8:2:1
8:2:1:11. Il pose la seconde couche. Car maintenant les dieux, ayant posé la première couche, l’ont montée. [ p. 23 ] Mais, en réalité, la première couche est ce monde (terrestre) : c’est ce même monde qu’ils ont monté une fois achevé.
8:2:1:22. Ils dirent : « Méditez ! » — par là, ils voulaient sans doute dire : « Cherchez une couche ! Cherchez (à construire) d’ici vers le haut ! » En méditant, ils virent cette deuxième couche : ce qu’il y a au-dessus de la terre, et de ce côté de l’atmosphère, ce monde était à leur esprit, pour ainsi dire, instable et instable.
8:2:1:33. Ils dirent aux Asvins : « Vous êtes tous deux des Brahmanes et des médecins : posez-nous cette seconde couche ! » — « Qu’en reviendra-t-il pour nous ? » — « Vous serez tous deux les Adhvaryus de notre Agnikityâ. » — « Qu’il en soit ainsi ! » — Les Asvins leur posèrent cette seconde couche : d’où ils disent : « Les Asvins sont les Adhvaryus des dieux. »
8:2:1:44. Il pose (la première brique Âsvinî [1], avec [ p. 24 ] Vâg. S. XIV, 1), ‘Tu es fermement fondé, fermement assis, ferme !’ car ce qui est stable et établi, c’est cela qui est ferme. Or, à leurs yeux, ce monde était, pour ainsi dire, instable et instable : l’ayant ainsi rendu ferme, stable, ils (les Asvins) continuèrent à poser (des briques). — « Assieds-toi convenablement sur ton siège ferme ! » — c’est-à-dire, « Assieds-toi convenablement sur ton siège stable » ; — « savourant la première apparition de l’Ukhya », — l’Ukhya, sans aucun doute, est cet Agni ; et cette première couche est en effet sa première apparition : ainsi, « savourant cela ». — « Puissent les Asvins, les Adhvaryus, vous installer ici ! » car les Asvins, en tant qu’Adhvaryus, posèrent (cette brique). [ p. 25 ] 8:2:1:55. [Il pose le deuxième Âsvinî, avec Vâg. S. XIV, 2], ‘Semblable à un nid, gras, sage’ — un nid, pour ainsi dire, est en effet la deuxième couche [2] ; — ‘assieds-toi dans le siège moelleux de la terre !’ — la deuxième couche, sans aucun doute, est la terre : ainsi, ‘Assieds-toi sur son siège agréable !’ — ‘Que les Rudras, les Vasus chantent tes louanges !’ — c’est-à-dire ‘Que ces divinités chantent tes louanges !’ — ‘Remplis-les, ô Brahman, pour le bonheur !’ — c’est-à-dire ‘Favorise-les, ô Brahman, en vue du bonheur.’ — ‘Que les Asvins, les Adhvaryus, t’installent ici !’ car les Asvins, comme les Adhvaryus, ont posé (cette brique).
8:2:1:66. [Il pose la troisième brique Âsvinî, avec Vâg. S. XIV, 3], ‘Par tes propres pouvoirs, assieds-toi ici, détenteur de pouvoirs’, c’est-à-dire, ‘Par ta propre énergie, assieds-toi ici’ ; ‘dans la faveur des dieux pour une grande joie !’ c’est-à-dire, « pour la faveur des dieux, pour une grande joie [3] » ; « sois bon, comme un père envers son fils ! » — c’est-à-dire, « Comme un père est doux, bon, envers son fils, sois bon ! » — « reste facilement accessible avec ta forme ! » — la forme, sans aucun doute, est le corps : ainsi, « reste avec un corps facilement accessible ! » — « Que les Asvins, les Adhvaryus, t’installent ici ! » car les Asvins, comme Adhvaryus, ont posé (cette brique). [ p. 26 ] 8:2:1:77. [Il pose le quatrième Asvinî, avec Vâg. S. XIV, 4], « Tu es la couverture du sol de la terre », — la première couche, sans aucun doute, est la terre, et celle-ci, la seconde (couche), est, pour ainsi dire, sa couverture du sol (purîsha) — « sa sève [4], en vérité », — c’est-à-dire, « son essence, en vérité », — « Que tous les dieux chantent tes louanges ! » — c’est-à-dire, « Que tous les dieux chantent tes louanges ! » — « Assieds-toi ici, chargé de stomates, et Français riche en graisse ! » — quelles que soient les formes d’hymnes qu’il y étendra (construira) par elles, cette (brique) est chargée de stomas [5] ; — « Gagnez pour nous par le sacrifice la richesse (dravinâ, pl.) avec une progéniture (adj. sing.) ! » — c’est-à-dire, « Gagnez pour nous, par le sacrifice, la richesse (dravinam, sing.) avec une progéniture ! » — « Que les Asvins, les Adhvaryus, t’installent ici ! » car les Asvins, comme les Adhvaryus, ont posé (cette brique).
