10:2:1
10:2:1:11. Pragâpati désirait monter au monde céleste ; mais Pragâpati, en effet, est tous les animaux (sacrificiels) [^560]\—homme, cheval, taureau, bélier et [ p. 300 ] bouc :—au moyen de ces formes, il ne pouvait le faire. Il vit ce corps semblable à un oiseau, l’autel du feu, et le construisit. Il tenta de s’envoler, sans contracter ni étendre (les ailes), mais n’y parvint pas. En contractant et en étendant (les ailes), il s’envola : de là vient que même aujourd’hui les oiseaux ne peuvent s’envoler qu’en contractant leurs ailes et en déployant leurs plumes.
10:2:1:22. Il le mesure (l’autel du feu) en largeurs de doigts ; car le sacrifice étant un homme [^561], c’est par lui que tout est mesuré ici. Or, ces doigts sont sa mesure la plus basse : il lui assure ainsi (à l’homme sacrificiel [^562]) sa mesure la plus basse, et avec elle il le mesure ainsi.
10:2:1:33. Il mesure par vingt-quatre largeurs de doigts [^563], — le Gâyatrî (verset) se compose de vingt-quatre syllabes, et Agni est de nature Gâyatra [^564] : aussi grand qu’Agni est, aussi grande que soit sa mesure, d’autant il le mesure ainsi.
10:2:1:44. Il contracte [^565] (l’aile droite) en dedans des deux [ p. 301 ] côtés [^566] de seulement quatre travers de doigt, et l’élargit [^567] en dehors des deux côtés [^566] de quatre travers de doigt : il l’élargit ainsi d’autant qu’il la contracte ; et ainsi, en effet, il ne dépasse pas (sa taille propre) ni ne la rend trop petite. De même en ce qui concerne la queue, et de même en ce qui concerne l’aile gauche.
10:2:1:55. Il fait ensuite deux membres de flexion [^568] dans les ailes, car il y a deux membres de flexion dans les ailes d’un oiseau [ p. 302 ]. Dans un tiers (de chaque aile il les fait), car les membres de flexion sont dans un tiers des ailes de l’oiseau ; — dans le tiers intérieur [1], car les membres de flexion sont dans le tiers intérieur des ailes d’un oiseau. Il étend (chacun de ces membres) en avant [2] de seulement quatre largeurs de doigt, et le contracte en arrière de quatre largeurs de doigt ; il l’étend ainsi d’autant qu’il le contracte ; et ainsi, en effet, il ne dépasse pas (sa taille), ni ne la rend trop petite.
10:2:1:66. Sur ce membre flexible, il place une brique, il lui donne ainsi ce tube unique (organe tubulaire) qui se joint à [3] (le corps) à partir du membre flexible de l’oiseau en vol. Puis ici (sur l’aile gauche).
10:2:1:77. Il rend ensuite les ailes tordues, car les ailes d’un oiseau sont tordues ; il les étend en arrière de seulement quatre largeurs de doigt, et les contracte en avant de quatre largeurs de doigt [4] : il les étire ainsi de [ p. 303 ] autant qu’il les rentre ; et ainsi, en effet, il ne dépasse pas (sa taille) ni ne la rend trop petite.
10:2:1:88. Il lui donne maintenant (à l’autel) la forme la plus élevée [5]. Cet Agni avait maintenant été complètement restauré, et les dieux lui ont conféré cette forme la plus élevée ; et de la même manière, celui-ci (le Sacrificateur) lui confère cette forme la plus élevée : il fait mille briques marquées de lignes droites, mille marquées de cette façon (de gauche à droite), et mille marquées de cette façon (de droite à gauche).
10:2:1:99. Et quand il a posé la cinquième couche, il mesure l’autel en trois parties, et sur la partie centrale il place les mille briques marquées de lignes droites : il lui donne ainsi ces plumes droites de l’oiseau pointant en arrière (avec leurs sommets, et le couvrant) de la tête à la queue.
10:2:1:1010. Sur le côté droit il pose ensuite les mille (briques) marquées ainsi (de gauche à droite) : il lui donne ainsi ces plumes courbées sur le côté droit de l’oiseau [6].
10:2:1:1111. Sur le côté gauche, il pose ensuite les mille (briques) marquées ainsi (de droite à gauche) : il leur donne ainsi ces plumes courbées sur le côté gauche de l’oiseau. Avec mille (briques, il le fait à chaque fois) — mille signifie tout : [ p. 304 ] avec tout (requis) il lui confère ainsi cette forme la plus élevée (Agni) ; — avec trois mille — Agni est triple : aussi grand qu’Agni est, aussi grande est sa mesure, avec autant il lui confère ainsi la forme la plus élevée.
10:2:2
10:2:2:11. Or, l’unique personne qu’ils formèrent de ces sept personnes [^575] devint ce Pragâpati. Il engendra des êtres vivants (ou une progéniture), et ayant engendré des êtres vivants, il monta vers le monde où brille maintenant ce (soleil). Et, en effet, il n’y avait alors aucune autre (victime) digne d’être sacrifiée que celle-là (Pragâpati), et les dieux se mirent à l’offrir en sacrifice.
10:2:2:22. C’est donc à ce propos que le Rishi a dit (Vâg. S. XXXI, 16, Rig-veda X, 90, 16) : « Les dieux ont offert sacrifice par sacrifice », car c’est par sacrifice qu’ils ont offert (Pragâpati), le sacrifice ; « ce furent les premières ordonnances » : car ces lois furent instituées en premier ; « ces puissances s’accrochaient au firmament », le firmament est le monde du ciel, et les puissances sont les dieux : ainsi, « ces dieux qui ont offert ce sacrifice s’accrocheront au monde du ciel ; »
10:2:2:33. ‘Là où furent d’abord les dieux parfaits’ — les dieux parfaits [7] sont sans aucun doute les airs vitaux, car ce sont eux qui l’ont perfectionné au commencement [8] lorsqu’ils [ p. 305 ] désiraient devenir ce (corps de Pragâpati [9]) ; et même maintenant, en effet, ils le perfectionnent. — [Rig-veda X, 149, 3] — ‘Par la suite, cet autre devint digne du sacrifice par l’abondance du monde immortel’ — car par la suite, en effet, d’autres choses ici — tout ce qui est immortel — devinrent dignes du sacrifice.
10:2:2:44. ‘L’aigle aux ailes généreuses de Savitri est véritablement le premier né, et il était selon son ordonnance’ — l’aigle aux ailes généreuses est sans aucun doute Pragâpati, et Savitri est ce (soleil) : ainsi, ‘Conformément à sa loi (celle du soleil), il s’est en effet comporté.’
10:2:2:55. Il est en effet composé de sept personnes, car cette Personne [10] était composée de sept personnes ; à savoir, le corps de quatre, et les ailes et la queue de trois, car de quatre était composé le corps de cette Personne, et de trois ses ailes et sa queue.
