[ p. 178 ]
12:4:1
12:4:1:11. En vérité, ceux qui accomplissent un Agnihotra entrent dans une longue séance sacrificielle : l’Agnihotra, en effet, est une séance sacrificielle assurant la mort dans la vieillesse [1], car les gens en sont libérés soit par la vieillesse, soit par la mort.
12:4:1:22. Ici, maintenant, ils disent : « Si une équipe (yukta) devait passer en voiture, ou si des gens devaient marcher de long en large, entre les deux feux d’un tel individu effectuant un Agnihotra, et (étant ainsi) un interprète d’une longue session, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Il peut, en effet, effectuer une expiation, et aussi offrir un ishti ; mais qu’il n’en tienne pas compte, car celui qui dépose ses deux feux se répand sans aucun doute dans tous ces mondes.
12:4:1:33. Son Gârhapatya est ce monde (terrestre), son Anvâhâryapakana (ou feu du sud) le monde aérien, et son Âhavanîya là-bas le monde (céleste) ; et librement, en effet, les oiseaux, à la fois combinés (yukta) et simples, passent de long en large dans ces mondes ; et même si une foule entière devait passer entre ses feux, qu’il sache qu’aucun mal ni aucune blessure ne lui arrivera.
12:4:1:44. ‘Mais, sûrement, il y a trois animaux impurs, un sanglier vicieux, un bélier vicieux [2] et un chien : si l’un d’eux [ p. 179 ] court entre (les feux) pendant que l’offrande d’Agnihotra est placée sur (le feu), quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ?’ Eh bien, certains extirpent les cendres du Gârhapatya et les jettent sans cesse du haut de l’Âhavanîya, avec ce verset (Rig-veda I, 22, 17) : « Ici Vishnu marchait [3] », en disant : « Vishnu est le sacrifice : par le sacrifice nous continuons ainsi le sacrifice, et avec les cendres nous jonchons sa trace. » Mais qu’il ne le fasse pas de cette façon, car si, dans ce cas, quelqu’un disait de lui : « Certainement ce (prêtre) a dispersé [4] les cendres du Sacrificateur : il dispersera bientôt ses dernières cendres, la maison du chef se lamentera », alors cela serait en effet susceptible d’arriver.
12:4:1:55. Qu’il procède ainsi : après avoir pris un bol ou un pot d’eau, qu’il continue à la verser depuis le devant du Gârhapatya jusqu’à l’Âhavanîya, avec ce verset : « Ici marcha Vishnu » ; car Vishnu étant le sacrifice, il continue ainsi le sacrifice par le sacrifice ; et tout ce qui est blessé ou non propitié dans le sacrifice, bien que l’eau soit le moyen de propitiation, et par l’eau, comme moyen de propitiation, il le propitie ainsi. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:1:66. Ils disent aussi : « Si le lait de quelqu’un est renversé pendant qu’il le fait traire, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Après avoir touché (le lait renversé) avec la (formule d’) expiation pour le déversement, et avoir versé de l’eau dessus, qu’il fasse une offrande avec ce qui reste (du lait). Mais si le bol est renversé, ou s’il se brise, qu’il touche (le lait renversé) avec la (formule d’) expiation, et, après avoir versé de l’eau dessus, qu’il fasse une offrande avec ce qu’il peut se procurer.
12:4:1:77. Or, s’il devait y avoir un déversement (de lait), qu’il le touche en disant : « Il a été répandu, il a été implanté : la naissance a suivi » ; car lorsque (la semence) est répandue, alors elle est implantée ; et lorsqu’elle est implantée, alors la naissance a lieu. Et, en effet, cette (terre) est un ventre, et le lait est une semence : il implante ainsi une semence dans ce ventre, et aussitôt cette semence répandue de celui qui sait cela naît. Et, en effet, il pleut du ciel là-haut, et des herbes et des arbres sont produits ici sur terre ; et la semence coule des hommes et des animaux, et de là tout ici est généré : qu’il sache donc qu’une abondante production lui est revenue, qu’il se multipliera en descendance et en bétail, et qu’il deviendra plus prospère.
