13:2:1
13:2:1:11. Pragâpati assigna les sacrifices aux dieux ; il garda l’Asvamedha pour lui-même. Les dieux [ p. 296 ] lui dirent : « Certes, ceci, à savoir l’Asvamedha, est un sacrifice ; prenons-en aussi notre part. » Il inventa ces Anna-homas (oblations de nourriture) pour eux : ainsi, lorsqu’il accomplit l’Annahomas, ce sont les dieux qu’il gratifie ainsi.
13:2:1:22. Avec du ghee il fait une offrande, car le ghee est un fer ardent : au moyen du fer ardent il met ainsi du fer ardent en lui (le cheval et le Sacrificateur). Avec du ghee il offre ; car cela – à savoir, le ghee – est la ressource préférée des dieux : c’est ainsi avec leur ressource préférée qu’il les approvisionne.
13:2:1:33. Il fait une offrande avec du gruau grillé ; car cela, à savoir le gruau grillé, est une forme des dieux [^744] : ce sont les dieux qu’il gratifie ainsi.
13:2:1:44. Il fait offrande de grain ; car ceci, à savoir le grain, est une forme des jours et des nuits [^745] : ce sont les jours et les nuits qu’il satisfait ainsi.
13:2:1:55. Avec du grain grillé, il fait une offrande ; car ceci — à savoir, du grain grillé — est une forme des Nakshatras [^746] (astérismes lunaires) : ce sont les Nakshatras [ p. 297 ] qu’il gratifie ainsi. Il offre en mentionnant les noms, avec (Vâg. XXII, 23-33), « À la grêle qui inspire (et expire) ! à la grêle qui expire [1] ! » . . . il les gratifie ainsi en mentionnant leurs noms. [Vâg. S. XXII, 34], « À une grêle ! « À deux saluts ! … à cent saluts ! à cent et un saluts ! » Il offre dans l’ordre approprié : dans l’ordre approprié, il les gratifie ainsi (les dieux). Il accomplit des oblations augmentant successivement d’une unité [2], car le ciel est unique, en effet : individuellement, il le fait ainsi (le Sacrificateur) atteindre le ciel. Aussitôt [3] il offre afin de conquérir le ciel ; car immédiatement, pour ainsi dire, est le ciel.
13:2:1:66. Mais, en vérité, celui qui offre les oblations d’emblée [ p. 298 ] [4], est susceptible de tomber (passer) immédiatement. Il ne va pas au-delà de cent un : s’il allait au-delà de cent un, il priverait le Sacrificateur de sa puissance vitale. Il offre cent un, car l’homme a une vie de cent (années), et son propre soi est le cent et unième : il s’établit ainsi dans un soi (ou un corps), dans une puissance vitale. Avec « À l’aube, salut ! au Ciel, salut ! », il offre les deux dernières oblations ; car l’aurore est la nuit, et le ciel (le royaume de la lumière) est le jour : c’est le jour et la nuit qu’il satisfait ainsi.
13:2:1:77. À ce propos, ils disent : « S’il offrait les deux de jour ou de nuit, il confondrait le jour et la nuit l’un avec l’autre [5]. » Avec « À l’aube, salut ! » il offre avant que le soleil ne soit levé, et avec « Au ciel, salut » quand il est levé, pour éviter la confusion entre le jour et la nuit.
13:2:2
13:2:2:11. En vérité, celui-ci, à savoir l’Asvamedha, est le roi des sacrifices. Mais, en vérité, l’Asvamedha est le Sacrificateur, (car) le sacrifice est le Sacrificateur : lorsqu’il (le prêtre) lie les victimes au cheval (ou, lors du sacrifice du cheval), il s’empare alors, en effet [6] du sacrifice lors du sacrifice.
13:2:2:22. 'Un cheval, un bouc sans cornes et un Gomriga [7]’ [ p. 299 ] ils les attachent au poteau central : ainsi, en effet, il (le prêtre) aiguise le front de son armée (celle du Sacrificateur) [8], d’où le front de l’armée du roi est sûr de devenir terrible.
13:2:2:33. Un bouc au cou noir, sacré pour Agni, devant (le cheval) jusqu’à son front [9] : il fait le feu (de la salle) originel, d’où le feu de la salle du roi est sûr d’être (efficace) [10]. [ p. 300 ] 13:2:2:44. Une brebis, pour Sarasvatî, sous les mâchoires (du cheval) : il rend ainsi les femmes dépendantes, d’où les femmes sont sûres d’être au service de l’homme.
13:2:2:55. Deux (boucs), noirs sur la partie inférieure du corps [11], pour les Asvins, (il les attache) aux pattes avant : il donne ainsi de la force aux pattes avant, d’où le roi est sûr d’être fort dans le bras [12].
13:2:2:66. Un bouc gris foncé pour Soma et Pûshan au nombril (du cheval) : il fait un appui à celui-ci ; car Pûshan est cette (terre) : c’est là-dessus qu’il s’établit.
13:2:2:77. Un blanc et un noir, pour Sûrya et Yama, sur les flancs : il fait à ces deux-là une armure complète : d’où le roi, vêtu de cotte de mailles, accomplit des actes héroïques.
13:2:2:88. Deux, avec des cuisses arrière hirsutes, pour Tvashtri, aux pattes arrière : il met de la force dans les cuisses, d’où le roi est sûr d’être fort dans ses cuisses.
13:2:2:99. Un blanc, pour Vâyu, jusqu’à la queue, — une élévation qu’il fait de celle-ci, d’où les gens en danger se rendent à un endroit élevé [13] ; — une vache accoutumée à abattre son veau, pour Indra, l’éternel actif, afin d’associer le sacrifice à Indra ; — un nain pour Vishnu ; car Vishnu est le sacrifice : c’est dans le sacrifice qu’il (le Sacrificateur) s’établit ainsi finalement.
13:2:2:1010. Ce sont donc les quinze animaux ‘paryaṅgya’ (encerclant le corps) [14], car la foudre est quintuple, et la foudre signifie la vigueur virile : avec cette foudre, cette vigueur virile, le Sacrificateur repousse maintenant le mal de devant [15] (du sacrifice).
13:2:2:1111. Et quinze (victimes), en effet, sont (liées) à chacune des autres (poteaux) ; car la foudre est quintuple, et la foudre signifie la vigueur virile : avec cette foudre, cette vigueur virile, le Sacrificateur repousse maintenant le mal des deux côtés [16] (du sacrifice).
13:2:2:1212. À ce propos, ils disent : « Repousse-t-il réellement le mal par ces moyens ? » Et, en vérité, il ne constitue pas le Pragâpati complet, et n’obtient pas ici tout.
13:2:2:1313. Qu’il attache plutôt dix-sept animaux au poteau central [17] ; car Pragâpati est dix-sept fois, et l’Asvamedha est Pragâpati, — ainsi pour l’[ p. 302 ] obtention de l’Asvamedha. Et il attache seize (victimes) à chacun des autres (pieux), car de seize parties (kalâ) se compose tout cet [18] (univers) ; tout cet (univers) il l’obtient ainsi.
13:2:2:1414. « Comment peut-il apaiser [19] ceux-ci ? » demandent-ils. « Qu’il les apaise avec les versets de Bârhaduktha [20], « Enflammé, oignant le giron du fidèle(f.) . . . » ; car Brihaduktha, le fils de Vâmadeva, ou Asva, fils de Samudra, a vu ces mêmes (versets) comme étant les versets âprî du cheval : c’est au moyen d’eux que nous l’apaisons », disent-ils. Mais qu’il ne le fasse pas ; qu’il l’apaise avec les versets de Gâmadagna ; car Gamadagni est Pragâpati, et l’Asvamedha l’est aussi : il lui fournit ainsi sa propre divinité ; qu’il apaise donc (les victimes) avec les versets de Gâmadagna [21].
13:2:2:1515. Or, certains font les formules d’invitation et les formules d’offrande (à prononcer) séparément pour les ‘paryaṅgyas’, en disant : ‘Pour celles-ci, nous trouvons (des formules) - pour les autres, n’en trouvant pas, nous ne les utilisons pas [22].’ Qu’il ne le fasse pas ; [ p. 303 ] car le cheval est la noblesse (chef), et les autres animaux sont la paysannerie (clan) ; et ceux qui font cela rendent réellement la paysannerie égale et réfractaire à la noblesse ; et ils privent également le Sacrificateur de son pouvoir vital. C’est pourquoi le cheval seul appartient à Pragâpati [23], et les autres sont consacrés aux dieux : il rend ainsi, en effet, la paysannerie obéissante et soumise à la noblesse ; et il fournit également au Sacrificateur un pouvoir vital.
