10:1:1
[ p. 281 ]
DIXIÈME KÂNDA.
10:1:1:11. En premier lieu, Agni (l’autel du Feu), l’année, est construit [^518] ; ensuite, la Grande Litanie (mahad uktham) est récitée [^519]. Lorsque Pragâpati s’est relâché, le fluide vital a coulé vers le haut [^520].
10:1:1:22. Or, ce Pragâpati qui s’est relâché est l’année ; et ces articulations qui se sont relâchées sont les jours et les nuits.
10:1:1:33. Et ce Pragâpati qui s’est relâché est cet autel du Feu même qui est construit ici ; et ces jointures de ses jours et de ses nuits, qui se sont relâchées ne sont autres que les briques ; — ainsi, quand il les pose (dans les couches de l’autel), il lui restitue par là même ces jointures de ses jours et de ses nuits, qui s’étaient relâchées : et ainsi [ p. 282 ] c’est même dans cela (la construction de l’autel) que ce Yagus est édifié [^521] et sécurisé (pour Pragâpati).
10:1:1:44. Et ce fluide vital (essence) qui s’écoulait vers le haut (devint) la Grande Litanie : c’est à la recherche de ce fluide vital que (les prêtres) vont au moyen du Rik et du Sâman. Et lorsque le Yagus marche en avant dans cette (quête) [^522], c’est pour aller chercher quelque chose que ce (Veda) va — de même que (l’on pourrait dire) : « Cette seule chose là est à moi, je vais la chercher », ainsi ce Yagus va en avant (ou en avant). Ce (fluide vital) ils l’obtiennent au cours d’une année [^523].
10:1:1:55. L’Adhvaryu le prend (le tire) au moyen du Graha (coupe de Soma) ; et dans la mesure où il le prend (le saisit) ainsi, il est (appelé) Graha [^524]. L’Udgâtri y met le fluide vital au moyen du (sâman du) Grand Rite (mahâvrata [^525]) ; mais, en vérité, le [ p. 283 ] (sâman du) Grand Rite est (équivalent à) tous ces (autres) sâmans (airs d’hymnes) : c’est ainsi au moyen de tous les airs d’hymnes qu’il y met le fluide vital. Français Le Hotri y met le fluide vital au moyen de la Grande Litanie ; mais, en fait, la Grande Litanie est la même que tous ces rik (versets d’hymnes) [1] : c’est ainsi au moyen de tous les versets d’hymnes qu’il y met le fluide vital (la coupe de Soma). [ p. 284 ] 10:1:1:66. Lorsque ces (Udgâtris) chantent (le stotra), et lorsqu’il (le Hotri) récite (le sastra) ensuite, alors il (l’Adhvaryu) lui offre (Agni-Pragâpati) ce (fluide vital, sous la forme de Soma) à l’appel du Vashat\ ; et ainsi ce fluide vital entre en lui. Car, en vérité, ils ne voient pas que c’est le Grand Rite qui est loué là, ni la Grande Litanie, mais c’est Agni seul qu’ils voient ; car Agni est le soi (corps), et ainsi ces deux, le Rik et le Sâman, entrent en lui sous la forme du fluide vital ; et ainsi ils entrent tous deux (rejoignent) le Yagus.
10:1:1:77. Or, cet Agni (autel de feu) est constitué de paires : la première et la deuxième couche, la troisième et la quatrième ; et de la cinquième couche, le feu qui est placé sur l’autel construit est le compagnon. Et, en effet, ce corps est constitué de paires.
10:1:1:88. Les pouces (et les gros orteils, 'aṅgushtha, m.) sont des mâles, et les doigts et les orteils ('aṅguli, f.) des femelles ; les oreilles (‘karna’ m.) sont des mâles, et les sourcils ('bhrû, f.) des femelles ; les lèvres (‘oshtha, m.) sont des mâles, et les narines (‘nâsikâ, f.) des femelles ; les dents (‘danta’, m.) sont mâles, et la langue (’gihvâ’, f.) est femelle : en effet, le corps entier est constitué de paires, et avec ce corps, constitué de paires, ce (fluide vital) entre dans cet Agni (l’autel du feu), constitué de paires [2].
10:1:1:99. Ceci, alors, est l’entrée en cela ; — de même, en effet, il (Agni) est constitué de paires [3] ; mais de cette [ p. 285 ] manière aussi, il est constitué de paires : — l’autel de feu ici construit n’est autre que cette parole, car avec la parole elle est construite ; et le feu qui est placé sur l’autel construit est le souffle ; et le souffle (‘prâna,’ m.) est le mâle, le partenaire, de la parole (‘vâk,’ f.). Et, en effet, ce corps est la parole ; et le souffle qui est dans le corps est son compagnon : avec ce corps accouplé (fluide vital) entre ainsi dans l’Agni accouplé.
