7:2:1
7:2:1:11. Ils prennent alors les Nirriti (briques) de là. Car, après avoir construit le Gârhapatya, les dieux y sont ensuite montés ; le Gârhapatya étant ce monde (terrestre), c’est ce monde qu’ils ont gravi après l’avoir achevé. Ils n’ont rien vu d’autre que des ténèbres insondables.
7:2:1:22. Ils dirent : « Pensez à ceci, comment nous pouvons dissiper ces ténèbres, ce mal ! » Ils dirent : « Méditez (ketay) ! » — ce par quoi ils dirent en effet : « Cherchez à construire un autel (kitim) ! » — « Cherchez à ce que nous puissions dissiper ces ténèbres, ce mal ! »
7:2:1:33. Tandis qu’ils méditaient, ils virent ces briques de Nirriti ; ils les empilèrent, et par elles ils dissipèrent cette obscurité, le mal ; car Nirriti (corruption, ou destruction) est le mal ; et dans la mesure où par elles ils dissipèrent Nirriti, le mal, celles-ci sont les briques de Nirriti.
7:2:1:44. Or, la même chose que les dieux ont faite, se fait ici : même maintenant que les ténèbres, ce mal, ont en effet été dissipés par les dieux eux-mêmes ; mais quand il fait cela maintenant, c’est parce qu’il pense : « Je dois faire ce que les dieux ont fait. » Et, de plus, il enlève, au moyen de ces (briques), tout mal, toute corruption qui existe ; et parce qu’il enlève par elles le mal, la corruption (nirriti), donc celles-ci sont des (briques) de Nirriti.
7:2:1:55. Et, encore une fois, pourquoi prennent-ils ces (briques) de Nirriti ? — lorsque les dieux ont restauré le Pragâpati détendu, ils l’ont jeté comme semence dans le brasier, la matrice [ p. 320 ] ; le brasier étant en effet une matrice. Au cours d’une année, ils ont préparé pour lui cette fondation, ce monde (terrestre) ; le Gârhapatya (foyer) étant ce monde : c’est là qu’ils l’ont engendré. Et tout le mal qu’il y avait en lui, tout le mucus, toute membrane intérieure et extérieure, ils l’ont retiré au moyen de ces (briques) ; et dans la mesure où ils ont ainsi supprimé son mal, sa corruption, ce sont des briques de Nirriti.
7:2:1:66. De la même manière, le Sacrificateur jette maintenant son propre être [^608], comme semence, dans le brasier, l’utérus ; le brasier étant en effet un utérus. Au cours d’une année, il prépare pour ce (soi qui est le sien) ce fondement, même ce monde (terrestre) ; le Gârhapatya étant ce monde : en lui il le génère. Et tout ce qu’il y a de mal en lui, tout mucus, toute membrane intérieure et extérieure, qu’il en retire par ces (briques) ; et dans la mesure où il en retire ainsi le mal, la corruption, ce sont les (briques) de Nirriti.
7:2:1:77. Ils mesurent un pied (carré) : il foule ainsi le mal, la corruption, sous ses pieds. Ils ne sont pas marqués ; car tout ce qui n’est pas, cela n’est pas marqué (par des caractéristiques) : il rend ainsi le mal, la corruption inexistants. Ils sont cuits par les balles (de riz), car les balles appartiennent à Nirriti : par les propres (objets) de Nirriti, il accomplit ainsi le rite de Nirriti. Ils sont noirs, car noire était cette obscurité ; et noir en vérité est Nirriti (la corruption).
7:2:1:88. Avec eux, ils se dirigent vers ce quartier (sud-ouest), car c’est le quartier de Nirriti : il place ainsi Nirriti (la corruption) dans le quartier de Nirriti. [ p. 321 ] Et partout où il y a un creux [^609] ou une fissure auto-produite dans le sol, il pose ces (briques) ; Car sur quelque partie de cette (terre) qu’il y ait une division, ou dans quelque partie d’elle que les plantes ne soient pas produites, en vérité, cette partie d’elle Nirriti s’en empare : il place ainsi la corruption dans une (partie) de la terre réservée à Nirriti. Après les avoir placés à leur place dans une direction éloignée de lui [1], il les dépose [2].
7:2:1:99. [Il les pose, avec Vâg. S. XII, 62-64] ‘Cherche celui qui n’offre pas de Soma, ni d’autre offrande !’ Nirriti visite en effet celui qui n’insiste pas sur le Soma ni ne fait d’offrande ; — ‘Suis la voie du voleur, celle du brigand !’ c’est-à-dire, ‘suis la voie du voleur et du brigand, et de même qu’un voleur ou un brigand reste caché, ainsi reste caché !’ — ‘Cherche quelqu’un d’autre que nous : c’est ta voie ;’ c’est-à-dire, ‘cherche celui qui ignore cela (l’œuvre sacrée) ;’ — ‘Hommage à toi, ô divine Nirriti !’ il détourne ainsi Nirriti en lui rendant hommage.
