6:6:1
6:6:1:11. Nombreuses [^481] sont les oblations, lors de la construction de l’autel du feu, ainsi que lors de toute autre (cérémonie spéciale) que la construction de l’autel du feu. Car il existe des rites surnuméraires, — surnuméraires sont ceux qui sont (accomplis) en plus d’un autre rite : parmi ceux-ci [^482] sont la construction de l’autel (Agnikityâ), le Râgasûya, le Vâgapeya et l’Asvamedha ; et parce qu’ils sont en plus des autres rites (normaux), ils sont donc surnuméraires. [ p. 247 ] 6:6:1:22. Un gâteau [1] sur onze tessons à Agni et Vishnu, c’est-à-dire l’initiation (offrande) du sacrifice (Soma) ; un sur douze tessons à Vaisvânara, et une bouillie aux Âdityas, ces deux-là appartiennent à Agni.
6:6:1:33. S’il ne préparait que celle pour Agni et Vishnu, et non les deux autres oblations, alors seule l’initiation (offrande) du sacrifice (Soma) serait accomplie, et non celles d’Agni (l’autel du feu) ; et s’il ne préparait que les deux autres oblations, et non celle pour Agni et Vishnu, seule l’initiation (offrande) d’Agni serait accomplie, et non celle du sacrifice.
6:6:1:44. Il prépare à la fois celui du sacrifice et ceux d’Agni, car ce rite est à la fois un rite de sacrifice et un rite du feu : d’abord (vient) celui du sacrifice, puis celui du feu, car le rite du feu est un rite accessoire.
6:6:1:55. Or, en ce qui concerne ce (gâteau) pour Agni et Vishnu, sa portée mystique est la même que celle qui est (impliquée) dans une cérémonie préparatoire. Et le (gâteau) sur douze tessons pour Vaisvânara est pour [ p. 248 ] l’obtention de tous les feux, Vaisvânara étant tous les feux ; — c’est l’un des douze tessons, car douze mois sont une année, et Vaisvânara est l’année.
6:6:1:66. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il prépare quelqu’un pour Vaisvânara, c’est parce qu’il est sur le point de produire Agni comme Vaisvânara (appartenant ou cher à tous les hommes) : dans l’offrande d’initiation, il le déverse d’abord comme semence, et de même que la semence qui est versée dans l’utérus, tel est (l’enfant) qui en naît ; et dans la mesure où il déverse maintenant cet (Agni) Vaisvânara comme semence, il naît donc désormais comme Vaisvânara.
6:6:1:77. Et pourquoi il prépare ces deux (autres) oblations, — Vaisvânara est la puissance dirigeante, et cet Âditya pap est le peuple : il fait ainsi à la fois la puissance dirigeante et le peuple. Le Vaisvânara (gâteau) il le prépare en premier, et ayant ainsi fait la puissance dirigeante, il fait le peuple.
6:6:1:88. Ce gâteau (Vaisvânara) est une seule (oblation), ayant une seule divinité : il concentre ainsi le pouvoir dirigeant en une seule (personne), et l’excellence en une seule. L’autre, le pap, a de nombreuses divinités, car le pap est une multiplicité de grains de rite, et ces Âdityas sont une multiplicité de dieux : il confère ainsi la multiplicité au peuple. Il en est de même pour les divinités.
6:6:1:99. Maintenant, en ce qui concerne le soi (ou le corps d’Agni), le Vaisvânara (gâteau) est la tête, et cet Âditya pap est le corps : il fait ainsi à la fois la tête et le corps. Il prépare d’abord le Vaisvânara (gâteau) ; et ayant ainsi fait la tête, il fait ensuite le corps.
6:6:1:1010. Ce (gâteau de Vaisvânara) est une seule (oblation), car la tête est, pour ainsi dire, une seule ; et l’[ p. 249 ] autre, la pap, a de nombreuses divinités, car cette pap est une multiplicité de grains de riz, et ce corps est une multiplicité de membres : il confère ainsi au corps une multiplicité de membres.
6:6:1:1111. Cette bouillie est préparée sur du ghee, car les Âdityas en consomment : il les satisfait ainsi, chacun avec sa part, avec sa propre liqueur. Ces offrandes sont faites en silence, car ici, dans le sacrifice, il y a de la semence, et la semence est infusée en silence.
6:6:1:1212. Il offre ensuite les Audgrabhana (libations) [2], car par les Audgrabhanas (libations élévatrices) les dieux se sont élevés de ce monde au monde céleste : et dans la mesure où (par cela) ils se sont élevés (ud-grabh), ils sont appelés ‘audgrabhana;’ - et de la même manière le Sacrificateur, au moyen des Audgrabhanas, s’élève maintenant de ce monde au monde céleste.
6:6:1:1313. Il y en a beaucoup, dans la construction de l’autel du feu comme dans toute autre (cérémonie spéciale) : la signification de ceci a été expliquée. Ils sont de deux sortes : (la signification) de ceci a été expliquée ; d’abord ceux du sacrifice, puis ceux du feu : (la signification) de ceci aussi a été expliquée.
