7:5:1
7:5:1:11. Il dépose ensuite une tortue (vivante) ; la tortue signifie sève de vie : c’est la sève de vie (le sang) qu’il confère ainsi à (Agni). Cette tortue est cette sève de vie de ces mondes qui s’est écoulée d’eux lorsqu’ils ont été plongés dans les eaux [^720] : cette (sève de vie) il la confère maintenant à (Agni). Autant s’étend la sève de vie, autant s’étend le corps : telle (tortue) est ces mondes.
7:5:1:22. Cette coquille inférieure est ce monde (terrestre) ; il est, pour ainsi dire, fixe ; car fixe, pour ainsi dire, est ce monde (terrestre). Et cette coquille supérieure est ce ciel là-bas ; ses extrémités sont, pour ainsi dire, courbées ; car ce ciel là-bas a ses extrémités, pour ainsi dire, courbées. Et ce qui est entre (les coquilles) est l’air ; — c’est ainsi que (la tortue) est ces mondes : ce sont ces mondes qu’il dépose ainsi (pour former une partie de l’autel).
7:5:1:33. Il l’oint de lait caillé, de miel et de ghee, — le lait caillé est sans aucun doute une forme de ce monde (terrestre), [ p. 390 ] le ghee de l’air et le miel du ciel là-haut : il lui fournit ainsi (à la tortue) sa propre forme. Ou bien, le lait caillé est la sève vitale de ce monde (terrestre), le ghee celle de l’air et le miel celle du ciel là-haut : il lui fournit ainsi sa propre sève vitale.
7:5:1:44. [Il l’oint, avec Vâg. S. XIII, 27-29 ; Rik S. I, 90, 6-8] ‘Le miel que les vents déversent pour les justes, le miel que les rivières ; que les plantes soient pleines de miel pour nous ! — Miel nuit et matin, riche en miel que la région de la terre soit pour nous, miel le père Ciel ! — riche en miel que l’arbre soit pour nous, riche en miel le soleil, plein de miel les vaches !’ À quelle divinité s’applique un verset Rik, et à quelle (divinité) une formule Yagus s’applique, cette divinité même est le verset, et cette divinité même est la formule sacrificielle [^721]. Ce triplet est donc le miel (madhu) ; et le miel étant la sève de vie, c’est la sève de vie qu’il met ainsi en lui (Agni). Avec trois versets Gâyatrî (il interprète) : la signification de ceci a été expliquée.
7:5:1:55. Et quant à son nom de tortue (kûrma), Pragâpati, ayant pris cette forme, créa les êtres vivants. Or, ce qu’il a créé, il l’a fait ; et dans la mesure où il a fait (kar), il est appelé kûrma ; et kûrma étant identique à kasyapa (une tortue), on dit donc que toutes les créatures descendent de Kasyapa.
7:5:1:66. Or cette tortue est la même que le soleil là-bas : c’est le soleil là-bas qu’il dépose ainsi (sur l’autel). Il le dépose devant, la tête vers l’arrière (l’ouest) : il place ainsi le soleil là-bas à l’est [ p. 391 ] regardant vers là-bas (ou se déplaçant vers l’ouest) ; et donc le soleil là-bas est placé à l’est regardant vers là-bas. À droite (au sud) de l’Ashâdhâ (il la place), car la tortue (kûrma, masc.) est un mâle, et l’Ashâdhâ une femelle, et le mâle se couche à droite de la femelle ; à une coudée de distance [^722], car à une coudée de distance le mâle se couche à côté de la femelle. Cette Ashâdhâ est la reine consacrée (mahishî) de toutes les briques, étant donc à sa droite (au sud), elle (la tortue) est à droite de toutes les briques.
7:5:1:77. Et, encore, pourquoi il pose une tortue ? — la tortue (kûrma) est le souffle, car le souffle fait (kar) toutes ces créatures : c’est le souffle qu’il met ainsi en lui (Agni). Il la pose devant en regardant vers l’arrière : il met ainsi le souffle devant en tendant vers l’arrière ; d’où le souffle est pris de devant en arrière. [Il la pose de manière à être] tournée vers l’homme (d’or) : il met ainsi le souffle dans le Sacrificateur. Au sud de l’Ashâdhâ (il le pose), car la tortue est le souffle, et l’Ashâdhâ la parole ; et le souffle (prâna, masc.) est le mâle, le partenaire de la parole (vâk, fém.).
7:5:1:88. [Il le pose, avec Vâg. S. XIII, 30-32] Assieds-toi dans la profondeur des eaux car c’est en effet le plus profond (endroit) des eaux (célestes) où là-bas (le soleil) brûle ; — ‘de peur que le soleil, de peur qu’Agni Vaisvânara ne te brûle !’ c’est-à-dire, de peur que le Soleil, de peur qu’Agni Vaisvânara ne te blesse ; — ‘Oublie les créatures aux ailes intactes’, c’est-à-dire, ignore toutes ces créatures indemnes, indemnes, c’est-à-dire ces briques ; — ‘peuvent [ p. 392 ]que la pluie du ciel te soit favorable !’ Il dit cela afin que la pluie du ciel le favorise.
7:5:1:99. Il le fait alors bouger [1], avec, ‘Au-dessus des trois océans atteignant le ciel, il rampa’, les trois océans atteignant le ciel sont sans aucun doute ces mondes, et au-dessus d’eux il rampa sous la forme d’une tortue ; - ‘le seigneur des eaux, le taureau des briques’, car il (la tortue) est en effet le seigneur des eaux, et le taureau des briques ; - ‘induisant la couverture de lui, le bien fait, dans le monde’, la couverture (purîsha) signifie le bétail : ainsi, entrant dans la (forme du) bétail du bien fait (Agni) dans le monde ; - ‘va là où les premiers sont passés !’ c’est-à-dire, va là où par cette performance les premiers (les tortues) sont allés.
7:5:1:1010. « Le puissant ciel et la terre », c’est-à-dire le grand ciel et la terre ; — « prépareront notre sacrifice ! » c’est-à-dire favoriseront ce sacrifice ; — « ils nous combleront de nourriture ! » c’est-à-dire, ils nous nourriront de nourriture ! Avec le dernier (verset) relatif au ciel et à la terre, il le pose, car la tortue représente le ciel et la terre.
7:5:1:1111. Avec trois (formules) il le place sur (l’autel) ; — trois sont ces mondes, et triple est Agni : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, d’autant il le place ainsi. Avec trois (formules) il l’oint ; cela fait six : la signification de ce (nombre) a été expliquée. Il y a des plantes-avakâ [2] en bas et des plantes-avakâ au-dessus (la [ p. 393 ] tortue), — la plante-avakâ signifie l’eau : il la place ainsi au milieu de l’eau. Après l’avoir « réglé », il prononce sur lui le Sûdadohas : la signification de ceci a été expliquée.
7:5:1:1212. Il pose ensuite un mortier et un pilon. Vishnu désira : « Puis-je être un mangeur de nourriture ! » Il vit ces deux briques, le mortier et le pilon. Il les plaça sur (l’autel) ; et en les y plaçant, il devint un mangeur de nourriture. De même, lorsque le Sacrificateur place maintenant un mortier et un pilon dessus, il pense : « Je veux être un mangeur de nourriture par le même moyen (rûpa), en accomplissant le même rite par lequel Vishnu devint un mangeur de nourriture. » Or, le mortier et le pilon désignent toutes (sortes) de nourriture ; car c’est par le mortier et le pilon que la nourriture est préparée, et c’est par leur moyen qu’elle est mangée.
