XXXIX. Cyprès et tulipe et églantine douce | Page de titre | XLI. Les jours du printemps sont là ! l'églantier |
LA marge d’un ruisseau, l’ombre du saule,
Un esprit enclin au chant, une maîtresse douce,
Un échanson dont la joue éclipse la rose,
Un ami sur le cœur duquel ton cœur repose :
Oh Heureuse étoile ! Que tes heures ne s’envolent pas
Sans valeur; chaque minute qui passe
Dépose un tribut de plaisir à tes pieds,
Que tu puisses vivre et savoir que ta vie est douce.
Que chacun de ceux dont le cœur le désire
Car un beau visage est comme un fardeau douloureux,
Pour que tous ses espoirs atteignent leur but sans être contrariés,
Jetez des branches de rue sauvage sur son feu.
Mon âme est comme une mariée, avec un riche trésor
Paré de pensées de jeune fille et de fantaisies de joyaux,
Et dans la galerie du Temps je pourrais encore rencontrer
Une image destinée à moi, une image douce.
Rendons grâce pour les nuits passées en bonne compagnie,
Et prenez les cadeaux qu’un esprit tranquille peut apporter ;
Aucun cœur n’est sombre lorsque la douce lune brille,
Et les rives herbeuses des rivières sont belles à voir.
Les yeux radieux du Saki, favorisés par Dieu,
Sont comme une coupe de vin débordant de vin,
Et mon sens ivre va le saluer,
Car même la douleur qu’il laisse derrière lui est douce.
Hafiz, ta vie s’est écoulée sans que le moindre souci ne s’en mêle,
Avec moi vers la taverne tourne tes pieds !
Les plus beaux voleurs que tu rencontreras là-bas,
Et ils t’enseigneront ce qu’il est doux d’apprendre.
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