7:3:1
7:3:1:11. Bâti est le Gârhapatya, débâti l’Âhavanîya ; il achète alors le roi (Soma) : le Gârhapatya étant ce monde (terrestre), l’Âhavanîya le ciel, et Soma celui qui souffle là-bas, il le place ainsi (Vâyu, le vent) entre ces deux mondes ; et donc il souffle entre ces deux mondes.
7:3:1:22. Et quant à la raison pour laquelle il achète le roi alors que le Gârhapatya est construit et l’Âhavanîya non construit, — Agni est le corps et Soma l’air vital : il place ainsi l’air vital au milieu du corps, et donc cet air vital est au milieu du corps.
7:3:1:33. Et, encore une fois, pourquoi achète-t-il le roi alors que le Gârhapatya est construit et l’Âhavanîya non construit, — Agni est le corps et Soma est la sève vitale : il fournit ainsi au corps la sève vitale, et donc ce corps (le nôtre) est alimenté en sève vitale d’un bout à l’autre.
7:3:1:44. Après avoir acheté le roi et l’avoir conduit, il sort le matériel pour le repas des invités. Avec le Havishkrit de cette (cérémonie), il libère la parole. Et de cette façon [^645] il relie la performance [ p. 343 ] du sacrifice (du Soma) et la performance du feu (de l’autel) dans le but d’unité de performance, pensant : « Uniforme sera cette performance ! »
7:3:1:55. Et, encore une fois, pourquoi il les relie entre eux, — Agni (l’autel du feu) est le corps, et le sacrifice (Soma) est l’air vital : il place ainsi l’air vital au milieu du corps, et donc cet air vital est au milieu du corps.
7:3:1:66. Et, encore une fois, pourquoi il les relie entre eux ? Agni est le corps, et le sacrifice (Soma) est la sève vitale : il alimente ainsi le corps en sève vitale, et donc ce corps est approvisionné en sève vitale de bout en bout. Il retourne ensuite au site de l’Âhavanîya.
7:3:1:77. Or, certains balayent avec la branche de palâsa dans les deux cas [^646], en disant : « Certainement, dans les deux cas, il construit (un autel). » Qu’il ne le fasse pas, cependant ; car en (construisant) le Gârhapatya il s’établit, et par l’Âhavanîya il s’élève : qu’il ne le fasse donc pas.
7:3:1:88. Et c’est seulement sur le Gârhapatya (site) qu’il jette de la terre salée, pas sur l’Âhavanîya ; car le Gârhapatya est ce monde (terrestre), et la terre salée signifie le bétail : il accorde ainsi du bétail à ce monde, d’où il y a du bétail dans ce monde.
7:3:1:99. Et c’est seulement sur l’Âhavanîya (site) qu’il place une feuille de lotus, et non sur le Gârhapatya ; car la feuille de lotus signifie l’eau, et l’Âhavanîya le ciel : il place ainsi les eaux (vapeurs) dans le ciel. Sur les deux, il [ p. 344 ] disperse du sable ; car le sable signifie la graine, et dans les deux (autels du feu) la formation (d’Agni) a lieu : « Puisse-t-il être formé à partir de cette graine ! » ainsi pense-t-il.
7:3:1:1010. Il le disperse avec deux formules différentes ; car le Gârhapatya est le monde des hommes, et l’Âhavanîya est le monde des dieux, et différents sont en effet le divin et l’humain. Avec la formule la plus longue, il le disperse sur l’Âhavanîya, et avec la plus courte sur le Gârhapatya, car plus longue est la vie des dieux, et plus courte celle des hommes. Sur le Gârhapatya, il disperse le sable avant (l’installation des) pierres d’enceinte ; car le sable est une semence : « Puissent ceux-ci être façonnés à partir de cette semence ! » ainsi pense-t-il.
7:3:1:1111. À ce propos, ils disent : « Si les pierres qui enferment sont la matrice, et le sable est la semence, et que le sable est répandu sur le Gârhapatya avant (l’installation des) pierres qui enferment, comment alors sa semence n’est-elle pas répandue, (mais) est reçue (par la matrice) ? » Eh bien, le sol salin est l’amnios, et dans la mesure où il répand d’abord le sol salin, sa semence n’est pas répandue, mais est reçue par cet amnios. Il s’adresse maintenant aux pierres qui enferment sur l’Âhavanîya : le sens de ceci a été expliqué [1]. Il disperse ensuite du sable : le sable étant la semence, sa semence n’est pas répandue, mais est également reçue par cette matrice.
7:3:1:1212. Et c’est seulement sur l’Âhavanîya qu’il le caresse (même) avec deux (versets) contenant (le verbe) 'croître [2]', pas sur le Gârhapatya ; car le Gârhapatya est ce monde (terrestre), et l’Âhavanîya est le monde céleste ; et ce Sacrificateur, étant en effet [ p. 345 ] né dans ce monde, est en réalité destiné à naître dans le monde céleste : lorsqu’il caresse (le sable) même sur l’Âhavanîya avec deux (versets) contenant (le verbe) ‘croître’, et non sur le Gârhapatya, il le fait naître dans le monde céleste.