12:4:1:88. Et s’il y a une rupture (du récipient), qu’il verse un bol ou un pot plein d’eau, et, en effet, tout ce qui est endommagé ou non propitié dans le sacrifice, car toute l’eau est le moyen de propitiation, et par l’eau, comme moyen de propitiation, il la propitie ainsi. Il le fait avec ces paroles, ‘Bhûr bhuvah svar (terre, air, ciel) ;’ car ces paroles sont tout-expiatoires [5] : [ p. 181 ] il fait ainsi expiation avec tout cela (l’univers). Après avoir rassemblé les tessons de poterie, qu’il les jette là où les cendres ont été enlevées. Voilà donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:1:99. Ils disent aussi : « Si la vache Agnihotra de quelqu’un devait se coucher pendant qu’elle était traite, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Eh bien, certains la font se lever au moyen de la formule de Yagus : « La divine Aditi s’est levée », — Aditi, sans aucun doute, est ceci (la terre) : — disant ainsi : « C’est ceci (la terre) que nous élevons ainsi pour lui ; » — « la vie a-t-elle accordée au seigneur du sacrifice », disant ainsi : « C’est la vie que nous accordons ainsi à ce (sacrificateur) ; » — « donnant à Indra sa part », disant ainsi : « C’est le pouvoir d’Indra que nous lui accordons ainsi ; » — « et à Mitra et Varuna », — Mitra et Varuna, sans aucun doute, sont l’inspiration et l’inspiration : — disant ainsi : « C’est l’inspiration et l’inspiration que nous lui accordons ainsi. » Lors de cette offrande, il devrait présenter cette (vache) à un Brâhmana qu’il n’a pas l’intention de visiter [6]\—(ainsi qu’ils l’ordonnent) en disant : « C’est, en effet, après avoir perçu la souffrance et le mal du Sacrificateur qu’elle s’est couchée : nous attachons ainsi la souffrance et le mal à ce (Brâhmana) [7]. » [ p. 182 ] 12:4:1:1010. Mais sur ce point, Yâgñavalkya dit : « Certes, la vache se détourne d’eux comme des infidèles, et ils frappent l’offrande avec difficulté ; qu’il le fasse plutôt de cette manière : qu’il la fasse se lever en la poussant avec un bâton. » Et, en effet, comme dans le cas de quelqu’un qui circule ici, son cheval, ou sa mule, ou son bœuf attelé (au char) pourrait se fatiguer, et, en étant poussé en avant au moyen d’un bâton ou d’un aiguillon, il achève le chemin qu’il souhaite accomplir, de même, en étant poussé en avant au moyen d’un bâton ou d’un aiguillon, il atteint ce monde céleste qu’il désire atteindre.
12:4:1:1111. Et Âruni, en effet, dit : « Sa vache Agnihotra, assurément, est le ciel, son veau est ce vent qui souffle, et le récipient Agnihotra est cette terre. Et, en vérité, la vache Agnihotra de celui qui sait cela ne périt pas, car comment ce ciel-là pourrait-il périr ? Ni le veau de la vache Agnihotra de celui qui sait cela ne périt, car comment ce vent pourrait-il périr ? Ni le récipient Agnihotra de celui qui sait cela ne se brise en morceaux, car comment cette terre pourrait-elle se briser en morceaux ? Le nuage de pluie déverse des bénédictions : qu’il pense donc : « Incapable de supporter ma gloire et ma grandeur, elle (la vache Agnihotra) s’est couchée : je deviendrai plus glorieux. » Qu’il la garde pour lui [8] : il s’approprie ainsi la gloire (la prospérité), » — ainsi parlait Âruni. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:1:1212. Ils disent aussi : « Si la vache Agnihotra de quelqu’un se met à mugir pendant qu’il la trait, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il cueille une touffe d’herbe et qu’il la lui fasse manger. Tel est le rite accompli dans ce cas.