7:5:1:1313. Il les pose à la distance des deux retahsik [3], — les retahsik étant les côtes, et les côtes étant le milieu : il met ainsi la nourriture au milieu de lui (Agni) ; — sur le côté nord (supérieur) (de la brique centrale) : il met ainsi la nourriture sur lui ; — à la distance d’une coudée, car à une distance d’une coudée la nourriture est (prise par la main et) mangée.
7:5:1:1414. Ils mesurent un empan, car Vishnu, lorsqu’il était embryon, mesurait un empan ; et ces aliments (le mortier et le pilon) étant de la nourriture, il met ainsi en lui (Agni-Vishnu) de la nourriture proportionnée à son corps. Et en effet, la nourriture qui est proportionnée au corps satisfait, [ p. 394 ] et ne fait pas de mal ; mais l’excès fait du mal ; et ce qui est trop peu ne satisfait pas.
7:5:1:1515. Ils sont faits de bois d’Udumbara ; l’Udumbara (ficus glomerata) étant la force, la sève de vie, il met ainsi la force, la sève de vie en lui. Et, de plus, l’Udumbara étant tous les arbres, en mettant ces deux-là, il met tous les arbres sur (l’autel). À la distance des deux retahsik (briques, il place le mortier et le pilon), — les « semeurs » étant ces deux (mondes [4]), il met ainsi les arbres dans ces deux (mondes), et donc il y a des arbres dans ces deux (mondes). Il (le mortier) est à quatre coins, — il y a quatre quartiers, il place ainsi des arbres dans tous les quartiers ; d’où il y a des arbres dans tous les quartiers. Il est rétréci au milieu, pour lui donner la forme d’un (vrai) mortier.
7:5:1:1616. Et, encore une fois, pourquoi il place un mortier et un pilon dessus. De Pragâpati, une fois détendu, le souffle voulait sortir de l’intérieur. Il le retenait au moyen de la nourriture : c’est pourquoi le souffle est retenu par la nourriture, car celui qui mange de la nourriture respire.
7:5:1:1717. Le souffle étant retenu, la nourriture voulait sortir de lui. Il la retenait au moyen du souffle : c’est pourquoi la nourriture est retenue par le souffle, car celui qui respire, mange de la nourriture.
7:5:1:1818. Ces deux-là étant retenus, la force voulut sortir de lui. Il la retint par ces deux-là : c’est pourquoi la force est retenue par ces deux-là ; car celui qui mange de la nourriture respire, et elle lui donne de la force.
7:5:1:1919. La force étant retenue, ces deux-là voulurent [ p. 395 ] sortir de lui. Il les retint par la force : c’est pourquoi ces deux-là sont retenus par la force ; car celui à qui l’on donne de la force respire et mange.
7:5:1:2020. Ces énergies furent ainsi retenues les unes par les autres. Les ayant retenues les unes par les autres, il (Pragâpati) les fit entrer en lui-même ; et cette nourriture étant entrée, tous les dieux entrèrent avec elle ; car tout ici-bas vit de nourriture.
7:5:1:2121. C’est à cela que s’applique ce verset : « Alors, en effet, il devint ce souffle », car ce souffle il devint alors en effet ; « étant devenu le grand Pragâpati », car grand il devint alors en effet, lorsque ces dieux entrèrent en lui ; « ayant obtenu les bienfaits, les bénéfiques », les bienfaits sont sans doute les airs vitaux (souffles), et les bénéfiques sont la nourriture : ainsi, ayant obtenu tout cela ; « lorsqu’il respira les souffles dans la forteresse » ; la forteresse est sans doute le soi (corps), et dans la mesure où il respira les souffles, les dieux sont les souffles ; et dans la mesure où Pragâpati respira, le souffle est aussi Pragâpati ; et en vérité celui qui est ce souffle, c’est ce Gâyatrî ; — et quant à cette nourriture, c’est Vishnu, la divinité ; et quant à cette force, c’est l’Udumbara (arbre).
7:5:1:2222. Il dit : « En vérité, celui-ci m’a délivré de tout mal » ; et parce qu’il a dit qu’il m’a délivré (udabhârshît), d’où le nom « udumbhara » ; « udumbhara » étant sans doute ce qu’on appelle mystiquement Udumbara, car les dieux aiment le mystique. « Il me fera un vaste espace (uru) (karat) ! » dit-il, d’où le nom « urukara » ; « urukara » étant sans doute ce qu’on appelle mystiquement « ulûkhala » (le mortier) ; car les dieux aiment le mystique. Or, ce mortier est [ p. 396 ] le lieu de naissance de tous les souffles ; et le lieu de naissance des souffles étant la tête-
7:5:1:2323. Il (le mortier) a la mesure d’un empan, car la tête est, pour ainsi dire, de la mesure d’un empan ; — à quatre coins, car la tête est, pour ainsi dire, à quatre coins ; — contractée au milieu, car la tête est, pour ainsi dire, contractée au milieu.
7:5:1:2424. Or, lorsque les dieux le restaurèrent (Pragâpati-Agni), ils mirent tout cela en lui : souffle, nourriture, force ; et de la même manière, celui-ci (le Sacrificateur) mit maintenant tout cela en lui. À la distance des deux retahsik (il le place), les retahsik étant les côtes, et les côtes le milieu, c’est donc au milieu de (ou, à l’intérieur de) lui qu’il mit tout cela.
7:5:1:2525. [^727], avec Vâg. S. XIII, 33 ; Rik S. I, 22, 191 ‘Voyez les actes de Vishnu’ — acte signifie sans doute pouvoir : ainsi, voyez les pouvoirs de Vishnu ; — ‘par lesquels il a vu les ordonnances sacrées’ — ordonnance signifie nourriture : ainsi, par lesquels il a vu la nourriture ; — ‘l’ami allié d’Indra’, car il est en effet l’ami allié d’Indra. Avec un (verset) relatif à deux divinités, il les pose, car le mortier et le pilon sont deux. Une fois qu’il les a « fixés », il les rend ainsi un et le même ; car cet aliment est un et le même. Après l’avoir « installé », il prononce le Sûdadohas sur lui : la signification de ceci a été expliquée.
7:5:1:2626. Il place ensuite le brasier dessus, le brasier est un utérus : un utérus (lieu de naissance) il lui donne ainsi (à Agni). Il le place sur le mortier, le mortier est l’air, et tout ce qui est au-dessus de cette [ p. 397 ] terre est l’air ; et l’air est le milieu : il place ainsi l’utérus au milieu ; d’où l’utérus de tous les êtres, même des arbres [5], est au milieu.
7:5:1:2727. Et, de nouveau, pourquoi il place le bac à feu dessus ? — ce même Pragâpati qui s’est désarticulé est sans aucun doute ce même bac à feu, car le bac à feu est ces mondes, et Pragâpati est ces mondes. Il le place sur le mortier : il l’établit ainsi (Pragâpati) dans tout cela : souffle, nourriture, force ; et ainsi il le place de manière à ne pas être séparé de tout cela.
