14:2:1
14:2:1:11. Il offre maintenant (le premier des) deux Rauhina (gâteaux) [^1248] : — (Vâg. S. XXXVII, 21), ‘Que le jour [ p. 473 ] soit satisfait de sa clarté, le bien éclairé de sa lumière, salut !’ avec ce texte les deux (gâteaux sont offerts) le matin ; — ‘Que la nuit soit satisfaite de sa clarté, le bien éclairé de sa lumière, salut !’ avec ce texte les deux (gâteaux sont offerts) le soir.
14:2:1:22. Et quant à la raison pour laquelle il offre deux Rauhina (gâteaux), les deux Rauhina sont sans aucun doute Agni et Âditya (le soleil), car c’est par l’intermédiaire de ces deux divinités que les sacrificateurs montent (ruh) au ciel.
14:2:1:33. Et, en effet, les Rauhinas sont aussi le jour et la nuit, et le Pravargya est le soleil : il entoure ainsi ce soleil-là par le jour et la nuit, d’où il est entouré par le jour et la nuit.
14:2:1:44. Et, en effet, les Rauhinas sont aussi ces deux [ p. 474 ] mondes, et le Pravargya est le soleil : il entoure ainsi ce soleil-là par ces deux mondes, d’où il est entouré par ces deux mondes.
14:2:1:55. Et, en effet, les Rauhinas sont aussi les deux yeux, et le Pravargya est la tête : il place ainsi l’œil dans la tête.
14:2:1:66. Il prend maintenant une corde, avec (Vâg. S. XXXVIII, 1), ‘À l’impulsion du divin Saviri, je te prends, avec les bras des Asvins, avec les mains de Pûshan : tu es la zone d’Aditi [^1249] ;’ - la portée mystique de ceci est la même qu’avant [^1250].
14:2:1:77. Il appelle alors la vache, tout en se plaçant derrière le Gârhapatya (Vâg. S. XXXVIII, 2), « Idâ, viens ici ! Aditi, viens ici ! Sarasvatî, viens ici ! » car la vache est Idâ, et la vache est Aditi, et la vache est Sarasvatî. Et il l’appelle aussi par son (vrai) nom, avec ces (formules), « NN [^1251], viens ici ! » ainsi trois fois.
14:2:1:88. Quand elle arrive, il enroule (la corde) autour d’elle (les cornes), avec (Vâg. S. XXXVIII, 3), ‘Tu es la zone d’Aditi, le bandeau d’Indrânî’ ;’ — car Indrânî est l’épouse bien-aimée d’Indra, et elle a un bandeau des plus variés : ‘que tu es’ veut-il dire par là, et c’est en effet ce qu’il fait par là.
14:2:1:99. Il laisse alors le veau téter en disant : « Tu es Pûshan », — Pûshan, sans aucun doute, est celui qui souffle ici (le vent), car celui-là soutient [^1252] [ p. 475 ] (pousse) tout cela (l’univers) ; et le Pravargya est aussi cela (le vent) : c’est lui qu’il plaît ainsi, et c’est pourquoi il dit : « Tu es Pûshan. »
14:2:1:1010. Il l’emmène ensuite (le veau) [^1253] en disant : « Donnez (du lait) au Gharma ! » car le Gharma est sans aucun doute ce fluide que cette (vache) laisse couler : il veut ainsi dire : « Accordez-lui une part ! »
14:2:1:1111. Il le fait ensuite couler dans la trayeuse, avec (Vâg. S. XX XVIII, 4) : « Coule pour les Asvins ! » — à propos des Asvins, il dit ainsi, car ce sont les Asvins qui ont restitué la tête du sacrifice : c’est à eux qu’il plaît ainsi, et c’est pourquoi il dit : « Coule pour les Asvins ! »
14:2:1:1212, « Coulez pour Sarasvatî ! » — Sarasvatî, sans aucun doute, est la Parole, et avec la parole les Asvins ont alors restauré la tête du Sacrifice : ce sont ces (Asvins) qu’il plaît ainsi, et c’est pourquoi il dit : « Coulez pour Sarasvatî ! »
14:2:1:1313. « Coulez pour Indra ! » — car Indra est la divinité du sacrifice, et c’est en effet par lui qui est la divinité du sacrifice que les Asvins ont alors restauré la tête du sacrifice : c’est à eux qu’il plaît ainsi, et c’est pourquoi il dit : « Coulez pour Indra ! »
14:2:1:1414. Il consacre ensuite les gouttes (répandues) par : « Salut, possédé d’Indra ! Salut, possédé d’Indra ! » car Indra est la divinité du sacrifice : il plaît ainsi à celui qui est la divinité du sacrifice, et c’est pourquoi il dit : « Salut, possédé d’Indra ! Salut, possédé d’Indra ! » Il le dit trois fois, car le sacrifice est triple. Il place l’appel de « Salut ! » en premier, et la divinité en dernier : la signification de ceci est la même que précédemment. [ p. 476 ] 14:2:1:1515. Il touche alors son pis [^1254], avec (Vâg. S. XXXVIII, 5 ; Rigv. I, 164, 49), « Ce pis toujours coulant et reconnaissant qui est le tien », c’est-à-dire « Ce pis qui est le tien placé en secret [^1255] ; » — « Donneur de trésors, dispensateur de richesses, généreux », c’est-à-dire « qui est un dispensateur de trésors, un dispensateur de richesses et précieux » ; « par lequel tu favorises toutes les choses désirables », c’est-à-dire « par lequel tu soutiens tous les dieux et toutes les créatures » ; « Ô Sarasvatî, déplace cela ici pour que nous le tétions », — Sarasvatî, sans aucun doute, est la Parole, et ainsi est cette (vache) qui donne le lait de Gharma ; et la Parole est adoration : ainsi il veut dire : « Accorde-nous un culte par lequel nous puissions plaire aux dieux. » Il s’avance ensuite vers le site du Gârhapatya en disant : « Je traverse le vaste royaume aérien » — la portée mystique de ceci est la même que précédemment [1].