12:4:2
12:4:2:11. Ils disent aussi : « Si la vache Agnihotra de quelqu’un devait traire du sang, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il dise « Dispersez ! » et, ayant fabriqué une cuillère à remuer, qu’il ordonne que le feu Anvâhârya-pakana soit fermé ; et, ayant fait bouillir ce (sang) dessus, qu’il l’offre silencieusement d’une manière indéfinie (indistincte) [9], car Pragâpati est indéfini, et l’Agnihotra est sacré pour Pragâpati ; et l’indéfini signifie aussi tout : il fait ainsi l’expiation avec tout. Lors de cette offrande, il doit donner cette vache à un brahmane qu’il n’a pas l’intention de visiter ; car, en effet, celle qui trait le sang le traite après avoir perçu la souffrance et le mal du Sacrificateur : il attache ainsi cette souffrance et ce mal à ce brahmane. Qu’il fasse alors offrande avec tout autre lait qu’il peut se procurer : par ce qui n’est pas impur, il rejette ainsi ce qui est impur dans le sacrifice. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:2:22. Ils disent aussi : « Si le lait d’Agnihotra de quelqu’un devenait impur [10] pendant qu’il était trait, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Or, certains pensent qu’il devrait être offert [ p. 184 ] (arguant qu’) il est prêt (à être offert), et qu’il serait inapproprié qu’il ne soit pas offert ; et que les dieux n’ont de dégoût pour rien. Mais les dieux ont en effet des dégoûts : qu’il procède plutôt de la manière suivante. Après avoir déplacé quelques braises chaudes du Gârhapatya, qu’il verse silencieusement ce (lait) sur ces braises chaudes. Il verse ensuite de l’eau dessus, et ainsi la sécurise (âp) grâce à l’eau (âp). Qu’il fasse ensuite une offrande avec tout autre (lait) qu’il peut se procurer. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:2:33. Ils disent aussi : « Si le lait d’Agnihotra de quelqu’un devient impur après qu’il l’a fait traire, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il retire les braises qui ont été retirées (du feu) et sur lesquelles il allait mettre (le lait d’Agnihotra) ; et qu’il le verse ensuite silencieusement sur ces braises chaudes. Il verse ensuite de l’eau dessus, et le fixe au moyen de l’eau. Qu’il fasse ensuite une offrande avec tout autre (lait) qu’il peut se procurer.
12:4:2:44. Ils disent aussi : « Si le lait d’Agnihotra de quelqu’un devenait impur après avoir été mis au feu, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il l’offre silencieusement sur les braises qui ont été éloignées (du feu) et sur lesquelles il avait été placé : ainsi, il est à la fois offert et non offert ; car dans la mesure où il l’offre sur ces (braises ardentes), il est offert, et dans la mesure où il l’éteint avec elles, il n’est pas offert. Il verse de l’eau dessus et le sécurise au moyen de l’eau. Qu’il fasse ensuite offrande avec l’autre (lait) qu’il peut se procurer.
12:4:2:55. Ils disent aussi : « Si le Sacrificateur devait mourir [ p. 185 ] après que le lait d’Agnihotra a été mis sur le feu, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » L’ayant enfermé, qu’il le verse : et telle est, en effet, disent-ils, l’expiation (dans ce cas) pour chaque Haviryagña. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:2:66. Ils disent aussi : « Si le lait d’Agnihotra de quelqu’un se renverse après avoir été versé dans la cuillère d’offrande, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il le touche avec la formule d’expiation pour le renversement, et, après avoir versé de l’eau dessus, qu’il fasse une offrande avec ce qui reste (du lait). Et si la cuillère est renversée, ou si elle se casse, qu’il touche (le lait renversé) avec la formule d’expiation pour le renversement, et, après avoir versé de l’eau dessus, qu’il fasse une offrande avec ce qui reste (du lait) dans le pot.
12:4:2:77. Certains retournent (au Gârhapatya) et font une offrande avec ce qui reste (du lait) dans le pot ; mais qu’il ne le fasse pas, car, en effet, cet Agnihotra conduit au ciel, et si quelqu’un, dans ce cas, disait de lui : « Certainement, celui-ci est redescendu du monde céleste : cette (offrande) ne lui conduira en aucune façon au ciel », alors cela serait certainement susceptible d’arriver.