13:2:2:1616. Le couteau d’abattage du cheval est fait d’or, ceux des « paryaṅgyas » de cuivre, et ceux des autres de fer ; car l’or est lumière (brillante), et l’Asvamedha est la fonction royale : il confère ainsi la lumière à la fonction royale. Et au moyen de la lumière dorée (ou, par la lumière de l’or), le Sacrificateur va aussi au monde céleste ; et il en fait, de plus, un rayon de lumière qui brille derrière lui, pour qu’il atteigne le monde céleste.
13:2:2:1717. Mais, en effet, le cheval est aussi la noblesse ; et cela aussi — à savoir l’or — est une forme (un symbole) de [ p. 304 ] la noblesse : il combine ainsi la noblesse avec la noblesse.
13:2:2:1818. Et quant à la raison pour laquelle il y a du cuivre (des couteaux) pour les ‘paryaṅgyas’, — de même que les faiseurs de rois non royaux, les hérauts et les chefs, sont au roi, ainsi ces ‘paryaṅgyas’ sont au cheval ; et ainsi, en effet, ceci — à savoir le cuivre — est à l’or : avec leur propre forme il les dote ainsi.
13:2:2:1919. Et quant à la raison pour laquelle il y a des fers pour les autres, les autres animaux, en effet, sont la paysannerie, et ceci, à savoir le fer, est une forme de la paysannerie : il combine ainsi la paysannerie avec la paysannerie. Sur une natte de rotin (posée) au nord (de l’Âhavanîya), ils coupent les morceaux de la chair du cheval ; car le cheval est de nature anushtubh, et lié à l’Anushtubh est ce quartier (nord) : il place ainsi ce (cheval) dans son propre quartier. Et quant à (son action) sur une natte de rotin, le cheval est sorti du ventre des eaux [24], et le rotin jaillit de l’eau : il le fait ainsi posséder son propre ventre (maternel).
13:2:3
13:2:3:11. Or, les dieux ne savaient pas que le Pavamâna [25] à l’Asvamedha était le monde céleste, mais le cheval le savait. Quand, à l’Asvamedha, [ p. 305 ] ils glissent [26] avec le cheval pour le Pavamâna (-stotra), c’est pour connaître (le chemin vers) le monde céleste ; et ils s’accrochent à la queue du cheval, afin d’atteindre le monde céleste ; car l’homme ne connaît pas correctement (le chemin vers) le monde céleste, mais le cheval le connaît correctement.
13:2:3:22. Si l’Udgâtri chantait l’Udgîtha [27], ce serait comme si quelqu’un qui ne connaît pas le pays le conduisait par un autre chemin (que le bon). Mais si, laissant de côté l’Udgâtri, il choisit [ p. 306 ] le cheval pour (accomplir) l’Udgîtha, c’est exactement comme lorsque quelqu’un qui connaît le pays le conduit sur le bon chemin : le cheval conduit le Sacrificateur correctement au monde céleste. Il fait « Hiṅ [28] », et par là fait que le Sâman lui-même est « hiṅ » : c’est l’Udgîtha. Ils parquent les juments (et, à la vue du cheval), émettent un son strident : comme lorsque les chantres chantent, tel est le cas. Les honoraires des prêtres sont de l’or pesant cent grains : la signification mystique de ceci a été expliquée [29].
13:2:4
13:2:4:11. Pragâpati désira : « Si seulement je pouvais gagner les deux mondes, le monde des dieux et le monde des hommes ! » Il vit ces bêtes, les domestiques et les sauvages ; il les saisit et, par leur intermédiaire, prit possession de ces deux mondes : par l’intermédiaire des bêtes domestiques, il prit possession de ce monde (terrestre), et par l’intermédiaire des bêtes sauvages de ce monde-là ; car ce monde est le monde des hommes, et ce monde-là est le monde des dieux. Ainsi, lorsqu’il saisit des bêtes domestiques, il prend possession de ce monde-ci, et lorsqu’il saisit des bêtes sauvages, il prend possession de ce monde-là.
13:2:4:22. S’il accomplissait (le sacrifice) avec des animaux domestiques, les routes se rejoindraient [30], les limites des villages [ p. 307 ] de deux villages seraient contiguës [31], et aucun ogre [32], homme-tigre, voleur, meurtrier et brigand ne se trouverait dans les forêts. En (faisant ainsi) avec des (bêtes) sauvages, les routes se sépareraient [33], les limites des villages de deux villages seraient très éloignées [34] ; et il y aurait des ogres, des hommes-tigres, des voleurs, des meurtriers et des brigands dans les forêts.
13:2:4:33. À ce propos, ils disent : « Certainement, cela, à savoir la bête de la forêt, n’est pas une bête (ou du bétail), et on ne devrait pas en faire d’offrande : s’il en faisait une offrande, ils emporteraient bientôt le Sacrificateur mort dans les bois, car les bêtes de la forêt (ou sauvages) ont la forêt pour leur part ; et s’il n’en faisait pas d’offrande, ce serait une violation du sacrifice. » Eh bien, ils les renvoient après que le feu a été porté autour d’eux [35] : ainsi, en effet, ce n’est [ p. 308 ] ni une offrande ni une non-offrande, et ils ne portent pas le Sacrificateur mort dans la forêt, et il n’y a pas de violation du sacrifice.
13:2:4:44. Il complète (le sacrifice) avec des (bêtes) apprivoisées, — le père et le fils se séparent [36], les routes se rejoignent, les limites des villages de deux villages deviennent contiguës, et aucun ogre, homme-tigre, voleur, meurtrier et brigand ne se trouve dans les forêts.
13:2:5
13:2:5:11. Pragâpati déversa la sève vitale du cheval (asva-medha) ; lorsqu’elle fut déversée, elle le quitta. Devenue quintuple [37], elle entra dans l’année, et elles (les cinq parties) devinrent ces demi-mois [38]. Il la suivit au moyen des quinzièmes (ensembles de victimes [39]), et la trouva ; et l’ayant trouvée, il en prit possession au moyen des quinzièmes ; car, en effet, elles – à savoir les quinzièmes (ensembles) – sont un symbole des demi-mois, et lorsqu’il saisit les quinzièmes, c’est le [ p. 309 ] demi-mois dont le Sacrificateur prend ainsi possession.
13:2:5:22. À ce propos, ils disent : « Mais, assurément, l’année n’est pas prise en charge par celui qui étend (accomplit un sacrifice pendant) une année d’une autre manière que par le moyen des sacrifices saisonniers [40]. » Les sacrifices saisonniers, sans aucun doute, sont manifestement l’année ; et lorsqu’il saisit les victimes saisonnières [41], il prend alors manifestement possession de l’année. « Et, assurément, celui qui étend l’année d’une autre manière qu’avec les (victimes) de l’ensemble des onze [42] (pieux) est privé de sa progéniture (ou [ p. 310 ] sujets) et de son bétail, et ne parvient pas à atteindre le ciel. Cet ensemble de onze (pieux), en effet, n’est que le ciel [43], et l’ensemble de onze (pieux) signifie la progéniture (ou les gens) et le bétail et quand il pose les mains sur les (victimes) des (deux) ensembles de onze (pieux) il ne manque pas d’atteindre le ciel, et n’est pas privé de sa progéniture et de son bétail.
13:2:5:33. Pragâpati créa la Virâg ; une fois créée, elle s’éloigna de lui et entra dans le cheval destiné au sacrifice. Il la fit suivre de groupes de dix [44] [ p. 311 ] (bêtes). Il la trouva, et, l’ayant trouvée, il en prit possession au moyen des groupes de dix : lorsqu’il saisit les groupes de onze (bêtes), le Sacrificateur prend ainsi possession de la Virâg. Il en saisit cent, car l’homme a une vie de cent (années) et cent énergies : puissance vitale et énergie, vigueur, il s’en empare ainsi.
13:2:5:44. Il saisit onze décades [45], car le Trishtubh est composé de onze syllabes, et le Trishtubh signifie énergie, vigueur : il en est ainsi pour l’obtention de l’énergie, de la vigueur. Il saisit onze décades, car dans un animal il y a dix airs vitaux, et le corps : (tronc) est le onzième : il fournit ainsi aux animaux des airs vitaux. Ils appartiennent à tous les dieux pour la complétude du cheval (sacrifice), car le cheval appartient à tous les dieux. Ils sont de nombreuses formes, d’où les bêtes sont de nombreuses formes ; ils sont de formes distinctes, d’où les bêtes sont de formes distinctes.
13:2:6
13:2:6:11. [^792] avec Vâg. S. XXIII, 5], ‘Ils exploitent le bai roux, [ p. 312 ] se déplaçant (autour de l’immobile : les lumières brillent dans les cieux) ;’ — le bai roux, sans aucun doute, est ce soleil-là : c’est ce soleil-là qu’il exploite pour lui, pour gagner le monde céleste.
