[ p. 298 ]
7:1:1
SEPTIÈME KÂNDA.
7:1:1:11. S’apprêtant à construire le Gârhapatya (foyer), il balaie (son emplacement) avec une branche de Palâsa (butea frondosa). Car lorsqu’il construit le Gârhapatya [^554], il s’établit à cet endroit ; et tous les constructeurs d’autels du feu (qu’il y ait eu), ils sont bel et bien établis sur cette terre ; et lorsqu’il balaie (ce lieu), il balaie ainsi ceux qui y étaient établis (avant le salaire), pensant : « De peur de m’établir sur ceux qui sont déjà établis (ici). »
7:1:1:22. [Il balaie, avec Vâg. S. XII, 45] ‘Allez-vous-en ! Allez-vous-en ! Rampez loin d’ici [^555] !’ — c’est-à-dire, ‘Allez-vous-en, et rampez loin d’ici !’ il dit cela à ceux qui rampent sur le ventre ; — ‘Vous qui êtes ici depuis longtemps et depuis longtemps !’ c’est-à-dire, ‘vous qui étiez ici autrefois, et vous d’aujourd’hui.’
7:1:1:33. ‘Yama a donné l’établissement sur terre (à ce Sacrificateur) ;’ — car Yama règne en effet sur l’établissement sur cette terre, et c’est lui qui accorde à ce (Sacrificateur) un établissement sur cette terre. [ p. 299 ] 7:1:1:44. ‘Les Pères ont préparé ce lieu pour lui !’ car Yama est le Kshatra (noblesse, ou pouvoir dirigeant), et les Pères (ancêtres décédés) sont les membres du clan ; et à quiconque le chef (kshatriya), avec l’approbation du clan, accorde une colonie, cette colonie est dûment donnée : et de la même manière, Yama, le pouvoir dirigeant, avec le consentement des Pères, le clan, accorde maintenant à ce (Sacrificer) une colonie sur cette terre.
7:1:1:55. Avec une branche de palâsa il balaie ; car l’arbre Palâsa est le Brahman [1] : c’est par le Brahman qu’il balaie ainsi ceux qui sont déjà installés ; — avec une prière (il le fait), car la prière est le Brahman : c’est par le Brahman qu’il balaie ainsi ceux qui sont déjà installés. Il la jette (la branche) vers le nord [2].
7:1:1:66. Il disperse ensuite de la terre salée (sur l’emplacement du foyer) ; car le Gârhapatya est ce monde, et le sel signifie le bétail : il accorde ainsi du bétail à ce monde, — d’où ce bétail ici dans ce monde.
7:1:1:77. Et encore pourquoi répand-il de la terre salée ? Pragâpati a créé les créatures ; il les a créées avec différentes sortes d’amnios : elles ne s’accordaient pas. Il a désiré : « Qu’elles s’accordent ! » Il les a faites pour qu’elles soient du même (type d’)amnios : c’est pourquoi, même aujourd’hui, étant d’amnios égaux, elles s’accordent. Et celui qui offre, offre en pensant : « Puissé-je naître avec le même (type d’)amnios que les dieux ! » Et lorsqu’il répand du sel salé (dans le foyer), il devient ainsi d’amnios égal aux dieux. [ p. 300 ] 7:1:1:88. [Il le fait, avec Vâg. S. XII, 46] ‘Tu es en concorde !’ car par là ils se sont mis d’accord [3] ; — ‘l’accomplissement du désir’ ; car le sel est du bétail, et l’accomplissement du désir signifie du bétail ; — ‘Que ton désir soit accompli en moi !’ c’est-à-dire : ‘Qu’il y ait sur moi du bétail pour toi !’ — Il en recouvre tout le Gârhapatya (circulaire) ; car l’autel de Gârhapatya est l’utérus, et le sol salé est l’amnios : il recouvre ainsi tout l’utérus avec l’amnios.
7:1:1:99. Il disperse ensuite du sable pour empêcher (le sol salin, ou l’amnios) d’être brûlé [4] ; car le sable n’est rien d’autre que les cendres d’Agni Vaisvânara, et lui, Agni Vaisvânara, il est en effet sur le point de le construire ; et Agni ne se brûle pas lui-même.
7:1:1:1010. Et encore pourquoi disperse-t-il du sable ? Le sable n’est rien d’autre que la semence d’Agni Vaisvânara [5], et lui, Agni Vaisvânara, il est sur le point de le construire ; mais rien n’est façonné à partir de ce qui est sans semence : « Puisse-t-il (Agni) être façonné à partir de cette semence ! » pense-t-il.
7:1:1:1111. [Il le disperse, avec Vâg. S. XII, 46] ‘Tu es les cendres d’Agni ! Tu es le sol d’Agni !’ car les cendres d’Agni sont inutiles, et le sable n’est pas inutile : il le rend ainsi (le foyer de Gârhapatya) utile. Il en recouvre tout le Gârhapatya ; car l’autel de Gârhapatya est la matrice, et le sable est la semence : il remplit ainsi toute la matrice de semence.
7:1:1:1212. Il l’enferme ensuite avec des pierres d’enceinte ; car les pierres d’enceinte sont le ventre maternel : il enferme ainsi la semence ici jetée dans le ventre maternel ; et donc la semence qui est jetée est enfermée dans le ventre maternel.
