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DEUXIÈME LIVRE [^977].
PREMIÈRE LEÇON [^978], DITE LE LOTUS.
Ô longévif (Gambûsvâmin) ! J’ai (Sudharman) entendu le discours suivant du Vénérable (Mahâvîra). Nous en arrivons maintenant à la conférence intitulée « Le Lotus ». Son contenu est le suivant : (1)
Il y a un bassin aux lotus contenant beaucoup d’eau et de boue, très plein et complet, répondant à l’idée (qu’on se fait d’un bassin aux lotus), plein de lotus blancs, délicieux, remarquables, magnifiques et splendides. (2)
Et partout autour du bassin aux lotus poussaient de nombreux lotus blancs, les meilleurs des Nymphaeas, comme on nous le dit, dans une belle composition, grands, brillants, de belle couleur, d’odeur, de goût et de toucher, (etc., tous jusqu’à) splendides. (3)
Et au milieu même de ce bassin de lotus poussait un grand lotus blanc, le meilleur des Nymphaeas, [ p. 336 ] comme on nous le dit, dans une excellente position, grand, (&c., jusqu’à) splendide. (4)
[^979].] (5)
Un homme, venu du côté est, arriva au bassin aux lotus. Debout sur la rive, il vit ce grand lotus blanc (voir plus haut). Cet homme parla ainsi : « Je suis un homme savant, intelligent, bien informé, perspicace, sage, et non insensé, qui suit le chemin, le connaît et en connaît la direction et le détour. Je vais chercher ce lotus blanc, le meilleur de tous les Nymphées. » Ayant dit cela, l’homme entra dans le bassin aux lotus. Plus il avançait, plus l’eau et la vase semblaient s’étendre. Il avait quitté le rivage et n’arrivait pas jusqu’au lotus blanc, le meilleur des Nymphées. Il ne pouvait revenir ni sur cette rive ni sur celle d’en face, mais, au milieu du bassin aux lotus, il s’enfonça dans la vase. (6)
C’était le premier homme. Nous allons maintenant décrire le second. Un homme du quartier sud arriva à l’étang aux lotus et, debout sur la rive, il vit ce grand lotus blanc (etc., comme ci-dessus). Là, il vit un homme qui avait quitté le rivage, mais n’avait pas atteint le lotus blanc, le meilleur des Nymphées, qui ne pouvait regagner sa rive, ni celle d’en face, mais était coincé dans la boue au milieu de l’étang aux lotus. Le second homme parla du premier ainsi : « Cet homme est ignorant, insensé, (etc., voir ci-dessus, jusqu’à) ignorant la direction et s’orientant mal. » Car cet homme dit : « Je suis un connaisseur, (etc., jusqu’à) je vais chercher ce lotus blanc, le meilleur des Nymphées. » Mais ce lotus blanc, le meilleur des Nymphaeas, ne peut être obtenu de la manière dont cet homme a essayé. (7)
« Cependant, je suis un homme intelligent et savant (etc., jusqu’à la fin du paragraphe), il s’est enlisé. » C’était le deuxième homme. (La même chose est arrivée à un troisième et un quatrième hommes, venus respectivement des quartiers ouest et nord, qui ont vu deux et trois hommes respectivement enlisés dans la boue. Certains manuscrits relatent l’histoire en détail, d’autres l’abrégent.) (8, 9)
Or, un moine vivant de maigres vivres et désirant atteindre la rive (du Samsâra), savant, astucieux, (etc., jusqu’à) connaissant la direction et le détour du chemin, arriva à cet étang aux lotus par l’un des quatre points cardinaux ou par l’un des points intermédiaires (de la boussole). Debout sur la rive de l’étang aux lotus, il vit le grand lotus blanc, (etc., comme ci-dessus). Et il y vit ces quatre hommes qui, ayant quitté la rive, (etc., tous comme ci-dessus) enlisés dans la boue. Alors le moine dit : « Ces hommes ne savent pas, (etc., jusqu’à) ne connaissent pas la direction et le détour du chemin ; car ils pensaient : Nous allons chercher ce lotus blanc, le meilleur des Nymphaeas. Mais ce lotus blanc, le meilleur des Nymphaeas, ne peut être obtenu par le chemin qu’ils ont essayé. » Je suis un moine vivant de maigres vivres, (etc., jusqu’à) connaître la direction et le chemin. Je vais chercher ce lotus blanc, le meilleur des Nymphées. » Ayant dit cela, le moine n’entra pas dans le bassin aux lotus ; mais, debout sur la rive, il éleva la voix : « Envole-toi, [ p. 338 ] lotus blanc, le meilleur des Nymphées ! » Et le lotus blanc, le meilleur des Nymphées, s’envola. (10)
Je vous ai dit, ô Sramana à la longue vie, une comparaison [^980] ; vous devez en comprendre le sens [^981]. Les moines et nonnes Nirgrantha adorèrent et louèrent le Vénérable Ascète Mahâvîra, puis parlèrent ainsi : « Vous avez dit, ô Sramana à la longue vie, la comparaison, mais nous n’en comprenons pas le sens, ô Sramana à la longue vie ! » Le Vénérable Ascète Mahâvîra s’adressa à la foule des moines et nonnes Nirgrantha et parla ainsi : Ah, vous, Sramana à la longue vie ! Je vais la dire, la déclarer, l’expliquer, l’exposer et la démontrer avec son sens, ses raisons et ses arguments. Ainsi je dis : (11)
