§ 1. Un homme peut soulever son enfant avec une pierre à la main, ou un panier contenant une pierre. On peut déplacer une offrande impure avec des choses pures et non consacrées. Rabbi Jehudah dit : « On peut aussi prélever l’offrande prélevée sur מדמע, [1] dans la proportion de un pour cent. » [2]
§ 2. Si une pierre repose sur la bonde d’un tonneau, on peut incliner le tonneau de côté pour que la pierre tombe. Si le tonneau en question est parmi d’autres tonneaux, on peut le soulever et l’incliner de côté pour que la pierre tombe. Si de l’argent se trouve sur un traversin, on peut le retourner pour qu’il tombe. Si un oreiller est couvert d’ordures, on peut l’essuyer avec un chiffon ; si la housse de l’oreiller est en peau, on peut verser de l’eau dessus jusqu’à ce que l’ordure soit rincée.
§ 3. Beth Shammaï soutient : « Que les hommes puissent emporter de la table des os et des cosses. » Beth Hillel soutient : « Que toute la nappe soit soulevée et secouée. » [3] Ils peuvent emporter de la table [ p. 66 ] des fragments [de nourriture] de la taille d’une olive, ainsi que des cosses de haricots et de lentilles ; car ce sont des aliments pour le bétail. Une éponge, si elle a un manche en cuir, peut être utilisée ; sinon, il ne faut pas l’utiliser. Les sages soutiennent : « Quelle que soit son espèce, elle [l’éponge] peut être déplacée le jour du sabbat et ne risque pas de contracter l’impureté. »
65:1 Offrande élevée, qui s’est mélangée à du grain non consacré, qui devient ainsi une nourriture interdite à tous sauf aux prêtres. ↩︎
65:2 Vide Traité Terumoth. ↩︎
65:3 Selon le Talmud, les opinions attribuées ici aux deux écoles sont, p. 66, à cause d’une erreur, inversées, de sorte que l’opinion de Beth Hillel est donnée comme celle de Beth Shammai, et vice versa. Les restes dont il est question ici ne sont que ceux qui peuvent servir à nourrir le bétail. ↩︎