10:2:2:66. Il le mesure (l’autel) par l’homme aux bras tendus [11] ; car le sacrifice est un homme, et par lui tout ici est mesuré ; et c’est sa plus haute mesure lorsqu’il se tient debout avec les bras tendus : il s’assure ainsi ce qui est sa plus haute mesure, et avec cela il le mesure ensuite. Et ce qu’il y a (d’espace) au-delà de cela lorsqu’il est levé sur l’avant-pied, il le sécurise par les pierres d’enceinte ; et donc il [ p. 306 ] devrait creuser une ligne pour les pierres d’enceinte à l’extérieur (du sol de l’autel).
10:2:2:77. Il donne deux coudées aux deux ailes : il donne ainsi de la force aux ailes. Et les ailes sont les bras (de l’oiseau), et au moyen des bras la nourriture est mangée : c’est ainsi pour la nourriture qu’il leur donne cet espace ; et lorsqu’il donne deux coudées aux deux ailes, c’est parce que la nourriture est prise à une distance d’une coudée.
10:2:2:88. À la queue il donne un empan : il donne ainsi de la force au support, car la queue est le support. L’empan signifie la main [12], et au moyen de la main la nourriture est mangée : c’est ainsi pour la nourriture qu’il lui donne cet espace ; et lorsqu’il donne un empan à la queue, il l’installe par là (Agni) au milieu de la nourriture ; et lorsqu’il donne moins (d’espace) à cette (partie du corps), c’est parce qu’il l’installe par là au milieu de la nourriture [13]. Mais, en effet, telle mesure ceci (l’aile de l’oiseau), et telle mesure ceci (la queue de l’oiseau), et donc lorsqu’il les mesure ainsi, c’est pour s’assurer cette (mesure naturelle).
10:2:3
10:2:3:11. Or ce Vedi (sol de l’autel, c’est-à-dire le Mahâvedi du sacrifice du Soma) est exactement la mesure (juste) pour le Vedi du septuple [14] (autel du feu). [ p. 307 ] Ayant fixé (l’emplacement pour) le sol sacrificiel, il entre dans le Patnîsâla [15] par la porte avant (est), et ayant jeté (le sol) pour le Gârhapatya, il l’asperge d’eau. Du (site) surélevé du Gârhapatya, il fait sept pas vers l’est. De là, il mesure une brasse [16] vers l’est, et, ayant, au milieu, jeté (le sol) pour l’Âhavanîya, il l’asperge d’eau. De la partie avant de la brasse, il fait trois pas vers l’est : c’est la fin du Vedi [17].
10:2:3:22. Or, il y a ici, y compris la brasse (comme une seule), onze pas [18] entre la fin du Vedi et le Gârhapatya (original) ; — le Trishtubh se compose [ p. 308 ] de onze syllabes, et le Trishtubh est un coup de foudre, et le Trishtubh signifie force : c’est ainsi par le coup de foudre, et par la force, que le Sacrificateur chasse dès le début les démons, les Rakshas, de la bouche du sacrifice.
10:2:3:33. Ceci est le ventre du Vedi, car c’est de ce ventre que les dieux engendrèrent le Vedi. Et cet espace d’une brasse qui était délimité est le ventre du Gârhapatya [19], car c’est de ce ventre que les dieux engendrèrent le Gârhapatya ; et du Gârhapatya l’Âhavanîya.
10:2:3:44. De l’extrémité (ouest) du Védi, il mesure le Védi [20] trente-six marches de long vers l’est, trente (marches) de large derrière, et vingt-quatre (marches) de large devant, soit quatre-vingt-dix. Voici donc le Védi mesurant quatre-vingt-dix marches : il y dispose l’autel du Feu septuple.
10:2:3:55. À ce sujet, ils disent : « Comment cette personne septuple (l’autel du feu) correspond-elle à ce Vedi (mesurant quatre-vingt-dix pas) ? » Eh bien, il y a ces [ p. 309 ] dix airs vitaux dans un homme [21], quatre membres, et le tronc comme quinzième ; de la même manière dans le deuxième, et de la même manière dans le troisième (homme), — dans six hommes cela fait quatre-vingt-dix ; et un homme reste en plus. Or, (ce septième) homme est quintuple : cheveux, peau, chair, os et moelle (graisse), et ce Vedi est aussi quintuple : les quatre régions (quartiers), et le corps (de l’autel) comme cinquième [22] : ainsi ce septuple (autel) correspond en effet à ce Vedi.
10:2:3:66. Or, certains, voulant construire des formes plus élevées (d’autels), augmentent (le nombre de) ces marches et cette brasse en conséquence, en disant : « Nous agrandissons l’utérus en conséquence » ; — mais qu’il ne le fasse pas ; car l’utérus ne s’agrandit pas avec l’enfant qui est né [23], mais, en effet, c’est seulement aussi longtemps que l’enfant est dans l’utérus que l’utérus s’agrandit, et c’est aussi longtemps, en effet, que dure la croissance de l’enfant (à naître) ici [24].
10:2:3:77. En effet, ceux qui agissent de cette manière privent ce Père Pragâpati de ses justes proportions ; et ils deviendront pires pour avoir sacrifié, car ils privent le Père Pragâpati de ses justes proportions. [ p. 310 ] Aussi grand que soit ce Vedi [25] du septuple (autel du feu), il mesure quatorze fois plus grand le Vedi du cent et unuple (autel).
10:2:3:88. Il mesure alors une corde de trente-six pas [26] (yards) de long, et la plie en sept parties (égales) : de celle-ci il couvre (l’espace des) trois parties avant (orientales) (avec des briques), et laisse quatre (parties) [27] libres.
10:2:3:99. Il mesure ensuite (une corde) de trente pas de long, et la pose sept fois : il en couvre trois parties (de briques) derrière, et en laisse quatre (parties) libres [28]. [ p. 311 ] 10:2:3:1010. Il mesure ensuite (une corde) de vingt-quatre pas de long, et la pose sept fois : il en couvre trois parties devant (de briques), et en laisse quatre (parties) libres [29]. Telle est donc la mesure du Vedi.
10:2:3:1111. Quant aux autres formes de l’autel du feu, le corps de l’autel mesure vingt-huit longueurs d’homme (d’ouest en est) et vingt-huit longueurs d’homme de large, quatorze longueurs d’homme pour l’aile droite, quatorze pour l’aile gauche et quatorze pour la queue. Il couvre de briques quatorze coudées (aratni) à droite, quatorze pour l’aile gauche et quatorze empans (vitasti) à la queue. Telle est la mesure d’un autel de quatre-vingt-dix-huit longueurs d’homme, avec l’espace supplémentaire (pour les ailes et la queue).
10:2:3:1212. Il mesure alors une corde de trois longueurs d’homme, et la pose sept fois : il en couvre (l’espace de) quatre parties (avec des briques) sur le corps (de l’autel), et trois parties sur les ailes et la queue.
10:2:3:1313. Il mesure ensuite une longueur de trois coudées, et la pose sept fois : il en couvre trois parties à droite, trois à gauche, et laisse quatre parties libres.
