comme qualifiant « grahân » ; mais cp. Rig-veda VIII, 82, 22, « Unis à leurs épouses (c’est-à-dire l’eau mélangée au jus de Soma ?), ces breuvages de Soma (sutâh) vont avec impatience vers la réjouissance. » ↩︎
367:1 ‘îs’, étymologiquement lié à ‘propre’. ↩︎
367:2 Ou, épouse, accouplé, ‘patnîvan’ ; le texte Kânva dit ‘Agne Vâk patni’. Voir page précédente, note [18:1]. ↩︎
368:1 Mais s’il s’agit d’un texte Ukthya, Shodasin, Atirâtra ou Vâgapeya, Kânva. Voir vers la fin de la note suivante. ↩︎
368:2 Kâty. X, 7 et schol. fournissent les détails suivants. L’Unnetri dépose les coupes kamasa derrière le maître-autel et y verse tout le jus de Soma restant dans le Pûtabhri, n’en mettant qu’une petite quantité dans la coupe du Hotri, afin de laisser de la place pour la libation du dhruva. De plus, l’Âgrayana est le seul Soma qui reste. L’Adhvaryu, en touchant le Soma dans la coupe du Hotri avec deux tiges d’herbe, donne alors le signal du chant de l’Agnishtoma Sâman (c’est-à-dire le Yagñâyagñîya, Sâmav. II, 53, 54), en s’enveloppant la tête, s’il le souhaite, de la même manière que les Udgâtri. Pendant ce temps, la Neshtri conduit la dame par la porte de derrière, dans le Sadas, la fait asseoir au nord de l’Udgâtri et échange trois regards avec cette dernière (au « Him », voir p. 308, note 2). Trois fois également (à chaque Nidhana), elle découvre sa jambe droite et verse dessus un peu de l’eau de pânneganî qu’elle a apportée le matin (voir III, 9, 3, 27), p. 369, après quoi elle retourne à sa tente. Suit alors la récitation de l’Âgnimâruta sastra, composée des parties suivantes :
Sûkta (hymne), Rig-veda III, 3, à Agni Vaisvânara, avec Nivid (« Puisse Agni Vaisvânara se régaler de ce Soma », etc.) inséré avant le dernier verset.
Dhâyyâ, I, 43, 6 ; ou (vers à Rudra) II, 33, 1.
Sûkta, I, 87, aux Maruts, avec Nivid (« Que les Maruts se régalent de ce Soma », etc.) avant le dernier verset.
Stotriya pragâtha, VI, 48, 1-2 (identique au texte du Yagñâyagñîya Sâman).
Anurūpa pragātha, VII, 16, II-12 (antistrophe).
Sûkta à Agni Gâtavedas, I, 143, avec Nivid avant le dernier verset.
Tristich à Âpah (eaux), X, 9, 1-3, récité par intermittence, le Hotri ayant préalablement découvert sa tête (comme le font les autres prêtres) et touché l’eau, et les autres le tenant par derrière. Cette partie et les suivantes sont précédées de l’Âhâva (« somsâvom »).
Verset VI, 50, 14 à Agni Budhnya.
Versets V, 46, 7-8 aux épouses des dieux.
Versets II, 32, 4-5 à Râkâ.
Verset VI, 49, 7 à Pâviravî (fille de la foudre).
Verset X, 14, 4 à Yama.
Verset X, 14, 3 à Kavyaas (Manes).
Versets X, 15, 1, 3, 2 à Pitarah (pères), avec l’Âhâva avant chaque verset.
Anupânîya (ou Svâdushkilîya) versets VI, 47, I-4 à Indra. Après chacun des trois premiers, l’Adhvaryu peut répondre à l’Âhâva du Hotri par « madâmo daiva » (au lieu de « samsâmo daiva »). Voir note sur IV, 3, 2, 11.
Verset à Vishnu et Varuna (Atharva-veda VII, 25, 1). p. 370
Verset à Vishnu, Rig-veda I, 154, 1.
Verset à Pragâpati, X, 53, 6.
Paridhânîyâ (verset de conclusion) IV, 17, 20, dans la récitation duquel le Hotri touche le sol ; et pendant la récitation du dernier pâda le Dhruva graha est versé dans la coupe du Hotri.