14:2:1:1616. Il prend alors les deux bâtons de levage [2], avec (Vâg. S. XXXVIII, 6), ‘Tu es le mètre Gâyatrî, tu es le mètre Trishtubh’ — il les prend ainsi avec les deux mètres Gâyatrî et Trishtubh ; — ‘Je t’entoure du ciel et de la terre’ — car les deux bâtons de levage sont en effet ces deux-là, le ciel et la terre ; et le [ p. 477 ] Pravargya est le soleil : il entoure ainsi ce soleil-là à l’intérieur de ces deux-là, le ciel et la terre. Là-dessus (après avoir soulevé le pot), il le nettoie avec une branche de roseau : la signification mystique de ceci est la même que précédemment.
14:2:1:1717. Il le place ensuite sur le plateau « support » [3] en disant : « Par l’air je te soutiens », car le plateau « support » est l’air, puisque tout ici est soutenu par l’air ; et le plateau « support » est aussi le ventre, car toute nourriture et toute boisson ici sont soutenues (tenues) par le ventre : c’est pourquoi il dit : « Par l’air je te soutiens. »
14:2:1:1818. Il verse ensuite le lait de chèvre [4] ; car celui-ci (le pot Mahâvîra), une fois chauffé, devient rougeoyant : il l’apaise ainsi, et une fois apaisé, il y verse le lait de vache.
14:2:1:1919. Avec, « Ô Indra et vous, Asvins ! » — car Indra est la divinité du sacrifice, et il plaît ainsi à celui qui est la divinité du sacrifice ; et « Vous, Asvins », dit-il, parce que les Asvins à ce moment-là ont restauré la tête du sacrifice, et c’est à eux qu’il plaît ainsi : c’est pourquoi il dit, « Ô Indra et vous, Asvins ! »
14:2:1:2020. « Du miel d’abeilles » — c’est en effet du miel ; — « buvez le Gharma (breuvage chaud) », — c’est-à-dire buvez la liqueur ; — « vous, les vrais », — ceux-là (les divinités) sont en effet les vrais (vasu), car ce sont [ p. 478 ] eux qui maintiennent (vâsaya) tout cela (l’univers) ; — « adorez, vât ! » ainsi cela devient pour lui comme si c’était offert avec l’appel Vashat.
14:2:1:2121. ‘Salut au rayon de Sûrya, le gagnant de la pluie [5] !’ — car l’un des rayons du soleil est appelé ‘gagnant de la pluie’, par lequel il soutient toutes ces créatures : c’est celui-là qu’il plaît ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘Salut au rayon de Sûrya, le gagnant de la pluie !’ Il place l’appel de la grêle en premier, et la divinité en dernier : la signification de ceci est la même que précédemment [6].
14:2:1:2222. Et, en vérité, quiconque enseigne ou participe à ceci (Pravargya) entre dans cette vie et cette lumière : son observance est la même qu’à la création [7].
14:2:2
14:2:2:11. Et lorsque le Hotri récite ce (verset), « Que Brahmanaspati s’avance, que la déesse Sûnritâ s’avance », l’Adhvaryu, s’avançant, fait une offrande (en murmurant) les noms du vent. Car à ce moment-là, les dieux craignaient que les Rakshas, les démons, ne blessent ce (Pravargya) des leurs au milieu (du sacrifice) : ils l’offrirent avec l’appel Svâhâ avant (qu’il soit porté à) l’Âhavanîya, étant ainsi offert, ils l’offrirent (à nouveau) dans le feu ; et de la même manière celui-ci l’offre maintenant avec l’appel Svâhâ avant [ p. 479 ] (qu’il soit porté à) l’Âhavanîya, et étant ainsi offert il l’offre (à nouveau) dans le feu.
14:2:2:22. [Vâg. S. XXXVIII, 7,] ‘À l’Océan du vent (je t’offre), salut !’ — l’océan (aérien) (samudra) est en effet celui qui souffle ici, car de cet océan sortent tous les dieux et tous les êtres (samud-dru) : c’est à lui (Vâyu, le vent) qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘À l’Océan du vent (je te consacre), salut !’
14:2:2:33. ‘Au vent Inondation — salut !’ — le déluge (sarira) est en effet celui qui souffle ici, car de ce déluge sortent tous les dieux et toutes les créatures ensemble (saha irate) : c’est à lui qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘Au vent Inondation — salut !’