7:2:1:1010. ‘Hommage à toi, ô Nirriti aux arêtes vives !’ car Nirriti est en effet aux arêtes vives : il lui rend ainsi hommage ; — ‘délie [ p. 322 ] ce lien de fer !’ car c’est en effet par un lien de fer que Nirriti lie celui qu’elle lie ; — ‘étant d’un même esprit avec Yama et Yamî’, — Yama est sans aucun doute Agni, et Yam est ceci (la terre), et par ces deux tout ici est tenu en échec : ainsi, ‘étant d’un même esprit avec ces deux’, — ‘élève-le au plus haut firmament !’ le firmament est le monde céleste : ainsi, « élevez le Sacrificateur jusqu’au monde céleste ! »
7:2:1:1111. ‘Toi, ô redoutable (déesse), dans la bouche de qui j’offre…’ Nirriti est en effet redoutable, et dans sa bouche il l’offre maintenant lorsqu’il accomplit ce rite divin ; - ‘pour le dénouement de ces liens’ ; c’est-à-dire, de ces liens par lesquels il a été lié ; - ‘Toi que les gens se réjouissent d’appeler Terre’, - la Terre est ce (monde), et celui qui existe, existe sur lui, - ‘mais je sais que tu es Nirriti partout !’ c’est-à-dire qu’à tous égards je sais que tu es Nirriti. Or Nirriti est cette terre, et cette terre fait pourrir celui qui se corrompt : en parlant ainsi, c’est comme s’il disait : « Tu es Untel, le fils d’Untel, je te connais, ne me fais pas de mal ! » car en aucune façon celui qui est connu ne fait de mal à quelqu’un lorsqu’on lui parle.
7:2:1:1212. Il ne touche pas (les briques), — Nirriti étant le mal, — de peur de se mettre en contact avec le mal. Il ne les « fixe » pas, — la fixation étant un fondement solide, — de peur de donner un fondement solide au mal. Il ne prononce pas le verset Sûdadohas sur elles, — le Sûdadohas étant l’air vital, — de peur de réunir Nirriti (la corruption) et de la restaurer.
7:2:1:1313. Or, certains posent (les briques) de l’extrémité la plus éloignée vers eux-mêmes, Nirriti (la corruption) étant un mal, de peur qu’eux-mêmes ne s’en prennent à la corruption. Qu’il ne le fasse pas, mais qu’il les pose dans la direction opposée à lui : il éloigne ainsi de lui le mal, la corruption.
7:2:1:1414. Il pose trois briques, — Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, d’autant il repousse ainsi le mal, la corruption.
7:2:1:1515. Le siège, le filet, la fronde en plaque d’or et les deux coussinets qu’il jette de l’autre côté (des briques), la fronde [3] est sacrée pour Nirriti : de la fronde de Nirriti, il est ainsi libéré. [Il les jette avec Vâg. [S. XII, 65] ‘Le lien indissoluble que la divine Nirriti a attaché à ton cou’, indissoluble en effet pour celui qui ne le sait pas ; ‘ce (lien) que tu as, je le délie, comme du milieu d’Âyus’, Âyus [4] est sans doute Agni, et son milieu (corps) est ce Gârhapatya qui a été construit ; Âhavanîya n’est pas encore construit : c’est pourquoi, qu’un jeune homme construise l’autel, ou un vieil homme, il dit ‘comme du milieu d’Âyus’ ; ‘maintenant, poussé en avant, mange cette nourriture !’ nourriture signifie nourriture : ainsi, ‘maintenant, libéré, mange cette nourriture.’ Avec les versets du Trishtubh (il accomplit ce rite), car le Trishtubh est un coup de foudre : c’est ainsi avec un coup de foudre qu’il repousse le mal, la corruption.
7:2:1:1616. Il y a trois briques, le siège, le filet, la fronde de la plaque d’or et les deux coussinets ; cela fait huit ; — le Gâyatrî se compose de huit syllabes, [ p. 324 ] et Agni est Gâyatra : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, d’autant il repousse ainsi le mal, la corruption.
7:2:1:1717. Sur l’espace entre (le Sacrificateur et les briques), il verse une jarre pleine d’eau, — l’eau est un coup de foudre : avec un coup de foudre, il sépare ainsi de lui le mal, la corruption. Avec « Hommage à (la déesse de) la Prospérité qui a fait cela ! », ils s’élèvent, car c’est en vue de la prospérité que les dieux ont d’abord accompli ce rite, et à cette (déesse) ils ont ensuite rendu hommage ; et pour la prospérité en effet, ce (Sacrificateur) accomplit maintenant ce rite, et à cette (déesse) il rend maintenant hommage. Ils retournent (au lieu du sacrifice) sans regarder en arrière : ils abandonnent ainsi le mal, la corruption, même sans même y regarder en arrière.
7:2:1:1818. De retour, il se tient debout, adorant près du feu ; car lorsqu’il va dans cette direction (sud-ouest) alors qu’Agni n’est qu’à moitié bâti, il fait ce qui est inconvenant : il fait maintenant amende honorable envers lui pour l’empêcher de faire du mal.
7:2:1:1919. Et encore, pourquoi se tient-il près (du feu) ? Le Gârhapatya (foyer) est ce monde (terrestre) ; car le Gârhapatya est un fondement, et le fondement est sans aucun doute cette (terre). Or, lorsqu’il va dans cette direction, il va là où il n’y a pas de chemin ; et lorsqu’il se tient près (du feu), il retourne ainsi à cette (terre), le fondement, et s’établit sur ce fondement.
7:2:1:2020. [Il vénère, avec Vâg. S. XII, 66] ‘Le gardien et le collectionneur de richesses’, car ce monde est en effet un gardien, un collectionneur de richesses ; — ‘il veille sur toute forme de ses faveurs’, — c’est-à-dire, ‘il veille sur toutes les formes (d’être) de ses faveurs’ — ‘comme le dieu Saviri, comme Indra, lui, par une véritable alliance, se tenait au carrefour des chemins [5] ;’ tel le texte, tel est son sens.
7:2:2
7:2:2:11. Il prépare ensuite le Prâyanîya [6] (sacrifice d’ouverture). Avec le Havishkrit de cette (oblation), il libère la parole (du Sacrificateur) [7]. Ayant libéré sa parole, il jette le buisson d’herbe (stambayagus [8]). Après avoir jeté le buisson d’herbe et tracé la première ligne de clôture [9], ainsi que les lignes (à travers le mahâ-vedi), il dit : « Lance trois fois ! » et l’Âgnîdhra lance trois fois (l’épée de bois) [10].