6:6:1:1414. Il offre cinq du sacrifice [3], — le sacrifice est quintuple : aussi grand que soit le sacrifice, aussi grande que soit sa mesure, d’autant il le répand ainsi comme semence. Sept (libations) du feu, — le feu (-autel) se compose de sept couches [4] ; sept saisons sont une année, et [ p. 250 ] Agni est l’année : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, d’autant il le répand ainsi comme semence. Ces deux sortes (de libations) s’élèvent à douze, — douze mois sont une année, et Agni est l’année : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, aussi grande devient-elle.
6:6:1:1515. Il offre [5], avec (Vâg. S. XI, 66-67), ‘Le Dessein, Agni, l’Impulsion, salut !’ — c’est en effet du dessein que ce rite sacré est originaire au départ, et maintenant il l’impose (l’attelage, l’utilise) pour ce rite.
6:6:1:1616. ‘Esprit, Sagesse, Agni, l’Impulsion, salut !’ — c’est de l’esprit en effet que ce rite sacré est originaire au départ, et il l’incite maintenant à accomplir ce rite.
6:6:1:1717. ‘Pensée, connaissance, Agni, l’Impulsion, salut !’ — de la pensée, en effet, ce rite sacré est né au départ, et il l’incite maintenant à ce rite.
6:6:1:1818. ‘La distinction de la Parole, Agni, l’Impulsion, salut !’ — de la parole, en effet, ce rite sacré est originaire au départ, et il l’incite maintenant à ce rite.
6:6:1:1919. ‘À Pragâpati, à Manu, salut !’ — Mann, en vérité, est Pragâpati, car il a pensé (l’homme) tout cela (l’univers) ; et Pragâpati, en effet, a autrefois accompli ce rite, et il se sert maintenant de lui pour ce rite.
6:6:1:2020. ‘À Agni Vaisvânara, salut !’ — Agni Vaisvânara, sans aucun doute, est l’année ; et l’année, en effet, [ p. 251 ] a accompli ce rite autrefois ; et il l’utilise maintenant pour ce rite.
6:6:1:2121. Il offre ensuite l’un à Saviri, car Saviri, en effet, a autrefois accompli ce rite, et il se sert maintenant de lui pour ce rite, - (Vâg. S. XI, 67; Rik S. V, 50, 1), ‘Tout mortel choisirait l’amitié du divin Guide; chacun désire la richesse et voudrait la gloire pour qu’il prospère, salut!’ Celui qui choisit l’amitié du dieu Saviri, choisit à la fois la gloire et la prospérité; et celui qui accomplit ce rite, choisit en effet son amitié.
6:6:1:2222. Certains offrent maintenant ces libations d’Audgrabhana dans le foyer lui-même, en disant : « Celles-ci sont certainement offertes pour des objets de désir (spéciaux), et ce foyer est le soi du Sacrificateur : nous assurons ainsi pour le soi du Sacrificateur tous ses objets de désir. » Qu’il ne le fasse pas ; car le feu qui est allumé (dans le brasier) est l’essence du sacrifice achevé et de ces libations, et lorsqu’il met le brasier sur le feu, après que le sacrifice a été achevé et que les Audgrabhanas ont été offerts, alors le sacrifice monte dessus (le brasier), et il porte le sacrifice : qu’il mette donc le brasier sur le feu seulement après que le sacrifice est achevé et que les Audgrabhanas ont été offerts.
6:6:1:2323. Il est recouvert d’une couche d’herbe Muñga, juste pour qu’il puisse s’enflammer. Et quant à la raison pour laquelle il est recouvert d’une couche d’herbe Muñga, c’est pour éviter les blessures, car l’herbe Muñga est un utérus, et l’utérus ne nuit pas à l’enfant ; car celui qui naît, naît d’un utérus : « Puisse-t-il (Agni), lorsqu’il naît, naître de l’utérus », ainsi pense-t-il. [ p. 252 ] 6:6:1:2424. À l’intérieur [6] se trouve une couche de chanvre, juste pour qu’elle puisse s’enflammer. Et quant à savoir s’il s’agit d’une couche de chanvre, la membrane interne (amnios) de l’utérus d’où Pragâpati est née est constituée de lin, et la membrane externe (chorion) de chanvre : cette dernière est donc nauséabonde, car c’est la membrane externe de l’embryon. [On l’utilise ainsi] pour éviter toute blessure, car la membrane externe ne nuit pas à l’embryon ; et c’est de la membrane externe de l’embryon que naît celui qui naît : « Puisse-t-il (Agni), lorsqu’il naîtra, naître de la membrane externe de l’embryon ! » ainsi pense-t-il.
6:6:2
6:6:2:11. Debout, il la pose (la poêle) sur le feu, car la poêle, ce sont ces mondes, et ces mondes sont comme debout. Et, de plus, c’est en étant debout qu’on est le plus fort.
