OÙ sont les nouvelles de l’union ? afin que je puisse me lever—
De la poussière je m’élèverai pour t’accueillir !
Mon âme, comme un oiseau voyageur, aspirant au paradis,
Se lèvera et s’élèvera, libéré des pièges du monde.
Quand la voix de ton amour m’appellera à être ton esclave,
Je m’élèverai vers un niveau bien plus grand que la maîtrise
De la vie et du vivant, du temps et de la durée des mortels :
Répands, ô Seigneur, depuis les nuages de ta grâce directrice.
La pluie d’une miséricorde qui vivifie sur ma tombe,
Avant, comme la poussière que le vent transporte d’un endroit à un autre,
Je me lève et je fuis au-delà de la connaissance de l’homme.
Quand vers ma tombe tu tournes tes pieds bénis,
Tu m’apporteras du vin et du luth dans ta main,
Ta voix résonnera à travers les plis de mon linceul,
Et je me lèverai et danserai au rythme de tes chants.
Même si je suis vieux, serre-moi une nuit contre ta poitrine,
Et moi, quand l’aube viendra me réveiller,
Avec la rougeur de la jeunesse sur mes joues, de ton sein s’élèvera.
Lève-toi, que mes yeux se délectent de ta grâce majestueuse !
Tu es le but vers lequel tous les efforts des hommes ont tendu,
Et toi, l’idole du culte de Hafiz ; ton visage
Du monde et de la vie, il devra sortir et se lever !