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SATAPATHA-BRÂHMANA,
HUITIÈME KÂNDA.
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###(suite).
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8:1:1:11. Il pose les Prânabhritah (retenues de souffle) [1] : maintenant, le Prânabhritah étant – les airs vitaux [ p. 2 ], ce sont les airs vitaux qu’il confère ainsi à (Agni). Il les pose dans la première couche ; – ce qui est la première couche est la partie antérieure (partie fondamentale) d’Agni : c’est ainsi en avant qu’il met (dans Agni) les airs vitaux, d’où il y a (dans les créatures) ces (orifices des) airs vitaux en avant. [ p. 3 ] 8:1:1:22. Il les pose par dix et dix, car il y a dix airs vitaux ; et même si « dix-dix » peut signifier plusieurs fois, ici ils ne signifient que dix. Cinq fois il met dix (briques) à chaque fois ; car ce sont ces cinq (sortes d’animaux sacrificiels) qu’il accorde, et il y a dix airs vitaux dans chaque animal : sur tous il accorde ainsi les airs vitaux. Il pose (les briques) de manière à ne pas être séparé des animaux : il accorde ainsi des airs vitaux non séparés des animaux. Il les pose de tous côtés : de tous côtés il leur accorde ainsi (des orifices de) les airs vitaux.
8:1:1:33. Et encore pourquoi il établit le Prânabhritah. De Pragâpati, une fois détendu (en produisant des créatures), les airs vitaux s’en allèrent. À eux, devenus des divinités, il dit : « Venez à moi, rendez-moi ce avec quoi vous êtes sortis de moi ! » — « Eh bien, crée cette nourriture que nous attendrons ici en regardant ! » — « Eh bien, créons tous les deux ! » — « Ainsi soit-il ! » — Ainsi les airs finaux et Pragâpati créèrent cette nourriture, ces Prânabhrit (briques).
8:1:1:44. Devant (l’autel) il pose (dix briques [2], — la première) avec (Vâg. S. XIII, 54), ‘Celui qui est devant, l’Existant,’ — devant, sans aucun doute, est Agni ; et quant à la raison pour laquelle il parle de lui (comme étant) ‘devant’, c’est parce qu’ils éloignent le feu (du Gârhapatya) vers l’avant, et s’occupent d’Agni vers l’avant [3]. Et quant à la raison pour laquelle il dit ‘l’[ p. 4 ] existant (bhuva),’ Agni est en effet l’existant, car c’est par Agni que tout existe (bhû) ici. Agni, en effet, devenu le souffle, resta devant [4] : c’est cette même forme [5] qu’il confère maintenant (à Agni).
8:1:1:55. [Les autres avec], ‘Son fils, l’Existant, le Souffle’ — de cette forme, le feu, il (Pragâpati) façonna le souffle ; — ‘Le Printemps, le fils du souffle’ — de ce souffle il façonna le printemps [6] ; — ‘La Gâyatrî, la fille du Printemps’ — de ce printemps il façonna le mètre Gâyatrî ; — ‘De la Gâyatrî le Gâyatra’ — de ce mètre Gâyatrî il façonna l’hymne Gâyatra [7] ; — ‘De la Gâyatra l’Upâmsu’ — de la Gâyatra À partir de l’hymne, il a façonné l’Upâmsu-graha [8] ; — [ p. 5 ] ‘De l’Upâmsu le Trivrit’, — à partir de l’Upâmsu-graha, il a façonné la forme de l’hymne à neuf versets ; — ‘De l’Trivrit le Rathantara’, — à partir du Trivrit-stoma, il a façonné le Rathantara-prishtha [9].
8:1:1:66. 'Le Rishi Vasishtha [10]', - le Rishi Vasishtha, sans aucun doute, est le souffle : dans la mesure où il est la chose principale, il est donc Vasishtha (le plus excellent) ; ou dans la mesure où il demeure (avec les êtres vivants) comme le meilleur résidant (vastri), donc aussi il est Vasishtha. — « Par toi, pris par Pragâpati », — c’est-à-dire, « par toi, créé par Pragâpati », — « Je prends le souffle pour mes descendants (et mon peuple) ! » — avec cela il a introduit le souffle par l’avant. Séparément, il pose (ces dix briques) : quels désirs séparés il y a dans le souffle, ceux-là il les y dépose ainsi. Une seule fois il les a réglés [11] : il en fait ainsi un seul souffle ; mais s’il les réglait chacun séparément, il couperait assurément le souffle en deux. Cette brique est trivrit (triple) : la formule, le tassement et le sûdadohas [12], c’est-à-dire triple, et triple est Agni, — aussi grand que [ p. 6 ] est Agni, aussi grand que sa mesure, autant il dépose (sur l’autel) en mourant ainsi.
8:1:1:77. Et sur le côté droit (sud) [13] avec (Vâg. S. XIII, 55), ‘Celui à droite, le tout-ouvrier’ — le tout-ouvrier (visvakarman), sans aucun doute, est ce Vâyu (le vent) qui souffle ici, car c’est lui qui fait tout ici ; et parce qu’il parle de lui comme (étant) ‘à droite’, c’est donc au sud qu’il souffle le plus. Vâyu, en effet, étant devenu l’esprit, est resté dans le côté droit (du corps) : c’est cette forme (partie) qu’il confère maintenant (à Agni).
8:1:1:88. ‘Son enfant, l’Esprit, le travailleur de tout’ — de cette forme (toute ouvrière), le vent, il façonna l’esprit ; — ‘l’été, le fils de l’esprit’ — de l’esprit il façonna la saison estivale [14] ; — ‘la Trishtubh, la fille de l’Été’ — de la saison estivale il façonna le mètre Trishtubh ; — ‘du mètre Trishtubh l’air Svâra’ — du mètre Trishtubh il créa l’air de l’hymne Svâra [15] ; — 'de [ p. 7 ] le Svâra l’Antaryâma, — à partir du Svâra-sâman il façonna l’Antaryâma-graha ; — à partir de l’Antaryâma le Pañkadasa, — à partir de la coupe Antaryâma il façonna la forme d’hymne à quinze vers ; — à partir du Pañkadasa le Brihat, — à partir du Pañkadasa-stoma il façonna le Brihat-prishtha.