7:3:1:1313. Il y place maintenant des briques de terre [3], — cet autel du feu est ces mondes, et les briques de terre sont les régions : il place ainsi les régions dans ces mondes ; d’où il y a ces régions dans ces mondes.
7:3:1:1414. Il les prend de l’extérieur (du site de) l’autel du feu ; car ces régions qui sont dans ces mondes sont déjà possédées par lui (Agni) ; et il lui accorde maintenant ces régions qui sont au-delà de ces mondes.
7:3:1:1515. De l’extérieur du Vedi (il les prend) ; le Vedi étant cette (terre), et les régions qui sont sur cette (terre) étant déjà possédées par lui, il lui confère maintenant ces régions qui sont au-delà de cette (terre).
7:3:1:1616. Et, de plus, pourquoi il met des briques de motte dessus, - lorsque Pragâpati fut désarticulé, sa sève vitale coula sur toutes les régions (ou, dans toutes les directions) ; et lorsque les dieux le restaurèrent [4], ils, au moyen de ces briques de motte, mirent en lui cette sève vitale ; et de la même manière celui-ci met maintenant cette sève vitale en lui.
7:3:1:1717. Il les prend de l’extérieur (du site de) l’autel du feu ; car la sève vitale qui est dans ces mondes est déjà possédée par lui (Agni), et il met maintenant [ p. 346 ] en lui cette sève vitale qui s’est écoulée au-delà de ces mondes [5].
7:3:1:1818. De l’extérieur du Vedi (il les prend), — le Vedi étant cette (terre), et cette sève vitale qui est dans ce monde (terrestre) étant déjà possédée par lui, il met maintenant en lui la sève vitale qui a coulé au-delà de cette (terre).
7:3:1:1919. Il les prend avec l’épée sacrificielle (en bois), — l’épée est un coup de foudre, et le coup de foudre signifie la force, et ceci (la terre) signifie la richesse : par la force il obtient ainsi la richesse.
7:3:1:2020. Du côté recto, il en apporte un, avec (Vâg. S. XII, 102), « Qu’il ne me fasse pas de mal, moi qui suis le générateur de la Terre ! » — le générateur de la Terre est sans doute Pragâpati (le seigneur des créatures et de la génération) : ainsi, « Que Pragâpati ne me fasse pas de mal ! » — « Ou celui des vraies ordonnances qui a imprégné le ciel », c’est-à-dire, « Ou celui des vraies ordonnances qui a créé le ciel ; » — « Ou celui qui a engendré le premier les eaux brillantes », — les eaux brillantes sont sans doute les hommes : ainsi, « celui qui a créé les hommes le premier ; » — « Au dieu Ka (qui ?) rendons hommage par une offrande ! » Ka est sans doute Pragâpati, ainsi : « Rendons-lui hommage en l’offrant ! » L’ayant apporté, il le place sur le corps (de l’autel) à l’intérieur des pierres qui l’entourent : il met ainsi en lui (Agni) la sève vitale qui s’était écoulée de lui vers l’est, et il lui confère également la région orientale elle-même.
7:3:1:2121. Puis (il va chercher une motte) du sud, avec (Vâg. S. XII, 103), ‘Tourne-toi ici, ô Terre, avec [ p. 347 ] sacrifice, avec du lait !’ comme le texte, ainsi le sens ; - ‘Agni, envoyé, a monté ta peau ;’ tout ce qui est sur cette (terre) qui est sa peau ; et cette (peau) Agni monte, lorsqu’il est envoyé, lorsqu’il flamboie. L’ayant apporté, il le place sur le corps (de l’autel) à l’intérieur de la jonction de l’aile (droite) (et du corps) : il met ainsi en lui (Agni) ce qui avait coulé de lui dans la direction du sud, et aussi la région du sud elle-même, il lui accorde.
7:3:1:2222. Puis, de derrière (il en prend un, avec Vâg. S. XII, 104), ‘Ô Agni, qu’est-ce qui en toi est pur, ce qui brille, ce qui est propre, ce qui est digne du sacrifice’ — Agni est sans doute cela (la terre) : d’elle il dit ceci : — ‘c’est cela que nous apportons aux dieux’, c’est-à-dire ‘ce que nous apportons pour cette œuvre divine.’ L’ayant apporté, il le place sur le corps (de l’autel) à l’intérieur de la jonction de la queue (et du corps) : il met ainsi en lui la sève vitale qui s’était écoulée de lui vers l’ouest, et aussi la région occidentale elle-même il lui accorde. Qu’il ne le prenne pas exactement par derrière (ouest) de peur de prendre la sève vitale sur le chemin du sacrifice : il la prend à peu près de là [6].
