SAGESSE DE L'ORIENT
LE BUSTAN DE SADI
TRADUIT DU PERSAN AVEC UNE INTRODUCTION
PAR A. HART EDWARDS
Londres : John Murray
[1911]
Numérisé, corrigé et formaté par John Bruno Hare sur sacred-texts.com, novembre 2008. Ce texte est dans le domaine public aux États-Unis car il a été publié avant 1923.
Sois généreux dans la mesure de tes moyens. Si tu n’as pas creusé de puits dans le désert, place au moins une lampe dans un sanctuaire. — p. 48
Il s’agit d’une traduction en prose du Bustan de Sadi, publié à l’origine dans le cadre de la série Sagesse de l’Orient au début du XXe siècle et épuisé depuis longtemps. Ce petit livre regorge de sagesse spirituelle pratique. Sadi ne s’appuie pas autant sur l’allégorie que d’autres auteurs soufis de l’époque ; la plupart des histoires de ce recueil contiennent une leçon morale assez évidente.
Né à Shiraz, en Iran, en 1184, Sādi (pseudonyme de Muslih-ud-Din Mushrif ibn Abdullah) est considéré comme l’un des plus grands poètes persans médiévaux. Il a beaucoup voyagé, à travers des régions de ce qui est aujourd’hui la Syrie, la Turquie, l’Égypte et l’Irak. Des vignettes de caravanes et de scènes de rue donnent vie à ses récits. Dans sa vieillesse, il est retourné à Shiraz et a composé ses deux œuvres les plus connues, le poétique Bustan, ou Verger (en 1257), et le prose Gulistan, le Jardin de roses (en 1258). Il est mort en 1283 ou peut-être en 1291.