Ô Sramanas à la longue vie [^982], signifiant [^983] le monde, j’ai parlé de l’étang aux lotus. Signifiant Karman, j’ai parlé de l’eau. Signifiant les plaisirs et les divertissements, j’ai parlé de la boue. Signifiant les gens en général, j’ai parlé de ces nombreux lotus blancs, les meilleurs de Nymphaeas. Signifiant le roi, j’ai parlé du grand lotus blanc, le meilleur de Nymphaeas. Signifiant les enseignants hérétiques, j’ai parlé de ces quatre hommes. Signifiant la Loi, j’ai parlé du moine. Signifiant l’église [1], j’ai parlé de la banque. Signifiant la prédication de la Loi, j’ai parlé de la voix (du moine). Signifiant le Nirvânâ, j’ai parlé de l’envol (du lotus). Signifiant ces choses, ô Sramanas à la longue vie, j’ai dit ceci (comparaison). (12)
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Ici, à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud, de nombreux hommes sont nés selon leur mérite, habitants de ce monde, certains aryas, d’autres non-aryas, certains issus de familles nobles, d’autres de familles modestes, certains grands, d’autres petits, certains de belle apparence, d’autres de mauvaise apparence, certains beaux, d’autres laids. Et parmi ces hommes, un seul est roi, aussi fort que les grandes montagnes Himavat, Malaya, Mandara et Mahêndra (etc., jusqu’à) et qui gouverne son royaume où toutes les émeutes et mutineries ont été réprimées [2].
Et ce roi avait une assemblée d’Ugras [3] et de fils d’Ugras, de Bhôgas [3:1] et de fils de Bhôgas, d’Aikshvâkas et de fils d’Aikshvâkas, de Gñâtri et de fils de Gñâtri, de Kauravas et de fils de Kauravas, de guerriers et de fils de guerriers, de Brâhma et de fils de Brâhma, de Likkhavis et de fils de Likkhavis, de commandants et de fils de commandants, de généraux et de fils de généraux. (13)
Et parmi ces hommes, l’un [4] est plein de foi. En vérité, les Sramanas ou Brâhmans décidèrent d’aller le trouver. Étant professeurs d’une religion, ils pensèrent : « Nous lui enseignerons notre religion. » (Et ils dirent) : « Sachez ceci, cher monsieur, que nous expliquons et enseignons bien cette religion. » (14)
« De la plante des pieds vers le haut, de la pointe des cheveux vers le bas, à l’intérieur de la surface de la peau se trouve l’Âme, ou ce qui est identique, l’Atman. L’âme entière vit ; lorsque ce corps est mort, elle ne vit pas. Elle dure aussi longtemps que le corps, elle ne survit pas à sa destruction. Avec lui finit la vie. D’autres hommes l’emportent pour le brûler. Lorsqu’il est consumé par le feu, il ne reste que des os couleur de colombe, et les quatre porteurs retournent avec le corbillard à leur village. Par conséquent, il n’y a et n’existe aucune âme différente du corps. Ceux qui croient qu’il n’y a et n’existe aucune âme disent la vérité. » Ceux qui soutiennent que l’âme est différente du corps ne savent pas si l’âme (séparée du corps) est longue ou petite, globulaire, circulaire, triangulaire, carrée, sexagonale, octogonale ou allongée, noire, bleue, rouge, jaune ou blanche, douce ou odorante, amère, piquante, astringente, acide ou douce, dure, molle, lourde, légère, froide, chaude, lisse ou rugueuse. Ceux donc qui croient qu’il n’y a pas d’âme disent vrai. Ceux qui soutiennent que l’âme est différente du corps ne voient pas les objections suivantes : (11)
« Comme un homme tire une épée du fourreau et la montre (à vous, en disant) : « Ami, ceci est l’épée, et cela est le fourreau », de même personne ne peut tirer (l’âme du corps) et la montrer (à vous, en disant) : « Ami, ceci est l’âme, et cela est le corps. » Comme un homme tire une fibre d’une tige d’herbe Muñga et la montre (à vous, en disant) : « Ami, ceci est la tige, et cela est la fibre » ; ou prend un os de la chair, ou la graine d’Âmalaka [5] de la paume de sa main, ou une particule de beurre frais du lait caillé, et vous montre les deux choses séparément [6] ; De même qu’il extrait l’huile de la graine d’Atasî [7] et montre l’huile et le tourteau séparément, ou qu’il extrait le jus de la canne à sucre et montre le jus et la mélasse [8] séparément, personne ne peut vous montrer l’âme et le corps séparément. Il en va de même lorsque le feu est baratté à partir du bois d’Arani. Ceux qui croient qu’il n’y a pas d’âme disent vrai. Ceux qui disent que l’âme est différente du corps ont tort. (16)
