13:8:1
13:8:1:11. Ils font alors [^1111] ce qui est de bon augure pour lui. Ils préparent alors un lieu de sépulture (smasâna [^1112]) pour lui, [ p. 422 ] (pour lui servir) soit de maison, soit de monument ; car lorsque quelqu’un meurt, il est un cadavre (sava), et pour ce (cadavre) de la nourriture (anna) est ainsi préparée, d’où le nom « savanna », car, en effet, « savanna » est ce qu’on appelle mystiquement « smasâna ». Mais les « smasâh » sont aussi appelés les mangeurs parmi les Pères, et ils détruisent en effet dans l’au-delà les bonnes actions de celui à qui aucun sépulcre n’a été préparé : c’est pour eux qu’il prépare cette nourriture, d’où son nom de « smasânna », car « smasânna » est ce qu’on appelle mystiquement « smasâna ».
13:8:1:22. Qu’il [^1113] ne le fasse pas trop tôt (après la mort du défunt) de peur de raviver son péché ; mais qu’il le fasse longtemps après, car cela obscurcit le péché ; et lorsque les gens ne se souviennent même pas des années (qui se sont écoulées [^1114]), car cela fait passer le péché dans l’oubli. S’ils s’en souviennent [^1115], - [ p. 423 ] 13:8:1:33. Qu’il le fasse en années impaires, puisque l’impaire appartient aux Pères ; et sous un seul Nakshatra [^1116], puisque le seul Nakshatra appartient aux Pères ; et à la nouvelle lune, puisque la nouvelle lune est un seul Nakshatra ; car il (le Sacrificateur) est une seule (personne) ; et dans la mesure où tous les êtres demeurent ensemble pendant cette nuit, il obtient ainsi cet objet de désir qui est (contenu) dans tous les Nakshatras.
13:8:1:44. Qu’il le fasse en automne, car l’automne est le Svadhâ, et le Svadhâ est la nourriture des Pères : il le place ainsi avec la nourriture, le Svadhâ ; — ou dans (le mois de) Mâgha, pensant : « De peur que (mâ) le péché (agha) ne soit en nous » ; — ou en été (nidâgha), pensant : « Que par là soit enlevé (nidhâ) notre péché (agha) ! »
13:8:1:55. Quadricorne (est le tumulus sépulcral). Or, les dieux et les Asuras, tous deux issus de Pragâpati, se disputaient dans les (quatre) régions (quartiers). Les dieux chassèrent les Asuras, leurs rivaux et ennemis, des régions, et, n’ayant pas de région, ils furent vaincus. C’est pourquoi les gens qui sont pieux font leurs lieux de sépulture quadricornes, tandis que ceux qui sont de nature Asura, les Orientaux et autres [^1117], (les font) [ p. 424 ] ronds, car ils (les dieux) les chassèrent des régions. Il l’arrange de manière à ce qu’elle se trouve entre les deux régions, l’orientale et la méridionale [1], car dans cette région se trouve assurément la porte du monde des Pères : par ce qui précède, il le fait ainsi entrer dans le monde des Pères ; et au moyen des (quatre) coins, il (le défunt) s’établit dans les régions, et au moyen de l’autre corps [2] (du tombeau) dans les régions intermédiaires : il l’établit ainsi dans toutes les régions.
13:8:1:66. Quant au choix du terrain, il le fait sur un terrain incliné vers le nord, car le nord est la région des hommes : il lui donne ainsi (au défunt) une part du monde des hommes ; et à cet égard, en effet, les Pères participent au monde des hommes en ce qu’ils ont une descendance ; et sa descendance (celle du défunt) sera, en effet, plus prospère.
13:8:1:77. « Qu’il le fasse sur un terrain incliné vers le sud », disent-ils, « car le monde des Pères s’incline vers le sud : il lui donne ainsi une part du monde des Pères. » Qu’il ne le fasse pas, cependant, car, en effet, un tel homme est un tombeau qui s’ouvre, et certainement un autre de ceux-ci (les membres de la famille du défunt) le suit rapidement dans la mort. [ p. 425 ] 13:8:1:88. Et certains, en effet, disent : « Qu’il le fasse sur une contre-tranchée [3] dans un terrain incliné vers le sud, car un tel (tombeau) devient en effet un péché qui s’élève [4]. » Mais il ne faut pas le faire, car en effet, seul un tel (lieu de sépulture) devient un péché ascendant que l’on commet sur un terrain incliné vers le nord.
13:8:1:99. Sur tout niveau (terrain) où les eaux, coulant là d’une direction sud-est [5], et s’arrêtant, rejoindront, en atteignant ce quartier (nord-ouest), sans avancer [6], l’eau impérissable [7], sur ce (terrain) on peut faire (le tombeau) ; car, l’eau étant la nourriture, on lui offre par là de la nourriture de l’avant vers l’arrière ; et, l’eau étant la boisson de l’immortalité, et cette région entre le lever des sept Rishis [8] et le coucher du soleil étant le quartier des vivants, on accorde par là la boisson de l’immortalité aux vivants : — et un tel, en effet, est un tombeau qui se ferme ; et en vérité, ce qui est bon pour les vivants est aussi bon pour les Pères. [ p. 426 ] 13:8:1:1010. Qu’il le fasse dans un endroit agréable, afin qu’il y trouve du plaisir ; et dans un endroit paisible, afin qu’il y ait de la paix. Il ne doit le faire ni sur un chemin, ni dans un espace ouvert, de peur de rendre manifeste son péché (du défunt).