7:5:1:2828. Là-dessus, après avoir pilé le reste (de l’argile) et avoir mis le brasier à sa place, il jette (l’argile pilée) devant le brasier ; car c’est là la place de ce (reste [6]), et ainsi ce (reste) n’en est pas séparé [7]. [ p. 398 ] 7:5:1:2929. Ici maintenant ils disent : « Comment ce (reste) de lui-même peut-il être présenté comme cuit, comme cuit au four ? » — En ce qu’il est préparé avec une formule sacrificielle ; et, de plus, tout ce qui entre en contact avec Agni Vaisvânara est par là même mis sur lui comme quelque chose de cuit, comme cuit au four.
7:5:1:3030. [Il pose le brasier, avec Vâg. S. XIII, 34-35] ‘Tu es stable, tu soutiens’, le sens de ceci a été expliqué [8]; - ‘d’ici il est né en premier, de ces entrailles, le connaisseur des êtres;’ car de ces entrailles le connaisseur des êtres (Agni) est en effet né en premier; - ‘par le Gâyatrî, le Trishtubh et l’Anushtubh, puisse-t-il, le connaissant, porter l’offrande aux dieux!’ - au moyen de ces mètres, lui, le connaissant, porte en effet l’offrande aux dieux.
7:5:1:3131. ‘Pour la sève, pour la richesse, repose-toi, pour la puissance dans la gloire, pour la force, pour la descendance !’ c’est-à-dire, pour tout cela repose-toi ! — ‘tu es omnipotent, tu es autonome !’ car à la fois omnipotent et autonome il (Agni) est en effet ; — ‘puissent les deux sources de Sârasvata te réjouir !’ Sarasvat (m.) est le Mental, et Sarasvatî (f.) la Parole, — ces deux sont les sources de Sârasvata : ainsi, puissent ces deux-là te réjouir ! Avec deux (formules) il l’énonce : la signification de cela a été expliquée ; et, de plus, double est cette forme, (constituée comme elle le fait) d’argile et d’eau. Après l’avoir « réglé », il prononce le Sûdadohas à son sujet : la signification de ceci a été expliquée.
7:5:1:3232. Il offre ensuite dessus ; or la semence y était auparavant versée, (sous la forme de) sable [9] ; qu’il façonne maintenant [10], d’où la semence injectée dans l’utérus est façonnée. Il offre avec la cuillère à tremper, avec « Salut ! » avec deux versets Gâyatrî relatifs à Agni : la signification de ceci a été expliquée.
7:5:1:3333. [Vâg. S. XIII, 36-37; Rik S. VI, 16, 43 VIII, 75,1] ‘Ô Agni, attelle tes bons coursiers : ils tirent à la hauteur de ton courage ! — Comme un char de combat, attelle les coursiers, les meilleurs invocateurs des dieux, ô Agni ! Prends place comme le vieux Hotri !’ avec deux (verset) contenant le (verbe) ‘yug’ (harnacher, attacher), — il installe ainsi cette semence injectée dans l’utérus, d’où la semence installée dans l’utérus ne s’échappe pas.
7:5:1:3434. Si (le feu dans la poêle) a été porté pendant un an [11], dans ce cas, il doit maintenant offrir ; car (le feu) qui a été porté pendant un an est tout, et ce sur quoi il offre est aussi tout. Mais s’il n’a pas été porté pendant un an, qu’il se tienne seulement à côté (et l’adore) ; car (le feu) qui n’a pas été porté pendant un an n’est pas tout ; et ce sur quoi il se tient (et l’adore) n’est pas tout. Qu’il offre néanmoins dessus.
7:5:1:3535. Maintenant qu’Agni est un animal, et même maintenant il est (en train d’être) constitué entier et complet : la (brique) naturellement perforée est son air vital inférieur, le [ p. 400 ] dviyagus la hanche, les deux retahsik les côtes, le visvagyotis le sternum, les deux saisonniers le dos, l’ashâdhâ le cou, la tortue la tête, et les airs vitaux dans la tortue sont ces airs vitaux dans la tête.
7:5:1:3636. Or (Agni) il construit vers le haut à partir d’ici (comme volant) vers l’est, et comme Agni est ce soleil-là, il place ainsi ce soleil-là vers le haut à partir d’ici à l’est ; d’où ce soleil-là est placé vers le haut à partir d’ici à l’est.
7:5:1:3737. Il le tourne alors vers la droite [12], — il tourne ainsi ce soleil-là vers la droite, d’où ce soleil-là se déplace autour de ces mondes (de gauche) vers la droite.
7:5:1:3838. Le brasier est le ventre, le mortier l’utérus ; le brasier est en haut et le mortier en bas ; car le ventre est en haut et l’utérus en bas. Le pilon est le sisna ; il est rond, car le sisna est rond. Il le place à droite (au sud du mortier), car le mâle est couché à droite de la femelle. Et la nourriture qu’il y a pour l’animal consacré, c’est la brique dûrvâ. Le côté gauche (nord) de cet (Agni ou autel) est plus élevé, car Agni est un animal, et donc le côté gauche du ventre d’une bête bien repue est plus élevé (que le côté droit).
7:5:2
7:5:2:11. Il met les têtes des victimes dans (le brasier), — les têtes des victimes étant des animaux (ou du bétail), ce sont des animaux qu’il y met ainsi. Il les met dans le brasier ; — le brasier étant ces mondes, et les têtes des victimes étant des bêtes, il met ainsi [ p. 401 ] des animaux dans ces mondes ; d’où il y a des animaux dans ces mondes.
7:5:2:22. Et quant à la raison pour laquelle il met les têtes dans le brasier, le brasier étant un utérus et les têtes des victimes étant des animaux, il établit ainsi les animaux dans l’utérus : par conséquent, les animaux, bien qu’étant mangés et cuits, ne diminuent pas, car il les établit dans l’utérus.
7:5:2:33. Et, de nouveau, pourquoi il y met les têtes des victimes ? — quelles perfections (animales) (srî) [13] il y avait, ce sont ces têtes de victimes ; et quelles croupes il y avait, ce sont ces cinq couches (de l’autel). Or, ces cinq couches sont ces mondes, et ces mondes sont ce même brasier : ainsi, lorsqu’il met les têtes des victimes dans le brasier, il unit par là ces croupes à ces têtes.
7:5:2:44. Il les place à l’avant, de manière à ce qu’ils regardent vers l’arrière (ouest). Car lorsque, à cette occasion (précédente), Pragâpati voulut abattre ces animaux, ceux-ci, sur le point d’être abattus, voulurent s’enfuir. Il les saisit par (les organes des) airs vitaux [14] ; et les ayant saisis par les airs vitaux, il les prit en lui de l’avant (bouche) vers l’arrière (intérieur).
