POÉSIE ARABE
POUR
LECTEURS ANGLAIS.
ÉDITÉ, AVEC INTRODUCTION ET NOTES,
PAR W. A. CLOUSTON.
Les poètes arabes étaient les historiens et les moralistes de l'époque ; et s'ils sympathisaient avec les préjugés, ils inspiraient et couronnaient les vertus de leurs compatriotes : l'union indissoluble de la générosité et de la valeur était le thème favori de leur chanson. — Gibbon.
Glasgow : (impression privée) M’Laren and Son, imprimeurs
[1881]
Numérisé, corrigé et mis en forme sur sacred-texts.com, octobre 2007 par John Bruno Hare. Ce texte est dans le domaine public aux États-Unis car il a été publié avant 1923.
Ibn Altalmith était sur le point d’expirer lorsque son fils s’approcha de son lit et lui demanda s’il désirait quelque chose. Le vieillard s’écria alors d’une voix faible : « Je voudrais seulement pouvoir souhaiter quelque chose ! » — p. 435.
Il s’agit d’une anthologie de traductions orientalistes de poésie arabe du XIXe siècle, dont beaucoup sont très rares, comme ce livre en particulier. La plupart des œuvres incluses sont antérieures à Mahomet ou sont contemporaines, ce qui permet d’y trouver de nombreux éléments fascinants de la tradition préislamique. On y trouve les Moallakat, ou les poèmes « pendus », un recueil de sept poètes préislamiques dont les œuvres ont été autrefois exposées (c’est-à-dire « pendues ») dans la Ka’ba. Un autre point fort est un synopsis du « Roman d’Antar », une saga orale d’un prince courageux de l’ancienne Arabie, et de nombreux actes de bravoure. Le seul inconvénient ici est la multitude de façons différentes de translittérer les mots arabes, ce qui nécessitera probablement un spécialiste de la littérature arabe pour le trier.