XXII. La rose n'est pas belle sans le visage de l'aimé | Page de titre | XXIV. Aucun n'est rempli de folie comme le mien |
Ma dame, cela a changé ma maison
Dans un ciel où elle demeurait,
De la tête aux pieds, la grâce divine d’un ange
Elle était enveloppée, pure, sans tache de péché ;
Belle comme la lune son visage, et sage;
Seigneurs du regard aimable et tendre, ses yeux
Avec une beauté abondante brillait.
Alors mon cœur dit : Ici je prendrai mon repos !
Cette ville respire son amour dans chaque recoin.
Mais elle s’adressait à une destination lointaine,
Hélas, il ne le savait pas, hélas, pauvre cœur !
L’influence d’une étoile froide et maligne
A lâché ma main qui la tenait, seule et loin
Elle voyage, celle qui repose sur ma poitrine.
Non seulement elle a soulevé le voile de ma poitrine,
Révéler son secret le plus intime, mais sa grâce
Tira le rideau des pâles demeures du Ciel,
Et lui donna là une demeure éternelle.
La lèvre de la rivière parsemée de fleurs et les belles prairies,
La rose elle-même n’était que des trésors éphémères,
Le regret et l’hiver suivent leur trace.
Chers furent les jours qui périrent avec mon ami -
Ah, que reste-t-il de la vie, maintenant qu’elle est morte,
Je dépense tout sans sagesse et sans profit !
Le rossignol verse le sang de sa propre vie,
Quand, aux baisers du vent, le matin
Dévoile la splendeur de la rose – avec sa fleur déchirée
Et sa poitrine jalouse teint ses pétales en rouge.
Pardonne-lui pourtant, ô Cœur, car tu étais pauvre,
Un humble derviche sur le chemin poussiéreux ;
Couronné de la couronne de l’empire était son front,
Et dans les royaumes de la beauté, elle régnait.
Mais toute la joie que la main de Hafiz pourrait contenir,
Couché dans les perles que le matin et le soir il a raconté,
Porté avec la louange de Dieu ; et voyez ! il le tient maintenant.
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