8:1:1:99. ‘Le Rishi Bharadvâga’, le Rishi Bharadvâga, est sans aucun doute l’esprit ; - ‘vâga’ signifie ‘nourriture’, et celui qui possède un esprit, possède (bharati) la nourriture, ‘vâga ;’ Ainsi, le Rishi Bharadvâgâ est l’esprit. — « Par toi, pris par Pragâpati », c’est-à-dire « par toi, créé par Pragâpati » ; — « Je prends l’esprit pour mes descendants ! » — ainsi il introduit l’esprit du côté droit. Séparément, il pose (ces dix briques) : quels que soient les désirs séparés qui existent dans l’esprit, il les y dépose ainsi. Une seule fois, il les a établis : il en fait ainsi un seul esprit ; mais s’il les établissait chacun séparément, il couperait assurément l’esprit en deux. Cette brique est triple : la signification de cela a été expliquée.
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8:1:2:11. Et à l’arrière (partie occidentale de l’autel), avec (Vâg. S. XIII, 56), ‘Celui-ci derrière, l’embrassant tout’ ; — l’embrassant tout, sans aucun doute, est ce soleil-là, car dès qu’il [16] se lève, tout cet espace embrassant prend existence. Et parce qu’il parle de lui comme (étant) ‘derrière’, on ne le voit donc que lorsqu’il va vers l’arrière (l’ouest). Le Soleil, en effet, étant devenu l’œil, est resté derrière : c’est cette forme qu’il confère maintenant (à Agni).
8:1:2:22. ‘Son enfant, l’Œil,’ — de cette forme (qui embrasse tout), le Soleil, il façonna l’œil ; — ‘les pluies, progéniture de l’œil,’ — de l’œil il façonna la saison des pluies ; — ‘la Gagatî, la fille des pluies,’ — de la saison des pluies il façonna le mètre Gagatî ; — ‘du Gagatî le Riksama,’ — du mètre Gagatî il façonna l’hymne Riksama [17] ; — ‘du Riksama [ p. 9 ] le Sukra,’ — à partir du Riksama-sâman, il façonna le Sukra-graha ; — ‘à partir du Sukra, le Saptadasa,’ — à partir de la coupe du Sukra, il façonna la forme d’hymne à dix-sept versets ; — ‘à partir du Saptadasa, le Vairûpa,’ — à partir du Saptadasa-stoma, il façonna le Vairûpa-prishtha.
8:1:2:33. ‘Le Rishi Gamadagni’, le Rishi Gamadagni, sans aucun doute, est l’œil : dans la mesure où par lui le monde des vivants (gagat) voit et pense, donc le Rishi Gamadagni est l’œil. - ‘Par toi, pris par Pragâpati’, c’est-à-dire ‘par toi, créé par Pragâpati’, ‘je prends l’œil pour mes descendants’, ainsi il introduisit l’œil par derrière. Il pose séparément (ces dix briques) : les désirs distincts qui habitent l’œil, il les y place ainsi. Une seule fois, il les pose : il fait ainsi de cet œil un ; mais s’il les posait séparément, il le briserait assurément. C’est une brique triple : la signification de cela a été expliquée.
8:1:2:44. Et sur le côté gauche (supérieur, nord), avec (Vâg. S. XIII, 57), ‘Ceci, sur le côté supérieur, le ciel’ — dans la sphère supérieure, sans aucun doute, se trouvent les régions (quartiers) ; et quant à la raison pour laquelle il parle d’elles comme étant ‘sur le côté supérieur (gauche)’, les régions, en effet, [ p. 10 ] sont au-dessus de tout ici. Et quant à la raison pour laquelle il dit, ‘le ciel (ou la lumière),’ les régions, en effet, sont le monde céleste (ou monde de lumière). Les régions, étant devenues l’oreille, sont restées au-dessus : c’est cette forme qu’il confère maintenant (à Agni).
8:1:2:55. ‘Son enfant du ciel, l’Oreille’ — à partir de cette forme, des régions, il façonna l’oreille ; — ‘l’automne, la fille de l’oreille’ — à partir de l’oreille, il façonna la saison d’automne ; — ‘Anushtubh, la fille de l’automne’ — à partir de la saison d’automne, il façonna le mètre Anushtubh ; — ‘à partir de l’Anushtubh l’Aida’ — à partir du mètre Anushtubh, il façonna l’Aida-sâman [18] ; — ‘à partir de l’Aida le Manthin’ — à partir du Aida-sâman, il façonna la coupe Manthin ; « à partir du Manthin, l’Ekavimsa », « à partir du Manthi-graha, il façonna la forme d’hymne à vingt et un vers ; « à partir de l’Ekavimsa, le Vairâgâ », « à partir de l’Ekavimsa-stoma, il façonna le Vairâgaprishtha ».
8:1:2:66. ‘Le Rishi Visvâmitra’, le Rishi Visvâmitra (‘ami de tous’), est sans aucun doute l’oreille : parce qu’avec elle on entend dans toutes les directions, et parce qu’il y a un ami (mitra) pour elle de chaque côté, donc l’oreille est le Rishi Visvâmitra. — ‘Par toi, prise par Pragâpati’, — c’est-à-dire, ‘par toi, érigée par Pragâpati’ ; — ‘Je prends l’oreille pour mes descendants’, [ p. 11 ]] — il introduit ainsi l’oreille par le côté gauche (ou supérieur). Séparément, il pose (ces briques) : quels que soient les désirs distincts qui se trouvent dans l’oreille, il les y dépose ainsi. Une seule fois, il les pose : il fait ainsi de l’oreille une ; mais s’il les posait chacun séparément, il couperait assurément l’oreille en deux. C’est une brique triple : la signification de cela a été expliquée.