7:1:1:1313. Et, de nouveau, pourquoi il l’entoure de pierres d’enceinte ; — le foyer de Gârhapatya est ce monde (terrestre), et les pierres d’enceinte sont les eaux : il entoure ainsi ce monde d’eau, — c’est avec l’océan qu’il l’entoure ainsi de tous côtés, et donc l’océan coule autour de ce monde de tous côtés. (Il pose les pierres) en tournant vers la droite (ou le sud) [6], d’où l’océan coule autour de ce monde (de l’est) vers le sud ; — au moyen d’un trou creusé (ou fossé) [7], d’où l’océan coule autour de ce monde dans un fossé.
7:1:1:1414. [Vâg. S. XII, 46] « Vous êtes en mouvement ! » car il les fait bouger ; — « vous êtes en mouvement tout autour ! » car il les fait bouger tout autour ; — « vous êtes en mouvement vers le haut, fixez-vous ! » ainsi dit-il en les plaçant debout : de là l’océan se soulève ; mais s’il les plaçait de côté, l’océan submergerait sûrement tout cela (la terre) d’un seul coup. Il ne les fixe pas, car les eaux sont instables ; et il ne prononce pas le Sûdadohas (verset) à leur sujet [8]. [ p. 302 ] 7:1:1:1515. Car les pierres qui enferment sont les os, et le Sûdadohas est le souffle ; et il n’y a pas de souffle dans les os. Avec une seule et même formule, il pose de nombreuses briques [9], car les eaux ont une seule et même forme ; et s’il y a de nombreuses pierres qui enferment, c’est parce qu’il y a de nombreuses eaux.
7:1:1:1616. Les pierres qui enferment sont donc la matrice ; la terre salée est l’amnios, et le sable est la semence. Les pierres qui enferment sont à l’extérieur, et la terre salée est à l’intérieur ; car la matrice est à l’extérieur, et l’amnios à l’intérieur. La terre salée est à l’extérieur, et le sable à l’intérieur ; car l’amnios est à l’extérieur, et la semence à l’intérieur. Celui qui naît naît de celles-ci : c’est d’elles qu’il le fait ainsi naître (Agni).
7:1:1:1717. Là-dessus, il le construit maintenant (le foyer) : il façonne ainsi cette semence infusée ; et donc la semence infusée est façonnée dans l’utérus. [ p. 303 ] 7:1:1:1818. Il place (le site circulaire) quatre (briques) orientées vers l’est [10] ; deux derrière, transversalement (du sud au nord), et deux (de ce type) devant. Or, les quatre qu’il place, orientées vers l’est, sont le corps ; et s’il y en a quatre, c’est parce que ce corps (le nôtre) est constitué de quatre parties [11]. Les deux à l’arrière sont donc les cuisses ; et les deux à l’avant les bras ; et là où se trouve le corps, cela (inclut) la tête.
7:1:1:1919. Maintenant il le façonne ici (Agni) avec des ailes et une queue ; car ce qui est façonné dans le ventre de la mère, tel (la progéniture) naît : ainsi dans la mesure où il le façonne maintenant avec des ailes et une queue, il naîtra désormais [12] avec des ailes et une queue.
7:1:1:2020. Bien qu’il soit certes pourvu d’ailes et d’une queue, les gens ne le voient pas comme quelqu’un ayant des ailes et une queue [13] : c’est pourquoi on ne voit pas l’enfant dans le ventre de sa mère dans sa forme appropriée ; mais plus tard ils le verront comme quelqu’un ayant des ailes et une queue, et c’est pourquoi on voit l’enfant après sa naissance dans sa forme appropriée.
7:1:1:2121. Il en met d’abord quatre (briques), car de celui qui [ p. 304 ] est produit, c’est le corps (le tronc) qui est produit en premier. Assis au sud (du foyer) avec son visage au nord, il met d’abord une (brique) de la partie supérieure (nord) [14] (du tronc) ; et de cette manière, son Agni en vient à être construit vers (ou pour le Sacrificateur) lui-même.
7:1:1:2222. [Il le met, avec Vâg. S. XII, 47 ; Rik S. III, 22, 1, &c.] ‘C’est l’Agni dans lequel Indra prend le jus de Soma’, car le foyer de Gârhapatya est ce monde (terrestre), et le jus de Soma sont les eaux : Indra prit ainsi les eaux dans ce monde ; — ‘dans son ventre, le désirant’, — car le ventre est le centre ; — ‘force mille fois, comme un coureur rapide’, — la force mille fois, sans aucun doute, sont les eaux, — ‘toi, ayant gagné, es exalté, ô connaisseur des êtres !’ c’est-à-dire : « toi, étant construit, tu es construit [15], ô connaisseur des êtres ! »
7:1:1:2323. [La deuxième brique, avec Vâg. S. XII, 48] ‘Ô Agni, quelle splendeur est la tienne dans le ciel’, sa splendeur dans le ciel est sans doute le soleil ; — ‘sur la terre’, que sur la terre est ce feu ; — ‘et ce qui est dans les plantes, dans les eaux, ô saint !’ il veut dire par là le feu qui est à la fois dans les plantes et dans les eaux ; — ‘dont tu as répandu le vaste air’, c’est-à-dire le vent ; — ‘brillante est cette lumière, ondulante, qui voit l’homme ;’ c’est-à-dire ‘grande est cette lumière, ondulante, qui voit l’homme.’