7:3:1:2323. Puis, du nord, avec (Vâg. S. XII, 105), « J’ai pris d’ici la sève et la force [7] », c’est-à-dire « Je prends d’ici la sève et la force » ; « le sein de la loi sacrée », la loi sacrée est sans aucun doute la vérité : ainsi, « le sein de la vérité » ; « le courant du puissant », le puissant (le buffle, ou [ p. 348 ] mahisha) est sans aucun doute Agni, car lui, étant né ici grand (mahat), a tout animé ; « Puisse-t-il m’être donné dans les vaches, dans les corps », le corps est le soi : ainsi, « Puisse-t-il m’être donné « Pour moi, à la fois dans les vaches et en moi-même » — « Je laisse derrière moi le déclin, la faiblesse, la maladie ! » Il répand alors le sable (en le caressant) : il consigne ainsi dans cette région (du nord) tout le déclin, la faiblesse et la maladie qui existent ; d’où les gens affamés (vivent) dans cette région. Ayant apporté cette (motte de terre), il la pose sur le corps (de l’autel) au milieu de la jonction de l’aile (gauche) (et du corps) : il met ainsi en lui (Agni) la sève vitale qui s’est écoulée vers le nord ; et il lui accorde également la région du nord elle-même.
7:3:1:2424. Ces mêmes (mottes) sont les régions ; il les place de tous côtés : il place ainsi les régions de tous côtés ; d’où les régions sont de tous côtés. [Il place les mottes de manière] à se faire face de tous côtés : il place ainsi les régions se faire face de tous côtés, et donc les régions se font face de tous côtés. Il les place séparément, les 'installe [8]’ séparément, et prononce séparément les Sûdadohas sur elles ; car séparées les unes des autres sont les régions. Debout il les place, car les régions, pour ainsi dire, se tiennent debout ; et plus fort, en effet, on est debout.
7:3:1:2525. Ces mêmes (mottes) sont des briques ayant des prières spéciales (yagushmatî [9]) : sur le corps (de l’autel) il les place, non sur les ailes et la queue ; car les briques ayant des prières spéciales sont placées sur le corps, non sur les ailes ou la queue. [ p. 349 ] 7:3:1:2626. À ce propos, ils disent : « Comment ces (mottes-briques) en viennent-elles à être posées comme cuites, comme chauffées (brûlées) ? » Eh bien, ces (mottes) sont de la sève vitale, et la sève vitale (le sang) est naturellement chauffée ; et, de plus, tout ce qui entre en contact avec Agni Vaisvânara, est par là même mis comme cuit, comme chauffé.
7:3:1:2727. Il jette ensuite l’Uttara-vedi [10] (maître-autel), — le Vedi est cette (terre), l’Uttara-vedi le ciel, et les mottes de terre sont les régions : ainsi, lorsqu’il place les mottes de terre entre (la préparation du) Vedi et (celle de) l’Uttara-vedi, il place ainsi les régions entre ces deux mondes ; d’où les régions entre ces deux mondes. Il en fait soit un joug long de chaque côté, soit quarante pieds, — selon son choix. Il jette ensuite du sable dessus : la signification de ceci a été expliquée.
7:3:1:2828. Il le jette sur l’Uttara-vedi ; l’Uttaravedi est l’utérus : il infuse ainsi la semence dans l’utérus ; et la semence qui est infusée dans l’utérus devient génératrice. Il couvre tout le corps (de l’autel) avec cela (le sable) : il met ainsi la semence dans tout le corps [11] ; d’où la semence est produite à partir de tout le corps.
7:3:1:2929. [Il le jette sur le maître-autel, avec Vâg. S. XII, 106-I11; Rik S. X, 140] ‘À toi, ô Agni, sont gloire et vigueur’ — sa gloire (sravas) et sa vigueur sont sans aucun doute la fumée, car cela l’annonce (srâvaya) dans ce monde-là — ‘fais briller puissamment les [ p. 350 ] flammes, ô toi aux riches rayons !’ Français : c’est-à-dire, « les flammes de (toi), le puissant, brillent, ô toi, abondant en richesse ! » — « Avec puissance, ô toi aux larges rayons, (tu accordes) une force digne d’être chantée », la puissance est le pouvoir : ainsi, « Par (ton) pouvoir, ô toi aux larges rayons, (tu donnes) une nourriture digne d’être chantée » ; « accorde-toi à l’adoration, ô sage ! » L’adoration est sans aucun doute le Sacrificateur : ainsi, « Sur l’adoration que tu accordes, ô sage ! »
7:3:1:3030. ‘Pur-flammé, brillant-flammé’, car il (Agni) est pur-flammé et brillant-flammé ; ‘plein de flammes, tu as éclaté de lumière’, c’est-à-dire, ‘plein de flammes, tu as brillé de lumière’ ; — ‘courant çà et là comme leur fils, tu aides les deux mères’, car comme leur fils, il aide les deux mères ; — ‘tu remplis les deux sphères’, les deux sphères sont sans doute ces deux-là, le ciel et la terre, et ces deux-là, il les remplit en effet, — de fumée là-bas (le ciel), de pluie ici (la terre).