8:2:1:88. Ces (briques) sont ces régions (quartiers) ; il les place sur la portée des deux retahsik (briques), car les retahsik sont ces deux (mondes) : il place ainsi les régions à l’intérieur de ces deux (mondes), d’où il y a des régions à l’intérieur de ces deux (mondes). Il pose (ces briques) dans toutes les directions : il place ainsi les régions dans toutes les (quatre) directions, d’où les régions sont dans toutes les directions. [Il les place] de tous les côtés de manière à se faire face [6] : il [ p. 27 ] fait que les régions de tous côtés se font face, et donc les régions de tous côtés se font face. Il pose (les briques) séparément, les installe séparément, et prononce les sûdadohas sur elles séparément, car séparées sont les régions.
8:2:1:99. Il pose ensuite la cinquième brique régionale (ou Âsvinî). Or, cette région est celle d’en haut [7] ; et cette même région d’en haut, sans aucun doute, est le soleil là-bas : c’est le soleil là-bas qu’il place ainsi dessus. Il place cette (brique) à l’intérieur de la brique régionale du sud [8] : il place ainsi le soleil là-bas à l’intérieur de la région du sud, et donc il se déplace à l’intérieur de la région du sud.
8:2:1:1010. [Il le pose, avec Vâg. S. XIV, 5], ‘Je t’installe sur le dos d’Aditi’ — Aditi est sans doute ceci (la terre) : c’est sur elle, comme fondement, qu’il le fonde ainsi (Agni) ; — ‘le détenteur [ p. 28 ] de l’air, le soutien des régions, le souverain des êtres,’ — car il (le soleil) est en effet le détenteur de l’air, le soutien des régions et le souverain des êtres ; — ‘tu es la vague, la goutte d’eau,’ — la vague, sans aucun doute, signifie l’essence ; — ‘Visvakarman est ton Rishi !’ — Visvakarman (le façonneur de tout), sans aucun doute, est Pragâpati : ainsi, ‘Tu es façonné par Pragâpati.’ — ‘Que les Asvins, les Adhvaryus, t’installent ici !’ car les Asvins, comme les Adhvaryus, ont posé (cette brique).
8:2:1:1111. Maintenant, quant à la raison pour laquelle il pose ces Âsvinî (briques) ? Lorsque Pragâpati se fut détendu (désarticulé), les divinités le prirent et s’en allèrent dans des directions différentes. Or, la partie de lui qui se trouvait au-dessus des pieds et en dessous de la taille, les deux Asvins prirent cette partie de lui et s’éloignèrent de lui.
8:2:1:1212. Il leur dit : « Venez à moi, et rendez-moi ce avec quoi vous m’avez quitté ! » — « Qu’en reviendra-t-il ? » — « Cette partie de mon corps vous sera consacrée ! » — « Qu’il en soit ainsi ! » Alors les Asvins lui rendirent cette partie.
8:2:1:1313. Or ces cinq Âsvinî (briques) sont cette même (partie) de son corps (d’Agni) ; et quand il les met maintenant dans cette (couche de l’autel), il lui restitue ainsi quelle (partie) de son corps sont ces (briques) : c’est pourquoi il les met dans cette (couche).
8:2:1:1414. « Tu es solidement fondé, solidement assis, ferme », dit-il, car tout ce qui est stable et établi est solide. Or, cette partie de son corps (Pragâpati-Agni) était, pour ainsi dire, instable, non ferme ; et l’ayant rendue stable et ferme, ils (les Asvins) la lui rendirent.
8:2:1:1515. « Comme un nid, gras, sage », dit-il, car ceci en effet [ p. 29 ] est comme un nid pour son corps. — « Par tes propres pouvoirs, assieds-toi ici, détenteur de pouvoirs », dit-il, car ils ont rendu cette (partie) de lui puissante. — « Tu es la couverture du sol de la Terre », dit-il, car cette (partie inférieure) de son corps est, pour ainsi dire, en connexion avec la couverture du sol. À portée du Retahsik (il place les briques), les Retahsik sont les côtes, car au même niveau que les côtes, pour ainsi dire, se trouve cette partie de son corps. Il les place de chaque côté, car de chaque côté les Asvins ont restauré cette partie de son corps (Pragâpati).
8:2:1:1616. Il pose ensuite deux Ritavyâ [9] (briques saisonnières) ; ces deux, les Ritavyâ, sont les saisons (ritu) : ce sont les saisons qu’il leur confère ainsi. [Il les pose, avec Vâg. S. XIV, 6], ‘Sukra et Suki, les deux saisons d’été’ ; ce sont les noms de ces deux-là : c’est avec leurs noms qu’il les pose ainsi. Il y a deux briques, car une saison se compose de deux mois. Il les pose une seule fois : il fait ainsi (des deux mois) une seule saison.