7:5:2:55. Or, la même chose que les dieux ont fait se fait ici. Les animaux ne veulent certes pas s’enfuir de lui ; mais lorsqu’il le fait, c’est parce qu’il veut faire ce que les dieux ont fait : les ayant ainsi saisis par (les sorties de) l’air vital, il les prend en lui de l’avant vers l’arrière. [ p. 402 ] 7:5:2:66. Et, encore une fois, pourquoi il y place les têtes des victimes. Pragâpati seul était ici au début [15]. Il désirait : « Puissé-je créer de la nourriture, puissé-je être reproduit ! » Il a façonné les animaux de ses airs vitaux, un homme de son âme (esprit), un cheval de son œil, une vache de son souffle, un mouton de son oreille et une chèvre de sa voix ; et puisqu’il les a créés à partir des airs vitaux, les gens disent : « Les animaux sont des airs vitaux. » L’âme est le premier des airs vitaux ; et puisqu’il a façonné l’homme à partir de son âme, ils disent : « L’homme est le premier et le plus fort des animaux. » L’âme est tous les airs vitaux, car dans l’âme tous les airs vitaux sont établis. Et puisqu’il a façonné l’homme à partir de son âme, ils disent : « L’homme est tous les animaux », car ils appartiennent tous à l’homme.
7:5:2:77. Ayant créé cette nourriture, il l’a prise en lui-même de l’avant vers l’arrière ; et donc quiconque prépare pour lui-même de la nourriture, la prend en lui-même de l’avant vers l’arrière (à l’intérieur). Cela (la nourriture animale étant mise) dans le brasier, et le brasier étant le ventre, il met ainsi la nourriture dans le ventre.
7:5:2:88. Il enfonce maintenant (en premier lieu [16]) des jetons d’or dans chacun d’eux, — l’or est l’air vital, et l’air vital sort de ces animaux lorsqu’ils sont abattus : ainsi, lorsqu’il enfonce des jetons d’or dans chacun d’eux, il y met l’air vital.
7:5:2:99. Il enfonce sept (jetons) dans chacune des victimes, sept airs vitaux qu’il y a dans la tête : il les y introduit ainsi. Et s’il y a cinq victimes, qu’il enfonce cinq fois sept (jetons) ; pour ces cinq victimes, il place (le brasier), et il y a sept [ p. 403 ] airs vitaux dans chaque victime : il introduit ainsi les airs vitaux dans toutes.
7:5:2:1010. Or, même s’il n’y a qu’une seule victime [17], certains en enfoncent cinq fois sept (dans cette tête), pensant : « Ces cinq victimes, il les pose (symboliquement), et il y a sept airs vitaux dans chaque victime : ainsi nous mettons les airs vitaux dans toutes. » Qu’il ne le fasse pas, car dans cet animal est contenue la forme de tous les animaux [18] ; et quand il enfonce (sept jetons) dans celui-ci, il met ainsi les airs vitaux dans toutes.
7:5:2:1111. Le premier (chip) il l’enfonce dans la bouche, avec (Vâg. S. XIII, 38; Rik S. IV, 58, 6, 5), ‘Les gorgées de lait coulent à flots comme des rivières’ — les gorgées de lait sont de la nourriture, et cela coule en effet à flots dans cette bouche ; — ‘purifié à l’intérieur par le cœur, par l’esprit’ — car la nourriture est en effet purifiée par le cœur et l’esprit en celui qui est juste ; — ‘les ruisseaux de ghee que je contemple’, il veut dire par là les libations qu’il est sur le point d’offrir sur ce feu ; — ‘le roseau d’or (est) au milieu d’Agni’, il veut dire par là cet homme d’or.
7:5:2:1212. Avec (Vâg. S. XIII, 39), ‘Pour ta louange !’ (il en enfonce un) ici (dans la narine droite) ; louange (ou splendeur) signifie souffle, car avec le souffle on loue ; — avec, ‘Pour ton éclat !’ ici (dans la narine gauche) ; éclat signifie souffle, car par le souffle on brille ; et aussi parce que tout ici brille pour le souffle ; — avec, ‘Pour ta splendeur !’ ici (dans l’œil droit) ; — avec, ‘Pour ton éclat !’ ici [ p. 404 ] (dans l’œil gauche), car ces deux yeux sont en effet brillants et lustrés ; — avec : « Ceci est devenu l’esprit ardent de tout le monde et d’Agni Vaisvânara », ici (dans l’oreille droite) ; — avec (Vâg. S. XIII, 40), « Agni, brillant de brillance, le disque d’or, lustré de lustre », ici (dans l’oreille gauche), — ainsi avec deux (formules) contenant « tout [19] » ; car l’oreille est tout.
7:5:2:1313. Il élève alors la tête humaine – il l’exalte ainsi – en disant : « Tu es le donateur de mille : pour mille tu es ! » mille signifie tout : ainsi, « le donateur de tout, pour tout (je te donne) ! »
7:5:2:1414. Il les met ensuite (les têtes) dans (le brasier), d’abord (celle de) l’homme - ayant pris possession de l’homme par la force, il le dresse ; - l’homme au milieu ; de chaque côté les autres victimes : il place ainsi l’homme, comme le mangeur, au milieu du bétail ; d’où l’homme est le mangeur au milieu du bétail.
7:5:2:1515. Le cheval et le bélier du côté gauche (nord) : il place ainsi ces deux (types de) bétail dans cette région ; d’où ces deux (types de) bétail sont les plus abondants dans cette région.
7:5:2:1616. Le taureau et le bouc du côté droit (sud) : il place ainsi ces deux (espèces de) bétail dans cette région ; d’où ces deux (espèces de) bétail sont les plus abondants dans cette région.
7:5:2:1717. Il place la (tête de) l’homme sur le lait [20], — le lait signifie bétail : il établit ainsi le Sacrificateur parmi le bétail, — avec (Vâg. S. XIII, 41), ‘Avec [ p. 405 ] du lait, oins Âditya, l’enfant à naître !’ cet enfant à naître, l’homme, est en effet le soleil : ainsi, oins-Le de lait ! — ‘le créateur de mille formes’, le créateur [21] de mille est l’homme ; car à lui appartiennent mille ; — ‘épargne-le de ta chaleur, ne nourris pas de mauvaises pensées contre lui !’ c’est-à-dire, épargne-le avec ton feu, ne lui fais pas de mal ! — « fais-le vivre cent ans, pendant que tu es construit ! » il fait ainsi de l’homme celui parmi les animaux (capable de) vivre cent ans ; d’où l’homme, parmi les animaux, vit jusqu’à cent ans.
7:5:2:1818. Puis sur le côté gauche (il met la tête du) cheval, avec (Vâg. S. XIII, 42), ‘La vitesse du vent’, celui-ci, le cheval, est en effet la vitesse du vent ; - ‘le nombril de Varuna’ - car le cheval est Varuna ; - ‘le cheval, né au milieu du déluge ;’ le déluge est l’eau, et le cheval est en effet celui qui est né de l’eau ; - ‘l’enfant fauve, fondé sur le roc, des rivières ;’ le roc signifie la montagne, et les eaux sont en effet fondées sur les montagnes ; - ‘ne lui fais pas de mal, Agni, dans la région la plus élevée !’ la région la plus élevée signifie ces mondes : ainsi, ne lui fais pas de mal dans ces mondes !
7:5:2:1919. Puis sur le côté droit (la tête du) taureau, avec (Vâg. S. XIII, 43), ‘La goutte rouge impérissable’, la goutte est sans aucun doute Soma ; et ce taureau est le même que l’impérissable Soma ; — ‘l’ardent (bhuranyu),’ c’est-à-dire le porteur (bhartri) ; — ‘Agni, celui qui s’efforce d’avancer, je le glorifie par mes hommages’ ; car [ p. 406 ] le taureau est sacré pour Agni ; et « l’effort en avant », dit-il, parce qu’en avant (vers l’est) ils soutiennent Agni [22], et vers l’avant [23] ils le soignent ; — « en t’adaptant dûment par les membres », quand il est construit, alors il s’adapte effectivement dûment membre par membre ; — « ne fais pas de mal à la vache inépuisable et au large pouvoir [24] », la vache est en effet au large pouvoir (virâg), et le large pouvoir est nourriture, et par conséquent la vache est nourriture.
