[ p. 274 ]
13:1:1
TREIZIÈME KÂNDA.
13:1:1:11. Il (l’Adhvaryu) fait cuire le plat de riz des prêtres [^677] : c’est de la semence qu’il produit ainsi. Après avoir graissé une corde avec le ghee restant [^678], il la prend ; car le ghee est (un type d’) esprit de feu, et le cheval est sacré pour Pragâpati [^679] : il dote ainsi Pragâpati d’esprit de feu. Impur et impropre au sacrifice, en effet, est cet (animal), à savoir le cheval.
13:1:1:22. La corde est constituée d’herbe darbha (poa cynosuroides) ; car les tiges de darbha [1] sont un moyen de purification : il purifie ainsi cela (le cheval) et l’immole comme s’il était purifié et digne du sacrifice.
13:1:1:33. Or, lorsque le cheval [2] fut immolé, sa [ p. 275 ] semence sortit de lui et devint de l’or [3] : ainsi, lorsqu’il donne de l’or (aux prêtres), il fournit au cheval de la semence.
13:1:1:44. Pragâpati produisit le sacrifice [4]. Sa grandeur le quitta et entra chez les grands prêtres sacrificateurs [5]. Avec les grands prêtres, il partit à sa recherche et, avec les grands prêtres, il la trouva : lorsque les grands prêtres mangent le plat de riz des prêtres, le Sacrificateur s’assure ainsi la grandeur du sacrifice. Avec le plat de riz des prêtres, il présente de l’or (aux prêtres) ; car le plat de riz est semence, et l’or est semence : au moyen de semence, il met ainsi de la semence dans cela (le cheval et le Sacrificateur). Cela (l’or [6]) pèse cent (grains) ; car l’homme a une vie de cent (années) et cent énergies : c’est la vie, l’énergie, la vigueur, qu’il met en lui-même. À midi, il prend de l’eau Vasatîvarî [7] de quatre sortes ; elle est rassemblée des (quatre) quartiers, car la nourriture est dans (tous) les (quatre) quartiers, et l’eau est nourriture : au moyen de la nourriture, il s’assure ainsi de la nourriture.
[ p. 276 ]
13:1:2
13:1:2:11. Or, l’échec du sacrifice est assurément celui qui est accompli sans formule. (Avec Vâg. S. XXII, 2,) « Cette corde, ils la prirent, au premier âge de la vérité, [les sages, lors des rites : elle a été avec nous lors de ce sacrifice du Soma, déclarant la voie à suivre pour obtenir la vérité] », il prend le licol du cheval afin de fournir une formule pour le succès du sacrifice. Elle (la corde) mesure douze coudées de long, — douze mois font une année : c’est l’année, le sacrifice [8], qu’il sécurise.
13:1:2:22. À ce propos, ils disent : « La corde doit-elle avoir douze coudées de long ou treize coudées ? » Eh bien, cette année est le taureau parmi les saisons, et le treizième mois (ou intercalaire) est une excroissance de l’année ; et cet Asvamedha est le taureau parmi les sacrifices ; et dans la mesure où le taureau a une excroissance (bosse), on peut ajouter une treizième coudée à la corde comme excroissance à cela (Asvamedha) : de même que la bosse du taureau est attachée [9] (à son dos), telle serait celle-ci.
13:1:2:33. [Il met le licol au cheval, avec Vâg. S. XXII, 3, 4,] ‘Tu es englobant [10],’— [ p. 277 ] c’est pourquoi l’offrant de l’Asvamedha conquiert tous les quartiers [11] ; — « le monde tu es », — le monde qu’il conquiert ainsi ; — « un dirigeant, un soutien », — il le fait ainsi dirigeant et soutien ; — « va vers Agni Vaisvânara », — il le fait ainsi aller vers Agni Vaisvânara (l’ami de tous les hommes) ; — « d’une grande étendue », — il le fait ainsi s’étendre en progéniture et en bétail ; — « consacré par Svâhâ (salut !), » — c’est l’appel Vashat-appel [12] pour cela ; — « bonne route pour les dieux ! » — il le rend ainsi bonne route pour les dieux ; — « pour Pragâpati », — le Le cheval est sacré pour Pragâpati : il lui fournit ainsi [13] sa propre divinité.
13:1:2:44. Mais, en vérité, celui qui attache le cheval sans l’annoncer au Brahmane et aux dieux s’expose à des blessures. Il s’adresse au Brahmane (le prêtre surintendant) en disant : « Ô Brahmane, j’attacherai le cheval pour les dieux, pour Pragâpati : puissé-je prospérer ainsi ! » Et après avoir fait l’annonce [ p. 278 ] au Brahmane, il attache le cheval et ne subit ainsi aucun dommage. « Enchaîne-le pour les dieux, pour Pragâpati : prospère ainsi ! » Ainsi, le Brahmane le presse et lui fournit (au cheval) sa propre divinité. Il l’asperge ensuite (d’eau) : le sens (symbolique) de ceci est le même que précédemment [14].
13:1:2:55. Il l’asperge [15] avec (Vâg. S. XXII, 5), ‘Je t’asperge (afin que tu sois) acceptable à Pragâpati’ — car Pragâpati est le plus vigoureux des dieux : c’est la vigueur qu’il lui confère, d’où le cheval est le plus vigoureux des animaux.
13:1:2:66. ‘Je t’asperge, acceptable pour Indra et Agni’, car Indra et Agni sont les plus puissants des dieux : c’est le pouvoir qu’il lui confère, d’où le cheval est le plus puissant des animaux.
13:1:2:77. ‘Je t’asperge, agréable à Vâyu’ — car Vâyu est le plus rapide des dieux : c’est la vitesse qu’il lui confère, d’où le cheval est le plus rapide des animaux.
13:1:2:88. ‘Je t’asperge, agréable à tous les dieux’, car tous les dieux sont les plus célèbres des dieux : c’est la renommée qu’il lui confère, d’où le cheval est le plus célèbre des animaux, - ‘Je t’asperge, agréable à tous les dieux’.