13:2:6:22. À ce propos, ils disent : « Certes, le sacrifice s’éloigne de celui dont la bête, une fois élevée, va ailleurs que sur le vedi (l’autel). » [Qu’il murmure donc Vâg. S. XXIII, 7,] « Chanteur de louanges, fais que ce cheval revienne vers nous par ce chemin ! » — le chanteur de louanges, sans aucun doute, est Vâyu (le vent) ; c’est lui qu’il place ainsi pour lui (le Sacrificateur) de l’autre côté, et ainsi cela ne va pas au-delà.
13:2:6:33. Mais, en vérité, le courage et l’énergie ardents, le bétail et la prospérité s’éloignent de celui qui offre l’Asvamedha.
13:2:6:44. Avec (Vâg. S. XXIII, 8), ‘Que les Vasus t’oignent du mètre Gâyatra !’ la reine consort oint (la partie avant du cheval dételé) ; — le ghee est un ferveur ardent, et le Gâyatrî est aussi un ferveur ardent : il lui confère ainsi (au Sacrificateur) deux sortes de ferveur ardente ensemble.
13:2:6:55. Avec, ‘Que les Rudras t’oignent du mètre Traishtubha !’ l’épouse favorite (du roi) oint (la partie médiane) : — le ghee est le feu ardent, et le Trishtubh est l’énergie : il lui confère ainsi à la fois le feu ardent [ p. 313 ] et l’énergie.
13:2:6:66. Avec : « Que les Âdityas t’oignent du mètre Gâgata ! » une épouse répudiée [46] (du roi) oint (l’arrière-train) ; — le ghee est un fer de feu, et le Gagatî est du bétail : il lui confère ainsi à la fois le fer de feu et le bétail.
13:2:6:77. Ce sont les épouses [47] qui oignent (le cheval), car elles, à savoir, (plusieurs) épouses, sont une forme de prospérité (ou d’éminence sociale) : c’est ainsi la prospérité qu’il lui confère (au Sacrificateur), et ni esprit ardent, ni énergie, ni bétail, ni prospérité ne passent de lui.
13:2:6:88. Mais de même qu’une partie de la matière de l’offrande peut être renversée avant qu’elle ne soit offerte, de même (une partie de) la victime est ici renversée en ce sens que les cheveux de celle-ci, une fois mouillés, se détachent. Quand elles (les épouses) tissent des perles (dans la crinière et la queue), elles rassemblent ses cheveux. Elles sont faites d’or : la signification de ceci a été expliquée. Cent et une perles elles tissent dans (les cheveux de) chaque partie [48] ; car l’homme a une vie de cent (années), et son propre soi (ou corps) est le cent et unième : dans la puissance vitale, dans le soi, il s’établit. Elles les tissent dans (chacune) avec (l’une des) (paroles sacrées) relatives à Pragâpati, ‘Bûh! bhuvah! svar (terre, air, [ p. 314 ] ciel)!’ car le cheval est sacré pour Pragâpati : il le nourrit ainsi de sa propre divinité. Avec, ‘grain grillé, ou gruau grillé ? - en nourriture de grain et en nourriture de vache’ - il descend la nourriture restante [49] (de la charrette) pour le cheval : il rend ainsi le peuple (du roi) mangeur de nourriture (prospère) ; - ‘mangez, dieux, cette nourriture ! mangez, Pragâpati, cette nourriture !’ il fournit ainsi de la nourriture au peuple.
13:2:6:99. En vérité, l’esprit ardent et l’éclat spirituel disparaissent de celui qui accomplit l’Asvamedha. Le Hotri et le Brahman s’engagent dans une Brahmodya [50] (discussion théologique) ; car le Hotri se rapporte à Agni, et le Brahman (prêtre) à Brihaspati, Brihaspati étant le Brahman (n.) : il lui confère ainsi ensemble l’esprit ardent [51] et l’éclat spirituel. Avec le pieu sacrificiel (central) entre eux, ils conversent ensemble ; car le pieu est le Sacrificateur [52] : il entoure ainsi le Sacrificateur des deux côtés d’esprit ardent et d’éclat spirituel.
13:2:6:1010. [Le Brahman demande, Vâg. S. XXIII, 9,] ‘Qui est-ce qui marche seul ?’ — c’est ce soleil-là, sans aucun doute, qui marche seul [53], et il est d’un éclat spirituel [ p. 315 ] : éclat spirituel que les deux (prêtres) lui confèrent ainsi.
13:2:6:1111. « Qui est né de nouveau ? » — c’est sans doute la lune qui naît de nouveau (et de nouveau) : ils lui confèrent ainsi la vitalité.
13:2:6:1212. ‘Quel est le remède contre le froid ?’ — le remède contre le froid, sans aucun doute, est Agni '(le feu) : l’esprit ardent qu’ils lui confèrent ainsi.
13:2:6:1313. « Et quel est le grand vase ? » — le grand vase, sans doute, est ce monde (terrestre) : sur cette terre il s’établit ainsi.
13:2:6:1414. [Le Hotri demande au Brahman, Vâg. S. XXIII, 11,] ‘Quelle fut la première conception ?’ — la première conception, sans aucun doute, fut le ciel, la pluie : le ciel, la pluie, il s’en assure ainsi.
13:2:6:1515. ‘Qui était le grand oiseau [54] ?’ — le grand oiseau, sans aucun doute, était le cheval : force vitale qu’il s’assure ainsi.
13:2:6:1616. ‘Qui était le lisse ?’ — le lisse (pilippilâ), sans aucun doute, était la beauté (srî [55]) : il s’assure ainsi la beauté. [ p. 316 ] 13:2:6:1717. ‘Qui était le fauve ?’ — les deux fauves, sans aucun doute, sont le jour et la nuit 1 : dans le jour et la nuit, il s’établit ainsi.
13:2:7
13:2:7:11. Une fois les victimes attachées (aux pieux), l’Adhvaryu prend l’eau d’aspersion pour asperger le cheval. Tandis que le Sacrificateur le tient par-derrière, il (en aspergeant le cheval) parcourt rapidement la formule utilisée lors du sacrifice du Soma [56], puis commence celle de l’Asvamedha.
13:2:7:22. [Vâg. S. XXIII, 13,] ‘Que Vâyu te favorise avec des aliments cuits [57],’ — Vâyu (le vent) les cuit en effet [58] ; — ‘celui au cou sombre avec les boucs,’ — celui au cou sombre, sans aucun doute, [ p. 317 ] est Agni (le feu) ; et le feu le cuit en effet (le cheval) avec les boucs.
13:2:7:33. ‘Le Nyagrodha avec des coupes’, car lorsque les dieux accomplissaient un sacrifice, ils inclinaient ces coupes Soma, et, tournées vers le bas, elles prenaient racine, d’où les Nyagrodhas (ficus indica), lorsqu’ils sont tournés vers le bas (nyak), prennent racine (roha [59]).
13:2:7:44. ‘Le cotonnier avec croissance’ — il confère la croissance au cotonnier (salmalia malabarica), d’où le cotonnier pousse le plus grand parmi les arbres [60].
13:2:7:55. ‘Ce mâle, propre au char’, — il fournit au char un cheval, d’où le cheval ne tire rien d’autre qu’un char.
13:2:7:66. ‘Est venu ici sur ses quatre pieds’ — c’est pourquoi le cheval, lorsqu’il est debout, se tient sur trois pieds, mais, lorsqu’il est attelé, il tire avec tous ses pieds à la fois.
13:2:7:77. ‘Que le Brahman sans tache nous protège !’ — le Brahman sans tache [61] (m.), sans aucun doute, est la lune : [ p. 318 ] à la lune il le confie ainsi ; — ‘Révérence à Agni !’ — à Agni il fait ainsi révérence.
13:2:7:88. [Vâg. S. XXIII, 14,] ‘Le char est garni de corde’ — avec de la corde on complète en effet le char [62], d’où un char, lorsqu’il est enveloppé (de cordes [63]), est très beau.
13:2:7:99. ‘Le coursier est paré avec la rêne’ — avec la rêne on complète en effet le cheval, d’où le cheval, lorsqu’il est bridé par la rêne, paraît très beau.
13:2:7:1010. ‘Paré dans les eaux était né de l’eau’ — le cheval, en effet, a jailli du ventre des eaux [64] : avec son propre ventre (celui de sa mère) il le fournit ainsi ; — ‘Brahman (m.), avec Soma pour chef’ — il le fait ainsi aller au ciel avec Soma pour chef.
13:2:7:1111. [Vâg. S. XXIII, 15,1 ‘Toi-même, habille ton corps, ô coureur’ — ‘Prends-toi la forme que tu désires’, lui dit-il par là ; — ‘fais-toi offrande’ — il lui confère par là la souveraineté (l’indépendance) ; — ‘réjouis-toi’ — ‘jouis (règne) toi-même du monde autant que tu désires’, lui dit-il par là ; — ‘ta gloire ne peut être égalée par personne !’ — il dote par là le cheval de gloire.