10:2:3:1414. Il mesure ensuite une longueur d’un empan et la pose sept fois : il en couvre trois parties sur la queue et en laisse quatre libres. Ainsi, ce cent et un fois (Agni) correspond à ce Vedi.
10:2:3:1515. À ce propos, ils disent : « Lorsque treize longueurs d’homme sont dépassées, comment se fait-il que celles-ci ne s’écartent pas [ p. 312 ] des justes proportions (de l’autel) [30] ? » Eh bien, quelles justes proportions y avait-il dans le cas de cette septième longueur d’homme [31], ces mêmes proportions (s’appliquent également) à toutes ces (longueurs d’homme superflues).
10:2:3:1616. Et ils disent aussi : « Quand Pragâpati eut formé le corps, il le remplit de ces (longueurs superflues) partout où il y avait quelque chose de défectueux ; et c’est pourquoi il est aussi correctement proportionné. »
10:2:3:1717. À ce propos, certains disent : « La première fois, ils construisent un autel simple, puis celui qui est plus haut d’une longueur d’homme, jusqu’à celui d’une taille illimitée. » Qu’il ne le fasse pas.
10:2:3:1818. Septuple, en effet, Pragâpati fut créé au commencement. Il continua à construire (développer) son corps, et s’arrêta au cent-un-un. Celui qui en construit un inférieur au septuple coupe ce Père Pragâpati en deux : il sera pire en sacrifiant comme on le serait en faisant du tort à son meilleur. Et celui qui en construit un supérieur au centuple dépasse cet univers, car Pragâpati est cet univers. Il devrait donc d’abord construire le septuple (autel), puis le suivant plus haut jusqu’au centuple, mais il ne devrait pas en construire un supérieur au centuple [ p. 313 ] un, et ainsi, en effet, il ne coupe pas ce Père Pragâpati en deux, ni ne dépasse cet univers.
10:2:4
10:2:4:11. Pragâpati, en effet, est l’année, et Agni est tous les objets de désir. Ce Pragâpati, l’année, désira : « Puissé-je me construire un corps de manière à contenir [32] Agni, tous les objets de désir. » Il construisit un corps cent et un fois ; et en construisant un corps cent et un fois, il construisit pour lui-même un corps de manière à contenir Agni, tous les objets de désir, et lui-même devint tous les objets de désir ; il n’y avait pas un seul objet de désir en dehors de lui : d’où ils disent : « L’année (inclut) tous les objets de désir » ; car, en effet, en dehors de l’année, il n’y a aucun objet de désir.
10:2:4:22. Et de la même manière le Sacrificateur, en construisant un corps (de l’autel) cent et un fois, se construit un corps de manière à contenir Agni, tous les objets du désir : il devient tous les objets du désir, et pas un seul objet de (son) désir n’est en dehors de lui.
10:2:4:33. Or, cette année est la même que ce soleil-là ; et il est ce cent et un fois (Agni) ; ses rayons sont cent fois plus nombreux, et lui-même qui brille [ p. 314 ] là-bas, étant le cent et unième, est fermement établi dans cet univers ; et de la même manière, le Sacrificateur s’établit maintenant dans cet univers en se construisant un corps cent et un fois plus grand.
10:2:4:44. Et, en effet, le cent et un-fois passe dans (devient égal à) l’un-sept-fois ; car ce soleil-là, tout en étant composé cent et un-fois, est établi dans les sept mondes des dieux, car, en effet, il y a sept mondes des dieux, les quatre quartiers et ces trois mondes : ce sont les sept mondes des dieux, et en eux (le soleil) est établi. Et de la même manière, le Sacrificateur s’établit maintenant dans les sept mondes des dieux en se construisant un corps cent et un-fois.
10:2:4:55. Et, de nouveau, quant à la façon dont le cent et un (autel) passe dans le septuple : — ce soleil là-bas, composé de cent et une parties, est établi dans les sept saisons, dans les sept stomas (formes d’hymnes), dans les sept prishtha (-sâmans), dans les sept mètres, dans les sept airs vitaux et dans les sept régions ; et de la même manière le Sacrificateur s’établit maintenant dans cet univers (ou, sur tout ici) en se construisant un corps cent et un.
10:2:4:66. Et, de nouveau, quant à la façon dont le cent et un-fois passe dans le sept-fois-un : — ce soleil là-bas, composé de cent et une parties, est établi dans le Brahman à sept syllabes, car le Brahman (écriture sainte ou prière) est en effet constitué de sept syllabes, — ‘rik’ est une syllabe, ‘yaguh’ deux, et ‘sâma’ deux ; et quel autre Brahman existe-t-il qui ne soit que le ‘brahman’ de deux syllabes — celui-ci [ p. 315 ] le Brahman sept-syllabique est l’univers [33] : c’est là que (le soleil) est établi ; et de la même manière le Sacrificateur s’établit maintenant dans le Brahman sept-syllabique en se construisant un corps cent-un fois.
10:2:4:77. C’est pourquoi ils placent autour de l’autel des groupes de sept briques à chaque fois, et ainsi le cent et un passe dans le septuple ; et, en effet, le septuple passe dans le cent et un.
10:2:4:88. Septuple, en effet, Pragâpati fut créé au commencement. Il vit ce corps composé de cent et une parties — cinquante briques dans les Prânabhrits [34], et cinquante formules sacrificielles, ce qui fait cent, et la formule de « fixation » et la formule sûdadohas sont les deux cent unième — ces deux ne font qu’un, car lorsqu’il a « fixé » (une brique), il prononce la formule sûdadohas sur elle : au moyen de ce corps cent et un fois, il a remporté cette conquête et obtenu ce succès ; et de la même manière, le Sacrificateur, au moyen de ce corps cent et un fois, remporte cette conquête et obtient ce succès. Et ainsi, en effet, le septuple (autel) passe au centuple : ce qui est centuple est septuple, et ce qui est septuple est centuple. Ainsi en est-il des formes (des autels).
10:2:5
[ p. 316 ]
10:2:5:11. Quant à l’édifice lui-même, il le construit entre les deux Upasads [35]. Car à cette époque, les dieux craignaient que les démons, les Rakshas, ne détruisent ce corps d’Agni qu’ils avaient construit là [36]. Ils virent ces forteresses, les Upasads, à savoir ces mondes, car ces mondes sont en effet des forteresses. Ils y entrèrent, et une fois entrés, ils achevèrent ce corps dans un lieu exempt de danger et de diablerie ; et de la même manière, le Sacrificateur, après être entré dans ces forteresses, achève maintenant ce corps dans un lieu exempt de danger et de diablerie.
10:2:5:22. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il construit entre les Upasads. À cette époque, les dieux craignaient que les démons, les Rakshas, ne détruisent ce (corps d’Agni) qu’ils avaient (construit) là. Ils virent ces foudres, les Upasads, car les Upasads sont en effet des foudres : ils y entrèrent [37], et, après y être entrés, ils achevèrent ce corps dans un lieu exempt de danger et de diablerie ; et de la même manière, le Sacrificateur, après être entré dans ces foudres, [ p. 317 ] achève ce corps (d’Agni) dans un lieu exempt de danger et de diablerie.