8:1:2:77. Puis au centre, avec (Vâg. S. XIII, 58), ‘Celui-ci, au-dessus, le mental’, — au-dessus, sans aucun doute, est la lune ; et quant à la raison pour laquelle il parle de lui comme (étant) ‘au-dessus’, la lune est en effet au-dessus ; et quant à la raison pour laquelle il dit ‘le mental’, le mental (mati), sans aucun doute, est la parole, car au moyen de la parole tout pense (l’homme) ici [19]. La lune, devenue parole, est restée au-dessus : c’est cette forme qu’il confère maintenant (à Agni).
8:1:2:88. ‘C’est la fille de l’esprit, la Parole’ — de cette forme, la lune, il façonna la parole ; — ‘Hiver, le fils de la Parole’ — de la parole il façonna la saison hivernale ; — ‘Paṅkti, la fille de l’Hiver’ — de la saison hivernale il façonna le mètre Paṅkti ; — ‘du Paṅkti le Nidhanavat’ — du mètre Paṅkti il façonna le Nidhanavat-sâman [20] ; — ‘du Nidhanavat l’Âgrayana,’ — du Nidhanavat-sâman il façonna la coupe Âgrayana ; — 'du Âgrayana, le Trinava et le Trayastrimsa, — à partir de l’Âgrayana-graha, il façonna les formes d’hymnes à trois fois neuf versets et à trente-trois versets ; — [ p. 12 ] ‘à partir du Trinava et du Trayastrimsa, le Sâkvara et le Raivata’ — à partir du Trinava et du Trayastrimsa-stomas, il façonna le Sâkvara et le Raivata-prishthas [21].
8:1:2:99. ‘Le Rishi Visvakarman’, le Rishi Visvakarman (‘celui qui travaille tout’), est sans aucun doute la Parole, car par la parole tout est fait ici : d’où le Rishi Visvakarman est la parole : - ‘Par toi, prise par Pragâpati’, - c’est-à-dire, ‘par toi, créée par Pragâpati’ ; - ‘Je prends la parole pour mes descendants’, - par là il a introduit la parole d’en haut. Séparément il pose (ces briques) : quels que soient les désirs séparés qu’il y a dans la parole, ceux-là il les y place maintenant. Une fois seulement qu’il les a réglés : il rend ainsi la parole une ; mais s’il les réglait séparément, il couperait assurément la parole en deux. Il s’agit d’une brique triple : sa signification a été expliquée.
8:1:2:1010. C’est donc cette même nourriture que les airs vitaux et Pragâpati ont créée : tout aussi grand est en effet le sacrifice tout entier, et le sacrifice est la nourriture des dieux.
8:1:2:1111. Il les pose dix par dix, — de dix syllabes se compose le Virâg (mètre), et le Virâg est toute nourriture : il lui accorde ainsi (à Agni) toute la nourriture. Il les pose de tous côtés : de tous côtés il lui accorde ainsi toute la nourriture. Et en vérité, ces mêmes Virâg (versets) soutiennent ces airs vitaux, et dans la mesure où ils soutiennent (bhri) les airs vitaux (prâna), ils sont appelés Prânabhritah.
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8:1:3:11. À ce propos, ils disent : « Que sont les airs vitaux (prâna), et que sont les Prânabhritah ? » — Les airs vitaux ne sont que les airs vitaux, et les Prânabhritah (supports des airs vitaux) sont les membres, car les membres retiennent les airs vitaux. Mais, en réalité, les airs vitaux sont les airs vitaux, et le Prânabhrit est la nourriture, car la nourriture soutient les airs vitaux.
8:1:3:22. À ce propos, ils disent : « Comment toutes ces (briques de Prânabhrit) de lui (Agni et le Sacrificateur) deviennent-elles de la nature de Pragâpati ? » — Sans doute parce qu’à propos d’elles toutes il dit : « Par toi, prises par Pragâpati » : c’est de cette manière, en effet, qu’elles deviennent toutes pour lui de la nature de Pragâpati [22].
8:1:3:33. À ce propos, ils disent : « Comme ils chantent et récitent pour la coupe lorsqu’elle est tirée, pourquoi alors met-il des versets et des airs d’hymnes [23] avant (le tirage des) coupes ? » — Sans aucun doute, l’achèvement de l’œuvre sacrificielle doit être gardé à l’esprit ; — maintenant, avec le verset d’hymne d’ouverture, la coupe est tirée ; et sur le verset (rik) l’air (sâman) est chanté : cela signifie qu’il met ainsi pour lui (Agni) à la fois les versets et les airs d’hymnes avant (le tirage des) coupes. Français Et quand après (le tirage des) coupes il y a le chant (du Stotra) et la récitation (du Sastra) : cela signifie qu’il met ainsi pour lui à la fois les stomas (formes d’hymnes) et les prishtha (sâmans) après (le tirage des) coupes [24]. [ p. 14 ] 8:1:3:44. À ce propos, ils disent : « Si ces trois sont faits ensemble — la coupe de soma, le chant et la récitation — et qu’il ne met que la coupe de soma et le chant, comment se fait-il que la récitation soit également dans ce cas mise (dans l’œuvre sacrificielle) pour lui [25] ? » Mais, sûrement, qu’est-ce que le chant qui est la récitation [26] ; car sur tous les (versets) qu’ils chantent un air, ces mêmes (versets) il (le Hotri) les récite ensuite [27] ; et de cette manière, en effet, le Sastra vient aussi dans ce cas être mis pour lui.