8:2:1:1717. Et quant à la raison pour laquelle il dépose ces deux dans cette (couche) : cet Agni (autel du feu) est l’année, et l’année est ces mondes. Or, cette partie de lui qui est au-dessus de la terre et au-dessous de l’atmosphère, est cette seconde couche ; et cette même partie de lui (Agni, l’année), est la saison estivale. Et lorsqu’il dépose ces deux dans cette (couche), il lui (Agni) restitue ainsi cette partie de son corps que sont ces deux : c’est pourquoi il dépose ces deux (briques) dans cette (couche). [ p. 30 ] 8:2:1:1818. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il dépose ces deux dans cette (couche). Cet autel du feu est Pragâpati, et Pragâpati est l’année. Or, la partie de lui qui est au-dessus des pieds et en dessous de la taille est cette seconde couche ; et cette même partie de lui est la saison estivale. Ainsi, lorsqu’il dépose ces deux dans cette (couche), il lui restitue par là même la (partie) de son corps que ces deux ont : c’est pourquoi il dépose ces deux (briques) dans cette (couche).
8:2:2
8:2:2:11. Il pose ensuite les Vaisvadevî (briques de tous les dieux). Car cette seconde couche est celle que les Asvins avaient alors posée pour eux (les dieux) ; et en la posant, ils sont devenus tout ce qui est ici.
8:2:2:22. Les dieux parlèrent : « Les Asvins sont devenus tout ici : réfléchissez à ceci pour savoir comment nous pouvons aussi y participer ! » Ils dirent : « Méditez (kit) ! » Par là, ils voulaient sans doute dire : « Cherchez une couche (kiti) ! Cherchez de quelle manière nous pouvons aussi y participer ! » Tandis qu’ils méditaient, ils virent ces briques Vaisvadevî (de tous les dieux).
8:2:2:33. Ils dirent : « Les Asvins sont devenus tout ici : avec l’aide des Asvins, posons (des briques) avec la couche d’Asvins ! » Avec l’aide des Asvins, ils posèrent donc (des briques) avec la couche d’Asvins, d’où ils appellent cela la couche d’Asvins. Par conséquent, la fin de ces (briques) est la même que celle des précédentes ; car ils les posèrent avec l’aide des Asvins avec la couche d’Asvins.
8:2:2:44. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose les [ p. 31 ] (briques) des Tous-Dieux. Ce sont en effet ces mêmes Tous-Dieux qui ont vu cette seconde couche, et qui se sont approchés avec cette sève de vie : ce sont eux qu’il accorde par là, c’est-à-dire toutes ces créatures. Il les pose dans le champ des Retahsik ; car les Retahsik sont ces deux (ciel et terre) : dans ces deux (mondes) il place ainsi des créatures ; d’où il y a des créatures dans ces deux (mondes). Il place (des briques) de tous côtés : il place ainsi des créatures partout, d’où il y a des créatures partout. Il les place à côté des régionales [10] : il place ainsi des créatures dans les régions (quartiers) ; d’où il y a des créatures dans tous les (quatre) quartiers.
8:2:2:55. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose les briques de Tous les dieux, lorsque Pragâpati se fut détendu, toutes les créatures sortirent du milieu de lui, de leur lieu de naissance. Lorsque cette partie centrale de son corps fut restaurée, elles entrèrent en lui.
8:2:2:66. Or le Pragâpati qui se détend est cet Agni (autel du feu) qui est en train d’être construit ; et les créatures qui sont sorties du milieu de lui sont ces mêmes briques de Tous-Dieux ; et quand il les pose, il fait entrer en lui ces créatures qui sont sorties du milieu de lui. Dans la portée du Retahsik (il place les briques Vaisvadevî), car les Retahsik sont les côtes, et les côtes [ p. 32 ] sont au milieu : il fait ainsi entrer les créatures en lui au milieu même. Il les place de tous côtés : de tous côtés il fait ainsi entrer les créatures en lui.
8:2:2:77. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose les Vaisvadevî (briques). À ce moment-là, lorsque cette (partie) de son corps eut été restaurée, Pragâpati désira : « Puissé-je créer des créatures, puissé-je être reproduit ! » Étant entré en union avec les saisons, les eaux, les airs vitaux, l’année et les Asvins, il produisit ces créatures ; et de la même manière ce Sacrificateur, en entrant en union avec ces divinités, produit maintenant ces créatures. C’est pourquoi, avec toutes (ces briques, le mot) sagush (« en union avec ») revient.