14:2:2:44. « Au vent Inattaquable, salut ! Au vent Irrésistible, salut ! » — inattaquable et irrésistible en effet est celui qui souffle ici : c’est à lui qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : « Au vent Inattaquable, salut ! Au vent Irrésistible, salut ! »
14:2:2:55. ‘Au vent Favorable, salut ! Au vent Chasseur d’ogresses, salut !’ — favorable et chasseur d’ogresses, celui qui souffle ici est en effet : c’est à lui qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘Au vent Favorable, salut ! Au vent Chasseur d’ogresses, salut !’
14:2:2:66. [Vâg. S. XXXVIII, 8,] ‘À Indra, accompagné des Vasus et des Rudras, (je t’offre), salut !’ — Indra est en effet celui qui souffle ici : c’est à lui qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘À Indra — toi’ ; et quand il dit : ‘accompagné des Vasus et des Rudras’, il accorde ainsi une part aux Vasus et aux Rudras avec Indra ; et, [ p. 480 ] de plus, cela est ainsi rendu comme la pression du Soma du matin et la pression de midi [8].
14:2:2:77. ‘À Indra, accompagné des Âdityas, — toi, salut !’ — Indra est en effet celui qui souffle ici : c’est à lui qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘À Indra, toi’ ; et quand il dit : ‘accompagné des Âdityas’, il accorde ainsi une part aux Âdityas avec Indra ; et, de plus, cela est fait comme la pression du soir [8:1].
14:2:2:88. ‘À Indra, le tueur des esprits maléfiques, - toi, salut !’ - Indra est en effet celui qui souffle ici : c’est à lui qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘À Indra, toi’ ; et quant à sa parole : ‘au tueur des esprits maléfiques’, l’esprit maléfique étant un ennemi, il veut par là dire : ‘À Indra, le tueur d’ennemis, - toi !’ Telle est sa part spéciale (à Indra) : de même qu’il y a une part pour un chef [9], ainsi est-ce sa (part) en dehors des (autres) dieux.
14:2:2:99. ‘À Savitri, accompagné des Ribhu, des Vibhu (seigneurs) et des Vâgâ (puissances), — toi, salut !’ — Savitri (le soleil) est en effet celui qui souffle ici : c’est à lui qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘À Savitri, accompagné des Ribhu, des Vibhu et des Vâgâ (puissances), — toi !’ Il en accorde ainsi une part à tous les dieux (avec Savitri).
14:2:2:1010. ‘À Brihaspati, accompagné de tous les dieux, salut !’ — Brihaspati est en effet celui qui souffle ici : c’est à lui qu’il l’offre ainsi [ p. 481 ], et c’est pourquoi il dit : ‘À Brihaspati, toi’ ; et quand il dit : ‘accompagné de tous les dieux’, il en accorde ainsi une part à tous les dieux (avec Brihaspati).
14:2:2:1111. [Vâg. S. XXXVIII, 9,] ‘À Yama, accompagné des Aṅgiras et des Pères, — toi, salut !’ — Yama est en effet celui qui souffle ici : c’est à lui qu’il l’offre ainsi, et c’est pourquoi il dit : ‘À Yama — toi’ ; et quant à sa parole, ‘accompagné des Aṅgiras et des Pères’ — lorsque le sacrifice eut sa tête coupée, sa sève vitale s’écoula et alla aux Pères, — les Pères étant au nombre de trois [10] : c’est ainsi à ceux-ci qu’il accorde par là une part avec Yama.
14:2:2:1212. Ce sont douze noms, douze mois sont dans une année, et l’année est celui qui brille là-bas, et le Pravargya est aussi cela (soleil) : c’est donc à lui qu’il plaît par là, et c’est pourquoi il y a douze (noms).
14:2:2:1313. Il verse ensuite (le lait et le ghee renversés) du plateau dans le Mahâvîra (pot) en disant : « Salut au Gharma ! » — le Gharma (boisson chaude) est celui qui brille là-bas, et le Pravargya est aussi cela (le soleil) : c’est donc à lui qu’il plaît par là, et c’est pourquoi il dit : « Salut au Gharma ! » — l’appel de « salut ! » il place en premier, et la divinité en dernier : la signification de ceci est la même que précédemment [11].
14:2:2:1414. Une fois qu’elle a été versée, il murmure : « Salut, le Gharma aux Pères ! » Lorsque le sacrifice eut sa tête tranchée, sa sève vitale s’écoula [ p. 482 ] et alla aux Pères – les Pères étant au nombre de trois : c’est à eux qu’il plaît ainsi. L’appel de « Salut ! » il place en premier, et la divinité en dernier : la signification de ceci est la même que précédemment.
14:2:2:1515. Il ne récite aucune formule d’anuvâkyâ (invitatoire), car une fois pour toutes les Pères ont disparu : c’est pourquoi il ne récite aucune anuvâkyâ. Ayant traversé [12] et invoqué (sur l’Âgnîdhra) le Sraushat [13], il (l’Adhvaryu) dit (au Hotri) : « Prononce la formule d’offrande (yâgyâ) du Gharma ; » et, l’appel au Vashat étant prononcé, il offre…
14:2:2:1616. Avec (Vâg. S. XXXVIII, 10), ‘Toutes les régions (a-t-il adorées), assises au sud’, c’est-à-dire, ‘chaque région (a-t-il adorée), assise au sud;’, ‘tous les dieux il a adoré ici’, c’est-à-dire, ‘chaque dieu il a adoré ici;’, ‘du doux Gharma, consacré par Svâhâ (salut!), buvez, ô Asvins!’ - à propos des Asvins, il dit ceci; car les Asvins ont restauré la tête du sacrifice: c’est à eux qu’il plaît ainsi. L’appel de «salut!» il place en premier, et la divinité en dernier : la signification de ceci est la même que précédemment.