8:1:3:55. À ce propos, ils disent : « Lorsqu’il parle d’abord de trois de la même manière que du fils d’un père [28], comment cela correspond-il alors en ce qui concerne le rile et le sâman ? » Le sâman, sans aucun doute, est le mari du [ p. 15 ] Rik ; et donc s’il parlait aussi dans leur cas comme du fils d’un père, ce serait comme s’il parlait de celui qui est le mari, comme du fils : donc cela correspond en ce qui concerne le rik et le sâman. « Et pourquoi continue-t-il trois fois (la génération de père en fils) ? » — père, fils et petit-fils : ce sont ceux-là qu’il continue ainsi ; et c’est pourquoi un seul et même (homme) leur offre (de la nourriture) [29].
8:1:3:66. Celles (briques) qu’il pose devant sont les détenteurs de l’air ascendant (le souffle, prâna) ; celles derrière sont les détenteurs des yeux, les détenteurs de l’air descendant (apâna) [30] ; celles du côté droit sont les détenteurs de l’esprit, les détenteurs de l’air circulant (vyâna) ; celles du côté gauche sont les détenteurs des oreilles, les détenteurs de l’air extérieur (udâna) ; et celles du milieu sont les détenteurs de la parole, les détenteurs de l’air pénétrant (samâna).
8:1:3:77. Or les Karakâdhvaryus, en effet, posent différentes (briques) comme supports de l’air descendant, de l’air circulant, de l’air extérieur, de l’air pénétrant, comme supports de l’œil, supports de l’esprit, supports de l’oreille et supports de la parole ; mais qu’il ne fasse pas cela, car ils font ce qui est excessif, et de cette (notre) manière, en effet, toutes ces formes sont posées (dans Agni).
8:1:3:88. Maintenant, lorsqu’il a posé (les briques) devant, il pose celles qui sont derrière (l’autel) ; car l’air ascendant, devenant l’air descendant, passe ainsi du bout des doigts ; et l’air descendant, devenant l’air ascendant, passe ainsi du bout des orteils : donc quand, après avoir posé (les briques) devant, il pose celles qui sont derrière, il rend ainsi ces deux respirations continues et les relie ; d’où ces deux respirations sont continues et liées.
8:1:3:99. Et quand il a posé celles du côté droit, il pose celles du côté gauche ; car l’air extérieur, devenant l’air circulant, passe ainsi du bout des doigts [^64] ; et l’air circulant, devenant l’air extérieur, passe ainsi du bout des doigts [^64] : donc quand, après avoir posé (les briques) du côté droit, il pose celles du côté gauche, il rend ainsi ces deux respirations continues et les relie ; d’où ces deux respirations sont continues et liées.
8:1:3:1010. Et ces (briques) qu’il dépose au centre sont l’air vital ; il les dépose à l’écart des deux Retahsik (briques), car les retahsik sont les côtes, et les côtes sont le milieu : il dépose ainsi l’air vital en lui (Agni et le Sacrificateur) au milieu même (du corps). De chaque côté il dépose (les briques centrales) [31] : dans chaque partie il dépose ainsi [ p. 17 ] l’air vital en lui ; et de la même manière en effet que le souffle intestinal (canal) est tourné tout autour [ p. 18 ] du nombril. Il les dépose à la fois longitudinalement et transversalement [32], d’où il y a ici dans le corps (des canaux des) airs vitaux à la fois longitudinalement et transversalement. Il les dépose en se touchant les uns les autres : il rend ainsi ces airs vitaux continus et les relie ; d’où ces (canaux des) airs vitaux sont continus et reliés.
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8:1:4:11. Or, certains déposent (ces briques) de manière à être en contact avec l’homme (d’or), car il est l’air vital, et ces (briques) le soutiennent ; et parce qu’elles soutiennent (bhri) l’air vital (prâna), elles sont donc appelées « Prânabhritah ». Qu’il ne le fasse pas : l’air vital est en effet le même que cet homme d’or, mais son corps s’étend aussi loin ici que ce feu (autel) a été marqué. Par conséquent, à tout ce que [ p. 19 ] Si ces (respirateurs) ne parvenaient pas à atteindre ce membre, l’air vital n’atteindrait pas ce membre ; et, bien sûr, tout membre que l’air vital n’atteint pas, qui soit se dessèche, soit se fane : qu’il pose donc ces (briques) de manière à être en contact avec les pierres qui l’entourent ; et par celles qu’il pose au milieu, ce corps qui est le sien est rempli, et elles au moins ne sont pas séparées de lui.
8:1:4:22. Ici maintenant ils disent : « Alors que dans (les formules) « Celui-ci, devant, l’existant – celui-ci, à droite, le travailleur universel – celui-ci, derrière, l’embrassant universel – celui-ci, à gauche, le ciel – celui-ci, au-dessus, l’esprit » – elles (ces briques) sont définies comme exactement opposées aux quartiers, pourquoi, alors, pose-t-il ces (briques) à des endroits latéraux [33] ? » Eh bien, les Prânabhritah sont les airs vitaux ; et s’il les plaçait exactement en face des quartiers, alors ce souffle ne passerait que vers l’avant et vers l’arrière ; mais dans la mesure où il pose maintenant ces (briques) ainsi définies dans des endroits latéraux, donc ce souffle, tout en étant un souffle d’avant en arrière, passe latéralement le long de tous les membres et de tout le corps.
8:1:4:33. Or, Agni (l’autel) est un animal, et (en tant que tel) il est maintenant constitué entier et complet, — ces (briques) qu’il pose devant sont ses pieds de devant, et celles derrière sont ses cuisses ; et celles [ p. 20 ] qu’il place au milieu sont son corps. Il les place dans la région des deux retahsik (briques), car les retahsik sont les côtes, et les côtes sont le milieu, et ce corps est au milieu (des membres). Il les place tout autour, car ce corps s’étend tout autour.