7:5:2:2020. Puis sur le côté gauche (il met la tête du) bélier, avec (Vâg. S. XIII, 44), ‘Le défenseur de Tvashtri, le nombril de Varuna’, car la brebis est sacrée à la fois pour Varuna et pour Tvashtri ; - ‘la brebis née de la plus haute sphère’ ; la sphère la plus élevée est sans doute l’oreille, et l’oreille sont les régions, — (ainsi [25]) la sphère la plus élevée sont les régions ; — « le puissant et mille fois artifice de l’Âsura », c’est-à-dire le grand et mille fois artifice de l’Âsura [26] ; — « Ô Agni, ne lui fais pas de mal dans la plus haute [ p. 407 ] région ! » la plus haute région sont ces mondes : ainsi, ne lui fais pas de mal (au bélier) dans ces mondes !
7:5:2:2121. Puis sur le côté droit (il met la tête du) bouc, avec (Vâg. S. XII I, 45), ‘L’Agni qui est né d’Agni’, car cet Agni est en effet né d’Agni [27] ; — ‘de la douleur de la terre ou aussi du ciel’ ; car ce qui est né de la douleur (ou de la chaleur) de Pragâpati, ce qui est né de la douleur du ciel et de la terre ; — « par lequel Visvakarman a engendré des êtres vivants », — le bouc (ou celui qui n’est pas encore né) est Vâk (la Parole) [28], et de Vâk Visvakarman [29] a engendré des êtres vivants ; — « lui, ô Agni, puisse ta colère l’épargner ! » tel est le texte, tel est le sens.
7:5:2:2222. Ce sont les victimes ; séparément il les pose, séparément il les « installe », et séparément il prononce sur elles les Sûdadohas ; car ces animaux sont séparés les uns des autres.
7:5:2:2323. Il offre ensuite sur la tête humaine, — le sacrifice est une offrande : il fait ainsi de l’homme celui des animaux apte au sacrifice ; c’est pourquoi l’homme seul parmi les animaux accomplit le sacrifice.
7:5:2:2424. Et, encore une fois, pourquoi il offre là-dessus : il donne ainsi de la vigueur à la tête. Il offre avec du ghee, le ghee est un coup de foudre, et le coup de foudre signifie vigueur : il lui donne ainsi de la vigueur. Avec « Salut » (il offre), le « Salut » (svâhâkâra, m.) est un mâle, et le mâle signifie vigueur : il lui donne ainsi de la vigueur. Avec un verset trishtubh (il offre) ; le Trishtubh est un coup de foudre, et le coup de foudre [ p. 408 ] signifie vigueur ; le Trishtubh est la vigueur : avec vigueur il y met ainsi de la vigueur.
7:5:2:2525. Après avoir parcouru [30] le (premier) demi-verset, il prononce le Svâhâ;—le rik (verset) est un os : ayant fendu cet os du crâne qui est ici à l’intérieur de la tête, il y met de la vigueur.
7:5:2:2626. Ayant ensuite parcouru la (seconde) moitié du verset, il prononce le Svâhâ, — ayant joint ensemble cet os du crâne qui est ici sur le sommet de la tête, il y met de la force.
7:5:2:2727. [Vâg. S. XIII, 46; Rik S. I, 115, 1] ‘Le front brillant des dieux s’est levé’, car cet homme est ce soleil-là, et il s’élève en effet comme le front brillant (face) des dieux ; — ‘l’œil de Mitra, Varuna et Agni’, car ce (soleil) est l’œil des dieux et des hommes ; — ‘il a rempli le ciel, la terre et l’air’, car lorsqu’il s’élève, il remplit en effet ces mondes ; — ‘Sûrya, l’âme du mobile et de l’immobile ;’ car ce (soleil) est en effet l’âme de tout ce qui se meut et se tient ici.
7:5:2:2828. Il se tient ensuite près (des têtes, les vénérant) avec les Utsargas [31]. Car à ce moment-là, lorsque Pragâpati voulait égorger les victimes, celles-ci, sur le point d’être massacrées, étaient angoissées (ou peinées) ; et par ces Utsargas, il chassa leur détresse [32], leur mal. De la même manière, celui-ci, par ces Utsargas, chasse maintenant leur détresse, leur mal.
7:5:2:2929. Or, certains enlèvent la détresse de la victime qu’ils déposent, pensant qu’ils pourraient y ajouter de la détresse, du mal ; mais ce sont eux qui [ p. 409 ] y mettent de la détresse, du mal ; car la détresse qu’ils enlèvent de la précédente, ils la mettent sur (l’autel) avec la suivante.
7:5:2:3030. Et certains vénèrent (les têtes) tout en se déplaçant autour d’elles, pensant : « Nous retirons la détresse vers le haut » ; mais ceux-ci suivent en effet la détresse, le mal, vers le haut ; car il (le Sacrificateur) monte vers le haut par cette performance [33], et vers le haut ils font disparaître la détresse.
7:5:2:3131. Qu’il le déplace hors du feu (-autel) ; ce feu (-autel) étant ces mondes, il met ainsi la détresse hors de ces mondes ; — hors du Vedi ; le Vedi étant cette terre, il met ainsi la détresse hors de cette terre ; (il le fait) se tenant avec son visage vers le nord ; car dans cette région se trouvent ces animaux, et il met ainsi la détresse en eux dans la région où ils se trouvent.
7:5:2:3232. Il enlève d’abord celui de l’homme — car il le pose en premier — avec (Vâg. S. XIII, 47) : « Ne fais pas de mal à cet animal à deux pattes ! » L’animal à deux pattes est sans doute le même que l’homme : ainsi, « ne fais pas de mal à celui-là ! » — « (toi) l’homme aux mille yeux, étant construit pour la moelle ; » — il (Agni) est aux mille yeux à cause des éclats d’or ; « pour la moelle », c’est-à-dire « pour la nourriture. » — « Accepte gracieusement, ô Agni, l’homme-shampooing, la victime, comme moelle ! » Français un homme-shampooing est un kim-purusha (homme-moqueur) [34] : ainsi, « accepte gracieusement le kim-purusha, ô Agni ! » — « En construisant avec elle tes formes, installe-toi ! » la forme est le soi : ainsi, « En construisant avec elle [ p. 410 ], perfectionne-toi [35] ! » — « Que ta chaleur brûlante atteigne l’homme-shampooing ! que ta chaleur brûlante atteigne celui que nous haïssons ! » il met ainsi une chaleur brûlante dans l’homme-shampooing, et dans celui qu’il hait.