10:2:5:33. Et les Upasads sont aussi la ferveur [38] dans le sacrifice, car ils sont en effet ferveur ; et dans la mesure où il est construit (ki) dans la ferveur (tapas), il est appelé ‘Tâpaskita [39].’ Aussi longtemps qu’ils accomplissent les Upasads, aussi longtemps (accomplissent-ils) le Pravargya [40] : (si) c’est pendant un an qu’ils accomplissent les Upasads, c’est pendant un an (qu’ils accomplissent) le Pravargya.
10:2:5:44. Les Upasads, en effet, sont les jours et les nuits, et le Pravargya est le soleil : il établit ainsi ce soleil-là sur les jours et les nuits, d’où il est établi sur les jours et les nuits.
10:2:5:55. Et 's’il y a vingt-quatre (jours Upasad [41]), il y a vingt-quatre demi-lunes - les Upasads [ p. 318 ] sont les demi-lunes, et le Pravargya est le soleil : il établit ainsi ce soleil-là sur les demi-lunes, d’où il est établi sur les demi-lunes.
10:2:5:66. Et s’il y a douze (jours-Upasad) [42]\—il y a douze mois—les Upasads sont les mois, et le Pravargya est le soleil : il établit ainsi ce soleil-là sur les mois, d’où il est établi sur les mois.
10:2:5:77. Et s’il y a six (jours d’Upasad) — il y a six saisons — les Upasads sont les saisons, et le Pravargya est le soleil : il établit ainsi ce soleil-là dans les saisons, d’où il est établi dans les saisons.
10:2:5:88. Et s’il y a trois (jours d’Upasad) — étant donné qu’il y a ces trois mondes — les Upasads sont ces trois mondes, et le Pravargya est le soleil : il établit ainsi ce soleil-là dans ces mondes, d’où il est établi dans ces mondes.
10:2:5:99. Maintenant, l’enquête sur les couches de terre de l’autel. Un mois (la construction de) la première couche (de briques) prend, et un mois la couche de terre [43], — autant de temps (dure) le désir au printemps (de deux mois) : il [44] ainsi se construit un corps de manière à obtenir tout ce qu’il y a de désir au printemps [45]. [ p. 319 ] 10:2:5:1010. Un mois la deuxième (couche de briques prend), et un mois la couche de terre, — tant le désir (dure) dans la saison d’été : il se construit ainsi un corps de manière à obtenir tout ce qu’il y a de désir dans la saison d’été.
10:2:5:1111. Un mois la troisième (couche de briques prend), et un mois la couche de terre, — tant de temps dure le désir dans la saison des pluies : il se construit ainsi un corps de manière à obtenir tout ce qu’il y a de désir dans la raison pluvieuse.
10:2:5:1212. Un mois la quatrième (couche de briques prend), et un mois la couche de terre, — tant de temps dure le désir dans la saison d’automne : il se construit ainsi un corps de manière à obtenir tout ce qu’il y a de désir dans la saison d’automne.
10:2:5:1313. Et de la cinquième couche (de briques) il pose les Asapatnâ et les Virâg (briques) le premier jour, et des Stomabhâgâs une chaque jour : il les « installe » ensemble une fois, et prononce une fois sur elles la formule sûdadohas [46]. Pendant un mois ils appliquent silencieusement la couche de terre pour les Stomabhâgâs, aussi longtemps que dure le désir en hiver : ainsi il se construit un corps de manière à obtenir tout ce qu’il y a de désir en hiver.
10:2:5:1414. Un mois la sixième (couche de briques prend), [ p. 320 ] et un mois la couche de terre, — tant le désir (dure) dans la saison de la rosée : il se construit ainsi un corps de manière à obtenir tout ce qu’il y a de désir dans la saison de la rosée. Tant, en effet, le désir (dure) dans les douze mois et les six saisons : il se construit ainsi un corps de manière à obtenir tout ce qu’il y a de désir dans les douze mois et les six saisons.
10:2:5:1515. Et en plus de ceux-ci, il y a trois jours [47], à savoir, le jour où il accomplit l’offrande Satarudriya, le jour de la préparation, et le jour où le Soma est pressé. Lorsqu’ils accomplissent l’Upasad ces jours-là, ces (jours) sont les jours et les nuits de ce (treizième, ou intercalaire) mois : et lorsqu’ils accomplissent le Pravargya, il établit ainsi ce soleil là-bas également dans cette (septième) saison, — si longtemps, en effet, le désir (dure) dans les treize mois et les sept saisons : il se construit ainsi un corps de manière à obtenir tout ce qu’il y a de désir dans les treize mois et les sept saisons.
10:2:5:1616. Pendant un an, il faut presser le Soma, l’année est tout, et le cent et un (autel) est tout : par tout, il obtient ainsi tout. S’il est incapable (de presser le Soma) pendant un an, il doit accomplir le Visvagit Atirâtra [48] avec tous les [ p. 321 ] Prishthas [49], et à ce (sacrifice) il doit donner tous ses biens [50] ; car l’Atirâtra Visvagit (tout conquérant) avec tous les Prishthas signifie tout, et tous les biens de quelqu’un signifient tout, et le cent et un (autel) signifie tout : au moyen de tout il obtient ainsi tout.
10:2:6
10:2:6:11. Le cent et un Pragâpati est sans aucun doute l’année, et à elle appartiennent les jours et les [ p. 322 ] nuits, les demi-mois, les mois et les saisons. Les jours et les nuits d’un mois sont au nombre de soixante, et dans le mois, sans aucun doute, les jours et les nuits de l’année sont obtenus ; et il y a vingt-quatre demi-mois, treize mois et trois saisons (de quatre mois) — ce qui fait cent parties, et l’année elle-même est la cent et unième partie.
10:2:6:22. Par les saisons, il est septuple : six saisons (de deux mois), et l’année elle-même en est la septième partie. Et celui qui brille là-haut est la lumière de cette année-là : ses rayons sont centuples, et le disque (du soleil) lui-même en est la cent unième partie.
10:2:6:33. Par les régions, il est septuple : les rayons qui sont dans la région orientale sont une partie, et ceux dans la région méridionale sont un, et ceux dans la région occidentale sont un, et ceux dans la région septentrionale sont un, et ceux dans la région supérieure sont un, et ceux dans la région inférieure sont un, et le disque lui-même est la septième partie.
10:2:6:44. Au-delà de cette (année) se trouve le monde qui exauce les souhaits ; mais celui qui exauce les souhaits est l’immortel (élément) : c’est donc l’immortel qui se trouve au-delà de cette (année, existence temporelle) ; et ce même immortel (élément) est cette même lumière qui brille là-bas.
10:2:6:55. Or, ce même bienfait (la lumière immortelle), brillant de richesse, lui, Saviri (le soleil), le distribue parmi les créatures distribuées, et parmi les plantes et les arbres aussi ; et à certains, il en donne plus, et à d’autres moins ; et ceux à qui il en donne plus vivent plus longtemps, et ceux à qui il en donne moins vivent moins longtemps.