8:2:2:88. [Il pose les briques Vaisvadevî, avec Vâg. S. XIV, 7], ‘En union avec les saisons’, il a ainsi produit les saisons, et étant entré en union avec les saisons, il a produit (des créatures) ; ‘en union avec les chaînes de montagnes’, les chaînes de montagnes sont sans doute les eaux, car par l’eau tout est rangé (distribué ou produit) ici ; étant entré en union avec les eaux, il a produit (des créatures) ; ‘en union avec les dieux’, il a ainsi produit les dieux, ceux qu’on appelle 'dieux [11] ; ‘en union avec les dieux qui soutiennent la vie’, les dieux qui soutiennent la vie sont sans doute les airs vitaux, car par les airs vitaux tout ce qui vit ici est soutenu ; ou, les dieux qui soutiennent la vie sont les mètres, car par les mètres (écriture sacrée) tout ce qui vit est soutenu ici ; étant entré en union avec les airs vitaux, il a produit les créatures ; [ p. 33 ] ‘pour Agni Vaisvânara’, — Agni Vaisvânara (‘appartenant à tous les hommes’), est sans doute l’année : étant entré en union avec l’année, il a produit des créatures ; — ‘Que les Asvins, les Adhvaryus, t’installent ici !’ — étant entré en union avec les Asvins, il a produit des créatures.
8:2:2:99. « En union avec les Vasus », dit-il à droite : il a ainsi produit les Vasus ; — « en union avec les Rudras », dit-il à l’arrière : il a ainsi produit les Rudras ; — « en union avec les Âdityas », dit-il à gauche : il a ainsi produit les Âdityas ; — « en union avec les Tous-Dieux », dit-il en haut : il a ainsi produit les Tous-Dieux. Ces (briques) ont le même début et la même fin, mais sont différentes au milieu : quant à leur même début et à leur même fin, c’est parce qu’étant devenu uni aux divinités devant et derrière, il a produit des créatures ; et quant à leur différence au milieu, c’est qu’à chaque fois il a produit des créatures différentes de l’intérieur de lui.
8:2:3
8:2:3:11. Il pose ensuite les Prânabhri (briques). Car à ce moment-là les dieux dirent : « Méditez ! » par quoi, sans doute, ils voulaient dire : « Cherchez une couche ! » En méditant, ils virent même cette couche, le vent : ils la mirent dans cet (autel du feu), et de la même manière il (le prêtre) l’y met maintenant.
8:2:3:22. Il pose les Prânabhrits, — le vent, sans aucun doute, est le souffle : c’est le vent (l’air) qu’il lui accorde ainsi (à Agni). Sur la portée des Retahsik (ils sont placés) ; car les Retahsik sont ces deux (mondes) : c’est dans ces deux (mondes) qu’il place ainsi le vent ; d’où il y a du vent dans ces deux (mondes). [ p. 34 ] Il les place de tous côtés : il place ainsi le vent de tous côtés, d’où le vent est partout. [Il les dispose de manière] à ce qu’elles aillent de tous côtés dans la même direction [12] : il fait ainsi souffler le vent partout dans la même direction, d’où, devenu uni, il souffle de tous côtés dans la même direction. Il les dispose le long des (briques) régionales [13] : il place ainsi le vent dans les régions, d’où il y a du vent dans toutes les régions.
8:2:3:33. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose les Prânabhrits, c’est qu’il confère ainsi des airs vitaux à ces créatures. Il les place de manière à ne pas être séparées des Vaisvadevîs : il confère ainsi des airs vitaux non séparés des créatures. [Il les pose avec, Vâg. S. XIV, 8], ‘Préserve mon expiration ascendante ! Préserve mon expiration descendante ! Préserve mon expiration traversante ! Fais briller mon œil au loin ! Fais résonner mon oreille !’ Il leur confère ainsi des airs vitaux correctement constitués.
8:2:3:44. Il pose alors les Apasyâ (briques). Car les dieux, à ce moment-là, dirent : « Méditez ! » par quoi, sans doute, ils voulaient dire : « Cherchez une couche ! » Pendant qu’ils méditaient, ils virent même cette couche, la pluie : [ p. 35 ] ils la mirent dans cet (autel du feu) et de la même manière il la met maintenant là.
8:2:3:55. Il revêtit les Apasyâs ; car la pluie est eau (ap) ; c’est de la pluie qu’il y met par là (l’autel ; ou en lui, Agni). Sur la portée du Retahsik (il les place), car, le Retahsik étant ces deux (mondes), c’est sur ces deux (mondes) qu’il accorde par là la pluie, d’où il pleut en eux. Il les place de tous côtés : il met ainsi la pluie partout, d’où il pleut partout. [Il les place] de manière à ce qu’elles coulent partout dans la même direction [14] : il accorde par là la pluie (tombant) partout dans la même direction, d’où la pluie tombe partout, et de tous côtés, dans la même direction. Il les place à côté de ceux qui se rapportent au vent [15] : il met ainsi la pluie dans le vent, d’où la pluie suit partout où va le vent.