7:5:2:3333. Puis celle du cheval, avec (Vâg. S. XIII, 48), ‘Ne faites pas de mal à cet animal à un sabot !’ l’animal à un sabot est sans doute le même que le cheval : ainsi, ne faites pas de mal à celui-là ! — ‘le coureur hennissant parmi les coureurs ;’ car il est en effet hennissant, et un coureur parmi les coureurs ; — ‘Je t’assigne la (bête) sauvage en jachère’, il lui assigne par là la (bête) sauvage en jachère [36] ; — ‘construisant avec elle tes formes, sois établi !’ c’est-à-dire, ‘construisant avec elle, perfectionne-toi !’ — ‘Que ta chaleur brûlante atteigne la bête en jachère ! que ta chaleur brûlante atteigne celui que nous haïssons !’ il met ainsi le feu à la bête sauvage et à celui qu’il hait.
7:5:2:3434. Puis celle du taureau, avec (Vâg. S. XIII, 49), ‘Ce puits aux mille et cent ruisseaux—’, car un puits aux mille et cent ruisseaux, il est en effet, le taureau (la vache) ; — ‘étendue au milieu du déluge’, le déluge sont sans aucun doute ces mondes : ainsi, subsistant dans ces mondes ; — ‘le ghee inépuisable, trayant pour l’homme’, — car le ghee que cette (vache) inépuisable trait en effet pour l’homme — [ p. 411 ] ‘ne fais pas de mal, ô Agni, dans la région la plus élevée !’ la région la plus élevée est sans doute ces mondes : ainsi, ne lui faites pas de mal dans ces mondes ! — « Je t’assigne le buffle sauvage », il lui assigne par là le buffle sauvage (gavaya) ; — « en construisant avec cela tes formes, établis-toi ! » c’est-à-dire, « en construisant avec cela, perfectionne-toi ! » — « Que ta chaleur brûlante atteigne le buffle ! que ta chaleur brûlante atteigne celui que nous haïssons ! » il met ainsi une chaleur brûlante dans le buffle et dans celui qu’il hait.
7:5:2:3535. Puis celle du mouton, avec (Vâg. S. XIII, 50), « Ce laineux — », c’est-à-dire « ce laineux », « le nombril de Varuna », car le mouton est sacré pour Varuna ; « la peau des animaux, à deux et à quatre pattes », car ce (mouton) est en effet la peau des deux sortes d’animaux [37], à deux et à quatre pattes ; « le premier lieu de naissance des créatures de Tvashtri », car Tvashtri a en effet façonné cela comme la première forme ; « ne fais pas de mal, ô Agni, dans la plus haute région ! » la région la plus élevée est ces mondes : ainsi, « ne lui fais pas de mal dans ces mondes ! » — « Je t’assigne le buffle sauvage », il lui assigne ainsi le buffle sauvage (ushtra) ; — « construisant avec cela tes formes, établis-toi ! » c’est-à-dire, « construisant avec cela, perfectionne-toi ! » — « Que ta chaleur brûlante atteigne le buffle ! que ta chaleur brûlante atteigne celui que nous haïssons ! » il met ainsi une chaleur brûlante dans le buffle et dans celui qu’il hait.
7:5:2:3636. Ensuite, celui du bouc, avec (Vâg. S. XIII, 51), ‘En vérité, le bouc a été produit de la chaleur d’Agni’ ; — ce qui a été produit de [ p. 412 ] la chaleur de Pragâpati, a en effet été produit de la chaleur d’Agni ; — ‘il vit d’abord le géniteur’, le géniteur est sans doute Pragâpati : ainsi, ‘il vit d’abord Pragâpati’ ; — ‘ainsi les dieux sont d’abord allés (agre) vers la divinité ;’ Français le bouc [38] est sans doute la parole ; et de la parole les dieux sont sans doute d’abord allés à la divinité, au sommet (agram) ; — « par là ils sont allés à la hauteur, les sages » ; la hauteur est sans doute le monde céleste : ainsi, « par là ils sont allés au monde céleste, les sages » ; — « Je t’assigne l’sarabha sauvage », — il lui assigne par là l’sarabha sauvage [39] ; — « en construisant avec elle tes formes, sois établi ! » c’est-à-dire, « en construisant avec elle, perfectionne-toi ! » — « Que ta chaleur brûlante atteigne l’sarabha ! que ta chaleur brûlante atteigne celui que nous haïssons ! » il met par là une chaleur brûlante dans l’sarabha, et dans celui qu’il hait.
7:5:2:3737. À ce propos, ils disent : La douleur (chaleur), le mal de ces animaux, que Pragâpati a chassés, sont devenus ces cinq animaux ; eux, avec leur moelle (essence sacrificielle) sortie d’eux, sont sans moelle, impropres au sacrifice ; un Brâhmana ne devrait pas en manger : il les consigne dans cette région ; d’où Parganya ne pleut pas dans cette région où ils sont.
7:5:2:3838. Il retourne (au feu d’offrande) et se tient là à l’adorer ; car lorsqu’il sort du Vedi, alors qu’Agni (l’autel du feu) n’est qu’à moitié construit, il fait ce qui est inconvenant ; il se rachète maintenant pour l’empêcher de faire du mal. Avec [ p. 413 ] un verset à Agni (il adore) : c’est à Agni qu’il se rachète ainsi ; avec un verset indéfini ; l’indéfini signifie tout : par tout il se fait ainsi pardon ; — avec (un vers) contenant le mot « le plus jeune » : c’est en effet, à savoir, le plus jeune, sa forme favorite. ; — dans la mesure où à sa naissance il a pris possession (yu) de tout ici, il est le plus jeune (yavishtha).
7:5:2:3939. [Vâg. S. XIII, 52; Rik S. VIII, 84, 3] ‘Protège, ô plus jeune, les hommes du fidèle libéral !’ le fidèle libéral est le Sacrificateur, et les hommes sont le peuple ; — ‘entends les chants !’ c’est-à-dire, entends cet hymne de louange ! — ‘protège ta parenté et toi-même !’ la parenté (race) signifie progéniture : ainsi, ‘protège à la fois la progéniture (du Sacrificateur) et lui-même.’
7:5:2:4040. Ayant marché sur l’autel et fait le tour derrière la (brique) naturellement perforée, il dépose les Apasyâh (briques d’eau) ; or les Apasyâh sont identiques à l’eau, et l’eau est sortie de ces victimes : il met ainsi de l’eau dans ces victimes, lorsqu’il dépose les Apasyâh (briques). Il les dépose près des (têtes des) animaux : il met ainsi l’eau avec les animaux. Il dépose cinq (briques) dans chaque quartier, car cinq sont ces victimes. Il les dépose dans chaque (quartier) : partout il y met ainsi de l’eau.
7:5:2:4141. Les quinze premiers sont les Apasyâh : l’eau est un coup de foudre, et le coup de foudre est quinzième ; c’est pourquoi, partout où coulent les eaux, elles détruisent le mal ; et en vérité, le coup de foudre détruit le mal de ce lieu : c’est pourquoi, lorsqu’il pleut, il faut se promener à découvert, en pensant : « Que ce coup de foudre éloigne de moi le mal ! » [ p. 414 ] 7:5:2:4242. Et les cinq derniers sont les Khandasyâh (les briques des mètres) ; les mètres sont le bétail, et le bétail est la nourriture ; ou plutôt la chair du bétail est de la nourriture, et la chair s’est retirée de ces victimes : il met donc de la chair sur ces bêtes lorsqu’il dépose les Khandasyâh. Il les place près des victimes : il place ainsi la chair près des (os) bêtes. Les Apasyâh sont à l’intérieur, les Khandasyâh à l’extérieur ; car l’eau est à l’intérieur, et la chair à l’extérieur.