6:6:2:22. Debout (avec son visage) vers le nord-est, pour se tenir vers le nord-est, Pragâpati créa les créatures.
6:6:2:33. Et, encore une fois, pourquoi (il le fait) en se tenant vers le nord-est ; — ce (quartier), le nord-est, est le quartier des dieux et des hommes.
6:6:2:44. Et, encore une fois, pourquoi se tenir vers le nord-est, — dans ce quartier se trouve la porte du monde du ciel, c’est donc en se tenant le visage tourné vers le nord-est que l’on offre des libations, et en se tenant vers le nord-est que l’on conduit les dakshinâs : c’est par la porte qu’il le fait ainsi entrer dans le monde du ciel. [ p. 253 ] 6:6:2:55. [Vâg. S. XI, 68] ‘Ne brise pas ! Ne souffre pas de blessure !’ — tel est le texte, tel est son sens ; — ‘Ô mère, supporte courageusement !’ — car le poêle à feu (ukhâ, f.) est une femme ; et « Ô mère » est un terme pour s’adresser à une femme : « supporte bien, en effet ! » — (Toi) et Agni ferez ce (travail) ! — car (le poêle à feu) et Agni feront en effet ce (travail sacré).
6:6:2:66. [Vâg. S. XI, 69] ‘Tiens ferme, divine Terre, pour notre bien-être !’ tel est le texte, tel est son sens ; — ‘Tu es une invention divine (âsura) faite de la manière habituelle ;’ — l’esprit vital (asu) est le souffle, et cet (are-pan) a en effet été fait son invention de la manière habituelle ; — ‘Que cette offrande soit agréable aux dieux !’ il entend par là les libations qu’il a l’intention d’offrir dans ce feu ; et de plus, ce (fire-pan) lui-même est une offrande ; — ‘Relève-toi indemne dans ce sacrifice !’ il dit cela dans l’idée qu’il puisse se lever indemne, sans dommage, dans ce sacrifice.
6:6:2:77. Avec deux (versets) il le chauffe sur le feu, — le Sacrificateur est bipède, et le Sacrificateur est Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, d’autant il le chauffe ainsi (la poêle). [Il le fait] avec un verset gâyatrî et trishtubh, — la Gâyatrî est l’air vital, et le Trishtubh le corps ; et l’animal est autant que l’air vital et le corps : ainsi d’autant que l’animal (est constitué) il met cette (poêle) sur le feu. Et, de nouveau, la Gâyatrî est Agni, et le Trishtubh est Indra ; et le feu se rapporte à Indra et à Agni : aussi grand que soit le feu, aussi grande que soit sa mesure, d’autant il le chauffe ainsi. Ces deux (versets) ont sept pieds (à savoir trois et quatre respectivement), - l’autel du feu se compose de sept [ p. 254 ] couches [7] ; sept saisons sont une année, et Agni est l’année : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, ainsi cela devient grand.
6:6:2:88. Quand le feu l’échauffe, alors la flamme monte jusqu’à lui ; car le brasier est une femelle, et le feu est un mâle : donc quand le mâle chauffe la femelle, il infuse de la semence en elle.
6:6:2:99. Or, si la flamme tarde trop à monter, certains jettent des braises sur (la poêle), pensant : « Il y a maintenant du feu des deux côtés. » Mais qu’il ne le fasse pas ; car l’animal est certes né avec des os [8] ; mais il n’est pas forcé avec des os, pour ainsi dire, au début ; mais il n’est introduit que comme semence. Or, cette flamme est une semence désossée : c’est donc la flamme seule qui devrait s’élever jusqu’à elle.
6:6:2:1010. Lorsque la flamme monte jusqu’à elle, il place un petit bois dessus : ainsi la graine y pénètre (le brasier), et ce feu donne croissance à cette graine (sous la forme de) ce (petit bois).
6:6:2:1111. Ce devrait être un arbre de krimuka. Or, les dieux et les Asuras, tous deux issus de Pragâpati, luttèrent ensemble. Les dieux, ayant placé Agni en avant, s’approchèrent des Asuras. Les Asuras coupèrent la pointe de cette flamme tendue vers l’avant. Elle se posa sur cette terre et devint cet arbre de krimuka : c’est pourquoi il est doux, car il contient une essence vitale. C’est pourquoi il est aussi rouge, car c’est une flamme, ce krimuka [ p. 255 ] arbre étant le même que cet Agni : c’est (sous la forme du) feu qu’il lui donne sa croissance.
6:6:2:1212. Il (le bâton d’allumage) est long d’un span, car Vishnu, en tant qu’embryon, était long d’un span : il lui confère ainsi une croissance égale à celle de son corps.