8:2:3:66. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il établit Apasyâs, il met ainsi de l’eau dans les airs vitaux. Il les place de manière à ne pas être séparés des Prânabhrits : il place ainsi l’eau de manière à ne pas être séparée des airs vitaux. De plus, l’eau est nourriture : il introduit ainsi de la nourriture non séparée (des canaux des) airs vitaux. [Il les dépose avec, Vâg. S. XIV, 8], ‘Fais gonfler les eaux ! Vivifie les plantes ! Bénis les bipèdes ! Protège les quadrupèdes ! Tire la pluie du ciel !’ Il met ainsi de l’eau qui est rendue apte, dans ces (airs vitaux). [ p. 36 ] 8:2:3:77. Il pose ensuite les Khandasyâ [16] (briques) car les dieux, à ce moment-là, dirent : « Méditez ! » par quoi, sans doute, ils voulaient dire : « Cherchez une couche ! » Pendant qu’ils méditaient, ils virent même cette couche, du bétail (ou des bêtes) : ils l’y mirent, et, de la même manière, il l’y met maintenant.
8:2:3:88. Il établit les Khandasyâs ; car les mètres (khandas) sont du bétail : c’est du bétail qu’il y place ainsi (ou, lui accorde, Agni). De chaque côté (il les place) : il place ainsi du bétail (ou des bêtes) partout, d’où il y a du bétail partout. Il les place à côté des Apasyâs : il établit ainsi le bétail sur (ou, près de) l’eau, d’où le bétail prospère quand il pleut.
8:2:3:99. Et, encore une fois, quant à la raison pour laquelle il pose Khandasyâs. Lorsque Pragâpati fut détendu, les bovins, devenus des mètres, s’éloignèrent de lui. Gâyatrî, devenue un mètre, les rattrapa grâce à sa vigueur ; et quant à la façon dont Gâyatrî les rattrapa, c’est que c’est le mètre le plus rapide (le plus court). Et ainsi Pragâpati, sous la forme de cela (Gâyatrî), grâce à sa vigueur, rattrapa ces bovins.
8:2:3:1010. [Il en pose quatre devant, avec, Vâg. S. XIV, 9], ‘La tête est la vigueur’, — Pragâpati, sans aucun doute, est la tête : c’est lui qui est devenu la vigueur ; — ‘Pragâpati le mètre’, — Pragâpati est en effet devenu un mètre.
8:2:3:1111. ‘Le Kshatra est la vigueur’, — le Kshatra, sans aucun doute, est Pragâpati, c’est lui qui est devenu la vigueur ; — ‘le mètre qui donne du plaisir’, — ce qui est indéfini [ p. 37 ] qui donne du plaisir ; et Pragâpati est indéfini, et Pragâpati est en effet devenu un mètre.
8:2:3:1212. « Le soutien est la vigueur », — le soutien, sans aucun doute, est Pragâpati : c’est lui qui est devenu la vigueur ; — « le seigneur du mètre », — le seigneur, sans aucun doute, est Pragâpati, et Pragâpati est effectivement devenu un mètre.
8:2:3:1313. ‘L’Ouvrier de Tout est la vigueur’, — l’Ouvrier de Tout est, sans aucun doute, Pragâpati : c’est lui qui est devenu la vigueur ; — ‘le seigneur suprême le mètre’, — Pragâpati, le seigneur suprême, sans aucun doute, sont les eaux, car elles (les eaux du ciel) sont au plus haut lieu : Pragâpati, le seigneur suprême, est en effet devenu un mètre.
8:2:3:1414. Ce sont donc quatre sortes de vigueur et quatre mètres ; cela (fait) huit, — le Gâyatrî se compose de huit syllabes : c’est assurément ce même Gâyatrî sous la forme duquel Pragâpati a alors, par sa vigueur, rattrapé ces bovins ; d’où l’on dit des bovins épuisés qu’ils sont rattrapés par la vigueur (ou, l’âge), et c’est pourquoi (le mot) ‘vigueur’ revient avec toutes (ces briques). Et ces bovins qui l’ont quitté (Pragâpati) sont ces quinze autres (formules) : les bovins sont un coup de foudre, et la foudre est quinzième : d’où celui qui possède des bovins, chasse le malfaiteur, car la foudre chasse le malfaiteur pour lui. Et dans quelque direction que se dirige le propriétaire du bétail, il le trouve déchiré par la foudre.
8:2:4
8:2:4:11. 'Le bouc est la vigueur [17]', — le bouc il a dépassé par sa vigueur ; — ‘le mètre sans faille’, — [ p. 38 ] le mètre sans faille est sans doute l’Ekapadâ : sous la forme d’Ekapadâ (mètre) les boucs sont effectivement sortis (de Pragâpati).