13:2:7:1212. [^813],] 'Tu ne mourras pas [ p. 319 ] ici, ne souffre aucun mal », — il l’encourage ainsi ; — « par des chemins faciles tu vas vers les dieux », — il lui montre ainsi les chemins qui mènent aux dieux ; — « où demeurent les pieux, où ils sont allés », — il en fait ainsi celui qui partage le même monde avec les pieux ; — « là le dieu Savitri te conduira », — c’est, en effet, Savitri qui le conduit au monde céleste. — Tout en murmurant [65] « Je t’asperge, agréable à Pragâpati », il tient alors (l’eau d’aspersion) sous (sa bouche).
13:2:7:1313. [Vâg. S. XXIII, 17,] ‘Agni était un animal ; ils l’ont sacrifié, et il a gagné ce monde où Agni (gouverne) : ce sera ton monde, ce que tu gagneras, bois cette eau !’ — ‘Aussi grande que fut la conquête d’Agni, aussi grande que l’est son monde, aussi grande que l’est sa seigneurie, aussi grande sera ta conquête, aussi grande sera ton monde, aussi grande sera ta seigneurie’, c’est ce qu’il lui dit par là.
13:2:7:1414. ‘Vâyu était un animal ; ils l’ont sacrifié, et il a gagné ce monde dans lequel. Vâyu (règne) : ce sera ton monde, ce que tu gagneras, bois cette eau !’ — ‘Aussi grande que fut la conquête de Vâyu, aussi grande que l’est son monde, aussi grande que l’est sa seigneurie, aussi grande sera ta conquête, aussi grande sera ton monde, aussi grande sera ta seigneurie’, c’est ce qu’il lui dit par là. [ p. 320 ] 13:2:7:1515. 'Sûrya était un animal ; « Ils le sacrifièrent, et il gagna ce monde où Sûrya (gouverne) : ce sera ton monde, ce que tu gagneras, bois cette eau ! » — « Aussi grande que fut la conquête de Sûrya, aussi grande que l’est son monde, aussi grande que l’est sa seigneurie, aussi grande sera ta conquête, aussi grande ton monde, aussi grande ta seigneurie », voilà ce qu’il lui dit par là. Après avoir satisfait le cheval et consacré de nouveau l’eau d’aspersion, il asperge les autres victimes : à suivre.
13:2:8
13:2:8:11. Or les dieux, en montant, ne connaissaient pas (le chemin vers) le monde céleste, mais le cheval le connaissait : quand ils montent avec le cheval, c’est pour connaître (le chemin vers) le monde céleste. ‘Un tissu, un tissu supérieur et de l’or’, voilà ce qu’ils étendent pour le cheval : [ p. 321 ] là-dessus, ils le calment (le tuent), comme (on ne le fait) pour aucune autre victime ; et ainsi ils le séparent des autres victimes.
13:2:8:22. Lorsqu’ils apaisent une victime, ils la tuent. Pendant qu’elle est apaisée, il (l’Adhvaryu) offre (trois) oblations [66], avec (Vâg. S. XXIII, 18), « Au souffle, salut ! Au souffle, salut ! Au souffle, salut ! » il y met ainsi les airs vitaux, et ainsi l’offrande est faite par lui avec cette victime comme si elle était vivante [67].
13:2:8:33. Avec : « Ambâ ! Ambikâ ! Ambâlikâ [68] ! il n’y a personne pour me guider », il conduit les (quatre) [ p. 322 ] épouses [69] : il les a ainsi appelées (à venir), et, en effet, les rend également sacrificiellement pures.
13:2:8:44. Avec (Vâg. S. XXIII, 19), ‘Nous t’invoquons, chef d’armée des armées (divines), ô mon vrai seigneur !’ les épouses marchent autour (du cheval), et le réparent ainsi pour cela (l’avoir tué [70]) : même par là elles le réparent (déjà) ; mais, [ p. 323 ] en effet, elles le éventent aussi [71]. Trois fois elles marchent autour [72] ; car trois (au nombre) sont ces mondes : au moyen de ces mondes elles le éventent. Trois fois encore ils font le tour [73], ce qui fait six, car il y a six saisons : au moyen des saisons ils l’éventent.
13:2:8:55. Mais, en effet, les airs vitaux quittent ceux qui effectuent l’éventage au sacrifice. Neuf fois ils font le tour [74] ; car il y a neuf airs vitaux : des airs vitaux qu’ils mettent ainsi en eux-mêmes, et les airs vitaux ne les quittent pas. « J’exhorterai la semence, exhorte la semence ! » (dit le Mahishî [75]) ; — la semence, sans aucun doute, signifie progéniture et bétail : progéniture et bétail, elle s’assure ainsi pour elle-même. [Vâg. S. XXIII, 20,] « Étendons nos pieds », ainsi afin d’assurer l’union. « Vous vous enveloppez dans le ciel » (dit l’Adhvaryu), car c’est bien le ciel où l’on immole la victime : c’est pourquoi il parle ainsi : « Que le mâle vigoureux, la coucheuse de semence, ponde la semence ! » dit-elle pour assurer l’union.
13:2:9
13:2:9:11. Mais, en vérité, cette gloire, ce pouvoir royal, disparaît de celui qui accomplit l’Asvamedha.
13:2:9:22. [^827] dit à propos de l’épouse favorite du roi, Vâg. S. XXIII, 26,] ‘Élève-la vers le haut [76],’ — l’Asvamedha, sans aucun doute, est cette gloire, ce pouvoir royal : cette gloire, ce pouvoir royal, il l’élève ainsi pour lui (le Sacrificateur) vers le haut.
13:2:9:33. « Comme quelqu’un qui porte un fardeau sur une montagne », la gloire (le faste) est sans aucun doute le fardeau du pouvoir royal : cette gloire, ce pouvoir royal, il l’attache ainsi (comme un fardeau) ; mais il le dote aussi de cette gloire, ce pouvoir royal.
13:2:9:44. ‘Et que le centre de son corps prospère’ — le centre du pouvoir royal, sans aucun doute, est la gloire : la gloire (la prospérité), la nourriture, il la place ainsi au centre même du pouvoir royal (ou du royaume).
13:2:9:55. « Comme quelqu’un qui vanne dans la brise fraîche », la fraîcheur du pouvoir royal est sans aucun doute la sécurité de la possession : la sécurité de la possession qu’il se procure.
13:2:9:66. [L’Adhvaryu s’adresse à l’une des servantes, Vâg. S. XXIII, 22,] ‘Ce petit oiseau’, le petit oiseau, sans aucun doute, est le peuple (ou le clan), — 'qui s’agite avec (le son) « ahalak, » — car le peuple, en effet, s’agite pour (le bien du) pouvoir royal, — ‘pousse le « pasas » dans la fente, et le « dhârakâ » le dévore’ — la fente, sans aucun doute, est le peuple, et le « pasas » est le pouvoir royal ; et le pouvoir royal, en effet, exerce une forte pression sur le peuple ; de là vient que celui qui exerce le pouvoir royal est susceptible de frapper le peuple.
13:2:9:77. [Le Brahmane s’adresse à la reine consort, Vâg. S. XXIII, 24,] ‘Ta mère et ton père’ — la mère, sans aucun doute, est ceci (la terre), et le père là-bas (le ciel) : au moyen de ces deux, il le fait aller au ciel ; — ‘monte au sommet de l’arbre’ — le sommet du pouvoir royal, sans aucun doute, est la gloire : le sommet du pouvoir royal, la gloire, il le fait ainsi atteindre ; — ‘en disant : « Je passe », ton père passa son poing dans la fente’ — la fente, sans aucun doute, est le peuple ; et le poing est le pouvoir royal ; et le pouvoir royal, en effet, exerce une forte pression sur le peuple ; d’où celui qui exerce le pouvoir royal est susceptible de frapper les gens [77].
13:2:9:88. [Le chambellan s’adresse à la quatrième épouse du roi, Vâg. S. XXIII, 30,] ‘Quand le cerf mange le blé’, le grain (poussant dans le champ), sans aucun doute, c’est le peuple, et le cerf c’est le pouvoir royal : il [ p. 326 ] fait ainsi du peuple la nourriture du pouvoir royal, d’où le détenteur du pouvoir royal se nourrit du peuple ; « il ne pense pas au bétail gras », d’où le roi n’élève pas de bétail ; « lorsque la femme Sûdra est la maîtresse de l’Arya, il ne recherche pas les richesses pour prospérer [78] », d’où il n’oint pas le fils d’une femme Vaisya.
13:2:9:99. Mais, en vérité, les airs vitaux passent de ceux qui tiennent des propos impurs lors du sacrifice. [La reine consort ayant été levée par ses suivantes, les prêtres et le chambellan disent : Vâg. S. XXIII, 32, Rigv. S. IV, 39, 6,] ‘J’ai chanté les louanges de Dadhikrâvan (le cheval victorieux et puissant : puisse-t-il parfumer nos bouches et prolonger nos vies !),’ — ainsi prononcent-ils finalement un vers contenant le mot ‘parfumé’ : c’est (leur propre) parole qu’ils purifient [79], et les airs vitaux ne passent pas d’eux.
