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OUTRE l’élégante traduction du Mo’allaqah d’Antara par le professeur E. H. Palmer, incluse dans un petit volume intitulé « Le Chant du roseau et autres pièces », publié par MM. Trübner et Cie, de Londres, les seules tentatives qui ont été faites pour traduire des passages des « Sept poèmes arabes » en vers anglais sont les seize premiers vers de Lebīd par Carlyle, et quelques-uns des passages les plus frappants des autres poèmes par l’auteur anonyme d’un article sur les Mo’allaqāt dans le vol. La « traduction savante » de Carlyle des distiques d’ouverture de Lebid, comme Burton l’appelle à moitié dédaigneusement dans son « Pèlerinage à El-Médine et à la Mecque », constitue le premier de ses « Spécimens de poésie arabe », mais a été omise dans la réimpression de ses traductions dans le présent volume, afin qu’elle puisse être placée de manière plus appropriée, avec les autres passages versifiés des Mo’allaqāt, parmi les Notes suivantes.
Une nouvelle traduction des Mo’allaqāt, faite à la lumière des Commentaires, paraîtra probablement sous peu, par MC J. Lyall, du Service Civil Indien, qui a déjà publié, à titre d’échantillons, dans le Journal de la Bengal Asiatic Society, les poèmes de Lebīd et Zuhayr, avec des introductions et de copieuses notes. Dans ces traductions, M. Lyall a conservé la forme extérieure des vers originaux, bien qu’il n’ait pas essayé de reproduire la rime Qasīda. Lorsque la traduction complète de M. Lyall sera publiée, elle remplacera sans doute celle de Sir William Jones, qui, cependant, malgré toutes ses imperfections, doit continuer à être respectueusement considérée comme la première tentative de traduction de ces remarquables compositions dans l’une des langues européennes modernes.
Les notes suivantes sont destinées simplement au lecteur généraliste, auquel elles pourront peut-être servir à rendre certains passages et expressions obscurs du texte anglais un peu plus intelligibles. Il est peut-être à peine nécessaire de préciser que les mots imprimés en italique [373] dans le texte sont des interpolations explicatives du traducteur et ne figurent pas dans l’original. Les versets qui sont signalés par des astérisques ne figurent pas dans les textes originaux qui, imprimés en caractères romains, sont annexés à la traduction telle qu’elle figure dans les œuvres complètes de Sir W. Jones.