6:6:2:1313. Il est trempé dans le ghee ; la membrane interne de l’utérus d’où Agni a été produit était constituée de ghee : c’est pourquoi il s’enflamme maintenant vers lui, car il (le bâton) est son soi (corps) ; et c’est pourquoi il (le krimuka) n’a pas de cendres : (Agni) lui-même entre maintenant dans son propre soi, pour éviter toute blessure [9], car la membrane interne ne blesse pas l’embryon ; et c’est de la membrane interne que naît celui qui est né : « Quand il (Agni) naîtra, puisse-t-il naître de la membrane interne ! » ainsi pense-t-il.
6:6:2:1414. Il le met (le petit bois) dessus, avec (Vâg. S. XI, 60 ; Rik S. II, 7, 6), ‘Le mangeur de bois, le buveur de ghee’, c’est-à-dire celui qui a du bois pour nourriture et du ghee pour boisson, ‘le Hotri primordial et désirable’, c’est-à-dire ‘le vieux Hotri désirable’, ‘le merveilleux fils du pouvoir’, le pouvoir est force : ainsi, ‘le merveilleux fils de la force’. Debout, il le met avec le ‘Svâhâ’ : la signification de ceci (sera expliquée) ci-après [10].
6:6:2:1515. Or, le brasier est le corps, le roseau (combustible) l’utérus, le chanvre la membrane interne [11], [ p. 256 ] le ghee la membrane externe, et le petit bois l’embryon.
6:6:2:1616. La poêle est à l’extérieur, et le roseau (le combustible) est à l’intérieur ; car le corps est à l’extérieur, et l’utérus à l’intérieur. Le roseau est à l’extérieur, et le chanvre à l’intérieur ; car l’utérus est à l’extérieur, et la membrane extérieure est à l’intérieur. Le chanvre est à l’extérieur, et le ghee est à l’intérieur ; car la membrane extérieure est à l’extérieur, et la membrane intérieure est à l’intérieur. Le ghee est à l’extérieur, et le bois d’allumage est à l’intérieur ; car la membrane intérieure est à l’extérieur, et l’embryon est à l’intérieur. C’est de ceux-ci que naît celui qui est né, et d’eux il le fait ainsi naître (Agni).
6:6:3
6:6:3:11. Il revêt ensuite un vikaṅkata (flacourtia sapida). Lorsque Pragâpati fit la première offrande, un arbre vikaṅkata jaillit de l’endroit où, après l’offrande, il se purifia (les mains). Ce vikaṅkata est donc cette première offrande ; c’est elle qu’il offre maintenant sur ce (feu), et il le gratifie (Agni). [Vâg. S. XI, 71 ; Rik S. VIII, 75, 15] ‘De la région lointaine, viens vers celle qui est proche : protège ce en quoi je suis !’ tel est le texte, tel est son sens.
6:6:3:22. Il revêt ensuite un udumbara (ficus glomerata). Les dieux et les Asuras, tous deux issus de Pragâpati, combattirent ensemble. Tous les arbres prirent alors le parti des Asuras, mais l’udumbara seul ne les abandonna pas. Les dieux, ayant vaincu les Asuras, prirent possession de leurs arbres.
6:6:3:33. Ils dirent : « Venez, mettons dans l’arbre udumbara toute la moelle, toute la sève vitale qu’il y a dans ces arbres : s’ils nous abandonnaient alors, ils nous abandonneraient épuisés, comme une vache traite, ou comme un bœuf qui a été (fatigué par) la traction (de la charrette). » En conséquence, ils mirent dans l’arbre udumbara la moelle et l’essence qu’il y avait dans ces arbres ; et à cause de cette moelle, il mûrit (des fruits) égaux à tous les (autres) arbres [12] : de là cet (arbre) est toujours humide, toujours plein de sève laiteuse, — cet arbre udumbara, en effet, (étant) tous les arbres, est toute nourriture : il le gratifie ainsi (Agni) de toute sorte de nourriture, et l’enflamme de tous les arbres (sortes de bois).
6:6:3:44. [Vâg. S. XI, 72] ‘De la plus lointaine distance’, c’est-à-dire ‘(de) la plus lointaine distance qui existe ;’ — ‘Ô coursier roux, viens ici !’ car le cheval d’Agni est roux ; — ‘Purîshya, bien-aimé’, c’est-à-dire ‘favorable au bétail, cher à beaucoup’ ; — ‘Ô Agni, surmonte les moqueurs !’, c’est-à-dire ‘Ô Agni, surmonte tous les malfaiteurs !’
6:6:3:55. Il revêt alors un bois qui n’a pas été coupé par une hache, celui (Agni) qui est né lorsqu’il est élevé : c’est pour toutes (sortes de) nourriture qu’il est né. Or, ce bois qui n’a pas été coupé par une hache est une sorte de nourriture (pour le feu) : c’est par là qu’il le satisfait maintenant. [Vâg. S. XI, 73 ; Rik S. VIII, 102, 20] ‘Quel que soit le bois que nous posons sur toi, ô Agni, que tout cela soit du ghee pour toi, savoure-le, ô plus jeune !’ tel est le texte, tel est son sens : tout ce (bois qu’il y a) qui n’a pas été coupé par la hache, il le lui rend savoureux ; et l’ayant préparé comme nourriture, il le place devant lui.