Ukthavîrya, « Des louanges ont été chantées à Indra, aux dieux, pour t’avoir entendu (?) ! »
Yâgyâ (prière d’offrande) V, 60, 8, à la fin de laquelle des libations sont faites à Agni et aux Maruts, à la fois au Vashat et à l’Anuvashat.
Viennent ensuite les offrandes postérieures au sacrifice animal (voir III, 8, 4, 1 seq.).
Lors de l’Ukthya (et des autres sacrifices de Soma), le graha d’Ukthya est tiré immédiatement après celui de l’Âgrayana (voir IV, 3, 5, 24, avec note). Avant les offrandes ultérieures, le graha d’Ukthya est divisé, comme lors des représentations du matin et de midi (voir p. 293, note 2), entre les trois Hotrakas, en vue de la récitation de leurs sastras qui constituent le trait distinctif du sacrifice d’Ukthya, portant le nombre d’sastras (et stotras) de douze (de l’Agnishtoma) à quinze. En outre, l’Ukthya exige l’immolation d’au moins deux victimes le jour du Soma, à savoir un bouc pour Indra et Agni, en plus de celui pour Agni. ↩︎
370:1 Voir I, 8, 2, 8 ; la traduction a été modifiée conformément aux suggestions du professeur Whitney, American Journal of Philology, III, p. 406. ↩︎
370:2 C’est-à-dire, se référant au « hari-yogana », ou à l’équipe de chevaux bais (d’Indra). ↩︎
371:1 Pour le Sam-yos, voir partie i, p. 254, note. La prononciation de cette formule a lieu après que l’offrande proprement dite soit terminée. ↩︎
371:2 ? Ou éclater (udvavarta), comme le dit le Dictionnaire de Saint-Pétersbourg. Le texte de Kânva se lit comme suit : — Vritro vai soma âsît tam yatra devâh pâtreshu vyag_rihnata tasya mûrdhno (!) vyavartta sa dronakalaso 'bhavat. ↩︎
371:3 Yâvân vâ yâvân vâ rasah, (? une quantité indéterminée du jus Cf. IV, 4, 5, 13. ↩︎
372:1 Le texte pourrait aussi être pris dans le sens de « Quel que soit le mètre qu’il y a, mesuré ou non, tout ce qu’il consomme par là. » La libation est cependant retirée pour les mètres ou le bétail, représentés par le grain. ↩︎
372:2 Au lieu de l’Âgnîdhra, voir I, 5, 2, 16, avec note. ↩︎
373:1 Ils ne doivent sentir que les grains trempés dans le jus de Soma. ↩︎
373:2 La recension Kânva ajoute : « Ô divin Soma ! » ↩︎
373:3 Littéralement, ayant Yagus offert, et des chants chantés pour lui. ↩︎
373:4 ? C’est-à-dire « ce à quoi je suis invité ». ↩︎
373:5 C’est-à-dire que les dix Kamasins touchent leurs coupes kamasa respectives, remplies d’eau et placées dans l’ordre approprié du sud au nord, derrière la fosse (kâtvâla), après y avoir déposé des tiges de kusa fraîches. Les prêtres qui n’ont pas de coupe touchent les coupes de ceux avec lesquels ils sont le plus proches, à savoir les quatre Adhvaryus, celle du Neshtri, les assistants de l’Udgâtri, celle de leur principal, le Grâvastut, celle du Hotri. Ensuite, ils touchent leur visage et se rendent à la caserne des pompiers d’Âgnîdhra pour prendre du lait aigre. Viennent ensuite, sur le Gârhapatya (à la porte d’entrée), les Patnîsamyâgas des gâteaux de l’offrande animale, suivis des Samishtayagus. Voir aussi Lâty. Sr. II, 11, 16 seq. ↩︎
374:1 Voir I, 9, 3, 6. Cf. Atharva-veda VI, 53, 3. Le Tânādya Br. I, 3, 9 lit ‘saṣm tapobhiṣh’ (avec ferveur). ↩︎