8:1:4:44. Ici maintenant ils disent : « Alors que dans les (quatre) premiers ensembles il pose un seul stomate et un seul prishtha à chaque fois, pourquoi, alors, pose-t-il ici (au centre) deux stomates et deux prishthas ? » Eh bien, cet (ensemble central) est son corps (celui d’Agni) : il fait ainsi du corps (tronc) le meilleur, le plus grand, le plus vigoureux des membres [34] ; d’où ce corps est le meilleur, le plus grand et le plus vigoureux des membres.
8:1:4:55. Ici maintenant ils disent : « Comment son Agni devient-il tout entier, brique après brique ? » — Eh bien, la formule est la moelle, la brique l’os, le tassement la chair, le sûdadohas les peaux, la formule du purîsha (remplissage de terre) les cheveux, et le purîsha la nourriture : et ainsi en effet son Agni devient tout entier, brique après brique.
8:1:4:66. Qu’Agni possède tout pouvoir vital : en vérité, quiconque sait qu’Agni possède tout pouvoir vital (âyus), atteint sa pleine mesure de vie (âyus).
8:1:4:77. Maintenant, quant à la contraction et à l’expansion (du corps). Maintenant, certains font que l’autel construit de cette manière [35] possède (le pouvoir de) contraction et d’expansion : qu’Agni est en effet un animal ; [ p. 21 ] et quand un animal contracte et étend ses membres, il développe de la force par eux.
8:1:4:88. [Vâg. S. XXVII, 45] ‘Tu es Samvatsara, — tu es Parivatsara, — tu es Idâvatsara, — tu es Idvatsara, — tu es Vatsara, — que tes aurores prospèrent [36] ! — que tes jours et tes nuits prospèrent ! — que tes demi-mois prospèrent ! — que tes mois prospèrent ! — que tes saisons prospèrent ! — que ton année prospère ! — Car en allant et en venant, contracte et étends-toi ! — Tu es bâti comme un aigle : par cette divinité, semblable à Aṅgiras, repose-toi fermement [37] !’
8:1:4:99. Sâtyâyani a également dit un jour : « Quelqu’un a entendu (le bruit) [38] des ailes craquantes de (l’autel) - lorsqu’il a été touché par cette (formule) : qu’il le touche donc par tous les moyens ! »
8:1:4:1010. Et Svargit Nâgnagita ou Nagnagit, le Gândhâra, a dit un jour : « Contraction et expansion sont assurément le souffle, car dans toute partie du corps où il y a un souffle qui le contracte et le dilate à la fois ; qu’il souffle dessus de l’extérieur lorsqu’il est complètement construit : il y met ainsi le souffle, le (pouvoir de) contraction et d’expansion, et ainsi il se contracte et se dilate. » Mais en réalité, ce qu’il a dit là au sujet de cette contraction et de cette expansion, ce n’était qu’un seul membre de l’ordre princier qui l’a dit ; et assurément, s’ils devaient souffler dessus de l’extérieur cent [ p. 22 ] fois, ou mille fois, ils ne purent y mettre le souffle. Quel que soit le souffle présent dans le corps (principal), seul celui-ci est le souffle : ainsi, lorsqu’il pose les Prânabhritah (supports de souffle), il y place ainsi le souffle, le pouvoir de contraction et d’expansion ; et ainsi il se contracte et se dilate. Il pose ensuite deux Lokampriinâ (briques) dans ce coin 1 : leur signification (sera expliquée) plus loin 2. Il jette de la terre meuble (sur la couche) : leur signification (sera expliquée) plus loin 3.
1:1 La construction de la première des cinq couches de l’autel qui, en ce qui concerne les briques spéciales, est maintenant presque terminée, peut être brièvement récapitulée ici. L’autel (agni) est construit sous la forme d’un oiseau, dont le corps (âtman) consiste en un carré, mesurant généralement quatre longueurs d’homme, ou quarante pieds (indien = environ 30 pieds anglais) de chaque côté. Le sol du « corps » ayant été labouré, arrosé et semé de graines de toutes sortes d’herbes, un monticule carré, le soi-disant uttaravedi, mesurant un yuga (joug = 7 pieds ind.) de chaque côté, est érigé au milieu du « corps », et l’ensemble de ce dernier est alors mis à niveau avec lui. Au centre du « corps » ainsi élevé, là où les deux « épines » – reliant le milieu de chacun des quatre côtés du carré à celui du côté opposé – se rejoignent, le prêtre dépose une feuille de lotus et, dessus, la plaque d’or (symbole du soleil) que le Sacrificateur portait autour du cou lors de l’initiation. Sur cette plaque, il dépose ensuite une petite figurine d’homme en or (représentant Agni-Pragâpati, ainsi que le Sacrificateur lui-même), de manière à ce qu’il soit allongé sur le dos, la tête tournée vers l’est ; et à côté de lui, il place deux cuillères à offrande, une de chaque côté, remplies respectivement de ghee et de lait caillé (p. 2). Sur l’homme, il place ensuite une brique percée de trous naturels (ou une pierre poreuse), appelée Svayam-âtrinnâ (auto-perforée), dont il y en a trois sur l’autel, à savoir au centre des première, troisième et cinquième couches, censées représenter respectivement la terre, l’air et le ciel, et permettre par leurs trous au Sacrificateur (en effigie) de respirer, et finalement de passer à travers sur son chemin vers les demeures éternelles. Sur cette pierre, il dépose une plante d’herbe dûrvâ - avec la racine posée sur la brique et les brindilles pendantes - censée représenter la végétation sur terre et la nourriture du Sacrificateur. Ensuite, il