13:1:2:99. À ce propos, ils disent : « Puisque le cheval est consacré à Pragâpati, pourquoi (dit-il) : « Je t’asperge » aussi pour d’autres divinités ? » Eh bien, tous les dieux sont concernés par le sacrifice du cheval ; [ p. 279 ] lorsqu’il dit : « Je t’asperge pour tous les dieux », il fait en sorte que tous les dieux se préoccupent du sacrifice du cheval ; d’où il résulte que tous les dieux sont concernés par le sacrifice du cheval. Mais son méchant ennemi cherche à s’emparer de celui qui accomplit le sacrifice du cheval, et le cheval est un coup de foudre ; — ayant tué le chien à quatre yeux, il — avec « Défait [16] est l’homme ! Défait est le chien ! » — le plonge [17] sous les pieds du cheval : c’est au moyen de la foudre [ p. 280 ] qu’il l’écrase ainsi ; et le méchant ennemi ne le saisit pas.
13:1:3
13:1:3:11. De même qu’une partie du havis (matière d’offrande) peut être répandue avant d’être offerte, de même (une partie) de la victime est ici répandue en ce sens qu’ils lâchent le (cheval) aspergé avant qu’il ne soit tué. Lorsqu’il offre les Stokîyâs (oblations de gouttes), il offre ce (cheval) comme une offrande complète [18]\—afin de compenser tout déversement [19] ; car toute (partie) de la (matière) offerte qui est répandue n’est pas répandue. Mille (oblations de gouttes) il offre pour l’obtention du monde céleste, car le monde céleste est égal en étendue à mille.
13:1:3:22. À ce propos, ils disent : « S’il offrait des oblations mesurées, il obtiendrait quelque chose de limité » : il offre des oblations indéterminées pour obtenir l’illimité. Et Pragâpati a dit : « En vérité, sur les oblations de gouttes, j’établis l’Asvamedha, et par lui, une fois établi, je m’élève d’ici. »
13:1:3:33. [Il offre, avec Vâg. S. XXII, 6,] ‘À Agni, salut !’ — à Agni il l’offre ainsi (le cheval [20]) ; — ‘à Soma, salut !’ — à Soma il l’offre ainsi ; — ‘à la joie des eaux, salut !’ — aux eaux il l’offre ainsi ; — ‘à Savitri, salut !’ — à Savitri [ p. 281 ] il l’offre ainsi : — « à Vâyu, salut ! » — à Vâyu (le vent) il l’offre ainsi ; — « à Vishnu, salut ! » — à Vishnu il l’offre ainsi à ; — « à Indra, salut ! » — à Indra il l’offre ainsi ; — « à Brihaspati, salut ! » — à Brihaspati il l’offre ainsi ; — « à Mitra, salut ! » — à Mitra il l’offre ainsi ; — « à Varuna, salut ! » — à Varuna il l’offre ainsi : — tant sont nombreux, sans doute, tous les dieux : c’est à eux qu’il l’offre. Il les offre immédiatement [21] pour l’obtention du monde céleste, car immédiatement, pour ainsi dire, est le monde céleste.
13:1:3:44. Mais, en vérité, celui qui offre les oblations d’emblée, serait susceptible de chuter (passer) immédiatement [22] : il retourne en arrière [23] et s’établit dans ce monde (terrestre). Et cela [24], il (Pragâpati) l’a déclaré comme étant la perfection du sacrifice, afin d’empêcher la chute (le déversement), car n’est pas répandu ce qui est répandu de l’offrande (matériel).
13:1:3:55. Et de même qu’une partie de la matière de l’offrande peut être répandue avant d’être offerte, de même (une partie) de la [ p. 282 ] victime est ici répandue en ce sens qu’ils lâchent le (cheval) aspergé avant de l’abattre. Lorsqu’il offre (les oblations relatives aux) Formes [25] (rûpa), il offre ce (cheval) comme s’il était entièrement offert, afin de compenser tout déversement ; car ce qui est répandu de la (matière) offerte n’est pas répandu. Avec (Vâg. S. XXII, 7-8 [26]), « À l’appel du Hiṅ, salut ! au (cheval) consacré par Hiṅ, salut ! . . .’ [ p. 283 ] (il les offre) ; car ce sont les formes (qualités) du cheval : ce sont elles qu’il obtient maintenant.
13:1:3:66. À ce propos, ils disent : « Les Formes ne sont pas une offrande : elles ne doivent pas être offertes. » Mais, en vérité, ils disent aussi : « C’est là assurément que le sacrifice du cheval devient complet lorsqu’il accomplit (les oblations relatives) aux Formes : elles doivent certainement être offertes. » Et, en vérité, on met ce (Sacrificateur) hors de son lieu de repos, et on lui suscite un rival lorsqu’on offre pour lui des oblations ailleurs que dans le feu [27], où il n’y a pas de lieu de repos.
13:1:3:77. Avant la (première) oblation à Saviri [28], il (l’Adhvaryu) offre, une seule fois, (les oblations relatives aux) Formes [29] dans l’Âhavanîya, tout en parcourant rapidement (les formules) : il offre ainsi les oblations à son lieu de repos (du Sacrificateur), et ne suscite aucun rival pour lui. Il offre à chaque ouverture du sacrifice [30], pour la continuité et l’accomplissement ininterrompu du sacrifice.
13:1:3:88. À ce propos, ils disent : « S’il offrait [ p. 284 ] à chaque ouverture du sacrifice, il serait privé de son bétail et deviendrait plus pauvre. » Elles ne doivent être effectuées qu’une seule fois : ainsi, il n’est pas privé de son bétail et ne devient pas plus pauvre. Il offre quarante-huit (oblations) ; le Gagatî se compose de quarante-huit syllabes, et le bétail est de nature Gâgata (mobile) : au moyen du Gagatî, il (l’Adhvaryu) gagne ainsi du bétail pour lui (le Sacrificateur). Il offre une (oblation) supplémentaire, par laquelle un homme est apte à prospérer parmi (de nombreuses) créatures (ou sujets).