13:8:1:1111. Bien qu’étant isolé, il devrait avoir le soleil qui brille sur lui d’en haut [9] : dans ce qu’il est isolé, on cache son péché ; et dans ce qu’il a le soleil qui brille sur lui d’en haut — ce soleil étant celui qui enlève le mal — il enlève en effet le mal de lui, et il le fait aussi être doté de l’éclat du soleil.
13:8:1:1212. Qu’il ne le fasse pas là où il serait visible d’ici [10], car assurément il fait signe, et un autre de ceux-ci (membres de sa famille) suit rapidement (le défunt) dans la mort.
13:8:1:1313. Qu’il y ait de beaux objets [11] à l’arrière, car de beaux objets signifient une progéniture : de beaux objets, une progéniture, lui reviendront ainsi. S’il n’y a pas de beaux objets, qu’il y ait de l’eau soit à l’arrière, soit sur le côté gauche (nord), car l’eau est en effet un bel objet ; et de beaux objets, une progéniture, lui reviendront en effet.
13:8:1:1414. Il le fait sur un sol salé (stérile), car le sel signifie semence ; le producteur le fait ainsi participer à la productivité, et à cet égard, en effet, les [ p. 427 ] pères participent à la productivité en ce qu’ils ont une progéniture : sa progéniture sera assurément plus prospère.
13:8:1:1515. Sur un sol rempli de racines, car aux Pères appartient le gazon rempli de racines ; c’est du gazon de vîrina (Andropogon muricatus) et d’autres herbes, car ainsi la part du Père dans cette terre n’est pas excessive [12] ; et il fait aussi ainsi que le péché (du défunt) est restreint [13].
13:8:1:1616. Qu’il ne le place pas près (de là où pousse) Bhûmipâsa [14], ou des roseaux, ou Asmagandhâ [15], ou Adhyândâ, ou Prisniparnî (« feuille mouchetée », Hemionitis cordifolia) ; et qu’il ne le fasse pas non plus près d’un Asvattha (Ficus religiosa), ou d’un Vibhîtaka (Terminalia bellerica), ou d’un Tilvaka (Symplocos racemosa), ou d’un Sphûrgaka (Diospyros embryopteris), ou d’un Haridru (Pinus deodora), ou d’un Nyagrodha (Ficus indica), ou [ p. 428 ] tout autre (arbre) de mauvais nom [16], afin d’éviter (de tels) noms par désir de bonne chance.
13:8:1:1717. Quant à l’ordre de la procédure, un Agnikit (constructeur d’un autel du feu) construit le tombeau à la manière de l’autel du feu ; car lorsqu’un Sacrificateur construit un autel du feu, il se construit ainsi par le sacrifice un corps (nouveau) pour l’au-delà ; mais cette performance sacrificielle n’est complète qu’avec la construction d’un tombeau ; et lorsqu’il construit le tombeau de l’Agnikit à la manière de l’autel du feu, c’est par là qu’il complète l’Agnikité.
13:8:1:1818. Il ne faut pas le rendre trop grand, de peur d’aggraver le péché (du défunt). « Qu’il le rende aussi grand que l’autel du feu, sans ailes ni queue », disent certains, « car son corps (celui du Sacrificateur) est semblable à celui de l’autel du feu. »
13:8:1:1919. Mais qu’il le fasse plutôt de la taille d’un homme : il ne laisse ainsi aucune place à un autre ; — plus large (varîyas) derrière [17], car ce qui est (laissé) derrière est une progéniture : il rend ainsi la progéniture (du mort) plus excellente [18] (varîyas) ; — et plus large sur le côté gauche (nord [19] ou plus haut, uttara), car les derniers (uttara) [ p. 429 ] sont une progéniture : il rend ainsi la progéniture plus excellente. Ayant pris soin de cela, il l’entoure de cordes torsadées (et étendues) dans le sens contraire du soleil [20] ; car l’accomplissement (sacrificiel) lié aux Pères est fait d’une manière non solaire.
13:8:1:2020. Il leur ordonne alors de couper (la terre). Il devrait la couper dans la mesure où il a l’intention d’élever (le tumulus sépulcral), mais qu’il la coupe plutôt de manière à ce qu’elle soit juste à la taille d’un homme : il ne laisse ainsi aucune place à un autre. Car, d’une part [21], les Pères sont le monde des plantes, et parmi les racines des plantes ils (ont coutume de) se cacher ; et, d’autre part [21:1], (il le fait) de peur qu’il (le défunt) ne soit séparé de cette (terre).