pose devant (à l’est) la pierre centrale, sur la « colonne vertébrale », une brique Dviyagus ; devant cela, de chaque côté de la colonne vertébrale, deux Retahsik ; puis devant eux, un Visvagyotis ; puis à nouveau deux Ritavyâh ; et enfin l’Ashâdhâ, représentant l’épouse consacrée du Sacrificateur. Ces briques, chacune d’elles étant un carré pada (pied, en indo-européen), occupent près d’un tiers de la ligne allant du centre au milieu de la face avant du « corps » de l’autel. Au sud et au nord de l’Ashâdhâ, laissant l’espace de deux briques, il place une tortue vivante, face à l’homme d’or, et respectivement un mortier et un pilon en bois. Sur le mortier, il place l’ukhâ, ou poêle à feu, rempli de sable et de lait ; et sur la tête des cinq victimes, après que des éclats d’or ont été enfoncés dans leur bouche, leurs narines, leurs yeux et leurs oreilles.À chacune des quatre extrémités des deux épines, il pose ensuite cinq briques Apasyâh, celle du milieu reposant sur l’épine elle-même, et deux de chaque côté. Le dernier ensemble de cinq briques, celles cachées à l’extrémité nord (ou gauche) de l’épine transversale, est également appelé Khandasyâh par le Brâhmana. Il procède ensuite à la pose du Prânabhritah, censé représenter les orifices des airs vitaux, en cinq ensembles de dix briques chacun. Les quatre premiers ensembles sont placés sur les quatre diagonales reliant le centre aux quatre coins du corps de l’autel, en commençant par le coin (? ou, selon certains, éventuellement par le centre), dans l’ordre SE, NO, SO, NE ; le cinquième ensemble étant ensuite disposé autour de la pierre centrale, à distance (ou sur la portée) des briques de retenue. Voir le schéma à la p. 17. ↩︎
3:1 Debout devant l’autel (à l’est), il dépose la première série de dix briques sur la ligne allant de l’angle sud-ouest (ou épaule droite) de l’autel vers le centre. Les formules de dépôt de chaque série de dix briques sont réparties sur trois paragraphes : le premier donne celle de la première brique, le deuxième celles de deux à huit, le troisième celles des deux dernières. ↩︎
3:2 C’est-à-dire, en retirant le feu du Gârhapatya et en le transférant vers l’Âhavanîya, ainsi qu’en approchant le feu sacrificiel pour les offrandes. Il faut également garder à l’esprit que l’autel (agni) est construit sous la forme d’un aigle volant vers l’est, ou vers l’avant. ↩︎
4:1 Voir VII, 5, 1, 7, ‘Le souffle est pris de l’avant vers l’arrière.’ — Dans le texte ‘prâno hâgnir bhûtvâ purastât tasthau’, je prends ‘prânah’ comme prédicat. ↩︎
4:2 Dans VII, 4, 1, 16, l’air vital est appelé la forme (ou partie) agréable de Pragâpati (Agni). ↩︎
4:3 Pour une connexion similaire de l’Est avec le Gâyatrî, le Rathantara, le Trivrit, la Source et le Brahman (prêtrerie), voir V, 4, I, 3, (partie iii, p. 91). ↩︎
4:4 Le Gâyatra-sâman est le plus simple et de loin le plus courant de tous les hymnes. Il est particulièrement utilisé en relation avec le trivrit-stoma, ou hymne à neuf vers, et est invariablement employé pour le Bahishpavamâna-stotra. C’est aussi l’air du premier triolet du Mâdhyandina et de l’Ârbhava-pavamâna, ainsi que pour les quatre Âgya-stotras. ↩︎
4:5 Voir partie ii, pp. 238 et suivantes, où cette coupe soma est à plusieurs reprises associée au Gâyatrî. Bien que sa pression soit effectuée par trois tours de huit, onze et douze battements respectivement, représentant les trois mesures principales, il est expressément indiqué (IV, 1, 1, 14) p. 5 que celui qui désire obtenir la sainteté doit appuyer huit fois à chaque tour. ↩︎
5:1 Pour ce Prishtha-sâman et les autres, voir la partie iii, introd. pp. xvi, xx seqq. ↩︎
5:2 Dans Taitt. S. IV, 3, 2, 1, cette formule est liée à la précédente : « du Rathantara (a été produit) le Rishi Vasishtha. » De même dans les passages correspondants des séries de briques suivantes. ↩︎
5:3 Le sâdana, ou tassement, consiste en la formule : « Par cette divinité, semblable à Aṅgiras, repose-toi solidement ! » prononcée sur les briques. Voir VI, 1, 2, 28. ↩︎
5:4 Pour le verset sûdadohas, dont la prononciation, avec le « s’installer », constitue les deux cérémonies nécessaires (nitya), voir la partie iii, p. 307. ↩︎
6:1 Debout sur le côté droit (sud) de l’autel, il pose la troisième série de dix Prânabhritah, c’est-à-dire celles qui se trouvent en diagonale depuis le coin sud-ouest (ou la cuisse droite) vers le centre. Alors que, dans la pratique, ces briques ne sont posées qu’après celles mentionnées aux paragraphes 1 à 3 du Brâhma, l’auteur, dans son explication des formules, suit la course du soleil de gauche à droite. ↩︎
6:2 Pour une combinaison similaire du sud avec le mètre Trishtubh, le Brihat-sâman, le Pañkadasa-stoma, la saison d’été et le Kshatra, voir V, 4, 1, 4 (partie iii, p. 91). ↩︎