13:1:4
13:1:4:11. Pragâpati déversa la sève vitale du cheval (asva-medha) [31]. Une fois déversée, elle s’éloigna aussitôt de lui et se répandit sur les régions. Les dieux partirent à sa recherche. Au moyen d’offrandes (ishti), ils la suivirent, par des offrandes, ils la cherchèrent, et par des offrandes, ils la trouvèrent. Et lorsqu’il accomplit l’ishtis, le Sacrificateur recherche ainsi le cheval (asva) digne du sacrifice [32] (medhya).
13:1:4:22. Ils (les ishtis [33]) appartiennent à Saviri ; car Saviri est ceci (la terre) : si quelqu’un s’y cache, si quelqu’un va ailleurs [34], c’est sur cette [ p. 285 ] (terre) qu’il le trouve ; car aucune (créature), qu’elle marche debout ou horizontalement (comme un animal), ne peut aller au-delà. Leur appartenance à Saviri est ainsi dans le but de trouver le cheval.
13:1:4:33. À ce propos, ils disent : « Certes, le cheval disparaît lorsqu’il s’en va tout droit ; car ils ne le ramènent pas [35]. » Or, lorsqu’il accomplit les offrandes de Dhriti [36] le soir – dhriti (garder) signifiant demeure paisible, et la nuit signifiant également demeure paisible – c’est au moyen de la demeure paisible qu’il la conserve ; d’où hommes et bêtes reposent paisiblement la nuit. Et lorsqu’il accomplit les offrandes le matin, il cherche ce (cheval) ; d’où c’est le jour qu’on va chercher ce qui est perdu. Et encore, lorsqu’il offre les Dhritis le soir et les (Saviri) ishtis le matin, c’est la sécurité de possession que le Sacrificateur apporte ainsi, d’où la sécurité de possession est apportée aux sujets où ce sacrifice est accompli.
13:1:5
13:1:5:11. Mais, en effet, la distinction, la domination royale, s’éloigne de celui qui accomplit le sacrifice du cheval ; et lorsqu’un homme atteint la distinction, on lui joue du luth. Deux joueurs de luth brahmaniques chantent (et jouent) pendant un an ; car cela – à savoir le luth – est une forme (un attribut) de distinction : c’est la distinction qu’ils lui confèrent ainsi. [ p. 286 ] 13:1:5:22. À ce propos, ils disent : « S’ils étaient tous deux brahmanes qui chantent, le rang noble (ou le pouvoir politique) le quitterait ; car lui, à savoir un Brâhmane, est une forme de l’office sacerdotal ; et la noblesse ne prend aucun plaisir à l’office sacerdotal (ou au sacerdoce).
13:1:5:33. ‘Et si tous deux étaient des Râganyas (nobles), l’éclat spirituel le quitterait ; car lui, à savoir le Râganya, est une forme de rang noble, et l’éclat spirituel ne prend aucun plaisir au rang noble.’ L’un de ceux qui chantent est un Brâhmana, et l’autre un Râganya ; car le Brâhmana signifie office sacerdotal, et le Râganya rang noble : ainsi sa distinction (position sociale) en vient à être gardée de chaque côté par la prêtrise et la noblesse.
13:1:5:44. À ce propos, ils disent : « S’ils chantaient tous deux de jour, sa distinction serait susceptible de lui disparaître : car cela – à savoir, le jour – est une forme de la dignité sacerdotale ; et lorsque le roi le choisit, il peut opprimer (spolier) le Brâhmana, mais il en souffrira le plus mal (ou deviendra le plus pauvre).
13:1:5:55. ‘Et si tous deux (chantaient) la nuit, l’éclat spirituel le quitterait ; car cela – à savoir, la nuit – est une forme de la noblesse, et l’éclat spirituel ne prend aucun plaisir à la noblesse.’ Le Brâhmana chante le jour [37], et le Râganya la nuit [38] ; et ainsi, en effet, sa distinction en vient à être gardée de chaque côté par le sacerdoce et la noblesse [39].
13:1:5:66. ‘Tels sacrifices il a offerts, tels dons il a fait !’ tels (sont les sujets sur lesquels) le [ p. 287 ] Brâhmana chante [40] ; car au Brâhmana appartient l’accomplissement des souhaits 2 : c’est de l’accomplissement des souhaits qu’il (le Brâhmana) le dote ainsi (le Sacrificateur). ‘Telle guerre il a menée, telle bataille il a gagnée !’ tels (sont les sujets sur lesquels) le Râganya chante ; Car la bataille est la force du Râganya : c’est de force qu’il le dote ainsi. Trois strophes l’un chante, et trois strophes l’autre, elles totalisent six, — six saisons composent une année : il établit ainsi (le Sacrificateur) dans les saisons, dans l’année. À toutes deux, il en offre cent ; car l’homme a une vie de cent (années) et cent énergies : c’est vitalité et énergie, puissance vitale, qu’il lui confère.
13:1:6
13:1:6:11. [^721],] ‘Abondant par la mère, fort par le père’ — sa mère, sans aucun doute, est ceci (la terre), et son père là-bas (le ciel) : c’est à ces deux-là qu’il le confie ; — ‘tu es un cheval, tu es un coursier’ — il l’instruit ainsi, d’où lui naissent des sujets intelligents (ou des enfants) ; — ‘tu es un coursier (atya), tu es un destrier’ — il le conduit ainsi au-delà (ati), d’où le cheval dépasse les autres animaux, et d’où le cheval atteint la prééminence parmi les animaux ; — ‘tu es un coureur, tu es un coureur, tu es un lauréat [ p. 288 ] art,’—conformément au texte est (le sens de) ceci;—‘tu es un mâle, bien disposé envers l’homme tu es’—c’est en vue de lui (ou, du sien) être pourvu d’une compagne;—‘tu es appelé Rapide, tu es appelé Enfant’—c’est le nom favori du cheval: c’est ainsi qu’il l’appelle par son nom favori; d’où même si deux ennemis [41], en se rencontrant, s’appellent l’un l’autre par leur nom, ils s’entendent amicalement.