13:8:2
13:8:2:11. Or, certains remblaient (le tertre sépulcral) après avoir recouvert (le site). Les dieux et les Asuras, tous deux issus de Pragâpati, se disputaient (la possession de) ce monde (terrestre). Les dieux chassèrent les Asuras, leurs rivaux et ennemis, de ce monde ; d’où ceux qui [ p. 430 ] sont des gens pieux qui font leurs sépulcres de manière à ne pas être séparés (de la terre), tandis que ceux (les gens) qui sont de nature Asura, les Orientaux et les autres, (font leurs tumulus sépulcraux) de manière à être séparés (de la terre), soit sur un bassin [22] soit sur quelque chose de ce genre.
13:8:2:22. Il l’enferme ensuite au moyen de pierres d’enceinte : ce que sont ces pierres d’enceinte (autour des foyers), c’est qu’elles sont ici [23]. Par une formule, il établit celles-ci, silencieusement celles-ci : il maintient ainsi séparé ce qui se rapporte aux dieux et ce qui se rapporte aux Pères. Avec (un) (nombre) indéfini (de pierres), il l’enferme, car indéfini est le monde là-bas.
13:8:2:33. Il balaie ensuite ce (site) avec une branche de palâsa (Butea frondosa) — ce que le balayage (signifiait) à cette occasion [24], cela (il le fait) ici — avec (Vâg. S. XXXV, I), « Que les avares s’éloignent d’ici, les pervers moqueurs des dieux ! » — il expulse ainsi de ce monde les avares, les pervers ennemis des dieux, les Asura-Rakshas ; — « c’est le lieu de cet offrant de Soma », car celui qui a accompli un sacrifice de Soma est un offrant de Soma ; — « (une demeure) distinguée par les lumières, par les jours, par les nuits », — il le fait ainsi [ p. 431 ] être du monde des saisons, des jours et des nuits ;—
13:8:2:44. « Que Yama lui accorde une demeure » ; car Yama a pouvoir sur la demeure en cette (terre), et c’est lui qu’il sollicite pour une demeure en elle pour cet (mort). Il jette cette (branche) vers la droite (sud), l’autre [25] vers la gauche (nord) : il maintient ainsi le divin séparé de ce qui appartient aux Pères.
13:8:2:55. Il (l’Adhvaryu) attelle alors (l’attelage) à la charrue du côté sud, — certains disent du côté nord : il peut faire ce qu’il veut. Après avoir donné l’ordre, en disant : « Attelez ! », il (le Sacrificateur) prononce la formule (Vâg. S. XXXV, 2) : « Que Savitri accorde à tes os une place dans la terre ! » — Savitri accorde maintenant en effet une place dans la terre à ses os (ceux du défunt) ; — « Que les bœufs soient attelés ! » car c’est bien pour ce travail que les bœufs sont attelés.
13:8:2:66. C’est (un attelage) de six bœufs, — six saisons sont une année : sur les saisons, sur l’année, comme une base solide, il l’établit ainsi. Ayant tourné (la charrue) de droite à gauche [26], il laboure le premier sillon avec (Vâg. S. XXXV, 3), ‘Que Vâyu purifie !’ le long du côté nord (le long de la corde) vers l’ouest [27] ; avec, ‘Que [ p. 432 ] Saviri purifie !’ le long du côté ouest vers le sud ; avec, ‘Avec l’éclat d’Agni !’ le long du côté sud vers l’est ; avec « Avec l’éclat de Sûrya ! » le long de la face avant vers le nord.
13:8:2:77. Il laboure quatre sillons avec une formule : il l’établit ainsi dans toute nourriture qui se trouve dans les quatre quartiers. Et (quant à la raison pour laquelle cela est fait) avec une formule, certaine, assurément, est la formule sacrificielle (yagus), et certains sont ces quartiers.
13:8:2:88. Il laboure alors le corps (du lieu sépulcral) — il l’établit ainsi dans toute nourriture qu’il y a dans l’année [^1145]\ — silencieusement avec (un) (nombre de) sillons indéfini, car indéfini est ce monde-là.
13:8:2:99. Ayant accompli le travail pour lequel il a attaché l’attelage à cette (charrue), il le détache maintenant : « Que les bœufs soient dételés ! » dit-il, car c’est pour ce travail que les bœufs ont été attelés. À droite (sud) [28] il enlève (la charrue et l’attelage), à gauche (le côté) tout l’autre : il maintient ainsi le divin séparé de ce qui appartient aux Pères.
13:8:3
13:8:3:11. Il sème ensuite (des graines) de toutes (sortes d’) herbes : ce que la (semence) d’herbe toute entière signifiait à cette occasion [29], cela (est) le cas ici. Avec plusieurs (versets [30]) il sème [ p. 433 ] cette (ancienne graine), avec une seule celle-ci, — il garde ainsi le divin séparé de ce qui appartient aux Pères, — avec [31].
13:8:3:22. Il verse ensuite cette (cruche pleine d’ossements [32]) ; car cette terre est le fondement : sur cette (terre), comme fondement, il l’établit ainsi. Avant le lever du soleil (il le fait), car, dans le secret, pour ainsi dire, sont les Pères, et dans le secret, pour ainsi dire, est la nuit ; — dans le secret, en effet, il fait cela, (mais) afin que (le soleil) se lève sur lui en le faisant : de jour comme de nuit, il l’établit ainsi.