Ce meurtrier dit : « Tuez, creusez, égorgez, brûlez, cuisinez, coupez ou brisez, détruisez ! La vie s’arrête ici ; il n’y a pas de monde au-delà. »
Ces (Nâstikas) ne peuvent vous renseigner [^993] sur les points suivants : si une action est bonne ou mauvaise, méritoire ou non, bien faite ou mal faite, si l’on atteint la perfection ou non, si l’on va en enfer ou non. Ainsi, en entreprenant diverses œuvres, ils s’adonnent à divers plaisirs et divertissements pour leur propre plaisir. (17)
Ainsi, certains hommes sans vergogne, devenus moines, propagent leur propre Loi. D’autres y croient, y mettent leur foi, l’adoptent, en disant : « Eh bien, tu dis vrai, ô Brâhmana, (ou) ô Sramana ! Nous t’offrirons nourriture, boisson, épices et friandises, ainsi qu’une robe, un bol ou un balai. »
[ p. 342 ]
Certains ont été incités à les honorer, d’autres ont obligé (leurs prosélytes) à les honorer. (18)
Avant d’entrer dans un ordre, ils étaient déterminés à devenir des Sramanas, des moines pauvres et sans abri, sans fils ni bétail, à ne manger que ce qui leur serait donné par les autres et à ne commettre aucun péché. Après être entrés dans leur ordre, ils ne cessent pas (de pécher), ils en commettent eux-mêmes, ils en incitent d’autres à commettre des péchés et ils consentent à ce que d’autres en commettent. Ainsi, ils s’adonnent aux plaisirs, aux divertissements et à la luxure sensuelle ; ils sont avides, enchaînés, passionnés, cupides, esclaves de l’amour et de la haine ; par conséquent, ils ne peuvent se libérer (du Cercle des Naissances), ni en libérer qui que ce soit d’autre, ni en libérer aucun autre des quatre types d’êtres vivants. Ils ont quitté leurs anciennes occupations, mais ne sont pas entrés dans la noble voie. Ils ne peuvent revenir (à la vie mondaine), ni la dépasser ; ils s’enlisent (pour ainsi dire) dans les plaisirs et les divertissements. J’ai donc traité du premier homme (comme de celui qui croit que) l’âme et le corps sont une seule et même chose. (19)
Je vais maintenant traiter du deuxième homme [^994] (comme celui qui croit que) tout est constitué des cinq éléments.
Ici, en Orient, (&c., voir §§ 13, 14, jusqu’à) enseignez bien cette religion. (20)
« Il y a cinq éléments [9] par lesquels nous expliquons si une action est bonne ou mauvaise (voir § 18, etc., jusqu’à l’enfer ou non). Tout, jusqu’au brin d’herbe, en est composé. » (21)
« Et il faut connaître le mélange [10] des éléments en les énumérant. La terre est le premier élément, l’eau le deuxième, le feu le troisième, le vent le quatrième et l’air le cinquième. Ces cinq éléments ne sont ni créés, ni produits, ni produits ; ils ne sont ni effets ni produits ; ils sont sans commencement ni fin ; ils produisent toujours des effets, sont indépendants d’une cause directrice ou de tout autre chose ; ils sont éternels. Certains, cependant, disent qu’il existe un Soi en dehors des cinq éléments. Ce qui est ne périt pas ; du néant rien ne vient. » (22)
Tous les êtres vivants, toutes choses, le monde entier ne sont constitués que de ces cinq éléments. Ils sont la cause première du monde, jusqu’au brin d’herbe. (23)
« Un homme achète et fait acheter, tue et fait tuer, cuisine et fait cuisiner, il peut même vendre et tuer un homme. Sachez que même dans ce cas, il ne commet pas de mal. »
Ceux-là (Nâstikas) ne peuvent pas vous informer, (&c., voir §§ 15-18, tout cela jusqu’à) ils s’en tiennent (pour ainsi dire) aux plaisirs et aux amusements.
J’ai donc traité du second homme (qui croit que) tout est constitué des cinq éléments. (24)
Je vais maintenant traiter du troisième homme (qui croit que) le Soi [11] est la cause de tout.
[ p. 344 ]
Ici, en Orient, (&c., voir §§ 12, 13, jusqu’à) enseignez bien cette religion. (25)
« Ici toutes choses ont le Soi pour cause et pour objet, elles sont produites par le Soi, elles sont manifestées par le Soi, elles sont intimement liées au Soi, elles sont liées au Soi.
« Comme, par exemple, une tumeur est générée dans le corps, grandit avec le corps, n’est pas séparée du corps, mais est liée au corps : ainsi toutes choses ont le Soi pour cause (etc., tout comme ci-dessus). »
« Comme, par exemple, un sentiment d’indisposition est généré dans le corps, grandit avec le corps, n’est jamais séparé du corps, mais est lié au corps : ainsi toutes choses ont le Soi pour cause (etc., tout comme ci-dessus).