7:2:2:22. De retour (à l’offrande, ou au feu de la porte de la salle [ p. 326 ]), il procède au sacrifice d’ouverture. Après avoir accompli le sacrifice d’ouverture, il attelle une charrue. Car les dieux à ce moment-là, étant sur le point de le guérir (Agni-Pragâpati), lui ont d’abord fourni de la nourriture, et de la même manière, ce (Sacrificateur) maintenant qu’il est sur le point de le guérir, lui fournit d’abord de la nourriture. C’est (la nourriture) la charrue (sîra), car ‘sîra’ est identique à 'sera [11] : il met ainsi de la nourriture en lui.
7:2:2:33. Elle est faite de bois d’udumbara (ficus glomerata), l’arbre d’udumbara étant la nourriture, la sève vitale : il lui fournit ainsi nourriture, sève vitale. Le cordage de la charrue est constitué d’herbe muñga, triplement torsadée : la signification de ceci a été expliquée.
7:2:2:44. Debout derrière la hanche droite (sud) d’Agni (le site de l’autel du feu), il (le Pratiprasthâtri) s’adresse à elle (la charrue) tout en étant attelé (par l’Adhvaryu) devant l’épaule gauche (nord), avec (Vâg. S. XII, 67, 68 ; Rik S. X, 101, 4, 3), « L’habile attelle [12] les charrues et les tend sur les jougs », — l’habile est celui qui sait, et il attele la charrue et les tend sur les jougs ; — « le sage, avec un esprit dévoué aux dieux », — la dévotion signifie sacrifice : ainsi, « le sage, accomplissant sacrifice aux dieux.
7:2:2:55. « Attelez les charrues et tendez-les en travers ! » — ils attelent en effet la charrue et tendent les jougs en travers ; — « dans le sein prêt, jetez la semence ici ! » C’est pour la semence que ce sein, ce sillon, est fait ; et si l’on jette [ p. 327 ] (de la semence) dans un sol non labouré, c’est comme si l’on répandait la semence ailleurs que dans le sein maternel. « Et que notre chant soit une abondante récolte [13] ! » — le chant est un discours, et rendement signifie nourriture ; — « et que la récolte mûre passe à la faucille ! » car lorsque la nourriture est mûre, les gens s’en approchent avec la faucille. Avec deux (verset) il attelle, une Gâyatrî et une Trishtubh : la signification de ceci a été expliquée.
7:2:2:66. Il attelle d’abord le bœuf droit, puis le gauche : ainsi en est-il des dieux, différemment chez les humains. C’est un attelage de six bœufs, ou de douze bœufs, ou de vingt-quatre bœufs : c’est l’année qu’il obtient comme consommation.
7:2:2:77. Il laboure alors à travers elle, - labourer signifie nourriture ; et les dieux à ce moment-là, lorsqu’ils étaient sur le point de le guérir (Agni-Pragâpati) ont d’abord mis de la nourriture en lui ; et de la même manière, ce (Sacrificer) fait maintenant, lorsqu’il est sur le point de le guérir, d’abord lui a mis de la nourriture.
7:2:2:88. Il ne laboure que le corps (de l’autel), non les ailes et la queue : il y introduit ainsi de la nourriture. Et, en effet, la nourriture introduite dans le corps profite au corps aussi bien qu’aux ailes et à la queue ; mais celle introduite dans les ailes et la queue ne profite ni au corps ni aux ailes et à la queue.
7:2:2:99. Sur le côté droit (sud) de l’autel du feu, il laboure d’abord un sillon vers l’est [14] à l’intérieur des pierres d’enceinte, avec (Vâr. S. XII, 69; Rik S. IV, 57, 8), ‘Heureusement que les socs de charrue labourent le sol, heureusement que les laboureurs travaillent avec leurs [ p. 328 ] bœufs !’—‘heureusement—heureusement’, dit-il, ‘car ce qui réussit, c’est de la chance’ : il le rend ainsi (le sillon) réussi.
7:2:2:1010. Puis sur la partie arrière (il laboure un sillon) vers le nord [15], avec (Vâg. S. XII, 70), ‘Que le sillon soit saturé de ghee doux’ — comme le texte le signifie ; — ‘approuvé par les Tous-dieux, par les Maruts !’ car les Tous-dieux et les Maruts ont tous deux pouvoir sur la pluie ; — ‘plein de sève et regorgeant de lait’ — lait signifie sève de vie : ainsi, ‘regorgeant de sève de vie et de nourriture’ — ‘avec du lait, ô sillon, tourne-toi vers nous !’ c’est-à-dire, ‘avec de la sève de vie, ô sillon, tourne-toi vers nous !’
7:2:2:1111. Puis, du côté gauche (nord), (il laboure un sillon) vers l’est [16], avec (Vâg. S. XII, 71), ‘La charrue ferrée [17],’ — c’est-à-dire, ‘la charrue abondante en richesses,’ — 'propice, offrant une perspective pour la coupe de Soma [18]’ — car Soma est nourriture ; — ‘elle fait naître la vache, le mouton, la femme vigoureuse, le chariot à roues rapides [ p. 329 ],’ car tout cela le sillon fait naître (donne).
7:2:2:1212. Puis, sur la partie avant, il laboure un sillon) vers le sud [19], avec (Vâg. S. XII, 72), ‘Traite, ô vache d’abondance, leur désir à Mitra, et à Varuna, à Indra, aux Asvins, à Pûshan, aux créatures et aux plantes !’ l’agriculture est (bénéfique) à toutes les divinités : ainsi, « Traire pour ces divinités tous leurs désirs ! » — Il laboure d’abord ainsi (du sud-ouest au sud-est), puis ainsi (du sud-ouest au nord-ouest), puis ainsi (du nord-ouest au nord-est), puis ainsi (du nord-est au sud-est) : c’est-à-dire (dans le sens du soleil), car il en est ainsi des dieux [20].