6:6:3:66. Il revêt alors un bois qui a reposé sur le sol, — il (Agni) naît lorsqu’il est construit : c’est pour toutes (sortes de) nourriture qu’il naît. Or, ce [ p. 258 ] (bois) qui a reposé sur le sol est une sorte de nourriture (pour le feu) : c’est par là qu’il le satisfait maintenant. [Vâg. S. XI, 74 ; Rik S. VIII, 102, 21] ‘Ce que mange la fourmi rouge, ce que la fourmi blanche rampe dessus’ — car soit la fourmi rouge le mange, soit la fourmi blanche rampe dessus ; — ‘que tout cela soit du ghee pour toi, savoure-le, ô plus jeune !’ tel est le texte, tel est son sens : tout ce qui (le bois) est posé sur le sol, il le rend savoureux pour lui ; et l’ayant préparé comme nourriture pour lui, il le place devant lui.
6:6:3:77. Les autres (bâtons d’allumage) sont en bois de palâsa (butea frondosa) ; l’arbre Palâsa est le Brahman, c’est par le Brahman qu’il l’allume ainsi (Agni). Et, encore une fois, pourquoi sont-ils des palâsa ? L’arbre Palâsa est Soma, et lui, Soma, est sans aucun doute l’offrande suprême : c’est qu’il offre maintenant sur ce (feu), et par cela il le gratifie (Agni).
6:6:3:88. [Il les met, avec Vâg. S. XI, 75-82] ‘Jour après jour, portant sans relâche’, c’est-à-dire ‘Jour après jour, apportant sans insouciance’ ; ‘nourriture pour lui comme pour un cheval debout’, c’est-à-dire ‘nourriture comme pour un cheval debout (au repos)’ ; ‘nous, nous réjouissant de la richesse, de l’épargne et de la sève’, c’est-à-dire ‘nous réjouissant de la richesse, de l’épargne et de la sève’ ; ‘Ô Agni, ne laisse pas nous, tes associés, souffrir de préjudice !’ il dit cela afin que son associé (d’Agni) (le Sacrificateur) ne souffre pas de préjudice.
6:6:3:99. ‘Pendant qu’Agni allume le feu au nombril de la terre’, — cet (endroit) où il est maintenant allumé est en effet le nombril de la terre ; — ‘nous appelons à une grande richesse-épargne’, — c’est-à-dire, ‘nous appelons à la richesse et à une grande épargne’ ; — ‘À lui, le ravi du breuvage’, — car il est en effet ravi (ou, enivré) [ p. 259 ] par le breuvage, « de haute louange », car il est en effet hautement loué ; « l’adorable », c’est-à-dire « digne d’adoration » ; « Agni, le conquérant, surpuissant dans les batailles » ; car Agni est en effet un conquérant, et surpuissant dans les batailles.
6:6:3:1010. ‘Quelles que soient les armées agressives, se précipitant en lignes dressées ; quels que soient les voleurs et les brigands, ceux-là je les jette dans ta bouche, ô Agni.’ — ‘Dévore en bloc les traqueurs avec tes deux défenses, les voleurs avec tes dents et les brigands avec tes mâchoires, ô saint !’ — ‘Quels traqueurs il y a parmi les hommes, quels voleurs et brigands dans les bois, quels mécréants dans les cachettes, je les jette dans tes mâchoires.’ — ‘Quiconque peut comploter contre nous, et quiconque peut nous haïr, ou nous insulter et chercher à nous faire du mal, brûle chacun d’eux en cendres !’
6:6:3:1111. Car les dieux faisaient alors de quiconque les haïssait, et de quiconque ils haïssaient, leur nourriture, et les lui livraient (à Agni), et ainsi le gratifiaient ; et cela, alors, devint sa nourriture, et il brûlait le mal des dieux ; et de la même manière, le Sacrificateur fait maintenant de quiconque le hait, et de quiconque il hait, leur nourriture, et les lui livrait (à Agni), et ainsi le gratifiait ; et cela, alors, devint sa nourriture, et il brûlait le mal du Sacrificateur.
6:6:3:1212. Ces onze (bâtons d’allumage) il les met pour celui qui n’est ni un noble, ni un aumônier domestique (purohita) ; car ces onze sont incomplets, et incomplet est celui qui n’est ni un noble, ni un prêtre domestique.
6:6:3:1313. Douze (il revêt) pour un aumônier noble ou domestique [ p. 260 ] ; car ces douze sont un tout complet (ou tout), et celui qui est soit un aumônier noble soit un aumônier domestique est tout.