10:1:1:1010. C’est aussi cela qui y entre ; il n’y a en effet aucune crainte qu’il (Agni) soit sans descendance pour quiconque sait ainsi que ces deux, le corps et Agni, sont une paire ; mais, en vérité, ce corps est nourriture, comme le dit le Rishi (Rig-veda X, 107, 7), « Le Dakshinâ gagne la nourriture qui est notre propre soi (souffle). »
10:1:1:1111. Or, cette nourriture, lorsqu’elle est mangée, devient de deux sortes : sa partie qui est immortelle (demeure) au-dessus du nombril : par les airs vitaux ascendants, elle se déplace vers le haut et pénètre dans l’air ; mais sa partie qui est mortelle tend à s’éloigner : elle passe au-delà du nombril, et, étant devenue double, pénètre ici (la terre), sous forme d’urine et de matières fécales. Or, ce qui pénètre ici (la terre) pénètre dans l’autel du feu 1 construit ici ; et ce qui pénètre dans l’air pénètre dans le feu qui est placé sur l’autel construit (l’autel). Telle est également l’entrée dans celui-ci.
10:1:2
10:1:2:11. Pragâpati désirait conquérir ces mondes. Il vit ce corps semblable à un oiseau, l’Autel du Feu : il le [ p. 286 ] façonna et gagna ainsi ce monde (terrestre). Il vit un deuxième corps semblable à un oiseau, le (chant du) Grand Rite [4] : il le façonna et gagna ainsi l’air. Il vit un troisième corps semblable à un oiseau, la Grande Litanie [4:1] : il le façonna et gagna ainsi le ciel.
10:1:2:22. Cet autel du Feu construit est sans aucun doute ce monde (terrestre), le Grand Rite l’air et la Grande Litanie le ciel : tous ces éléments, l’autel du Feu, le Grand Rite et la Grande Litanie, il faut donc les entreprendre ensemble, car ces mondes ont été créés ensemble ; et quant à la raison pour laquelle l’autel du Feu est construit en premier, c’est à cause de ces mondes que celui-ci (terrestre) a été créé en premier. Ainsi en ce qui concerne la divinité.
10:1:2:33. Maintenant, en ce qui concerne le corps. L’autel du Feu est l’esprit, le (chant du) Grand Rite le souffle, et la Grande Litanie le discours : il faut donc entreprendre tout cela ensemble, car l’esprit, le souffle et la parole vont ensemble ; si l’autel du Feu est construit en premier, c’est parce que l’esprit est antérieur aux respirations.
10:1:2:44. L’autel du Feu, en effet, est le corps (le tronc), le Grand Rite le souffle, et la Grande Litanie la parole : on doit donc entreprendre tout cela ensemble, car le corps, le souffle et la parole vont ensemble ; et quant à la raison pour laquelle l’autel du Feu est construit en premier, c’est à cause de celui qui est produit le tronc est produit en premier.
10:1:2:55. L’autel du Feu est en effet la tête, le Grand Rite le souffle et la Grande Litanie le corps : [ p. 287 ] on devrait donc entreprendre tout cela ensemble, car la tête, le souffle et le corps vont ensemble ; et quant à la raison pour laquelle l’autel du Feu est construit en premier, c’est parce que c’est à cause de celui qui est né que la tête naît en premier ; et donc, chaque fois que tout cela est entrepris ensemble, la Grande Litanie est en effet considérée comme la plus élevée (âtamâm) [5], car la Grande Litanie est le corps (ou soi, âtman).
10:1:2:66. À ce propos, ils disent : « Si tout cela est difficile à obtenir ensemble, quel (moyen) y a-t-il de les obtenir ? » — Dans le Gyotishtoma (forme de) l’Agnishtoma [6] : qu’il accomplisse l’offrande avec le Gyotishtoma Agnishtoma.
10:1:2:77. Dans ce Gyotishtoma Agnishtoma, le Bahishpavamâna (stotra) est (dans) le Trivrit (stoma) — c’est-à-dire la tête du rite ; les deux autres Pavamânas sont (dans) les Pañkadasa et Saptadasa (stomas) — ce sont les deux ailes ; le [ p. 288 ] Âgya (stotra) est (dans) le Pañkadasa, le Prishtha (stotra dans) le Saptadasa, et le Yagñâyagñiya (stotra dans) l’Ekavimsa (stoma) — ils sont la queue.
10:1:2:88. Or ces deux-là, le Pañkadasa et le Saptadasa, ont trente-deux versets d’hymnes : vingt-cinq d’entre eux sont le corps vingt-cinq fois [7] ; et les sept qui restent sont les Parimâd (sâmans), car ce sont les bovins (ou animaux), (car) les bovins s’ébattent tout autour de nous (pari-mâd [8]) — tel est donc le [ p. 289 ] Grand Rite : par là il obtient le Grand Rite même dans ce (Agnishtoma).