13:2:10
13:2:10:11. Lorsqu’ils préparent les sentiers des couteaux, le Sacrificateur se fait ce passage, un pont, pour atteindre le monde céleste.
13:2:10:22. Ils les préparent au moyen d’aiguilles ; les aiguilles, sans aucun doute, sont le peuple [80] (clans), et l’Asvamedha est le pouvoir royal : ils lui fournissent ainsi le peuple et le pouvoir royal combinés. Elles sont faites d’or : la signification de cela a été expliquée. [ p. 327 ] 13:2:10:33. Trois sortes d’aiguilles sont (utilisées), celles en cuivre, celles en argent et celles en or ; celles en cuivre, sans aucun doute, sont les régions (principales) (du compas), celles en argent les régions intermédiaires, et celles en or les régions supérieures : c’est au moyen de ces (régions) qu’ils le rendent approprié et approprié. Par des points horizontaux et verticaux (points [81]), ils sont de formes multiples, d’où les régions sont de formes multiples ; et ils sont de formes distinctes, d’où les régions sont de formes distinctes.
13:2:11
13:2:11:11. Pragâpati désira : « Si seulement j’étais grand et plus nombreux ! » Il aperçut ces deux coupes de Soma de Mahiman (grandeur) à l’Asvamedha ; il les offrit ; et ainsi, en effet, il devint grand et plus nombreux : donc quiconque désire devenir grand et plus nombreux, qu’il offre ces deux coupes de Soma de Mahiman à l’Asvamedha ; et il devient en effet grand et plus nombreux.
13:2:11:22. Il les offre des deux côtés (avant et après) l’épiploon ; l’Asvamedha est sans aucun doute le Sacrificateur, et ce Mahiman (coupe) est le roi : c’est avec une dignité royale qu’il l’entoure ainsi des deux côtés. Certains dieux ont l’appel svâhâ (‘salut’) devant, et les autres dieux ont l’appel svâhâ derrière [82] : c’est eux qu’il gratifie ainsi. Avec « Salut [ p. 328 ] aux dieux ! » et « Salut aux dieux ! » il fait des offrandes par l’intermédiaire du roi (Soma) des deux côtés de l’épiploon : il satisfait ainsi les dieux qui sont dans ce monde, et ceux qui sont dans l’autre, et ainsi satisfaits, ces deux sortes de dieux le conduisent au monde céleste.
295:2 Il y a trois Sutyâs, ou jours de Soma, à l’Asvamedha — à savoir un Agnishtoma, un Ukthya et un Atirâtra — dont le plus important p. 296 est le jour central. Le premier jour n’offre aucune particularité, comparé à l’Agnishtoma ordinaire ; si ce n’est que les stotras sont chantés sur le modèle du « katushtoma » (voir note de XIII, 3, 1, 4) ; et que le sacrifice animal de ce jour nécessite vingt et un pieux sacrificiels, avec deux fois onze victimes, dont deux sont attachées au pieux central ; voir note sur XIII, 2, 5, 2. Les offrandes mentionnées dans le présent Brâhmana sont effectuées, non pas pendant la journée elle-même, mais pendant la nuit suivante, en préliminaire aux caractéristiques importantes du deuxième jour du Soma. ↩︎
296:1 C’est-à-dire, selon le commentaire, parce que les (particules de) gruau sont reliées les unes aux autres. ↩︎
296:2 Le commentaire n’explique pas cette comparaison. Elle semble mieux convenir au grain desséché. ↩︎
296:3 C’est-à-dire en raison de la capacité (samarthatvât) des grains (bruts) ; mais il n’est pas expliqué si cela est censé se référer à leur pouvoir de germination et de croissance. ↩︎
297:1 Ces onze anuvâkas consistent en un total de 149 courtes formules dédicatoires, adressées aux airs vitaux, aux régions, aux eaux, au vent, au feu, etc., chacune se terminant par « svâhâ (grêle). » Elles sont suivies, dans l’anuvâka 34, par des formules adressées aux nombres cardinaux de 1 à 101, suivies de deux formules adressées respectivement à l’aube et au ciel, toutes se terminant à nouveau par « svâhâ ». Les Annahomas eux-mêmes, offerts par l’assistant de l’Adhvaryu, le Pratiprasthâtri, ne sont cependant pas limités à un nombre quelconque ; mais leur exécution doit se poursuivre tout au long de la nuit, de telle sorte que chacune des quatre veilles de trois heures de la nuit soit consacrée à autant d’oblations de l’un des quatre types de matériaux d’offrande – dans l’ordre où ils sont énumérés dans le texte – que possible en l’espace de trois heures. Les formules adressées aux nombres cardinaux – (qui ne doivent en aucun cas dépasser 101) – sont apparemment censées suffire amplement à remplir le temps jusqu’à l’aube, lorsque l’Adhvaryu fait une oblation de ghee à l’Aube, suivie d’une autre au Ciel (ou au royaume de la lumière) après le lever du soleil. ↩︎
297:2 C’est-à-dire en offrande avec les formules adressées aux nombres cardinaux. ↩︎
297:3 C’est-à-dire sans répéter aucune formule, ni recommencer depuis le commencement, lorsque toute la série est épuisée. ↩︎
298:1 C’est-à-dire sans s’arrêter. ↩︎
298:2 Il n’y a pas de « iti » ici ; et la citation, par conséquent, peut peut-être s’étendre jusqu’à la fin du paragraphe. ↩︎
298:3 Ârabhate prâpnoti, comm.; cela pourrait aussi être rendu par « il entre dans le sacrifice ». ↩︎
298:4 Ce passage (et le passage identique XIII, 5, 1, 13) ressemble à une citation, comme s’il était tiré de Vâg. S. XXIV, 1 ; où se trouvent également p. 299 les références aux autres victimes et à leurs places, dans les paragraphes 2-9. Il est toutefois possible que le ‘iti’ soit utilisé ici avec une sorte de force ‘déiktique’ (cf. l’utilisation similaire dans XIII, 2, 8, 1) ; si, en effet, il ne se réfère pas simplement à ‘gomriga’, c’est-à-dire ‘l’animal appelé Gomriga.’ (littéralement ‘cerf bovin’), à propos duquel voir la note sur XIII, 3, 4, 3.—Bien que les victimes à immoler ce jour-là soient d’abord traitées dans ce Brâhmanas et les suivants, leur abattage n’a lieu qu’au moment habituel de chaque sacrifice de Soma, à savoir après le Sarpanam (XIII, 2, 3, 1 seqq.), le chant du Bahishpavamâna Stotra et le dessin de l’Âsvina-graha. Français Dans la présente occasion, ces cérémonies sont précédées par le tirage des coupes Mahiman de Soma (voir XIII, 2, 11, 1 seqq.) ; tandis que le chant est suivi par la montée des victimes, la mise à cheval et la conduite à l’eau, traitées dans XIII, 2, 6, 1 seqq. ↩︎
299:1 Harisvâmin prend cela pour signifier qu’il fait du cheval (sacrificiel), c’est-à-dire du roi, seul chef de l’armée, — râgabhûtam apy asvam senâmukham ekam karotîty arthah. ↩︎
299:2 D’après les commentaires sur Vâg. S. XXIV, 1, et Kâty. XX, 6, 4, une corde est enroulée autour du corps du cheval de la même manière qu’on le fait avec une gourde (lagenaria vulgaris), et c’est à cette corde que ces soi-disant ‘paryaṅgyâh (circumcorporals),’ ou victimes entourant le corps (du cheval), seraient ensuite attachées. ↩︎
299:3 Le commentateur explique « bhâvuka » par « sâdhur bhavati » ; et il ajoute que cela est important dans la mesure où de nombreux rites magiques, tels que les rites pour assurer le succès et conjurer le mal (sântikapaushtika), et les incantations (âbhikârika) y sont accomplis. C’est le nom attribué ici à ce feu, l’Âvasathya, à savoir « pûrvâgni » ou feu originel – avec son sens secondaire « feu de devant » – qui est repris par l’auteur pour l’identifier symboliquement à la victime attachée devant (ou à l’avant) du cheval. ↩︎
300:1 Mahîdhara prend « adhorâma » pour signifier « de couleur blanche sur la partie inférieure du corps ». ↩︎
300:2 Le mot « bâhu » signifie à la fois « bras » et « jambe avant ». ↩︎
300:3 C’est-à-dire une montagne, un palais, un terrain élevé, etc., comm. (‘vâyur hi skandhasyokkhrita ity abhiprâyah’). ↩︎ ↩︎
300:4 Ici, le cheval encerclé lui-même et les deux autres victimes p. 301 attachées directement au poteau central sont inclus de manière impropre dans le terme « paryaṅgya ». ↩︎