7:1:1:2424. [Le troisième, avec Vâg . S. XII, 49] ‘Ô Agni, [ p. 305 ] tu montes jusqu’au fleuve du ciel ;’ le flot de ce ciel, ce sont sans doute les eaux (de l’atmosphère) : c’est vers elles qu’il va par sa fumée ; « c’est ici que tu appelles les inspirateurs divins », « les inspirateurs divins sont sans doute les airs vitaux, car ceux-ci inspirent toutes les pensées ; « les eaux s’approchent (de toi), celles qui sont au-delà de la sphère lumineuse du soleil, et celles qui sont ici-bas » ; « la sphère lumineuse est sans doute ce monde là-bas où cela (le soleil) brûle : il entend par là à la fois les eaux qui sont au-delà et celles qui sont au-dessous de cela (le soleil).
7:1:1:2525. [Le quatrième, avec Vâg. S. XII, 50] ‘Les Agnis Purîshyas’, c’est-à-dire les Agnis favorables au bétail ; ‘avec ceux des ruisseaux (prâvana) ;’ c’est une forme d’allumage [16] (prâyana), car le Gârhapatya est en effet un allumage du feu ; — ‘puissent-ils, bienveillants, accepter le sacrifice, les breuvages copieux et salutaires !’ c’est-à-dire ‘puissent-ils accepter avec bienveillance le sacrifice, les breuvages copieux et inoffensifs !’
7:1:1:2626. Il les pose séparément : quels que soient les différents désirs, il les dépose ainsi dans le soi. Il les « fixe » une fois pour toutes : il rend ainsi le soi un. Il prononce le verset Sûdadohas [17] à leur sujet ; car le Sûdadohas est l’air vital : au moyen de l’air vital, il le rend ainsi (Agni) continu, il les unit.
7:1:1:2727. Ensuite, faisant le tour par derrière, il s’assied du côté nord, le visage tourné vers le sud, et met d’abord celui du sud des deux derrière, [ p. 306 ] avec (Vâg. S. XII, 51), ‘Puissante nourriture, ô Agni, la possession de vaches’ — nourriture signifie bétail : il invoque ainsi pour lui la bénédiction du bétail ; — ‘Accorde perpétuellement à celui qui appelle !’ — celui qui appelle est sans aucun doute le Sacrificateur ; « Qu’il y ait pour nous un fils, le perpétuateur de la race » — un fils signifie progéniture ; — « que cela, ô Agni, soit ta bonne volonté pour nous ! » Il invoque ainsi une bénédiction.
7:1:1:2828. Puis celui du nord, avec (Vâg. S. XII, 52 ; Rik S. III, 29, 10), ‘Ceci est ton ventre naturel, d’où tu es né tu as brillé’ — c’est-à-dire, ‘ceci (le foyer du maître de maison) est ton ventre (lieu de naissance) primordial et pérenne, d’où tu es né tu as été enflammé’ ; — ‘le sachant, monte, ô Agni, et augmente notre substance !’ comme le texte, ainsi sa signification.
7:1:1:2929. Ces deux-là sont ses cuisses (celles d’Agni), séparément il les met, séparément il les « installe », séparément il prononce sur elles le verset Sûdadohas, car séparées sont ces deux cuisses. Il y en a deux, car il y a deux cuisses. Derrière il les met, car derrière se trouvent ces cuisses. À leurs extrémités supérieures, elles sont jointes (à celles du centre [18]), car ainsi ces cuisses sont jointes (au corps) à leurs extrémités supérieures.
7:1:1:3030. Là-dessus, faisant à nouveau le tour par le même chemin, il s’assied du côté sud, le visage tourné vers le nord, et met d’abord la brique du nord des deux (briques) devant, avec (Vâg. S. XII, 53), [ p. 307 ] ‘Tu es en mouvement : par cette divinité, semblable à Aṅgiras, repose fermement [19] !’ Puis la brique du sud, avec, ‘Tu es en mouvement : par cette divinité, semblable à Aṅgiras, repose fermement’ !’
7:1:1:3131. Ces deux sont ses bras (ceux d’Agni), séparément il les met, séparément il les « installe », séparément il prononce le verset Sûdadohas [20] sur eux ; car séparés sont ces deux bras. Il y en a deux, car il y a deux bras. Il les met à l’avant, car ces bras sont ici devant. À leurs extrémités supérieures, ils sont joints (aux bras centraux), car ainsi ces deux bras sont joints (au corps) à leurs extrémités supérieures. Ces deux (bras) il les met ainsi (du nord au sud), et ces deux (cuisses) ainsi (du sud au nord) : c’est-à-dire (de l’est au) sud [21], car il en est ainsi des dieux [22].
7:1:1:3232. Il pose huit briques (sur l’emplacement du foyer), le Gâyatrî se compose de huit syllabes, et Agni est Gâyatra [23] : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, aussi grand il le construit ainsi. Cinq fois il « installe » (les briques) — l’autel du feu se compose de cinq couches ; cinq saisons sont une année, et Agni est l’année : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, [ p. 308 ] aussi grand il le construit ainsi. Il « tasse » huit briques cinq fois, ce qui fait treize, — treize mois sont une année, et il y a treize couches de terre dans l’autel du feu : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, aussi grande devient-elle.
7:1:1:3333. Il en place ensuite un qui remplit l’espace : la signification de celui-ci (sera expliquée) plus loin [24]. Il y en a trois devant [25] : Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, aussi grand qu’il le construit ainsi ; et dix ceux qui suivent [26] : la signification de ceux-ci (sera expliquée) plus loin. Ou d’abord deux, puis dix, puis un, car de cette façon ils construisent la pile, — ceux-ci s’élèvent à treize : la signification de ceci a été dite.