10:1:2:99. Et le Hotri récite sept mètres — chaque mètre suivant d’un vers augmentant de quatre (syllabes) — avec le Virâg comme huitième : ces (huit) se composent de trois quatre-vingts et de quarante-cinq syllabes. Or, par les quatre-vingts de ceux-ci, les quatre-vingts (du mahad uktham) [9] sont obtenus, car la Grande Litanie est comptée (ou récitée) par quatre-vingts (de triplets) ; et des quarante-cinq (syllabes qui restent) vingt-cinq sont ce corps vingt-cinq fois [10] ; et là où le corps est là, en effet, sont (inclus) la tête, les ailes et la queue ; et les vingt (syllabes qui restent) sont l’insertion [11] ; — ainsi est donc la Grande Litanie : par là il obtient la Grande Litanie même dans ceci (Agnishtoma). Toutes ces (trois) sont en effet obtenues dans le Gyotishtoma Agnishtoma : qu’il accomplisse donc l’offrande avec le Gyotishtoma Agnishtoma.
10:1:3
10:1:3:11. Pragâpati créa les êtres vivants. À partir des inspirations et des expirations, il créa les dieux, et à partir des inspirations et des expirations, les êtres mortels ; et [ p. 290 ] au-dessus des êtres (mortels), il créa la Mort comme leur consommatrice.
10:1:3:22. Or, une moitié de ce Pragâpati était mortelle, et l’autre moitié immortelle : avec cette partie de lui qui était mortelle, il avait peur de la mort ; et, ayant peur, il devint double, argile et eau, et entra dans cette (terre).
10:1:3:33. La Mort parla aux dieux et dit : « Qu’est-il arrivé à celui qui nous a créés ? » — « Par crainte de toi, il est entré ici (la terre) », dirent-ils. Il dit : « Recherchons-le, ramassons-le, car je ne lui ferai aucun mal. » Les dieux le rassemblèrent de cette (terre) : ce qui était dans l’eau, ils le rassemblèrent sous forme d’eau, et ce qui était dans cette (terre, ils le rassemblèrent) sous forme d’argile. Ayant rassemblé l’argile et l’eau, ils en firent une brique, d’où une brique est composée à la fois d’argile et d’eau.
10:1:3:44. Et, en effet, ces cinq formes (parties corporelles) de lui sont mortelles : les poils sur la bouche, la peau, la chair, les os et la moelle ; et celles-ci sont immortelles : l’esprit, la voix, l’air vital ; l’œil et l’oreille.
10:1:3:55. Or, ce Pragâpati n’est autre que l’autel du Feu qui est ici construit, et les cinq parties mortelles qu’il y avait de lui, ce sont ces couches de terre ; et celles qui étaient immortelles, ce sont ces couches de briques.
10:1:3:66. Les dieux dirent : « Rendons-le immortel ! » Ayant entouré cette forme mortelle de ses formes immortelles, ils la rendirent immortelle — la couche de terre au moyen de deux couches de briques : de même la deuxième, la troisième et la quatrième (couches de terre). [ p. 291 ] 10:1:3:77. Et ayant posé la cinquième couche (de briques), il (l’Adhvaryu) répand de la terre dessus ; Il y pose le Vikarnî et le Svayamâtrinnâ, y disperse des éclats d’or et y place le feu : c’est la septième couche, et cette partie est immortelle ; et de cette manière, ayant entouré sa forme mortelle par ces deux formes immortelles, ils la rendirent immortelle, la couche de terre au moyen de deux couches de briques. Ainsi donc, Pragâpati devint immortel ; et de la même manière, le Sacrificateur devient immortel en rendant ce corps (de l’autel) immortel.
10:1:3:88. Mais les dieux ne savaient pas s’ils l’avaient rendu complet ou non, s’ils l’avaient fait trop grand ou s’ils l’avaient laissé défectueux. Ils lurent ce verset (Vâg. S. XVIII, 76) : « Agni, le maître du siège, Indra, le dieu Brahman, Brihaspati et les sages Dieux Tout-Puissants puissent hâter notre sacrifice vers la félicité ! »
10:1:3:99. De ce (verset) une partie appartient à Agni, une partie à Indra, et une partie aux Tous-Dieux ; avec cette partie qui appartient à Agni, ils ont composé cette partie de lui (Pragâpati) qui appartient à Agni, et avec la partie d’Indra ce qui appartient à Indra, et avec la partie des Tous-Dieux ce qui appartient aux Tous-Dieux : dans cet (autel du feu) même, ils l’ont ainsi composé entièrement et complètement.