7:3:1:3131. ‘Enfant de force, connaisseur des êtres, en bénédictions’, c’est-à-dire ‘enfant de force, connaisseur des êtres, en louanges’, — ‘réjouis-toi, bienveillant en pensées’, c’est-à-dire ‘brille, bienveillant en pensées’ ; — ‘en toi ils ont rassemblé des nourritures multiformes’, c’est-à-dire ‘en toi ils ont rassemblé des nourritures aux formes multiples’ ; — ‘d’une aide merveilleuse sont les beaux-nés’, comme le texte, ainsi le sens.
7:3:1:3232. ‘Gouvernant, ô Agni, répands-toi par les êtres’ — les êtres sont les hommes : ainsi, ‘Brillant, ô Agni, répands-toi par les hommes !’ — ‘richesses parmi nous, ô immortel !’ c’est-à-dire ‘accordant la richesse sur nous, ô immortel !’ — ‘De belle forme, tu brilles’ — car il brille en effet, de belle forme ; — ‘tu [ p. 351 ] nous remplis (de) sagesse profitable [12] ;’ c’est-à-dire tu nous remplis (de) sagesse pérenne.’
7:3:1:3333. ‘Lui, le sage organisateur du culte’, le culte est le sacrifice : ainsi, ‘lui, le sage préparateur du sacrifice’, ‘régnant sur de grandes richesses’, c’est-à-dire ‘régnant sur de grandes richesses’, ‘l’octroi de bonnes choses, une nourriture prospère et puissante (mah),’, c’est-à-dire ‘l’octroi de bonnes choses ; une nourriture prospère et abondante (mahat),’, ‘tu donnes une substance profitable’, c’est-à-dire ‘tu donnes une substance pérenne’.
7:3:1:3434. ‘[Toi,] le juste’, c’est-à-dire le véridique ;’ — ‘le puissant’, le puissant (ou le buffle) est sans doute Agni ; — ‘le tout-remarquable’, car il (Agni) est en effet remarquable pour tous ; — ‘(toi), Agni, les hommes l’ont placé en premier pour le bonheur’, le bonheur est sans doute le sacrifice, et pour le sacrifice ils le placent en effet en premier ; — ‘toi, l’auditeur, le divin qui règne au loin, avec des chants les tribus humaines ;’ c’est-à-dire, ‘toi qui entends, toi, le dieu qui règne au loin, nous les hommes, nous invoquons.’
7:3:1:3535. Or cet hymne de six versets est ce même Agni Vaisvânara ; et c’est pour faire un commencement (dans la construction de l’autel) que ce sable est dispersé, — il y verse ainsi Agni Vaisvânara comme semence ; — (il le fait) avec un hymne de six versets : six saisons sont une année et l’année est Vaisvânara (appartenant à tous les hommes).
7:3:1:3636. À ce propos, ils disent : « Si l’on dit que la semence est une semence, quelle est sa caractéristique ? » — Qu’il dise : « blanche », car la semence est blanche ; — ou « tachetée », car la semence est, pour ainsi dire, tachetée. [ p. 352 ] 7:3:1:3737. À ce propos, ils disent : « Comme la semence est humide, et qu’il répand du sable sec, comment devient-elle humide pour lui, à la manière de la semence ? » Eh bien, les mètres sont la sève vitale, et la sève vitale est humide ; et dans la mesure où il disperse ce (sable) avec des mètres, c’est ainsi qu’il devient humide pour lui, à la manière d’une semence.
7:3:1:3838. Ils disent à ce propos : « Comment se fait-il qu’il soit revêtu du jour et de la nuit ? » Or, le jour et la nuit sont deux, et il y a deux semences, la blanche et la noire : comme noire et blanche, il est ainsi revêtu du jour et de la nuit.
7:3:1:3939. Ils disent à ce propos : « Comment ce (sable), accumulé par les jours et les nuits, devient-il complet (ou parfait) pour lui, ni insuffisant, ni surabondant ? » Eh bien, sans fin sont les jours et les nuits, et sans fin est le sable : c’est ainsi que, accumulé par les jours et les nuits, il devient complet pour lui, ni insuffisant, ni surabondant. « Et d’où (vient) le mètre océanique (Samudriya [13]) ? » L’océan est sans fin, et le sable est sans fin : c’est le mètre océanique.
7:3:1:4040. Ils disent à ce propos : « Comment son (sable) est-il revêtu séparément de différentes prières ? » Or, la prière est une pensée ; cette pensée, la prière, devient égale à tout le sable [14] : et ainsi son (sable) est revêtu séparément de différentes prières.
7:3:1:4141. À ce propos, ils disent : « Comment son (sable) se retrouve-t-il sur tous les mètres ? » — Puisqu’il le disperse avec cet hymne de six versets ; car autant de syllabes qu’il y a dans les [ p. 353 ] sept mètres, autant de syllabes il y a dans cet hymne de six versets [15] : ainsi son (sable) se retrouve sur tous les mètres.