6:3 Svâra-sâman est appelé un vers chanté qui n’a pas de nidhana conclusif spécial, ou finale, mais dans lequel le svarita (accent circonflexe), ou d’abord hauteur montante puis hauteur descendante (par exemple, fgf) de la voyelle finale, prend la place de la finale ; d’où ‘svâra’ est souvent expliqué par ‘svaranidhana’, c’est-à-dire ayant le svara (svarita) pour son nidhana. Voir p. 7 Pañk. Br. IX, 3, 11, où un svâra-sâman est prescrit au cas où les Udgâtris auraient précédemment commis un excès dans leur chant. Français Le dernier tristiche du Mâdhyandina-pavamânastotra de l’Agnishtoma, l’Ausana-sâman (à Sâma-v., vol. ii, pp. 27-29), est chanté de cette manière, probablement afin de compenser l’excès commis dans le triplet précédent, le Yaudhâgaya (ii, pp. 25, 26), dans lequel chaque verset est chanté avec trois nidhanas, un à la fin, et deux insérés à l’intérieur du sâman. Lâty. Srautas. VI, 9, 6, les svâra-sâmans ainsi traités sont appelés ‘padânusvârâni;’ tandis que ceux avec lesquels les syllabes musicales « hâ-i » sont utilisées avec un effet similaire sont appelés « hâikârasvârâni ». À titre d’exemple du premier, l’Ausana (Sâma-v., vol. iii, p. 8r) est cité, et du second le Vâmadevya (iii, p. 89). Ce n’est cependant pas seulement la syllabe finale d’un sâman qui peut être modulée de cette manière, mais aussi celle d’une section musicale du sâman ; cf. Pañk. Br. X, 12, 2, où l’Udgîtha doit être traitée de cette manière pour compenser le Prastâva précédent, chanté sans Stobha. Les appels sacrificiels tels que le « Svâhâ » et le « Vashat » sont également modulés de cette manière, ib. VII, 3, 26 ; XI, 5, 26. ↩︎
8:1 Ou, peut-être, « seulement quand » (yadâ-eva). ↩︎
8:2 Aucune explication de ce sâman n’a été trouvée nulle part. Sâyana, sur la formule correspondante, Taitt. S. IV, 3, 4, 2 (où le terme est orthographié rikshama), remarque simplement qu’il s’agit d’une sorte de sâman. Le sens du terme « semblable à un rik » semblerait indiquer un air d’hymne impliquant peu ou pas de modification du texte qui lui est chanté. À V, 4, 1, 5, c’est le Vairûpa-sâman qui (avec le Gagatî, le Saptadasa-stoma, la saison des pluies et le Vis) est de cette façon relié à l’Occident. Or, les parties textuelles du Pañkanidhanam Vairûpam (Sâma-v., vol. v, pp. 387, 575-6), habituellement utilisé comme prishtha-sâman, ne présentent pratiquement aucune modification par rapport aux versets originaux (Sâma-v., vol. ii, p. 278), encore moins que le simple Vairûpa-sâman (Sâma-v., vol. i, p. 572), et peut-être ‘riksama’ (s’il ne s’applique pas à toute une classe de sâmans) peut être un autre nom pour le Vairûpa (dont il existe deux autres formes, Sâma-v., vol. i, pp. 425, 438) dans sa forme la plus simple. Le Vairûpa, sous sa forme prishtha, proviendrait alors du Riksama-sâman. Il est vrai, cependant, qu’il n’existe aucun lien particulier entre les autres Prishtha-sâman et l’hymne respectif auquel ils sont symboliquement rattachés dans les formules précédentes. ↩︎
10:1 Les Aida-sâmans sont les sâmans dont le mot « idâ » désigne leur nidhana, ou chœur. Ces sâmans sont, par exemple, le Vairûpa (Sâma-v., vol. V, p. 387) et le Raurava (iii, 83), ce dernier formant le sâman central du Mâdhyandina-pavamâna-stotra. Il n’est pas facile de voir quel lien peut exister entre l’Aida et le Vairâgaprishtha (Sâma-v., vol. v, p. 391 ; cf. vol. i, pp. 814-5). Dans Sat. Br. V, 4,i, 6 le Nord est relié à l’Anushtubh, au Vairâga-sâman, à l’Ekavimsa et à l’automne. ↩︎
11:1 Ou peut-être pense-t-on tout ici. ↩︎
11:2 C’est un sâman qui a un nidhana spécial, ou chœur, ajouté à la fin (ou inséré au milieu). ↩︎
12:1 Pour ces Prishtha-sâmans, voir la partie iii, introd. pp. xx-xxi. Dans V, 4, I, 7, la région supérieure est symboliquement reliée au mètre Paṅkti, aux Sâkvara et Raivata-sâmans, aux Trinava et Trayastrimsa-stomes, et aux saisons d’hiver et de rosée. ↩︎
13:1 Ou, devenez le (prâgâpatyâ bhavanti) de (Agni-) Pragâpati. ↩︎
13:2 En posant les différents ensembles de briques de Prânabhrit, il est dit que le prêtre (dans VIII, 1, 1, 5; 8; 2, 2; 5; 8) met symboliquement dans l’œuvre sacrificielle (ou dans l’autel, Agni) « à la fois des versets ou des mètres (comme Gâyatrî, Trishtubh, etc.) et des airs d’hymnes (comme Gâyatra, Svâra, etc.). ↩︎
13:3 Il n’est pas tout à fait clair si c’est la construction correcte de la p. 14 du texte, d’autant plus que, dans le paragraphe mentionné dans la dernière note, ce ne sont pas seulement les mètres et les mélodies qui sont censés être mis avec le Prânabhritah, mais aussi les stomas et les prishtha-sâmans. ↩︎
14:1 Seuls les soma-cups (graha) et les hymnes-tunes (sâman) et les formes d’hymnes (stoma) sont spécialement nommés en rapport avec ces briques, mais aucun sastra. ↩︎
14:2 Chaque stotra, chanté par les Udgâtris, est suivi d’un sastra récité par le Hotri ou l’un de ses assistants. ↩︎
14:3 La plupart des chants (stotra) constitués d’un seul triplet (par exemple les Prishtha-stotras au service de midi) ont leur texte (stotriyatrika) inclus dans l’sastra correspondant récité par le Hotri, ou l’un des Hotrakas ; il est suivi, de son côté, par la récitation d’un triplet analogue (anurûpa, ‘similaire ou correspondant’, c’est-à-dire antistrophe) commençant généralement par le même mot, ou les mêmes mots, que le stotriya. ↩︎