13:8:3:33. [Il le fait, avec Vâg. S. XXXV, 5-6,] ‘Que Saviri dépose tes os sur les genoux de la mère,’ — Saviri dépose ainsi ses os sur les genoux de la mère, cette terre ; — ‘Ô Terre, sois-lui propice !’ il dit ainsi cela afin que cette (terre) lui soit propice. — ‘Dans la divinité Pragâpati je te place, dans le monde près de l’eau [33], Ô NN,’ avec cela il mentionne le nom (du défunt) ; car près de [ p. 434 ] l’eau, en effet, est ce monde (terrestre) : il le place ainsi dans la divinité Pragâpati, dans le monde proche de l’eau.
13:8:3:44. Il dit alors à quelqu’un : « Avance dans cette direction (sud) sans reprendre haleine, et, après avoir jeté la jarre, reviens ici sans regarder derrière toi ! » Il murmure alors (Vâg. S. XXXV, 7) : « Ô Mort, va par un autre chemin, quel autre chemin que le tien existe-t-il d’autre que le chemin des dieux [34] ; je t’appelle, toi qui as des yeux et qui entends : ne fais pas de mal à notre famille ni à nos hommes ! » Il prie ainsi pour une longue vie pour eux, et en conséquence chacun d’entre eux meurt de vieillesse.
13:8:3:55. Il l’arrange ensuite (le mort) membre par membre, avec (Vâg. S. XXXV, 8-9), ‘Que le vent te soit propice, que la chaleur du soleil te soit propice ; que les briques te soient propices ; que les feux te soient propices, et que les êtres terrestres ne te brûlent pas ! - Que les régions s’adaptent à toi, et que les eaux te soient très douces, ainsi que les rivières ; et doux aussi l’air : que toutes les régions s’adaptent à toi !’ - il fait ainsi en sorte que tout s’adapte à lui et lui soit propice.
13:8:3:66. Maintenant, treize briques [35] non marquées, mesurant un pied (carré), ont été faites : elles sont exactement comme ces briques de l’autel du feu. Celles-ci (les briques de l’autel), il les pose avec une formule, silencieusement celles-ci : il garde ainsi le divin séparé de ce qui appartient aux Pères. [ p. 435 ] 13:8:3:77. Il y en a treize, — treize mois sont une année : sur les saisons, sur l’année, il l’établit ainsi, comme sur un fondement solide.
13:8:3:88. Ils mesurent un pied (carré), — le pied est un fondement : il lui prépare ainsi un fondement. Ils sont sans marque, car en secret, pour ainsi dire, sont les Pères ; et en secret, pour ainsi dire, est ce qui n’est pas marqué : il cache ainsi ce qui est en secret.
13:8:3:99. Il en place un au milieu, la face antérieure tournée vers l’est : c’est le corps (tronc) ; trois devant, ajustés à la tête : c’est la tête ; trois à droite ; c’est l’aile droite (côté) ; trois à gauche ; c’est l’aile gauche ; trois derrière : c’est la queue. Ainsi, son corps, pourvu d’ailes et d’une queue, est tout à fait semblable à celui d’Agni (l’autel du feu).
13:8:3:1010. Il leur ordonne alors d’apporter de la terre d’une fente dans le sol, car ainsi la part des Pères dans cette terre n’est pas excessive ; et il fait aussi par là que le péché (du mort) est limité [36]. Et certains, maintenant, creusent dans ce quartier intermédiaire (sud-est) et en tirent de là ; et d’autres, encore, le font vers le sud-ouest et en tirent de là vers le nord : il peut faire ce qu’il veut.
13:8:3:1111. Qu’il ne le fasse pas (le tumulus sépulcral) trop grand, de peur d’aggraver le péché (du défunt). Pour un Kshatriya, il peut le faire aussi haut qu’un homme aux bras tendus, pour un Brâhmana, il peut l’atteindre jusqu’à la bouche, pour une femme jusqu’aux hanches, pour un Vaisya jusqu’aux cuisses, pour un Sûdra jusqu’au genou ; car telle est leur vigueur.
13:8:3:1212. Mais qu’il le fasse plutôt de manière à ce qu’il atteigne [ p. 436 ] en dessous du genou : il ne laisse ainsi aucune place à un autre. Pendant que ce (tertre) est construit, ils tiennent une botte (de roseau) à gauche (nord, uttaratah) de celui-ci, c’est-à-dire la progéniture : ils tiennent ainsi la progéniture (du défunt) vers le haut (uttaratah). Qu’il ne la jette pas, ni après l’avoir soulevée, ni après l’avoir apportée ; mais qu’il la place dans la maison [37] : il place ainsi la progéniture dans la maison.
13:8:3:1313. L’ayant préparé, il sème du grain d’orge (yava), pensant : « Puissent-ils éloigner (yavaya) le péché de moi ! » Il le recouvre de plantes Avakâ [38] afin qu’il y ait de la joie (ou de l’humidité, ka) pour lui ; et d’herbe Darbha (Poa cynosuroides) il le recouvre pour plus de douceur.