301:1 À savoir que le poteau sacrificiel auquel le cheval est attaché (et donc les victimes qui y sont attachées) est le poteau dit « agnishtha », ou celui qui se trouve en face (directement devant) du feu Âhavanîya. ↩︎
301:2 À savoir, dans la mesure où ces autres pieux sont alignés au nord (à gauche) et au sud (à droite) du pieu central. Alors que, dans le cas d’un simple ‘ekâdasinî’ (cf. III, 7, 2, 1 ss.), il y aurait cinq pieux de chaque côté du pieu central, à l’Asvamedha, il y aura vingt et un pieux, soit dix de chaque côté du pieu central. Voir XIII, 4, 4, 5 ss. ↩︎
301:3 Ces dix-sept victimes n’incluent pas les douze paryaṅgyas qui sont attachés à différentes parties du corps du cheval, mais seulement à celles qui sont effectivement attachées au poteau central, à savoir le cheval et ses deux voisins immédiats (paragraphe 2), puis douze victimes (énumérées Vâg. S. XXIV, 2, en commençant par trois victimes de différentes nuances de rouge, rohita), et enfin deux bêtes appartenant à deux groupes de onze victimes finalement surajoutées aux groupes de quinze victimes attachées en premier lieu aux poteaux. Cf. note sur XIII, 2, 5, 2. ↩︎
302:1 Concernant cette division en seize parties, appliquée à l’homme, à l’animal et à l’univers, voir Weber, Ind. Stud. IX, p. 111 avec note. ↩︎
302:2 Ou : « Quels Âprîs (versets apaisants) doit-il prononcer à leur sujet ? » Ces versets sont prononcés comme les formules d’offrande (yâgyâ) lors des offrandes préalables du sacrifice animal. Voir partie 2, p. 185, note 1. ↩︎
302:3 Viz. Vâg. S. XXIX, 1-11. ↩︎
302:4 Viz. Vâg. S. XXIX, 25-36, commençant par : « Allumé dans la maison de l’homme ce jour-là, un dieu, tu adores les dieux, ô Gâtavedas. » ↩︎
302:5 Le commentateur en déduit que, dans la mesure où ces paryaṅgyas — incluant ici improprement le cheval lui-même et les deux autres victimes de Pragâpati sur le bûcher central — sont attribués à des divinités communément invoquées, des formules les concernant seraient facilement trouvées p. 303 ; tandis que dans le cas des douze autres victimes attachées au poteau central (voir p. 301, note [17:1]), ainsi que celles des autres poteaux — bien qu’elles soient, elles aussi, assignées à des divinités définies — certaines de leurs divinités (comme dans le cas de trois génisses d’un an et demi assignées à Gâyatrî, Vâg. S. XXIV, 21), sont telles qu’il est difficile de leur trouver des formules appropriées : — eteshâm asvâdînâm pragâpatvâdikâ yâgyânuvâkyâs tâh kim iti na prithak kurmah ; Il est temps de se repentir, de se repentir et de se repentir, et de se repentir. ↩︎
303:1 La formule d’invitation et la formule d’offrande sont cependant prononcées une fois pour les « paryaṅgyas » (y compris le cheval) en commun, tandis qu’une deuxième paire de formules est utilisée pour les autres victimes en commun. ↩︎
304:1 Voir VI, 1, 1, 11 (V, 1, 4, 5). ↩︎
304:2 Pavamâna est le nom du Soma pressé pendant qu’il est « clarifiant ». C’est pourquoi le premier stotra de chacun des trois Savanas d’un jour de Soma – chanté après la pression du Soma et le tirage des coupes principales – est appelé Pavamâna-stotra. Que le terme « Pavamâna » fasse ici allusion au Soma clarifiant, ainsi qu’au stotra – seul que le commentateur considère comme tel, et auquel la seconde mention fait certainement référence – reste douteux. Français Le commentateur, semble-t-il, explique cette identification du Pavamâna-stotra avec le ciel par le fait que le deuxième jour de l’Asvamedha est un jour ekavimsa (voir XIII, 3, 3, 3; Tândya-Br. XXI, 4, 1), c’est-à-dire un jour où tous les stotras sont exécutés sous la forme d’un hymne à vingt et un versets ; et que le Soleil est communément appelé « ekavimsa, » le vingt et unième, ou vingt et unième. Le chant particulier visé est celui de la pression du matin, à savoir. Le Bahishpavamâna, ou stotra du Pavamâna extérieur, ainsi appelé parce que, lors du sacrifice ordinaire du Soma d’une journée, il est chanté hors des Sadas. En revanche, pour les sacrifices d’Ahîna, ou ceux d’une durée de deux à douze jours, ce stotra n’est chanté à l’extérieur que le premier jour, tandis que les autres jours, il est effectué à l’intérieur des Sadas. Une exception est toutefois faite pour l’Asvamedha, qui exige que le Pavamâna du matin, les trois jours, soit exécuté à son emplacement habituel, au nord-est de Vedi, au sud du Kâtvâla. ↩︎
305:1 Pour la manière silencieuse de glisser ou de ramper depuis les Sadas, et d’y retourner, et de s’approcher des différents Dhishnyas, ou foyers de feu, voir la partie ii, p. 299, note 2. Comme cela a déjà été dit, ce n’est qu’après le chant du Bahishpavamâna que les victimes sont conduites jusqu’au lieu d’offrande. ↩︎
305:2 C’est de là, la partie principale du Sâman, ou vers chantés (cf. partie ii, p. 310, note), que l’Udgâtri tire son nom ; cette fonction particulière étant, dans le cas présent, supposée être accomplie par le hennissement du cheval. Après cela, ils font marcher le cheval sur l’aire de chant, apparemment soit en reconnaissance visible du rôle qui lui a été assigné, soit parce que le cheval est ainsi envoyé au ciel auquel le Bahishpavamâna était identifié. ↩︎
306:1 Sur la signification mystique de cette éjaculation (comparée ici au hennissement du cheval) dans le sacrifice, et spécialement dans le Sâman, voir I, 4, 1, 1 ss.; II, 2, 4, 12. ↩︎
306:2 XII, 7, 2, 13. ↩︎
306:3 Le commentaire remarque que par « routes » on entend ici ceux qui marchent sur elles — car, dans ce cas, la paix et la sécurité régneraient, les hommes parcourraient tous les pays : — adhvabhir atrâdhvasthâ lakshyante ; ksheme sati manushyâh sarvân desân samkareyur ity abhiprâyah. ↩︎
307:1 Harisvâmin prend ‘samantikam’ dans le sens de ‘proche’ et l’interprète avec ‘grâmayoh’ (comme il le fait avec ‘vidûram’ dans le paragraphe suivant) — ‘les deux limites du village seraient proches (loin des) deux villages’ ; mais voir I, 4, 1, 22, où samantikam (et IX, 3, 1, 11, où ‘samantikataram’) est également utilisé sans complément ; comme l’est ‘vidûram’ dans I, 4, 1, 23. ↩︎
307:2 Harisvâmin prend ‘rikshîkâ’ pour 'signifier ‘un ours’ ; -rikshâ eva rikshîkâh. ↩︎
307:3 À peine comme le commentaire le suppose, « ils seraient bloqués », et les gens devraient rester dans leur propre pays : — adhvânah pûrvadesâdayo vikrameyur, viruddham krâmayeyuh (!), svadesa eva manushyâh samkareyur na desântareऽpy antarâlânâm . . bhinnatvâd akshematvâk ka vidûram grâmayor grâmântau syâtâm. ↩︎
307:4 C’est-à-dire parce que, faute de sécurité et de paix, les villages seraient peu nombreux et éloignés les uns des autres, — aksheme hi sati praviralâ grâmâ bhavanti, comm. ↩︎
307:5 Sur le ‘paryagnikaranam’ ou circumambulation d’une oblation en accord avec la course du soleil, tout en tenant un tison dans la main, voir partie i, p. 45, note ; partie ii, p, 187, note. ↩︎
308:1 Ou bien, ils s’efforcent dans des directions différentes, c’est-à-dire, comme l’explique le commentateur, parce qu’en temps de paix, ils ne seraient pas contraints de rester ensemble, comme ils devraient le faire en temps de troubles. Il semble cependant relier d’une certaine manière « vy avasyatah » à la racine « vas » : — ksheme hi sati pitâputrâv atra vi prithag vasatah ; aksheme tu sambaddhâv apy etâv atra vasatah. — Alors que dans ce passage le verbe ne suggère guère une brouille entre père et fils, c’est clairement le cas dans le passage parallèle, Taitt. Br. III, 9, I, 2, où, cependant, cette éventualité est liée à l’accomplissement du sacrifice, non pas, comme ici, avec des bêtes domestiques, mais avec des bêtes sauvages. ↩︎