14:2:2:1717. Et, ayant offert, il secoue (trois fois) (le Mahâvîra) vers le haut, avec (Vâg. S. XXXVIII, 11), « Au ciel, place ce sacrifice ! Place ce sacrifice au ciel ! » — car le Gharma (lait chaud), le sacrifice, est ce soleil-là, et il est en effet « placé » dans les cieux, est [ p. 483 ] établi dans les cieux : c’est ainsi qu’il lui plaît par là, et c’est pourquoi il dit : « Au ciel, place ce sacrifice ! Place ce sacrifice au ciel ! » À la répétition du Vashat, il offre —
14:2:2:1818. Avec « Salut à Agni, digne du sacrifice ! » — ceci remplace le Svishtakrit (offrande), car Agni est le créateur de bonnes offrandes ; — « puisse la bénédiction résulter des textes sacrificiels ! » car par les textes sacrificiels, ce (soleil) est établi (comme le Mahâvîra) en ce monde : c’est ainsi qu’il leur plaît par là. L’appel de « Salut ! » il place en premier, et la divinité en dernier : la signification de ceci est la même que précédemment.
14:2:2:1919. Le Brahman (prêtre) prononce l’anumantrana (formule de consécration) ; car le Brahman est le meilleur médecin parmi les prêtres officiants : ainsi il guérit ce sacrifice par le moyen de celui qui est le meilleur médecin parmi les prêtres.
14:2:2:2020. [Il le fait, avec Vâg. S. XXXVIII, 12.] ‘Ô Asvins, buvez le Gharma !’ — à propos des Asvins, il dit cela, car les Asvins ont restitué la tête du sacrifice : c’est à eux qu’il plaît ainsi.
14:2:2:2121. ‘Celui qui est chaleureux [14] et qui reçoit quotidiennement [15] faveurs’ — [ p. 484 ] ceci est indistinct, car Pragâpati est indistinct (indéfini), et le sacrifice est Pragâpati : Pragâpati, le sacrifice, il le guérit ainsi ;
14:2:2:2222. « Au tisserand de toile », le tisserand de toile, sans aucun doute, est celui qui brille là-bas, car il se déplace le long de ces mondes comme sur une toile ; et le Pravargya est aussi cela (le soleil) : c’est donc à lui qu’il plaît par là, et c’est pourquoi il dit : « Au tisserand de toile »
14:2:2:2323. « Au Ciel et à la Terre, révérence ! » il apaise ainsi le ciel et la terre, dans lesquels tout ici-bas est contenu.
14:2:2:2424. Là-dessus, le Sacrificateur (marmonne), — le Sacrificateur étant le sacrifice, il guérit ainsi le sacrifice au moyen du sacrifice ; —
14:2:2:2525. [Vâg. S. XXXVIII, 13,] ‘Les Asvins burent le Gharma’ — il dit cela à propos des Asvins, car les Asvins restituèrent la tête du sacrifice : c’est à eux qu’il plaît ainsi.
14:2:2:2626. ‘Le ciel et la terre l’ont approuvé [^1271]’ — il dit cela à propos du ciel et de la terre, dans lesquels tout ici est contenu ; — ‘que les dons s’accumulent ici !’ — par quoi il veut dire, ‘qu’il y ait des richesses pour nous ici.’
14:2:2:2727. Il consacre ensuite le lait qui monte par l’anumantrana [16], « Pour la fraîcheur, gonfle-toi ! » [ p. 485 ] — par quoi il veut dire : « Pour la pluie… « … » — « Pour la vigueur, gonfle-toi ! » — il veut dire par là la vigueur, la sève de vie qui résulte de la pluie ; — « Pour le Brahman, gonfle-toi ! » — il veut dire par là la prêtrise ; — « Pour le Kshatra, gonfle-toi ! » — il veut dire par là la noblesse ; — « Pour le Ciel et la Terre, gonfle-toi ! » — il veut dire par là ces deux-là, le ciel et la terre, dans lesquels tout ici est contenu.
14:2:2:2828. Lorsqu’elle s’élève, elle s’élève pour le Sacrificateur ; lorsqu’elle est à l’avant, elle le fait pour les dieux ; lorsqu’elle est à droite (sud), elle le fait pour les Pères ; lorsqu’elle est à l’arrière (côté ouest), elle le fait pour le bétail ; lorsqu’elle est à gauche (nord), elle le fait pour la progéniture (du Sacrificateur) : en tout cas, aucune faute n’est encourue par le Sacrificateur, car elle s’élève toujours vers le haut ; et quelle que soit la direction dans laquelle elle s’élève, elle s’élève. Lorsque les gouttes cessent,
14:2:2:2929. Il s’avance vers le nord-est en disant : « Tu es un soutien bien portant », celui qui brille là-bas est en effet un soutien, car il soutient tout ici, et par lui tout ici est soutenu ; et le Pravargya est aussi cela (le soleil) : c’est donc lui qu’il plaît par là, et c’est pourquoi il dit : « Tu es un soutien bien portant. »
14:2:2:3030. Il place ensuite (le Mahâvîra) sur le monticule en disant : « Incapable de nuire, préserve nos pouvoirs ! » — « Ne sois pas en colère [17], préserve nos richesses », [ p. 486 ], c’est ce qu’il veut dire par là ; — « préserve le sacerdoce, préserve la noblesse, préserve le peuple ! » — « préserve tout cela », c’est ce qu’il veut dire par là.