13:8:4
13:8:4:11. Ils fixent alors des chevilles tout autour [39], — une Palâsa (Butea frondosa) devant, — car la Palâsa est le Brahman (n.) : il le fait ainsi aller au monde céleste avec le Brahman pour guide ; — une Samî (Prosopis spicigera) à gauche (coin nord), afin qu’il y ait la paix (sam) pour lui ; — une Varana (Crataeva Roxburghii) derrière, afin qu’il puisse éloigner de lui (vâraya) le péché ; — [ p. 437 ] et un Vritrapeg [40] à droite (coin sud) pour que le péché ne passe pas.
13:8:4:22. Du côté droit (sud), ils creusent ensuite deux (sillons [41]) quelque peu courbés, et les remplissent de lait et d’eau, — ce sont en effet deux ruisseaux inépuisables (qui) coulent vers lui dans l’autre monde ; — et sept (ils creusent) du côté gauche (nord), et les remplissent d’eau, pour que le péché ne passe pas au-delà, car en effet le péché ne peut pas passer au-delà de sept rivières [42].
13:8:4:33. Ils [43] jettent chacun trois pierres (dans les sillons du nord), et passent dessus, avec (Vâg. S. XXXV, 10 ; Rigv. X, 53, 8) : « Ici coule le pierreux : accrochez-vous les uns aux autres, levez-vous et traversez, amis : ici nous laisserons derrière nous tous les esprits méchants qui existent, et nous traverserons vers des nourritures propices » ; — tel est le texte, tel est son sens.
13:8:4:44. Ils se purifient avec des plantes Apâmârga [44]\—ils effacent ainsi (apa-marg) le péché— [ p. 438 ] avec (Vâg. S. XXXV, 11), ‘O Apâmârga, chasse de nous le péché, la culpabilité, la sorcellerie, l’infirmité, les mauvais rêves !’—tel est le texte, tel est son sens.
13:8:4:55. Ils se baignent partout où il y a de l’eau. Avec (Vâg. S. XXXV, 12), « Que les eaux et les plantes nous soient amies ! », il prend de l’eau avec ses mains jointes, car l’eau est un coup de foudre : avec le coup de foudre, il se lie ainsi d’amitié, et avec : « Qu’elles soient hostiles à celui qui nous hait et que nous haïssons ! », il la jette dans la direction où peut se trouver celui qui lui est haïssable, et ainsi le renverse.
13:8:4:66. Et si c’est de l’eau stagnante, elle fait cesser leur mal (celui des baigneurs) ; et si elle coule, elle emporte leur mal. Après s’être baignés et avoir revêtu des vêtements qui n’ont jamais été lavés, ils s’accrochent à la queue d’un bœuf [45] et retournent (à leur demeure), car le bœuf est de la nature d’Agni : conduits par Agni, ils retournent ainsi du monde des Pères au monde des vivants. Et Agni, en effet, est celui qui conduit sur les chemins (qu’il faut parcourir), et c’est lui qui les conduit. [ p. 439 ] 13:8:4:77. Ils s’avancent (vers le village) en murmurant ce verset (Vâg. S. XXXV, 14) : « De l’obscurité nous nous sommes levés [46]… » — de l’obscurité, du monde des Pères, ils s’approchent maintenant de la lumière, du soleil. Lorsqu’ils sont arrivés, on leur donne des onguents pour les yeux et les pieds : tels sont, en effet, les moyens humains d’embellissement, et ainsi ils éloignent la mort d’eux-mêmes.
13:8:4:88. Puis, dans la maison, après avoir allumé le feu (domestique) et avoir disposé des bâtons de bois de Varana autour de lui, il offre, au moyen d’une cuillère-sruva de bois de Varana, une oblation à Agni Âyushmat [47], car Agni Âyushmat règne sur le pouvoir vital : c’est à lui qu’il demande le pouvoir vital pour ceux-ci (la famille du Sacrificateur). [Vâg. S. XXXV, 16,] ‘Toi, Agni, tu fais couler les pouvoirs vitaux : (envoie-nous nourriture et boisson, et éloigne de nous la calamité)’ sert de formule d’invitation.
13:8:4:99. Il offre ensuite, avec (Vâg. S. XXXV, 17), « Longue vie à toi, ô Agni, grandissant par offrande, bec de ghee, né du ghee : buvant le ghee de vache doux et agréable, garde-les, comme un père son fils, salut ! » il dit ainsi cela afin qu’il (Agni) puisse garder et protéger ces (hommes).
13:8:4:1010. Le prix du sacrifice pour cette (cérémonie) consiste en un vieux bœuf, de la vieille orge, un vieux fauteuil avec un coussin pour la tête ; c’est du moins le Dakshinâ prescrit, mais il peut donner davantage selon son inclination. Telle est, en effet, (la performance) dans le cas de celui qui a construit un autel du feu. [ p. 440 ] 13:8:4:1111. Et dans le cas de celui qui n’a pas construit d’autel du feu, il y a le même mode de sélection de l’emplacement (pour le tumulus funéraire) et la même performance, sauf celle de l’autel du feu. « Qu’il utilise des cailloux (au lieu de briques [48]) dans le cas de celui qui entretient un feu sacrificiel », disent certains, « ils sont exactement ce que sont les cailloux utilisés à l’Agnyâdheya [49]. » « Qu’il ne les utilise pas », disent d’autres ; « ils seraient sûrement susceptibles de peser lourdement sur celui qui n’a pas construit d’autel du feu. » Qu’il fasse ce qu’il veut.