« Comme, par exemple, une fourmilière est faite de terre, pousse à travers la terre, n’est pas séparée de la terre, mais est liée à la terre : ainsi toutes choses (etc., tout comme ci-dessus).
« Comme, par exemple, un arbre pousse sur la terre, grandit sur la terre, n’est pas séparé de la terre, mais est lié à la terre : ainsi toutes choses (etc., tout comme ci-dessus).
« Comme, par exemple, un lotus pousse dans la terre, grandit sur la terre, n’est pas séparé de la terre, mais est lié à la terre : ainsi toutes choses (etc., tout comme ci-dessus).
« Comme, par exemple, une masse d’eau est produite par l’eau, croît à travers l’eau, n’est pas séparée de l’eau, mais est liée à l’eau : ainsi en est-il de toutes choses (etc., tout comme ci-dessus).
« Comme, par exemple, une bulle d’eau est produite dans l’eau, croît dans l’eau, n’est pas séparée de l’eau, [ p. 345 ] mais est liée à l’eau : ainsi toutes choses, (etc., tout comme ci-dessus). » (26)
« Et les douze Aṅgas, le Canon des Ganins [12], qui a été enseigné, produit et déclaré par les Sramanas, les Nirgranthas, à savoir les Âkârâṅga (jusqu’au) Drishtivâda, sont faux, ne sont pas vrais, ne sont pas une représentation de la vérité ; mais ceci (notre doctrine) est correct, est vrai, est une représentation de la vérité. »
Les (hérétiques en question) font cette affirmation, ils soutiennent cette affirmation, ils (tentent d’)établir cette affirmation.
Ils ne peuvent donc pas sortir de la misère produite par cette (erreur), tout comme un oiseau ne peut pas sortir de sa cage. (27)
Ceux-là (les hérétiques) ne peuvent pas vous informer, (etc., voir §§ 16-19, tout cela jusqu’à) ils s’en tiennent, pour ainsi dire, aux plaisirs et aux amusements.
J’ai donc traité du troisième homme (qui croit que) le Soi est la cause de tout. (28)
Je vais maintenant parler du quatrième homme qui croit que le destin est la cause de tout.
Ici, en Orient, (&c., voir §§ 12, 13, jusqu’à) enseignez bien cette religion. (29)
Il y a deux (sortes d’)hommes. L’un admet l’action, l’autre ne l’admet pas. Les deux hommes, celui qui admet l’action et celui qui ne l’admet pas, sont semblables, leur situation est la même, car ils sont animés par la même force [13]. (30)
[ p. 346 ]
« Un ignorant pense à la cause comme suit : « Quand je souffre, que je suis affligé, que je me blâme, que je deviens faible [14], que je suis affligé ou que je subis une grande douleur, j’en suis la cause ; ou quand un autre homme souffre, etc., il en est la cause. » Ainsi, un ignorant pense que lui-même ou un autre homme est la cause de ce que lui ou cet autre homme éprouve. (31)
« Un homme sage pense à la cause comme suit : « Quand je souffre, etc., je ne l’ai pas causé ; et quand un autre homme souffre, etc., il ne l’a pas causé [15] ».
« Un homme sage pense ainsi [16] à la cause de ce qu’il éprouve lui-même ou autrui. Je dis ceci : « Les êtres, mobiles ou immobiles, dans les quatre directions, peuvent ainsi (c’est-à-dire par la volonté du Destin) avoir un corps, subir les vicissitudes de la vie, perdre leur corps, parvenir à un certain état d’existence, éprouver du plaisir et de la douleur [^1003]. »
En entretenant de telles opinions, ces (hérétiques) ne peuvent pas vous informer, (etc., comme dans le § 17, jusqu’à la fin). (32)
Ces hommes sans valeur entretiennent de telles opinions et y croient jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus revenir (etc., comme dans le § 19 jusqu’aux) divertissements.