12:4:2:88. Qu’il fasse plutôt ainsi : qu’il s’assoie là, et qu’on lui apporte à la louche ce qui reste (du lait) dans le pot. Or, certains le troublent, disant : « Certainement, ceci (le lait) est le reste d’une offrande ; certainement, ceci est épuisé : on ne doit pas en faire d’offrande ; » Mais qu’il n’y prête aucune attention ; car, certainement, lorsque ce (lait) n’a pas épuisé sa force, il est utilisé pour [ p. 186 ] cailler la matière de l’offrande [11] : qu’on lui apporte donc à la louche ce qui reste (du lait) dans le pot ; et s’il n’y en a pas, qu’il mette sur le feu l’autre (lait) qu’il peut se procurer ; et lorsqu’il a fait tomber la lumière dessus [12], et y a versé de l’eau, et l’a retiré (du feu), - alors dans cette (première) occasion [13] il (l’Adhvaryu) dit : « Je vais le sortir à la louche [14] » ; mais dans l’occasion présente, qu’ils le sortent à la louche de la manière dont il est (là) sorti à la louche et le lui apportent ; et qu’il en fasse certainement offrande. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:2:99. Ils disent aussi : « Si le lait d’Agnihotra de quelqu’un devenait impur après avoir été versé dans la cuillère d’offrande, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Or, certains pensent qu’il faut l’offrir, au motif qu’il est prêt (à être offert), et il serait inapproprié qu’il ne le soit pas, car les dieux ne détestent rien. Et certains le remplissent jusqu’à déborder et le laissent couler [15] ; mais qu’il ne le fasse pas ; car si, dans ce cas, quelqu’un disait de lui : « Certainement, celui-ci (le prêtre) a versé l’Agnihotra ; ce Sacrificateur sera versé », alors cela se produirait probablement. Qu’il le fasse plutôt de cette manière : qu’il mette du combustible sur l’Âhavanîya, et, après avoir éloigné quelques braises chaudes de l’Âhavanîya, qu’il les verse silencieusement sur ces braises chaudes. Il verse ensuite de l’eau dessus et la fixe au moyen de l’eau ; et qu’il fasse ensuite une offrande avec tout autre (lait) qu’il peut se procurer. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:2:1010. Ils disent aussi : « S’il pleuvait sur (uparishtât) le lait d’Agnihotra de quelqu’un après l’avoir versé dans la cuillère d’offrande, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il sache : « La lumière (ou la sève) m’est venue d’en haut (uparishtât) ; les dieux m’ont aidé : je deviendrai plus glorieux ; » et qu’il en fasse absolument offrande. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:3
12:4:3:11. Ils disent aussi : « Si le feu s’éteint après la première libation, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Après avoir jeté (sur le foyer) n’importe quelle bûche de bois qu’il pourrait trouver à proximité [16], qu’il l’offre dessus, en disant : « Dans chaque (morceau de) bois il y a un feu », car, en effet, il y a un feu dans chaque (morceau de) bois. Mais si son cœur le rebute, il peut offrir sur de l’or ; car l’or, sans aucun doute, est la semence d’Agni ; et le père est le même que le fils, et le fils est le même que le père : il peut donc offrir sur de l’or. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:3:22. Ils disent aussi : « Si, après avoir été sorti (du Gârhapatya), l’Âhavanîya devait sortir [ p. 188 ] avant que l’Agnihotra (ait été offert), quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il le sorte (à nouveau) du Gârhapatya (et l’apporte) devant lui, et, l’ayant déposé (sur le foyer de l’Âhavanîya), qu’il offre l’Agnihotra dessus. Et s’il devait sortir encore et encore, même après avoir été sorti cent fois, qu’il le sorte du Gârhapatya, et, l’ayant déposé, qu’il y offre l’Agnihotra. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:3:33. Ils disent aussi : « Si le Gârhapatya devait sortir, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Eh bien, certains le font sortir d’un tison, en disant : « Par quoi le (corps) de l’homme est détruit à la fin, c’est de là qu’il désire l’expiation de ce (malheur). » Qu’il ne fasse pas cela, mais qu’ils procèdent en prenant soit un tison, soit un morceau d’un tison ; qu’il le fasse de cette manière : après avoir pris un charbon d’un tison, qu’il l’émiette sur les deux bâtons de barattage, car (de cette manière) il obtient à la fois le désir qui est contenu dans le (feu) baratté d’un tison, et celui qui est contenu dans (le feu baratté des) bâtons de barattage. Voilà donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:3:44. Ils disent aussi : « S’ils sortent du feu pour quelqu’un et le mettent avec le feu (brûlant de l’Âhavanîya), quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » En s’unissant, ces deux (feux), s’ils ne sont pas apaisés, seraient en effet susceptibles de brûler la famille et le bétail du Sacrificateur : qu’il prononce donc sur eux le texte (Vâg. S. XII, 57, 58), « Unissez-vous tous les deux, et vivez ensemble, aimants, rayonnants, bien disposés, demeurant ensemble pour manger et boire ! — Ensemble j’ai apporté [ p. 189 ] vos esprits, ensemble vos rites, ensemble vos pensées : Ô Agni Purîshya, sois le suzerain, et accorde nourriture et boisson à notre Sacrificateur ! Il appelle ainsi à la paix de la part de ces deux-là pour la sécurité de la famille et du bétail du Sacrificateur.