14:2:2:3131. Il offre ensuite au moyen des morceaux de bois (fendus) [18], — les morceaux de bois étant les airs vitaux, ce sont les airs vitaux qu’il lui confère ainsi ; —
14:2:2:3232. Avec (Vâg. S. XXXVIII, 15), ‘Salut à Pûshan, à la crème !’ — Pûshan, sans aucun doute, est celui qui souffle ici, car il (le vent) soutient (pousse) tout ici ; et le souffle est aussi ce (vent) : c’est le souffle qu’il lui accorde ainsi, d’où il dit : ‘Salut à Pûshan, à la crème !’ L’appel de ‘salut !’ il place en premier, et la divinité en dernier : la signification de ceci est la même que précédemment. Après avoir offert (au moyen du premier morceau), il l’appuie contre le bâton d’enceinte du milieu [19] (paridhi).
14:2:2:3333. « Salut les pierres à presser ! » — les pierres à presser étant les airs vitaux, ce sont les airs vitaux qu’il lui accorde ainsi. Après l’avoir offert (avec le deuxième bâton), il l’appuie contre le bâton central qui l’entoure.
14:2:2:3434. ‘Salut aux trous de sondage [20] !’ — les [ p. 487 ] trous de sondage (pratirava), sans aucun doute, sont les airs vitaux, car tout ici est satisfait (pratirata) des airs vitaux : ce sont les airs vitaux qu’il lui accorde ainsi. Après l’avoir offert (avec le troisième bâton), il l’appuie contre le bâton d’enceinte du milieu.
14:2:2:3535. ‘Salut aux Pères, (assis) sur les Barhis [21], et buvant le Gharma !’ — même sans offrande, il sécrète (ce quatrième bâton) sous les barhis de la partie sud (du vedi [22]) tout en regardant vers le nord [23]. Lorsque le sacrifice eut sa tête tranchée, sa sève vitale s’écoula et alla aux Pères — les Pères étant au nombre de trois : c’est à eux qu’il plaît ainsi. Et [ p. 488 ] quant à la raison pour laquelle il ne le regarde pas, — une fois pour toutes, les Pères ont disparu.
14:2:2:3636. « Salut au Ciel et à la Terre ! » — le Ciel et la Terre étant l’expiration (et l’inspiration) et l’inspiration, c’est l’expiration et l’inspiration qu’il lui accorde ainsi. Après l’avoir offert (avec le cinquième bâton), il l’appuie contre le bâton central qui l’entoure.
14:2:2:3737. « Salut aux Dieux ! » — le Vis Devâh étant les airs vitaux, ce sont les airs vitaux qu’il lui accorde ainsi. Après l’avoir offert (avec le sixième bâton), il l’appuie contre le bâton central qui l’entoure.
14:2:2:3838. [Vâg. S. XXXVIII, 16,] ‘Salut à Rudra, loué par les Rudras [24] !’ — même sans offrande (avec ce septième bâton), il regarde vers le sud, le tend au Pratiprasthâtri, et ce dernier le jette hors (du lieu d’offrande) vers le nord, au nord de la salle, car c’est la région de ce dieu : il le gratifie ainsi dans sa propre région. Et quant à la raison pour laquelle il ne le regarde pas, il le fait en pensant : « De peur que Rudra ne me fasse du mal. »
14:2:2:3939. Il y a sept de ces oblations, car ces (canaux des) airs vitaux dans la tête sont au nombre de sept : ce sont ceux-là qu’il lui accorde ainsi.
14:2:2:4040. Il verse ensuite (le reste du lait et du ghee) du Mahâvîra dans le plateau de support en disant : « Salut, lumière avec lumière ! » — car lumière en effet le lait était dans l’un (récipient), et lumière il est dans l’autre, et ces deux lumières s’unissent ainsi l’une à l’autre. Il place l’appel de « Salut ! » en premier, et la divinité en dernier : la portée mystique de ceci est la même que précédemment. [ p. 489 ] 14:2:2:4141. Il offre ensuite (le deuxième des) deux Rauhina [25] (gâteaux) avec : « Que le jour soit satisfait de sa clarté, le bien éclairé de sa lumière, salut ! » — la signification mystique de ceci est la même que précédemment ; — « que la nuit soit satisfaite de sa clarté, le bien éclairé de sa lumière, salut ! » — la signification mystique de ceci est la même que précédemment.
14:2:2:4242. Il remet ensuite au Sacrificateur le reste du Gharma. Celui-ci, après avoir sollicité une invitation [26] (au repas), le boit en disant : « Offert est le miel à Agni, le plus grand des Indras » — « Offert est le miel à Agni, le plus puissant », veut-il dire par là ; « mangeons de toi, dieu Gharma : révérence à toi, ne nous fais pas de mal ! » — une bénédiction qu’il invoque ainsi.