[ p. 347 ]
J’ai traité du quatrième homme qui croit que le destin est la cause de tout. (33)
Ces quatre hommes, différents par leur intelligence, leur volonté, leur caractère, leurs opinions, leurs goûts, leurs entreprises et leurs projets, ont abandonné leurs anciennes occupations, mais ne sont pas encore entrés dans la noble voie. Ils ne peuvent ni revenir ni aller au-delà ; ils s’enlisent (pour ainsi dire) dans les plaisirs et les divertissements. (34)
Je dis : ici, à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud, il y a des hommes, à savoir des Âryas, des non-Âryas (etc., comme au § 13, jusqu’aux) hommes laids. Ils possèdent des maisons et des champs, petits ou grands, peu ou beaucoup de domestiques et de paysans. Nés dans de telles familles, ils renoncent à leurs biens et mènent une vie de mendiants. Certains quittent leurs proches et leurs biens pour mener une vie de mendiants ; d’autres, sans proches ni biens, mènent une vie de mendiants. Qu’ils aient ou non des proches et des biens, ils y renoncent et mènent une vie de mendiants. (35)
Auparavant, cependant, ils pensaient ainsi : « Ici, en effet, un homme sur le point de se faire moine fait les réflexions suivantes à propos de différentes choses : je possède des champs, des maisons, de l’argent, de l’or, des richesses, du blé, du cuivre, des vêtements, des biens de valeur, tels que des richesses, de l’or, des pierres précieuses, des bijoux, des perles, des coquillages, des pierres, des coraux, des rubis [17]. J’apprécie les sons, les couleurs, les odeurs, les goûts et les sensations du toucher. Ces plaisirs et ces divertissements m’appartiennent, et je leur appartiens. » (36)
Un homme sage, auparavant, devrait se dire ainsi : « Ici, en effet, une maladie ou une affection douloureuse pourrait m’arriver, indésirable, désagréable, vilaine [18], pénible et nullement agréable. Ô vous, chers plaisirs, prenez sur vous cette maladie ou affection douloureuse, indésirable, désagréable, vilaine, pénible et nullement agréable, afin que je ne souffre pas, ne m’afflige pas, ne me blâme pas, ne m’afflige pas, ne m’afflige pas et ne souffre pas beaucoup [^1006]. Délivrez-moi de cette maladie ou affection douloureuse (etc., tout comme ci-dessus). » Mais ce désir n’a jamais été exaucé. (37)
Ici, dans cette vie, les plaisirs et les divertissements ne peuvent nous aider ni nous sauver. Parfois, un homme abandonne d’abord les plaisirs et les divertissements, parfois ce sont eux qui l’abandonnent. Les plaisirs et les divertissements sont une chose, et moi, j’en suis une autre. Pourquoi alors nous passionner pour des plaisirs et des divertissements qui nous sont étrangers ? Conscients de cela, nous devons abandonner les plaisirs et les divertissements. Un homme sage les considère comme étrangers à lui-même. (38)
Il y a des choses qui me sont plus intimement liées, à savoir ma mère, mon père, mon frère, ma sœur, mon épouse, mes enfants, mes petits-enfants, mes belles-filles, mes serviteurs, mes amis, ma famille, mes compagnons et mes connaissances. Ces membres de ma famille m’appartiennent, et je leur appartiens. Un homme sage, au préalable, devrait se dire ceci : « Ici, en effet, une maladie ou une affection pénible pourrait m’arriver (etc., comme au § 37 jusqu’à la fin, mais en remplaçant « plaisirs » par « familles »). » (39)
[ p. 349 ]
« Ou bien une maladie douloureuse, indésirable, voire désagréable, pourrait frapper mes proches. Je prendrai sur moi cette douloureuse maladie, etc., afin qu’ils ne souffrent pas, ni ne subissent de grandes souffrances. Je les délivrerai de cette douloureuse maladie. » Mais ce désir n’a jamais été exaucé. Car nul ne peut prendre sur lui les souffrances d’un autre ; nul ne peut subir ce qu’un autre a subi [19]. (40)
Individuellement, un homme naît, individuellement il meurt, individuellement il chute (de cet état d’existence), individuellement il s’élève (à un autre) [20]. Ses passions [21], sa conscience, son intellect, ses perceptions et ses impressions appartiennent exclusivement à l’individu. Ici, en effet, les liens de parenté ne peuvent aider ni sauver. (Tout comme au § 38 jusqu’à la fin ; remplacer « plaisirs et divertissements » par « liens de parenté ».) (40
Il y a des choses plus intimement liées à moi, à savoir mes mains, mes pieds, mes bras, mes jambes, ma tête, mon ventre, mon caractère, ma vie, ma force, ma couleur, ma peau, mon teint, mes oreilles, mes yeux, mon nez, ma langue et mon toucher ; ils font partie intégrante de moi. Mais je vieillis quant à la vie, à la force, (tout cela se résume au) toucher. Les articulations solides se relâchent, le corps se sillonne de rides, les cheveux noirs blanchissent, même ce cher corps qui a grandi grâce à la nourriture doit être abandonné en temps voulu. [ p. 350 ] En faisant de telles réflexions, un moine devrait mener une vie mendiante et savoir que toutes choses se divisent en êtres vivants et inanimés, (et les êtres vivants à leur tour) en êtres mobiles et immobiles. (42)