10:2:6:66. C’est à ce propos qu’il est dit dans le Rik (I, 22, 7 ; Vâg. S. XXX, 4) : « Le distributeur de richesses, le bienfait lumineux, nous l’invoquons, Saviri, le spectateur des hommes. » Et c’est là la pleine [ p. 323 ] (mesure de la) vie, car elle est longue, elle est sans fin [51] ; et lorsque les gens d’ici disent : « Que ta vie soit longue ! Puisses-tu atteindre la pleine (étendue de) la vie ! » c’est comme dire : « Que cela, monde, que cela (la lumière immortelle) soit à toi ! »
10:2:6:77. C’est Vâk (la Parole) qui, la voyant, parle (ainsi). Cette même (lumière immortelle), en effet, doit être obtenue soit par l’autel cent et un, soit par une vie de cent ans : quiconque construit un autel cent et un, ou quiconque vit cent ans, celui-là, en effet, obtient cette immortalité. C’est pourquoi, qu’ils le sachent ou non, les gens disent : « La vie de cent ans mène au ciel. » C’est pourquoi il ne faut pas céder à son propre désir et mourir avant d’avoir atteint la plénitude de la vie, car (un tel raccourcissement de la vie) ne mène pas au monde céleste [52] ; et ce sont là en effet les mondes, à savoir les jours et les nuits, les demi-lunes, les lunes, les saisons et l’année.
10:2:6:88. Ceux qui décèdent dans les années au-dessous de vingt sont consignés aux jours et aux nuits comme leurs mondes; et ceux qui (décèdent) dans les années au-dessus de vingt et au-dessous de quarante, aux demi-lunes; et ceux qui (décèdent) dans les (années) au-dessus de quarante et au-dessous de soixante, aux mois; et ceux qui (décèdent) dans les (années) au-dessus de soixante et au-dessous de [ p. 324 ] quatre-vingts, aux saisons; et ceux qui (décèdent) dans les (années) au-dessus de quatre-vingts et au-dessous de cent (sont consignés) à l’année; et celui seul qui vit cent ans ou plus atteint cette (vie) immortelle.
10:2:6:99. Ce n’est que par de nombreux sacrifices, en effet, qu’on obtient un seul jour ou une seule nuit (de vie) ; et seul celui qui construit l’autel cent et un, ou celui qui vit cent ans, est certain d’atteindre cette vie immortelle. Mais celui-là, en effet, construit un autel cent et un qui le porte (Ukhya Agni) pendant un an : c’est pourquoi on ne devrait construire (un autel) que pour un tel (Agni) qui a été porté pendant un an. Voilà pour la divinité.
10:2:6:1010. Quant au sacrifice, lorsqu’il mesure ces cent un hommes (longueurs d’homme) avec les bras tendus vers le haut, cela représente un autel de cent un fois la forme, et sept fois la forme de ses couches : les couches contiennent six [53] (briques) saisonnières et le feu (ou autel) lui-même est la septième forme.
10:2:6:1111. Et, en effet, il est cent et un fois plus grand en ce qui concerne les briques : les cinquante premières briques et les cinquante dernières [54] qui sont (posées) forment cent formes (parties) ; et les briques qui sont posées entre (ces deux ensembles) sont la cent et unième forme. [ p. 325 ] 10:2:6:1212. Et, ayant le Yagus pour sa lumière, il est cent et un fois plus grand en ce qui concerne les Yagus (formules), les cinquante premières et les cinquante dernières qui sont (utilisées) forment cent formes ; et les Yagus qui sont utilisés entre eux sont la cent et unième forme. De cette façon aussi le septuple devient le cent et un, et quiconque sait cela obtient même par le septuple tout ce qui est désiré dans une vie de cent ans et dans le cent et un (autel).
10:2:6:1313. De cette façon, en effet, tous les sacrifices [55] jusqu’à l’Agnihotra sont cent et un fois par le biais de versets, de formules, de mots, de syllabes, de rites et d’hymnes ; et quiconque sait cela obtient par chaque sacrifice tout ce qu’il y a de désir dans une vie de cent ans, ou dans le cent et un (autel), ou dans le septuple. Voilà pour le sacrifice.
10:2:6:1414. Quant au corps, il y a ces quatre paires de cinq doigts et orteils : les deux — poignet et coude [56], le bras, l’omoplate et la clavicule — qui font vingt-cinq ; et de la même manière, chacun de ces autres membres — qui font cent parties, et le tronc lui-même est la cent unième partie. En ce qui concerne l’état septuple, cela a été expliqué [57]. [ p. 326 ] 10:2:6:1515. Et, ayant l’air vital pour sa lumière, il est cent et un fois par les airs vitaux membre par membre, car il y a de l’air vital dans chaque membre : quiconque sait cela obtient, même par sa connaissance, tout ce qu’il y a de désir dans une vie de cent ans, ou dans le cent et un (autel), ou dans le septuple, ou dans tous les sacrifices ; car il a obtenu un corps perfectionné par tous les sacrifices.
10:2:6:1616. Or, il y a ces trois quintuples (objets), l’année, le feu et l’homme : leurs cinq formes sont la nourriture, la boisson, le bien-être [58], la lumière et l’immortalité. Quelle que soit la nourriture qu’il y a dans l’année, c’est sa nourriture ; quelle que soit l’eau, c’est sa boisson ; son bien-être est la nuit, car dans la nuit, comme dans le bien-être (contentement ou bonté), tous les êtres demeurent ensemble [59] ; sa lumière est le jour, et son élément immortel le soleil. Ainsi en est-il de la divinité.
10:2:6:1717. Quant au sacrifice, quelle que soit la nourriture placée sur le feu, c’est sa nourriture, et quelle que soit l’eau, c’est son eau ; son bien-être, ce sont les pierres qui l’entourent, car elles sont de la nature des nuits [60] ; sa lumière, ce sont les briques aux formules spéciales, car elles sont de la nature des jours ; et son élément immortel [ p. 327 ], le feu, car il est de la nature du soleil. Voilà pour le sacrifice.
10:2:6:1818. Quant au corps, quelle que soit la nourriture qu’il y a dans l’homme, c’est sa nourriture ; quelle que soit l’eau, c’est son eau ; son bien-être (sûreté, force) ce sont les os, car ils sont de la nature des pierres qui enferment ; sa lumière la moelle, car elle est de la nature des yagushmatî (briques) ; son élément immortel le souffle, car il est de la nature du feu ; et, en effet, les gens disent : « Le souffle est le feu, le souffle est l’immortel. »
10:2:6:1919. Or, la faim cesse par la nourriture, la soif par la boisson, le mal par le bien-être (la bonté), les ténèbres par la lumière, et la mort par l’immortalité ; et, en vérité, quiconque sait cela de lui, tout cela passe, et il vainc la mort récurrente, et atteint la vie entière (parfaite). Et qu’il tienne cela pour l’immortalité dans le monde d’en haut et la vie ici-bas. Certains, en effet, tiennent cela pour le souffle, disant : « Le souffle est le feu, le souffle est l’immortel » ; mais qu’il n’y croie pas, car le souffle est quelque chose d’incertain. Et à ce propos, il a été dit dans le Yagus (Vâg. S. XII, 65) : « Ce (lien) qui est le tien, je le délie, comme dès le milieu de l’Âyus (vie) » : qu’il le considère donc comme l’immortalité dans l’au-delà, et la vie ici-bas, et ainsi, en effet, il atteint la vie entière.