7:2:2:1313. Il laboure quatre sillons par la prière : il met ainsi en lui (Pragâpati-Agni) la nourriture qui se trouve dans les quatre quartiers ; et cela par la prière, vraie est la prière, et vraies (manifestes) sont ces quartiers. [ p. 330 ] 7:2:2:1414. Il laboure ensuite (à nouveau) le corps : il met ainsi en lui la nourriture qui se trouve dans l’année. Silencieusement (il le fait), car ce qui est silencieux est indéterminé, et l’indéterminé est tout : par le moyen de tout il met ainsi de la nourriture en lui. Il laboure d’abord ainsi (à travers le milieu, du sud au nord), puis ainsi (du sud-ouest au nord-est), puis ainsi (de l’est à l’ouest), puis ainsi (du nord-ouest au sud-est), c’est-à-dire dans le sens du soleil [21], car il en est ainsi des dieux.
7:2:2:1515. Il laboure trois sillons à chaque fois, — Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant il met ainsi de nourriture en lui.
7:2:2:1616. Il laboure silencieusement douze sillons, l’année se compose de douze mois, et l’année est Agni : aussi grand qu’est Agni, aussi grande est sa mesure, d’autant il met ainsi de la nourriture en lui.
7:2:2:1717. Les deux sortes (de sillons) s’élèvent à seize, — Pragâpati est composé de seize parties, et Pragâpati est Agni : il met ainsi en lui une nourriture proportionnée à son corps. Et, en effet, la nourriture qui est proportionnée au corps satisfait et ne fait pas de mal ; mais celle qui est en trop, fait du mal, et celle qui est en trop peu, ne satisfait pas. [ p. 331 ] 7:2:2:1818. Et, de plus, pourquoi il le laboure, — les dieux étant sur le point de le rassembler (Pragâpati), ont ainsi d’abord mis en lui les airs vitaux ; et de même, celui-ci, voulant le rassembler, introduit d’abord en lui les airs vitaux. Ce sont des lignes, car ces airs vitaux se déplacent en lignes (canaux).
7:2:2:1919. Il laboure quatre sillons par la prière : il met ainsi en lui ces quatre airs vitaux bien définis qui sont dans la tête ; et cela (il le fait) par la prière : vraie est la prière, et vrais (manifestes, réels) sont ces airs vitaux dans la tête.
7:2:2:2020. Et quant à la raison pour laquelle il laboure le corps : il y met ainsi ces airs vitaux qui sont à l’intérieur du corps. En silence (il le fait), car qui sait combien d’airs vitaux il y a à l’intérieur du corps ?
7:2:2:2121. Ayant atteint le but pour lequel il attelle ces (bœufs), il les délie maintenant, avec (Vâg. S. XII, 73), « Dételez-vous, vous (bœufs) inviolables ! » car inviolables [22] ils sont en effet auprès des dieux ; — « Vous qui marchez vers les dieux ! » car avec eux il accomplit l’œuvre divine ; — « Nous sommes arrivés au bout de cette obscurité ; » — l’obscurité signifie sans doute famine : ainsi, « nous sommes arrivés au bout de cette famine ; » — « nous avons atteint la lumière ! » car celui qui atteint les dieux, le sacrifice, atteint en effet la lumière. Il les lâche alors vers le nord-est — la signification de ceci a été expliquée [23]. Il les donne à l’Adhvaryu, car c’est lui qui fait le travail avec eux : qu’il les lui assigne au moment de (la présentation des) Dakshinâs.
[ p. 332 ]
7:2:3
7:2:3:11. Il place ensuite un bouquet d’herbe darbha (kusa) (poa cynosuroides) au milieu de l’emplacement de l’autel ; car les dieux y ont alors placé des plantes, et de la même manière le Sacrificateur y place maintenant des plantes.
7:2:3:22. Et, de plus, pourquoi il place un bouquet d’herbe dessus ? — quand il (Agni) est construit, il naît, et il naît ici pour toutes (sortes de) nourriture ; mais ces plantes darbha (contiennent) les deux sortes de nourriture, car elles sont à la fois eau et plantes. Or, les eaux qui, détestant Vritra, s’élevèrent sur la terre ferme en formant des buissons, devinrent ces herbes [24], — dans la mesure où elles s’élevèrent en formant des buissons (dribh), elles sont (appelées) herbes darbha. Ces herbes darbha, alors, sont l’eau (qui resta) pure, et propre au sacrifice, lorsque Vritra coula vers elle ; et dans la mesure où ce sont des herbes darbha, ce sont des plantes : par les deux sortes de nourriture, il le satisfait ainsi (Agni).
7:2:3:33. [Il le place] à la rencontre des sillons, car la rencontre des sillons est la parole (la bouche) [25], et les sillons (canaux) sont les airs vitaux ; et c’est leur lieu de rencontre ; et dans la bouche est mise la nourriture pour les airs vitaux. Au milieu (il place le bouquet), par lequel il le met au milieu même de lui ; silencieusement (il le fait), car ce qui est silencieux est indéfini, et l’indéfini est tout : avec tout il met ainsi de la nourriture en lui.