7:3:1:4242. Et quant à la raison pour laquelle il disperse du sable, c’est que Agni (l’autel du feu) est Pragâpati, et Pragâpati est le Brahman tout entier. Or, ce sable est mis à la place de la partie perdue du Brahman ; et cette partie qui n’a pas été perdue est cet autel du feu qui est en train d’être construit : ainsi, lorsqu’il disperse du sable, il lui restitue cette partie perdue du Brahman. Ce (sable) qu’il disperse est innombrable, illimité ; car qui sait quelle est l’ampleur de cette partie perdue du Brahman ? Et en vérité, celui qui, sachant cela, disperse du sable, restaure le Pragâpati tout entier et complet.
7:3:1:4343. Ils demandent alors : « Quel est le nombre de ces grains de sable innombrables ? » Qu’il dise : « Deux », car il y a deux sortes de sable, le blanc et le noir ; ou qu’il dise : « Sept cent vingt », car il y a autant de jours et de nuits dans l’année ; ou « Deux cent cinquante-deux », car il y a autant de syllabes dans cet hymne de six versets ; ou « Vingt-cinq », car la semence est vingt-cinq fois plus grande [16].
7:3:1:4444. Ce même (sable représente) des briques avec des prières spéciales : il les place sur le corps (de l’autel), non [ p. 354 ] sur les ailes et la queue ; car les briques avec des prières spéciales sont placées sur le corps, non sur les ailes et la queue. Il ne les « fixe » pas, de peur d’arrêter la semence et la génération.
7:3:1:4545. Il le caresse ensuite (le sable) au moyen même de deux versets contenant le verbe « croître » : il fait ainsi croître cette graine infusée, d’où la graine infusée dans l’utérus grandit ; — avec deux (versets) relatifs à Soma (il caresse le sable) ; car Soma est souffle : il met ainsi le souffle dans la graine ; d’où la graine infusée devient possédée par le souffle. Mais, en vérité, si elle sortait sans souffle, elle deviendrait putride ; et c’est bien le Sûdadohas [17] dans ce cas ; car Soma est souffle, et le Sûdadohas est souffle.
7:3:1:4646. [Vâg. S. XII, 112, 113; Rik S. I, 91, 16, 18] « Grandis ! Que la puissance virile s’accumule en toi de tous côtés, ô Soma ! » La puissance virile est sans aucun doute une semence : ainsi, « Grandis ! Que la semence s’accumule en toi de tous côtés, ô Soma ! » — « Sois dans le rassemblement de la force ! » Français dans la nourriture est sans doute la force : ainsi, « sois dans la collecte de la nourriture ! » — « Que les boissons, que les forces se rassemblent en toi ! » — boire signifie sans doute la sève vitale, et dans la nourriture sont les forces : ainsi, que la sève vitale, que la nourriture se rassemble en toi ! » — « et les pouvoirs virils en toi, le vainqueur des ennemis » ; c’est-à-dire, « et la semence en toi, le vainqueur du mal » ; — « grandissant, ô Soma, pour l’amour de l’immortalité », il place ainsi l’immortalité dans le pouvoir générateur, d’où le pouvoir générateur est immortel ; — « obtiens la plus haute gloire dans les cieux ! » sa plus haute gloire [ p. 355 ] dans les cieux est sans doute la lune, car c’est elle qui le fait célébrer dans le monde d’en haut [18]. Avec deux (verset) il le fait grandir, un gâyatrî et un trishtubh, - la signification de ceci a été expliquée.
7:3:1:4747. Maintenant donc la correspondance (mystique), — quatre briques de terre qu’il met ; avec un (hymne) de six versets il disperse (le sable) ; avec deux (versets) il fait (la graine) pousser ; cela fait douze, — douze mois sont une année, et l’année est Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, ainsi cela devient grand.
7:3:2
7:3:2:11. Après avoir lissé (le sable) avec les deux versets contenant (le verbe) « pousser », et être retourné (à la salle), il procède à l’offrande des invités. Après avoir effectué l’offrande des invités, il procède au Pravargya et à l’Upasad [19]. Après avoir effectué le Pravargya et l’Upasad, ils apaisent cette (première) couche sur la peau (de bœuf rouge). Et quant à savoir pourquoi sur une peau : pour l’obtention des formes, la peau étant la forme extérieure ; — sur le côté velu : pour l’obtention des formes, les cheveux étant la forme extérieure ; — sur une (peau) rousse : pour l’obtention de toutes les formes, toutes les formes (couleurs étant contenues) dans la rousse ; — sur (la peau) d’un bœuf : pour l’obtention des formes d’Agni, le bœuf étant le même qu’Agni ; — sur (la peau étalée) avec le cou vers l’est, car cela (tend) vers Dieu. [ p. 356 ] 7:3:2:22. Il l’étale devant le Gârhapatya, sur le Vedi, avec le côté velu vers le haut, et le cou vers l’est : là-dessus ils apaisent cette couche. Maintenant il asperge (les briques) ; — quand il asperge, il les rend ainsi pures, sacrificiellement propres ; — avec du beurre clarifié (il asperge), car cela est pur, sacrificiellement propre ; et aussi dans la perspective de son insurpassable [20], car aucune autre nourriture sacrificielle n’est aspergée de ghee ; — silencieusement (il asperge), car ce qui est (fait) silencieusement est indéfini, et l’indéfini est tout : au moyen de tout il le rend ainsi pur, et sacrificiellement propre ; et aussi dans la perspective de son insurpassable, car aucune autre nourriture sacrificielle n’est aspergée silencieusement.