7:1:1:3434. Ces deux sortes (de briques) totalisent vingt et un ; il y a douze mois, cinq saisons, ces trois mondes, et ce soleil-là comme vingt et unième : ce soleil-là, il l’établit ainsi dans cet autel du feu.
7:1:1:3535. De plus, il y a vingt et une pierres d’enceinte, douze mois, cinq saisons, ces trois mondes, et cet Agni de là-bas (soleil) [27] comme le vingt et unième : cet Agni, il l’établit ainsi dans ce soleil là-bas. Et dans la mesure où il pose ces (briques) de cette manière, il établit par là ces deux (le soleil et le feu) l’un dans l’autre, et (en conséquence) ces deux sont établis l’un dans l’autre ; car tous deux, il les présente maintenant comme les vingt et unième, et tous deux [ p. 309 ] d’entre eux sont alors ici [28], comme l’Âhavanîya et le Gârhapatya.
7:1:1:3636. Il jette ensuite dessus une couche de terre, dont la signification sera expliquée plus loin [29]. Il la prend au bord de la fosse (Kâtvâla) ; car le Kâtvâla est identique à Agni [30], et c’est ainsi que ce qui est de la nature d’Agni devient sien. Il (l’autel de Gârhapatya) doit être au niveau de l’ouverture (du brasier) : la signification de ceci a été expliquée [31].
7:1:1:3737. Il (le foyer de Gârhapatya) mesure une brasse (de diamètre [32]), car l’homme est haut d’une brasse, et l’homme est Pragâpati (le seigneur de la génération), et Pragâpati est Agni : il rend ainsi la matrice d’une taille égale à son corps (celui d’Agni). Elle est circulaire, car la matrice est circulaire ; et de plus, le Gârhapatya est ce monde (terrestre), et ce monde est sans aucun doute circulaire. [ p. 310 ] 7:1:1:3838. Il verse ensuite ces deux (feux) ensemble [33], — il établit ainsi la concorde entre eux — avec (Vâg. S. XII, 57-60), « Unissez-vous tous les deux, et vivez ensemble, aimants, rayonnants, bien disposés, demeurant ensemble pour manger et boire ! — J’ai réuni vos esprits, vos rites, vos pensées : Ô Agni Purîshya [34], sois le seigneur, et accorde nourriture et boisson à notre Sacrificateur ! — Ô Agni, tu es le Purîshya, riche, prospère : ayant rendu heureuses toutes les régions, assieds-toi ici sur ton propre siège ! — Soyez pour nous deux d’un même esprit, d’une même pensée, sans ruse ! Ne portez pas atteinte au sacrifice, ni au seigneur du sacrifice, et soyez-nous propices en ce jour, vous qui connaissez les êtres ! » Il les apaise ainsi pour leur sécurité mutuelle, afin qu’ils ne se fassent aucun mal l’un à l’autre.
7:1:1:3939. Avec quatre (versets) il les verse ensemble, — il établit ainsi la concorde entre eux par tout le bétail à quatre pattes qui existe ; et le bétail étant de la nourriture, c’est au moyen de la nourriture qu’il établit la concorde entre eux.
7:1:1:4040. Qu’il ne regarde pas cette casserole vide : « Je ne dois pas regarder celle qui est vide ! » pense-t-il. S’il regardait la casserole vide, elle le dévorerait certainement.
7:1:1:4141. Il y verse ensuite du sable [35], car le sable (sikatâ) est [ p. 311 ] la semence d’Agni Vaisvânara : il y verse ainsi (sic) Agni Vaisvânara comme semence. Il doit être au ras du bord : la signification de ceci a été expliquée.
7:1:1:4242. Il le délie alors, pour l’empêcher de s’irriter ; car si ce qui est attelé n’est pas délié, il s’irrite. Or, une fois attelé là, il (le brasier) a porté cet Agni en lui comme semence, et il l’a maintenant enfanté. Il conçoit maintenant une seconde fois ; car l’« Ukhâ » est une femelle, et donc lorsqu’une femelle a donné naissance à la semence la première fois, il conçoit une seconde fois.
7:1:1:4343. [Il le détache du filet, avec Vâg. S. XII, 61] ‘Comme une mère son fils, ainsi la Terre a porté Agni Purîshya’, c’est-à-dire Agni, favorable au bétail ; — ‘elle, l’Ukhâ, dans son propre ventre ;’ c’est-à-dire que l’Ukhâ a porté Agni dans son propre ventre ; — ‘Que Pragâpati, le tout-formateur, la libère, de concert avec les Tous-dieux, les saisons !’ les Tous-dieux sont sans doute les saisons : ainsi Pragâpati, le tout-formateur, la libère, de concert avec les Tous-dieux, les saisons. Il le dépose au nord du feu, à une coudée de distance : la signification de ceci a été expliquée [36].
7:1:1:4444. Il y verse ensuite du lait : il reçoit d’abord la semence, puis le lait ; car le brasier est une femelle : ainsi, lorsqu’une femelle reçoit la semence, elle reçoit du lait. Le sable est en bas, et le lait en haut, car la semence est en bas, et le lait en haut. Il le verse au milieu, afin d’y placer la tête humaine [37].
[ p. 312 ]
7:1:2
7:1:2:11. Pragâpati a engendré des créatures. Après avoir engendré des créatures et parcouru toute la course, il s’est détendu [38]. De lui, une fois détendu, l’air vital s’est échappé de l’intérieur : alors sa vigueur l’a quitté. Celle-ci étant partie, il est tombé. De lui, ainsi tombé, la nourriture a coulé : c’est de cet œil sur lequel il était étendu que sa nourriture a coulé. Et, en vérité, il n’y a alors aucun fondement solide ici.