13:1:6:22. ‘Va par le chemin des Âdityas !’ — il le fait ainsi aller vers les Âdityas. — ‘Vous, divins gardiens des quartiers, protégez ce cheval, aspergé pour le sacrifice aux dieux !’ — les gardiens des quartiers sont cent princes nés dans le mariage : à eux il le confie ; — ‘voici la joie : ici qu’il se réjouisse ! — ici la garde en sécurité, ici sa propre garde en sécurité, salut !’ Pendant un an, il offre les oblations (des quatre Dhriti) [42]\— (s’élevant à) seize quatre-vingt-dix, car elles sont la chaîne du cheval [43], et c’est avec elle seule qu’il l’enchaîne ; d’où le cheval, une fois lâché, retourne à sa chaîne : (elles s’élèvent à) seize quatre-vingt-dix [44] ; car celles-ci (les offrandes de sécurité) sont la chaîne du cheval, et c’est avec elles seules qu’il l’enchaîne, d’où le cheval, une fois lâché, n’abandonne pas (entièrement) sa chaîne.
13:1:6:33. En vérité, l’Asvamedha signifie domination royale : c’est après la domination royale que s’efforcent ceux qui gardent le cheval. Ceux d’entre eux qui atteignent la fin deviennent [ p. 289 ] (participants à) la domination royale, mais ceux qui n’atteignent pas la fin sont retranchés de la domination royale. C’est pourquoi, que celui qui détient la domination royale accomplisse le sacrifice du cheval ; car, en vérité, quiconque accomplit le sacrifice du cheval, sans posséder de pouvoir, est balayé. — Or, si des hommes hostiles s’emparaient du cheval, son sacrifice serait coupé en deux, et il en deviendrait plus pauvre. Cent hommes revêtus d’une armure le gardent pour la continuité et l’accomplissement ininterrompu du sacrifice ; et il n’en deviendra pas plus pauvre ; (mais s’il est perdu) ils doivent en chercher un autre (cheval) et l’asperger : c’est l’expiation dans ce cas.
13:1:7
13:1:7:11. Pragâpati demanda : « Puis-je accomplir un sacrifice de cheval [45] ? » Il travailla et pratiqua une dévotion fervente. De son corps, lorsqu’il était fatigué et échauffé, les divinités quittaient sept fois : de là se produisit la Dîkshâ (initiation). Il perçut ces Vaisvadeva [46] (oblations). Il les offrit [ p. 290 ], et par leur moyen il obtint la Dîkshâ : et lorsque le Sacrificateur offre les Vaisvadeva (oblations), c’est la Dîkshâ qu’il obtient ainsi. Jour après jour il les offre : jour après jour il obtient ainsi la Dîkshâ [47]. Il en offre sept ; car sept étaient ces divinités qui sont parties (de Pragâpati) ; c’est par leur moyen qu’il (le prêtre) obtient la Dîkshâ pour lui.
13:1:7:22. Mais, en vérité, les airs vitaux s’éloignent de ceux qui dépassent (la durée de) la Dîkshâ. Pendant [ p. 291 ] sept jours ils l’observent ; car il y a sept (sorties d’) airs vitaux dans la tête, et la Dîkshâ est l’air vital : c’est au moyen de l’air vital qu’il obtient la Dîkshâ, l’air vital, pour lui. Il fait offrande en divisant (chaque) divinité en trois parties [48] ; car les dieux sont de trois ordres [49], et de trois ordres sont ces mondes : il s’établit ainsi dans ces mondes dans la prospérité et la puissance vitale.
13:1:7:33. Ils s’élèvent à un et vingt (invocations et oblations simples), — il y a douze mois, cinq saisons, ces trois mondes, et ce soleil là-bas comme le vingt et unième, — c’est le pouvoir divin qui gouverne, c’est la gloire : cette seigneurie suprême, ce sommet de celui qui est en jachère (le Soleil), ce royaume de lumière qu’il atteint.
13:1:7:44. Il offre trente Audgrabhanas [50], — de trente syllabes se compose le Virâg (mètre), et le Virâg signifie toute nourriture : ainsi (il offre) pour l’obtention de toute nourriture. Il offre quatre Audgrabhanas (chaque jour), et trois Vaisvadevas ; — ils s’élèvent à sept ; car il y a sept airs vitaux de la tête, et le Dîkshâ est l’air vital : au moyen des airs vitaux il obtient ainsi le Dîkshâ, l’air vital, [ p. 292 ] pour lui. Il offre enfin une oblation complète (à la cuillère) [51] pour le revigorer et l’unir.
13:1:8
13:1:8:11. Pragâpati déversa la sève vitale du cheval [52]. Lorsqu’elle fut déversée, elle alourdit le rik (verset de l’hymne) et le sâman (air de l’hymne). Les Vaisvadeva (offrandes) maintenaient cet (Asvamedha) : ainsi, lorsqu’il offre les Vaisvadevas, c’est pour le maintien de l’Asvamedha.
13:1:8:22. Avec (Vâg. S. XXII, 20), ‘À Ka salut ! À Quiconque salut ! À Quiconque salut !’ il fait de celui qui se rapporte à Pragâpati le premier (ou principal), et soutient ainsi (l’Asvamedha) au moyen des divinités ayant Pragâpati comme chef.
13:1:8:33. ‘Salut, méditation (que nous donnons) à celui sur qui nous avons médité ! Salut, l’esprit au Seigneur des créatures ! Salut, pensée à lui, le connu [53] !’ quel était le sens mystique des premières (paroles [54]) qu’il est ici. [ p. 293 ] 13:1:8:44. ‘À Aditi, salut ! À Aditi, la puissante, salut ! À Aditi, la plus miséricordieuse, salut !’ Aditi, sans aucun doute, est ceci (la terre) : c’est par elle qu’il la soutient.