299 : 3 Voir VI, 2, 1, 15 suiv. ↩︎
300:1 Le sacrifice, étant le substitut de l’homme (qui sacrifie), est représenté comme identique au Sacrificateur, ses mesures étant prises à partir de son corps et de sa stature ; voir partie i, p. 78. note 1. ↩︎
300:2 Ou, pour cela, à savoir l’autel du feu, représentant à la fois Agni-Pragâpati et le Sacrificateur : par conséquent, cette identité supposée doit être gardée à l’esprit pour comprendre les spéculations symboliques du Brâhmana. ↩︎ ↩︎
300:3 Cette mesure (24 aṅguli) est égale à un ‘aratni’ ou coudée ; 12 aṅguli étant égaux à un ‘vitasti’ ou empan (du pouce et de l’auriculaire, ou du poignet au bout du majeur). ↩︎
300:4 Voir VI, 1, 1, 15 ; 1, 3, 29. ↩︎
300:5 Ou bien, il attire, rassemble (upasamûhati). ↩︎
301:2 Ou bien, il tire, ou sépare (vyudûhati). ↩︎
301:1 C’est-à-dire que de chaque côté de la partie de l’aile qui rejoint le corps de l’autel, il dessine de quatre largeurs de doigt les deux grands côtés de l’aile, transformant ainsi le parallélogramme en trapèze, sans altérer la surface de l’aile. Sur le plan de l’autel donné dans la partie ii, p. 419, l’effet de cette manipulation sur les ailes et la queue est indiqué par des lignes pointillées. — Remarques de Sâyana, — ubhayatah pakshasya pârsvadvaye, antaratah kityâgner madhyadese katuraṅgulam upasamûhati samkarshati pravesayatîty arthah; bâhyatah agnimadhyâd bâhyadese katuraṅgulam vyudûhati, ante vivardhayati. ↩︎
301:3 Littéralement « extensions » (nirnâma) — « Schwunggelenke » (membres-ressorts), St. Petersb. Dict. — Ce « membre-pliant » semble inclure les deux segments intérieurs de l’aile (partie solide de l’) — ceux correspondant au bras supérieur et à l’avant-bras de l’homme — ainsi que les articulations adjacentes et de connexion, lesquelles parties peuvent être considérées comme formant approximativement le tiers intérieur de l’aile lorsqu’elle est recouverte de plumes. Le « membre-pliant » tirerait ainsi son nom de sa « pliure », ou de son tirage, de l’aile « hors » du corps. Sâyana, cependant, l’explique par « nitarâm namati », « ce qui se plie vers le bas », comme s’il était formé de la prép. « ni », au lieu de « nis ». La manipulation à laquelle cette partie de l’aile doit être soumise n’est cependant pas très facile à comprendre à partir de la description, et le commentaire n’apporte que très peu d’aide — vitritîya iti pakshabhâgam tredhâ vibhagya antare tritîyabhâge nirnâmakaranam . .; etâm srutim apekshyaivâpastambenoktam, ‘vakrapaksho vyastapukkho bhavati, paskât prâṅ (!) udûhati, purastât pratyudûhati, evam eva hi vayasâm madhye pakshanirnâmo bhavatîti vigñâyate’ iti. ↩︎
302:1 C’est-à-dire la troisième partie de l’aile attenante au corps. ↩︎
302:2 C’est-à-dire, au bord antérieur de l’aile de l’oiseau en vol, celui qui fend l’air. La jointure entre le deuxième et le troisième segment de l’aile, une fois déployée, ferait saillie, tandis que du côté opposé de l’aile, le sommet des plumes reculerait quelque peu ; mais je ne suis pas sûr que ce soit de cela qu’il est question dans ces indications. ↩︎
302:3 Littéralement, qui se trouve à côté, ou près de (upasete, c’est-à-dire du corps, semble-t-il) du membre qui se plie. La brique est apparemment censée représenter symboliquement l’os du segment supérieur, ou un organe tubulaire par lequel l’air vital est censé entrer dans l’aile depuis le corps. Sâyana remarque : — pakshipakshamadhyagatanâdîtvena prasamsati, . . kityâgneh pakshamadhye ekâm nâdîm eva nihitavân bhavati. ↩︎
302:4 Comm.—katuraṅgulamâtram paskâdbhâge udûhati vikarshati, purastâdbhâge katuraṅgulamâtram samûhati samkarshati; evam krite vakratvam bhavati. Cf. les instructions d’Âpastamba dans la note [3:1] de la dernière page. Je ne vois cependant pas en quoi cette manipulation diffère de celle mentionnée au paragraphe 5 ; et si le « vakratvam » de la p. 303 fait référence à la forme irrégulière ou à la nature courbée des ailes. ↩︎
303:1 C’est-à-dire qu’il lui donne la dernière fin. ↩︎
303:2 Ou, peut-être, ces douces plumes de l’oiseau courbées vers la droite. Sâyana comme ci-dessus — dakshinatah dakshinapakshe ityâlikhitâ dakshinâvrita ishtakâh; uttaratah uttarasmin pakshe ityâlikhitâh savyâvrita ishtakâ upadadhyât. ↩︎
304:1 Littéralement, ces sept personnes qu’ils ont transformées en une seule personne. Voir VI, 1, 1, 1 seq. ↩︎
304:2 Il est difficile de voir quel sens l’auteur attribue à « sâdhya » appliqué à des classes mineures de divinités. ↩︎
304:3 Voir VI, 1, 1, 1. ↩︎
305:1 Tad eva bubhûshanta iti, prânâh svayam api prâgâpatyâtmanâ (? prâgâpatyâtmâno) bhavitum ikkhantah. Dire. ↩︎
305:2 Voir VI, 1, 1, 3-6. ↩︎
305:3 C’est-à-dire que partout où il parle de longueurs d’homme, il entend la hauteur à laquelle un homme atteint avec ses bras tendus vers le haut ; l’homme particulier qui fournit cette norme (relative) de mesure étant le Sacrificateur. ↩︎
306:1 L’envergure du pouce et de l’auriculaire est considérée comme égale à la distance entre le poignet et le bout du majeur. ↩︎
306:2 C’est-à-dire qu’il le fait de manière à n’occuper qu’un petit espace et à être entouré d’une nourriture abondante. ↩︎
306:3 C’est-à-dire, mesurant sept fois la longueur d’un homme debout avec les bras tendus. ↩︎
307:1 C’est-à-dire, « la salle de l’épouse », la salle sacrificielle ou hangar, généralement appelé Prâkînavamsa ou Prâgvamsa, mesurant 20 coudées sur 10 (partie ii, p. 3, note 2), dans laquelle les feux originaux et les vedi des ishtis sont enfermés lors du sacrifice du Soma ; voir le plan, partie ii, p. 475. ↩︎