10:1:3:1010. Et lorsqu’il se tient près (de l’autel, l’adorant) avec ce (verset), il sécurise (répare) par là toute cette partie de lui-même (Pragâpati) qu’il fait, qu’il le sache ou non, en excès ou en insuffisance dans cet (autel du feu), — tout ce qui n’a pas été assuré pour lui. Le (verset) « cachant le siège » est un Anushtubh, car l’Anushtubh est la parole, et celui qui cache le siège est la parole : c’est par la parole qu’il [ p. 292 ] s’assure ce qui ne lui a pas été assuré. « Qu’il s’approche (de l’autel avec ce verset) lorsqu’il a recouvert une couche de terre », disent certains, « car alors cette (couche) devient entière et complète. »
10:1:4
10:1:4:11. Or, au commencement, Pragâpati était (composé) de ces deux éléments, le mortel et l’immortel – ses airs vitaux seuls étaient immortels, son corps mortel : par cette performance sacrificielle et par cet ordre de procédé, il rendit son corps uniformément immortel et incorruptible. Et de même, le Sacrificateur est (composé) à la fois du mortel et de l’immortel – ses airs vitaux seuls sont immortels, son corps mortel : par cette performance sacrificielle et par cet ordre de procédé, il rend son corps uniformément immortel et incorruptible.
10:1:4:22. Il pose la première couche, c’est sans doute son expiration (et son inspiration) [^538], et c’est un élément immortel, car l’expiration est quelque chose d’immortel : c’est donc une couche immortelle. Il répand ensuite de la terre meuble dessus, c’est sans doute sa moelle, et c’est un élément mortel, car la moelle est mortelle : il l’établit sur cet élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle.
10:1:4:33. Il pose la seconde couche, c’est sans doute sa respiration descendante, et c’est un élément immortel, car la respiration descendante est quelque chose d’immortel : c’est donc une couche immortelle. Il entoure ainsi cet élément mortel des deux côtés par un élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle. Il répand ensuite de la terre meuble dessus, ce sont sans doute ses os, et c’est un élément mortel, car l’os est mortel : il l’établit sur cet élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle.
10:1:4:44. Il pose la troisième couche, c’est sans doute sa respiration [12], et c’est un élément immortel, car la respiration est quelque chose d’immortel : c’est donc une couche immortelle. Il entoure ainsi cet élément mortel de part et d’autre par un élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle. Il répand ensuite de la terre meuble dessus, c’est sans doute son tendon, et c’est un élément mortel, car le tendon est mortel : il l’établit sur cet élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle.
10:1:4:55. Il pose la quatrième couche, c’est sans doute son souffle ascendant [13], et c’est un (élément) immortel, car le souffle ascendant est quelque chose d’immortel : c’est donc une couche immortelle. Il entoure ainsi cet (élément) mortel de part et d’autre par un élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle. Il répand ensuite de la terre meuble dessus, c’est sans doute sa chair, et c’est un (élément) mortel, car la chair est mortelle : il l’établit sur cet (élément) immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle.
10:1:4:66. Il pose la cinquième couche, celle-ci, sans aucun doute, [ p. 294 ] est sa respiration centrale (ou pénétrante) [14], et c’est un (élément) immortel, car la respiration centrale est quelque chose d’immortel : c’est donc une couche immortelle. Il entoure ainsi cet (élément) mortel des deux côtés par un élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle. Il répand ensuite de la terre meuble dessus, celle-ci, sans aucun doute, est sa graisse, et c’est un (élément) mortel, car la graisse est mortelle : il l’établit sur cet (élément) immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle.
10:1:4:77. Il pose la sixième couche : c’est sans doute sa voix, et c’est un élément immortel, car la voix est quelque chose d’immortel : c’est donc une couche immortelle. Il entoure ainsi cet élément mortel de part et d’autre d’un élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle. Il répand ensuite de la terre meuble dessus : c’est sans doute son sang et sa peau, et c’est un élément mortel, car le sang est mortel, et la peau est mortelle : il l’établit sur cet élément immortel, et ainsi cette partie de lui devient immortelle.
10:1:4:88. Ce sont donc six couches de briques et six couches de terre, ce qui fait douze, l’année (se compose de) douze mois, et Agni est l’année : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, avec autant Pragâpati a alors rendu son corps uniformément immortel et incorruptible ; et de la même manière le Sacrificateur rend maintenant son corps uniformément immortel et incorruptible.
10:1:4:99. Ayant alors déposé le Vikarnî et le Svayamâtrinnâ, il disperse des éclats d’or et place [ p. 295 ] le feu dessus : Pragâpati fit alors finalement une forme d’or pour son corps ; et dans la mesure où (il le fit) finalement, ce fut la forme finale de son corps ; d’où le nom de « Pragâpati d’or [15] ». Et de la même manière, le Sacrificateur fait maintenant finalement une forme d’or pour son corps ; et dans la mesure où (il le fait) finalement, c’est la forme finale de son corps ; et donc, qu’ils le sachent ou non, les gens disent que l’Agnikit (celui qui a construit un autel) est né dans ce monde-là comme quelqu’un fait d’or [16].