Ici, en effet, les chefs de famille sont des tueurs (d’êtres) et des acquéreurs de biens, tout comme certains Sramanas et Brâhma. Ils tuent eux-mêmes des êtres vivants, meubles et immeubles, les font tuer par un autre, ou consentent à ce qu’un autre les tue. (43)
Ici, en effet, les chefs de famille sont des tueurs (d’êtres) et des acquéreurs de biens, tout comme le sont même certains Sramanas et Brâhma. Ils acquièrent eux-mêmes des objets de plaisir, sensibles ou insensés, les font acquérir par un autre, ou consentent à ce qu’un autre les acquière. (44)
Ici, en effet, les chefs de famille sont des tueurs (d’êtres) et des acquéreurs de biens, et il en va de même pour certains Sramanas et Brâhma. Mais je ne suis ni un tueur (d’êtres) ni un acquéreur de biens. En nous appuyant sur [22] les chefs de famille et ces Sramanas et Brâhma qui sont des tueurs (d’êtres) et des acquéreurs de biens, nous mènerons une vie de chasteté. (Il devrait cependant se séparer d’eux.) (L’élève demande) : Quelle en est la raison ? (Le professeur répond) : De même qu’avant (leur ordination, ils étaient des tueurs d’êtres), ainsi (ils le seront) après, et vice versa. Il est évident que (les chefs de famille) ne s’abstiennent pas (des péchés) ni ne se contrôlent ; et (en tant que moines) ils retomberont dans les mêmes (mauvaises habitudes). (45)
[ p. 351 ]
Les chefs de famille, les Sramanas et les Brâhmans, qui tuent des êtres et acquièrent des biens, commettent des péchés à la fois par amour et par haine. Mais un moine qui prend cela en considération devrait mener une vie qui ne soit soumise ni à l’amour ni à la haine. (46)
Je dis : à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud, un vrai moine aura renoncé aux œuvres, en sera exempté et y aura mis fin. Cela a été enseigné (par les prophètes, etc.). (47)
Le Vénérable a déclaré que la cause (des péchés) réside dans les six classes d’êtres vivants, les êtres terrestres, etc. De même que je souffre lorsque je suis frappé à coups de bâton, d’os, de poing, de motte de terre ou de tesson, ou menacé, battu, brûlé, tourmenté ou privé de la vie, et de même que je ressens toutes sortes de souffrances et d’agonies, depuis la mort jusqu’à l’arrachage d’un cheveu, de même, soyez-en sûr, tous les êtres vivants ressentent la même douleur et la même agonie, etc., que moi, lorsqu’ils sont maltraités de la même manière [23]. C’est pourquoi aucun être vivant ne devrait être battu, ni traité avec violence, ni maltraité, ni tourmenté, ni privé de la vie [24]. (48)
Je dis : les Arhats et les Bhagavats du passé, du présent et du futur, tous disent, parlent, déclarent et expliquent ainsi : aucun être vivant ne doit être tué, ni traité avec violence, ni maltraité, ni tourmenté, ni chassé. Cette Loi constante, permanente, éternelle et vraie a été enseignée par des sages qui comprennent toutes choses. Ainsi, un moine s’abstient de tuer des êtres vivants (les cinq péchés capitaux), etc. Il ne se brosse pas les dents avec une brosse à dents [25], il n’accepte ni collyre, ni émétiques, ni parfums. (49)
Un moine qui n’agit pas et ne tue pas, qui est exempt de colère, d’orgueil, de tromperie et de cupidité, qui est calme et heureux, ne devrait pas nourrir le souhait suivant : Puis-je, après mon départ de ce monde, par mon intellect, ma connaissance, ma mémoire, mon savoir, ou par l’accomplissement d’austérités, de devoirs religieux, de chasteté, ou par cette habitude de ne manger que ce qui est nécessaire à la vie, devenir un dieu aux ordres duquel sont tous les objets de plaisir, ou un saint parfait, exempt de douleur et de misère. (Par ses austérités) il peut obtenir son but, ou il peut ne pas l’obtenir. (50)
Un moine ne doit pas s’enivrer des sons, des couleurs, des odeurs, des goûts et des sensations tactiles ; il doit s’abstenir de la colère, de l’orgueil, de la tromperie et de l’avidité, de l’amour, de la haine, des querelles, de la calomnie, de l’injure, de l’aversion pour le contrôle et le plaisir des sens, de la tromperie et du mensonge, ainsi que du péché de croyance erronée. De cette façon, le moine cesse d’acquérir un karman grossier, se maîtrise et s’abstient de tout péché. (51)
Il ne tue pas d’êtres, mobiles ou immobiles, ne les fait pas tuer par un autre, et ne consent pas à ce qu’un autre les tue. De cette façon, le moine cesse d’acquérir le karman grossier, se contrôle et s’abstient des péchés. (52)