8:2:4:22. ‘Le bélier est la vigueur’, — le bélier qu’il a dépassé par sa vigueur ; — ‘le mètre ample’, — le mètre ample, sans aucun doute, est le Dvipadâ : sous la forme du Dvipadâ, le mouton est effectivement parti.
8:2:4:33. « L’homme est vigueur », — l’homme qu’il a dépassé par sa vigueur ; — « ralentissez le mètre », — le mètre lent, sans aucun doute, est le Paṅkti : sous la forme du Paṅkti, les hommes sont effectivement allés de l’avant.
8:2:4:44. « Le tigre est la vigueur », — le tigre qu’il a rattrapé par sa vigueur ; — « le mètre inattaquable », — le mètre inattaquable, sans aucun doute, est la Virâg, car la Virâg est la nourriture, et la nourriture est inattaquable ; sous la forme de la Virâg les tigres sont effectivement sortis.
8:2:4:55. « Le lion est la vigueur », — le lion qu’il a dépassé par sa vigueur ; — « le mètre qui couvre », — le mètre qui couvre, sans aucun doute, est l’Atikkhandas, car il couvre (inclut) tous les mètres : sous la forme de l’Atikkhandas, les lions sont effectivement sortis. Et ainsi il place des mètres indéfinis à côté des bêtes définies.
8:2:4:66. ‘Le bœuf est la vigueur’, — le bœuf il a dépassé par sa vigueur ; — ‘le Brihatî le mètre’, — sous la forme du Brihatî les bœufs sont effectivement sortis.
8:2:4:77. ‘Le taureau est la vigueur’, - le taureau est dépassé par sa vigueur ; - le Kakubh est le mètre, - sous la forme du Kakubh les taureaux sont effectivement partis en avant.
8:2:4:88. ‘Le bœuf est la vigueur’, il a dépassé le bœuf par sa vigueur ; ‘le Satobrihatî le mètre’, sous la forme du Satobrihatî les bœufs sont effectivement sortis. [ p. 39 ] 8:2:4:99. ‘Le bœuf est la vigueur’, il a dépassé le bœuf par sa vigueur ; ‘le Paṅkti le mètre’, sous la forme du Paṅkti les bœufs sont effectivement sortis.
8:2:4:1010. ‘La vache laitière est la vigueur’, il a dépassé la vache laitière par sa vigueur ; ‘le Gagatî le mètre’, sous la forme du Gagatî les vaches laitières sont effectivement sorties.
8:2:4:1111. « Le veau de dix-huit mois est la vigueur », — le veau de dix-huit mois, il le dépassa par sa vigueur ; — « le Trishtubh le mètre », — sous la forme du Trishtubh, les veaux de dix-huit mois sortirent en effet.
8:2:4:1212. ‘Le taureau de deux ans est la vigueur’, — le taureau de deux ans il a dépassé par sa vigueur ; — ‘la Virâg le mètre’, — sous la forme de la Virâg la vache de deux ans est effectivement sortie.
8:2:4:1313. ‘Le taureau de deux ans et demi est la vigueur’, — le taureau de deux ans et demi il a dépassé par sa vigueur ; — ‘le Gâyatrî le mètre’, — sous la forme du Gâyatrî la vache de deux ans et demi est effectivement sortie.
8:2:4:1414. ‘Le taureau de trois ans est la vigueur’, — le taureau de trois ans il a dépassé par sa vigueur ; — ‘l’Ushnih le mètre’, — sous la forme de l’Ushnih la vache de trois ans est effectivement sortie.
8:2:4:1515. ‘Le taureau de quatre ans est la vigueur’, — le taureau de quatre ans il a dépassé par sa vigueur ; — ‘l’Anushtubh le mètre’, — sous la forme de l’Anushtubh le bœuf de quatre ans est effectivement sorti.
8:2:4:1616. Ce sont donc ces mêmes bêtes que Pragâpati a atteintes par sa vigueur. Il (le prêtre) mentionne d’abord l’animal, puis la vigueur, puis le mètre, car les ayant cernés par la vigueur et le mètre, il les a mis en lui-même et les a faits siens ; et de la même manière, il (le sacrificateur) les cerne maintenant par la vigueur et le mètre, les met en lui-même et les fait siens.
8:2:4:1717. Or, cet animal est le même qu’Agni : (en tant que tel) il est déjà constitué tout entier. Les (briques) qu’il place devant sont sa tête ; celles à droite et à gauche sont son corps, et celles derrière sa queue.
8:2:4:1818. Il couche d’abord ceux qui sont devant, car chez un animal qui naît, la tête naît en premier. Après avoir ensuite couché ceux qui sont à droite (sud), il couche ceux qui sont à gauche (nord), pensant : « Ensemble avec ses côtés naîtra ce corps. » Puis ceux qui sont derrière, car chez (l’animal) qui naît, la queue naît en dernier.
