§ 1. Des cloisons doivent être faites autour des puits : elles doivent être faites de quatre doubles planches de sapin, placées aux angles du puits de manière à ce que les quatre planches paraissent huit. Tel est le dicton de Rabbi Jehudah ; mais Rabbi Meir dit : « Huit planches de sapin doivent être utilisées, qui paraissent douze, à savoir quatre doubles planches et quatre simples ; leur hauteur doit être de dix mains, leur largeur de six mains, quelle que soit leur épaisseur ; l’espace entre elles ne doit pas être plus large que pour permettre le passage de deux équipes de trois bêtes de front. » Tel est le dicton de Rabbi Meir ; mais R. Jehudah dit : « chaque équipe de quatre bêtes de front », [1] c’est-à-dire de bétail attelé ensemble en équipe, [ p. 74 ] mais ne marchant pas librement [sans attelage], de sorte que l’une entre comme l’autre sort.
§ 2. Il est permis d’approcher l’enclos assez près du puits, à condition que la tête et la majeure partie du corps de la vache se trouvent à l’intérieur de l’enclos pendant qu’elle boit. L’enclos peut également être placé à une certaine distance du puits, à condition d’utiliser davantage de planches de sapin.
§ 3. R. Jehudah dit : « La plus grande distance du puits, à laquelle il est permis de placer une clôture, est de deux beth saah. » [2] Mais ils [les sages] lui dirent : « La taille de deux beth saah ne s’applique qu’à un jardin ou à un abri à bois, mais comme pour un enclos [pour le bétail], ou un enclos, ou un terrain de séchage [de blanchiment] [derrière la maison], ou une cour [devant la maison], même si elle est de la taille de cinq beth kur, [3] oui, même de dix beth kur, il est licite [d’y transporter ou d’y déplacer des choses le jour du repos]. » Il est donc permis de placer l’enclos à n’importe quelle distance convenable du puits, à condition que davantage de planches de sapin soient utilisées.
§ 4. R. Jehudah dit : « Si une voie publique interrompt l’enceinte, elle doit être fermée par des planches sur les côtés, vers la voie publique. Mais les sages soutiennent que ce n’est pas nécessaire. Qu’il s’agisse d’une citerne publique, d’un puits public ou d’un puits privé, une telle clôture de planches doit lui être construite ; mais pour une citerne privée, une cloison de dix mains de haut doit être construite. Tel est le dicton de R. Akivah ; mais R. Jehudah ben Babah dit : « Une clôture de planches de sapin ne doit être construite que pour un puits public ; pour tous les autres, il suffit de faire une sangle de dix mains de haut. »
§ 5. De plus, R. Jehudah ben Babah a également dit : « Si un jardin ou un entrepôt à bois fait un peu plus de soixante-dix-huit mètres carrés et est entouré d’un mur de dix mains de haut, il est licite d’y circuler et d’y transporter des objets, à condition qu’il y ait une guérite ou une habitation dans le jardin ou l’entrepôt, ou qu’il soit proche de la ville. » Mais R. Jehudah dit : « Même s’il n’y a rien d’autre à l’intérieur qu’une citerne, un réservoir ou une grotte, il est licite d’y circuler et d’y transporter des objets. » R. Akivah dit : « Même s’il n’y a aucun de ces objets dans le jardin ou l’entrepôt, il est licite d’y circuler et d’y transporter des objets le jour du repos, à condition qu’ils ne mesurent pas beaucoup plus de soixante-dix mètres carrés. » R. Eleazar dit : « Si la longueur [d’un tel [ p. 75 ] jardin de bois] dépasse sa largeur même d’un seul amah, il n’est pas permis d’y déplacer [transporter des choses] ; » mais R. José dit : « Même si sa longueur est deux fois plus longue que sa largeur, il est licite d’y déplacer [transporter des choses]. »
§ 6. R. Elaï dit : « J’ai entendu de R. Éléazar que, même si le jardin ou le grenier à bois était un beth kur entier, il était permis d’y déplacer ou d’y transporter des objets le jour du repos. J’ai également entendu de lui que si l’un des chefs de famille d’une cour avait oublié et n’avait pas participé à l’erub, il lui était interdit d’en sortir ou d’y entrer quoi que ce soit ; mais pour eux, il leur était permis de le faire. » De plus, j’ai entendu de lui qu’un homme pouvait s’acquitter pleinement de son devoir [4] le jour de Pâques en utilisant עקרבנין ; [5] et j’ai interrogé tous ses disciples, cherchant un compagnon [qui l’ait également entendu prononcer ces opinions], mais je n’ai pas pu trouver [de compagnon]. un]."
73:1 L’espace en largeur autorisé pour un bœuf est de 1⅔ aune ; de sorte que, selon l’opinion de R. Meir, l’espace intermédiaire ne doit pas dépasser 11 aunes ; tandis que R. Jehudah autorise 14⅓ aunes. ↩︎
74:2 Vide Traité Kilaim, chap. II. § 2. ↩︎
74:3 Ibid. § 9. ↩︎
75:4 Manger des herbes amères. ↩︎
75:5 Scolopendrium [langue de cerf]. ↩︎