Il n’acquiert pas d’objets de plaisir sensibles ou insensés, ni ne les fait acquérir par autrui, ni ne consent à ce qu’un autre les acquière. De cette façon, (etc., comme ci-dessus). (53)
[ p. 353 ]
Il n’accomplit aucune action motivée par des causes pécheresses [26], ne la fait pas accomplir par autrui, et ne consent pas à ce qu’un autre la commette. De cette manière (etc., comme ci-dessus). (54)
Un moine ne doit pas prendre de nourriture, de boisson, de mets délicats ni d’épices s’il sait que (le maître de maison) les a achetés, volés ou pris pour le satisfaire, ou pour le bien d’un coreligionnaire, bien que ces aliments n’aient pas été donnés ni pris, mais pris de force, en agissant de manière pécheresse envers toutes sortes d’êtres vivants [27] ; il ne doit pas non plus forcer une autre personne à en manger, ni consentir à ce qu’une autre en mange. De même (etc., tout comme ci-dessus). (55)
Un moine peut penser comme suit : Les (maîtres de maison) ont les moyens (de procurer de la nourriture à ceux pour qui elle est préparée ; à savoir pour lui-même [28], ses fils, ses filles, ses belles-filles, ses nourrices, ses parents, ses chefs, ses esclaves et ses servantes, ses serviteurs et servantes ; pour une friandise, pour un souper, pour un petit déjeuner, la collation a été préparée. Cette nourriture doit être mangée par certaines personnes, elle est préparée par quelqu’un d’autre, elle est destinée à quelqu’un d’autre, elle est exempte des défauts occasionnés soit par le donneur, soit par le receveur, soit par l’acte de la recevoir [^1017], rendue pure [29], rendue exempte de matière vivante [30], entièrement exempte de choses vivantes [31], elle a été mendiée, a été donnée au moine en raison de sa profession [32], [ p. 354 ] elle a été recueillie en petits morceaux [^1022], c’est une nourriture digne d’un moine érudit, il est licite d’en manger à l’occasion présente, elle est de la quantité prescrite, elle graisse, pour ainsi dire, l’essieu du chariot et oint la plaie, étant juste suffisante pour permettre de pratiquer le contrôle et d’en porter le fardeau ; il doit consommer cette nourriture (sans délai) comme le serpent retourne à son trou ; c’est-à-dire : il faut manger quand il est l’heure de manger, boire quand il est l’heure de boire, s’habiller quand il est l’heure de s’habiller, se mettre à l’abri quand il est l’heure de se mettre à l’abri, et dormir quand il est l’heure de dormir. (56)
Un moine qui connaît la juste mesure (en toutes choses), voyageant dans une direction ou une autre, devrait enseigner, expliquer et louer (la Loi), la prêcher à ceux qui s’investissent bien, et à ceux qui ne le font pas, à tous ceux qui viennent l’écouter. (Il devrait leur prêcher) : l’indifférence à la paix de l’esprit, la cessation des passions, le Nirvânâ, la pureté, la simplicité, l’humilité, la libération des liens [^1023]. Il devrait prêcher la Loi qui interdit de tuer tout être vivant, après l’avoir mûrement réfléchie. (57)
Lorsqu’un moine prêche la Loi, il ne doit pas la prêcher pour la nourriture, la boisson, les vêtements, le lieu de repos ou le logement, ni pour aucun objet de plaisir ; mais il doit prêcher la Loi infatigablement, sans autre motif que l’annihilation de Karman. (58)
Ces héros de la foi qui sont instruits dans la Loi par un tel moine et qui s’y appliquent bien, sont [ p. 355 ] possédés de toutes (vertus), s’abstiennent de tous (péchés), cessent de toutes (passions), se conduisent bien en toutes choses et atteignent la béatitude finale. (59)
Un tel moine recherche la Loi, la connaît et s’efforce d’atteindre la Libération ; comme il a été dit : « Il peut obtenir le lotus blanc, le meilleur de Nymphée, ou il peut ne pas l’obtenir. » Un tel moine connaît et renonce aux actions, aux occupations mondaines et à la vie de chef de famille ; il est libre de passions, possède le Samitis, est sage, se dépense toujours ; on peut l’appeler : un Sramana, un Brâhmana, calme, dompteur de ses sens, vigilant, libéré, un voyant, un sage, vertueux, sage, un moine, vivant de peu, désireux d’atteindre le rivage (du Samsâra), accomplissant les vertus générales et particulières [33]. (60)
Ainsi je dis.
[^994] : 339 :2 Concernant les Ugras et les Bhôgas, comparer la note 2 sur p. 71.
[^1003] : 342:2 Mahabbhûya = mahâbhûta.
[^1006] : 345:1 Ganipidaga.
[^1017] : 349:3 Ghañghâ = kalaha.
[^1022] : 353 : 1 Sâmparâyika. Les commentateurs disent : tak ka pradvêshanihnavamâtsaryântarâyâsâtanôpaghâtair badhyatê.
[^1023] : 353:2 Comparez Âkârâṅga Sûtra II, I, I, II.
[^1025] : 353 : 4 Udgama, utpâdanâ, êshanâ. Voir ci-dessus, p. 131, note 7.
[^1027] : 353:6 Sastraparinâmitam.
[^1028] : 353:7 Avihimsitam.
