V. Oh servante turque de Shiraz ! dans ta main | Page de titre | VII. Du jardin du Ciel une brise d'ouest |
Une joue TEINTE DE FLEURS, le regard fleuri
De la belle terre, ceux-là me suffisent
Il suffit que dans le pré décroisse et grandisse
L’ombre d’un cyprès gracieux.
Je ne suis pas un amateur d’hypocrisie;
De tous les trésors que la terre peut se vanter,
Une coupe de vin pleine à ras bord est ce que j’apprécie le plus.
Cela me suffit !
Pour ceux qui vivent ici, renommés pour leur vertu,
Un palais céleste est la récompense idéale ;
À moi, l’ivrogne et le mendiant, donnez
Le temple du raisin avec du vin rouge stocké !
À côté d’une rivière, assieds-toi sur le gazon ;
Elle s’écoule, ainsi s’écoule ta vie,
Si doucement, si rapidement, notre petit jour passe—
Rapide, mais suffisant pour moi !
Regardez tout l’or dans le marché du monde,
Sur toutes les larmes que le monde a versées en vain
Ne satisferont-ils pas ton cœur avide ?
J’en ai assez des pertes, j’en ai assez des gains ;
J’ai mon Amour, que puis-je obtenir de plus ?
La mienne est la joie de sa compagnie
Dont la lèvre guérisseuse est posée sur ma lèvre—
Cela me suffit !
Je te prie de ne pas envoyer mon âme nue
De sa pauvre maison pour chercher le paradis
Bien que le ciel et la terre se déroulent devant moi, Dieu,
De retour à ton village, mon esprit vole toujours.
Et, Hafiz, à la porte du Kismet se trouve
Pas de plainte juste - un esprit comme l’eau claire,
Une chanson qui gonfle et meurt à l’oreille,
Ceux-ci te suffisent !
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