XXIV. Personne n'est rempli de folie comme le mien | Page de titre | XXVI. Le secret breuvage du vin et de l'amour réprimé |
LES jours d’absence et les nuits amères
De la séparation, tout est fini !
Où est l’influence de l’étoile qui flétrit
Mon espoir ? Le présage répond : Finie !
L’abondance de l’automne, la joie rampante de l’automne,
Sont terminés et oubliés quand sur la terre
Le vent du printemps souffle avec ses pieds doux et chauds.
Le Jour de l’Espoir, caché sous le voile du Chagrin,
A montré son visage – ah, criez pour que tous puissent entendre :
Sortez ! Les pouvoirs de la nuit ne prévalent plus !
Loué soit Dieu, maintenant que la rose est proche
Avec la couronne tant désirée et flamboyante,
Les cruelles épines piquantes que tous les hommes oublient,
Le vent d’hiver termine sa fière carrière.
La longue confusion des nuits qui furent,
L’angoisse qui habitait mon cœur est terminée ;
Sous la protection des cheveux de ma dame
Ni chagrin ni inquiétude ne m’atteignent plus.
Même si ses boucles ont causé toute ma misère,
Le visage gracieux de ma dame peut me réconforter,
Et à la fin, je donne ce pour quoi je suis triste.
Laisse-moi aller à la taverne le cœur léger,
Là où rit la flûte, les cymbales joyeuses embrassent ;
Sous l’histoire de tous mes malheurs,
Ma maîtresse pose sa main et écrit : Finis.
Oh, ne vous attardez pas, et ne faites pas confiance aux jours inconstants
Cela a promis : Où que tu sois, ta dame demeure —
L’histoire de la séparation se termine avec ça !
Le chemin certain de la joie, oh Saki, tu l’as montré—
Que ta coupe soit longuement pleine, que tes jours soient beaux !
Les ennuis et les maladies ont quitté ma poitrine,
L’ordre et la santé y règnent, ta sagesse.
Pas un seul ne comptait le nom de Hafiz parmi
Ses larmes étaient innombrables, non chantées ;
Louez celui qui met fin aux soucis sans fin !
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