13:1:8:55. ‘Salut à Sarasvatî ! Salut à Sarasvatî, la pure ! Salut à Sarasvatî, la grande !’ Sarasvatî, sans aucun doute, est la parole : par la parole il la soutient ainsi.
13:1:8:66. ‘Salut à Pûshan ! Salut à Pûshan, le protecteur des voyageurs ! Salut à Pûshan, le gardien des hommes !’ Pûshan, sans aucun doute, est du bétail : c’est par le bétail qu’il le soutient ainsi.
13:1:8:77. ‘À Tvashtri salut ! À Tvashtri, le séminal, salut ! À Tvashtri, le multiforme, salut !’ Tvashtri, sans aucun doute, est le façonneur des couples d’animaux : au moyen des formes, il le soutient ainsi.
13:1:8:88. ‘Salut à Vishnu ! Salut à Vishnu, le protecteur de ce qui pousse [55] ! Salut à Vishnu, le chauve [56] !’ Vishnu est sans aucun doute le sacrifice : par le sacrifice, il le soutient ainsi. Avec (Vâg. XXII, 21), 'Que chaque mortel épouse l’amitié du guide divin, . . . [57]', il offre en dernier lieu une oblation (à la cuillère) complète ; car l’offrande complète est cette (terre) : il s’établit ainsi définitivement sur cette (terre).
[ p. 294 ]
13:1:9
13:1:9:11. [^739]], ‘Dans l’office sacerdotal (brahman) puisse naître le Brâhmana, doté d’un éclat spirituel (brahmavarkasa) :’ au Brâhmana il confère ainsi un éclat spirituel, d’où naquit autrefois le Brâhmana comme quelqu’un doté d’un éclat spirituel [58].
13:1:9:22. ‘Dans l’ordre royal, puisse naître le Râganya, héroïque, habile au tir à l’arc, sûr de sa marque et un puissant combattant au char’ : au Râganya, il confère ainsi la grandeur de l’héroïsme [59], d’où naquit autrefois le Râganya comme un héroïque, habile au tir à l’arc, sûr de sa marque et un puissant combattant au char.
13:1:9:33. ‘La vache laitière’ : à la vache il donne ainsi du lait ; d’où naquit autrefois la vache donnant du lait.
13:1:9:44. ‘Le bœuf de trait’ : il confère ainsi au bœuf la force, d’où naquit autrefois le bœuf comme animal de trait.
13:1:9:55. ‘Le coureur rapide’ : il confère ainsi au cheval la vitesse, d’où le cheval est né autrefois comme coureur.
13:1:9:66. ‘La femme bien faite’ : à la femme [ p. 295 ] il confère ainsi une belle forme, d’où la belle jeune fille est susceptible de devenir chère (aux hommes).
13:1:9:77. ‘Le guerrier victorieux’ : il confère ainsi au Râganya la grandeur de la victoire [60], d’où naquit autrefois le Râganya comme un victorieux.
13:1:9:88. ‘Le jeune homme joyeux’ : il s’agit en effet d’un jeune homme joyeux (ou sociable) qui est dans la fleur de l’âge ; c’est pourquoi celui qui est dans la fleur de l’âge est susceptible de devenir cher aux femmes.
13:1:9:99. ‘Qu’un héros naisse de ce Sacrificateur !’ Il confère ainsi à la famille du Sacrificateur une vigueur virile, d’où naquit autrefois un héros pour celui qui avait accompli le sacrifice (Asvamedha).
13:1:9:1010. ‘Que Parganya pleuve pour nous quand nous le voulons !’ — là où ils accomplissent ce sacrifice, là Parganya, en effet, pleut quand ils le veulent ; — ‘que nos plantes fruitières mûrissent !’ — là où les plantes fruitières mûrissent en effet là où ils accomplissent ce sacrifice ; — ‘que la sécurité de la possession nous soit assurée !’ — là où ils accomplissent ce sacrifice, là la sécurité de la possession est en effet assurée ; d’où, partout où ils accomplissent ce sacrifice (Asvamedha), la sécurité de la possession devient assurée au peuple.
274:1 Les cérémonies traitées dans les six premiers chapitres (brâhmanas) se réfèrent à la mise à part du cheval pour son office sacré, un an avant le sacrifice, et à la période intermédiaire pendant laquelle le cheval est autorisé à errer, bien que sous une surveillance attentive. ↩︎
274:2 Pour plus de détails concernant cette cérémonie d’ouverture du sacrifice, voir XIII, 4, 1, 1 seqq. ↩︎
274:3 À savoir, à partir du ghee utilisé pour graisser les quatre plats de riz cuit. ↩︎
274:4 Ou, le cheval est de la nature de Pragâpati. ↩︎
274:6 C’est-à-dire, semble-t-il, Pragâpati sous la forme d’un cheval, voir partie iv, introd., p. xiv seqq. ↩︎
275:1 Pragâpati est Agni, et l’or est la semence d’Agni, cf. II, 1, 1, 5; III, 3, 1, 3 &c. ↩︎
275:2 C’est-à-dire le sacrifice d’Asvamedha, et donc l’immolation (ou le vidage) de son propre soi, pour ainsi dire. ↩︎
275:3 C’est-à-dire les quatre principaux prêtres officiants, Brahman, Hotri, Adhvaryu et Udgâtri. Cf. VIII, 4, 3, 1 ss., où ce sont les airs vitaux qui, en leur qualité de Rishis, assistent Pragâpati dans le premier sacrifice. ↩︎
275:4 C’est-à-dire que chaque pièce d’or pèse autant. Selon Kâty. XX, 1, 6 il doit donner aux prêtres 4000 vaches et autant de pièces de Satamâna. ↩︎
275:5 Pour cette eau utilisée pour le sacrifice du Soma, mais qui est tirée d’une citerne ou d’un cours d’eau courant, voir la partie ii, p. 222 seqq. ↩︎
276:1 Ou peut-être est-ce pour l’espace d’une année qu’il obtient le sacrifice, mais voir partie iv, introduction, p. xxiii. ↩︎