10:1:4:1010. Or, sur ce point, Sândilya et Sâptarathavâhani, maître et élève, se disputaient un jour : « C’est sa forme », dit Sândilya ; « Ses cheveux », dit Sâptarathavâhani.
10:1:4:1111. Sândilya dit : « Il existe certainement une forme velue (ainsi qu’une) forme glabre : c’est certainement sa forme » ; et c’est en effet ce que Sândilya a dit : lorsqu’il (l’autel) est complètement construit, Agni est conduit en avant ; et après qu’il a été conduit en avant, des bûches de bois [17] sont offertes en « oblations ».
10:1:4:1212. Au moyen (du canal de) l’expiration (et de l’inspiration), les dieux mangent de la nourriture, et Agni (le feu sacrificiel) est l’expiration des dieux ; d’où c’est devant (le terrain sacrificiel) que l’offrande est faite aux dieux, car au moyen (du canal de) l’expiration, les dieux mangent de la nourriture. Au moyen de l’expiration, les hommes mangent de la nourriture, d’où la nourriture [ p. 296 ] est introduite dans les hommes (de l’avant) vers l’arrière, car par leur expiration, les hommes mangent de la nourriture.
10:1:4:1313. Ici, maintenant, ils disent : « Celui qui a construit un autel ne doit manger d’aucun oiseau, car celui qui construit un autel de feu prend la forme d’un oiseau ; il serait susceptible d’être malade : l’Agnikit ne doit donc manger d’aucun oiseau. » Néanmoins, celui qui sait cela peut en manger en toute sécurité ; car celui qui construit un autel prend la forme d’Agni, et, en effet, toute nourriture ici appartient à Agni : quiconque sait cela saura que toute nourriture lui appartient.
10:1:4:1414. Ici, maintenant, ils disent : « Que fait-on ici dans (la construction de) l’autel, par lequel le Sacrificateur conquiert la mort récurrente ? » Eh bien, celui qui construit un autel devient la divinité Agni ; et Agni (le feu), en effet, est l’immortel (élément) ; — les dieux sont splendeur : il entre dans la splendeur ; les dieux sont gloire : il devient glorieux quiconque sait cela.
10;1:5
10:1:5:11. Cet autel du feu construit, en vérité, (inclut) tous ces sacrifices : — lorsqu’il égorge une victime animale, c’est l’Agnyâdheya (établissement des feux sacrés) [18] ; lorsqu’il rassemble (les matériaux pour) le poêle à feu, cela constitue les oblations de l’Agnyâdheya ; lorsqu’il accomplit l’initiation, [ p. 297 ] c’est l’Agnihotra ; et lorsque l’initié met deux bûches sur (le feu) [19], ce sont les deux oblations de l’Agnihotra.
10:1:5:22. Il les met le soir et le matin, car le soir et le matin sont offertes les oblations de l’Agnihotra ; — avec une seule et même formule, car avec une seule et même formule sont offertes les deux oblations de l’Agnihotra [20]. Ensuite, le fait de faire circuler (le feu dans la poêle [21]), et de descendre (dans l’eau) les cendres, ces deux (constituent) les offrandes de la Nouvelle Lune et de la Pleine Lune ; et lorsqu’il construit le foyer de Gârhapatya [22], c’est le Kâturmâsya (offrandes saisonnières) ; et ce qui se passe depuis (la construction du) Gârhapatya jusqu’au (semis de) la toute-herbe (graine [23], qui constitue) les ishtis [24], et ce qui se passe après (le semis) de la toute-herbe et avant (la construction [ p. 298 ] des) couches, ce sont les sacrifices d’animaux [25] ; et les foulées de Vishnu [26] qui sont (effectuées) lors de ces sacrifices ne sont que ces foulées de Vishnu ; et quel murmure de formules il y a qui est le Vâtsapra [27].
10:1:5:33. La première couche est le sacrifice du Soma ; la deuxième le Râgasûya précédant les consécrations [28] ; la troisième le Vâgapeya ; la quatrième l’Asvamedha (sacrifice du cheval) ; et la cinquième l’Agnisava [29]. Ensuite, les sâmans qu’il chante autour de l’autel construit sont le Mahâvrata(-sâman) ; le murmure préliminaire de l’Udgâtri (du texte de ses chants) à cette occasion est le Satarudriya ; la « pluie de richesses » la Grande Litanie ; et ce qui a lieu après (le chant des) sâmans, et avant la pluie de richesses, c’est le murmure préliminaire du Hotri à cette occasion ; et ce qui a lieu après la pluie de richesses, ce sont les Grihamedhas [30] (sacrifices de la maison). Tels sont tous les sacrifices : il les assure en (construisant) l’autel du feu. [ p. 299 ] 10:1:5:44. Maintenant, quant aux pouvoirs (conférés par l’accomplissement) des sacrifices. En vérité, celui qui accomplit (régulièrement) l’Agnihotra mange de la nourriture le soir et le matin (quand il vient) dans l’au-delà, car tant de subsistance est là dans ce sacrifice. Et celui qui accomplit le sacrifice de la nouvelle et de la pleine lune (mange de la nourriture) chaque demi-mois ; et celui qui accomplit le sacrifice saisonnier (le fait) tous les quatre mois ; et celui qui accomplit le sacrifice animal (deux fois par an, mange de la nourriture) tous les six mois ; et le sacrificateur du Soma une fois par an ; et le constructeur de l’autel du feu, à son gré, mange de la nourriture tous les cent ans, ou s’en abstient [31] ; car cent ans valent autant que l’immortalité [32], sans fin et éternelle : et, en vérité, pour celui qui sait cela, il y aura ainsi l’immortalité, sans fin et éternelle ; et tout ce qu’il touche, pour ainsi dire, avec un roseau, sera pour lui immortel, sans fin et éternel.