7:2:3:44. Il offre ensuite dessus, — quand il (Agni) est construit, il naît, et il naît ici pour toutes (sortes de) nourriture ; mais ce ghee est la sève vitale (essence) de cet univers, car c’est la sève vitale des eaux et des plantes : il le gratifie ainsi par la sève vitale de cet univers. Et aussi loin que s’étend la sève vitale, aussi loin s’étend le corps : il le gratifie ainsi par cet univers. Avec (le ghee) pris en cinq (louches, il offre), — l’autel du feu se compose de cinq couches, cinq saisons sont une année, et l’année est Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant de nourriture il le gratifie ainsi.
7:2:3:55. Et, de nouveau, pourquoi il offre là-dessus ? — quand au commencement les Rishis, les airs vitaux [26], ont rassemblé cet Agni, ils ont gagné pour eux-mêmes cette pré-part [27] en lui : ils sont donc les pré-partageants. Ainsi, lorsqu’il offre sur (le buisson d’herbe), il gratifie par là ces Rishis, les airs vitaux, qui ont gagné pour eux-mêmes la pré-part en lui (Agni). Avec du ghee pris au quintuple (il offre) : la signification de ceci a été expliquée.
7:2:3:66. Et, encore une fois, pourquoi il offre là-dessus ? Quelles que soient les formes, quels que soient les modes de chant, quels que soient les prishtha (stotras), quels que soient les mètres qu’il va maintenant accorder à Agni, pour eux il prépare cette pré-part, et c’est eux qu’il gratifie ainsi. Avec [ p. 334 ] du ghee quintuplé (il offre) : la signification de ceci a été expliquée.
7:2:3:77. Et, de nouveau, pourquoi il offre là-dessus ; - à ce moment-là, les dieux étaient effrayés, pensant : « Cette performance est longue en effet : nous espérons que les Rakshas, les démons, ne frapperont pas ici notre (Agni) ! » Ils virent cette conclusion préliminaire [28] de cette performance, et achevèrent tout cet (Agni) même à ce (point), et le construisirent alors ; et de la même manière, ce (Sacrificateur) amène tout cet (Agni) à son achèvement même à ce (point), et le construit maintenant.
7:2:3:88. [Vâg. S. XII, 74] ‘L’année’, ceci est une couche (de briques) ; — ‘avec les demi-mois sombres’, ceci est une couche de terre ; — ‘l’Aurore’, ceci est une couche (de briques) ; — ‘avec les (vaches) rousses’, ceci est une couche de terre ; — ‘les deux Asvins’, ceci est une couche (de briques) ; « avec leurs actes merveilleux », c’est une couche de terre ; — « le Soleil », c’est une couche (de briques) ; — « avec le cheval tacheté », c’est une couche de terre ; — « (Agni) Vaisvânara », c’est une couche (de briques) ; — « avec Idâ », c’est une couche de terre ; — « avec du ghee », c’est une couche (de briques) ; — « Svâ- », c’est une couche de terre ; — « hâ ! » c’est une couche (de briques).
7:2:3:99. Il y a treize paroles, — treize mois sont une année ; treize couches de briques et de terre de l’autel du feu sont au nombre de trois : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, aussi grand il l’édifie ainsi. Avec du beurre il sacrifie, — le beurre est le [ p. 335 ] même qu’Agni : c’est Agni qu’il édifie ainsi. Avec du beurre quintuplé (il offre), — l’autel se compose de cinq couches, — cinq saisons sont une année, et l’année est Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, aussi grand il l’édifie ainsi. Il offre de lever (la cuillère) vers le haut : il construit ainsi Agni vers le haut au moyen des couches (de l’autel).
7:2:4
7:2:4:11. Il verse alors des cruches pleines d’eau, car les dieux dirent alors : « Méditez (ketay) ! » par quoi ils voulaient sans doute dire : « Cherchez une couche (kitim) ! » En méditant, ils virent que la pluie était une couche (appropriée), et la déposèrent sur cet (emplacement de l’autel) ; et de la même manière, ce (sacrificateur) la déposa maintenant dessus.
7:2:4:22. Des jarres pleines d’eau sont versées ; car la pluie est eau : c’est de la pluie qu’il la répand. Avec une jarre udumbara (il les verse) : la signification de ceci a été expliquée ; avec une jarre à quatre coins ; il y a quatre quartiers : de tous les quartiers il répand ainsi la pluie.
7:2:4:33. Il verse trois jarres à chaque fois [29], — Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant il accorde ainsi la pluie sur lui.
7:2:4:44. Il verse douze jarres d’eau sur le sol labouré. Douze mois sont une année, et l’année est Agni : autant Agni est grand, autant sa mesure est grande, autant il y accorde ainsi de la pluie. [ p. 336 ] 7:2:4:55. Sur le sol labouré, il verse (de l’eau), d’où il pleut pour (le bien de) la terre labourée. Or, s’il la versait seulement sur le sol labouré, et non sur la terre non labourée, il ne pleuvrait que pour la terre labourée, et non pour la terre non labourée. Et s’il la versait seulement sur la terre non labourée, et non sur la terre labourée, il ne pleuvrait que sur la terre non labourée, et non sur la terre labourée. Il la verse à la fois sur la terre labourée et sur la terre non labourée ; d’où il pleut à la fois sur la terre labourée et sur la terre non labourée.
7:2:4:66. Il verse trois (jarres) [30] sur le sol labouré et sur le sol non labouré ; — Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant il accorde ainsi de pluie sur lui.
7:2:4:77. Et, de nouveau, pourquoi verse-t-il des jarres pleines d’eau ? — à ce moment-là, les dieux, étant sur le point de le rassembler (Agni-Pragâpati), mirent d’abord de l’eau en lui ; et de la même manière, celui-ci fait maintenant, étant sur le point de le rassembler, mit d’abord de l’eau en lui.
7:2:4:88. Il verse trois jarres à chaque fois, — Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, d’autant il met ainsi de l’eau en lui.