14:2:2:4343. Maintenant, du sable a été répandu du côté sud ; là, ils se purifient [27] : il y a là la [ p. 490 ] même signification que dans le Mârgâlîya. Il jette les morceaux de bois dans le feu. Ils procèdent ensuite à l’Upasad. Et ainsi la tête du sacrifice a été redressée de la même manière que les Asvins l’ont ensuite restaurée.
14:2:2:4444. On ne doit pas accomplir le Pravargya lors de son premier sacrifice de Soma, car ce serait un péché, et de peur qu’Indra ne lui coupe la tête ; mais lors du deuxième ou du troisième (sacrifice de Soma) ; car au début, les dieux continuaient à adorer et à travailler avec le sacrifice sans tête ; il devrait donc le faire lors du deuxième ou du troisième (sacrifice). De plus, il deviendra brûlant et embrasé ;
14:2:2:4545. Et s’il devait accomplir le Pravargya lors de son premier sacrifice de Soma, celui-ci (Mahâvîra), lorsqu’il serait chauffé et enflammé, brûlerait sa famille et son bétail, ainsi que sa vie, et le Sacrificateur serait susceptible de périr : par conséquent (qu’il l’accomplisse) lors du deuxième ou du troisième (sacrifice).
14:2:2:4646. Qu’il n’accomplisse pas le Pravargya pour tout le monde, de peur de tout faire pour tout le monde, car le Pravargya est tout ; mais qu’il ne l’accomplisse que pour celui qui est connu, ou pour celui qui lui est cher, ou pour celui qui a étudié les écritures sacrées : c’est par l’étude des écritures sacrées qu’il l’obtiendra ainsi.
14:2:2:4747. On peut accomplir le Pravargya pour mille (têtes de bétail) [28], car mille signifie tout, et cela (Pravargya) est tout. On peut [ p. 491 ] l’accomplir pour tous les biens (du Sacrificateur) ; car tous les biens de quelqu’un signifient tout, et cela (Pravargya) est tout. On peut l’accomplir lors d’un Visvagit avec tous les Prishthas [29] ; car le Visvagit (jour de la conquête) avec tous les Prishthas signifie tout, et ceci (Pravargya) est tout. On peut l’accomplir au Vâgapeya (et) au Râgasûya, car une telle (cérémonie) signifie tout. On peut l’accomplir lors d’une séance sacrificielle, car la séance signifie tout, et ceci (Pravargya) est tout. Telles sont (les occasions pour) ses accomplissements du Pravargya, et (qu’il ne l’accomplisse) nulle part ailleurs qu’à celles-ci.
14:2:2:4848. Ici maintenant ils disent : « Puisque le Pravargya est sans tête, comment alors l’Agnihotra devient-il possédé d’une tête pour lui ? » Qu’il dise : « Par l’Âhavanîya. » — « Comment les sacrifices de la nouvelle lune et de la pleine lune ? » Qu’il dise : « Par le ghee et le gâteau. » — « Comment les sacrifices saisonniers ? » Qu’il dise : « Par l’oblation de lait caillé [30]. » — « Comment le sacrifice animal ? » Qu’il dise : « Par la victime et le gâteau. » — « Comment le sacrifice du Soma ? » Qu’il dise : « Par le Havirdhâna [31]. »
14:2:2:4949. Et ils disent aussi : lorsque le sacrifice eut sa tête coupée, les dieux à cette occasion le rétablirent comme l’accueil hospitalier [32] (du roi Soma), et en vérité, pour celui qui sait ainsi, cette offrande n’est faite avec aucun sacrifice sans tête. [ p. 492 ] 14:2:2:5050. Et, de plus, ils disent : « Puisqu’au sacrifice ils avancent le Pranîtâ [33] (eau), pourquoi ne l’avancent-ils pas en cette occasion ? » Eh bien, ceci, à savoir le Pranîtâ (l’eau) étant la tête du sacrifice, et le Pravargya étant également sa tête, (il le fait) en pensant : « De peur que je ne fasse en sorte que la tête soit surmontée par une tête. »
14:2:2:5151. Et, de nouveau, ils disent : « Puisqu’ailleurs il y a des offrandes avant et après, pourquoi n’y en a-t-il pas en cette occasion ? » Eh bien, les offrandes avant et après étant les airs vitaux, et donc aussi les Avakâsas [34], et les morceaux de bois, (il en est ainsi) de peur qu’il ne fasse que les airs vitaux soient surmontés par des airs vitaux.
14:2:2:5252. Et, de nouveau, ils disent : « Puisqu’ailleurs ils offrent deux portions de beurre, pourquoi ne les offre-t-il pas à cette occasion ? » Eh bien, ces deux-là, à savoir les portions de beurre, étant les yeux du sacrifice, et donc aussi les deux Rauhina (gâteaux) — (il en est ainsi) de peur qu’il ne les dépasse œil pour œil.
14:2:2:5353. Et, de nouveau, ils disent : « Puisqu’ils font offrande aux dieux au moyen de récipients en bois, pourquoi offre-t-il cela (Gharma) au moyen d’un récipient en argile ? » Lorsque le Sacrifice eut la tête coupée, sa sève vitale s’écoula et entra dans le ciel et la terre. Or, cette terre est argile, et là-bas (le ciel) est eau ; et les Mahâvîra (récipients) sont faits d’argile et d’eau : ainsi il le complète (le Pravargya) avec cette sève vitale.