281:1 Ou, peut-être, « qu’Agni est construit en un an », comme le paragraphe 4 pourrait sembler le suggérer. Sâyana, cependant, le prend dans le sens ci-dessus : eshoऽgnih Samvatsarâtmakah purastât pûrvam kiyate. L’Agnikayana, lorsqu’il est correctement exécuté, nécessite une année entière, d’où l’identification constante d’Agni-Pragâpati avec l’année et les saisons. ↩︎ ↩︎
281:2 Selon Sâyana, le Mahâvrata-sâman intermédiaire (voir note [1:1], p. 283), chanté avant la récitation du Mahad uktham, est également impliqué ici. ↩︎
281:3 Ainsi — ûrdhvalokam agakkhat — Sâyana prend ‘agram’. ↩︎
282:2 Le prêtre Adhvaryu doit faire tout le travail pratique lié à l’accomplissement du sacrifice, la construction de l’autel, etc. ; et dans la mesure où c’est avec les formules yagus qu’il le fait tout au long, il est dit que le Yagus prend ici la tête ; cf. X, 3, 5, 3. ↩︎ ↩︎
282:3 C’est-à-dire au moyen de la séance sacrificielle de sacrifice, de chant et de récitation, appelée « Gavâm ayanam » (procession des vaches), qui dure un an, l’avant-dernier jour de laquelle le Mahâvrata, ou Grand Rite, est accompli. ↩︎
282:4 La coupe particulière de Soma à laquelle il est fait ici référence est le Mahâvratîya-graha, la coupe spéciale du Grand Rite ; cf. X, 4, 1, 12 seq. ↩︎
282:5 L’élément central du Mahâvrata consiste en le chant, lors de l’office de midi – en tant que Prishtha-stotra du Hoti – du soi-disant Mahâvrata-sâman. Il se compose de cinq parties différentes qui, comme celles qui composent le Mahad uktham, récité après lui, p. 283, sont considérées comme représentant différentes parties du corps d’Agni-Pragâpati, à savoir : I. Gâyatra-sâman, représentant la tête ; il est chanté sous la forme d’un hymne à neuf versets (trivrit-stoma) et se compose des triolets Sâma-v. II, 146-148 (= Rig-veda I, 7, 1-3 : indram id gâthino brihat), II, 263-265 (indro dadhîko asthabhir), et II, 800-2 (ud ghed abhi srutâmagham) ; bien que, selon d’autres, les triplets Sâma correspondant au Rig-veda I, 7, I-9 puissent être chantés à la place. 2. Rathantara-sâman (Sâma-v. II, 30-I), représentant l’aile droite, chanté dans le Pañkadasa-stoma, ou forme à quinze vers. 3. Brihat-sâman (II, 159-160), l’aile gauche, dans le Saptadasa-stoma, ou forme à dix-sept versets. 4. Bhadra-sâman (sur II, 460-462 ; éd. Of. Calc., vol. v, p. 402), la queue, dans l’Ekavimsa, ou forme à vingt et un versets. 5. Râgana-sâman (sur II, 833-835 ; cf. éd. Calc., vol. v, p. 449), le corps (âtman), dans le Pañkavimsa-stoma, ou forme à vingt-cinq versets ; Français au lieu de cela, le Vâmadevya-sâman (sur II, 32-4) peut être chanté sous la forme pañkanidhana (éd. Calc., vol. v, p. 45I). — Le chant de ce Stotra est précédé par le chant de treize sâmans, appelés parimâdah (voir X, 1, 2, 8), suivi de certaines cérémonies — boucler l’armure d’un noble, conduire dans la direction du soleil autour du terrain sacrificiel, tirer des flèches sur deux peaux de bœuf, battre des tambours, etc. — symbolisant apparemment l’éloignement des mauvais esprits du sacrifice, ou un combat pour la possession (de la lumière du) soleil. Le chant lui-même est, selon certaines autorités, exécuté par les Udgâtris, tandis que, selon d’autres, tous les prêtres (à l’exception du Hotri, pour lequel agit le Maitrâvaruna), ainsi que le Grihapati, ou Sacrificateur, participent à tour de rôle au chant des sâmans ; les Prastotri et Pratihartri ; assistants des Udgâtri ; se joignant aux interprètes successifs dans les Nidhanas, ou finales. ↩︎