276:2 Littéralement, étalé. ↩︎
276:3 Une signification de ce genre (ou peut-être « englobé, encerclé ») semble avoir été attribuée par l’auteur à « abhidhâh », avec une référence évidente à « abhidhânî », « licol », de « abhi-dhâ », « attacher, enfermer ». Le Dict. de Saint-Pétersbourg, d’autre part, le prend dans le sens de « nommer, dénoter » (? dans la mesure où le cheval donne le nom au cheval-sacrifice) ; tandis que Mahîdhara l’explique par « ce qui est nommé ou loué ». ↩︎
277:1 À l’époque épique, l’Asvamedha est généralement exécuté par les rois qui ont réussi le « digvigaya », ou conquête dans tous les domaines. ↩︎
277:2 ‘Vashat’ est l’appel sacrificiel lancé par le Hotri à la fin du ‘yâgyâ’, ou verset d’offrande d’une oblation régulière (âhuti), par opposition aux libations mineures, telles que les homas et les âghâras, qui ne nécessitent pas de ‘yâgyâ’ et pour lesquelles l’appel sacrificiel — marquant le versement de la libation dans le feu — est ‘svâhâ!’. La signification de ‘vashat’ est douteuse ; mais il semblerait être lié soit à la racine ‘vaksh’, croître, croître, soit à ‘vah’, porter ; et signifierait ainsi soit ‘qu’elle prospère !’, soit ‘qu’il (Agni) la porte (aux dieux) !’ Par la mention du Svâhâ dans notre formule, le cheval est, pour ainsi dire, marqué comme dédié aux dieux. ↩︎
277:3 Ou peut-être le fait-il réussir par le moyen ou avec l’aide de sa propre divinité. ↩︎
278:1 Pour l’aspersion (de la matière pour) les oblations, voir I, 1, 3, 6 seq. ; et une victime animale en particulier, III, 7, 4, 3. ↩︎
278:2 Selon Kâty. XX, 1, 37, il va avec le cheval vers une eau stagnante et l’asperge. Il semblerait que le cheval se tienne dans l’eau pendant cette cérémonie. ↩︎
279:1 Mahîdhara explique ‘parah’ par ‘parâbhûtah, adhaspadam nîtah’, c’est-à-dire vaincu, mis à terre. Cela signifie peut-être : ‘Loin l’homme, loin le chien !’ Comme le dit le Vâg. Samh., ce n’est que la dernière partie de la formule, prononcée par le Sacrificateur ; tandis que pendant l’abattage du chien, on lui fait dire : ‘Quiconque cherche à tuer le coursier, Varuna l’assaille.’ — Selon Kâty. XX, 1, 38 seqq., le prêtre dit à un Âyogava (le rejeton d’un père Sûdra et d’une mère Vaisya) — ou, selon d’autres, à un homme obscène — « Tuez le chien à quatre yeux ! » sur quoi l’homme tue un chien au moyen d’une massue en bois de Sidhraka ; et (le prêtre ?), au moyen d’un cerceau de rotin (? ou natte, kata, comm. kataka), fait flotter le chien mort sous le cheval. Selon le commentaire sur Kâty. XX, 1, 38, au cas où un chien à quatre yeux — c’est-à-dire un chien (à deux faces) « yasya dve mukhe » et regardant donc dans les quatre directions (intermédiaires) (vidis), Sây. — n’est pas disponible (!), un chien avec des marques autour des yeux doit être utilisé. La mention du chien « à quatre pattes » dans la formule est cependant sans doute purement symbolique, comme représentant le mal menaçant le Sacrificateur de toutes parts. ↩︎
279:2 Harisvâmin semble relier cela à l’aspersion du cheval lui-même — prokshanam suna upaplâvanam ukyate — peut-être dans le sens où l’eau s’écoulant du cheval aspergé tremperait le chien, auquel cas le cheval serait apparemment supposé se tenir sur le sol sec. Voir, cependant, comm. sur Kâty. XX, 2, 2, ‘Svânam asvasyâdhahpradese galamadhye plâvayati târayati.’ Les « offrandes de gouttes » à effectuer immédiatement après cette cérémonie pourraient sembler être offertes en référence aux gouttes d’eau s’écoulant du cheval et tombant pour ainsi dire à l’extérieur du sacrifice ; mais voir paragraphe 5. ↩︎
280:1 Cf. 1, 2, 4, 3; 3, 3, 16 et suiv.; IV, 2, 5, 1 et suiv. ↩︎
280:2 Littéralement, pour ne pas renverser, c’est-à-dire pour neutraliser tout déversement qui aurait pu avoir lieu. ↩︎
280:3 Harisvâmin semble plutôt mettre l’accent sur l’objet direct : — agnaye param evâsvam guhoti na kevalam âgyam. Le contexte, cependant, n’admet pas cette interprétation. ↩︎
281:1 Selon Kâty. XX, 2, 3-5, il offre soit mille oblations, soit autant qu’il peut en offrir jusqu’à ce que l’eau du cheval cesse de couler. Pour chaque dizaine d’oblations, il utilise les formules données ici, après quoi il recommence depuis le début. Le « directement » signifie apparemment qu’il ne doit ni rompre l’ordre des divinités, ni offrir plus d’une oblation à la fois à la même divinité. ↩︎
281:2 C’est-à-dire qu’il mourrait ; ‘praitîty arthah’, Comm. Le Dict. de Saint-Pétersbourg, d’autre part, prend ‘îsvarah pradaghah’ dans le sens de ‘susceptible de tomber la tête la première’ (abstürzen). ↩︎
281:3 C’est-à-dire en recommençant les dix oblations depuis le début. ↩︎
281:4 À savoir, répétition de l’exécution, — etâm eva ka sa pragâpatir âvrittimattâm yagñasya samsthitim (uvâka). Sur les répétitions dans le chant des stotras, voir III, 2, 5, 8 ; cf. aussi XII, 2, 3, 13. ↩︎
