XLI. Les jours de printemps sont là ! l'églantine | Page de titre | XLIII. Où sont les nouvelles de l'union ? afin que je puisse me lever |
Le VRAI amour a disparu de tous les cœurs ;
Qu’est-il arrivé à tous les beaux amants ?
Quand les liens de l’amitié se sont-ils rompus ?
Qu’est-il arrivé aux amis qui étaient là ?
Ah, pourquoi les pieds de Khizr s’attardent-ils ?
Les eaux de la vie ne sont plus claires,
La rose violette est devenue pâle de peur,
Et qu’est-il arrivé au vent du printemps ?
Personne ne dit désormais : « Un amour était mien,
Loyal et sage, pour dissiper mes soucis.
Personne ne se souvient du droit divin de l’amour ;
Qu’est-il arrivé à tous les beaux amants ?
Au milieu du terrain, aux pieds des joueurs,
La boule de la faveur et de la miséricorde de Dieu est arrivée,
Mais personne n’a sauté pour renouveler le jeu.
Qu’est-il arrivé à la flotte des cavaliers ?
Les roses ont fleuri, mais aucun oiseau ne s’est réjoui,
Aucune gorge vibrante n’a résonné avec le récit ;
Qu’est-ce qui a pu faire taire les cent voix ?
Qu’est-il arrivé au rossignol ?
La musique du ciel est silencieuse et les planètes roulent
En silence, Zohra aurait-elle cassé son luth ?
Il n’y en a pas pour presser les fruits mûrs de la vigne,
Et qu’est-il arrivé au bol écumant ?
Une ville où les rois ne sont que des amants couronnés,
Une terre de la poussière d’où naît l’amitié—
Qui a dévasté cette terre enchantée ?
Qu’est-il arrivé à la cité des rois ?
Des années ont passé depuis qu’un rubis a été gagné
De la mine de l’humanité, ils travaillent en vain,
Le vent rapide et la pluie qui s’accélère,
Et qu’est-il arrivé à la lumière du soleil ?
Hafiz, le secret de la tâche redoutée de Dieu
Aucun homme ne sait, dans sa jeunesse ou dans sa jeunesse,
Ou dans l’âge le plus sage ; à qui voudrais-tu demander :
Qu’est-il arrivé aux roues du temps ?
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