374:2 Voir I, 9, 2, 25 seq. ↩︎
374:4 Le virâg est constitué de pâdas de dix syllabes. Pour la même spéculation, voir II, 5, I, 20. ↩︎
376:1 ? L’auteur du Brâhmana semble plutôt le prendre dans le sens de « avec l’autorité sacerdotale (sacerdotium) instituée par les dieux ». ↩︎
377:1 Cf. Atharva-veda VII, 97, 4. ↩︎
377:2 C’est-à-dire, selon Mahîdhara, « sachant que le sacrifice p. 378 est accompli, va dans ta propre maison ! » Cf. Atharva-veda VII, 97, 1 (« approche-toi de Soma ! »). ↩︎
379:1 ? C’est-à-dire que lorsque les plantes Soma redeviennent juteuses, le sacrificateur retrouve sa sève vitale ou son esprit. ↩︎
379:2 Ou, selon le dictionnaire de Saint-Pétersbourg, « ils le jettent dans l’eau ». ↩︎
379:3 Ou, tout ce qui est en rapport avec Soma (?). Selon Kâty. X, 8, 12, 19 le trône (âsandî) et Audumbarî, ainsi que les vases Soma, Dronakalasa, etc., doivent être transportés en premier lieu au kâtvâla, et de là à l’eau. ↩︎
379:4 Voir III, 2, 1, 18. Le Pratiprasthâtri doit silencieusement lancer après la zone et la cheville de la dame (pour s’être griffée). ↩︎
379:5 Pour le ‘svagâkâra’, voir I, 8, 3, 11. ↩︎
380:1 Ou, « À celui qui n’a pas de pieds, il a donné à poser ses pieds » : dans les deux sens, il semble que ce soit l’auteur du Brâhmana (et du Dictionnaire de Saint-Pétersbourg). Peut-être, cependant, vaut-il mieux prendre « apade », avec Mahîdhara (et Sâyana ?), dans le sens de « padarahite », c’est-à-dire « dans l’éther sans traces, il lui a fait (au soleil) poser ses pieds ». De même, Ludwig, « Im Ortlosen hat er sie die Füsse niedersetzen lassen. » ↩︎
380:2 ‘Eshâ vai sarvam ati yad atikhandah’, texte kânva. Atikhandas, c’est-à-dire sur-mètre, mètre redondant, est le terme générique pour les mètres composés de plus de quarante-huit syllabes. ↩︎
380:3 Tous les prêtres, ainsi que le sacrificateur, doivent se joindre au p. 381 nidhana (parole finale ou conclusive du Sâman). Selon Kâty. X, 8, 16, 17, le Sâman est chanté trois fois, à savoir en partant du kâtvâla, à mi-chemin et au bord de l’eau. ↩︎
382:1 Pour les cinq prières habituelles, voir I, 5, 3, 8-13. ↩︎
382:2 En règle générale, les gâteaux faits sur un seul tesson doivent être offerts entiers. Le présent gâteau, cependant, doit faire exception, et les deux portions habituelles doivent en être découpées. Voir partie i, p. 192, note. ↩︎
383:2 Le professeur Weber, Ind. Stud. X, p. 393, nous renvoie à XIV, 9, 4, 33, où il est indiqué que le Vâgasaneyin Adhvaryu doit étudier le Yagus de l’Âditya Rishi. On pourrait également être enclin à penser que, par « Adityânâm ayanam » et « Aṅgirasâm ayanam », l’auteur a voulu relier l’Agnishtoma aux séances sacrificielles désignées par ces termes, pour lesquelles voir Âsv. Sr. XII, 1-2 ; Ait. Br. IV, 17, avec les notes de Haug. ↩︎
384:1 Voir partie i, p. 249, note 1. ↩︎
384:2 ‘Vakshva’ est désigné par Mahîdhara (et apparemment par l’auteur du Brâhmana) par ‘vah’ ; par le Dictionnaire de Saint-Pétersbourg par ‘vas’ pour ‘vatsva’. Je l’ai désigné par ‘vaksh’. Le texte du Kânva dit : Pari ka vakshi sam ka vakshîti pari ka no gopâya sam ka na edhîty evaitad âha. ↩︎