282:1 Ces quarante-neuf oblations accomplies après le lâcher du cheval sont appelées Prakramas (c’est-à-dire pas, ou mouvements) ; cf. XIII, 4, 3, 4 ; Kâty. XX, 3, 3. — Harisvâmin remarque : asvarûpânâm hiṅkârâdînâm nishkramanâtmikâ (!) rûpâkhyâ âhutaya ukyante, tâ evâtra prakramâ iti vakshyante. ↩︎
282:2 Ces formules (plutôt pédantes), toutes se terminant par ‘svâhâ’, occupent deux Kandikâs du Samhitâ, composées respectivement de 24 et 25 formules : — 1. Au hiṅkâra, svâhâ ! 2. À celui qui est consacré par ‘hiṅ’, salut ! 3. À celui qui hennit, salut ! 4. À celui qui hennit, salut ! 5. À celui qui renifle, salut ! 6. À celui qui renifle, salut ! 7. À sentir, salut ! 8. À la (chose) sentie, salut ! 9. À celui à l’écurie, salut ! 10. À celui qui se repose, salut ! 11. À celui qui est tondu, salut ! 12. À celui qui caracole, salut ! 13. À celui qui est assis, salut ! 14. À celui qui est couché, salut ! 15. À celui qui dort, salut ! 16. À celui qui est éveillé, salut ! 17. À celui qui gémit, salut ! 18. À celui qui est éveillé, salut ! 19. À celui qui bâille, salut ! 20. À celui qui n’est pas attaché, salut ! 21. À celui qui s’élève, salut ! 22. À celui qui est debout, salut ! 23. À celui qui démarre, salut ! 24. À celui qui avance, salut ! 25. À celui qui trottine, salut ! 26. À celui qui court, salut ! 27. À celui qui s’emballe, salut ! 28. À celui qui est volage, salut ! 29. À celui qui geeho, salut ! 30. À celui qui est poussé par geeho, salut ! 31. À celui qui est prosterné, salut ! 32. À celui qui est ressuscité, salut ! 33. À celui qui est rapide, salut ! 34. À celui qui est fort, salut ! 35. À celui qui tourne, salut ! 36. À celui qui tourne, salut ! 37. À celui qui tremble, salut ! 38. À celui qui est secoué, salut ! 39. À celui qui obéit, salut ! 40. À celui qui écoute, salut ! 41. À celui qui regarde, salut ! 42. À celui qui est regardé, salut ! 43. À celui qui regarde, salut ! 44. À celui qui cligne de l’œil, salut ! 45. À ce qu’il mange ; salut ! 46. À ce qu’il boit, salut ! 47. À l’eau qu’il fabrique, salut ! 48. À celui qui travaille, salut ! 49. Salut à celui qui a été forgé ! ↩︎
283:1 Selon Kâty. XX, 3, 3, les Prakramas doivent être offerts dans le Dakshinâgni ; mais notre Brâhmana, tout en mentionnant, à XIII, 4, 3, 4, à la fois ce feu et l’empreinte du pied du cheval comme lieux d’offrande facultatifs, là comme ici, il décide en faveur de l’Âhavanîya ; d’où Harisvâmin remarque : —anyatrâgner iti anvâhâryapakane vâsvapade vâ parilikhite vakshyamânakalpântaranindâ. ↩︎
283:2 Voir XIII, 1, 4, 2. ↩︎
283:3 C’est-à-dire sans les répéter, quand il est arrivé à la fin, comme il l’a fait dans le cas des « oblations de gouttes ». Elles ne doivent pas non plus être répétées jour après jour tout au long de l’année, comme le sont certaines autres offrandes et rites. ↩︎
283:4 À savoir, selon Harisvâmin, au début des offrandes de dîkshanîyâ, prâyanîyâ, âtithyâ, pravargya ; des upasads, agnîshomîya, sutyâ, avabhritha, udayanîyâ et udavasânîyâ (ishti). Ce point de vue est cependant rejeté par l’auteur. ↩︎
284:1 Ou, comme cela pourrait également être traduit. Pragâpati a produit (créé) l’Asvamedha. ↩︎
284:2 Ou, pour le cheval plein de sève vitale ; ou, simplement, le cheval sacrificiel. ↩︎
284:3 À savoir. trois oblations de gâteaux sur douze kabbales à Savitri Prasavitri, Savitri Âsavitri ; et Saviri Satyaprasava respectivement. Pour plus de détails, voir XIII, 4, 2, 6 seqq. ↩︎
284:4 Harisvâmin semble prendre cela dans le sens de « qui se déplace ailleurs (dans une autre sphère) », et mentionne, comme exemple, un oiseau qui vole dans (? dans) l’air — pakshyâdir antarikshe gakkhati — mais qui est finalement capturé sur terre. ↩︎
285:1 Voir XIII, 4, 2, 16. ↩︎
285:2 Les quatre Dhritis sont accomplies lors de l’Âhavanîya après le coucher du soleil le premier jour ; cf. XIII, 4, 3, 5. Pour les quatre formules utilisées avec ces oblations (« ici est la joie », etc.), voir XIII, 1, 6, 2. ↩︎
286:3 Le « iti » à la fin appartient au paragraphe suivant. ↩︎
287:1 Cf. XIII, 4, 2, 8. ↩︎
287:2 L’auteur prend apparemment ‘ishtâpûrta’ dans le sens soit de ‘sacrifice et accomplissement’, soit de ‘l’accomplissement (des objets du) sacrifice’. Cf. Weber, Ind. Stud. IX, p. 319 ; X, p. 96. ↩︎
287:3 Voir XIII, 4, 2, 15. ↩︎
288:1 Harisvâmin, peut-être à juste titre, prend « âmitrau » dans le sens de « amitrayoh putrau », « les fils de deux ennemis ». ↩︎
288:2 Voir note sur XIII, 4, 3, 5. ↩︎
288:3 Ou, lieu de détention, étable, — ‘bandhanasthânam’. Harisv. ↩︎
289:1 Ou, « pourrais-je faire une offrande avec la sève vitale du cheval ? » la signification naturelle, ainsi que technique, du terme « asvamedha » étant généralement comprise dans ces spéculations. ↩︎