7:3:2:33. Et, de nouveau, pourquoi il asperge, - ceci (la couche de briques) est de la nourriture sacrificielle, et en tant que telle il l’arrose [21]; car toute nourriture sacrificielle qui est beurrée et arrosée est savoureuse et sacrificiellement pure. Avec du ghee (il l’arrose), car la nourriture sacrificielle est arrosée de ghee; silencieusement (il le fait), car silencieusement la nourriture sacrificielle est arrosée; - au moyen de tiges d’herbe Kusa, car elles sont pures et sacrificiellement pures; - au moyen des sommets, car le sommet est sacré pour les dieux.
7:3:2:44. À ce propos, ils disent : « Lorsqu’il n’asperge que la première couche, comment tout son autel du feu est-il aspergé, comment est-il amené en avant sur la peau, et comment est-il amené en avant par le cheval [22] ? » Dans la mesure où dans cette (couche) il (symboliquement) [23] asperge les briques de toutes les couches ; et [ p. 357 ] ainsi en effet tout son autel du feu est aspergé, et amené en avant sur la peau, et amené en avant par le cheval. Ils soulèvent cette (première) couche [24].
7:3:2:55. Il (l’Adhvaryu) dit alors (au Hotri) : « Récite aux feux qui avancent ! » Car à ce moment-là, alors que les dieux se préparaient à étendre le sacrifice, les Rakshas, les démons, cherchèrent à les frapper en disant : « Vous ne sacrifierez pas ! Vous n’étendrez pas le sacrifice !! » Ayant fait de ces feux, de ces briques, des éclairs acérés, ils les lancèrent sur eux et les abattirent ainsi ; et les ayant abaissés, ils étendirent ce sacrifice dans un endroit exempt de danger et de diablerie.
7:3:2:66. Or, ce que les dieux ont fait est fait ici, même maintenant ces Rakshas sont en effet frappés par les dieux eux-mêmes ; et quand il fait néanmoins cela, c’est parce qu’il pense : « Je dois faire ce que les dieux ont fait. » Et ainsi, ayant fait de ces feux, de ces briques, des foudres acérées, il les lance sur n’importe quel Rakshas, quels que soient les malfaiteurs, et les abat ainsi ; et après les avoir abaissés, il étend le sacrifice dans un lieu exempt de danger et de diablerie.
7:3:2:77. Et quant à la raison pour laquelle il récite aux feux, c’est parce qu’il y a ici de nombreux feux, à savoir ces couches ; et quant à (sa récitation) à ceux qui sont conduits en avant (pra-har), c’est parce qu’il les lance (pra-har) en avant (comme des éclairs). [ p. 358 ] 7:3:2:88. Or, certains récitent (Vâg. S. XII, 50), « Les Agnis Purîshyas, avec ceux des ruisseaux », une forme de départ [25]. Qu’il ne le fasse pas ; qu’il récite des versets gâyatrî adressés à Agni et relatifs aux (objets de) désir : (Vâg. S. XII, 115 ; Rik S. VIII, II, 7), ‘Que Vatsa conduise ton esprit jusqu’au plus haut siège, ô Agni, avec le chant désireux de toi !’ — (Vâg. S. XII, 116 ; Rik S. VIII, 43,18), ‘À toi, ô Agni, le meilleur des Aṅgiras, toutes les bonnes demeures se sont consacrées pour (l’obtention de) leur désir.’ — (Vâg. S. XII, 117), ‘Agni, le seul souverain de tous, brille dans les foyers bien-aimés, (l’objet de) désir de tout ce qui est et sera.’
7:3:2:99. Il récite des versets adressés à Agni pour l’obtention des formes d’Agni ; — et ceux qui se rapportent au désir, pour l’obtention de ses désirs ; — Gâyatrî, — Agni est Gâyatra : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant il le déverse ainsi comme semence ; — avec trois (versets), — Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant il le déverse ainsi comme semence. Ces (trois), avec les (premier et dernier versets) récités trois fois, s’élèvent à sept, — de sept couches se compose l’autel du feu [26], sept saisons sont une année, et l’année est Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, ainsi cela devient grand. Il récite à voix basse, car ici, dans le sacrifice, la semence est (jetée), et la semence est jetée silencieusement. Il (le Hotri) marche en récitant derrière (les briques portées par les assistants) ; il marche ainsi, défendant le sacrifice par les mètres par derrière. [ p. 359 ] 7:3:2:1010. Et devant, ils mènent un cheval blanc. Car à ce moment-là, les dieux craignaient que les Rakshas, les démons, ne les frappent ici. Ils virent cet éclair, même le soleil là-bas ; car ce cheval est le soleil là-bas : ayant chassé les Rakshas, les démons, devant, par cet éclair, ils obtinrent le bien-être dans un lieu exempt de danger et de diablerie. Ils arrivèrent à l’autel du feu ; au sud de la queue (de l’autel) ils posent la couche (de briques) ; du nord ils font marcher le cheval (sur l’emplacement de l’autel).