7:2:4:99. Il verse douze jarres sur le sol labouré, — douze mois sont une année, et l’année est Agni : aussi grand qu’est Agni, aussi grande est sa mesure, d’autant il met ainsi de l’eau en lui.
7:2:4:1010. Sur la terre labourée il la verse : il met ainsi de l’eau dans les airs vitaux. Mais s’il versait (de l’eau) seulement sur la terre labourée, et [ p. 337 ] non sur la terre non labourée, il n’y aurait d’eau que dans (les canaux des) airs vitaux, et non dans les autres (parties du) corps. Et s’il versait (de l’eau) seulement sur la terre non labourée, et non sur la terre labourée, il n’y aurait d’eau que dans (les autres parties du) corps, et non dans les airs vitaux. Il le verse sur le sol labouré et sur le sol non labouré, d’où il y a de l’eau ici à la fois dans (les canaux des) airs vitaux et dans le corps.
7:2:4:1111. Il verse trois (jarres) sur le sol labouré et sur le sol non labouré ; Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant d’eau il met ainsi en lui.
7:2:4:1212. Il verse quinze jarres d’eau, — la foudre est quintuple : par cette foudre quintuple, il chasse ainsi tout mal.
7:2:4:1313. Il sème alors toutes sortes d’herbes (graines) ; car les dieux dirent alors : « Méditez ! » par quoi ils voulaient sans doute dire : « Cherchez une couche ! » Tandis qu’ils méditaient, ils virent que la nourriture était une couche (appropriée), et la mirent sur (ou, dans) lui (Agni) ; et de la même manière celui-ci la met maintenant en lui.
7:2:4:1414. C’est (la graine) de toutes les herbes, — toutes les herbes signifient toute nourriture ; il met ainsi toutes (sortes de) nourriture en lui. Qu’il omette une de ces sortes de nourriture, et n’en mange pas tant qu’il vit. Au moyen du pot udumbara (il sème la graine) : la signification de ceci a été expliquée ; — avec un pot à quatre coins, — il y a quatre quartiers : de tous les quartiers il met ainsi de la nourriture en lui (Agni). Il la sème avec anushtubh (vers), — l’Anushtubh (mètre) est la parole, et au moyen de la parole (la bouche [31]) la nourriture est mangée. [ p. 338 ] 7:2:4:1515. Avec trois versets il sème à chaque fois [32], — triple est Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant il met ainsi de nourriture en lui.
7:2:4:1616. Avec douze versets, il sème sur le sol labouré, — douze mois sont une année, et l’année est Agni : aussi grand qu’est Agni, aussi grande est sa mesure, avec autant il met ainsi de la nourriture en lui.
7:2:4:1717. Il sème sur la terre labourée, d’où la nourriture mûrit sur la terre labourée. S’il ne semait que sur la terre labourée, et non sur la terre non labourée, la nourriture ne mûrirait que sur la terre labourée, et non sur la terre non labourée ; et s’il ne semait que sur la terre non labourée, la nourriture ne mûrirait que sur la terre non labourée, et non sur la terre labourée. Il sème à la fois sur la terre labourée et sur la terre non labourée : donc la nourriture mûrit à la fois sur la terre labourée et sur la terre non labourée.
7:2:4:1818. Avec trois (versets) il sème à la fois sur le sol labouré et sur le sol non labouré, — Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, d’autant il met ainsi de la nourriture en lui.
7:2:4:1919. Et, de nouveau, pourquoi sème-t-il toutes sortes d’herbes (-graines), les dieux à ce moment-là, étant sur le point de le (Agni-Pragâpati) réunir, le guérirent en premier lieu par un médicament de guérison ; et de la même manière celui-ci maintenant, étant sur le point de le réunir, le guérit d’abord par un médicament de guérison.
7:2:4:2020. C’est (la graine) de toutes les herbes ; — toutes les herbes sont les [ p. 339 ] mêmes que toutes (les espèces de) médicaments : par toutes (les espèces de) médicaments de guérison, il le guérit ainsi.
7:2:4:2121. Avec trois versets il sème à chaque fois, — triple est Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant il le guérit ainsi.
7:2:4:2222. Avec douze versets, il sème sur le sol labouré, — douze mois sont une année, et l’année est Agni : aussi grand qu’est Agni, aussi grande est sa mesure, avec autant il le guérit ainsi.
7:2:4:2323. Sur la terre labourée, il sème : il guérit ainsi les airs vitaux. Et s’il ne sème que sur la terre labourée, et non sur la terre non labourée, il ne guérira que les airs vitaux, et non les autres (parties du) corps ; et s’il ne sème que sur la terre non labourée, et non sur la terre labourée, il ne guérira que le corps, et non les airs vitaux : il sème à la fois sur la terre labourée et sur la terre non labourée ; et ainsi il guérit à la fois les airs vitaux et le corps.
7:2:4:2424. Avec trois (versets) il sème à la fois sur le sol labouré et sur le sol non labouré, — triple est Agni : aussi grand qu’est Agni, aussi grande est sa mesure, avec autant il le guérit ainsi.
7:2:4:2525. Il verse quinze jarres d’eau, et il sème quinze vers, ce qui fait trente, le Virâg (mètre) se compose de trente syllabes, et le Virâg (le lointain, ou le lointain régnant) est toute la nourriture : toute la nourriture qu’il met ainsi en lui.
7:2:4:2626. [Il sème, avec Vâg. S. XII, 75 seq.; Rik S. X, 97] ‘Les herbes ont poussé pour la première fois trois âges avant les dieux [33],’ — les dieux sont sans doute les saisons, [ p. 340 ]] et d’elles ces (herbes) qui poussaient trois fois, au printemps, pendant la saison des pluies et en automne ; — « des brunes je réfléchirai », — la brune, sans aucun doute, est Soma, et les herbes sont apparentées à Soma, et le Purusha (Pragâpati) est apparenté aux herbes [34] ; — « les cent pouvoirs », — dans la mesure où il vit ici cent (années), et a cent mérites, et cent énergies, il y a en lui ces cent pouvoirs ; — « et sept », — il parle ainsi de ces sept airs vitaux dans la tête.
