§ 1. Avec quoi un homme peut-il laisser sortir un animal ? [1] Et avec quoi ne peut-il pas le laisser sortir ? Le chameau peut être laissé sortir avec son licol, la chamelle avec un anneau nasal ; l’âne libyen avec une bride et un mors ; le cheval avec son collier ; tous les animaux qui portent un collier peuvent sortir avec et être conduits avec ; si le collier devient impur, il doit être rincé et trempé à sa place sans l’enlever.
§ 2. L’âne sort avec sa couverture attachée. Les boucs peuvent sortir avec une bande de cuir autour des parties génitales ; les brebis avec la queue attachée ou baissée, et avec une couverture ; [2] les boucs [ p. 44 ] avec les mamelles attachées. Rabbi José interdit tout cela, sauf les brebis avec une couverture. Rabbi Jehudah dit : « Les chèvres peuvent sortir avec les mamelles attachées, si cela est fait pour tarir le lait, mais pas si cela est fait pour le conserver. »
§ 3. Avec quoi un homme ne peut-il pas laisser sortir les animaux ? Le chameau ne doit pas sortir avec un chiffon attaché à la queue, [3] ni avec les pattes attachées, [4] ni avec les pattes avant et arrière attachées ensemble ; [5] ceci s’applique à tous les animaux domestiques. Un homme ne doit pas attacher les chameaux ensemble et les mener, mais il peut tenir les différentes cordes à la main, en veillant simplement à ce qu’elles ne s’entortillent pas. [6]
§ 4. L’âne ne doit pas sortir avec sa couverture qui n’aurait pas été attachée avant le sabbat, ni avec une clochette, même étouffée, ni avec un cadre de bois autour du cou, [7] ni avec une courroie aux pattes. Les poules ne doivent pas sortir avec des cordes [8] attachées sur elles, ni avec des courroies aux pieds. Les béliers ne doivent pas sortir avec des charrettes à la queue ; [9] ni les brebis avec du bois à éternuer ; [10] ni les veaux avec un joug de roseau ; [11] ni une vache avec une peau de hérisson attachée à ses mamelles, [12] ni avec une courroie entre les cornes. La vache de R. Éléazar, la poule Azariah, sortit le jour du sabbat avec une courroie entre les cornes, ce qui était contraire au consentement des sages.
43:1a Il s’agit de décider ce qui est nécessaire pour la conduite sûre de l’animal et ce qui doit être considéré comme un fardeau. ↩︎
43:2 Pour préserver la laine fine. ↩︎
44:3 Comme une marque pour les distinguer. ↩︎
44:4 De peur qu’ils ne se frottent les jambes et ne se blessent. ↩︎
44:5 Pour les empêcher de s’enfuir. ↩︎
44:6 Comme s’ils étaient peut-être des kilaim. ↩︎
44:7 Si la bête a une plaie au cou, on lui fait un cadre de bois autour pour l’empêcher de frotter la plaie avec sa tête. ↩︎
44:8 Comme des marques permettant de les distinguer. ↩︎
44:9 Leurs queues sont si grosses qu’elles sont supportées par de petits chariots. ↩︎
44:10 חנונות, selon certains, c’est du veratrum [hellébore blanc], qui, mis dans les narines d’un mouton, le fait éternuer et ainsi chasser la vermine ; selon d’autres, c’est un onguent appliqué sur les moutons fraîchement tondus, pour les protéger contre le froid. ↩︎
44:11 Un joug léger, mis sur les veaux pour les dresser jusqu’à en faire un joug pesant. ↩︎
44:12 Pour empêcher les belettes ou les reptiles de les sucer. ↩︎