13:8:4:1212. Ayant pris une motte de terre à la limite, il [50] la dépose (à mi-chemin) entre (la tombe et le village), avec (Vâg. S. XXXV, 15), ‘J’ai érigé ceci comme un rempart pour les vivants, de peur qu’un autre d’entre eux n’aille à cette chose : puissent-ils vivre pendant cent moisson abondantes, et se protéger de la mort par une montagne !’ - il en fait ainsi une frontière entre les Pères et les vivants, afin de ne pas les mélanger ; et donc, en effet, les vivants et les Pères ne sont pas vus ensemble ici.
421:2 Le commentateur s’efforce de montrer que ‘atha’ ici n’a pas la force de ‘après’ — c’est-à-dire après l’accomplissement du Sarvamedha — mais celle d’introduire un nouveau sujet (« Maintenant, ils le font… ») ; et que par conséquent les instructions qui vont être données ne sont en aucun cas destinées à s’appliquer seulement à celui qui a accompli le Sarvamedha, ou même à l’Agnikit, ou constructeur d’un autel du feu, mais aussi à d’autres. ↩︎
421:3 Yâska (Nir. III, 5) résout ce mot en ‘sman’ (corps) + ‘sayana’ (lit) ; tandis que le professeur Weber, Ind. Stud. I, p. 189, propose ‘asman’ (pierre) + ‘sayana’ (lit). Le smasâna ; ou lieu de sépulture, sépulcre, est construit sous la forme d’un tumulus, ou tertre funéraire. ↩︎
422:1 À savoir le Sacrificateur, celui qui accomplit les rites funéraires, étant le plus proche parent. ↩︎
422:2 C’est ainsi que les scoliastes interprètent la règle correspondante, Kâty. Sr. XXI, 3, 1 (pitrimdhah samvatsarâsmritau), au lieu de « lorsqu’ils ne s’en souviennent pas (même une fois) pendant des années, il fait en sorte que le péché soit oublié, même s’ils s’en souvenaient », comme le professeur Delbrück, Altind. Syntax, p. 351 traduit le passage. Pour le sujet du verbe « ils s’en souviennent », le professeur Delbrück fournit « pitarah », c’est-à-dire les ancêtres décédés du défunt, au lieu des personnes vivantes, ce qui semble plutôt improbable. Le commentaire est très corrompu, mais il fait au moins une allusion au « discours des gens » : — na srutih srutyabhâvas (tam) tena kirakaranena agham pâpakaranam gamayati, kirât smasânam kurvasraranam (? kurvatah sravanam) ganavâdoऽpi na srinotîty (!) arthah. ↩︎
422:3 De cette façon, Harisvâmin, ainsi que les scholiastes sur Kâty. XXI, 3, 2, interprètent la clause avec le paragraphe suivant, et il est difficile de voir comment autrement on pourrait en extraire un sens satisfaisant. En même temps, cela ne peut évidemment que qualifier la première spécification de temps, car les autres s’appliqueront de toute façon. ↩︎
423:1 C’est-à-dire une demeure lunaire constituée d’une seule étoile, telle que Kitrâ et Pushya (par opposition à celles du duel, comme Punarvasû et Visâkhe, et à celles du pluriel, comme les Krittikâs). Quant au lien symbolique du nombre impair avec les ancêtres décédés, le commentateur nous rappelle que ce sont le père, le grand-père et l’arrière-grand-père qui représentent les Pères. — Le seul manuscrit disponible du commentaire (Ind. Off. 149) se termine à cet endroit. ↩︎
423:2 Yâ âsuryah prâkyâs tvad ye tvat parimandalâni (smasânâni kurvate), — Prof. Weber, Ind. Stud. I, p. 189, prend cela dans le sens de « partie du prâkya, l’âsuryah pragâh d’entre eux (d’où probablement p. 424 la partie non aryenne d’entre eux), ont un smasâna rond. » J. Muir, Orig. Sansk. Texts, vol. ii, p. 485, ne tient pas compte des mots « tvad ye tvat ». Pour notre traduction de ces mots, cp. V, 3, 2, 2 sûdrâms tvad yâms tvat, « Sûdras et autres », ou « Sûdras et autres personnes semblables ». ↩︎
424:1 C’est-à-dire que sa face avant est orientée vers le sud-est. Cp. p. 428, note [19:1]. ↩︎
424:2 C’est-à-dire au moyen des côtés de la tombe qui doivent faire face aux points intermédiaires de la boussole. ↩︎
425:1 Ceci est une traduction littérale de « pratyarsha ». Ce qui est visé ici semble être soit une coupe faite dans un terrain en pente vers le sud, de manière à faire monter le morceau de terrain coupé vers le sud, soit peut-être une partie du terrain incliné vers le sud qui s’élève naturellement vers le sud. Le dict. de Saint-Pétersbourg suggère « un talus escarpé (escarpement) ou un flanc (de colline) ». Kâty. XXI, 3, 15 (kakshe) semble également impliquer une sorte de terrain creux, entouré de buissons et d’arbres. ↩︎