308:2 Ou le mètre Paṅkti, composé de cinq pâdas octosyllabiques. ↩︎
308:3 C’est-à-dire comme consistant en trois fois cinq jours. ↩︎
308:4 Voir ci-dessus, XIII, 2, 2, 11. ↩︎
309:1 Sur ce point, cp. II, 6, 3, 1. — « En vérité, impérissable est la justice de celui qui offre les sacrifices saisonniers ; car un tel homme gagne l’année, et donc il n’y a pas de cessation pour lui. Il la gagne en trois divisions, il la conquiert en trois divisions. L’année signifie le tout, et le tout est impérissable (sans fin). De plus, il devient par là une Saison, et comme tel va vers les dieux ; mais il n’y a pas de périssabilité chez les dieux, et donc il y a pour lui une justice impérissable. » ↩︎
309:2 Les Kâturmâsyas sont les victimes énumérées Vâg. S. XXIV, 14-19. Les six premières d’entre elles sont les dernières (de l’ensemble des quinze) attachées au treizième poteau ; tandis que les victimes restantes constituent les sept ensembles de quinze victimes attachées aux poteaux restants (14-21) — soit 121 animaux domestiques, cf. XIII, 5, 1, 13, seq. En comptant les poteaux, celui du centre est le premier, suivi de celui immédiatement au sud, puis de celui immédiatement au nord, et ainsi alternativement au sud et au nord. Français La raison pour laquelle le nom ‘Kâturmâsya’ est appliqué aux victimes mentionnées ici est que les divinités pour le bénéfice desquelles elles sont immolées sont les mêmes, et suivent le même ordre, que celles à qui les oblations (principales) sont faites lors des sacrifices saisonniers (à savoir les constantes - Agni, Soma, Savitri, Sarasvatî, Pûshan, et les spéciales, voir II, 5, 1, 8-17 ; 5, 2, 7-16 ; 5, 3, 2-4 ; 5. 4, 2-10 ; 6, 1, 4-6 ; 6, 2, 9 ; 6, 3, 4-8). ↩︎
310:1 C’est-à-dire que les pieux se trouvent juste devant (à l’est) le feu sacrificiel et le sol, et que le Sacrificateur manquerait ainsi le chemin du ciel s’il ne passait pas par l’ekâdasinî. ↩︎
310:2 Le mètre Virâg se compose de (trois) pâdas décasyllabiques. ↩︎
311:1 Après que les (349) animaux domestiques ont été attachés aux piquets, des groupes de treize bêtes sauvages sont placés sur les (vingt) espaces entre les (vingt et un) piquets, soit en tout 260 bêtes sauvages. À partir de la 150e bête (énumérée Vâg. S. XXIV, 30-40), cela représente 111 bêtes qui sont ici appelées onze décades ; la bête impaire n’étant pas prise en compte, tandis qu’au paragraphe 3 ci-dessus, les dix premières décades sont distinguées pour des raisons symboliques. Ces bêtes sont réparties sur toute la douzième (dont seules les sept dernières appartiennent à la première décade) et les espaces suivants. ↩︎
311:2 Avec le cheval sacrificiel, trois autres chevaux sont placés sur le char, avec la formule Vâg. S. XXIII, 6. Auparavant, cependant, le Hotri récite onze versets à la louange du cheval (cf. XIII, 5, 1, 16). Les chevaux et le char sont tous deux décorés p. 312 d’ornements en or. L’Adhvaryu conduit ensuite le Sacrificateur jusqu’à un étang d’eau à l’est du lieu du sacrifice (un élément indispensable pour choisir le lieu du sacrifice), et après être entré dans l’eau, il lui fait prononcer la formule XXIII, 7, « Quand le vent aura pénétré dans les eaux, chère forme d’Indra, fais, toi, chanteur de louanges, que ce cheval revienne vers nous par ce chemin » ; après quoi ils retournent au lieu du sacrifice. ↩︎
313:1 C’est-à-dire un ancien favori, mais maintenant négligé ; ou, selon d’autres, quelqu’un qui n’a pas eu de fils. ↩︎
313:2 La quatrième et plus basse épouse du Roi le Pâlâgalî (cf. XIII, 4, 1, 8; 5, 2, 8), bien que présente au sacrifice, ne prend pas part à cette cérémonie, probablement en raison de son origine de basse caste, en tant que fille d’un messager ou d’un courrier. ↩︎
313:3 Soit la crinière des deux côtés et la queue, soit les cheveux de la tête, du cou (crinière) et de la queue ; chacune des dames prenant apparemment une de ces parties. ↩︎
314:1 Soit le matériel restant après ce qui a été pris pour l’Annahomas, XIII, 2, 1, 1 seqq. ↩︎
314:2 Pour une discussion similaire entre les quatre prêtres, avant l’offrande de l’omenta, voir XIII, 5, 2, 11 seq. ↩︎
314:3 « Tegas » est la qualité par excellence attribuée à Agni. ↩︎
314:5 Les réponses réelles aux questions de Vâg. S. XXIII, 9 et 11, sont contenues dans les versets correspondants dix et douze ; elles sont données ici de manière explicative, avec certaines variations et p. 315 des mots explicatifs occasionnels (tels que 'vrishti, pluie, au paragraphe 14). Les réponses aux quatre premières questions sont censées être données par le Hotri, et les quatre dernières par le Brahman. ↩︎
315:1 C’est le sens attribué ici à « vayas » par Mahîdhara ; mais l’autre sens de « vayas », à savoir « vigueur juvénile, ou âge, (en général) », semblerait beaucoup mieux convenir, ou du moins être implicite. Et Harisvâmin le prend donc au sens de « vârdhakam » (vieillesse, ou longue vie). Mahîdhara, de plus, identifie le cheval au cheval sacrificiel, qui, sous la forme d’un oiseau, emporte le Sacrificateur au ciel. Sur cette notion, cf. partie iv, introduction, pp. xxi-xxii. ↩︎
315:2 Au lieu de ‘srîh’, la réponse donnée à cette question dans Vâg. S. XXIII, 12 était ‘avih’, ce qui signifierait soit ‘le doux, le bienveillant’, soit ‘le mouton (f.),’ mais que Mahîdhara (dans le premier sens) p. 316 prend comme (une épithète de) la terre qu’il prend également pour ‘srî’ dans le passage ci-dessus du Brâhmana ; tandis qu’à l’ἅπαξ λεγόμενον ‘pilippilâ’ il attribue le sens de ‘glissant’ (kikkana) s’appliquant à la terre après la pluie (? dérivant de la racine ‘lèvre’, enduire, oindre). Harisvâmin, d’autre part, prend ‘pilippilâ’ pour un mot onomatopéique, au sens de ‘(brillant), beau, brillant’ : — rûpânukaranasabdoऽyam bahurûpâvilâ (? bahurûpânvitâ) uddyotavatî ; et il ajoute : —srîmîmtratuh (? srîr mantre tu) avih pippaloktau (?) sâ tu srîr eveti brâhmane vivritam, katham, iyam vâ avih prithivî, sâ ka srîh, srîr vâ iyam iti vakanât. Cf. VI, 1, 2, 33. ↩︎
316:1 Ici, le texte original de Vâg. S. XXIII, 12, dit simplement « le pisaṅgilâ était la nuit ». Mahîdhara explique « pisaṅgilâ » par « pisamgila », « dévorant la beauté », dans la mesure où la nuit engloutit ou dissimule toute beauté (ou forme). Ni cette explication ni l’autre (= pisaṅga, brun-rouge) ne conviennent au jour ; mais Harisvâmin, qui n’explique pas le nom, remarque que la nuit est ici considérée comme incluant le jour. Cf. XIII, 5, 2, 18. ↩︎
316:2 À savoir. Allez. S. VI, 9; voir III, 7, 4, 4–5. ↩︎
316:3 L’auteur semble prendre « pakataih » dans le sens de « cuisine ». ↩︎
316:4 C’est-à-dire dans la mesure où cela fait flamber le feu, comm. ↩︎
317:1 Ou, d’où les Nyagrodhas poussent vers le bas. Ceci fait référence à l’habitude du figuier indien de produire de nombreuses racines fines qui deviennent ensuite de nouvelles tiges. Cp. la légende correspondante dans Ait. Br. VII, 30, racontée là pour expliquer pourquoi les Kshatriyas, à qui il était interdit de boire du Soma, devaient boire le jus extrait des racines descendantes du figuier indien. Une autre raison pour laquelle le figuier indien (également appelé « vata ») est ici associé aux coupes à Soma des prêtres (kamasa), est que c’est l’un des types de bois utilisés pour fabriquer ces coupes (cf. Katy, I, 3, 36 comm.). ↩︎
317:2 Selon Stewart et Brandis, Forest Flora, p. 31, le cotonnier (ou cotonnier à soie) est un très grand arbre à croissance rapide, atteignant une hauteur de 150 pieds et une circonférence de 40 pieds. ↩︎
318:1 Dans les véhicules indiens, les différentes pièces sont maintenues ensemble par des cordes. Pour un dessin, voir Sir HM Elliot, The Races of the NW Provinces. of India, II, p. 342. Le mot pour « corde » et « rêne » est le même en sanskrit. ↩︎