7:3:2:1111. Ils le conduisent vers l’est, sur le côté gauche (nord) de l’autel, à l’intérieur des pierres d’enceinte, ce qui les protège du mal de la région orientale ; puis vers le sud, ce qui les protège du mal du sud ; puis vers l’ouest, ce qui les protège de la région occidentale ; puis vers le nord, ce qui les protège du mal du nord. Ayant ainsi éloigné les Rakshas, les démons, de toutes les régions, il le libère (le cheval) vers le nord-est : la signification de ceci a été expliquée.
7:3:2:1212. Tandis qu’il se dirige vers l’ouest, il le fait sentir (embrasser) cette couche (de briques) ; ce cheval est ce soleil-là, et ces briques sont les mêmes que toutes ces créatures (sur terre) : ainsi, de même qu’il fait sentir (le cheval), ce soleil-là embrasse ces créatures [27]. Et donc, par le pouvoir de Pragâpati, chacun pense maintenant : « Je suis ! » Et quant à la raison pour laquelle il le fait sentir en allant vers l’ouest, c’est parce que, en allant (de l’est) vers l’ouest, ce (soleil) embrasse toutes ces créatures. [ p. 360 ] 7:3:2:1313. Et, encore une fois, pourquoi il le fait sentir ? Ce cheval est ce soleil-là, et ces briques naturellement perforées sont ces mondes ; et de même qu’il le fait sentir, ce soleil-là enfile ces mondes à lui sur un fil [28]. Et quant à ce fil, la signification de celui-ci (sera expliquée) plus loin.
7:3:2:1414. Et, encore une fois, pourquoi il le fait sentir ? Agni s’éloigna des dieux ; il entra dans l’eau. Les dieux dirent à Pragâpati : « Va à sa recherche ; à toi, son propre père, il se révélera. » Il devint un cheval blanc et partit à sa recherche. Il le trouva sur une feuille de lotus, rampant hors de l’eau. Il le regarda, et il (Agni) le brûla : c’est pourquoi le cheval blanc a, pour ainsi dire, la bouche brûlée [29], et est en effet susceptible de devenir faiblement ophtalmique. Il (Agni) pensa l’avoir frappé et blessé, et lui dit : « Je t’accorde une faveur ! »
7:3:2:1515. Il (Pragâpati) dit : « Quiconque te cherche sous cette forme (d’un cheval blanc), te trouvera ! » Et, en conséquence, celui qui le cherche (Agni) sous cette forme, le trouve ; et l’ayant trouvé, il le construit alors.
7:3:2:1616. Ce devrait être un (cheval) blanc, car c’est une forme de celui (le soleil) qui brûle là-bas. S’il ne peut pas en obtenir un blanc, un qui ne soit pas blanc pourrait faire l’affaire ; mais un cheval, ce devrait être. S’il ne peut pas en obtenir un, même un bœuf pourrait faire l’affaire, car le bœuf est de la nature d’Agni, et Agni est le répulsif de tous les maux. [ p. 361 ] 7:3:2:1717. Maintenant, quant à la monture [30] (de l’autel). Maintenant, certains le montent de l’avant (est) vers l’arrière, ou de l’arrière vers l’avant : qu’ils ne le fassent pas ; car cet Agni (l’autel du feu) est un animal ; et si quelqu’un monte un animal (bœuf) de l’avant vers l’arrière, il le frappe avec ses cornes ; et s’il le monte de l’arrière vers l’avant, il le fait avec ses pieds. Qu’il le monte seulement par le corps du milieu [31] ; car l’animal que les gens montent par le corps (du milieu) les porte en avant et ne les blesse pas. Du côté gauche (nord) (il doit le monter), car tout animal que les gens montent, ils le montent du côté gauche. En montant sur (le corps de) l’autel du côté gauche, et en accomplissant l’œuvre liée à l’Uttara-vedi, il saisit Agni dans le corps (du milieu) (ou, en lui-même) ; et ayant pris Agni en lui-même, il chante le « véritable hymne ». Il place une feuille de lotus sur (l’autel) : plus loin.
7:3:2:1818. Or, ce cheval, ils le mènent à la tombée de la nuit ; car à ce moment-là, les dieux craignaient que les Rakshas, les démons, ne frappent leur (Agni, ou autel). Ils firent de cet éclair, à savoir, ce soleil-là, son protecteur, car ce cheval est ce soleil-là ; et de la même manière, celui-ci fait maintenant de cet éclair son protecteur (d’Agni).