307:2 Une brasse (vyâma) est l’espace entre les extrémités des deux majeurs d’un homme debout, les bras tendus, ceci étant considéré comme la taille de l’homme. Dans ce paragraphe, l’auteur récapitule approximativement les principales dimensions du terrain sacrificiel utilisé pour les ishtis, qui seront également nécessaires pour le présent objectif. Les dimensions fournies ici donneront environ la distance de huit pas entre (les centres des) feux de Gârhapatya et d’Âhavanîya exigée par I, 7, 3, 23. Au milieu de l’espace d’une brasse ici mentionné comme l’espace le plus à l’est de la salle, l’Âhavanîya (carré d’origine) est posé, mais cela fait finalement place au nouveau foyer circulaire de Gârhapatya construit en briques et ayant la totalité de cette « brasse » pour diamètre. ↩︎
307:3 C’est-à-dire le point le plus en arrière (ouest) de la ligne (orientale du) Mahâvedi du sacrifice du Soma, où le piquet, appelé ‘antahpâtya’, est enfoncé, étant à trois pas à l’est du poteau de la porte d’entrée du Prâkînavamsa (et donc à trois pas du futur foyer circulaire de Gârhapatya construit en briques). ↩︎
307:4 Littéralement, ce sont (dix) marches, ayant la brasse comme onzième (espace ou marche). ↩︎
308:1 C’est-à-dire le Gârhapatya en briques de l’Agnikayana sur lequel l’Ukhya Agni, après avoir été transporté par le Sacrificateur pendant un an, est transféré du foyer (ûkhâ), et d’où provient ensuite le feu du grand autel. Ce nouveau Gârhapatya a été érigé à l’emplacement de l’ancien Âhavanîya (carré) (le soi-disant ‘sâlâdvârya’ ou feu de la porte du hall), sur lequel le feu du foyer, l’Ukhya Agni, était allumé (esha âhavanîyo vakshyamânâyâs kayanamahâveder gârhapatyo bhavati ; Sây.). La cuvette contenant ce feu fut alors placée à une demi-brasse au sud (du centre) de l’ancien Âhavanîya, de manière à se trouver tout près du Gârhapatya en briques élevé à sa place et formant un cercle d’un diamètre d’une brasse. Ainsi, cet « espace d’une brasse » est ici désigné à juste titre comme la source originelle des feux de l’Agnikayana. ↩︎
308:2 Pour les dimensions du Mahâvedi auxquelles il est fait référence ici, voir la partie ii, p. 111 seq. ↩︎
309:1 C’est-à-dire, dans la première de ces sept personnes ou hommes, constituant l’homme sacrificiel (yagña-purusha), Pragâpati ; ce premier homme étant le Sacrificateur lui-même, comme fournissant l’étalon de ces mesures. ↩︎
309:3 Un peu différemment Professeur Delbrück, Altind. Syntax, p. 444, ‘L’utérus ne grandit pas proportionnellement à l’embryon qui y est produit.’ ↩︎
309:4 L’argument de l’auteur est apparemment que l’agrandissement prévu de l’autel du feu est un agrandissement de l’enfant Agni, après sa naissance, et n’implique pas une augmentation de la taille du terrain sacrificiel original du Prâkînavamsa. ↩︎
310:1 Il s’agit bien sûr du Mahâvedi sur lequel est élevé l’autel du feu (ordinaire), et qui est agrandi proportionnellement à la taille de l’autel. Les dimensions intermédiaires de l’autel du feu, entre les deux extrêmes mentionnés ici, augmentent chacune de quatre longueurs d’homme carrées (l’homme étant mesuré bras tendus vers le haut), ou d’une longueur d’homme de chaque côté du corps de l’autel ; le plus grand autel possible mesure ainsi 101 longueurs d’homme de chaque côté. ↩︎
310:2 Un pas, ou un pas (prakrama) est égal à 3 pieds (pada), un pied mesurant 12 largeurs de doigts (aṅgula), ces mesures étant, cependant (au moins théoriquement), relatives à la taille du Sacrificateur. ↩︎
310:3 Autrement dit, il tend la corde le long du sol depuis l’extrémité (ouest) du Vedi vers l’est, et marque sur le sol les trois septièmes de la corde du côté est, cette partie du Vedi étant ensuite recouverte par l’autel en briques, tandis que l’espace restant derrière est requis pour les hangars Sadas et Havirdhâna, etc. Si nous prenons le Mahâvedi comme mesurant 108 pieds de long (= 36 prakramas), cela donnerait 15 3/8 pieds pour chaque partie, ou environ 46 pieds pour la longueur de la partie à couvrir de briques, et cette mesure, étant égale à sept longueurs d’homme, donnerait 6 4/7 pieds pour la longueur d’un homme (y compris les bras tendus vers le haut). Entre l’autel et le bord avant (est) du Vedi, un espace d’un pied doit cependant être laissé. ↩︎
310:4 Autrement dit, il tend la corde transversalement (du nord au sud) et marque les trois divisions centrales de celle-ci comme formant le côté arrière de l’autel (en laissant les deux septièmes de la corde libres de chaque côté). Cela donne 12 5/7 pieds (sur 90) pour chaque partie, ou 38 4/7 pieds pour le côté arrière, ou côté ouest, de l’autel. ↩︎
311:1 Cela donne 10 2/7 pieds (sur 72) pour chaque partie, ou 30 6/7 pieds pour le devant, ou côté est, de l’autel. Les mesures données ici sont destinées à affiner la forme carrée habituelle de l’autel du feu. ↩︎
312:1 Ou, d’après le total correct (sampad) que l’autel devrait obtenir. Par paragraphe 7, l’autel doit être quatorze fois plus grand que le septuple ; et ce dernier étant dit être en proportion exacte avec Pragâpati (dans paragraphe 3), le plus grand autel montrerait ainsi un excès de treize longueurs d’homme par rapport à l’autel correctement proportionné. ↩︎
312:2 Voir dans paragraphe 5. ↩︎
312:3 C’est-à-dire un de la longueur d’un homme de chaque côté. ↩︎
313:1 Littéralement, Puis-je me construire un corps (soi) en vue de (abhi) Agni ; ou, peut-être, « Il construit (un corps) de manière à devenir (Agni) » ; dans ce cas, « abhi » de « abhisamkinute » aurait la même force que dans « abhisampadyate ». Voir cependant X, 2, 5, 9-12, où Sâyana l’explique par « yo yah kâmah tam sarvam âtmânam abhilakshya sampâditavân bhavati » — « Il réalise tout ce désir pour son corps. » ↩︎
315:1 Ou peut-être, « tout cela (pris ensemble) est le septuple Brahman. » ↩︎
315:2 Dans la première couche, dix briques Prânabhrit ont été placées le long des diagonales dans chacun des quatre coins du corps de l’autel (ou dans les quartiers intermédiaires), et autant autour du centre. ↩︎