7:1:2:22. Les dieux dirent : « En vérité, il n’y a pas d’autre fondement que celui-ci : restaurons-le, lui aussi, notre père Pragâpati ; il sera notre fondement. »
7:1:2:33. Ils dirent à Agni : « En vérité, il n’y a pas d’autre fondement que celui-ci : en toi nous restaurerons notre père Pragâpati ; il sera notre fondement. » — « Quelle sera alors ma récompense ? » dit-il.
7:1:2:44. Ils dirent : « Ce Pragâpati est de la nourriture ; avec toi pour notre bouche nous mangerons cette nourriture, et il (Pragâpati) sera notre nourriture, t’ayant pour notre mois. » Il dit : « Qu’il en soit ainsi ! » C’est pourquoi les dieux mangent de la nourriture avec Agni comme bouche ; car quelle que soit la divinité à laquelle les hommes offrent, c’est à Agni qu’ils l’offrent, puisque c’est avec Agni pour leur bouche que les dieux ont ainsi pris la nourriture.
7:1:2:55. Or l’air vital qui est sorti de lui n’est autre que le vent qui souffle là-bas ; et la vigueur qui est sortie de lui, c’est ce soleil-là ; et la nourriture qui a coulé de lui, c’est toute la nourriture qui est dans l’année.
7:1:2:66. Les dieux le chauffèrent dans le feu ; et lorsque le feu [ p. 313 ] s’éleva sur lui ainsi chauffé, ce même air vital qui était sorti de lui revint en lui, et ils le mirent en lui ; et la vigueur qui était sortie de lui, ils le mirent en lui ; et la nourriture qui avait coulé de lui, ils le mirent en lui. L’ayant constitué entier et complet, ils le relevèrent (de manière à se tenir debout) ; et dans la mesure où ils l’ont ainsi relevé debout, il est ces mondes.
7:1:2:77. Ce monde (terrestre) est véritablement son fondement ; et le feu qu’il y a dans ce monde est son air vital descendant (celui de Pragâpati). Et l’air est son corps, et le vent qu’il y a dans l’air, c’est cet air vital qui est dans son corps. Et le ciel est sa tête ; le soleil et la lune sont ses yeux. L’œil sur lequel il reposait était la lune : d’où celle-ci est très fermée, car la nourriture en découlait.
7:1:2:88. Or, ce même fondement que les dieux ont ainsi restauré est le fondement ici-bas jusqu’à ce jour, et le sera même dans l’avenir.
7:1:2:99. Et le Pragâpati qui s’est détendu est ce même Agni qui est maintenant en train de se reconstruire. Et lorsque ce brasier repose là, vide, avant d’être chauffé, il est exactement comme Pragâpati, lorsqu’il était là, l’air vital et la vigueur l’ayant quitté, et la nourriture ayant coulé.
7:1:2:1010. Il le chauffe sur le feu, comme les dieux le chauffaient alors (Pragâpati). Et lorsque le feu s’élève sur lui ainsi chauffé, alors ce même air vital qui était sorti de lui revient en lui, et il le met en lui. Et quand, mettant la plaque d’or, il la porte, il met en lui cette même vigueur qui l’avait quitté. Et quand il met du petit bois, il met en lui cette même nourriture qui avait coulé de lui. [ p. 314 ] 7:1:2:1111. Il les met le soir et le matin, car la nourriture du jour et de la nuit coulait. Ces mêmes cérémonies doivent être accomplies pendant toute une année, car ce Pragâpati d’où ces substances sont sorties est l’année : dans ce tout il met ainsi tout ce qui lui appartient. Et quelle que soit la partie de cette année où il ne devrait pas le faire, dans cette partie de lui il ne mettrait pas ce qui lui appartient. « Il ne faut même pas être spectateur de la formation d’un feu qui n’a pas été porté pendant un an », disait Vâmakakshâya, « de peur de voir notre père Pragâpati mis en pièces ». Il le restaure entier et complet, et le relève pour qu’il se tienne debout, comme les dieux l’ont alors relevé.
7:1:2:1212. Ce monde (terrestre) est en vérité son Gârhapatya (foyer) (de Pragâpati) ; et quel que soit le feu qu’il y a dans ce monde, c’est pour lui le feu sur le Gârhapatya. Et quel que soit l’espace entre l’Âhavanîya et le Gârhapatya, c’est l’air [39] ; et ce vent dans [ p. 315 ] l’air est pour lui le feu sur l’Âgnîdhrîya. Le ciel est son Âhavanîya (foyer), et ces deux, le soleil et la lune, sont le feu sur l’Âhavanîya. C’est donc bien là son propre moi [40].
7:1:2:1313. L’Âhavanîya est véritablement sa tête ; et le feu qui est sur l’Âhavanîya est cet air vital qui est dans la tête. Et quant à la raison pour laquelle il (l’Âhavanîya) a des ailes et une queue, c’est parce que cet air vital dans la tête a des ailes et une queue [41] ; — l’œil est sa tête, l’oreille droite son aile droite, l’oreille gauche son aile gauche, l’air vital son corps central [42], et la voix est la queue (et) le fondement (les pieds) : dans la mesure où les airs vitaux subsistent en mangeant de la nourriture avec la parole (voix) [43], la voix est la queue, le fondement.
7:1:2:1414. Et l’espace qui se trouve entre l’Âhavanîya et le Gârhapatya, c’est le corps (le tronc) ; et le feu sur l’Âgnîdhrîya est pour lui cet air vital à l’intérieur du corps. Le Gârhapatya est son fondement ; et le feu sur le Gârhapatya est son air vital descendant.