283:1 Voir p. 110, note 3; p. 112, note 1. Pendant sa récitation de la Grande Litanie, le Hotri est assis sur une balançoire, l’Adhvaryu p. 284 fait ses réponses debout sur une planche, et les assistants du Hotri sont assis sur des bottes d’herbe. ↩︎
284:1 Ou, avec ce corps comme compagnon, il entre ainsi dans cet Agni, son compagnon ; littéralement, avec ce corps formant l’un d’une paire (productive), il entre ainsi dans cet Agni, formant l’un (c’est-à-dire l’autre) d’une paire. ↩︎
284:2 C’est-à-dire qu’il a en lui l’énergie génératrice. Apparemment, p. 285, « mithuna », m. a aussi le sens de « apparié », « accouplé », c’est-à-dire « celui qui a son complément ou son partenaire », et c’est peut-être le cas ici. ↩︎
285:1 C’est-à-dire que l’autel est construit sur la terre, et que celle-ci en constitue le fondement. Comm. ↩︎
286:1 Le Mahâvrata-sâman et le Mahad uktham, comme nous l’avons vu (p. 282, note 5; p. 111, note 1), sont construits de manière à correspondre aux différentes parties de l’Agni-Pragâpati, semblable à un oiseau. ↩︎
287:1 La combinaison ‘âtamâm khyâyate’ est, pour ainsi dire, le superlatif de ‘â-khyâyate’ ; cf. anutamâm gopâyati, X, 5, 2, 10 ; et Delbrück, Altind. Syntax, p. 194. ↩︎
287:2 L’Agnishtoma peut être exécuté selon trois modes différents, selon la variation des stomas (ou formes d’hymnes) employés pour les stotras (ou chants). Dans le Gyotishtoma, l’ordre des stomas est celui énoncé au paragraphe 7, à savoir : a. Bahishpavamâna-stotra dans le Trivrit (neuf versets) ; b. Âgya-stotras, et c. Mâdhyandina-pavamâna-stotra, dans le Pañkadasa (quinze versets) ; d. Prishtha-stotras, et e. Ârbhava-pavamâna-stotra, dans le Saptadasa (dix-sept versets) ; et f. Agnishtoma-sâman (Yagñâyagñiya) dans l’Ekavimsa (vingt et un versets) stoma, ou forme d’hymne. Dans le Goshtoma, en revanche, la succession des stomas est a. Pañkadasa, b. Trivrit, cd Saptadasa, ef Ekavimsa ; et dans l’Âyushtoma : a. Trivrit, b. Pañkadasa, (cd) Saptadasa, (ef) Ekavimsa. Cf. partie ii, p. 402, note 4 ; pour le schéma des Stotras (et Sastras), ib. p. 325, note 2. L’Agnishtoma est ici distingué parce que le jour du Mahâvrata prend la forme d’un sacrifice d’Agnishtoma. ↩︎
288:2 Sâyana prend ici ‘parimâd’ dans le sens de ‘source de plaisir tout autour’ — parito harshahetavah. — Les Parimâdah sont treize Sâmans chantés (et non psalmodiés, au sens propre du terme) par l’Udgâtri, ses deux assistants se joignant simplement aux Nidhanas ou passages en chœur. Ils sont donnés, figurés pour être psalmodiés, dans l’Aranyagâna du Sâma-veda (éd. Calc., ii, p. 387 seq.). Cette représentation a lieu immédiatement après que l’Adhvaryu a donné le signe pour, et que l’Udgâtri a « attelé » le Mahâvrata-stotra ou sâman (c’est-à-dire le Prishthastotra du Grand Rite du Hotri), ou, selon certaines autorités, avant soit l’« attelage », soit l’appel de l’Adhvaryu, et sert ainsi d’introduction à l’élément central et principal du Grand Rite, le Mahâvrata-sâman. Selon le symbolisme rituel, ces sâmans préliminaires sont destinés à fournir au Pragâpati nouvellement achevé des cheveux (plumes) et des ongles ; mais la représentation semble plutôt être une manière solennelle de rendre hommage (upasthânam) aux différentes parties de l’autel en forme d’oiseau et du terrain sacrificiel ; correspondant ainsi à une cérémonie similaire, bien que plus simple, exécutée lors de l’achèvement de l’autel du feu dans sa forme la plus simple, comme décrit dans IX, 1, 2, 35-43. Dans le cas présent, la cérémonie est exécutée dans l’ordre suivant : 1. près de la tête de l’autel (le feu Âhavanîya), il chante le Prâna (« souffle » ; Sâma-v., vol. ii, p. 436) ; 2. près de la queue l’Apâna (respiration descendante, ii, p. 437) ; 3. 