316:1 Les Upasads (ou sièges) sont exécutés deux fois par jour pendant au moins trois jours (le nombre régulier pour les sacrifices ordinaires du Soma d’une journée) intervenant entre la fin du Dîkshâ (initiation) et le jour du sacrifice du Soma ; voir partie ii, p. 105, note 1. Le premier jour, la première couche est construite entre les deux représentations (tandis que la préparation finale du site de l’autel, ainsi que la construction de l’autel de Gârhapatya et l’installation de l’Ukhya Agni sur celui-ci, ont lieu avant la représentation matinale des Upasads), et le deuxième jour, les couches restantes sont construites. ↩︎
316:2 Pour la construction dans l’oratio directa, voir partie iii, p. 34, note 2. ↩︎
316:3 Ou bien, ils sont allés dans leur abri (pra-pad). ↩︎
317:1 Ou, dévotion austère, voir III, 4, 4, 27, où le jeûne pendant les jours d’Upasad est recommandé comme étant de nature à promouvoir la ferveur religieuse. Cependant, le sens premier de « chaleur » est également impliqué, d’où le « chauffage » du chaudron (gharma—θερμός) au Pravargya (représentant le soleil) est lié aux Upasads. ↩︎
317:2 C’est-à-dire l’autel du feu utilisé à la période sacrificielle (ayana) appelé Tâpaskita, qui nécessite généralement une année entière (360 jours) pour l’accomplissement des Upasads (comme le font aussi les Dîkshâ- avant elles, et l’accomplissement du sacrifice du Soma après elles) ; cf. XII, 3, 3, 10 seq. ; Kâty. XIV, 5, 1.—Âsval. XII, 5, 9 ; Kâty. XXIV, 5, 7, cependant, mentionnent un Tâpaskita qui ne nécessite que quatre mois pour chacune des trois périodes, ou une année au total, tandis que la durée maximale est fixée par Âsv. à trente-six ans (douze pour chaque période) ; et par Kâty. à trois ans pour les Upasads et un an pour chacune des deux autres cérémonies. ↩︎
317:3 Voir partie ii, p. 304. ↩︎
317:4 Sâyana ne précise pas quelle performance sacrificielle est censée exiger vingt-quatre jours d’Upasad, mais dit simplement qu’ils sont requis « kratuvisseshe », lors d’un type particulier de sacrifice. Quoi qu’il en soit, le Sacrificateur serait libre d’adopter ce nombre de jours d’Upasad au lieu du minimum de jours prescrit, s’il espérait en tirer un bénéfice particulier. ↩︎
318:1 Pour un Ekâha ordinaire, ou un sacrifice de Soma d’une journée, les Upasads peuvent être accomplies pendant douze jours au lieu des trois jours habituels (Kâty. VIII, 2, 40). C’est aussi le nombre régulier de jours pour les Ahînas (ib. XIII, i, x ; Âsv. IV, 8, 15) et pour la plupart des sattras. ↩︎
318:2 C’est-à-dire lorsque les Upasads durent une année entière, comme lors du Tâpaskita. ↩︎
318:3 C’est-à-dire en construisant pour son sacrifice du Soma un autel dont le corps nécessite une année entière pour être posé, comme c’est le cas dans le Tâpaskita. ↩︎
318:4 Traduite littéralement, la phrase serait ainsi : « Ainsi, p. 319 autant de désir qu’il y a au printemps, il se construit un corps afin d’obtenir tout cela (le désir). » Seule la construction d’un autel (corps) pour une année entière assure la pleine jouissance des plaisirs sensuels fournis au cours de l’année. ↩︎
319:1 C’est-à-dire que ces trois sortes de briques — les cinq Asapatnâs et les quarante Virâgs étant posées le premier jour, et des vingt-neuf Stomabhâgâs une chaque jour — les trois sortes de briques prennent ainsi un mois pour être posées, après quoi les ‘sâdanam’ et les ‘Sûdadohas’ (cf. partie iii, p. 301, note 3) sont exécutés sur elles. ↩︎
320:1 C’est-à-dire qu’après les vingt-huit jours du douzième mois, il reste deux jours pour constituer l’année, de sorte que le (premier) jour de Sutyâ (jour de pression) a lieu après l’expiration d’une année complète. ↩︎
320:2 Le Visvagit, tel qu’il est habituellement exécuté, est un sacrifice Agnishtoma, dont les douze Stotras sont chantés dans trois stomas ou formes d’hymnes différents, à savoir les quatre premiers dans le trivrit (neuf versets), les quatre suivants dans le pañkadasa (quinze versets) et les quatre derniers dans le saptadasa (dix-sept versets). Pour les textes des stotriya, voir p. 321 Tândya-Br. XVI, 5, 1 seq. Il est étroitement lié à l’Abhigit Soma-day, dont les stotras sont exécutés dans quatre stomas, à savoir. trois dans chacun de ceux utilisés pour le Visvagit, et les trois derniers dans l’ekavimsa, ou stoma à vingt et un versets, avec lesquels il peut, en effet, être combiné dans une seule et même performance ; et tous deux font partie de la séance sacrificielle appelée Gavâm ayanam (partie ii, p. 427). Le Visvagit (ainsi que l’Abhigit) peut cependant aussi être exécuté comme un Atirâtra au lieu d’un Agnishtoma, et dans ce cas la séquence des Stomas est entièrement différente, leur ordre étant le suivant : les quatre premiers stotras sont exécutés dans les quatre premiers stomas (trivrit, pañkadasa, saptadasa, ekavimsa) ; les quatre stotras suivants dans les quatre stomas en commençant par le deuxième stomas (jusqu’à trinava), et les quatre stotras suivants dans les quatre stomas en commençant par le troisième stomas (jusqu’à trayastrimsa). Des trois Ukthastotras, le premier est exécuté dans le trinava, et les deux autres dans l’ekavimsa ; le Shodasin dans sa propre forme (ekavimsa) ; les chants nocturnes dans le pañkadasa ; et le chant crépusculaire dans le trivrit-stoma. Voir Tândya-Br. XX, 9. ↩︎
321:1 Sur les jours de Soma ‘sarvaprishtha’, voir partie iii, introduction, pp. xx seq. ↩︎
321:2 Comme équivalent de « l’ensemble de ses biens (sarvavedasa, sarvasva) », Kâtyâyana (XXII, 2, 26. 27) énumère « les vaches, les bœufs, les charrues, les sacs de blé (ou sacs de blé), les paires d’esclaves, les chariots, les animaux de monte, les maisons (ou hangars) et les lits ». Pour d’autres énumérations similaires, voir A. Weber, Omina et Portenta (Abb. de Berl. Acad. 1858), p. 398. ↩︎