6:6:3:1414. Dans le cas d’un Purohita, il le met, avec (Vâg. S. XI, 80, ‘Parfaite est ma sainteté (brahman), perfectionnée la vigueur, la force, perfectionnée la puissance victorieuse (kshatra) dont je suis le Purohita !’ — il perfectionne ainsi à la fois sa sainteté et sa puissance [13].
6:6:3:1515. Et dans le cas d’un noble, avec (Vâg. S. XI, 82), « J’ai élevé leurs bras, leur éclat et leur force : par le pouvoir spirituel, je détruis les ennemis et j’élève les miens (parents) ! » il dit cela dans l’idée qu’il peut détruire ses ennemis et élever les siens. Qu’il mette ces deux (bâtons d’allumage) ; car le Brahman et le Kshatra sont tous deux cet Agni ; et c’est cet Agni qu’il allume ainsi par ces deux, par le Brahman et le Kshatra.
6:6:3:1616. Ces (bâtons d’allumage) s’élèvent à treize ; treize mois sont une année, et Agni est l’année : aussi grand qu’est Agni, aussi grande est sa mesure, par autant de nourriture il le gratifie ainsi.
6:6:3:1717. Ils sont longs d’un span, car Vishnu, en tant qu’embryon, était long d’un span ; et c’est la nourriture (d’Agni ou de Vishnu) : il le gratifie ainsi d’une nourriture proportionnée à son propre corps. Mais la nourriture qui est proportionnée à son corps satisfait et ne fait pas de mal ; mais ce qui est en trop fait du mal, et ce qui est en trop peu ne satisfait pas. Debout, il les met - la signification de ceci (sera expliquée) [ p. 261 ] plus loin ; - et avec le Svâhâ (« salut ! ») ; car la semence est infusée ici (dans le sacrifice, à savoir) cet Agni ; et s’il posait sur lui les bûches non consacrées par Svâhâ, il lui ferait du mal (à Agni). Or, dans la mesure où ce sont des bois d’allumage, ce ne sont pas des oblations ; mais dans la mesure où (elles sont posées) avec le Svâhâ, elles sont de la nourriture, car le Svâhâ est nourriture ; et ainsi il ne lui fait pas de mal (à Agni).
6:6:4
6:6:4:11. Ayant alors enjambé les foulées de Vishnu et s’étant tenu respectueusement près (du feu) avec le Vâtsapra [14] (hymne), après le coucher du soleil, il jette d’abord les cendres (du brasier). Car à ce moment-là (précédemment) il le régale (Agni) avec cette nourriture, ces bâtons d’allumage ; et la partie immonde de cette nourriture mangée coule au fond sous forme de cendres. Il l’en débarrasse maintenant et lui infuse la parole [15], ainsi libéré de l’impureté. Après avoir infusé la parole, il met un petit bois sur lui, et ainsi le régale de nourriture pour la nuit, avec : « Nuit pour nuit, supportant sans relâche [16] » — la signification de ceci a été dite : il prie pour cette même sécurité et ce même bien-être pour la nuit ; et tout ce qu’il met « par la suite pendant la nuit, il le met comme une libation qui lui est offerte [17].
6:6:4:22. Et le matin, quand le soleil s’est levé, il jette d’abord les cendres. Car à ce moment-là (ancien) il le régale de cette nourriture, ce bois d’allumage ; et la partie impure de cette nourriture mangée qu’il met sur lui pendant la nuit tombe au fond sous forme de cendres. Il le débarrasse maintenant de cela et lui infuse la parole ainsi libérée de la souillure. Après avoir infusé la parole, il met un bois d’allumage, et le régale ainsi de nourriture pour la journée, avec : « Jour après jour, supportant sans relâche » ; la signification de cela a été dite : il prie pour cette même sécurité et ce même bien-être pour la journée ; et tout ce qu’il revêt ensuite pendant le jour, il le revêt comme une libation qui lui est offerte.
6:6:4:33. En vérité, le jour et la nuit qui passent forment une année, et l’année est tout ici : il prie pour cette sécurité et ce bien-être pendant une succession de jours.
6:6:4:44. Et quand on lui donne (au Sacrificateur) le lait fermenté, il y met un petit bois, après l’avoir trempé dans le lait fermenté. Certains, cependant, disent : « Qu’il ne le trempe pas dans le lait fermenté : il offrirait une libation, et il serait inconvenant pour un initié d’en offrir une. »
6:6:4:55. Qu’il le trempe néanmoins, car ce (feu Âhavanîya) est son corps divin (du Sacrificateur), et ce (son corps réel) est son corps humain. Or, s’il ne le trempait pas, il ne satisferait pas son corps divin ; mais lorsqu’il le fixe, il satisfait ainsi ce corps divin. Et en tant que bois d’allumage, ce n’est pas une libation ; et en tant qu’il est trempé dans le lait rapide, c’est de la nourriture, car le lait rapide est de la nourriture.
6:6:4:66. Et ayant mis le petit bois, il boit le lait rapide ; car ce (feu) est son corps divin, et ce (son corps) est le corps humain ; et les dieux (viennent) en premier, et ensuite les hommes : c’est pourquoi il boit le lait rapide après avoir mis le petit bois sur (le feu).