425:2 C’est, apparemment, un péché allégé ou améliorant. ↩︎
425:3 Cela pourrait également signifier, dans une direction sud-est, mais la comparaison avec la nourriture introduite dans la bouche par l’avant (est) et la spécification de la direction opposée pointent évidemment vers la signification ci-dessus. ↩︎
425:4 C’est-à-dire, sans pousser en avant l’eau stagnante qu’ils rejoignent, mais en s’y jetant rapidement. ↩︎
425:5 C’est, apparemment, un lac qui ne s’assèche jamais. ↩︎
425:6 C’est-à-dire Ursa major, la Grande Ourse ou le Chariot de Charles. ↩︎
426:1 C’est-à-dire qu’il doit être dans un endroit où à midi les rayons du soleil ne tombent pas obliquement sur lui, Kâty. XXI, 3, 15 comm. ↩︎
426:2 C’est-à-dire du village, cf. Kâty. XXI, 3, 18. ↩︎
426:3 Ou, beau terrain (kitra). D’après les commentaires sur Kâty. XXI, 3, 23, cela signifie que l’emplacement de la tombe doit être choisi de telle sorte qu’il y ait à l’arrière (ou à l’ouest) soit des bois de diverses espèces, soit un terrain diversifié par des bois, des collines, des temples (!), etc. ↩︎
427:1 Tandis que leur part aurait été excessive, si tout le terrain couvert de végétation leur avait été attribué. Il convient également de noter que Kâty. Sr. XXV, 7, 17, en énumérant les plantes qui doivent être retirées de l’emplacement du bûcher funéraire, mentionne (apparemment à la place de notre Bhûmipâsâ) le Visâkha, expliqué par le commentateur comme identique à ‘dûrvâ’ ; et Sir HM Elliott, Races of the NW Province of India, II, p. 303, remarque, à propos de l’herbe Dûb (Agrestis linearis, ou Cynodon dactylon), que « sa ténacité chaque fois qu’elle fixe ses racines a fait qu’elle est utilisée dans une comparaison courante lorsque l’on parle de l’attachement des Zamiṅdârs à leur sol natal. » ↩︎ ↩︎
427:2 Apparemment littéralement « se lier (lui-même) » ? c’est-à-dire soit restreint en quantité, soit limité à sa propre personne, non transmis à son fils. Cf. XIII, 8, 3, 10. On peut difficilement le prendre dans le sens de « lier le péché ». ↩︎
427:3 Littéralement, « filet de terre », apparemment une plante rampante gênante correspondant à notre herse de repos (Ononis arvensis ou spinosa), ou chiendent (Triticum repens), mais de dimensions tropicales. ↩︎ ↩︎
427:4 Lit. ‘odeur de roche’, peut-être identique à Asvagandhâ (lit. ‘odeur de cheval’, Physalis flexuosa). ↩︎
428:1 Le commentateur, sur Kâty. XXI, 3, 20, et Vâg. S. XXXV, 1, cite le sleshmântaka (« antiphlegmatique », c’est-à-dire Cordia latifolia ou myxa) et le kovidâra (« mauvais pour se fendre », Bauhinia variegata ; qui, selon Stewart et Brandis, présente des fissures verticales dans l’écorce). ↩︎
428:2 La tombe étant construite de telle manière que les quatre coins se trouvent dans la direction des quatre quartiers, l’arrière ou le côté ouest de la tombe signifierait en réalité le côté faisant face au nord-ouest. ↩︎
428:3 Ou, peut-être, plus étendu, plus nombreux ou plus prospère. ↩︎
428:4 En réalité, le nord désigne ici le côté orienté vers le nord-est. Le côté du tumulus doit former un quadrilatère dont les deux côtés se coupant à l’angle nord doivent être plus longs que les deux qui se coupent à l’angle sud ; à savoir, chacun des premiers doit mesurer la longueur d’un homme plus 9 ¼ angulas (largeurs de pouce), et chacun des seconds la longueur d’un homme moins 9 ¼ angulas. Voir comm. sur Vâg. S. XXXV, 1. ↩︎
429:1 C’est-à-dire en tordant ou en filant les brins de droite à gauche, ou dans le sens inverse de la course du soleil. Le cordon est étendu autour de la tombe de droite à gauche (est, nord, ouest, sud) au moyen de piquets enfoncés dans le sol aux quatre coins ; voir XIII, 8, 4, 1. ↩︎