14:4 Comme dans le cas du premier ensemble de briques (sud-ouest), VIII, 1, 1, 4-6, il place les quatre premières avec « Celui-ci, devant, l’existant », « Son fils, l’existant, le souffle », « Le printemps, le fils du souffle », et « La Gâyatrî, la fille du printemps », impliquant trois générations de père en fils (ou fille). Dans les formules des briques restantes de chaque ensemble se référant aux mètres (ou versets, ilk) et aux airs d’hymnes (sâman), l’affirmation de la descendance est exprimée plus vaguement par : « Du Gâyatrî (est dérivé) le Gâyatra », etc. ↩︎
15:1 Lors des offrandes aux Pères, ou ancêtres décédés, des oblations sont faites au père, au grand-père et à l’arrière-grand-père ; voir II, 4, 2, 23. ↩︎
15:2 Sâyana, sur Taitt. S. IV, 3, 3, explique ‘prâna’ par ‘bahihsamkârarûpa,’ et ‘apâna’ par ‘punarantahsamkârarûpa’ ; voir aussi partie i, p. 120, note 2 ; mais cp. Maitry-up. II, 6 ; H. Walter, Hathayogapradipikâ, p. xviii. À côté des cinquante briques appelées « Prânabhritah », les Taittirîyas placent également cinquante Apânabhritah dans la première couche de l’autel. ↩︎
16:1 ? Ou peut-être les doigts et les orteils. Le même mot (aṅguli), ayant les deux sens, rend difficile la compréhension exacte de ces processus. Les manuscrits disponibles du commentaire de Harisvâmin n’apportent malheureusement aucune aide. ↩︎
16:2 C’est-à-dire qu’il pose le cinquième ensemble autour de la Svayamâtrinnâ (centrale), à l’emplacement des deux briques Retahsik. Cependant, p. 17, on ne sait pas très bien de quelle manière particulière ce cinquième ensemble de dix briques doit être disposé autour du centre de manière à se toucher. Les deux briques Retahsik, occupant chacune un espace d’un pied carré au nord et au sud de la colonne vertébrale, sont séparées de la brique centrale (Svayamâtrinnâ) par la brique Dviyagus d’un pied carré. Le côté intérieur de l’espace retahsik serait donc à un pied et demi, et son côté extérieur à deux pieds et demi, distants du point central de l’autel. L’espace retahsik, à proprement parler, consisterait donc en un rebord circulaire, obtenu en traçant deux cercles concentriques autour du centre, de diamètres respectifs de un pied et demi et de deux pieds et demi. Sur ce rebord (en tenant compte des angles des briques en saillie), il faudrait trouver de la place pour douze briques d’un pied carré, à savoir les deux retahsik, déjà situés du côté est, au sud et au nord de l’épine dorsale, et dix prânabhrits. Français La façon dont ces derniers étaient disposés serait probablement la suivante : sur chacun des trois autres côtés, deux briques étaient posées de manière à se joindre l’une à l’autre en ligne avec la « colonne vertébrale » respective, de manière similaire aux deux briques retahsik du côté est ; et les quatre briques restantes seraient ensuite placées dans les quatre coins - les douze briques formant ainsi, autant que possible, un rebord circulaire. Dans la construction de l’autel, cette portée retahsik est déterminée par une corde tendue du centre à l’extrémité est de l’autel, après que les briques spéciales de la première couche ont été posées, des nœuds étant ensuite faits dans la corde au milieu de chacune des briques spéciales. La portée du retahsik est donc déterminée, dans les couches suivantes, par un cercle tracé autour du centre, la partie du cordon étant marquée par le nœud central et le nœud retahsik représentant le diamètre. Le schéma précédent montre la partie de la première couche contenant la rangée continue de briques spéciales posées en premier, à savoir : Svayamâtrinnâ, Dviyagus, deux Retahsik, Visvagyotis, deux Ritavyâ et Ashâdhâ ; et enfin l’ensemble central (ou cinquième) de dix prânabhritah.placé autour de la brique centrale sur la portée du retahsik.
↩︎
18:1 Chaque brique spéciale est marquée sur sa face supérieure de (généralement trois) lignes parallèles. Or, les briques sont toujours disposées de telle manière que leurs lignes soient parallèles à la colonne vertébrale adjacente, d’où celles des côtés est et ouest ont leurs lignes dans le sens de la longueur (d’ouest en est), et celles des côtés nord et sud dans le sens transversal (du nord au sud). Quant aux quatre briques d’angle, il existe une certaine incertitude sur ce point, mais si l’on peut en juger par l’analogie de la deuxième couche à cet égard, les briques des angles sud-est et nord-ouest seraient alignées vers l’est, et celles des angles nord-est et sud-ouest vers le nord. ↩︎
19:1 C’est-à-dire, pourquoi ne les place-t-il pas aux extrémités des épines, mais aux coins du corps (carré), c’est-à-dire dans des endroits intermédiaires entre les lignes qui courent dans la direction des points cardinaux ? Lorsqu’on parle des régions, ou quartiers, il faut garder à l’esprit qu’ils incluent également une cinquième direction, à savoir la ligne perpendiculaire ou verticale (à la fois vers le haut et vers le bas) à tout point donné du plan. ↩︎
20:1 Ou, — meilleurs, plus grands et plus vigoureux que les membres. ↩︎
20:2 C’est-à-dire en touchant ou en caressant la couche de l’autel et en murmurant les formules suivantes. ↩︎
21:1 Ou, peut-être, « que les aurores sonnent (s’accordent) avec toi ! » ↩︎
21:2 Pour cette dernière partie de la formule (« par cette divinité », etc.), la soi-disant formule de règlement, voir la partie iii, p. 307, note 1. ↩︎