7:2:4:2727. « À toi, ô Mère, il y a cent pouvoirs, et à toi mille pousses », — dans la mesure où (les plantes) ici poussent au centuple, et au milleuple ; — « Vous aux cent vertus, libérez de la maladie celui-ci qui est à moi ! » c’est-à-dire celui que je guéris maintenant.
7:2:4:2828. Ces (versets) [35] ont une seule et même explication [ p. 341 ] concernant cet (Agni-Pragâpati), comment il peut le guérir et le préserver. Ce sont des versets anushtubh, — l’Anushtubh est la parole, et la parole est tout médicament de guérison : au moyen de tout médicament de guérison, il le guérit ainsi.
7:2:4:2929. Or, en ce qui concerne les cérémonies définies et indéfinies, il attelle deux bœufs par la prière, les autres en silence ; il laboure quatre sillons par la prière, les autres en silence ; il plante silencieusement le buisson d’herbe, il fait une libation dessus par la prière ; il verse silencieusement les cruches d’eau, il sème par la prière.
7:2:4:3030. Cet Agni est Pragâpati, et Pragâpati est à la fois le défini et l’indéfini, le limité et l’[ p. 342 ] illimité. Or, tout ce qu’il fait avec prière, par là, il restaure cette forme qui est en lui-même, définie et limitée ; et tout ce qu’il fait en silence, par là, il restaure cette forme qui est en lui-même, indéfinie et illimitée. En vérité, quiconque, sachant cela, agit ainsi, restaure cette Pragâpati entière et complète. Les formes extérieures sont définies, et les intérieures sont indéfinies ; et Agni est identique à un animal : par conséquent, les formes extérieures de l’animal sont définies, et les intérieures indéfinies.
320:1 Ou (Pragâpati), le soi d’Agni, ou le corps. ↩︎
321:1 Ou probablement, un endroit stérile, voir p. 43, note 2. ↩︎
321:2 C’est-à-dire, tandis que lui-même reste au nord du lieu et fait face au sud, il les pose dans la direction du nord au sud. ↩︎
321:3 Autrement dit, il accomplit la cérémonie formelle de la « pose » (upadhâna) en murmurant les versets correspondants. Dans le cas présent, il doit effectuer la « pose » des briques en murmurant les formules, mais sans toucher les briques elles-mêmes. L’indication selon laquelle les briques doivent être déposées « loin de lui » fait peut-être référence à la « pose » plutôt qu’à leur mise en place effective. ↩︎
323:1 Selon Sâyana, la fronde de la plaque d’or est ici choisie, car les autres objets ont nécessairement été endommagés par le feu brûlant et sont par conséquent jetés comme une évidence. ↩︎
323:2 Voir III, 4, 1, 22. Dans la formule, « âyus » doit plutôt être pris dans le sens de « vie » ou de « pouvoir vital ». Mahîdhara prend « na » dans le sens de « maintenant (samprati) » au lieu de « comme ». ↩︎
325:1 Mahîdhara prend ‘samare pathînâm’ dans le sens de ‘dans la bataille de (c’est-à-dire avec) les poseurs de pièges (paripanthibhih saha).’ ↩︎
325:2 Voir partie ii, p. 47 seq. ↩︎
325:3 C’est-à-dire en criant trois fois « Havishkri, viens ici », par lequel l’Adhvaryu appelle un prêtre ou une servante pour l’aider à préparer le matériel destiné à l’offrande. Voir partie I, p. 27 et suiv. ↩︎
325:4 Partie i, p. 55 seq. ↩︎
325:5 Partie i, p. 59 seq. ↩︎
325:6 Voir partie i, p. 55. Il faut cependant garder à l’esprit que le passage auquel il est fait référence ici se rapporte à la construction du Vedi d’un ishti ordinaire, alors que dans le cas présent nous avons affaire à un Mahâvedi, tel que prescrit pour les sacrifices de Soma (cf. partie ii, p. 111 seq., où, cependant, seuls quelques points distinctifs sont mentionnés). Le plan du Mahâvedi, donné à la fin de la partie ii, montre à l’extrémité est un monticule carré, le soi-disant uttara-vedi, ou autel supérieur, sur lequel l’Âhavanîya, ou feu d’offrande, est entretenu. Sur un monticule de terre semblable, mais élevé au centre du site carré (voir VII, 3, 1, 27), l’Agnikayana exige l’érection du grand autel du feu en briques, dont la préparation du site est expliquée dans le paragraphe suivant. ↩︎
326:1 C’est ‘sa + irâ’, avec boisson ou nourriture. ↩︎
326:2 Ou plutôt, mettez (les bœufs) aux charrues. Le professeur Ludwig prend ‘sîrâ’ dans le sens de ‘sangles, traces’, — les habiles attachent les traces. ↩︎
327:1 Ou, concession (Erhörung). ↩︎
327:2 C’est-à-dire de la cuisse droite à l’épaule droite (du sud-ouest au sud-est). ↩︎
328:1 C’est-à-dire de la cuisse droite à la cuisse gauche (du sud-ouest au nord-ouest). Alors que le premier sillon était labouré du sud-ouest au sud-est, le sillon actuel et les deux suivants sont labourés dans le sens du soleil, du sud-ouest au nord-ouest, du nord-ouest au nord-est et du nord-est au sud-est respectivement. On ne nous dit pas comment la charrue doit être ramenée du sud-est au sud-ouest après le labour du premier sillon, si elle doit être portée à cet endroit ou tirée hors du carré. ↩︎