6:6:4:77. [Il le met, avec Vâg. S. XI, 83] 'Ô [ p. 263 ] Seigneur de la nourriture ; Donne-nous de ta nourriture ! » — c’est-à-dire : « Ô Seigneur des mets, donne-nous de tes mets ! » — « de ce qui apaise la douleur et fortifie » — c’est-à-dire « de ce qui apaise la faim et fortifie (la nourriture) » — « En avant, en avant, conduis le donateur ! » — le donateur, sans aucun doute, est le Sacrificateur : ainsi, « En avant, conduis le Sacrificateur ! » — « Donne-nous de quoi nourrir les bipèdes et les quadrupèdes ! » — il demande par là une bénédiction. Quant à l’expiation en cas de bris du brasier, elle, dit-il, sera expliquée « dans un chapitre ultérieur [18] ».
6:6:4:88. Si la casserole à feu venait à se briser, qu’il verse ce (feu dans la casserole) dans n’importe quel pot neuf, intact et à large ouverture ; car la casserole qui est brisée subit en effet un dommage, mais cette divinité (Agni) n’est pas blessée : « Indemne, je le porterai dans l’indemne ! » pense-t-il. Dans ce (pot), il jette d’abord un tesson de la casserole (brisée), et ainsi il (Agni) n’est pas privé de son ventre.
6:6:4:99. Il prend ensuite l’argile (restante [19]), et après avoir pilé la poêle (cassée) et ce reste, et les avoir mélangés, il fabrique une (nouvelle) poêle de la même manière, sans utiliser aucune formule, tout à fait silencieusement. Après l’avoir cuite, il verse (le feu) dessus. L’expiation dans ce cas est une simple performance. Après avoir de nouveau jeté ce tesson dans la (nouvelle) poêle, et après avoir pilé la poêle (temporaire) et l’argile restante, et les avoir mélangés, il la met de côté pour l’expiation.
6:6:4:1010. Et si le feu dans la poêle (Ukhya Agni) s’éteint, c’est sans doute vers le Gârhapatya qu’il se dirige, car c’est du Gârhapatya qu’il a été emporté. L’ayant alors emporté du Gârhapatya vers l’est (jusqu’au lieu de l’Âhavanîya) et y ayant mis du combustible, qu’il [ p. 264 ] pose la poêle dessus de la même manière (que précédemment), sans utiliser de formule, en silence. Lorsque le feu monte jusqu’à lui,
6:6:4:1111. Il accomplit deux expiations. Car c’est pour (l’accomplissement de) tous ses souhaits qu’il fait ce (feu) ; et toute partie de ses souhaits qui est ici retranchée lorsque le feu s’éteint, il la réunit et la guérit. Il accomplit les deux expiations, celle du sacrifice (Soma) et celle de l’autel du feu, d’abord celle du sacrifice, puis celle de l’autel du feu : la signification de cela a été expliquée [20].
6:6:4:1212. Après avoir coupé avec un petit bois un peu de beurre, il offre assis une libation, avec (Vâg;. S. XII, 4,), ‘À Visvakarman, salut !’ Puis, s’approchant, il met le petit bois sur le feu, avec (Vâg. S. XII, 44) : « Que les Âdityas, les Rudras, les Vasus t’allument à nouveau, que les Brahmanes t’allument à nouveau avec des sacrifices, ô porteur de bonnes choses ! » — c’est-à-dire : « Que ces divinités t’allument à nouveau ! » — « Avec du ghee, fais grandir ton corps, que les souhaits du Sacrificateur soient vrais ! » — c’est-à-dire : « Avec du ghee, fais grandir ton corps, et pour tous les souhaits pour lesquels le Sacrificateur allume un feu, puissent-ils tous se réaliser ! »
6:6:4:1313. Et si le feu de Gârhapatya devait s’éteindre, c’est sans doute vers les bâtons de barattage qu’il va, car c’est des bâtons de barattage qu’il a été pris. Après l’avoir baratté avec les bâtons de barattage et y avoir mis du combustible, il accomplit deux expiations.
6:6:4:1414. Et si le feu Âhavanîya devait s’éteindre pendant que la pression (du Soma) se poursuit, c’est sans aucun doute vers le Gârhapatya qu’il va, car c’est du Gârhapatya qu’il a été pris. L’ayant pris immédiatement [ p. 265 ] vers l’est du Gârhapatya, et y ayant mis du combustible, il accomplit deux expiations : quel que soit le sacrifice (du Soma) qui peut être accompli à ce moment-là, l’expiation de ce sacrifice il doit accomplir ; et de même nature est l’expiation de l’autel du feu.