8:2:4:1919. Les mètres les plus longs et les animaux les plus grands, il les place au milieu : il rend ainsi l’animal le plus grand vers le milieu ; d’où il est plus grand vers le milieu. Et les animaux les plus forts, il les place à droite : il rend ainsi le côté droit d’un animal le plus fort ; d’où il est le côté droit d’un animal le plus fort.
8:2:4:2020. Il rend les parties avant et arrière les plus petites ; car dans la mesure où celles-ci (les briques de devant) ne sont qu’au nombre de quatre [18], elles sont par là même les plus petites ; et dans la mesure où ici (à l’arrière) il met les plus petits animaux, par là même ceux-ci sont les plus petits : il rend ainsi les parties avant et arrière d’un animal les plus petites, d’où les parties avant et arrière d’un animal [ p. 41 ] sont les plus petites ; et par conséquent l’animal se lève et s’assoit par ses parties avant et arrière. Il pose ensuite deux Lokamprinâ (briques) dans ce coin [19] : leur signification (sera expliquée) plus loin [20]. Il jette de la terre meuble sur la couche : leur signification (sera expliquée) plus loin [21].
22:3 Voir VIII, 7, 3, 1 seq. ↩︎
23:1 La partie principale des briques spéciales de la deuxième couche se compose de cinq, ou (si, pour l’occasion, nous prenons les deux ensembles de demi-briques du sud comme un seul) de quatre ensembles de quatre briques chacun, ou de seize briques au total, chacune mesurant un pied carré, placées sur la rangée des briques retahsik de manière à former le bord extérieur d’un carré mesurant cinq pieds de côté, et ayant au milieu un carré vide de neuf pieds carrés. Chacun des quatre côtés du bord du retahsik contient un ensemble complet de quatre briques ; mais comme il y a cinq briques de chaque côté, celle du coin gauche (en les regardant depuis le centre du carré) est comptée avec l’ensemble adjacent. Français Chaque ensemble, procédant de gauche à droite (c’est-à-dire dans le sens du soleil), se compose des briques suivantes : âsvinî, vaisvadevî, prânabhrit et apasyâ, cette dernière occupant les espaces d’angle. Les briques du sud se composent, cependant, de deux ensembles de demi-briques (courant avec leurs côtés longs d’ouest en est), comptées respectivement comme le deuxième et le cinquième ensemble. Les briques de l’est et de l’ouest sont posées de telle sorte que leurs marques de ligne (qui, dans le cas des briques des deuxième et quatrième couches, sont en nombre indéfini) courent d’ouest en est ; tandis que celles des p. 24 sud et nord courent du sud au nord. Les cinq briques de chaque classe, en commençant par les âsvinî, sont posées en même temps, procédant à nouveau dans le sens du soleil (est, sud, etc.) ; L’ordre de la procédure n’est interrompu que par la pose des deux briques Ritavyâ, immédiatement après la pose des cinq âsvinî, exactement au-dessus des deux ritavyâs de la première couche, c’est-à-dire dans le cinquième espace (est) à partir du centre, au nord et au sud de l’épine dorsale. Les seules autres briques spéciales de la deuxième couche sont dix-neuf vayasyâs placées aux quatre extrémités des deux épines, à savoir quatre à l’est et cinq dans chacun des autres quartiers.
