XXV. Les jours d'absence et les nuits amères | Page de titre | XXVII. Mon ami s'est enfui ! Hélas, mon ami s'est enfui |
Le breuvage secret du vin et de l’amour réprimé
Les joies sont-elles sans fondement ? Quoi qu’il arrive
Que vienne, esclave du raisin, je me tiens debout et avoué !
Dénoue, ô ami, le nœud des soucis de ton cœur,
Malgré l’avertissement que les Cieux révèlent !
Malgré toutes ses pensées, jamais astronome
Cela a dénoué le nœud du destin que les cieux cachent !
Tous les changements qui se déroulent dans tes jours ne sont pas
Éveillera ton émerveillement ; la sphère tournante du temps
Plus d’un millier de vies comme la tienne ont été vécues.
Cette coupe dans tes doigts, tu n’entends pas
Les voix des rois morts parlent à travers l’argile
Kobad, Bahman, Djemshid, leur poussière est ici,
« Doucement, pose tes lèvres sur moi ! » disent-ils.
Quel homme peut dire où Kaus et Kai sont allés ?
Qui sait où, même maintenant, souffle le vent agité
Disperse la poussière du trône impérial de Djem ?
Et où la tulipe, suivant de près
Les pieds du printemps dressent son calice écarlate,
Là, Ferhad se languit de l’amour de Shirin,
Teignant le désert en rouge avec les larmes de son cœur.
Apporte, apporte la coupe ! Buvons pendant que nous le pouvons encore.
Pour la ruine de notre âme, le breuvage interdit
Peut-être qu’un trésor est caché
Parmi ces ruines où le vin a ri !—
Peut-être que la tulipe connaît l’inconstance
Du sourire de la Fortune, car sur sa tige verte
Elle porte une coupe de vin à travers le désert.
Le ruisseau murmurant de Ruknabad, la brise
Qui souffle hors du beau plaisir de Mosalla,
Rappelle-moi quand je cherchais la paix du cœur,
En voyageant au loin ; que dire du visage de l’Amour
Sois dur et triste envers moi,
Je ne me soucie pas du regard hostile du Temps
Toujours de la beauté de ma Dame est devenue.
Comme Hafiz, videz le verre avec joie
Tandis que les ménestrels touchent le luth et chantent doucement,
Pour tout ce qui réjouit ton cœur en toi
La corde unique, fine et soyeuse de Hangs of Life.
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