328:2 C’est-à-dire de la cuisse gauche à l’épaule gauche (du nord-ouest au nord-est). ↩︎
328:3 Ou, les ferrés. La raison pour laquelle l’auteur interprète « pavîravat » par « rayimat » n’est pas claire. ↩︎
328:4 Selon le dictionnaire de Saint-Pétersbourg, « somapitsaru » est probablement une forme corrompue, comme les différentes lectures « somasatsaru » (Ath. S. III, 17, 3) et « sumatitsaru » (Taitt. S. IV, 2, 5, 6 = « se déplaçant de haut en bas », Sâyana). Cf. Vâsishtha Dharmasâstra (traduction de Bühler, Sacred Books of the East, vol. xiv, p. 13), où « somapitsaru » p. 329 est expliqué dans le texte comme signifiant « pourvu d’une poignée (tsaru) pour le buveur de Soma » (somapi). Voir aussi Indische Studien, XVII, p. 259, où le professeur Weber propose de diviser le mot « somasatsaru » en « soma(n) », avec lanières, et « sa-tsaru », avec anse. Si « somapi-tsaru » représente réellement les éléments constitutifs, « tsaru », anse, peut en effet être entendu comme faisant spécifiquement référence à l’anse de la coupe de Soma (kamasa) ; bien que « somapi » ne puisse être pris que dans le sens de « buveur de Soma », et non dans celui de « coupe de Soma », suggéré facultativement par Mahîdhara. ↩︎
329:1 C’est-à-dire de l’épaule gauche à l’épaule droite (du nord-est au sud-est). ↩︎
329:2 Ou peut-être que cela va ainsi vers les dieux ; cela tend vers les dieux. Alors que les trois derniers sillons sont effectivement labourés « dans le sens du soleil » (de l’est au sud, etc.), le premier sillon a été labouré dans la direction opposée (du sud-ouest au sud-est). La raison en est que toute la performance doit se dérouler en direction de l’est, de manière à tendre vers les dieux. S’il commençait par l’angle sud-est, puis labourait tout autour, il s’éloignerait des dieux, qui sont censés résider à l’est. ↩︎
330:1 Ici encore, le mouvement de la charrue dans le sens du soleil ne s’applique qu’aux trois derniers sillons (ou séries de sillons), qui se déplacent toujours de gauche à droite : du sud-ouest au nord-est, d’est en ouest, du nord-ouest au sud-est. Les premiers sillons, tracés du sud au nord, ou le long de la « colonne vertébrale transversale » (par opposition à la véritable colonne vertébrale, ou dorsale orientale, qui va d’ouest en est), sont apparemment tracés de cette manière afin d’éviter la direction sud, car cela impliquerait une mort rapide pour le Sacrificateur, son déplacement vers les Pères, ou ancêtres décédés, censés résider au sud. En traçant les sillons de cette manière, les prêtres non seulement évitent cette région, mais s’en éloignent dès le début, assurant ainsi une longue vie au Sacrificateur. ↩︎
331:1 Voir la partie ii, p. 216, note 2, où ‘aghnyâ’ était utilisé pour les vaches. ↩︎
331:2 Voir VI, 4, 4, 22. La charrue est mise de côté sur l’utkara (tas d’ordures). ↩︎
332:1 L’auteur fait ici allusion à la légende donnée en I, 1, 3, 4-5, — Vritra enveloppait tout cet espace qui s’étend entre le ciel et la terre, et parce qu’il enveloppait (vri) tout cela, il est appelé Vritra. Indra le tua. Une fois tué, il coula puant dans toutes les directions vers l’eau ; car dans toutes les directions s’étend l’océan. Or, une partie de l’eau le dégoûta, elle monta de plus en plus haut et coula par-dessus : de là (surgirent) ces herbes kusa, — elles sont en effet l’eau qui n’était pas putréfiée ; mais avec l’autre eau une certaine (matière) s’est en effet mêlée lorsque le Vritra putride s’y est écoulé. ↩︎
333:1 Voir VI, 1, 1, 1. ↩︎
333:2 Littéralement, une part en avant, en premier lieu, c’est-à-dire une part préférentielle, ou un avant-goût. Étant accentué séparément, « purastât » ici, cependant, ne forme pas de composé avec « bhâga », contrairement à « purastâdbhâga », qui partage en avant. Cf. Taitt. S. V, 6, 4, 2. ↩︎
334:1 Littéralement, une conclusion antérieure ou au début de la représentation. ↩︎
335:1 Sur quatre des seize sillons, dans l’ordre dans lequel ils ont été labourés, il doit vider trois jarres d’eau, faisant au total douze jarres d’eau. ↩︎
336:1 Ce sont trois jarres supplémentaires versées sur tout l’Agnikshetra, ou site de l’autel. ↩︎
338:1 Le semis de la graine est fait de la même manière que l’arrosage du site, c’est-à-dire de manière à terminer le semis de chaque quatre sillons en murmurant trois versets (Vâg. S. XII, 75-86) ; après quoi la graine restante est dispersée sur tout le site avec trois versets supplémentaires (87-89). ↩︎
339:1 Ainsi, le dictionnaire de Saint-Pétersbourg ; tandis que le professeur Ludwig interprète « triyugam purâ » ensemble, « les herbes viennent d’abord des dieux avant les trois âges » ; mais existe-t-il un autre exemple de « purâ » avec l’accusatif ? L’auteur du Brâhmana, d’autre part, prend « triyugam purâ » comme des adverbes indépendants les uns des autres, « anciennement à trois époques ». ↩︎