289:2 Les oblations offertes avant l’initiation – ici, comme lors de tout sacrifice du Soma – sont appelées oblations Audgrabhana (d’élévation). En l’occurrence, il accomplit d’abord, chacun des six premiers jours de la Dîkshâ, les quatre oblations de ce type offertes lors du sacrifice ordinaire du Soma (voir III, 1, 4, 1 ss.) ; tandis que le septième jour, il offre, à la place de celles-ci, les six oblations correspondantes de l’Agnikayana (qui constitue un élément nécessaire de l’Asvamedha), voir VI, 6, 1, 15-20 ; pour une oblation ultérieure et finale offerte à toutes ces occasions, voir p. 292, note [51:1]. Il accomplit ensuite chaque jour trois oblations supplémentaires (p. 290) (portées à quatre le dernier jour), qui sont propres à l’Asvamedha et varient de jour en jour selon les divinités auxquelles elles sont offertes. Mais tandis que, dans les Srautasûtras, ces oblations spéciales sont également appelées Audgrabha (Katy. XX, 4, 2-10), l’auteur leur applique ici le terme Vai, apparemment parce qu’elles sont offertes non pas au Vi, Devâ (Devâ) proprement dit, mais à des divinités différentes. Français Dans l’explication dogmatique des Audgrabhanas du sacrifice ordinaire, il est également fait référence (en III, 1, 4, 9) au Visve Devâh, mais seulement incidemment. Harisvâmin, en effet, souligne que la désignation Vaisvadeva se réfère en premier lieu aux invocations (Vâg. S. XXII, 20) utilisées avec ces oblations spéciales (comme cela est, en effet, évident d’après paragraphe 2 ; cf. aussi partie ii, p. 20, note 1) ; et le total de sept qui leur est appliqué ne se réfère donc pas ici (comme c’est le cas dans le paragraphe 4) aux quatre oblations ordinaires et aux trois oblations spéciales d’Audgrabhana, mais à la série de formules dédicatoires relatives à ces dernières oblations, comme expliqué p. 291, note [48:1] ; et, bien sûr, par implication, aux oblations elles-mêmes. ↩︎
290:1 Bien que l’Initiation ne devienne parfaite que lorsque le Sacrificateur est ceint d’une zone de chanvre, tandis qu’il est agenouillé sur une double peau d’antilope noire, et qu’un bâton lui est remis (III, 2, 1, 1-32) ; dans la présente occasion, le Sacrificateur doit chaque jour, après l’accomplissement des oblations d’Audgrabhana, au moins s’asseoir sur la peau d’antilope ; tandis que le septième et dernier jour du Dîkshanîyeshti, les cérémonies restantes ont lieu, après lesquelles celles de l’Agnikayana, à savoir le placement de l’Ukhâ, ou poêle à feu, sur le feu et la mise de treize bâtons à feu dans le poêle (VI, 6, 2, 1 seqq.), etc. ↩︎ ↩︎
291:1 Le kandikâ XXII, 20 est composé de sept parties, chacune d’elles consistant en trois invocations distinctes adressées à la même divinité ; les sept divinités adressées dans la formule entière étant Ka, Pragâpati, Aditi, Sarasvatî, Pûshan, Tvashtri et Vishnu ; tandis que les trois invocations à Ka, par exemple, sont ‘Kâya svâhâ ! Kasmai svâhâ ! Katamasmai svâhâ !’ Cf. XIII, 1, 8, 2 seqq. ↩︎
291:2 Soit les Vasus, les Rudras et les Âdityas (cf. IV, 5, 7, 2) ; soit ceux du ciel, de l’air et de la terre, dirigés respectivement par Sûrya, Vâyu et Agni. ↩︎
291:3 C’est-à-dire les quatre Audgrabhanas du sacrifice ordinaire du Soma offert chacun des sept jours du Dîkshâ, et deux autres ajoutés le septième jour. ↩︎
292:1 Pour une discussion complète de cette oblation finale d’Audgrabhana, la seule, semble-t-il, offerte avec la cuillère d’offrande régulière (guhû) remplie au moyen de la cuillère à tremper (sruva), voir III, 1, 4, 2 ; 16-23 ; cf. aussi VI, 6, 1, 21. ↩︎
292:2 Voir p. 289, note 1. Il est ici considéré comme représenté par les Yagus : asvamedham yagurâtmakavigrahavantam srishtavân, Harisv. — le nombre plus important de formules sacrificielles utilisées lors des représentations étant trop lourd pour les textes récités et chantés. ↩︎
292:3 Mahîdhara prend ‘âdhim âdhîtâya’ dans le sens de ‘âdhânam prâptâya’ (qui a obtenu un feu consacré) ; et ‘manah pragâtaye’ dans le sens de ‘manasi vartamânâya p.’ (à P. qui est dans notre esprit) ; et ‘kittam vigñâtâya’ dans le sens de ‘sarveshâm kittasâkshine’ (au témoin, ou connaisseur, de toutes les pensées des hommes). ↩︎
293:1 La signification de ‘nibhûyapa’ est douteuse ; Mahîdhara l’explique par ‘nitarâm bhûtvâ matsyâdyavatâram kritvâ pâti’. Peut-être cela signifie-t-il ‘protecteur condescendant’, bien que l’on s’attende à un complément d’objet direct avec ‘pa’. ↩︎
293:2 Le mot « sipivishta », appliqué à Vishnu, a également une signification douteuse. Les dictionnaires locaux lui attribuent à la fois le sens de « chauve » et de « lépreux » (ou atteint d’une maladie de peau) ; tandis que la première partie, « sipi », est interprétée de diverses manières par les commentateurs comme signifiant « bétail », « rayon », « eau » ou « être vivant ». ↩︎ ↩︎
293:3 Voir III, 1, 4, 18; VI, 6, 1, 21; et p. 294, note 1. ↩︎