14:2:2:5454. Mais s’il était fait de bois, il serait [ p. 493 ] brûlé ; et s’il était fait d’or, il se dissoudrait ; et s’il était fait de cuivre, il fondrait ; et s’il était fait de pierre, il brûlerait les deux bâtons de manipulation ; et cela (Gharma) lui-même soumis à cela (vase de terre) : c’est donc au moyen d’un vase de terre qu’il l’offre.
14:2:2:5555. Et, en vérité, quiconque enseigne ou participe à ceci (Pravargya) entre dans cette vie et cette lumière : son observance est la même qu’à la création [35].
472:2 Selon les Sûtras et le Taitt. Âr., le gâteau du sud p. 473 est offert à ce moment de la représentation, tandis que celui du nord est offert plus tard (voir XIV, 2, 2, 41). Pour les deux gâteaux, un seul et même texte est utilisé, à savoir le premier des deux mentionnés ici lors de la représentation du matin, tandis que le second est utilisé lors de la représentation de l’après-midi. Les gâteaux, étant des gâteaux à un seul kapâla (les deux louches ‘rauhinahavanî’ servant de kapâlas), doivent être offerts entiers. Cf. Kâty. XXVI, 4, 14 ; 6, 18 ; Âpast. XV, 10, 1 ; 11, 5 ; 12, 7 ; Taitt. Âr. IV, 10, 4. Bien que notre Brâhmana s’exprime d’une manière assez particulière, son affirmation, ici et en XIV, 2, 2, 41, est peut-être censée impliquer le même mode opératoire. Si tel est le cas, les deux paragraphes signifieraient qu’à ce moment précis des deux représentations, il offre les deux gâteaux du sud (du nord, en XIV, 2, 2, 41), les deux gâteaux (celui du sud et celui du nord) de la représentation du matin nécessitant le premier texte, et ceux de la représentation de l’après-midi le second. Il n’est cependant pas impossible que l’auteur ait l’intention d’utiliser un mode opératoire différent ou qu’il souhaite le laisser volontairement vague. Si l’on lisait « rauhinam » au lieu de « rauhinau », le texte serait plus conforme à la pratique prescrite dans les Sûtras. Cf. aussi Mahîdh. (sur Vâg. S. XXXVII, 21) — où l’on lit « rauhinau » au lieu de « pravargyau » — qui adopte la procédure ici expliquée. ↩︎
474:1 L’édition omet « adityai » et remplace « devasya » par « devebhyas ». ↩︎
474:2 Voir I, 2, 4, 4; 3, 1, 15. ↩︎
474 : 3 Comme, par exemple, Dhavalî, ou Gaṅgâ. ↩︎
474:4 Ou nourrit, fait croître, dans la mesure où il apporte la pluie (Mahîdhara). ↩︎
475:1 Pendant que le veau tète, il sécurise la vache en lui attachant les pattes arrière. ↩︎
476:1 Ou, l’un des tétons (stanam) ; selon Mahîdhara, la partie est utilisée pour le tout ; et la recension Kânva lit en effet ‘stanân’ (les tétons) ; cf. Kâty, XXVI, 5, 7, comm. ↩︎
476:2 L’auteur fait apparemment dériver ‘sasaya’ (? pérenne, inépuisable) de ‘sî,’ mentir, dormir, comme le fait Mahîdhara. ↩︎ ↩︎
476:3 Soit comme à I, 1, 2, 4. — Selon Kâty. XXVI, 5, 10 seq., le Hotri dit : « Lève-toi, Brahmanaspati ! » sur quoi l’Adhvaryu se lève ; et le Hotri appelant de nouveau : « Hâte-toi avec le lait ! » il s’avance vers le Gârhapatya. ↩︎
477:1 Le ‘upayamanî’ est apparemment une sorte de bol, ou de plateau creux en bois dur (udumbara), un peu plus grand que les (bols des) cuillères ou louches utilisées à cette occasion, et, en fait, lui-même utilisé comme tel. ↩︎
477:2 Pendant que l’Adhvaryu trayait la vache dans le bol en terre (pinvana), son assistant, le Pratiprasthâtri, trayait silencieusement une chèvre attachée au piquet. ↩︎
478:1 Selon Taitt. Âr. IV, 8, 4 ; Âpast. XV, 10, 2, cette formule s’adresse à la vapeur qui s’élève du pot Mahâvîra — elle est modifiée en conséquence en « Je t’offre au rayon de Sûrya, le gagnant de la pluie. » ↩︎
478:2 XIV, 1, 3, 26. ↩︎
480:1 Voir III, 4, 5, 1, où il est indiqué que la pression du matin appartient aux Vasus, la pression de midi aux Rudras, et la troisième pression aux Âdityas. ↩︎
480:2 Ou, pour le meilleur (ou frère aîné). Cf. III, 9, 4, 9. ↩︎
481:2 Voir XIV, 1, 3, 26. ↩︎
482:1 C’est-à-dire au-delà de l’Âhavanîya, le long de son côté arrière (ou ouest), jusqu’au côté sud du feu. ↩︎
482:2 Voir partie i, p. 132, remarque ; III, 4, 4, 11 suiv. ↩︎