7:5:2:4343. À ce propos, ils disent : « S’il y a cette eau et cette chair, où sont donc la peau et les cheveux ? » Eh bien, la peau du bétail est de la nourriture, et les cheveux du bétail sont de la nourriture ; et lorsqu’il dépose le Khandasyâh, c’est-à-dire la peau des victimes, ce sont leurs cheveux. Ou encore, ces poils de chèvre qui sont dans le brasier [40], ce sont des cheveux. Le brasier est à l’extérieur, et les têtes des victimes sont à l’intérieur, car à l’extérieur se trouvent les cheveux et à l’intérieur se trouve le corps. « Que ce soit d’une manière ou d’une autre », disait Sândilya, « dans tous les cas, nous composons les victimes entièrement et complètement. »
7:5:2:4444. Et, encore une fois, pourquoi il pose l’Apasyâh. Lorsque Pragâpati fut disjoint, l’eau le quitta ; celle-ci étant partie, il s’enfonça ; et parce qu’il s’enfonça (vis), il y a donc vingt (vimsati, c’est-à-dire de telles briques). Elle coula de ses doigts, — les doigts étant l’extrémité, elle (l’eau) le quitta à la fin.
7:5:2:4545. Or le Pragâpati qui s’est désarticulé est cet Agni même qui est maintenant en train d’être édifié ; et l’eau (âpah) qui est sortie de lui est ces mêmes [ p. 415 ] Apasyâh ; — donc quand il les dépose, il remet par là même en lui cette eau même qui est sortie de lui : c’est pourquoi il les dépose maintenant.
7:5:2:4646. [Vâg. S. XIII, 43] ‘Sur le chemin des eaux je t’établis !’ le chemin des eaux est le vent ; car quand il souffle çà et là, alors les eaux coulent : dans le vent il ‘établit’ ceci (la première brique).
7:5:2:4747. ‘Dans la houle des eaux je t’établis !’ la houle des eaux, ce sont les plantes, car partout où les eaux continuent à gonfler, là poussent les plantes : dans les plantes il établit ceci (la brique).
7:5:2:4848. ‘Dans la cendre des eaux je t’installe !’ les cendres des eaux sont l’écume : dans l’écume il installe celui-ci.
7:5:2:4949. ‘Dans la lumière des eaux je t’établis !’ la lumière des eaux est l’éclair : dans l’éclair il établit celui-ci.
7:5:2:5050. « Sur le chemin des eaux, je t’établis ! » Le chemin des eaux, c’est cette terre, car sur la terre coulent les eaux : sur cette terre, il établit celle-ci. Toute eau qui a coulé de ces (cinq) formes, il la lui restitue maintenant (par ces cinq formules) ; et ces formes elles-mêmes, il les lui restitue ainsi.
7:5:2:5151. ‘Dans le flot, le siège, je t’installe !’ le flot est le souffle : dans le souffle il installe celui-ci.
7:5:2:5252. « Dans l’océan, le siège, je t’installe ! » la mer est l’esprit ; de l’esprit-océan, avec la parole comme pelle, les dieux ont extrait la triple science. À cela s’applique ce verset : « Que le vrai dieu sache aujourd’hui où les dieux ont placé cette offrande, eux qui l’ont extraite de l’océan avec [ p. 416 ] des pelles acérées ; » — l’océan est l’esprit, la pelle acérée est la parole, l’offrande est la triple science : c’est à cela que s’applique ce verset. Dans l’esprit, il installe cela (la brique).
7:5:2:5353. ‘Dans le ruisseau, le siège, je t’installe !’ le ruisseau est la parole : dans la parole il installe celui-ci.
7:5:2:5454. ‘Dans le séjour des eaux je t’établis !’ Le séjour des eaux est l’œil, car là demeure toujours l’eau : dans l’œil il établit celui-ci.
7:5:2:5555. « Au fond des eaux, je t’établis ! » Le fond des eaux, c’est l’oreille : dans l’oreille, il établit celle-ci. Quelle que soit l’eau qui a coulé de ces cinq formes, il la lui remet maintenant (par ces cinq formules) ; et il lui restitue ainsi ces formes.
7:5:2:5656. ‘Sur le siège des eaux je t’établis !’ Le siège des eaux est le ciel, car dans le ciel sont assises les eaux : dans le ciel il établit celui-ci.
7:5:2:5757. ‘Dans la demeure des eaux je t’établis !’ la demeure des eaux est l’air : dans l’air il établit celui-ci.
7:5:2:5858. ‘Dans le sein des eaux je t’établis !’ le sein des eaux est la mer : dans la mer il établit celui-ci.
7:5:2:5959. ‘Dans le sédiment des eaux je t’installe !’ le sédiment (purîsha) des eaux est du sable : dans le sable il installe celui-ci.
7:5:2:6060. « Dans le séjour des eaux, je t’installe ! » Le séjour des eaux est la nourriture : dans la nourriture, il installe celui-ci. Quelle que soit l’eau qui a coulé de ces (cinq) formes qui sont les siennes, cette eau, il la lui remet maintenant (par ces cinq formules) ; et ces formes elles-mêmes, il les lui restitue ainsi.
7:5:2:6161. ‘Par le mètre Gâyatrî je te règle ! - [ p. 417 ] Par le mètre Trishtubh je te règle ! - Par le mètre Gagatî je te règle ! - Par le mètre Anushtubh je te règle ! - Par le mètre Paṅkti je te règle !’ Quelle que soit l’eau qui a coulé de ces mètres qui sont les siens, il la remet maintenant (par ces formules) en lui ; et ces mètres eux-mêmes, il les lui restitue ainsi.
7:5:2:6262. Ces (briques) sont des doigts (et des orteils) : il les met de tous les côtés [41], car ces doigts (et orteils) sont de tous les côtés ; il les met aux extrémités, car ces doigts (et orteils) sont aux extrémités ; en quatre ensembles il les met, car ces doigts (et orteils) sont en quatre ensembles ; il en met cinq à chaque fois, car il y a cinq doigts (ou orteils) à chaque (membre) ; séparément il les met, car séparés sont ces doigts (et orteils) ; une seule fois il « fixe » chaque (ensemble) : il fait ainsi (de chaque ensemble) un et le même, d’où ils ont un lien de connexion commun.