7:1:2:1515. Certains le construisent (le Gârhapatya) en trois couches, en disant : « Il y a ici trois airs vitaux descendants. » Qu’il ne le fasse pas : ceux qui le font font ce qui est excessif : l’un équivaut à vingt et un, l’un équivaut à l’Anushtubh, et l’autre équivaut au Brihatî ; car cet (autel) n’a qu’une seule forme : une matrice. Et quant à ces airs vitaux descendants, ils sont en effet une production, car même l’urine et les matières fécales qu’il évacue sont « produites ».
7:1:2:1616. Maintenant, la correspondance (mystique), — vingt et une briques, neuf formules [44], ce qui fait trente ; — et le verset « s’installant » et Sûdadohas, ce qui fait trente-deux, — le verset anushtubh se compose de trente-deux syllabes : c’est un anushtubh [45].
7:1:2:1717. Et, de nouveau, il y a vingt et une pierres d’enceinte ; la formule la vingt-deuxième ; la formule pour le balayage, la terre salée et sa formule, le sable et sa formule, le remplissage (sol) et sa formule ; avec quatre (formules) il verse (les deux feux) ensemble ; avec une cinquième il délie (la casserole) ; puis ceci (Nirriti) avec trois [46], - le vers anushtubh se compose de trente-deux syllabes : c’est donc un anushtubh.
7:1:2:1818. Ensuite, il y a ces deux formules [47], et elles sont en effet un anushtubh — l’Anushtubh est la parole : ainsi, quelle que soit la double forme de parole qui existe, la divine et l’humaine, forte et basse, ce sont ces deux-là.
7:1:2:1919. La pile de Gârhapatya est donc constituée de ces trois versets anushtubh [ p. 317 ]. Et quant à la raison pour laquelle ils forment trois anushtubhs dans ce (Gârhapatya), c’est parce que tous ces (trois) mondes viennent alors y être (contenus). De là ils prennent l’un des deux (premiers) anushtubhs de trente-deux syllabes (pour être) l’Âhavanîya, — cet Âhavanîya est ce ciel, cette tête (de Pragâpati). Alors l’un des deux (anushtubhs) reste ici (pour être) ce Gârhapatya, ce fondement, ce monde (terrestre) même.
7:1:2:2020. Et quant à ces deux formules, elles sont cet espace entre l’Âhavanîya et le Gârhapatya, cet air (-monde), ce corps (de Pragâpati). Et parce qu’il y en a deux (constituant un anushtubh), donc cet espace (et foyer) entre l’Âhavanîya et le Gârhapatya (à savoir le foyer d’Âgnîdhrîya [48]) est plus petit ; et donc le monde aérien est le plus petit de ces mondes.
7:1:2:2121. Ce même Anushtubh, la parole, est triple. Ce feu, prenant la forme de l’air vital, l’accompagne (la parole) : le feu qui est sur l’Âhavanîya (autel) est l’expiration et le soleil là-bas ; et le feu qui est sur l’Âgnîdhrîya est l’expiration et le vent qui souffle là-bas ; et le feu qui est sur le Gârhapatya est l’inspiration et le feu qui existe ici dans ce monde (terrestre). Et en vérité, celui qui sait cela compose pour lui-même tout le Vâk (parole), tout l’air vital, tout le corps (de Pragâpati). [ p. 318 ] 7:1:2:2222. Ensuite ce Brihatî (mètre), — les deux (vers) de trente-deux syllabes : cela fait trente-deux ; puis ces deux formules : cela fait trente-quatre ; Agni le trente-cinquième ; — un mètre ne disparaît pas par une syllabe (de trop ou de trop peu), ni par une ni par deux [49] ; — de plus, (Agni) se compose de deux syllabes : cela fait trente-six. Le Brihatî se compose de trente-six syllabes, — c’est le Brihatî que représente ainsi cet empilement (Âhavanîya) ; car de même que la semence qui est infusée dans l’utérus, de même une progéniture en naît : ainsi, dans la mesure où il compose ce Brihatî (mètre) dans ce (Gârhapatya) foyer, de ce fait cet (Âhavanîya) autel du feu équivaut au Brihatî.
7:1:2:2323. À ce propos, ils disent : « Comme le Gârhapatya est ce monde (terrestre), le Dhishnya est le foyer de l’air, et l’Âhavanîya est le ciel, et le monde de l’air n’est pas séparé de ce monde (terrestre), pourquoi alors, après avoir construit le Gârhapatya, construit-il l’Âhavanîya, et (seulement) ensuite les Dhishnyas ? » Eh bien, au début, ces deux mondes (le ciel et la terre) étaient ensemble ; et lorsqu’ils se séparèrent, l’espace qui était entre eux (antar) devint cet air (antariksha) ; car « îksha [50] » en effet c’était auparavant, et « Maintenant cet « îksha » est venu entre (antarâ) », dirent-ils, d’où « antariksha » (air). Et quant à la raison pour laquelle, après avoir construit le Gârhapatya, il construit l’Âhavanîya, c’est parce que ces deux mondes ont été créés en premier. Puis, revenant en arrière, il jette les foyers Dhishnya, juste pour empêcher la discontinuité de [ p. 319 ] l’œuvre sacrée ; et ainsi en effet le milieu est achevé, après que les deux extrémités ont été achevées.