6:6:4:1515. Et si le feu de l’Âgnîdhrîya devait s’éteindre, c’est sans aucun doute vers le Gârhapatya qu’il va, car c’est du Gârhapatya qu’il a été pris. L’ayant pris du Gârhapatya vers l’est, le long du nord du Sadas, et y ayant mis du combustible, il accomplit deux expiations. Et si le Gârhapatya devait s’éteindre, la signification (la procédure) de cela a été expliquée.
246:1 Ou plutôt, trop, plus (que ce qui est requis lors d’un des sacrifices normaux du Soma), — âdhvarikebhyo bahutarâni, Sây. ↩︎
246:2 Il s’agit, comme le suggère Sâyana, de cérémonies comportant des oblations surnuméraires, ou supplémentaires, aux oblations normales qui leur sont associées. Cette discussion semble être introduite ici en raison de l’oblation supplémentaire (celle à Vaisvânara) offerte lors de la cérémonie d’initiation. En tant qu’oblation « supplémentaire » ou spéciale au Vâgapeya, Sâyana fait référence à la bouillie de riz sauvage (V, 1, 4, 12) ; tandis qu’au Râgasûya, celle à Anumati (V, 2, 3, 4) est censée appartenir à la même catégorie. ↩︎
247:1 Ces offrandes et les suivantes font partie de la Dîkshâ, ou cérémonie d’initiation, pour le sacrifice du Soma à accomplir après l’achèvement de l’autel du feu. Cette cérémonie d’initiation commence le jour de la nouvelle lune, une semaine après la préparation de l’ukhâ, ou poêle à feu. Une partie intégrante (du premier jour de) cette cérémonie est l’allumage d’un feu dans l’ukhâ – l’« Ukhya Agni » – qui sert finalement à alimenter les autels en briques construits à l’achèvement de la période d’initiation. La Dîkshâ doit, en règle générale, être accomplie quotidiennement pendant un an, période durant laquelle le feu doit être entretenu dans l’ukhâ et transporté par le Sacrificateur pendant un certain temps chaque jour. tandis que le gâteau à Agni-Vishnu mentionné ici est l’offrande de gâteau ordinaire prescrite pour la Dîkshâ du sacrifice normal du Soma (voir III, 1, 3, 1), le gâteau Vaisvânara est particulier à l’Agnikayana. ↩︎
249:1 Voir III, 1, 4, 1. ↩︎
249:2 Soit les cinq libations Audgrabhana du sacrifice ordinaire du Soma, offertes de la manière décrite ici. Voir partie 2, p. 20, note. ↩︎
249:3 Bien qu’Agni, ou l’autel du feu, soit communément appelé celui à cinq couches (pañkakitika), constitué de cinq p. 250 couches complètes de briques, au-dessus de celles-ci se trouve un petit empilement supplémentaire de deux couches, la couche inférieure (punaskiti) sous la forme du foyer de Gârhapatya (VII, 1, 1, 1 seq.), et la couche supérieure, constituée de deux briques, sur lesquelles le feu est finalement posé. Voir p. 188, note 4. C’est pourquoi Agni est également appelé « saptakitika ». ↩︎
250:1 À savoir les sept libations spéciales Audgrabhana de l’Agnikayana. ↩︎
252:1 C’est-à-dire sous la couche de muñga. Le roseau et le chanvre doivent être écrasés et réduits en poudre avant d’être jetés dans le brasier. ↩︎
254:2 Le feu qui doit être placé en dernier lieu sur le nouveau foyer de Gârhapatya (VII, 1, 1, 1 seq.) — d’où l’Âhavanîya sur le grand autel du feu doit être allumé — doit être produit dans l’ukhâ, ou poêle, pour ainsi dire dans son ventre ; mais la matière (herbe et chanvre) qui a déjà été mise dans la poêle, ne doit être allumée que par la flamme du feu sur lequel la poêle a été placée, sans qu’aucun charbon ardent ne soit appliqué au combustible à l’intérieur de la poêle. ↩︎
255:1 Le datif « ahimsâyai » appartient sans doute à la première phrase du paragraphe (« il est trempé dans du ghee »), les propositions intermédiaires étant insérées à titre d’explication. Pour une construction similaire, voir ci-dessus, p. 198, note 2. ↩︎
255:2 Voir VI, 7, 2, 1. ↩︎
255:3 L’ordre inversé des mots « sanâ garâyu » est particulier. Il semble avoir été utilisé pour conserver ensemble les deux paires de sujets, « muñgâh-sanâh » et « garâyu-ulbam ». ↩︎
257:1 Selon Ait. Br. V, 24, ses fruits mûrissent trois fois par an. ↩︎
260:1 Ou, son pouvoir spirituel et politique, son sacerdoce et sa noblesse. ↩︎
261:1 Voir VI, 7, 4, 1 seq. ↩︎
261:2 Ou, libère la parole en lui. ↩︎
261:3 Voir ci-dessus, VI, 6, 3, 8. ↩︎
261:4 Litt. ‘fait en libation pour lui.’ ↩︎
263:1 Voir VI, 5, 2, 22. ↩︎