12:4:3:55. Mais si son cœur le laisse le moins du monde indifférent, qu’il prépare un gâteau sur huit tessons de poterie à Agni Agnimat (le feu possédé par un feu). La procédure est la suivante : il doit réciter dix-sept versets d’allumage ; les deux portions de beurre se rapportent au meurtre de Vritra [17] ; les samyâgyâs [18] sont deux versets de Virâg ; et les formules d’invitation et d’offrande (de l’oblation principale) sont les suivantes : (l’anuvâkyâ, Rig-veda S. I, 12, 6), ‘Agni est allumé par Agni, lui, le sage, le jeune maître de maison, le porteur d’oblations à la langue bien pendue’ ; et le yâgyâ, ‘Car toi, ô Agni, tu es allumé par Agni, prêtre, comme tu l’es, par un prêtre, ami par ami.’ Il exprime ainsi la paix de la part de ces deux-là, pour la sécurité de la famille et du bétail du Sacrificateur. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:3:66. Ils disent aussi : « Si le Gârhapatya de quelqu’un devait s’éteindre alors que l’Âhavanîya ne s’est pas éteint, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Maintenant, certains sortent (un nouveau feu) de ce même (foyer d’Âhavanîya, et le portent) en avant [19], [ p. 190 ] en disant : « Les feux sont les airs vitaux : ce sont les airs vitaux que nous prenons ainsi pour lui. » Mais qu’il ne fasse pas cela, car si, dans ce cas, quelqu’un disait de lui : « Celui-ci a sûrement obstrué les airs vitaux antérieurs [20] : ce Sacrificateur mourra », alors cela arriverait probablement.
12:4:3:77. Et certains, en effet, ramènent (l’Âhavanîya) (au Gârhapatya [21]), en disant : « Ces deux sont l’expiration et l’expiration. » Mais qu’il ne fasse pas cela ; car l’Agnihotra conduit au ciel, en effet ; et si, dans ce cas, quelqu’un disait de lui : « Certainement, celui-ci est redescendu du monde céleste : cette (offrande) ne lui conduira en aucune façon au ciel », alors cela serait certainement susceptible d’arriver.
12:4:3:88. Et certains, en effet, produisent un autre Gârhapatya ; mais qu’il ne le fasse pas, car si, dans ce cas, quelqu’un disait de lui : « Certainement, celui-ci a suscité un ennemi malveillant du feu [22] : bientôt un ennemi malveillant lui sera suscité ; il (le Sacrificateur) pleurera [23] pour celui qui lui est le plus cher », alors cela serait en effet susceptible d’arriver.
12:4:3:99. Et certains, encore, éteignent (le feu Âhavanîya) et en font un autre ; — qu’il ne cède pas au désir de cela ; (car si, dans ce cas, quelqu’un disait de lui [24]), « Il a fait éteindre même ce qui lui restait : il ne lui restera aucun héritier », alors cela serait en effet susceptible d’arriver.
12:4:3:1010. Qu’il procède plutôt ainsi : après avoir élevé les deux feux sur les deux bâtons à baratter [25], qu’il se dirige vers le nord, et, après avoir éteint (le feu), qu’il reste là à offrir ; car de cette manière il ne porte de blâme sur personne, et vers la nuit, il fait une offrande à son nouveau lieu de repos.
12:4:4
12:4:4:11. Et, au matin, après avoir retiré les cendres et enduit (les foyers) de bouse de vache, il lève les deux feux sur les bâtons de barattage et retourne (à l’aire d’offrande). Après avoir ensuite baratté le Gârhapatya, sorti l’Âhavanîya et apporté l’Anvâhârya-pakana (au foyer sud), il doit préparer un gâteau sur huit tessons de poterie pour Agni Pathikrit (le traceur de chemin). La procédure est la suivante : il doit réciter ces dix-sept mêmes versets d’allumage ; les deux portions de beurre se rapportent au meurtre de Vritra [^531] ; les samyâgyâs sont deux versets du Virâg [^531] ; et les formules d’invitation et d’offrande sont les suivantes : (l’anuvâkyâ, Rig-veda VI, 16, 3), « Car toi, Agni le plus sage, divin ordonnateur, tu connais aisément les voies et les chemins des sacrifices » ; et le yâgyâ (Rig-veda X, 2, 3), « Nous sommes entrés sur le chemin des dieux pour poursuivre ce que nous pouvons faire : le sage Agni sacrifiera, [ p. 192 ] il sera le prêtre, il ordonnera les sacrifices et leurs saisons ; » Car Agni est le traceur, le guide des chemins : il le guide, en vérité, sur le chemin du sacrifice. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:4:22. Ils disent aussi : « Si les feux de quelqu’un devaient entrer en contact les uns avec les autres, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Si ce feu brûlant venait (à l’autre) par derrière, il pourrait savoir que la lumière lui est venue d’au-delà, que les dieux l’ont aidé et qu’il deviendra plus glorieux. Mais si son cœur le contrarie, qu’il prépare un gâteau sur huit tessons de poterie pour Agni Viviki (le discernant). La procédure est la suivante : il devrait réciter ces dix-sept mêmes versets d’allumage ; les deux portions de beurre se rapportent au meurtre de Vritra ; les samyâgyâs sont deux versets du Virâg ; et les formules d’invitation et d’offrande sont les suivantes : (l’anuvâkyâ, Rig-veda VI, 6, 3), « Tes flammes brillantes, poussées par le vent, brillant Agni, se répandent dans toutes les directions : les divins neuf fois destructeurs dominent les bois, les écrasant hardiment » ; et le yâgyâ (Rig-veda V, 8, 3), « Les tribus des hommes te glorifient, Agni, le connaisseur perspicace des offrandes et le très généreux dispensateur de trésors ; toi, ô riche, demeurant en secret, mais visible à tous, offrant de sacrifices à haute voix, te glorifiant dans le ghee ! » Et si quelqu’un désire se débarrasser de son ennemi malveillant, qu’il accomplisse cette offrande dans ce but, et il s’en débarrassera assurément. Voici donc le rite accompli dans ce cas. [ p. 193 ] 12:4:4:33. Si, cependant, ce feu venait de ce côté, il saurait qu’il vaincra son ennemi malveillant et qu’il deviendrait plus glorieux. Mais si son cœur le contrarie, qu’il prépare un gâteau sur huit tessons de poterie pour Agni Samvarga (le spoliateur). La procédure est la suivante : il récitera ces dix-sept versets d’allumage ; les deux portions de beurre se rapportent au meurtre de Vritra, les samyâgyâs sont deux versets de Virâg ; et les formules d’invitation et d’offrande sont les suivantes : (Rig-veda VIII, 75, 15 ; Vâg. S. XI, 71), « De la région lointaine, traverse vers la région proche : protège ce en quoi je suis ! » et le yâgyâ (Rig-veda VIII, 75, 12), « Ne nous abandonne pas dans cette grande lutte, comme le porteur d’un fardeau : remporte le butin (sam vargam gaya), gagne les richesses ! » Et si quelqu’un désire dépouiller son ennemi malveillant, qu’il accomplisse cette offrande dans ce but, et il le dépouillera assurément. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:4:44. Ils disent aussi : « Si la foudre devait brûler le feu sacrificiel de quelqu’un, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il sache que la lumière lui est venue d’en haut, que les dieux l’ont aidé et qu’il deviendra plus glorieux. Mais si son cœur le laisse le moins du monde indifférent, qu’il prépare un gâteau sur huit tessons de pot pour Agni Apsumat (demeure dans les eaux). La procédure est la suivante : il doit réciter ces mêmes dix-sept versets d’allumage ; les deux portions de beurre se rapportent au meurtre de Vritra ; les samyâgyâs sont deux versets de Virâg ; et les formules d’invitation et d’offrande sont les suivantes : [ p. 194 ] —(Rig-veda VIII, 43, 9 ; Vâg. S. XII, 36), ‘Dans les eaux, ô Agni, est ton siège ; comme tel tu t’accroches aux plantes : étant dans (leur) ventre, tu es né de nouveau ;’ et le yâgyâ (Vâg. S. XII, 37), ‘Tu es l’enfant des herbes, l’enfant des arbres, l’enfant de tout ce qui est, ô Agni, tu es l’enfant des eaux ;’ — il prononce ainsi la paix de la part de ces deux (feux) pour la sécurité de la famille et du bétail du Sacrificateur. Voilà donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:4:55. Ils disent aussi : « Si les feux de quelqu’un devaient entrer en contact avec des feux impurs (profanes), quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » Qu’il prépare un gâteau sur huit tessons de poterie pour Agni Suki (le brillant), — la procédure (est la suivante) : — il doit réciter ces mêmes dix-sept versets d’allumage ; les deux portions de beurre se rapportent au meurtre de Vritra ; les samyâgyâs sont deux versets de Virâg ; et les formules d’invitation et d’offrande sont les suivantes : (Rig-veda VIII, 44, 21), « Agni au travail le plus brillant, le prêtre brillant, le sage brillant, il brille avec éclat d’offrande nourrie » ; et le yâgyâ (Rig-veda VIII, 44, 17), « Lève tes flammes, les brillantes, les pures, les resplendissantes, tes lumières, ô Agni » ; il appelle ainsi la paix à ces deux (sortes de feux) pour la sécurité de la famille et du bétail du Sacrificateur. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:4:66. Ils disent aussi : « Si le soleil se couchait sur l’Âhavanîya de quelqu’un qui n’a pas encore été retirée, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » En vérité, ces rayons (du soleil) sont les Tous-Dieux : ils s’éloignent de lui, et cet (Agnihotra) le fait défaut [ p. 195 ], parce que les dieux le font défaut ; et après cet échec, qu’il le sache ou non, ces deux (feux) disent : « Il (le soleil) s’est couché sur son (feu) non levé. » Dans un tel cas, qu’il procède ainsi : après avoir attaché un morceau d’or jaune à une plante d’herbe darbha, qu’il ordonne de le porter vers l’arrière (l’ouest) : ainsi il est fait de la forme de celui qui brille là-bas ; et ce (soleil) étant le jour, il est fait de la forme du jour. Et les plantes darbha sont un moyen de purification [26] : il le purifie ainsi. Après avoir ensuite allumé du bois de chauffage, qu’il ordonne de le porter en avant (vers le foyer Âhavanîya). Un Brâhmana descendant d’un Rishi devrait le sortir, car un Brâhmana descendant d’un Rishi représente toutes les divinités : c’est ainsi avec l’aide de toutes les divinités qu’il fait réussir (le feu). L’ayant déposé, il revient, et après avoir placé du ghee sur le Gârhapatya, l’avoir enlevé, purifié et regardé [27], il prend du ghee par quatre louches, et, ayant saisi une bûche, il se hâte vers l’avant ; et, ayant posé la bûche sur l’Âhavanîya, il plie son genou droit et offre en disant : « Aux Tous-Dieux, salut ! » De même qu’on rappellerait à soi un Brâhmane séjournant chez soi, lorsqu’il s’en va offensé, en lui présentant une vache désirant ardemment le taureau, ainsi il appelle par là à lui les Tous-Dieux ; et ils le reconnaissent en effet, et [ p. 196 ] se tournent vers lui. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
12:4:4:77. Ils disent aussi : « Si le soleil se levait sur l’Âhavanîya de quelqu’un sans avoir été retiré, quel rite et quelle expiation y aurait-il dans ce cas ? » En vérité, ces rayons sont les Tous-Dieux ; et, ayant demeuré là, ils s’éloignent maintenant de lui, et cela (Agnihotra) le manque, car les dieux s’éloignent de lui ; et après cet échec, qu’il le sache ou non, ces deux (feux) disent : « Il (le soleil) s’est levé sur son (feu) non levé. » Dans un tel cas, qu’il procède ainsi : après avoir attaché un morceau d’or blanc (d’argent) à une plante d’herbe darbha, qu’il ordonne de le porter vers l’avant : ainsi il est fait de la forme de la lune ; et, la lune étant la nuit, elle est faite de la forme de la nuit. Et les plantes darbha sont un moyen de purification : il la purifie ainsi. Après avoir allumé du bois de chauffage, qu’il ordonne qu’on le prenne après (la pièce d’argent). Un Brâhmana descendant d’un Rishi devrait le sortir, car un Brâhmana descendant d’un Rishi représente toutes les divinités : c’est ainsi avec l’aide de toutes les divinités qu’il fait réussir (le feu). L’ayant déposé, il revient, et, après avoir placé du ghee sur le Gârhapatya, l’avoir retiré, purifié et regardé, il prend du ghee de la même manière qu’il avait été pris auparavant, et, après avoir saisi une bûche, il se hâte vers l’avant ; et, ayant posé la bûche sur l’Âhavanîya, il plie le genou droit et offre en disant : « Aux Dieux de tous les temps, salut ! » Le sens est le même que précédemment ; et, en vérité, aucun mal ni aucun préjudice d’aucune sorte ne survient là où cette expiation est faite. Tel est donc le rite accompli dans ce cas.