318:4 Les deux premiers pâdas de ce verset forment le premier demi-verset du Rig-veda S. I, 162, 21. ↩︎
319:1 Cp. I, 4, 5, 12: ‘Par conséquent, tout ce qui est accompli lors du sacrifice pour Pragâpati, cela est accompli à voix basse (à voix basse) ; car la parole ne servirait pas de porteur d’oblation pour Pragâpati.’ Pragâpati, en tant que représentant la génération, est souvent qualifié d’« indéfini » ou d’« inexprimé (secret) » ; et il en va de même pour ce qui est murmuré à voix basse. ↩︎
320:1 Le ‘iti’ semble superflu ; Harisvâmin l’explique par ‘etat trayam’. Pour un usage similaire de la particule, voir XIII, 2, 2, 1. ↩︎
320:2 C’est-à-dire qu’ils les étendaient sur le sol pour que le cheval puisse s’y coucher. Différemment, St. Petersb. Dict., « ils les étendaient sur le cheval » ; mais voir Kâty. XX, 6, 10 comm. ; et Harisvâmin : — vâso yad antardhânâyâlam, adhivâso yad âkkhâdanâyâlam, tak ka vâsasa upari staranîyam, tayor upari hiranyam nidheyam, tasmims traye enam adhi upari samgñapayanti ; — et il remarque ensuite que ces trois objets ne remplacent pas ici la tige d’herbe qui, dans le sacrifice animal ordinaire, est jetée à l’endroit où la victime doit être tuée et coupée (III, 8, 1, 14 ; Kâty. VI, 5, 15-16), mais que le La tige est également posée à cette occasion. De même, la comm. sur Kâtyâyana, où il est indiqué que la tige d’herbe (ou de paille) est d’abord déposée, puis les autres par-dessus. En effet, comme c’était le cas pour la tige d’herbe – représentant le barhis, ou couche d’herbe sacrificielle sur le vedi –, la sous-couche quadruple est ici destinée à empêcher toute partie du matériau sacrificiel (havis) – la victime en l’occurrence – d’être renversée. Le vêtement supérieur (ou tissu) p. 321 doit être suffisamment large pour pouvoir être ensuite relevé afin de couvrir le cheval et la reine consort. ↩︎
321:1 Avant cela, cependant, il offre les deux « Paripasavya », c’est-à-dire les « oblations relatives à la victime », ou peut-être les « oblations accomplies en rapport avec le transport du feu autour de la victime », car cette dernière cérémonie est accomplie pour toutes les victimes (après quoi les bêtes sauvages placées entre les pieux sont lâchées) avant l’abattage du cheval. Voir III, 8, 1, 6-16. ↩︎
321:2 Pour la portée symbolique de ceci, voir III, 8, 2, 4. ↩︎
321:3 Ce ne sont là que trois variantes utilisées pour s’adresser à une mère (Mutter, Mütterchen, Mütterlein), ou, comme ici, à n’importe quelle femme (bonne dame ! bonne femme !). Selon Kâty. XX, 6, 12, c’est la formule que le prêtre assistant (le Neshtri, ou, selon d’autres, le Pratiprasthâtri, cf. Kâty. VI, 5, 27-28) fait dire aux épouses du roi en les conduisant jusqu’au cheval immolé pour le purifier. Elle doit, de plus, être précédée de la formule utilisée, à ce stade, lors du sacrifice animal ordinaire, à savoir : « Hommage à toi, ô toi qui es tendu, avance sans résistance vers les rivières de ghee, sur les sentiers de la vérité sacrée ! Eaux divines et pures, portez-vous (le sacrifice) aux dieux, bien préparés ! puissiez-vous être des préparatrices bien préparées ! (III, 8, 2, 2-3). Les mots « Ambâ ! » etc. sont, selon le Mahîdhara, adressés par les femmes les unes aux autres. La dernière partie de la formule telle que donnée dans le Vâg . Samh. (à savoir « le cheval dort près de Subhadrikâ, habitant à Kâmpîla ») est apparemment rejetée (? comme archaïque ou de mauvais augure) par l’auteur du Brâhmana. La cérémonie consistant à s’allonger près du cheval mort étant considérée comme assurant la fertilité à une femme, la formule utilisée ici est aussi sans doute destinée à exprimer l’empressement des femmes à être conduites au cheval abattu, représentant le seigneur des créatures, Pragâpati. Sur ce passage, comparez les remarques du professeur Weber (Ind. Stud. I, p. 183), qui considère la formule comme étant prononcée par la reine consort à ses trois coépouses ; et qui traduit également les mots « na mâ nayati kas kana » (personne ne me conduit) par « personne ne me conduira (de force au cheval ; mais si je n’y vais pas) le (méchant) cheval se couchera près (d’une autre femme telle que) la (méchante) Subadhrâ vivant à Kâmpîla. » — Le commentaire de Harisvâmin sur ce passage est plutôt corrompu, mais il semble en tout cas supposer que chacune des quatre épouses apostrophe les autres avec la formule ci-dessus (en substituant probablement leurs vrais noms aux mots « ambâ », etc.) : — lepsam (? lipsâm) tavad esha patnîvaktrakah (? patnîvakiratah) prâpnoti, katham, ekaikâ hi patnî itarâs tisra âmantrya seshâh paridevayamânâ drisyate, il ambe il ambike il ambâlike yûyam apunyâ nîshpâdotv asya (?) samîpam, sa ka pakshapâtî kutsitoऽsvako mayi yushmâkam sasasti meva (!) subhadrikâm kâmpîlavâsinîm ida (? iha) surûpâm na tu mâm kaskit tatra nayatîti; sasastîty eva vartamânasâmîpye vartamânavad (Pân. III, 3, 131) ity âsannasevane drashtavyah.—Cette cérémonie barbare était évidemment une vieille coutume indigène, trop fermement ancrée dans la pratique populaire pour être facilement exclue du rituel sacrificiel. Qu’elle n’ait rien à voir avec la religion védique et qu’elle ait déplu à l’auteur du Brâhmana, cela ressort clairement de la brièveté avec laquelle il y fait référence et des explications symboliques tirées par les cheveux qui accompagnent les formules et les discours. ↩︎
322:1 C’est-à-dire qu’il les conduit depuis leur lieu habituel près du Gârhapatya tout en tenant des jarres d’eau dans leurs mains. ↩︎
322:2 L’État de la Providence a accordé une grande importance à la protection des droits de l’homme, comm. ↩︎
323:1 Ainsi Harisvâmin : — dhuvate dhûnane(na) upavâgayanti, evam asvam râgânam iva vyaganair etat, — ‘ils se secouent’, St. Petersb. Dict. ; et, en effet, c’est sans doute par le flottement des vêtements produit en marchant d’abord dans un sens puis dans l’autre, que l’éventail est censé être produit. ↩︎
323:3 C’est-à-dire, à l’opposé, à la manière « apradakshinam », comme lors du sacrifice aux ancêtres défunts. Ils le font avec le texte : « Nous t’invoquons, Seigneur des bien-aimés, ô mon véritable Seigneur ! » ↩︎
323:4 C’est-à-dire trois autres fois dans le sens du soleil. Après avoir accompli leur circumambulation, les épouses du roi purifient les orifices du cheval des gaz vitaux (bouche, narines, yeux, etc.), comme le faisait l’épouse du Sacrificateur lors du sacrifice animal ordinaire (III, 8, 2, 4), ce qu’elles font avec le texte : « Nous t’invoquons, Seigneur des trésors, ô mon véritable seigneur ! » ↩︎
323:5 Cf. III, 5, 2, 1 et suiv. ↩︎
324:1 Le colloque entre hommes et femmes, mentionné aux paragraphes 1-8, semble se dérouler simultanément. Le verset adressé par le Hotri à l’épouse répudiée du roi, Vâg. S. XXIII, 28, est omis par le Brâhmana, de même que les versets prononcés en réponse par les femmes (avec leurs suivantes), et ressemblant étroitement à ceux des hommes par le ton et la formulation. Selon certaines autorités, ce sont les femmes de la suite qui répondent seules, et non les épouses du roi. Katy. XX, 6, 20. ↩︎
324:2 Mahîdhara prend le pronom objectif pour désigner le Vâvâtâ, tandis que Harisvâmin, d’autre part, fournit un mot tel que « sâtikam ». ↩︎
325:1 Le Mahishî : Ta mère et ton père jouent au sommet de l’arbre comme ta bouche quand tu veux parler : ne parle pas tant, Brahman ! ↩︎
326:1 Mahîdhara interprète, — alors il (son mari), le Sûdra, ne désire pas la richesse, mais est malheureux. ↩︎