429:2 Je ne vois pas comment la force habituelle de « atho » — à savoir celle d’introduire un nouvel élément ou argument analogue ou pas tout à fait conforme à ce qui précède (cf. Delbrück, Altind. Syntax, p. 513) — peut s’appliquer à ce double emploi de la particule. Les deux « atho » semblent introduire les raisons pour lesquelles il creuse le sol et pour lesquelles il ne creuse pas plus que la taille d’un homme. ↩︎
430:1 Je considère le « kamû » comme un bassin ou une auge en pierre peu profonde, soit solide, soit constituée de maçonnerie (briques) à la manière de nos tombes bordées de pierres. ↩︎
430:2 Cf. VII, 1, 1, 12 seq. ‘Les pierres qui enferment sont l’utérus : il enferme ainsi la graine ici semée dans un utérus. . . Et, de nouveau, le foyer de Gârhapatya est ce monde (terrestre), et les pierres qui enferment sont les eaux : il entoure ainsi ce monde d’eau.’ ↩︎
430:3 A savoir, dans la construction du foyer de Gârhapatya (VII, 1, 1, 11 seqq.) ; aucun balayage de ce type n’a eu lieu lors de la préparation du site pour l’Âhavanîya (VII, 3, 1, 7). ↩︎
431:1 À savoir celui utilisé pour balayer le Gârhapatya, VII, 7, 1, 5. ↩︎
431:2 C’est-à-dire, après avoir fait tourner la charrue du côté sud vers le nord, dans la direction non solaire (c’est-à-dire en gardant le site sépulcral sur le côté gauche). ↩︎
431:3 En labourant l’emplacement de l’autel du feu, le premier sillon a été tracé le long du côté sud d’ouest en est ; puis, dans le sens du soleil, à partir du coin sud-ouest, autour des côtés ouest, nord et est ; voir VII, 2, 2, 9 seqq. ↩︎
432:1 Le corps (tronc) ou le soi du Sacrificateur, comme celui de Pragâpati, est comme d’habitude identifié à l’année (Père Temps). ↩︎
432:2 Ou plutôt vers le côté sud-ouest, tandis qu’à l’Agnikayana (VII, 2, 2, 21) cela a été fait vers le nord-est. ↩︎
432:3 À savoir qu’il s’agit de nourriture de toutes sortes, voir VII, 2, 4, 14. ↩︎
432:4 Soit quinze versets (VII, 2, 4, 15 seqq.) dont celui utilisé ici fait partie (partie iii, p. 340, note 2, verset). ↩︎
433:1 C’est-à-dire qu’ils meurent de vieillesse, tout comme les herbes semées actuellement, auxquelles le verset s’adresse bien sûr en premier lieu. Cf. Mahîdhara sur Vâg. S. XII, 79. ↩︎
433:2 Lors de la combustion du corps mort, immédiatement après la mort, les os calcinés étaient soigneusement recueillis et conservés dans un récipient en terre ; cf. p. 117, note 3. ↩︎
433:3 Ou, dans un endroit près de l’eau. Le Samhitâ ajoute (avant ou après le nom du mort) : « Puisse-t-il (Pragâpati) brûler nos péchés ! » ↩︎
434:1 Soit le « pitriyâna », ou chemin des Pères. Voir I, 9, 3, 2. ↩︎
434:2 C’est-à-dire non marqué de lignes, comme celles de l’autel du feu. Quant à l’utilisation de galets au lieu de briques, dans le cas de quelqu’un qui n’a pas accompli l’Agnikayana, voir XIII, 8, 4, 11. ↩︎
435:1 Voir XIII, 8, 1, 15. ↩︎
436:1 C’est-à-dire, le fixer de manière à ce qu’il soit debout, au moyen d’un bâton de bambou auquel il est attaché. Cf. Kâty. XXI, 3, 27 comm. ↩︎
436:2 Blyxa (ou Vallisneria) octandra (Roxburghii), une plante herbacée aux feuilles en forme d’épée (AK Nairne, The Flowering Plants of Western India, p, 318), poussant librement sur les bords des réservoirs. Cf. VII, 5, 1, 11 ; IX, 1, 2, 22 (où lire « Avakâ-plante » au lieu de « fleur de lotus »). ↩︎
436:3 Selon Kâty. Sr. XXI, les chevilles sont enfoncées immédiatement après la mesure et avant le balayage de l’emplacement du tumulus ; et cela doit certainement être le cas, vu que les cordes par lesquelles l’emplacement est entouré (XIII, 8, 1, 19) sont attachées aux chevilles. ↩︎
437:1 La signification exacte de ‘vritra-saṅku’ est douteuse. Kâty. Sr. XXI, 3, 31 a ‘deha-saṅku’ à la place, auquel le commentaire attribue le sens plutôt improbable de ‘pilier de pierre’, en faveur duquel il se réfère à IV, 2, 5, 15 de notre Brâhmana — 'Soma, en vérité, était Vritra : les montagnes et les pierres sont son corps ; 'd’où il fait ‘vritra’ = ‘asman’ (pierre). ↩︎
437:2 Ou tranchées étroites ou fossés — kutile karshû, Kâty. XXI, 4, 20. Ils sont apparemment semi-circulaires, probablement avec leur partie ouverte vers la tombe. ↩︎
437:3 Ces sept sillons sont droits, allant de l’ouest à l’est; séparant ainsi la tombe du nord, le monde des hommes. ↩︎