389:1 Voir VI, 1, 1, 12. ↩︎
390:1 C’est-à-dire que chaque texte védique est identique à la divinité à laquelle il s’adresse. Cf. VI, 5, 1, 2. ↩︎
391:1 Alors que les briques mesurent généralement un pâda ou un pied carré, la coudée mesure environ deux pieds. ↩︎
392:1 Il pose la tortue avec trois versets; et en murmurant le deuxième verset, il la fait bouger tout en la tenant encore dans sa main. ↩︎
393:1 Le mortier et le pilon doivent être placés aussi loin au nord de la brique centrale (naturellement perforée), que les deux retahsik se trouvent devant elle (vers l’est). Cette distance est déterminée au moyen d’une corde tendue en travers des briques posées jusqu’ici (depuis le Svayamâtrinnâ jusqu’à l’Ashâdhâ), et de nœuds faits dans la corde au centre des briques respectives. ↩︎
394:1 Je ne vois pas à quoi d’autre on pourrait se référer ici que le ciel et la terre (cf. VII, 4, 2, 22), bien que dans ce cas on pourrait plutôt s’attendre à ‘imau (lokau)’ au lieu de ‘ime’. Il est possible, cependant, que la terre et l’atmosphère soient visées. ↩︎
396:1 Le mortier, selon les commentaires de Katy., est en partie creusé dans le sol, avec la partie ouverte vers le haut ; le pilon étant alors placé à droite (au sud) de celui-ci. ↩︎
397:1 C’est-à-dire, selon Sâyana, parce qu’ils naissent du germe au centre du fruit. ↩︎
397:2 ? Ou, de celui-ci (le poêle à feu). Il existe une certaine incertitude concernant cet élément du cérémonial. La règle de Kâtyâyana (XVII, 5, 4) – « Après avoir placé l’Ukhâ (poêle) sur le mortier, pilé le reste d’argile et l’avoir jeté devant, avec le texte « Dhruvâ asi », (de) l’Ukhâ » – est évidemment intentionnellement vague. Mahîdhara (sur Vâg. S. XIII, 34) en donne l’interprétation suivante : « Après avoir d’abord placé silencieusement l’Ukhâ sur le mortier, puis pilé le reste d’argile et l’avoir jeté par terre devant l’Ukhâ, qu’il place l’Ukhâ dessus avec deux formules. » Selon cela, l’Ukhâ ne serait placé que temporairement sur le mortier, sa place propre et permanente (loka) étant sur l’argile pulvérisée devant (à l’est) du mortier. Le texte du Brâhmana, tel qu’il est, ne peut cependant pas être interprété de manière à correspondre à l’interprétation de Mahîdhara. Cela nécessiterait une lecture telle que : athopasayâm pishtvâ, purastâd ukhâyâ upanivapya lokabhâgam ukhâm karoti. Voir, cependant, le paragraphe 38 ci-dessous, qui s’applique évidemment à la position permanente du pan. ↩︎
397:3 Pour le génitif ‘asya’ (c’est-à-dire lokasya) avec ‘antarita’ — au lieu de p. 398 de l’ablatif le plus courant — voir VI, 2, 2, 38, 'prânasya tad antariyât. ↩︎
398:1 VII. 4, 2, 5. ↩︎
398:2 Voir VII, 1, 1, 41. ↩︎
399:1 Le verbe ‘abhi-kri’ est ici pris dans le sens de ‘vi-kri’ (il lui donne forme) ; et dans ce sens je le prendrais maintenant à II, 3 ; I, 4, ‘il façonne (donne forme humaine à) cet embryon’, au lieu de ‘il profite à cet embryon’. Le dictionnaire de Saint-Pétersbourg propose le sens de ‘faire quelque chose en référence à (ou, pour le bénéfice de).’ Le sens allemand correct semblerait plutôt être ‘bearbeiten’. La préposition ‘abhi’ est probablement utilisée ici en référence à l’‘abhi-guhoti’. ↩︎
400:1 ? C’est-à-dire en remplissant les espaces vacants de l’autel de gauche à droite. ↩︎
401:1 Voir VI, 1, 1, 4; 2, 1, 7. ↩︎
401:2 C’est-à-dire par la tête, selon Sâyana. ↩︎
402:1 Voir J. Muir, Textes sanskrits originaux, V, p. 391. ↩︎
402:2 C’est-à-dire avant de mettre les têtes dans le brasier. ↩︎
403:1 Soit un bouc, comme animal sacrifié soit à Pragâpati, soit à (Vâyu) Niyutvat ; voir pp. 178, 184. ↩︎
403:2 Voir VI, 2, 2, 15. ↩︎
404:1 Seule la première des deux formules contient cependant le mot « visva », tout. ↩︎
404:2 La casserole était partiellement remplie de sable et de lait, voir VII, 1, 1, 41, 44. ↩︎
405:1 ‘Pratimâ’ est peut-être pris ici par l’exégète dogmatique dans le sens de ‘ressemblance, contrepartie’ ; dans ce cas, il faudrait traduire ‘la contrepartie de mille, celle qui a toutes les formes’. ↩︎
406:1 Voir VI, 4, 3, 10. ↩︎
406:2 Ou, « ils s’occupent de celui (Agni, l’autel du feu) qui tend vers l’avant (l’est) » ; dans la mesure où l’autel est construit sous la forme d’un oiseau volant vers l’est. ↩︎
406:3 Ou ne faites pas de mal à la vache, l’Aditi au large pouvoir (ou au large rayonnement) ! ↩︎
406:4 Après les deux prémisses (avec ‘vai’), l’inférence semble ici être introduite sans aucune particule. De même, au paragraphe 24 ; tandis qu’au paragraphe 19 la particule ‘u’ est utilisée pour remplir cette fonction. Cf. cependant VII, 4, 2, 1, où une troisième proposition parallèle (qui aurait logiquement pu être l’inférence) est introduite par ‘u vai’. ↩︎
406:5 Sâyana se réfère à la légende de Taitt. S. II, I, 2, 2, à laquelle il est ici fait allusion : Svarbhânu, l’Âsura, frappa le soleil de ténèbres. Les dieux cherchèrent une expiation pour cela (ténèbres) : la première obscurité qu’ils dissipèrent devint une brebis noire, la seconde une rouge, la troisième une blanche ; et ce qu’ils coupèrent de la surface de l’os (?) devint une brebis stérile, etc. ↩︎
407:1 À savoir, dans la mesure où le feu qui devait être finalement déposé sur l’autel du feu a été pris du feu originel (de la porte de la salle). ↩︎
407:2 Voir VI, 1, 1, 9. ↩︎
407:3 C’est-à-dire Pragâpati, le seigneur de la procréation ; voir VI, 1, 2, 6 seq. ↩︎
408:1 C’est-à-dire, l’ayant rapidement murmuré. ↩︎
408:2 C’est-à-dire (moyen de) délivrance ou de suppression, un terme appliqué aux cinq mantras suivants. ↩︎
408:3 Littéralement leur chaleur brûlante (suk); cf. par. 32 seq. ↩︎
409:1 Le Sacrificateur construit l’autel du feu dans le but de s’assurer une place au ciel. ↩︎
409:2 On peut se demander ce que l’on entend ici par ce terme, à moins qu’il ne s’agisse d’un singe ou d’une tête humaine contrefaite ; cf. p. 197, note 4. ↩︎
410:1 Cette paraphrase ne précise pas clairement comment l’auteur construit et interprète cette partie de la formule ; en particulier dans quel sens il prend « nishîda ». ↩︎
410:2 Ainsi Mahîdhara (gauravarnam mrigam). Dans le dictionnaire de Saint-Pétersbourg, « gaura » est pris ici dans le sens de « buffle, bos gavæus ». Le parallélisme des deux formules suivantes pourrait en effet sembler pointer vers ce sens. ↩︎
411:1 C’est-à-dire que sa laine sert de couverture à l’homme et à la bête. ↩︎
412:1 ‘Aga’, bouc, est ici encore pris au sens de ‘a-ga’, non-né. Quant aux dieux issus de Vâk, voir VI, 1, 2, 6 seq. ↩︎