4. près des ailes droite et gauche les deux Vratapakshau (ii, p. 438) ; 5. près de l’aisselle gauche le Pragâpati-hridaya (« cœur de Prag. », ii, p. 499) ; 6. près du Kâtvâla ou fosse, le Vasishthasya Nihava (Sâma-v., vol. v, p. 602) ; 7. près du foyer de l’Âgnîdhra le Satrasyarddhi (« succès de la séance sacrificielle », ii, p. 465) ; 8. 9. devant et derrière les charrettes Havirdhâna, le Sloka et l’Anusloka (i, pp. 887-89) ; p. 289 10. vers le Mârgâlîya le Yâma (ii, p. 461) ; 11. 12. devant et derrière les Sadas, les Âyus et Navastobha (ii, pp. 450-51) ; 13. devant le Gârhapatya le Risyasya sâman (ii, p. 324). ↩︎
289:2 À savoir le corps, constitué des dix doigts, des dix orteils, des bras et des jambes, et du tronc. ↩︎
289:3 Vers la fin du Mahad Uktham, dans la partie représentant les cuisses, neuf versets trishtubh (Rig-veda III, 43, 1-8, et X, 55, 5) sont insérés comme un ‘âvapanam…’ ↩︎
292:1 C’est-à-dire le souffle proprement dit, de la bouche et du nez, passant vers le haut dans l’air depuis le milieu du corps. ↩︎
293:1 Le Vyâna, l’air qui traverse ou circule, est l’air vital qui sert l’air ascendant (ou l’air qui expire et inspire, prâna) et l’air descendant (apana). Maitryup. II, 6 (Cowell). ↩︎
293:2 Ou, expiration, « Ce qui rote ou retient vers le bas la nourriture mangée ou bue, c’est l’udâna » ; Cowell, ib. ↩︎
294:1 ‘Le Samâna (air égalisateur) distribue les morceaux digérés à travers les membres.’ Maitryup. II, 6 (Cowell). ↩︎
295:1 Apparemment une allusion à Hiranyagarbha, le germe d’or, ou l’œuf d’or (XI, I, 6, I), d’où est né le Purusha, créateur de l’univers. Cf. aussi Aitareyâr. II, I, 3, avec le commentaire de Sâyana. ↩︎
295:2 Sâyana attribue à ‘hiranmaya’ le sens de ‘d’une couleur ressemblant à l’or’ (hiranyasamânavarnah). ↩︎
295:3 Voir IX, 2, 3, 36 seq. ↩︎
296:1 Bien qu’aucun sacrifice animal n’ait lieu à l’Agnyâdhâna, ce dernier, en tant que cérémonie fondamentale présupposée par toutes les performances sacrificielles ultérieures, est ici comparé à l’immolation de cinq victimes (VI, 2, 1, 15 seq.) qui, ayant lieu comme elle le fait le jour de l’Upasavatha, ou jour de préparation, c’est-à-dire le jour avant le sacrifice du Soma sur l’autel du feu nouvellement construit, est, pour ainsi dire, une cérémonie préliminaire. ↩︎
297:1 Ceci se réfère aux deux samidhs (bâtons d’allumage) placés sur l’Ukhya Agni, l’un le soir et l’autre le matin, après que les cendres ont été retirées du brasier (ukhâ) ; voir VI, 6, 4, 1 seq. ↩︎
297:2 Le soir et le matin, deux libations de lait sont offertes (la pûrvâhuti et l’uttarâhuti), mais seule la première est offerte avec une formule, la formule du soir étant : « Agni est la lumière, la lumière est Agni, salut ! » tandis que la formule du matin est : « Sûrya est la lumière, la lumière est Sûrya, salut ! » Voir II, 3, 1, 30. Pour des formules alternatives : « Avec la divine Saviri, avec la Nuit (ou l’Aurore, respectivement) mariée à Indra, puisse Agni (ou Indra, respectivement) accepter gracieusement, salut ! » voir II, 3, 1, 37. 38. ↩︎
297:3 Voir VI, 8, 1, 1 seq. Sâyana considère que cela se réfère à l’Agniprnayana, ou à la conduite du feu vers l’autel du feu ; mais cela ne cadrerait pas bien avec la cérémonie mentionnée ensuite, à savoir le retrait des poissons de l’Ukhyâgni, ou le feu dans la poêle ; pour laquelle voir VI, 8, 2, 1 seq. ↩︎
297:4 VII, 1, 1, 1 seq. ↩︎
297:5 A savoir sur le site de l’autel nouvellement labouré, voir VII, 2, 4, 13 seq. ↩︎