XXVII. Mon ami s'est enfui ! Hélas, mon ami s'est enfui | Page de titre | XXIX. De Canaan reviendra Joseph, dont le visage |
As-tu oublié quand ton regard volé
S’est tourné vers moi, quand sur mon visage heureux
Il est clair que ton amour a été écrit, ce qui renforce
Tout le bonheur ? ou quand ma honte douloureuse
(As-tu oublié ?) tiré de tes yeux le reproche,
Et t’a fait tenir tes douces lèvres rouges à distance,
Doté, comme le souffle de Jésus, d’une grâce guérissante ?
As-tu oublié comment le glorieux
Les nuits rapides ont filé, la coupe de l’aube a débordé ?
Mon amour et moi seul, Dieu nous favorisant !
Et quand elle mentit comme une lune décroissante,
Et Steep avait tiré sa coiffe autour de son front,
As-tu oublié ? Le croissant de lune du ciel s’inclinerait
La tête, et à son service marche le ciel !
As-tu oublié, quand un étranger
Dans les portes de la taverne et ivre de vin,
J’ai trouvé la sagesse passionnée de l’Amour cachée là,
Qui dans la mosquée personne ne devine encore ?
L’escarboucle de la coupe (as-tu oublié ?)
J’ai ri à haute voix et le discours a volé en éclats
Et vite entre tes lèvres rubis et les miennes !
As-tu oublié quand la chère torche de ta joue
J’ai allumé le phare du désir en moi,
Et quand mon cœur, comme des papillons insensés qui brûlent
Leurs ailes et pourtant reviennent, tournées toutes vers toi ?
Dans la salle de banquet de Bonne Réputation
(As-tu oublié ?) le vin a repassé mon costume,
Et remplit le matin d’une gaieté ivre !
As-tu oublié quand tu t’es mis à droite ?
Les joyaux bruts de la pensée la plus intime de Hafiz,
Et à côté de ton doux soin s’enroulaient les brillants
Tableau de vers sur vers - as-tu oublié ?
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