↩︎
25:1 Cette comparaison fait sans doute référence à la manière dont la partie centrale des briques spéciales de cette couche est disposée de manière à enfermer complètement un espace vide au milieu. Dans la première couche, il y avait sans doute une enceinte de briques similaire à celle de la série retahsik, mais l’espace central n’était pas complètement vide. Finalement, cependant, les espaces vides sont dans les deux cas comblés par des « compléments d’espace ». ↩︎
25:2 L’auteur semble prendre « rasa » comme un adjectif (= ramanîya), tout comme Mahîdhara, qui interprète la formule comme signifiant « pour le grand et joyeux bonheur des dieux ». ↩︎
26:1 Le mot « apsas », que les philologues occidentaux prennent généralement pour signifier « joue », est ici apparemment lié à « ap », l’eau. ↩︎
26:2 Littéralement, « ayant des stomies sur le dos ». Mahîdhara interprète « stoma-prishthâ » par « possédée de stomies et de Prishthas ». Sâyana, sur Taitt. S. III, 7, 2, 7, par « (Prishtha-)stotras pratiqués avec des stomies ». ↩︎
26:3 ‘Samyañk’ peut signifier soit « tendant vers un seul et même point », soit « allant dans la même direction, parallèlement les uns aux autres ». C’est probablement dans le premier sens qu’il faut le prendre ici, bien que pas tout à fait littéralement, mais dans la mesure où les lignes de ces briques, si elles se prolongent vers le centre de l’autel, se croisent. Appliqué aux quartiers, ce sens se modifierait alors en celui de « se faisant face ». D’un autre côté, il est tout à fait possible que le sens de « tendant dans la même direction » soit celui voulu ; et dans ce cas, il s’appliquerait probablement au fait que les ensembles opposés les uns aux autres ont leurs lignes allant dans la même direction, ou sont parallèles les uns aux autres ; et ce sens semblerait être impliqué dans les quartiers où l’auteur appuie son argument par le fait que le vent souffle et la pluie tombe dans la même direction dans tous les quatre quartiers (VIII, 2, 3, 2; 5). Il est curieux que l’expression soit utilisée par l’auteur en rapport avec l’âsvinî, le prânabhrit et l’apasyâ, mais pas avec le vaisvadevî, dont les lignes se rejoignent toutes en un point central, ce qui n’est pas le cas des autres. Au VIII, 3, 1, 11, par contre, il est utilisé à nouveau en relation avec les briques Disyâ, qui, dans la troisième couche, occupent exactement les mêmes espaces que les Vaisvadevîs ici. ↩︎
27:1 Ou, cette direction est celle vers le haut (à partir d’ici). ↩︎
27:2 C’est-à-dire qu’il le place immédiatement au nord de l’âsvinî du sud, de manière à remplir la moitié intérieure inoccupée de l’espace (d’un pied carré). ↩︎
29:1 Ces deux briques sont placées exactement sur les deux Ritavyâs de la première couche, c’est-à-dire dans le cinquième espace à partir du centre ; voir p. 1, note 1. ↩︎
31:1 Les briques Âsvinî (ou Disyâ) étaient placées en cercle autour du centre, à une distance d’un pied de l’endroit où la brique centrale (Svayamâtrinnâ) était placée dans la première couche, c’est-à-dire au troisième endroit à partir du centre. Elles étaient, de plus, placées dans le deuxième espace (ou à une distance d’un demi-pied) des deux épines, voir p. 23, note 1. Les cinq Vaisvadevîs sont ensuite placés à côté des Âsvinîs, de manière à remplir les « premiers espaces », c’est-à-dire à reposer sur les épines elles-mêmes ; chacune des deux briques d’un demi-pied posées au sud étant, pour ainsi dire, coupée en deux par la colonne vertébrale. ↩︎
32:1 Littéralement ce qu’ils (c’est-à-dire les hymnes védiques, selon le commentateur) appellent des dieux : — Yat kimkid ity eva vedavâdâ âkakshate. ↩︎
34:1 C’est-à-dire que les briques placées dans des quartiers opposés vont dans la même direction ; voir p. 26, note 3. ↩︎
34:2 Les Prânabhri sont placés à côté des Vaisvadevîs de manière à en être séparés par la section respective des anûkas ou « épines » (divisant le « corps » carré de l’autel en quatre quarts). Chaque Vaisvadevî serait ainsi enfermé entre un Âsvinî et un Prânabhri ; mais tandis que l’Âsvinî et le Vaisvadevî sont placés dans la même section (ou quart) de l’autel, le Prânabhri vient se placer dans la section adjacente, se déplaçant dans la direction du soleil de gauche à droite. ↩︎
35:2. Les cinq briques Apasyâ sont placées immédiatement à droite des Prânabhrits (en regardant vers ces derniers depuis le centre de l’autel), de manière à remplir les quatre espaces restants entre les quatre ensembles de briques sur la portée du Retahsik. ↩︎
36:1 Ceux-ci sont autrement appelés Vayasyâ (conférant vigueur ou vitalité), chaque formule contenant le mot vayas, « vitalité, force ». Il y a dix-neuf de ces briques qui sont placées aux quatre extrémités des deux « épines », à savoir quatre sur l’avant, ou l’extrémité est de l’épine proprement dite, et cinq sur l’extrémité arrière de celle-ci ainsi qu’à chaque extrémité de la « colonne vertébrale transversale ». ↩︎
37:1 Mahîdhara, conformément à l’explication ajoutée par le Brâhmana à cette formule et aux formules correspondantes dans les paragraphes suivants, prend vayas’ comme un instrument défectueux (vayasâ). Il est cependant très douteux qu’une telle interprétation de la formule ait été voulue par l’auteur du Brâhmana. ↩︎
41:1 Tandis que, pour poser les Lokamprinâs de la première couche, il commença par l’épaule droite (ou coin sud-est) de l’autel (voir p. 22, note 1), dans cette couche, il commença par la hanche droite (ou coin sud-ouest), remplissant les espaces disponibles, en deux tours, dans le sens du soleil. ↩︎
41:2 Voir VII, 7, 2, 4 seq. ↩︎