178:1 Littéralement, semble-t-il, « mort de vieillesse » (garâmarva), ou peut-être « ayant la vieillesse pour limite extrême (maryâ). » L’auteur le prend apparemment dans le premier sens, bien qu’il interprète le composé à sa manière. ↩︎
178:2 Selon le dictionnaire Molesworth, « edakâ » et « memdhâ », en marathi, signifient tous deux « bélier », mais le premier « est généralement compris comme un bélier dressé au combat ou laissé vivre assez longtemps pour obtenir des cornes ». ↩︎
179:1 Voir III, 5, 3, 13. ↩︎
179:2 ? Ou, jetés (c’est-à-dire dans le pot ou l’urne). Selon Âsv. Grihy. IV, 5, 1 seqq., ce sont cependant seulement les os qui sont recueillis et placés dans l’urne. ↩︎
180:1 Ou peut-être ces (grandes) paroles sont-elles utilisées avec le « Sarvaprâyaskittam » (libation pour expier chaque faute). Selon Kâty. XXV, I, 10, cinq versets doivent également être murmurés après la p. 181 la libation avec les trois « grandes paroles ». Quant à la libation elle-même, elle doit être faite dans le Gârhapatya avec « bhûh », dans le Dakshinâgni avec « bhuvah », et dans l’Âhavanîya avec « Svah » ; cf. ib. sûtra 13. ↩︎
181:1 Les commentateurs de Kâty. XXV, 1, 15 sont divisés dans l’interprétation de ce passage ; tandis que certains le prennent dans le sens ci-dessus (et le plus naturel), d’autres le prennent pour signifier - au Brâhmana qui ne reviendra pas dans sa maison (celle du Sacrificateur). ↩︎
181:2 La raison pour laquelle un Brahmane est ainsi choisi pour servir de bouc émissaire est sans doute que sa nature sainte est censée être à l’abri de telles influences maléfiques (cf. Weber, Ind. Stud. X, p. 64). ↩︎
182:1 C’est-à-dire qu’il ne doit pas donner la vache à un Brâhmane ; cf. Katy. XXV, 1, 27. ↩︎
183:1 Selon Kâty. XXV, 2, 2, il doit être offert sur des cendres chaudes du Dakshinâgni avec la formule : « À Rudra, salut ! » ↩︎
183:2 Ou plutôt, peut-être, si quelque chose d’impur devait entrer (tomber) dans le lait d’Agnihotra de quelqu’un ; cf. XII, 4, 2, 9. ↩︎
186:1 Littéralement, ils en font le moyen de cailler le havis ; cf. XI, 1, 4, 1, où le lait aigre de la traite de la veille est ainsi utilisé. De la même manière, le lait non utilisé pour l’Agnihotra aurait pu servir à cailler le lait du lendemain matin. ↩︎
186:2 C’est-à-dire au moyen d’une paille allumée, cf. II, 3, 1, 16. ↩︎
186:3 C’est-à-dire lors de l’offrande du soir de l’Agnihotra ; le Sacrificateur répond alors : « Om, sers-en ! » Lors de l’offrande du matin, l’Adhvaryu dit plutôt : « Je sers-en ». Cf. partie i, p. 331, note 1. ↩︎
186:4 Ou, « dois-je verser à la louche ? » comme le dit la Paddhati sur Kâty. IV, 14, 8. ↩︎
186:5 C’est-à-dire qu’ils laissent s’écouler la matière impure. ↩︎
187:1 Pratyâsanno visatîti prativesah samîpasthah, comm. ↩︎
189:1 C’est-à-dire que leurs Anuvâkyâs se réfèrent à Vritrahan. ↩︎
189:2 C’est-à-dire l’anuvâkyâ (formule invitatoire) et la yâgyâ (formule d’offrande) récitées pour l’oblation à Agni Svishtakrit. Cf. XIII, 4, 1, 13 note. ↩︎
189:3 C’est-à-dire qu’ils font de l’Âhavanîya encore brûlant leur Gârhapatya et sortent un nouveau feu d’offrande qu’ils déposent à un endroit à l’est de l’ancien Âhavanîya (l’ancien p. 190 Dakshinâgni étant également transféré à un endroit au sud du premier tiers de la ligne entre le nouveau Gârhapatya et l’Âhavanîya, Katy. XXV, 3, 5 comm.). ↩︎
190:1 ? Ou, les a forcés à avancer. ↩︎
190:2 C’est-à-dire qu’ils ramènent le feu Âhavanîya brûlant au foyer de Gârhapatya, puis en sortent un Âhavanîya frais. ↩︎
190:3 C’est-à-dire dans la mesure où il sort un nouvel Âhavanîya du Gârhapatya nouvellement allumé et le met sur le feu de l’Âhavanîya encore brûlant. ↩︎
190:4 Harisvâmin prend ‘rotsyati’ comme venant de ‘rudh’—rodhena mâranam lakshyate, mârayishyatîty arthah. ↩︎
191:1 Il semble y avoir ici une omission dans le texte imprimé, bien que le MS. Ind. Off. 311, il est vrai, ait la même lecture. ↩︎
191:2 C’est-à-dire en tenant les bâtons un instant près des feux. ↩︎
191:3 Voir les notes sur XIII, 4, 1, 13. ↩︎
195:1 C’est-à-dire dans la mesure où ils sont utilisés comme passoires ; voir I, 1, 3, 5 ; cf. aussi partie i, p. 84, note 2. ↩︎