298:1 C’est-à-dire « le feu du maître de maison », qui représente le foyer domestique du Sacrificateur. ↩︎
298:2 Ce premier pâda est tiré de Rik S. X, 14, 9. Les quatre pâdas du vers sont murmurés par l’Adhvaryu tout en balayant les quatre côtés du site, commençant à l’est et terminant au nord. À cet endroit, une fois balayé, le site circulaire du Gârhapatya est ensuite délimité par de la terre salée répandue dessus (cf. Taitt. S. V, 2, 3, 2-3). ↩︎
299:1 Pour l’identification du Palâsa avec le Brahman (écriture sacrée, ou l’esprit saint qui y est incarné), voir la partie i, p. 90, note 1. ↩︎
299:2 ‘Il le jette vers le haut’, Delbrück, Synt. F. V, 79. ↩︎
300:1 Sâyana, sur Taitt. S. IV, 2, 4, prend ‘samgñânam’ dans le sens de ‘connaissance, reconnaissance’ ; l’expliquant par le fait que le bétail reconnaît par son odorat les endroits de sol salin et les lèche. ↩︎
300:2 Ou, pour empêcher (le feu) de brûler sur (ou à travers le sable, et de nuire au sol salin ou à l’amnios). Pour la construction, voir p. 198, note 2. ↩︎
300:3 Cette notion est apparemment basée sur la supposée connexion étymologique de ‘sikatâ’, sable, avec la racine 'sik. ↩︎
301:1 C’est-à-dire, de l’est au sud, etc., en suivant le cours du soleil. ↩︎ ↩︎
301:2 ? C’est-à-dire, en creusant dans chaque pierre, le cercle constitué au total de vingt et une pierres. ↩︎
301:3 Les deux cérémonies ici mentionnées, à savoir le ‘sâdana’ (établir, fixer, stabiliser, à savoir au moyen de la formule, XII, 53, ‘avec l’aide de cette divinité repose-toi stable, comme Aṅgiras’, voir VII, 1, 1, 30) et le murmure du verset Sûdadohas (Vâg. S. XII, 55, pour lequel p. 302 voir note *[20:1]* au paragraphe 31), sont les rites dits ‘nécessaires’, car ils doivent en règle générale être exécutés sur chaque brique (spéciale), lorsqu’elle a été posée lors de la construction de l’autel du feu. ↩︎
302:1 À savoir les soi-disant « lokamprinâ » (ou briques remplissant l’espace), pour lesquelles voir p. 153, note *1*. ↩︎
303:1 C’est-à-dire, avec les lignes qui les marquent allant d’ouest en est. Tandis que ces quatre briques sont oblongues, mesurant deux pieds sur un, les quatre placées derrière et devant elles mesurent chacune un pied carré, de même que celles placées dans les coins du tas carré, sauf l’angle sud-est, où doivent être placées deux briques mesurant un pied sur un demi-pied chacune. ↩︎
303:2 Voir VI, 1, 1, 3-6. ↩︎
303:3 Ou « là-bas », c’est-à-dire comme le grand autel du feu, qui sera bientôt construit, et qui doit finalement recevoir le feu Âhavanîya, pris du Gârhapatya. ↩︎
303:4 Bien que dans la forme du Gârhapatya les ailes et la queue ne soient pas représentées du tout, ces appendices constituent une partie importante du grand autel du feu d’Âhavanîya. Dans le foyer du Gârhapatya, Agni semble plutôt représenté comme un homme couché sur le dos, la tête tournée vers l’est. ↩︎
304:1 En posant les briques, il suit à nouveau le cours du soleil, c’est-à-dire qu’il pose les quatre grandes ou centrales du nord au sud, puis les deux arrières du sud au nord, et enfin les deux avants du nord au sud. ↩︎
304:2 ? C’est-à-dire, Toi, étant construit (comme le Gârhapatya), es construit (une fois de plus comme l’Âhavanîya). ↩︎
305:1 À savoir, dans la mesure où ‘prâvana’ commence par la préposition ‘pra’, en avant, Sây. ↩︎
306:1 Elles sont jointes les unes aux autres, selon Sâyana, mais cela peut difficilement être le sens voulu, car les pierres se trouvent également à proximité les unes des autres à l’extrémité inférieure (ouest). ↩︎ ↩︎ ↩︎
307:1 Cette partie commune des deux formules forme la formule dite de « fixation » (ou « établissement ») (sâdana) ; Kâty. Sr. XVI, 7, 14 ; cf. VI, 1, 2, 28, et p. 301, note [8:1]. « Semblable à Aṅgiras » signifie apparemment « comme (tu l’as fait) dans le cas de, ou avec, Aṅgiras. » ↩︎
307:2 Vâg. S. XII, 55; Rik S. VIII, 69, 3. « À sa naissance, les laitières tachetées, semblables à des puits, mélangent le Soma (breuvage), les clans des dieux dans les trois sphères des cieux. » Ce verset difficile a été traduit différemment par différents traducteurs. Le Brâhmana lui-même en donne une interprétation très différente, sans doute assez fantaisiste, aux versets VIII, 7, 3, 21. ↩︎
307:3 C’est-à-dire, selon la course du soleil. ↩︎
307:4 Ou, ‘ainsi (il va, ou, Agni, comme un oiseau, vole) vers les dieux.’ ↩︎
307:5 Voir VI, 1, 1, 15. ↩︎
308:1 VIII, 7, 2, 1 seq. ↩︎
308:2 Soit un au nord-est et deux (de la moitié de la taille) dans le coin sud-est. ↩︎