335:1 À l’exception des cinquième et sixième leçons, le Livre entier (srutaskandha) est en prose. J’ai respecté la subdivision des leçons présentée dans l’édition de Bombay, qui, dans l’ensemble, concorde avec celle de la plupart des manuscrits. ↩︎
335:2 Les conférences de ce Livre sont appelées, selon le Niryukti, Grandes Conférences (mahâ). ↩︎
336:1 Dans le texte, les mots savvâvanti ka nam sont préfixés au texte des §§ 3 et 4. Je donne l’explication de Sîlâṅka. ↩︎ ↩︎
338:1 Nâê = gñâtam, littéralement, ce qui est connu. ↩︎
338:3 Ces mots sont répétés dans l’original dans chacune des phrases suivantes. Je les laisse de côté dans la traduction. ↩︎
338:4 Appâhattu = atmany âhritya, littéralement, ayant dans mon esprit. ↩︎
338:5 Dharmatîrtha. ↩︎
339:1 Il s’agit d’une des varnaka ou descriptions typiques si fréquentes dans les livres canoniques. Le texte intégral est donné dans l’Aupapâtika Sûtra, éd. Leumann, § II, p. 26 et suivantes. Parmi les nombreuses significations que peut avoir le mot varnaka, celui de « chef-d’œuvre » semble être celui dans lequel il faut le prendre ici. De nombreuses varnakas sont, au moins en partie, composées dans un mètre curieux que j’ai nommé Hypermetron, voir Indische Studien, vol. xvii, pp. 389 et suivantes. ↩︎
339:3 Apparemment, il s’agit du roi. ↩︎
340:1 Gîva. ↩︎
341:1 Emblica Myrobalanos. ↩︎
341:2 J’ai quelque peu condensé ce passage. ↩︎
341:3 Ayauttasî dans Prâkrit; c’est Linum Usitatissimum. ↩︎
341:4 Khôya. Voir Grierson, Peasant Life of Bihar, p. 236. Le mot est apparemment dérivé de la racine kshud. ↩︎
341:5 Padivêdenti = prativêdayanti. Les commentateurs, cependant, l’expliquent par « comprendre ». ↩︎
342:1 Selon les commentateurs, ce sont les Lôkâyatikas ou les Sâṅkhyas qui sont visés. Ces derniers expliquent le monde entier comme issu de la Prâkriti ou chaos, et soutiennent que l’âtman n’agit pas. Les Lôkâyatikas nient l’existence séparée de l’âtman et soutiennent que les éléments sont appelés âtman lorsqu’ils manifestent l’intellect (kaitanya). ↩︎
343:1 Samavâya. ↩︎
343:2 Le mot utilisé dans le texte est îsara = îsvara, mais ensuite purisa = purusha est utilisé à sa place. Les deux mots sont synonymes p. 344 d’âtman, le premier peut désigner l’âtman le plus élevé comme dans la philosophie du Yôga, ou le paramâtman comme dans le Vêdânta. ↩︎
345:2 À savoir, le Destin. Car leur destinée est d’entretenir l’une ou l’autre croyance, et ils n’y sont pas soumis. Telle est l’interprétation des commentateurs. Mais ils donnent ici à l’expression kâranam âpanna un sens différent de celui des paragraphes suivants. Je propose donc la traduction suivante de la fin du paragraphe de la page 346 : « sont également (torts), (errent) pareillement quant à la cause (des actions). » ↩︎
346:1 Tippâmi, a expliqué « perdre la force du corps ». Le mot ne peut pas être tripyâmi, car il signifie « je suis satisfait ». Le mot est probablement dérivé de la racine tik « tuer ». Tippâmi serait un passif irrégulier, tout comme sippâmi de sik, voir Zeitschrift für vergleichende Sprachforschung, vol. xxvii, p. 250. Leumann, Aupapâtika Sûtra, glossaire sv. tippanayâ, explique ce mot par « pleurer » sur l’autorité d’Abhayadêva. L’un ou l’autre sens convient aux passages où il apparaît dans notre texte. ↩︎
346:2 Mais le Destin en est la cause. ↩︎
346:3 C’est-à-dire que le Destin distribue le plaisir et la douleur. ↩︎
346:4 Je rends les expressions plutôt ambiguës de l’original selon l’interprétation des commentateurs. ↩︎
347:1 La même énumération de choses de valeur se retrouve ailleurs, par exemple dans le Kalpa Sûtra, Vies des Ginas, § 90. ↩︎
348:1 L’original contient six synonymes pour désagréable, qu’il est impossible de rendre adéquatement en anglais. ↩︎
348:2 Les mêmes mots apparaissent dans le § 31. ↩︎
349:1 C’est-à-dire son Karman. ↩︎
349:2 Selon les commentateurs, les deux derniers passages devraient être traduits ainsi : « individuellement il quitte (ses biens, etc.), individuellement il s’y joint (à eux). » ↩︎
350:1 Nissâe = nisrayâ, expliqué âsrayêna. ↩︎
351:1 Le texte répète les phrases qui viennent d’être traduites. ↩︎
351:2 Les mêmes mots forment le texte de l’homélie dans Âkârâṅga I, 4. ↩︎
352:1 Ou plutôt un morceau de bois avec lequel les Hindous se frottent les dents. ↩︎
353:3 Apparemment, c’est le chef de famille qui est visé. ↩︎