483:1 La signification exacte de ‘hârdvânam’ est douteuse. Mahîdhara l’analyse par ‘hârd’ = ‘hrid’, + ‘vâna’, soufflant, allant, d’où ‘faisant flotter le cœur, allant au cœur = cher au cœur’. Le St. Petersb. Dict. prend le mot pour ‘hârd-van’, au sens de ‘herzstärkend’ (soutenir le cœur, vivifier — littéralement, ‘possédé de cordialité’). Le Taitt. Âr. a ‘hârdivânam’ à la place. L’auteur du Brâhmana considère apparemment le terme comme obscur et utilise cette circonstance à ses propres fins symboliques. ↩︎
483:2 L’auteur veut peut-être qualifier d’obscure l’épithète p. 484 « ahar-diva » (littéralement « jour-quotidien », cf. allemand tagtäglich ; aberdonien « jour-quotidien »). Mahîdhara l’interprète comme signifiant « relatif au matin et au soir », s’appliquant aux deux exécutions du Pravargya. ↩︎
484:1 Ils l’ont approuvé en disant « Bien fait » ; Mahîdh. ↩︎
484:2 C’est-à-dire, semble-t-il, qu’il prononce l’anumantrana afin de consacrer le lait qui aurait pu être renversé en bouillonnant. Il est possible, cependant, qu’il le fasse au moment où le pot déborde (bien que le « atha » soit plutôt déplacé dans ce cas). Les Taittirîyas divergent quelque peu sur ce point de la performance. p. 485 Après que le lait du Gharma a été offert, le Pratiprasthâtri remplit le pot du Mahâvîra, tandis qu’il est tenu au-dessus du feu, de lait caillé aigre bouilli et de petit-lait (dadhi), tout en murmurant le texte : « Les Asvins ont bu le Gharma… », et avec les textes : « Pour la fraîcheur, gonfle-toi », etc. ↩︎
485:1 L’auteur prend apparemment «ameni» dans le sens de «amanyu». p. 486 Le St. Petersb. Dict. lui attribue le sens de «ne pas tirer, incapable de tirer». ↩︎
486:1 Pour ces morceaux de bois, ou gros éclats, de bois de Vikaṅkata (Flacourtia sapida) disposés autour du pot, voir XIV, 1, 3, 26. Ils sont trempés dans les restes de lait chaud et de ghee, le liquide qui y adhère étant ensuite offert. ↩︎
486:2 C’est-à-dire celui des trois bâtons frais entourant le feu qui est déposé en premier, le long du dos, ou côté ouest, et forme la base d’un triangle dont le sommet pointe vers l’est. Cf. I, 3, 4, 1 seqq. ↩︎
486:3 Ce sens est, par le Dict. de Saint-Pétersbourg, attribué à ‘prati-rava’ p. 487 (autrement ‘écho’), le terme approprié pour les trous de sondage étant ‘upa-rava’, cf. III, 5, 4, 1, où ils sont comparés aux yeux et aux oreilles, comme canaux des airs vitaux. ↩︎
487:1 Si cette traduction (St. Petersb. Dict.) de ûrdhvabarhis’ est correcte — le terme étant apparemment basé sur l’épithète des Pères ‘barhishadah’, ‘assis sur le barhis’ (herbe sacrificielle recouvrant le sol de l’autel) — la force de ‘ûrdhva’ dans le composé est très particulière. Mahîdhara le prend dans le sens de ‘ayant leurs barhis pointés vers le haut’, c’est-à-dire vers l’est (!), la caractéristique particulière des barhis dans le cas présent — en ce qui concerne la participation des Pères à la consommation du Gharma — étant que le sommet des tiges d’herbe est tourné vers l’est au lieu du sud, comme c’est le cas dans toutes les cérémonies relatives aux Pères. Le terme « ûrdhvabarhis » pourrait peut-être signifier « avoir leurs barhis (spéciaux) au-dessus », c’est-à-dire dans le monde des Pères, où ils seraient censés prendre part aux libations de lait chaud ; tandis qu’un autre terme (suggéré par le paragraphe suivant) serait celui de « avoir les barhis au-dessus d’eux » ; ce qui serait cependant plus approprié si la sécrétion du bâton sous les barhis s’appliquait au présent, au lieu du suivant. ↩︎
487:2 La comm. sur Kâty. XXVI, 6, 14 appelle cette partie du barhis ‘âtithyâbarhis’ (?). ↩︎
487:3 Et en conséquence, sans le regarder. ↩︎
488:1 Ou, « avoir ses louanges chantées par les chantres », comme Mahîdhara prend « rudrahûti ». ↩︎
489:1 Soit XIV, 2, 1, 1. ↩︎
489:2 C’est-à-dire par les mains des prêtres officiants, en disant à chacun : Invitez-moi, NN, sur quoi chacun d’eux répond : « Tu es invité. » Français Cf. XII, 8, 3, 30. Selon Âpast. Sr. XV, 11, 12, les prêtres et le Sacrificateur partagent le résidu dans l’ordre : Hotri, Adhvaryu, Brahman, Pratiprasthâtri, Agnîdh et Sacrificateur ; ou, facultativement (ib. 14), seul le Sacrificateur en boit, tandis que les prêtres se contentent de le sentir. Cf. la consommation du petit-lait (de caillé caillé), II, 4, 4, 25, à laquelle la consommation actuelle des restes est, selon Kâty. XXVI, 6, 20, analogue ; tandis que l’offrande est dite être sur le modèle de l’Agnihotra. ↩︎