308:3 Soit un au sud-ouest, un au nord-ouest ; et huit autres, remplissant les quatre segments du cercle. Voir le schéma de l’autel de Gârhapatya, p. 302. ↩︎
308:4 Ou peut-être cet Agni dans ce ciel là-bas (ou cet autel de feu ?). En tout cas, c’est au soleil qu’il est fait référence. ↩︎
309:1 C’est-à-dire qu’ils seront ici après l’achèvement des deux autels, le feu de Gârhapatya étant l’Agni proprement dit, et le feu d’Âhavanîya le soleil. ↩︎
309:2 Pour cela, et la formule (Vâg. S. XII, 56) utilisée avec elle, voir VIII, 7, 3, 1 seq. ↩︎
309:3 Voir partie ii, p. 116, note 3, ‘La terre extraite de la fosse étant utilisée pour la construction du maître-autel, les deux sont de même taille ou étendue cubique.’ ↩︎
309:4 Voir VI, 3, 3, 26. ↩︎
309:5 Ou plutôt, c’est un cercle correspondant en superficie à un carré d’une brasse ; ce qui donne un diamètre dépassant légèrement en longueur une brasse (c’est-à-dire l’espace entre les extrémités des doigts du milieu lorsque les bras sont étendus). La mesure est (du moins théoriquement) relative, étant adaptée à la taille du Sacrificateur ; mais en pratique, la brasse (vyâma, ou purusha, homme) peut être considérée comme étant d’environ 6 pieds, le vyâma étant égal à 4 aratnis (coudées) de 2 prâdesas (envergures d’environ 18 pouces chacune). Cela permet un carré central de 4 pieds, et environ 1 pied (en réalité un peu moins) pour chacune des deux bissectrices des segments. ↩︎
310:1 C’est-à-dire qu’il verse le feu de la poêle (ukhyâgni) sur le Gârhapatya (foyer). ↩︎
310:2 ‘Purîshya’ semble ici avoir le sens de ‘riche, abondant’. Voir p. 201, note *1*. ↩︎
310:3 ‘Ukhâ’, le pan, est féminin et représente l’utérus d’où naît Agni. ↩︎
311:1 VI, 3, 1, 30. ↩︎
314:1 Ou, à n’importe quel moment de cette (année) à partir de maintenant, il ne devrait pas le faire. ↩︎
314:2 Il est très douteux que cette seconde clause de l’oratio directa soit réellement destinée à appartenir à l’argumentation de Vâmakakshâyana, ou si elle est celle de l’auteur lui-même, auquel cas elle doit être prise avec ce qui suit. « De peur qu’il ne soit… en morceaux, il le restaure (d’abord), etc. » C’est-à-dire qu’il ne doit pas le placer (Pragâpati) en position verticale, jusqu’à ce qu’il soit complètement restauré. La forme particulière du participe qualifiant Pragâpati (vikhidyamâna) pourrait sembler favoriser la première alternative ; voir cependant, paragraphe 23, antayoh samskriyamânayor, ‘après que les deux fins ont été perfectionnées.’ ↩︎
314:3 Dans ce paragraphe et les suivants, la position ordinaire du sujet et du prédicat semble souvent inversée : dans le cas présent, on s’attendrait à ce que l’air soit pour lui l’espace entre les deux feux. ↩︎
315:1 C’est-à-dire que le terrain sacrificiel devient ainsi identique à l’univers, c’est-à-dire à Pragâpati. ↩︎
315:2 C’est-à-dire qu’il est (comme) un oiseau. Le mot « prâna » pourrait presque être rendu ici par « l’être vivant ». ↩︎
315:3 Dans le texte, c’est inversé, la tête est l’œil, l’aile droite l’oreille droite, l’aile gauche l’oreille gauche, le corps central l’air vital, ce qui ne peut guère être la construction voulue par l’auteur. ↩︎
315:4 Ou, avec la bouche. Dans VIII, 5, 4, 1 ; X, 5, 2, 15, ‘vâk’ est identifié à la langue. ↩︎
316:1 Viz. XII, 47-54 (XII, 53, composé de deux formules). ↩︎
316:2 C’est-à-dire que ces trente-deux éléments forment, pour ainsi dire, un verset Anushtubh composé de trente-deux syllabes. ↩︎
316:3 Voir VII, 2, 1, 1 seq. ↩︎
316:4 Je ne vois pas quelles autres formules peuvent être envisagées ici, si ce n’est celles adressées aux pierres englobantes, concluant par la formule sâdana, ou « d’affaissement », à savoir Vâg. S. XII, 53 ; voir ci-dessus, VII, 1, 1, 30 ; bien que celles-ci ne donnent pas exactement trente-deux syllabes, mais trente-quatre (voir cependant paragraphe 22). Nos manuscrits disponibles du commentaire sont malheureusement défectueux à cet endroit. — Sur la manipulation artificielle consistant à constituer des mètres imaginaires par le simple nombre de syllabes, indépendamment de leur valeur prosodique réelle, voir le professeur Weber, Ind. Stud., VIII, p. 23 seq. ↩︎
317:1 Ou, les foyers Dhishnya (voir paragraphe 23), qui sont plus correctement situés entre le Gârhapatya et les foyers de l’Âhavanîya. Voir le plan du terrain sacrificiel dans la partie ii ; où, cependant, l’Âhavanîya du Prâkînavamsa (salle), ou le soi-disant sâlâdvârya (feu de la porte de la salle), représenterait le Gârhapatya pour l’Âhavanîya du Mahâvedi. ↩︎