7:3:2:1919. Il le mène vers le coucher du soleil ; car il (le soleil) est manifestement son protecteur pendant le jour ; et les Rakshas sont les associés de la [ p. 362 ] nuit : pour la nuit, il fait ainsi de cet éclair son protecteur. Il le mène de tous côtés : de tous côtés, il fait ainsi de cet éclair son protecteur. Trois fois, il le mène : il fait ainsi de cet éclair son triple protecteur (d’Agni). Il le lâche ensuite vers le nord-ouest : le sens de ceci a été expliqué. Il retourne ensuite (au terrain sacrificiel) : le sens de ceci (sera expliqué) plus loin.
342:1 C’est-à-dire, en accomplissant les divers rites du sacrifice du Soma, p. 343 et en faisant en même temps tout ce qui est nécessaire pour la construction de l’autel du feu, sur lequel l’offrande du Soma elle-même doit finalement être exécutée. ↩︎
343:1 À savoir, en consacrant le site de l’Âhavanîya, ainsi que celui de l’autel de Gârhapatya (voir VII, 1, 1, 1). ↩︎
344:1 VII, 1, 1, 14. ↩︎
345:1 Il place une motte de terre à chaque extrémité des deux « épines », c’est-à-dire au milieu de chacun des quatre côtés du carré constituant le « corps » de l’emplacement de l’autel. ↩︎
345:2 Ou, lorsqu’ils l’assemblèrent (en construisant l’autel du feu). ↩︎
346:1 À savoir, lorsque ces mondes furent plongés dans l’eau, voir VI, 1, 1, 12. ↩︎
347:1 C’est-à-dire depuis un endroit vers le nord-ouest à partir du milieu du côté ouest du corps de l’autel. ↩︎
347:2 Mahîdhara prend ici « âdam » comme l’imparfait régulier de « ad », j’ai mangé. ↩︎
349:2 C’est-à-dire qu’il jette d’abord du sable sur l’Uttara-vedi, puis en recouvre tout le corps de l’autel, de manière à le mettre au même niveau que l’Uttara-vedi. ↩︎
351:1 L’auteur relie « sânasi » à « sanâtana » (ancien, perpétuel). ↩︎
352:1 La signification exacte de ce terme n’est pas claire. ↩︎
352:2 Sikatâh, sable, est pluriel, car il est constitué d’une multiplicité de grains de sable. ↩︎
353:1 Il s’agit d’un calcul quelque peu approximatif. En fait, les sept mètres principaux, à savoir Gâyatrî (24), Ushnih (28), Anushtubh (32), Brihatî (36), Paṅkti (40), Trishtubh (44), Gagatî (48), contiennent ensemble 252 syllabes. L’hymne récité en dispersant le sable, en revanche, se compose d’un Vishtârapaṅkti (40), de trois Satobrihatîs (3 × 40), des Uparishtâggyotis (? 40) et d’un Trishtubh (44), soit un total de 244 syllabes. Sur des cas similaires de manque de précision dans le calcul des syllabes des mètres, voir p. 318, note 1. ↩︎
353:2 C’est-à-dire qu’il émane du corps (paragraphe 28), et le corps est constitué de vingt-cinq parties : le tronc, les quatre membres et vingt doigts et orteils. Cf. VI, 2, 1, 23, où, cependant, le tronc n’est pas pris en compte. ↩︎
355:1 Sâyana remarque : — La haute gloire, dans le ciel, de Soma poussant sous la forme d’une plante grimpante est dite être la lune : dans ce monde céleste, cette lune en effet, lorsqu’elle est ivre (par les dieux) sous la forme (?) d’ambroisie, fait que Soma soit célébré. ↩︎
355:2 Voir partie ii, p. 104. ↩︎
356:1 Littéralement, pour ne pas surmonter. ↩︎
356:2 Voir partie i, p. 192, note 1. ↩︎
356:3 Sur la façon de faire avancer le feu et de le déposer sur l’empreinte d’un cheval, voir II, 1, 4, 23 seq. ↩︎
356:4 D’après Kâty. XVII, 3, 18-19 certains ritualistes sembleraient mettre les briques (yagushmatî) de toutes les couches sur la peau. . Mais p. 357 peut-être s’agit-il simplement d’une interprétation erronée de ce passage du Brâhmana ; bien que les trois briques « naturellement perforées » soient probablement placées ensemble. ↩︎
357:1 Les serviteurs de l’Adhvaryu prennent la peau de bœuf avec les briques posées dessus pour la première couche. ↩︎
358:1 Voir VII, 1, 1, 25. ↩︎
359:1 Selon Sâyana, c’est par ses rayons (identifiés aux airs vitaux des êtres vivants) que le soleil embrasse (ou se met en contact avec) les créatures (et les anime) ; de sorte que chacun sent qu’il est ‘labdhâtmaka’, ou qu’il a obtenu ‘un soi’, ou la vie et l’être. ↩︎
360:1 C’est-à-dire qu’il passe un fil à travers eux (comme à travers des perles), attaché à lui-même. Concernant ce fil, ou lien spirituel, reliant toutes les existences sensibles de l’univers, voir XIV, 6, 7, 2 ss. ↩︎
360:2 C’est, selon Sâyana, une bouche rougeâtre. ↩︎